Accueil Blog Page 2

E-gov /Mali : Le logiciel de gestion de l’état civil et le projet de système intégré de gestion R.H présentés

[DIGITAL Business Africa] – Le Mali fait un pas significatif vers la digitalisation de l’administration. Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général de division Abdoulaye Maïga, a présidé la réunion du comité de pilotage chargé de la digitalisation de l’Administration. C’était mardi 10 juin 2025 à la Primature. Au cours de la concertation, deux projets novateurs ont été présentés. Le premier, le logiciel de gestion de l’état civil.

Le logiciel a été développé pour révolutionner l’authentification et l’identification des documents essentiels comme les actes de naissance, de mariage et de décès. Cette application novatrice facilitera l’accès aux données pour les structures de santé et les bureaux d’état civil, garantissant une sécurité accrue des informations et, par extension, une amélioration significative de la qualité des services offerts aux citoyens.

Le deuxième projet est le SIGRH. Le système intégré de gestion des ressources humaines, lui, vise à optimiser la gestion du personnel au sein de la fonction publique et des collectivités territoriales, avec un accent mis sur l’interconnexion, le déploiement de la fibre optique et l’établissement de réseaux locaux performants dans les institutions concernées.

Ces deux initiatives s’inscrivent dans le cadre de la mission d’identification des moyens électroniques, de la conception, de la production et de l’authentification des actes d’état civil, à savoir naissance, mariage et décès.

Rappelons qu’en 2024, le gouvernement avait lancé « Mali kura biométrie », le nouveau système informatique souverain de gestion des données du recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec).

La plateforme « Mali kura biométrie » a été conçue pour assurer la sécurité des données, la fiabilité des identités et la simplification des procédures administratives. Une innovation qui a permis à l’administration de gagner en temps. Puisque le temps de démarrage du Mali Kura Biométrie est de 10 minutes contre 45 minutes pour l’ancien système. Le temps d’arrêt est de 30 minutes contre quatre heures pour l’ancien système. Mieux, la plateforme a permis à l’ Etat malien d’économiser environ 6 milliards de FCFA.

Par Jean Materne Zambo, source : CCRP

Cameroun : Ouverture du festival de la citoyenneté numérique, les attentes de la Minpostel, l’oeil du sociologie sur l’univers numérique

[DIGITAL Business Africa] – Ambiance conviviale et instructive à SUP’PTIC. L’École nationale supérieure des Postes, des Télécommunications et des technologies de l’Information et de la Communication accueille sa tutelle. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng procède à la cérémonie de lancement du festival de la citoyenneté numérique au Cameroun.

Le cortège des festivités prend son départ dans la région du Centre ce 11 juin 2025 et fera un detour par les 10 régions du pays jusqu’au 25 juillet 2025. Avec en toile de fond: amener les jeunes à adopter des comportements citoyens et patriotiques dans un univers numérique. D’où le thème « tous engagés pour une citoyenneté numérique patriotique ». Le festival est organisé par CODAM technologies et bénéficie de l’accompagnement du ministère des Postes et Télécommunications.

Dans son discours de circonstances, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a indiqué qu’à l’ère du numérique, la société se transforme de manière vertigineuse. Les conséquences sont multiples. On parle de harcèlement et arnaques en ligne, de cybercriminalité, de discours de haine et de fake news. Pour endiguer les effets pervers de la campagne numérique, le Minpostel s’attelle à éveiller l’attention des cybercitoyens à travers des initiatives comme la formation et la sensibilisation des cyberacteurs, la formation des pères éducateurs, les campagnes de sensibilisation en partenariat avec le Conseil national de la Jeunesse, entre autres. La ministre a invité chaque jeune à jouer sa partition pour que la citoyenneté numérique patriotique soit une réalité.

 

Diagnostic du médecin de la société 

 

Le professeur Armand Leka Essomba, sociologue, a été convié à donner la leçon inaugurale. Il estime que nous évoluons dans un environnement contraignant. À cause de certains facteurs dont la numérisation, l’urbanisation, la mondialisation ou globalisation, la militarisation, la criminalisation, la précarisation, la démocratisation.

 

Selon lui, la grande transformation d’aujourd’hui est le fait de l’émergence d’un nouveau type d’individu désigné par le vocable « homo numérus » en français « homme numérique ». On est dans l’âge du digital. Cette transformation commande que tout le monde soit embarqué dans le train du numérique.

Le professeur soutient que les réseaux sociaux qui prolongent cette révolution numérique sont une révolution dans la numérisation. Il ajoute que les réseaux sociaux gagnent plus de terrain en raison de leurs atouts, l’extrême publicité. Pour lui, ces plateformes numériques  ouvrent un boulevard qui a un impact sur les comportements des internautes.

Le Pr Armand Leka fustige également l’extrémisme, la radicalisation des enfants véhiculée sur le canal des réseaux sociaux. Il confie que beaucoup de gens sont des analphabètes numériques, et donc ne savent pas faire usage des nouveaux outils technologiques.

Pour soigner le mal, le sociologue prescrit la sensibilisation, l’imprégnation des personnes morales à ces nouveaux canaux de communication pour être des instigateurs d’autres types d’innovations.

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : eDocument, la plateforme numérique des actes fiscaux qui transforme l’expérience des contribuables

[DIGITAL Business Africa] – Au Burkina Faso, la demande de documents administratifs se fait désormais sans effort. En un clic, vos actes fiscaux sont prêts. Cela se passe sur eDocument. Lancée le 28 mai 2025, la plateforme numérique de délivrance en ligne des documents administratifs de la DGI regorge bien d’avantages pour améliorer la vie des citoyens, et donc de transformer radicalement l’expérience des contribuables.

À preuve que le quitus fiscal peut désormais être demandé et délivré dans un délai maximal de 48 heures via cette plateforme. Les autres types de documents (certificat de non-imposition, certification d’imposition, attestation de revenus des parents, etc.) sont en cours de développement et seront progressivement mis en ligne. Le slogan de la DGI « Pour un Burkina Faso souverain et résilient, je déclare et je paie mes impôts » prend tout son sens.

La directrice générale des Impôts, Eliane T. Djiguemde, invite tous les usagers à privilégier cette plateforme pour effectuer leurs demandes de documents auprès de l’administration fiscale. notamment le quitus fiscal afin d’obtenir plus facilement des actes sécurisés. Elle tient à préciser que les demandes de quitus fiscal seront exclusivement faites en ligne à partir du 1er septembre 2025.

Pour tout besoin d’assistance. Les usagers sont invités à contacter la direction des services des impôts dont relève leur lieu de résidence.

Visitez le site eDocument à l’adresse : https://dgi.bf/edocument/accueil

 

Avantages du site eDocument

 

Intuitive, conviviale et disponible 24 heures sur 24 et 7 jours/7, la plateforme eDocument offre des avantages multiples.

Fiabilité

Sécurisé et disponible 24/7, eDocument apporte de la fiabilité au processus de demande de documents pour délivrer des documents sécurisés et authentifiables.

Efficacité

Intuitive et conviviale, eDocument offre des fonctionnalités complètes et faciles à utiliser pour accomplir les demandes de documents sans effort. L’interface utilisateur est pensée pour offrir une expérience fluide et agréable.

Célérité

Grâce à son processus entièrement digitalisé, eDocument offre une gestion simplifiée des demandes de documents, réduisant ainsi les déplacements et garantissant un traitement rapide avec des délais de réponse courts.

Par Jean Materne Zambo, source : edocument

Cybersécurité/Bénin : Aux ESN Days, des voix proposent de bâtir une réponse adaptée aux réalités du pays

[DIGITAL Business Africa] – Au Bénin, les entreprises du numérique et l’administration publique se sont réunies à la faveur des ESN 2025. Organisé par le Club DSI Bénin ce jeudi 05 juin 2025, l’événement a servi de cadre pour un partage d’expertise et de renforcement de synergies entre les acteurs publics et privés. Le thème des ESN Days était : « Entreprises du secteur du numérique et Administration publique : construire ensemble l’avenir numérique du Bénin.

Comme activités prévues dans le cadre de ces travaux, des panels relevés. Notamment celui sur la cycybersécurité, intitulé « Les entreprises du secteur numérique au cœur de la transformation numérique : innover, collaborer et sécuriser ».

Les intervenants pour en parler, Melvin Lorel Datondji-CEqO Inovact, Okouin Marius – Coo IziChange, Jediel Adefoulou – COO Cyberspector. Modérateur : Houeto Semako Charles – RSI à Abmed.

Lors de ce panel, les intervenants ont insisté sur l’importance d’intégrer pleinement la sécurité dans toute démarche d’innovation.

