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“Boycott Apple” : Des internautes chinois réagissent aux sanctions américaines contre Huawei

[Digital Business Africa] – En Chine, Apple pourrait être indirectement victime des tensions entre Washington et Pékin. Comme nous l’expliquions la semaine dernière, Donald Trump a signé un décret hostile à Huawei qui banni l’entreprise chinoise des équipements de télécommunication dans le pays. Mais en plus de cela, Huawei pourrait également être privé de plusieurs technologies américaines. Google a suspendu la licence Android d’Huawei et d’autres sociétés comme Qualcomm, Intel ou Broadcom auraient également cessé de fournir des composants électroniques à Huawei, afin de se conformer à la décision de la Maison Blanche.

Pour le moment, on ne sait pas comment tout cela va impacter sur Huawei. La société assure avoir tout mis en œuvre afin de minimiser les conséquences de cet “US ban” dont il fait l’objet. En tout cas, alors que les tensions entre la Chine et les USA montent d’un cran, un sentiment anti-américain est de plus en plus visible sur les réseaux sociaux chinois. C’est en tout cas ce qu’affirme notre confrère Buzzfeed qui évoque les publications appelant au boycott d’Apple sur Weibo (l’équivalent de Twitter en Chine).

Les fonctions de Huawei sont comparables à celles des iPhones d’Apple, voire mieux. Nous avons une telle alternative, pourquoi utilisons-nous encore Apple ?”, lit-on dans une publication relayée par Buzzfeed. “Quand j’aurai de l’argent, je changerai de smartphone”, lit-on dans une autre publication, envoyée depuis un iPhone. Un autre internaute chinois suggère même qu’il faudrait boycotter tous les smartphones équipés de puces Qualcomm.

Si ce mouvement “Boycott Apple” prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux en Chine, cela pourrait affecter les ventes de la firme de Cupertino dans l’un des marchés les plus importants du monde alors que celles-ci sont déjà au point mort.

Huawei, de son côté, s’est de nouveau hissé sur la seconde place du marché des smartphones. Mais avec les récentes sanctions des Etats-Unis, le géant chinois pourrait revoir ses ambitions à la baisse.

Par Gaëlle Massang

Nigeria : au lendemain de son introduction en bourse, MTN emprunte 500 millions d’euros

[Digital Business Africa] – Introduit sur le Nigeria Stock Exchange le 16 mai, MTN annonce avoir obtenu le soutien de sept établissements bancaires qui lui ont accordé un prêt de 200 milliards de nairas (494 millions d’euros) courant sur les sept prochaines années. « Je suis ravi que si peu de temps après notre cotation réussie à la Bourse du Nigeria, nous soyons en mesure de la compléter par un ajout aussi important à notre portefeuille de dette », a déclaré le 17 mai 2019 Fredi Moolman, directeur général de MTN Nigeria.

Ce prêt, coordonnée par Citibank, s’inscrit dans un programme visant à privilégier les emprunts en monnaie locale, afin d’aider l’opérateur à atténuer la volatilité des taux de change. Il doit financer les dépenses d’investissement et le fonds de roulement de l’entreprise.

La veille de cette annonce, MTN Nigeria, filiale du groupe sud-africain MTN, leader continental de la téléphonie mobile, venait de passer sa première journée de cotation sur la place boursière nigériane. Son introduction, avec une capitalisation de 5,8 milliards d’euros, en fait la deuxième entreprise la plus importante listée au NSE, après Dangote Cement. Si la valeur initiale de ses action était de 90 nairas, leur prix n’a fait qu’augmenter depuis pour terminer à 108,9 nairas le 17 mai en fin de journée.

Une introduction bienvenue pour la place nigériane, dont les actions ont chuté de 9,5 % cette année, en faisant l’une des bourses les moins performantes à l’échelle mondiale. Grâce à l’arrivée de MTN Nigeria, le NSE a évité un neuvième jour de baisse consécutif : sur les deux jours suivant l’introduction de MTN Nigeria, son cours à gagné 2 %.

Cette introduction n’est par ailleurs qu’une première étape. Pour l’instant, elle ne concerne que les parts du groupe déjà détenues par des investisseurs nigérians (20 % du capital). Mais MTN prévoit – à une date qui n’a pas encore été fixée – d’introduire en bourse des parts détenus par sa maison-mère (79 % de MTN Nigeria) pour faire en sorte que 30 % du capital de MTN Nigeria soit détenu localement.