De ce panel 1, il est ressorti que la vulnérabilité humaine reste un défi majeur. « Le système n’est pas le seul élément à protéger. Il faut une véritable sensibilisation du personnel, qui reste souvent le maillon faible en cybersécurité. C’est un impératif », a affirmé Jediel Adefoulou, analyste en cybersécurité et responsable des opérations chez CyberSpector.

Durant les échanges, les participants ont insisté sur la collaboration entre les acteurs du numérique et la promotion de solutions locales pour bâtir une réponse adaptée aux réalités du pays.

Le panel 2, quant à lui, avait pour thème : « Les entreprises du secteur du numérique, catalyseurs de l’innovation et de la digitalisation au Bénin ». Les intervenants à ces échanges étaient Axel Mathieu Foadey – DSIN à LaNATT, Ramia Kanlinsou – DG QCT Group, Abdel Abouh – CEO E-Assureur, Lionel M’boueke – RSI SGDS SA. Le modérateur était Mohamed Assouma  Seidou – RSI au FNDA.

En dehors des panels, les participants ont bénéficié de masterclass techniques, d’un espace de réseautage et de stands d’exposition où plusieurs entreprises ont présenté leurs innovations.

Par Jean Materne Zambo

« Jedolo, c’est pas du Ndolo. Mais, du porno ! » : la ministre camerounaise tire la sonnette d’alarme

[DIGITAL Business Africa] – Le site «Jedolo » est mis à l’index par la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Marie-Thérèse Abena. Cela fait un bon moment que certains souhaitent avec plaisir qu’on suspende le site de rencontres qualifié par la ministre de site web « pornographique » et de « proxénétisme ». La ministre a semblé accéder à leur doléance en signant ce 4 juin 2025 un communiqué qui demande son interdiction.

« … Les jeunes filles, à peine pubères, sont recrutées et exploitées seulement par des personnes adultes. Ces pratiques constituent une grave violation des droits de l’enfant en général et de ceux de la jeune fille en particulier énoncés dans l’arsenal juridique national et international ratifié par notre pays, et notamment le protocole facultatif à la convention relative aux droits de l’enfant concernant la vente d’enfants, la prostitution d’enfants et la pornographie mettant en scène des enfants ».

Des pratiques que la ministre de la Promotion de la Femme et de la famille condamne avec la dernière énergie. Marie-Thérèse Abena Ondoua en appelle d’ailleurs à la vigilance et à la surveillance des parents.

Des passerelles pour dénoncer les « actes abominables » du site cm.jedolo.com ont été indiquées. Il s’agit notamment du numéro vert 116 ainsi que des numéros ci-après : 222 23 25 59 et 222 22 61 74.

« En tout état de cause, les services compétents de l’État ont été saisis à l’effet d’une part de fermer ce site et, d’autre part, d’en identifier les promoteurs et de les traduire devant les instances judiciaires, afin qu’ils répondent de leurs actes ».

Mais en attendant que cela soit suivi d’effets, le site cm.jedolo.com reste accessible. Et les corps de même nature continuent de s’attirer en cachette.

Lorsqu’on lit le communiqué de la ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, on peut penser que le site jedolo est le théâtre du trafic humain. Où les utilisateurs se retrouvent contre leur gré. Et pourtant, la politique de confidentialité du site est claire.

« Le contenu de ce site est généré par les utilisateurs et ne reflète en aucun cas les opinions des propriétaires de ce site, qui déclinent toute responsabilité. L’utilisateur est le seul responsable des produits et services proposés dans ses annonces. Si vous êtes offensé par un contenu affiché, quittez le site immédiatement. En accédant au site, vous acceptez nos conditions générales », clarifie le site jedolo.

En d’autres termes, est sur Jedolo qui veut et qui peut. Lorsque vous vous rendez sur le site, différents profils vous sont présentés avec leurs différents contacts. Vous appelez, et directement les services vous sont offerts ainsi que les tarifs. Les prix varient de 15 000 FCFA à 60 000 FCFA. Le lieu de la rencontre est aussi communiqué. Si les modalités vous agréent, vous prenez rendez-vous.

Le site se présente comme « un site internet d’annonces en ligne de rencontres sérieuses, rencontres occasionnelles, de massages et produits adultes qui met principalement en relation les parties sans pour autant intervenir dans la transaction pour permettre aux parties de faire les bonnes affaires ».

jedolo.com revendique la détention de « la plus large gamme des salons de massages, des masseuses et des masseurs de tout le Cameroun. Si vous êtes à la recherche du meilleur salon de massage, d’une rencontre sérieuse, d’un massage à domicile, d’un massage à l’hôtel ou de tout autres services, vous trouverez la meilleure offre sur jedolo.com»

Le Who Is de jedolo.com indique que le nom de domaine a été acheté en 2016 et sa date d’expiration s’étend jusqu’en 2031, après sa mise à jour de 2021. Les noms des acquérants reste masqué.

Un Nom de domaine en .cm au Cameroun

Mais comment un tel site peut faire florès au su et au vu des autorités camerounaises ? Digital Business Africa a contacté la cellule de communication de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ( ANTIC) pour savoir s’il lui appartient de sanctionner des contenus en sa qualité de gendarme de l’internet au Cameroun. Voici ce qu’elle dit.

« Avant que votre requête ne soit traitée, je peux déjà vous dire que le site sus-évoqué est en “.com”. Or, l’ANTIC ne gère que le “.cm” qui est le ccTLD national. Nous allons étudier la requête et nous vous reviendrons ».

La source n’a pas manqué de rappeler la procédure à suivre pour enregistrer un nom de domaine.

1- Vérifier la disponibilité du nom de domaine à travers le whois ;

2- Remplir le formulaire d’enregistrement ;

3- Se munir de la somme des frais d’enregistrement qui sont de 7 000 FCFA TTC par an ;

4- Se rendre à l’un de nos bureaux d’enregistrement agrées muni du formulaire dûment rempli et des frais d’enregistrement.

NB : Dans le souci de vous assurer d’être le propriétaire du nom de votre site web (votre nom de domaine) et ainsi de disposer de tous les droits sur celui-ci, vous devez impérativement vous assurer que vos noms et vos contacts sont renseignés dans le formulaire d’enregistrement de l’ANTIC au niveau du contact Demandeur.

Afin de vérifier si cela est effectif une fois que le nom de votre site internet a été créé, connectez-vous sur le site web www.whois.cm et entrez dans la zone de saisie le nom de votre site internet sans les « www ». Ex : antic.cm et non www.antic.cm .

Dans la page qui s’affiche, assurez-vous que vos noms et contacts se trouvent au niveau de la partie « Registrant ».

En lisant la procédure ci-dessus indiquée, nulle part il n’est mentionné que l’agence contrôle le contenu des sites.

La ministre de la Promotion de la Femme, Marie-Thérèse Abena Ondoua, compte sur la collaboration et le civisme de tous pour que le site Jedolo ne soit qu’un lointain souvenir et pour que les MST et le VIH/sida trépassent.

Pour plus de célérité dans leur requête, ICT Media STRATEGIES recommande aux autorités publiques de saisir les différents Fournisseurs d’accès Internet du Cameroun à l’effet de blacklister ou de restreindre l’accès des populations à ce site web.

Par Jean Materne Zambo

Limbé 2 devient “Green City” : Orange Cameroun poursuit son programme de reforestation urbaine

[Digital Business Africa] – Après Garoua 2, Douala et Bafoussam 3, la commune de Limbé 2 rejoint désormais le programme “Green City” lancé par Orange Cameroun en faveur de la lutte contre le changement climatique.

L’opérateur télécoms a marqué cette nouvelle étape ce jeudi 5 juin 2025, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, en procédant à la plantation de plusieurs espèces d’arbres sur le territoire communal.

Fidèle à sa dynamique de responsabilité sociétale, Orange Cameroun a mobilisé une forte délégation de salariés volontaires, aux côtés des équipes de la Mairie de Limbé 2, pour contribuer à la végétalisation urbaine. Une opération structurée qui s’inscrit pleinement dans les objectifs du programme “Green City”, lequel vise à inverser la tendance de dégradation des sols, limiter l’érosion, et atténuer les pics de température enregistrés ces dernières années dans les zones urbaines.

« L’acte posé ce jour avec notre partenaire Orange Cameroun à Mokundange va bien au-delà de la simple plantation d’arbres. Il s’agit d’une contribution majeure pour améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et renforcer la lutte contre le réchauffement climatique », a souligné Chief Ndive Woka Ngalle Daniel, Maire de la commune de Limbé 2.

De son côté, Justo Epee Ndoumbe, Chef du Département RSE chez Orange Cameroun, a précisé :

« Il ne s’agit pas d’une opération de charme, mais d’un programme structuré visant à bâtir un véritable écosystème urbain résilient. Le programme “Green City” a pour ambition de créer des espaces boisés durables et intelligemment conçus, qui rendront nos villes plus vivables et mieux armées face aux impacts du changement climatique. La végétation en milieu urbain offre des services essentiels : elle contribue à réduire la chaleur, à limiter la pollution et à prévenir les inondations. »

Orange Cameroun prévoit la plantation de 1 000 arbres dans la commune de Limbé 2. Pour assurer leur entretien et leur protection, l’entreprise pourra compter sur le soutien actif de la municipalité et sur l’engagement citoyen des habitants.

Cette étape dans le Sud-Ouest coïncidait également avec le 1er anniversaire du programme “Orange Engage for Change”, au sein duquel les collaborateurs de l’entreprise se mobilisent volontairement autour de causes sociétales et environnementales. À travers cette initiative, Orange Cameroun réaffirme son engagement en faveur de la préservation de l’environnement.

Au-delà de l’action environnementale, l’initiative vise également à encourager un développement économique à faible empreinte carbone, tout en créant de nouveaux espaces verts et en contribuant à améliorer les conditions de vie des populations. Le programme environnemental mis en œuvre en partenariat avec la Mairie de Limbé 2 s’inscrit dans la trajectoire du Groupe Orange vers l’atteinte de l’objectif zéro carbone, avec pour ambition de restaurer les écosystèmes forestiers urbains.

La journée s’est conclue par la remise officielle d’un lot de matériel d’entretien destiné aux équipes municipales en charge des espaces nouvellement aménagés.

Par Digital Business Africa

Le Cameroun abrite la conférence internationale sur l’ IA soutenue par la Chaire UNESCO « Accès TIC » [programme des travaux]

[DIGITAL Business Africa] – Ils sont en chair et en os au Cameroun. Les grandes figures de la Chaire UNESCO Afrique centrale « Accès TIC » prennent part à la conférence sur l’ IA qu’abrite Yaoundé du 09 au 11 juin 2025. L’événement est placé sous le thème : intelligence artificielle : pour tous en Afrique centrale » et s’inscrit dans le cadre d’une série de séminaires régional. Objectif : renforcer les capacités des participants et de favoriser un échange d’expériences sur les opportunités qu’offre l’intelligence artificielle.

Selon les dernières projections de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) l’intelligence artificielle (IA) risque d’affecter 40 % des emplois dans le monde et sa valeur marchande atteindra 4800 milliards de dollars d’ici 2033, soit l’équivalent de l’économie allemande.

Plusieurs pays en Afrique centrale ont compris les enjeux de l’intelligence artificielle. A l’instar du Cameroun, qui a initié  plusieurs actions. Notamment les séminaires sur l’ IA sous la houlette du ministère des Postes et Télécommunications. Pour preuve, la Semaine de l’innovation numérique 2025 qui met un point d’honneur sur la technologie émergente IA. La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, reconnaît d’ailleurs que « l’IA peut être un puissant levier de souveraineté et de développement ».

A l’ouverture de la conférence internationale sur l’ Intelligence artificielle de ce 09 juin 2025, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a dit :

« L’intelligence artificielle, autrefois perçue comme un horizon lointain de la science, est aujourd’hui une réalité concrète et transversale, qui transforme profondément nos économies, nos institutions et notre quotidien ».

On peut aussi parler des concertations nationales sur l’intelligence artificielle (CONIA) tenues du 25 au 26 juin 2024 à Yaoundé, sous le thème : « Quelles politiques gouvernementales pour une meilleure appropriation de l’intelligence artificielle au Cameroun ? ».

À l’issue de ces travaux, des recommandations avaient émergé. Notamment, mettre en place une structure d’accompagnement des initiatives publiques et privées en matière d’intelligence artificielle. Il avait également été suggérer de mettre en place une coopération solide avec les géants du numérique que sont les GAFAM (Google-Apple-Facebook-Amazon-Microsoft). Ceci pour la formation et la recherche en matière d’IA. IA, Minette Libom Li Likeng, CONIA,

Le gouvernement envisage aussi de favoriser l’intégration de l’intelligence artificielle dans les curricula de formation des apprenants notamment des filières liées au numérique. Les CONIA ont aussi recommandé d’encourager la collecte et la sécurisation des données, doter les administrations publiques de lignes budgétaires dédiées à la recherche et au développement des technologies innovantes en général et de l’intelligence artificielle en particulier etc.

Le Cameroun a lancé l’élaboration  de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle depuis début janvier 2025. Le Tchad  lui a officiellement signé, le 4 avril 2025 à Kigali, la première Déclaration africaine sur l’intelligence artificielle (IA), un document fondateur qui établit les principes et objectifs du continent en matière de technologie.  .

La délégation tchadienne, conduite par le ministre des Télécommunications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation, Dr Boukar Michel, a réitéré l’engagement du pays à investir dans la formation, les infrastructures numériques et la mise en place d’une stratégie nationale dédiée à l’IA.

La Déclaration souligne l’importance de développer un écosystème africain de l’IA fondé sur des valeurs de diversité, de protection des données et de justice sociale. Elle prévoit également la création d’un fonds continental de 60 milliards de dollars pour soutenir la recherche, l’innovation et les start-up africaines.

Consultez le Programme la conférence internationale sur l’ IA en cliquant sur le lien ci-dessous:

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2025/06/PROGRAMME-FINAL-SEMINAIRE-IA_02-JUIN-2025-1.pdf

Par Jean Materne Zambo, source: cavie

Global Digital Forum 2025 : Le Mali représenté par une mission « exclusivement » technique

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation malienne a séjourné Global Digital Forum 2025 en Russie du 5 au 6 juin 2025. Un événement phare pour ceux qui souhaitent façonner l’avenir numérique mondial. L’objectif était d’échanger sur les bonnes pratiques, d’identifier des solutions innovantes et d’établir des passerelles technologiques avec d’autres pays pionniers du numérique.

La délégation malienne était exclusivement composée de cadres techniques relevant des structures telles que le Complexe Numérique de Bamako ; le Service de Certification et de Signature électronique ; l’Agence des Technologies de l’Information et de la Communication (AGETIC) ; la Cellule d’Appui à l’Informatisation des Services Fiscaux et Financiers ; la Société Malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD) ; l’Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications, des TIC et des Postes (AMRTP).

Le ministère a salué l’accueil chaleureux réservé à la délégation malienne et se félicite des perspectives concrètes nées de ce forum.  À travers un communiqué du ministère de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, signé ce samedi 7 juin 2025, il s’agissait avant tout d’une mission institutionnelle et stratégique, en parfaite cohérence avec les grandes lignes de la stratégie numérique du Mali.

Le ministre Alhamdou Ag Ilyène a indiqué que des personnes non invitées à ces travaux ont tenu des propos qui n’engagent pas la délégation officielle ni les positions officielles de l’ Etat malien.

Le Global Digital Forum 2025 a réuni experts russes et internationaux pour discuter d’IA, de sécurité numérique et de coopération technologique.

Les thèmes inscrits à l’ordre du jour étaient : la réduction de la fracture numérique, la sécurité internationale de l’information, la réalisation des Objectifs de développement durable des Nations unies, le transfert efficace

Par Jean Materne Zambo, source : maliactu.net

Cybercriminalité : Afriland First Bank met en garde contre une usurpation d’identité visant son directeur général

[Digital Business Africa] – Dans un communiqué officiel publié le 4 juin 2025, Afriland First Bank Cameroun a alerté ses clients et partenaires sur une tentative d’usurpation d’identité de son directeur général, orchestrée par un individu malveillant à des fins d’escroquerie.
Selon la banque, cette personne contacterait des victimes par téléphone en se présentant tour à tour comme le directeur général d’Afriland First Bank ou comme un haut fonctionnaire de l’administration camerounaise, dans le but de récolter des numéros de dirigeants d’institutions partenaires.
Cette méthode s’inscrit dans une tendance croissante de cyberarnaques ciblées, où les fraudeurs exploitent des techniques d’ingénierie sociale pour manipuler leurs interlocuteurs et obtenir des informations sensibles. Afriland First Bank souligne l’urgence de la vigilance et appelle ses partenaires à redoubler d’attention face à ces nouvelles manœuvres frauduleuses.