L’opérateur tente en effet de trouver une sortie de crise avec les autorité nigérianes après divers conflits, mais une affaire reste encore à régler : le prétendu non-paiement par l’opérateur de deux milliards de dollars d’arriérés d’impôts.

Si l’introduction boursière de MTN à Lagos était une des conditions fixées par les autorités pour trouver une sortie de crise, l’opérateur a annoncé que sa seconde phase d’introduction n’aurait pas lieu tant que l’affaire des impôts prétendument impayés ne serait pas réglée. La prochaine audience devrait avoir lieu le 26 juin.

Premier opérateur téléphonique du continent africain, MTN a réalisé en 2018 près du tiers de son profit grâce à sa filiale nigériane, qui compte 58 millions d’utilisateurs

Par Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire : Le gouvernement plafonne les prix des équipements de réception de la TNT

[Digital Business Africa] – Après avoir annoncé l’exonération de droits de douanes sur les équipements de réception de la Télévision numérique terrestre (TNT), le gouvernement ivoirien a annoncé le 15 mai 2019 avoir adopté un décret qui plafonne leurs prix. Selon le ministre ivoirien de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, cité par l’Agence de presse africaine, ces prix fixés par le gouvernement ne représentent qu’une balise, et il est bien possible qu’avec l’autorégulation du marché, les prix pratiqués se trouvent être bien plus abordables.

« En cohérence avec l’ordonnance portant exonération des droits de douanes et de TVA, ce décret fixe les montants au-dessus desquels les kits de réception ne peuvent être vendus aux populations. Ainsi le prix plafond du décodeur MPEG-4, DVB-T 2 est fixé à 10.000 FCFA et le prix plafond de l’antenne UHF fixé à 6000 FCFA », explique le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, au terme du Conseil de ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

Alors que la TNT a été officiellement lancée en Côte d’Ivoire le 8 février 2019 par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, elle reste encore largement peu répandue dans le pays, en raison du faible pouvoir d’achat des ménages. Cette décision de plafonnement des prix des équipements devrait pouvoir aider les autorités qui doivent respecter l’échéance de juin 2020 pour la migration définitive de l’analogique vers le numérique, décidée par l’Union internationale des télécommunications.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le Sénégalais Wari et le Rwandais Mara Phones s’associent pour étendre l’accès aux services financiers en Afrique

[Digital Business Africa] – Le spécialiste sénégalais de la Fintech Wari a annoncé la signature d’un partenariat avec le fabricant rwandais de téléphones Mara Phones, dans l’optique d’équiper ses téléphones de services financiers et commerciaux de Wari. Suivant les termes de cette convention, les deux entreprises ambitionnent de collaborer ensemble et  de se développer dans les 54 pays du continent.

Les services Wari seront ainsi intégrés aux téléphones Mara dès la production et ce nouveau produit sera commercialisé dans tous les points de ventes de Wari et Mara Phones. Cette collaboration panafricaine entre deux grands acteurs aura un impact positif, local, et mesurable étant donné que Wari et Mara Phones s’engagent chacun, depuis plusieurs années déjà, à reverser un pourcentage de leurs bénéfices à des associations et autres organisations à but non lucratif, explique Wari dans un communiqué.

« Ce partenariat est en cohérence avec notre vision chez Mara Phones qui est de multiplier de nouvelles offres avec des fournisseurs de services comme Wari », déclare Ashish J. Thakkar, CEO de Mara, rappelant que l’objectif du constructeur rwandais de téléphones est de proposer aux marchés « des téléphones de qualité fabriqués en Afrique ». Pour Ashish J. Thakkar, cette collaboration devrait permettre à Wari de développer son offre intégrée au Mara Phone.

Annoncé depuis l’année dernière, c’est en avril dernier que Mara Phones a effectivement démarré ses activités industrielles. Selon les précisions de l’entreprise à l’époque, le processus de production des téléphones sera réalisé en entier dans les ateliers rwandais, pour en faire ainsi les tout premiers téléphones 100% Made in Africa.