Les mesures de prévention

Pour contrer ce type de menace, la banque rappelle que ses seuls canaux de communication officiels restent son site internet et ses pages certifiées sur les réseaux sociaux. Elle encourage toute personne recevant un message suspect lié à la marque First Bank à le signaler immédiatement via les contacts dédiés :
 +237 222 51 80 50 (Appel téléphonique)
 +237 680 05 80 05 (Support WhatsApp)
Dans un contexte où la cybercriminalité gagne en sophistication, les institutions financières doivent sans cesse renforcer leurs mécanismes de prévention et de sensibilisation. Cette mise en garde d’Afriland First Bank rappelle à quel point la prudence est essentielle dans la lutte contre les escroqueries numériques en Afrique.

L’usurpation d’identité

L’usurpation d’identité en ligne est un problème croissant au Cameroun, avec plusieurs cas documentés ces dernières années.
– Cas de 2018 : Selon l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC), le Cameroun a enregistré 3388 cas d’usurpation d’identité en 2018. Ces infractions incluaient la création de faux comptes de personnalités et des tentatives de fraude via des techniques de scamming et de phishing
– Cas de 2019 : Entre 2018 et 2019, 2050 plaintes ont été déposées concernant des escroqueries en ligne, notamment des usurpations d’identité visant des figures publiques et des institutions.
En parallèle, 11 617 vulnérabilités ont été détectées sur les sites web des administrations publiques, exposant ces plateformes à des risques de cyberattaques
Ces chiffres montrent l’ampleur du phénomène et la nécessité de renforcer les mesures de cybersécurité pour protéger les citoyens et les entreprises contre ces pratiques frauduleuses.
Communiqué Afriland
Communiqué Afriland
Par Digital Business Africa

En cinq ans, Orange Digital Center c’est plus de 340 millions mobilisés pour booster les startup

[Digital Business Africa] – En l’espace de cinq ans, Orange Cameroun, à travers son hub technologique Orange Digital Center (ODC), a injecté un souffle nouveau dans l’écosystème entrepreneurial local. Ce centre d’accompagnement basé à Douala indique qu’il a déjà facilité des levées de fonds totalisant 340 millions FCFA pour une trentaine de startups camerounaises innovantes, opérant dans des secteurs clés comme la santé, l’agriculture, l’éducation, la fintech ou encore l’IoT.

Un écosystème d’innovation structuré autour de l’impact

Lancé en 2020, l’ODC a pour mission de soutenir la croissance des jeunes entreprises à fort potentiel. Son programme phare, Orange Fab, repose sur une démarche complète : accompagnement administratif, développement technologique, structuration financière et mise en réseau locale et internationale.

« Nous aidons les startups à bâtir une base solide : plan d’affaires, propriété intellectuelle, coaching technologique, et surtout la recherche de financement et l’expansion commerciale », explique Freddy Wilfried Aristide Oyono, chef de département à l’Orange Digital Center.

Grâce à des partenariats stratégiques avec Orange Ventures, Digital Africa et d’autres investisseurs, plusieurs startups soutenues ont franchi des étapes clés de leur développement.

Des startups primées et partenaires d’Orange Cameroun

La troisième cohorte du programme Orange Fab, lancée en 2022, a été dévoilée au public le 4 juin 2025. Elle regroupe sept startups qui développent des solutions innovantes dans la health tech, l’agri tech, l’edu tech, la fintech et l’IoT :

  • Clinic Home
  • Adinkra Jeunesse (lauréat du Prix POESAM 2023)
  • Student’s Mag
  • Doigts Verts
  • Enmkit
  • Nkwa
  • Services for Aged

« En six mois, nous avons transformé ces jeunes porteurs d’idées en véritables chefs d’entreprises. Elles disposent désormais de brevets à l’OAPI et sont prêtes à conquérir les marchés », se félicite Corine Fonkoué, cheffe de projet Entrepreneuriat à l’ODC.

Parmi ces startups, plusieurs sont déjà devenues partenaires stratégiques d’Orange Cameroun :

  • Clinic Agro et Adinkra Jeunesse : intégrées dans l’univers My Life de l’application Maxit
  • Clinic Home et Bookshop : partenaires de la Mutuelle du Personnel Orange Cameroun (Mupocam)
  • Caysti et AUI Techno : collaborent avec la Fondation Orange, notamment pour les maisons digitales et les couveuses solaires néonatales

Former les talents, créer de l’impact

L’ambition de l’ODC est claire : transformer des talents juniors en entreprises innovantes à fort impact social. Le centre propose un parcours d’innovation unique, qui conjugue formation technique, coaching entrepreneurial, et opportunités de marché.

Ce modèle commence à faire ses preuves. Avec une trentaine de startups accompagnées et plusieurs déjà insérées dans les services d’Orange Cameroun, l’ODC confirme son rôle de catalyseur stratégique pour le numérique camerounais.

Par Digital Business Africa

Yves Kom (Orange Cameroun) : « Pour faire du Cameroun un acteur clé de l’économie numérique mondiale, il faut d’abord lever trois grands défis »

[Digital Business Africa] – Le Digital Innovation Festival, événement phare de la tech à Douala, a tenu sa 4ᵉ édition du 3 au 5 juin 2025 à l’hôtel Akwa Palace de Douala, au Cameroun. Organisé par ActivSpaces, cet incubateur technologique de référence dans l’écosystème numérique camerounais, le festival a réuni start-up, opérateurs, décideurs publics et partenaires techniques autour des enjeux de l’innovation et de la transformation numérique sur le continent.

C’est dans ce cadre qu’Yves Kom, Directeur marketing d’Orange Cameroun, a livré une intervention percutante autour d’une problématique stratégique : « Comment faire du Cameroun un acteur majeur de l’économie numérique mondiale ? »

Un potentiel africain encore sous-exploité

« L’Afrique a un potentiel énorme », a souligné Yves Kom, rappelant que le continent concentre la plus forte proportion de jeunes au monde. Mais, selon lui, ce potentiel reste largement sous-exploité. « La vraie question, c’est de savoir comment débloquer ce talent », a-t-il insisté, pointant du doigt trois verrous à faire sauter collectivement pour enclencher la transformation.

Yves Kom et Rebecca Enonchong
Yves Kom et Rebecca Enonchong
  1. Connectivité : le socle indispensable

Le premier défi identifié est celui de la connectivité, encore inégalement répartie sur le territoire camerounais. L’accès à la fibre optique reste limité dans de nombreuses zones, freinant la démocratisation des services numériques.

Autre obstacle majeur : la stabilité énergétique, indispensable au fonctionnement continu des infrastructures numériques. « Sans électricité fiable, impossible d’assurer une connexion continue », a rappelé Yves Kom. Il plaide aussi pour le renforcement des réseaux mobiles, afin de garantir une qualité de service optimale à tous les citoyens.

  1. Infrastructures physiques : l’indispensable ancrage dans le réel

Le numérique ne peut se développer sans appui logistique et infrastructures matérielles solides. Yves Kom a pris l’exemple du e-commerce : si les transactions sont digitales, la livraison des produits reste bien physique.

Il devient donc essentiel :

  • D’améliorer les routes pour faciliter la circulation des biens ;
  • De connecter les filières agricoles à des plateformes digitales de traçabilité, de commercialisation et de logistique, afin de valoriser les productions locales.
  1. Jeunesse, formation et entrepreneuriat numérique

Dernier pilier évoqué : la formation et l’accompagnement des jeunes. Yves Kom appelle à une stratégie volontariste pour outiller la jeunesse camerounaise aux métiers du numérique et développer leurs compétences tech. Il insiste aussi sur l’importance de la sensibilisation à une utilisation responsable d’internet, aux enjeux d’entrepreneuriat digital et à l’émergence de l’innovation locale.

Pour une mobilisation collective pour bâtir l’avenir

D’après le directeur marketing d’Orange Cameroun, ces défis sont autant d’opportunités pour les acteurs publics, privés et académiques d’agir ensemble. La réussite de cette transition numérique dépendra d’une vision partagée, d’investissements coordonnés et d’une mise en œuvre rigoureuse.

« Le Cameroun a les talents, l’énergie et les besoins. Il ne manque qu’un écosystème plus favorable pour transformer ces ressources en levier de croissance », conclut Yves Kom.

Par Digital Business Africa

l’ IA, l’or à la portée de tous [Un expert explique comment gagner de l’argent avec la technologie]

[DIGITAL Business Africa] – L’intelligence artificielle. Une niche d’opportunités peut-être ignorée. La technologie s’est installée progressivement dans notre quotidien. Dans les chaumières, on en parle. Dans les réseaux sociaux, chacun y va de son sarcasme. Ce sont les algorithmes ( une série d’instructions logiques et ordonnées) qui font fonctionner l’intelligence artificielle. Ces algorithmes permettent aux systèmes de simuler l’intelligence humaine. Au point de créer une peur parmi les travailleurs. Si pour certains, la technologie présente un risque de perte d’emplois, pour d’autres, il est souhaitable de s’adapter très rapidement à cette technologie et d’en profiter.

Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, à l’occasion de la 59e édition de la fête de la jeunesse, le 10 février 2025, disait :

« Je voudrais vous rappeler que vous êtes sans doute la génération la plus imprégnée de technologie. Servez-vous donc des atouts qu’offre le numérique pour développer l’auto-emploi et relever les défis de votre époque ».

Autrement dit, les jeunes (pas seulement ceux du Cameroun) ont tous les outils nécessaires pour gagner de l’argent avec cette technologie émergente. Jordan Lee, expert en intelligence artificielle et cofondateur de AI Acquisition a peut-être le secret. Il partage avec vous les différentes étapes qui peuvent changer votre vie.

 

Jordan Lee confie que, loin d’être un génie de la technologie comme Sam Altam, patron d’ Open AI, son entreprise AI Acquisition a pu glaner 1 million de dollars en mai 2025. Et ce, en tirant parti de l’IA. Il vous conseille de voler sa stratégie qu’il ramène à 4 étapes.

Étape 1 : choisissez une solution IA à proposer.

Pour commencer, installez un chatbot IA qui traite toutes les demandes du service client et résout les problèmes sur demande. L’expert propose même quelques outils pour les configurer. Notamment Intercom ou Blaise AI. À en croire Jordan Lee, cela remplacerait 45 000 dollars par an pour les représentants du service client. Ce qui permet aux entreprises d’économiser beaucoup d’argent.

Étape 2 : Le choix des entreprises 

Ici, les entreprises cibles sont celles qui traitent de nombreuses demandes de clients chaque jour. Pour connaître les difficultés que rencontrent ces entreprises, Jordan Lee vous recommande l’outil Perplexity.

Étape 3 : Approchez ces entreprises

Un outil pour avoir leurs coordonnées, Apollo. Ensuite connectez-les sur les réseaux sociaux ou par mail pour leur expliquer comment votre solution peut résoudre ou solutionner le problème auquel l’entreprise fait face.

Étape 4 : fournir le produit

Il est conseillé de mettre sur pied un chatbot d’assistance client IA qui utilise sa base de connaissances pour résoudre les problèmes des clients, augmenter la satisfaction du client, améliorer les délais de réponse et réduire le coût de support.

L’expert conseille de facturer 5 000 dollars pour la configuration et 1 000 dollars par mois pour la maintenance.

Autre petite astuce pour augmenter vos gains. Si vous souhaitez transformer un client 5 k en un client 20 k +, vous pouvez soit vous en occuper vous-même, soit embaucher quelqu’un pour le faire à votre place. Et si vous facturez 5000 dollars à un propriétaire d’entreprise, vous pouvez externaliser le travail pour 1000 dollars. Cela vous laisse, selon l’expert, toujours avec 4000 dollars de bénéfices.

Par Jean Materne Zambo, source : texte original en anglais et traduit en français https://www.linkedin.com/posts/jordan-james-lee_this-is-sam-altman-the-ceo-of-openai-now-activity-7335651835627679746-FDPY

Pourquoi il faut démocratiser l’intelligence artificielle ?

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – Sylvie, Josué, Clarisse, Ibrahim… Ce sont des prénoms qu’on entend tous les jours. Ils ne viennent pas des grandes écoles. Ils n’ont pas de master en data science. Mais ils ont une chose précieuse : l’envie de changer leur vie. Et aujourd’hui, grâce à l’intelligence artificielle, c’est enfin possible.

On pense souvent que l’IA, c’est pour les pays riches, les experts, les geeks. Faux. L’IA, c’est un outil. Puissant. Accessible. Et surtout, porteur d’espoir. Elle peut aider à apprendre, entreprendre, s’orienter, innover, mieux s’exprimer… Mais encore faut-il y avoir accès.

Au Cameroun, plus de la moitié des jeunes sont sans emploi. L’accès au numérique reste inégal. On ne peut pas se permettre de regarder l’IA de loin. Il faut l’adopter. La rendre accessible. L’adapter à nos réalités. C’est pour cela que nous avons lancé le SNK IA Challenge 2025 : une formation gratuite, dans cinq grandes villes, pour 100 jeunes. Une immersion de quatre jours, intense, humaine, concrète. Pas pour former des codeurs, mais des citoyens augmentés. Des jeunes capables de faire avec, d’imaginer, de créer avec des outils comme ChatGPT, Claude, Canva ou ElevenLabs. Et ça commence déjà à porter ses fruits.

Notre jeunesse n’est pas en manque de talents. Elle est en manque d’opportunités. Ce que l’intelligence artificielle offre aujourd’hui, c’est une porte d’entrée vers une autre réalité. Mais pour cela, il faut briser les plafonds, casser les préjugés, décentraliser le savoir.

C’est ce que nous faisons, avec le soutien d’IA For Africa Initiatives, et avec l’appui de médias et de nombreux autres qui ont compris que la technologie peut être un combat citoyen. Josué veut créer une appli d’orientation scolaire pour les élèves des campagnes. Clarisse imagine un assistant vocal en pidgin pour expliquer la santé aux femmes analphabètes.

Ce qu’on fait là, ce n’est pas de la formation. C’est de l’ouverture de champ. Tout est pensé pour qu’aucune barrière ne bloque leur élan : enseignements, matériel, tout est pris en charge. Même la sélection est pilotée avec des outils IA pour garantir l’équité, sans piston ni favoritisme.

Derrière chaque jeune formé, il y a une famille, un quartier, une idée qui peut grandir.

Derrière chaque mini-projet, il y a un message : le progrès ne doit laisser personne de côté.

Par Steven Nbienou Kouadjo, Président de la Fondation SNK

Sénégal : « SenTrésor », la plateforme de paiements digitaux pour transformer les services publics financiers

[DIGITAL Business Africa] – C’est le symbole d’une administration modernisée, proche du citoyen. « SenTrésor », un véritable trésor trouvé par une équipe de chasseurs  rompus à la tâche: la direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor (Trésor public Sénégal – DGCPT). Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a présidé ce lundi 2 juin 2025, la cérémonie officielle de lancement de SenTrésor, la plateforme de paiements digitaux des prestations publiques.

C’était en présence de personnalités institutionnelles et partenaires techniques, notamment Amadou Tidiane Gaye, directeur général de la Comptabilité publique et du Trésor, Alioune Ndote, maire de Dakar-Plateau, représentant de l’Association des maires du Sénégal, Major Mamadou Faye, président de l’Association des chefs de villages, ainsi que les partenaires ayant accompagné le développement de la plateforme.

SenTrésor permet de garantir l’efficacité, la transparence et la célérité des opérations financières de l’État. Surtout en ce qui concerne le paiement de salaires, d’aides sociales, de bourses ou de secours exceptionnels via le mobile money. La plateforme est perçue comme un nouveau modèle de relation entre l’État et les citoyens qui a pour socle granitique la simplification des démarches administratives. En témoigne le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba.

« Au-delà de la simple numérisation des paiements, SenTrésor inaugure un nouveau modèle de relation entre l’État et les citoyens fondé sur la simplification des démarches administratives. SenTrésor est une réponse à la problématique des paiements de masse qui mobilisent d’importants effectifs et génèrent de nombreuses contraintes ».

La phase pilote du projet SenTrésor a été lancée le 28 mars 2025. Et les résultats sont presque éloquents. En trois mois, plus de 44 000 bénéficiaires ont été servis à travers SenTrésor, pour un montant cumulé supérieur à 4 milliards FCFA, avec un taux de traitement rapide et sécurisé.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie de modernisation de la gestion des finances publiques, en cohérence avec la Vision Sénégal 2050 et le New Deal technologique. Dans le sillage de cette stratégie gouvernementale, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre par le gouvernement sénégalais. On pense notamment à e-solde, Tabax et Jubbanti. Toutes visant à renforcer l’efficacité de l’administration, améliorer l’accès aux services publics et accélérer l’inclusion numérique.

De plus, SenTrésor s’aligne sur les orientations du Plan de Développement Stratégique de l’Administration du Trésor (axe 3 PDSAT 2024-2028). Et dans cette vision, la digitalisation est un levier stratégique majeur pour transformer les services publics financiers.

Par Jean Materne Zambo

IA : Le chatbot d’Elon Musk « Grok » gagne gros en s’associant à Telegram

[DIGITAL Business Africa] – La ruée vers l’or IA pour les plateformes numériques s’intensifie. Chacun veut tirer avantage de cette technologie, qui malgré qu’elle soit redoutée, suscite un attrait qu’on ne peut plus douter. Jordan Lee, cofondateur de AI Acquisition, estime que l’ IA devrait injecter 7 milliards de dollars dans l’économie mondiale d’ici 2030.