Dans la foulée, Kabirou Mbodje, CEO de Wari, affirme voire en ce partenariat « une belle opportunité pour Wari de diversifier son offre et de démocratiser l’utilisation de notre application MyWariApp. Les téléphones de la marque Mara Phones sont les premiers téléphones construits à 100% sur le continent africain et nous devons être fiers de cette réussite ».

Par Jephté TCHEMEDIE et Gaëlle Massang

Le Nigéria va appliquer une taxe sur les transactions en ligne

[Digital Business Africa] – Au Nigéria, les transactions effectuées en ligne seront désormais taxées. D’après Babatunde Fowler,le président exécutif du Service fédéral des recettes intérieures (FIRS), qui fait l’annonce, le gouvernement met ainsi en application son ensemble de mesures afin de parvenir à atteindre son objectif de recouvrement de 22,2 milliards de dollars de revenus pour le compte de l’année 2019.

Pour lui, cette mesure qui ne rentre en vigueur que maintenant aurait dû être appliquée depuis des années maintenant, de manière à rectifier une erreur fiscale.

« Nous ferons certainement un suivi pour nous assurer que chaque TVA devant être collectée le soit. Nous traitons tous les contribuables de la même manière. Mais nous accordons une attention particulière aux comptes des mauvais payeurs qui réalisent un chiffre d’affaires de 2,77 millions de de dollars par an», explique Babatunde Fowler qui précise que cela peut être en réalisé également en ligne.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Engie va assurer la maintenance du datacenter d’Orange à Abidjan pendant 5 ans

[Digital Business Africa] – A partir du mois de juin 2019, ce sera le groupe Engie qui se chargera de l’exploitation et de la maintenance du datacenter du Groupement Orange Services à Abidjan. En effet, l’entreprise a été choisie à cette tâche par Orange, dans le cadre d’un contrat d’une durée de cinq ans, qui prend effet à partir de juin 2019. « Le périmètre du contrat couvre l’exploitation, la maintenance préventive et la maintenance curative de l’ensemble des lots multi-techniques des bâtiments du datacenter, incluant les postes de livraison, le courant fort, les groupes froid, la gestion technique centralisée, la détection incendie, la vidéo surveillance et le contrôle d’accès », explique Engie dans un communiqué.

On apprend du même document que ce data center qui représente une utilité stratégique pour Orange est l’un des rares datacenters d’Afrique de l’Ouest répondant aux normes de la classification tier IV.

Conformément à cette classification, il dispose des redondances visant à assurer la continuité du service en toute circonstance. Il a ainsi reçu le prix du meilleur datacenter d’Afrique au « Datacloud congress » de 2017 à Monaco. « Ce datacenter présente une puissance électrique de 1,3 MW, et une conception orientée vers la fiabilisation, et l’optimisation énergétique du stockage de données », ajoute Engie.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Wari et Mara Phones s’associent pour accélérer leur développement en Afrique

[Digital Business Africa] –  Le groupe sénégalais de transfert d’argent et le constructeur rwandais de téléphone Mara Phones annoncent un partenariat stratégique visant à accélérer leur développement en Afrique.

Wari et Mara Phones feront désormais chemin commun sur le grand marché africain. Le groupe sénégalais de transfert d’argent et le constructeur rwandais de téléphone Mara Phones ont signé un partenariat stratégique visant à développer leurs activités à travers les 54 pays du continent, ont-ils annoncé jeudi 16 mai, en marge du salon Viva Tech.

Concrètement, il s’agira d’intégrer dès la production les services Wari aux téléphones Mara Phones, les mettant ainsi automatiquement au service des utilisateurs de la marque rwandaise. Ce nouveau produit sera commercialisé dans tous les points de vente des deux entreprises.

« Ce partenariat est en cohérence avec notre vision chez Mara Phones qui est de multiplier de nouvelles offres avec des fournisseurs de services comme Wari », déclare Ashish J. Thakkar, CEO de Mara, rappelant que l’objectif du constructeur rwandais de téléphones est de proposer aux marchés « des téléphones de qualité fabriqués en Afrique ».

Annoncé depuis l’année dernière, c’est en avril dernier que Mara Phones a effectivement démarré ses activités industrielles. Selon les précisions de l’entreprise à l’époque, le processus de production des téléphones sera réalisé en entier dans les ateliers rwandais, pour en faire ainsi les tout premiers téléphones 100% Made in Africa.