Les géants du Numérique sont entrés dans la danse. Tant pis pour les retardaires. X, Meta, Google, Amazon et bien d’autres se font rejoindre par Telegram. Pavel Durov, fondateur de Telegram, a annoncé, cette fin du mois de mai 2025, qu’un partenariat inédit lie son entreprise avec xAI, l’entreprise d’Elon Musk à l’origine de Grok, un robot conversationnel. À compter de l’été 2025, cette intelligence artificielle conversationnelle sera accessible directement via l’application de messagerie.

Telegram semble avoir fait fi des reproches de fausses informations à l’encontre de Grok. Pavel Durov, fondateur de Telegram, s’est engagé à verser 300 millions de dollars en numéraire et 300 millions supplémentaires en actions xAI qui seront versés à la plateforme de messagerie. Un bonus supplémentaire est prévu pour les utilisateurs, qui pourront bénéficier d’une réduction de 50 % sur l’abonnement à Grok.

Ce qui ferait d’Elon Musk un interlocuteur à part entière au sein de Telegram, accessible comme n’importe quel utilisateur ou canal. Grok AI proposera des fonctions variées : réponse aux questions, génération d’images, synthèse de documents, vérification d’informations.

La start-up d’intelligence artificielle du milliardaire américain Elon Musk, xAI, a annoncé, en 2024, avoir levé 6 milliards de dollars de nouveaux financements pour son développement.

Plusieurs sources rapportent que ce dernier tour de table porte la valorisation de xAI à 24 milliards de dollars, si l’on se base sur la précédente évaluation de 18 milliards avancée par Elon Musk sur son réseau social X.

xAI veut se concentrer sur le développement d’un « système avancé d’intelligence artificielle réellement fiable, efficace et le plus bénéfique possible pour toute l’humanité ».

« xAI est ravi d’annoncer (…) un tour de table de six milliards de dollars, abondé notamment par Valor Equity Partners, Andreessen Horowitz, Sequoia Capital et le prince saoudien Alwaleed Bin Talal », a déclaré X.

Et de poursuivre : « Les fonds levés seront utilisés pour mettre sur le marché les premiers produits de xAI, construire une infrastructure avancée et accélérer la recherche et le développement de futures technologies ».

Elon Musk avait lancé la start-up xAI en juillet 2023. Pourtant, la même année, il signait un moratoire qui requérait un ralentissement du développement de l’intelligence artificielle.

Une entreprise qui avait été perçue comme une tentative de déstabilisation du mastodonte OpenAI qui pèse jusqu’en 2025 157 milliards de dollars.

Par Jean Materne Zambo

Pourquoi les artistes d’Afrique subsaharienne gagnent peu sur YouTube malgré une audience en croissance

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – L’Afrique subsaharienne francophone est sans conteste l’un des réservoirs créatifs les plus dynamiques du continent. Des artistes comme Tam Sir, Fanicko, Magasco ou Kiff No Beat s’imposent sur les plateformes numériques, cumulant des millions d’écoutes et de vues sur YouTube, Boomplay ou Spotify. Ils incarnent cette génération hyperconnectée qui fait vibrer les foules de Dakar à Douala, d’Abidjan à Libreville. Des millions de vues et d’écoutes sont générées chaque mois, reflétant un engouement croissant pour la musique produite localement.

Pourtant, ce dynamisme apparent cache une réalité économique bien moins flatteuse : la monétisation des contenus musicaux en Afrique francophone reste très faible, et la majeure partie de la valeur créée échappe aux artistes et aux écosystèmes locaux.

Prenons un exemple édifiant : un artiste ivoirien, Tam Sir, lance « Le Coup du Marteau ». La jeunesse vibre, partage, danse. Plus de 139 millions de vues au total, dont 10 millions rien qu’au Sénégal. Des chiffres impressionnants, des chiffres qui donnent le tournis. Et pourtant… 971 euros. C’est tout ce que Tam Sir a touché pour 10 millions de clics au Sénégal. Vous lisez bien : 971 euros. Pour ces mêmes 10 millions de vues, Tam Sir aurait pu toucher cinq fois plus en Europe.

Cet écart n’est pas anodin : il illustre un problème structurel de monétisation dans nos marchés. La majorité des pays d’Afrique francophone n’ont pas accès au programme de monétisation de YouTube, et même dans le cas du Sénégal, les montants restent très faibles en raison du faible pouvoir d’achat et des revenus publicitaires limités sur nos territoires.

Pourquoi ? Parce que l’Afrique subsaharienne francophone est encore, aujourd’hui, considérée comme un marché de seconde zone par les plateformes mondiales. C’est ça, le vrai visage de l’économie musicale numérique chez nous : des millions de streams qui ne payent pas.

C’est cela, la réalité brute et injuste de notre marché : un artiste africain peut faire un buzz planétaire, mais ses revenus restent dérisoires sur son propre continent.

La vérité est là, crue, brutale : l’Afrique devient le terrain de jeu, mais elle ne possède pas le stade.

Et pourtant, on continue d’alimenter les algorithmes des plateformes, de remplir les playlists, de faire grimper les chiffres. Car le secteur de la musique est aujourd’hui globalisé et que la compétition se passe en ligne.

Economie numérique et musique
Economie numérique et musique

Il existe une alternative à YouTube. Ils s’appelent dans le monde entier Spotify, AppleMusic ou Deezer, Audiomack ou Boomplay en Afrique. Selon les chiffres, un million de streams sur Spotify peut rapporter environ 4 000 dollars… aux États-Unis ou en Europe. Ici, dans nos marchés qualifiés de « low payout markets », cette même audience se transforme en miettes. Car ces plateformes internationales sont face à un autre frein majeur : la difficulté pour les consommateurs d’accéder aux abonnements.

En effet, la plupart de ces services imposent une carte bancaire pour souscrire. Or, le taux de bancarisation dans la région oscille souvent autour de 15 à 30%, alors que plus de 60% des transactions se font via le mobile money. Cette incompatibilité prive des millions d’utilisateurs d’un accès légal à la musique, alimente le piratage, et empêche nos artistes de générer des revenus récurrents.

Le problème est donc double : d’un côté, des plateformes mondiales qui fixent les règles et captent l’essentiel de la valeur ; de l’autre, des marchés locaux peu structurés, sans leviers pour redistribuer équitablement les fruits de la création.

Pourtant, les solutions existent. D’abord, adapter les plateformes internationales aux réalités locales : permettre le paiement des abonnements via le mobile money, ajuster les grilles tarifaires, développer des services adaptés aux spécificités des marchés africains. Ensuite, négocier des accords de monétisation élargis : il est urgent que les gouvernements, les acteurs de la filière musicale et les plateformes s’assoient autour d’une table pour garantir à nos artistes un accès aux revenus générés par leurs propres publics.

Enfin, et c’est peut-être le point le plus stratégique : investir dans les infrastructures numériques. Car sans un réseau Internet stable et rapide, sans accès généralisé à la 4G et à la 5G, sans fibre optique dans les zones urbaines et rurales, l’écosystème musical digital restera une promesse inachevée. La connectivité est le socle de cette économie : elle permet le streaming en haute qualité, la diffusion des vidéos, les concerts en ligne, la vente directe de billets de concert et toutes les formes de monétisation qui en découlent… Bref, tout ce qui crée de la valeur aujourd’hui dans l’économie musicale numérique.

En résumé, l’Afrique francophone génère du contenu, attire des audiences massives, mais capte peu de valeur. Les chiffres sont éloquents : des millions de vues, des centaines de morceaux diffusés, mais des revenus dérisoires pour les créateurs.

Nos artistes sont des créateurs sans capitaux. Ils sont ceux qui font danser l’Afrique, qui habillent les nuits des villes, qui font vibrer les espoirs d’une jeunesse connectée, mais ce sont aussi les grands oubliés de la répartition de la valeur. Tam Sir, Fanicko, Kiff No Beat, Krys M … Tous ont percé à force de résilience, mais combien de talents sombrent dans l’ombre, faute d’un écosystème capable de convertir l’attention en revenus ? Derrière chaque succès, combien d’artistes voient leur potentiel se briser contre le mur d’un système qui ne leur est pas favorable ?

Tous ces enjeux – des écarts de revenus à la faible bancarisation, des parts de marché régionales aux limites des modèles actuels – sont analysés en profondeur dans mon livre : L’économie numérique de l’industrie musicale : Le cas des pays d’Afrique subsaharienne francophoneparu le 26 mai 2025.

Cet ouvrage propose des pistes concrètes pour bâtir un écosystème plus juste et plus durable, où les artistes d’Afrique francophone ne seraient plus de simples fournisseurs de contenu bon marché, mais des acteurs rémunérés à la hauteur de leur talent et de leur contribution.

A force de faire danser la planète, nous ne devons pas oublier de faire vivre ceux qui la font danser. Il est temps que la musique africaine ne soit plus seulement une matière première pour les algorithmes des plateformes internationales. Il est temps de créer un modèle où l’Afrique capte la valeur de sa créativité, où les revenus générés localement profitent à nos artistes, et où l’accès au numérique est un levier d’inclusion et de prospérité partagée.

Il est temps de danser au rythme de l’économie numérique et ses composantes car Jamais l’occasion n’a été aussi favorable pour mettre en avant nos cultures et monétiser notre créativité. Les conditions sont idéales : le marché est réceptif et à l’international, il existe une forte demande pour les produits culturels provenant d’Afrique. Les progrès technologiques ont brisé les barrières à la création.

Par Davy Atangana Lessouga

Davy Atangana Lessouga
Davy Atangana Lessouga

Togo : La dématérialisation des procédures parlementaires en projet

[DIGITAL Business Africa] – L’avènement de la Ve République au Togo entrainera assurément des changements en matière de gouvernance. Le Parlement s’apprête par exemple à migrer vers la digitalisation. L’institution chargée de contrôler l’action gouvernementale et de voter les lois devrait bénéficier de l’appui du système des Nations unies pour qu’elle se modernise, à en croire la coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo Coumba Dieng Sow.

« La digitalisation permettrait aux députés de gagner en temps et en efficience dans la mise en œuvre régulière de leur travail et de leurs programmes », a-t-elle dit.

La coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo, Coumba Dieng Sow, et le président de l’Assemblée nationale, l’honorable Sévon-Tépé Kodjo Adédzé, ont eu des échanges, ce 30 mai 2025, sur la modernisation des services publics. Notamment, en ce qui concerne la digitalisation du travail parlementaire, l’implication active des jeunes dans la vie politique et au sein de l’institution législative.

Autre sujet abordé, la participation des jeunes à la vie politique et aux travaux parlementaires, un enjeu majeur pour l’enracinement démocratique et la promotion de la citoyenneté.

La rencontre entre les deux personnalités s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération entre les Nations unies et le Parlement togolais.

La coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo Coumba Dieng Sow a salué la dynamique démocratique actuellement en cours au Togo, marquée par l’avènement de la Ve République.

Elle s’est montrée admirative vis-à-vis du président de l’Assemblée nationale pour son leadership dans cette phase de consolidation institutionnelle. Et ce, en réitérant l’accompagnement du Système des Nations Unies pour des institutions plus fortes, plus efficaces et plus proches des citoyens.

La coordonnatrice résidente du Système des Nations Unies au Togo a réaffirmé l’engagement du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à accompagner la représentation nationale dans la mise en œuvre de cette modernisation numérique.

Par Jean Materne Zambo

L’UNICEF booste la digitalisation de l’état civil au Cameroun : 74 millions de FCFA attribués à six communes performantes

[Digital Business Africa] – En marge des Journées Économiques Internationales des Communes (Jeicom’25), le Palais des Congrès de Yaoundé a accueilli ce 2 juin 2025 la cérémonie de clôture de la campagne nationale « My Name », initiée par l’UNICEF Cameroun.

L’événement a été marqué par la remise de prix aux communes les plus performantes en matière d’enregistrement des naissances et de délivrance d’actes de naissance, avec un accent particulier sur l’usage des outils numériques dans la modernisation du système d’état civil.

Vers une nouvelle ère de l’état civil numérique

À travers cette campagne, lancée en avril 2024, 367 communes sur 374 se sont engagées à améliorer l’accès à l’identité légale pour les enfants. Plusieurs d’entre elles ont déployé des solutions digitales – registres numériques, formulaires dématérialisés, bases de données centralisées – pour accélérer l’enregistrement des naissances, souvent via des guichets dans les centres de santé ou lors d’audiences foraines.

Selon Nadine Perrault, représentante de l’UNICEF au Cameroun :

« My Name n’est pas qu’une campagne. C’est un pacte entre la République et ses enfants. Ce mouvement a changé la donne : des milliers d’enfants jadis invisibles ont désormais une identité. »

L’excellence récompensée : les 06 communes en tête reçoivent des millions

 La commune de Garoua 2e, dirigée par Oumarou Sanda, a reçu le premier prix d’excellence, accompagné d’un chèque de 15 millions de F.CFA et d’un camion mobile d’enrôlement. Cinq autres communes ont également remporté un chèque. Il s’agit des communes de Koza (Extrême-Nord, 14 millions FCFA), Bilok (Centre, 13 millions F.CFA, Nitoukou (Centre, 12 millions F.CFA), Batouri (Est, 10 millions F.CFA) et Limbe 1st (Sud-Ouest, 10 millions F.CFA).

L’UNICEF booste la digitalisation de l’état civil au Cameroun : 74 millions de FCFA attribués à six communes performantes
La commune de Garoua 2e, dirigée par Oumarou Sanda, a reçu le premier prix d’excellence, accompagné d’un chèque de 15 millions de F.CFA et d’un camion mobile d’enrôlement.

Ces montants sont destinés à la construction ou l’aménagement d’un centre d’état civil secondaire au sein d’une formation sanitaire  ou encore au financement de l’infrastructure Informatique dans le cadre de l’informatisation de l’état civil.

De dizaines d’autres mairies ont reçu des prix sans cash. Toutes saluées pour avoir su combiner innovation numérique et mobilisation locale. Ces récompenses visent notamment le financement d’infrastructures informatiques, l’aménagement de centres d’état civil numériques et la digitalisation des processus de gestion des actes.

Un cadre légal en mutation

Dans son allocution, le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, a salué le taux de participation des communes (98 %) et affirmé que la dynamique enclenchée allait se poursuivre grâce aux avancées législatives récentes :

« La loi du 23 décembre 2004, désormais promulguée, introduit la digitalisation généralisée des centres d’état civil. Des textes d’application sont en cours d’élaboration pour en assurer l’exécution rapide. »

Ce nouveau cadre devrait permettre une interopérabilité renforcée, la création de bases de données sécurisées, et l’intégration de l’e-État civil dans la stratégie nationale de gouvernance numérique.

Innovation, cloud et centralisation des données en ligne de mire

L’UNICEF Cameroun annonce déjà une phase 2 de la campagne, axée sur :

  • La virtualisation des données d’état civil ;
  • L’intégration de formulaires numériques dans les écoles, en collaboration avec le ministère de l’Éducation ;
  • La création d’une base de données centralisée, connectée aux plateformes nationales.

Cette initiative vise non seulement à garantir l’accès à l’identité légale pour tous les enfants, mais aussi à poser les fondations d’un état civil numérique, interconnecté, sécurisé et résilient.

Enjeux stratégiques pour la gouvernance numérique locale

La campagne « My Name » illustre un tournant majeur : les communes camerounaises deviennent actrices de la transformation numérique de l’état civil, un secteur longtemps jugé rigide et sous-équipé.

En favorisant l’usage des TIC, la formation des équipes communales et l’automatisation des enregistrements, cette dynamique ouvre la voie à :

  • Une meilleure planification des politiques publiques ;
  • La lutte contre les exclusions sociales ;
  • Et l’accélération de la digitalisation des services publics de proximité.

L’identité légale est désormais au cœur de la stratégie numérique nationale. Grâce à l’impulsion conjointe des communes, de l’UNICEF, du gouvernement et de partenaires techniques, le Cameroun engage un virage structurant vers un état civil digitalisé, inclusif et durable.

Par B-O.D, Digital Business Africa

Guinée : La plateforme numérique TELEMO, opérationnelle pour la consultation en ligne des appels d’offres publics

[DIGITAL Business Africa] – TELEMO est désormais une réalité. Présentée en fin 2024, la plateforme numérique dédiée à la consultation en ligne des appels d’offres publics a été lancée par la ministre des Postes, des télécommunications et de l’ Economie numérique, Rose Pola Pricemou, ce début du mois de juin 2025. Acteurs économiques et PME de Guinée, vous êtes servis.TELEMO, un repas complet concocté par la ministre Rose Pola Pricemou. Avec au menu, de quoi apaiser sa faim :

Une Page d’accueil, qui comprend les différentes publications requises dans les marchés publics et l’ensemble de services de support aux utilisateurs.

Une Gestion des utilisateurs:

Pour l’inscription et la gestion des entités contractantes et des fournisseurs, ainsi que leurs utilisateurs.