Chez Wari, ce partenariat est perçu comme une « opportunité de diversifier son offre et de démocratiser l’utilisation de notre application MyWari », a déclaré le CEO, Kabirou Mbodje.

« Les téléphones de la marque Mara Phones sont les premiers téléphones construits à 100% sur le continent africain et nous devons être fiers de cette réussite. En tant que champions africains du continent, nous devons nous soutenir et encourager le développement de partenariats africains pour créer de la valeur et accroître la croissance économique », affirme Kabirou Mbodje.

Depuis sa mésaventure dans le rachat de Tigo Sénégal, Wari poursuit son développement stratégique pour pouvoir renforcer son empreinte régionale. Ce nouveau partenariat avec Mara Phones, dans un contexte de croissance démographique galopante et un intérêt de plus en plus prononcé pour la technologie en Afrique, reste prometteur

Par Gaëlle Massang

Paxful propose des ateliers Bitcoin aux universités africaines

[Digital Business Africa] –  Statistics South Africa a annoncé ce 14 mai 2019 que le taux de chômage des jeunes dans le pays restait à un sommet sans précédent de 55,2%. Dans le but de contribuer à la création des emplois,
le marché mondial du Bitcoin peer-to-peer, Paxful sensibilise les jeunes à l’utilisation du bitcoin à des fins commerciales.

Paxful a ainsi lancé une série d’ateliers éducatifs à travers l’Afrique en 2019, pour élargir l’accès à l’économie du bitcoin à un plus grand nombre de jeunes sur le continent africain. Les ateliers couvriront les bases du bitcoin pour les novices et approfondiront les cas d’utilisation innovants et les applications métiers observées autour du monde. Cette initiative en matière d’éducation a été lancée en Afrique du Sud et au Kenya en mai. Le Nigéria, le Ghana et d’autres pays africains sont à l’étude pour plus tard dans l’année.

Malgré les fluctuations du prix du bitcoin, le marché a enregistré une croissance significative des transactions en devise numérique sur le continent africain au cours des dernières années, l’essor ayant été largement porté par les étudiants et les diplômés de moins de 25 ans. «L’Afrique a pris le pas sur le front des réseaux peer-to-peer financer l’adaptation. En 2018, notre base d’utilisateurs en Afrique a doublé, la plupart des clients ayant entre 18 et 24 ans », a déclaré Artur Schaback, directeur des opérations et co-fondateur de Paxful.

«En tant qu’entreprise axée sur les valeurs, nous voulons rendre l’économie du bitcoin accessible à tous, en particulier aux jeunes. À cette fin, nous voudrions toucher le plus grand nombre de jeunes possible pour les aider à comprendre le marché des devises numériques et à effectuer des transactions en toute sécurité et en toute confiance. Notre objectif est de continuer à collaborer avec les clients et les autres parties prenantes clés afin de s’assurer qu’ils sont bien informés des opportunités offertes par le financement peer-to-peer », a déclaré Ray Youssef, PDG et cofondateur de Paxful.

Cette dernière initiative fait partie de l’engagement avéré de Paxful en faveur de l’éducation, qui comprend la construction d’écoles en Afrique de l’Est dans le cadre de leur initiative caritative #BuiltWithBitcoin, ainsi que l’octroi de bourses d’études à de jeunes femmes du Moyen-Orient. La société a pour objectif de construire 100 écoles en Afrique et d’étendre ses programmes de bourses.

Par Gaëlle Massang

Google coupe les ponts avec Huawei, suite aux récentes décisions de l’administration Trump

[Digital Business Africa] – Les récentes décisions de l’administration Trump vont avoir un impact sur le monde entier. Reuters rapporte que Google a décidé de rompre son contrat avec Huawei. Cela concerne aussi bien les téléphones existants du constructeur chinois que sur les prochains.

Huawei aurait ainsi perdu sa licence, ce qui l’empêche de proposer des mises à jour d’Android à ses clients. Cela concerne aussi bien les mises à jour logicielles (Android tel qu’on l’entend) que les mises à jour de sécurité distribuées tous les mois. De plus, les services de Google, comme Gmail et YouTube, ne pourraient plus être installés sur les smartphones de Huawei. À cela s’ajouterait le Play Store, la boutique d’applications d’Android. Il est par ailleurs précisé que Google cesserait de fournir de l’aide à Huawei pour le support technique et d’autres collaborations.