Un Appel d’offres électronique ou e-Bidding

Ce module automatisera la procédure de passation des marchés publics.

Un contrat électronique, ou e-Contract

Rédaction, révisions, approbation et signature du contrat, exécution du contrat et facturation.

Un catalogue électronique

Un système efficace et précise de classification mondiale multisectoriel des produits et services.

Des rapports et statistiques

Module de rapport personnalisé pour différents utilisateurs du système.

Un audit

Interfaces d’accès pour les auditeurs et autres organismes de surveillance autorisés.

Des systèmes externes

TELEMO sera lié à des systèmes externes fournissant les différents documents administratifs requis dans les marchés publics.

L’initiative est alignée sur la vision SIMANDOU 2040, un programme de développement économique social et durable. La plateforme TELEMO vise à simplifier les démarches administratives ( Des délais réduits de plusieurs mois à quelques jours) ; réduire significativement les délais de traitement, et instaurer une transparence totale dans les processus de passation des marchés.

Concrètement, chaque soumission et attribution de contrat sera traçable, renforçant ainsi la confiance des citoyens et des investisseurs. La plateforme TELEMO promouvra aussi l’inclusion. Les PME, y compris celles situées dans les zones rurales, auront désormais accès aux marchés publics dans des conditions équitables.

La plateforme numérique a quasiment tous les atouts pour transformer la gouvernance publique et stimuler le développement économique en Guinée, selon l’entourage de la ministre Rose Pola Pricemou. TELEMO sera liée à des systèmes externes fournissant les différents documents administratifs requis dans les marchés publics.

Pour accéder à la plateforme Telemo, visitez le site https://telemo.gov.gn

Une connexion internet est requise. Ainsi qu’un navigateur le plus récent tel que Chrome, Firefox et Edge .

Par Jean Materne Zambo

Recettes non fiscales au Cameroun : TRESOR PAY devient obligatoire, le PM l’impose et donne trois mois pour son application 

[Digital Business Africa] – La plateforme de paiements des recettes non fiscales TRESOR PAY est déjà une réalité dans le paysage des finances publiques camerounaises. Seulement, très peu de départements ministériels et institutions publiques l’utilisent pour l’encaissement des recettes non fiscales. Le Premier ministre Chief Dr Joseph Dion Ngute vient donner un coup d’accélérateur décisif à son adoption.
Par un arrêté daté du 28 mai 2025, il institutionnalise TRESOR PAY comme la plateforme électronique unique pour le recouvrement des recettes et le paiement des dépenses de l’État et des autres entités publiques, marquant une nouvelle phase dans la digitalisation des finances publiques du pays.
La plateforme TRESOR PAY sera interconnectée aux applications métiers du Trésor public, assurant une intégration fluide des données et une production fiable des comptes de l’État (Article 3). Pour les administrations disposant déjà de leurs propres plateformes de paiement électronique, une interconnexion avec TRESOR PAY devient obligatoire, soulignant la volonté du gouvernement d’unifier le paysage des paiements publics numériques.
Un aspect crucial de cette réforme réside dans la centralisation des fonds. L’article 4 stipule que toutes les opérations effectuées via TRESOR PAY seront automatiquement versées dans le Compte unique du Trésor, qu’il soit logé à la Banque centrale, à la Poste, ou dans tout autre compte mandaté. Cette mesure devrait permettre une gestion optimisée de la trésorerie de l’État en temps réel.
Le gouvernement a fixé un délai de trois mois aux administrations (voir la liste en encadré) et autres entités publiques non encore connectées à TRESOR PAY pour se conformer à cette nouvelle directive (Article 5). Passé ce délai, le ministre des Finances n’hésitera pas à fermer les plateformes récalcitrantes, signalant la détermination des autorités à mener à bien cette transition numérique.
Cette initiative, qui fait suite aux efforts de vulgarisation menés par le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, marque une avancée significative dans la modernisation des processus de recouvrement des recettes non fiscales et de paiement des dépenses de l’État et des autres entités publiques.
Le ministère des Finances est en effet engagé dans la vulgarisation de cette plateforme électronique depuis deux ans. 
Comme en témoigne l’atelier de Bangou, dans la région de l’Ouest, présidé par le ministre Motaze le 7 août 2023, la plateforme TRESOR PAY avait été présentée aux autorités régionales, soulignant son rôle crucial dans la collecte et la sécurisation des recettes non fiscales. Cette présentation, en présence du gouverneur Augustine Awa Fonka et du président du Conseil Régional de l’Ouest, le Dr Jules Hilaire Focka Focka, illustre l’importance accordée à l’adhésion des acteurs locaux à cette initiative qui marque un pas de plus à la transformation numérique du pays.
TRESOR PAY, accessible via le portail www.tresorpublic.cm, se positionne donc désormais comme la plateforme centrale pour toutes les recettes non fiscales, conformément à l’arrêté du Premier ministre du 28 mai 2025. Cette décision s’inscrit dans une volonté affirmée des pouvoirs publics de digitaliser les moyens de paiements publics, comme l’avait souligné le ministre Louis-Paul Motaze.
La plateforme est conçue pour l’encaissement de toutes les ressources et le règlement des dépenses découlant de l’exécution des budgets publics.
L’article premier de l’arrêté précise que TRESOR PAY est la plateforme unique dédiée à ces opérations, s’appuyant sur les instruments de paiement numériques existants et à venir. L’article 2 détaille l’étendue des “moyens de paiements électroniques” concernés, englobant la monnaie mobile, les virements bancaires, les paiements par carte, les terminaux de paiement électronique, et toute autre modalité future. Cette approche inclusive vise à faciliter l’adhésion de l’ensemble des acteurs et des usagers aux nouveaux mécanismes.
L’institution de TRESOR PAY représente une avancée notable pour la modernisation de la gestion financière au Cameroun et notamment pour la centralisation des recettes non fiscales. En adoptant une plateforme électronique unique et en encourageant l’utilisation des moyens de paiement numériques, le gouvernement ambitionne de gagner en efficacité, en transparence et en sécurité dans la gestion des deniers publics. L’initiative, qui s’inscrit dans la perspective de finalisation du processus de digitalisation des comptes du Trésor, démontre l’engagement du Cameroun à embrasser pleinement l’ère numérique. Reste à observer la mise en œuvre concrète et l’adhésion des différentes parties prenantes à cette transformation digitale d’envergure.
Zoom sur TRESOR PAY
TRESOR PAY est une plate-forme digitale de recouvrement et d’encaissement des recettes non fiscales mise sur pied au Ministère des Finances, sous l’impulsion du Ministre Louis Paul Motaze. Elle est l’émanation du Décret 2022/8001 du 16 septembre 2022 du Premier Ministre Chef du Gouvernement fixant le Cadre général des opérations financières de l’Etat et des autres entités publiques par voie électronique.
TRESOR PAY est mis en œuvre par la Direction Générale du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire (DGTCFM), avec le concours de la Cameroon Postal Services et plusieurs autres partenaires étatiques.
Nichée autour de 05 grandes applications, la plateforme TRESOR PAY permet de payer des services publics par voie électronique et se divise autour de deux grandes interfaces : la plateforme WEB usagers et la plateforme administration Web et Statistique. L’application TRESOR PAY permet le paiement et la collecte en ligne des recettes publiques non fiscales (RNF) encore appelées recettes de services.
En cliquant à l’adresse www.tresorpublic.cm, la plateforme Web grand public s’ouvre à l’usager. Il suit le schéma de configuration : clic sur l’administration, saisie des informations personnelles, sélection du mode de paiement, du type de recette, puis impression du reçu après validation par un code. Elle permet le paramétrage de l’application, des recettes, la localité, le formulaire et la création des comptes utilisateurs. Elle offre aussi une consultation en temps réel de toutes les transactions.
Les administrations concernées par TRESOR PAY incluent le :
 – Ministère de la Santé Publique
 – Ministère du Tourisme et des Loisirs
 – Ministère des Transports
 – Ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires Foncières
 – Ministère des Sports et de l’Education Physique
 – Ministère des Arts et de la Culture
 – Ministère des Forêts et de la Faune
 – Ministère de la Justice
Quelques avantages clés de Tresor Pay, selon le MINFI
– Réduction des longues files d’attentes dans les services publics
– Lutte progressive et efficace contre les abus et autres formes d’arnaques
– Paiement en ligne sécurisé via mobile, Campost ou carte bancaire
– Réduction des délais de paiement et optimisation de la mobilisation des recettes
– Canal de contrôle et de communication fiable et sécurisé pour l’administration
– Authentification des quittances
Par Digital Business Africa