Tous les pays seraient concernés par ce changement de taille, à l’exception de la Chine. Ce n’est pas une surprise en soi sachant que Google est déjà banni dans le pays d’Asie et que les téléphones vendus sur place n’ont pas les services du groupe.

Pour rappel, l’administration Trump a décidé cette semaine de placer Huawei et 70 filiales sur une liste noire, estimant que le constructeur fait de l’espionnage pour le compte de la Chine. Google, étant une société américaine, suit donc les instructions données.

Par Gaëlle Massang

Le Guinéen Moustapha Mamy Diaby président du nouveau Conseil des ministres des TIC de Smart Africa

[Digital Business Africa] – Pour la première fois, en prélude au Sommet Transform Africa 2019, la toute première réunion du Conseil des ministres en charge des TIC des pays membres de la Smart Africa Aliance s’est tenue le 13 mai 2019 à Kigali au Rwanda. Et au cours de cette rencontre, Moustapha Mamy Diaby, le ministre guinéen des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, a été désigné Président du Conseil des ministres en charge des TIC de l’Alliance Smart Africa.

D’après Moustapha Mamy Diaby, la création de ce Conseil des ministres va permettre aux décideurs qu’ils sont de voir comment harmoniser les positions africaines, de voir les avancées dans le cadre légal et réglementaires et de voir à quels niveaux ils peuvent consacrer leurs efforts pour rendre leurs pays beaucoup plus attractifs et donner une meilleure visibilité au secteur privé.

« L’objectif principal de Smart Africa c’est d’accélérer le processus de transformation numérique de nos pays. Cette accélération ne peut se faire que par les investissements massifs, mais pas seulement. Il faut faire en sorte que les différents cadres légaux et réglementaires soient attractifs et harmonisés pour que l’on puisse mettre en place les projets transnationaux », explique Moustapha Mamy Diaby.

Le Guinéen Moustapha Mamy Diaby président du nouveau Conseil des ministres des TIC de Smart Africa
Tout un mécanisme de suivi et d’évaluation sera mis en place. Mes collègues ministres m’ont fait l’honneur de me désigner président du Conseil des ministres de la Smart Africa Alliance et j’ai pris l’engagement ferme de suivre au jour le jour la mise en œuvre de toutes les recommandations et de faire en sorte que cette plateforme se démarque des autres plateformes de ministres qui ont été mises en place par le passé Moustapha Mamy Diaby

Le ministre guinéen des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, s’engage à travailler avec davantage d’ardeur dans cette nouvelle casquette. C’est ce qu’il a en effet confié à Digital Business Africa. « L’Alliance Smart Africa est une Alliance qui ambitionne des actions concrètes. La réunion du conseil des ministres se tient pour voir comment accélérer ces actions concrètes. Tout un mécanisme de suivi et d’évaluation sera mis en place. Mes collègues ministres m’ont fait l’honneur de me désigner président du Conseil des ministres de la Smart Africa Alliance et j’ai pris l’engagement ferme  de suivre au jour le jour la mise en œuvre de toutes les recommandations et de faire en sorte que cette plateforme se démarque des autres plateformes de ministres qui ont été mises en place par le passé », promet-il.

A ne pas manquer : lire bientôt dans la version Mag de Digital Business Africa l’interview intégrale Moustapha Mamy Diaby.

Au TAS 2019, du 14 au 17 mai 2019, Moustapha Mamy Diaby était accompagné du directeur général de la Guinéenne des larges bandes (GUILAB), du Conseiller TIC au MPTEN et du directeur général Adjoint de la Société de Gestion et d’Exploitation du Backbone national (SOGEB).

A l’Alliance Smart Africa, la Guinée était déjà coordonnatrice du projet d’interconnexion des pays africains. La 1ère phase de ce projet va être réalisée en Afrique de l’Ouest et permettra d’interconnecter la Guinée avec certains de ses pays limitrophes avant de passer en Afrique de l’Est.

Le Guinéen Moustapha Mamy Diaby président du nouveau Conseil des ministres des TIC de Smart Africa
13 mai 2019. Kigali au Rwanda. Première réunion du Conseil des ministres en charge des TIC des pays membres de la Smart Africa Aliance

Une consécration qui vient doubler la fierté de Moustapha Mamy Diaby. En effet, dans son discours d’ouverture de la cinquième édition du Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019) à Kigali au Rwanda le 15 mai 2019, Paul Kagamé, le président du Rwanda et ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice du TAS 2019, a annoncé que la prochaine édition du TAS 2020 sera organisée par la Guinée. Confirmation faite par une lettre du président guinéen, a annoncé Paul Kagamé, sous les applaudissements des 4000 participants du sommet. « Nous remercions le président, Son Excellence, Alpha Condé, pour son engagement fort pour Smart Africa », a salué Paul Kagamé.

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali

Paul Kagamé annonce que la Guinée organisera le prochain Transform Africa Summit en 2020

[Digital Business Africa] – Dans son discours d’ouverture de la cinquième édition du Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019) à Kigali au Rwanda le 15 mai 2019, Paul Kagamé, le président du Rwanda et ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice du TAS 2019, a annoncé que la prochaine édition du TAS 2020 sera organisée par la Guinée. Confirmation faite par une lettre du président guinéen, a annoncé Paul Kagamé, sous les applaudissements des 4000 participants du sommet. « Nous remercions le président, Son Excellence, Alpha Condé, pour son engagement fort pour Smart Africa », a salué Paul Kagamé.

Ceci est le couronnement de l’engagement du président de la République, de notre engagement et de l’engagement de tous nos collègues ministres pour le développement du secteur des télécoms, des TIC et de l’économie numérique de façon générale Moustapha Mamy Diaby

Présent à ce sommet, Moustapha Mamy Diaby, le ministre guinéen des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, s’est félicité de ce choix. « C’est d’abord un sentiment de fierté pour nous d’être choisi comme pays devant abriter le Transform Summit Africa 2020. Ceci est le couronnement de l’engagement du président de la République, de notre engagement  et de l’engagement de tous nos collègues ministres pour le développement du secteur des télécoms, des TIC et de l’économie numérique de façon générale », confie à Digital Business Africa Moustapha Mamy Diaby.

Pour le ministre, la Guinée montrera aux yeux de l’Afrique et du monde non seulement ses atouts, mais également ses capacités. « Je ne veux pas faire des promesses, mais ce que nous pensons pouvoir faire c’est de montrer la capacité de notre pays à pouvoir abriter de tels événements. Au-delà de cela, de montrer notre capacité à pouvoir mobiliser la jeunesse, à mobiliser les entrepreneurs, à mobiliser les partenaires africains, internationaux et les experts du monde, pour qu’ils puissent voir ce qui se passe chez nous en Guinée et dans les pays limitrophes et voir comment nous pouvons bâtir des synergies en faveur du développement d’un écosystème beaucoup plus dynamique dans l’intérêt de nos populations », explique à Digital Business Africa Moustapha Mamy Diaby.

Le TAS est l’événement phare de l’Alliance Smart Africa Alliance. Une Alliance créée en 2013 à l’occasion du Transform Africa Summit tenue cette année-là à Kigali au Rwanda. Ce sommet naît du constat selon lequel les pays d’Afrique du Nord avaient pris un train d’avance considérable sur ceux d’Afrique subsaharienne en matière de développement des TIC. C’est ainsi que le Burkina Faso, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Tchad et l’Ouganda décident d’unir leurs efforts autour d’un projet commun de réduction de leur fracture numérique. Aujourd’hui, 24 pays en sont membres y compris le Cameroun.

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l'économie numérique du Kenya
TAS 2019 : A Kigali, les président Uhuru Kenyatta du Kenya, Paul Kagamé du Rwanda et Ibrahim Boubacar Keita du Mali visitent les stands d’exposition.

L’objectif de l’Alliance, vulgariser les TIC pour contribuer au développement socio-économique des Etats. Le projet décline sa vision en cinq objectifs, placer les TIC au cœur des programmes de développement socio-économique, améliorer leur accès et particulièrement celui à la large bande, améliorer la responsabilisation, l’efficacité et la transparence grâce aux TIC, accorder la priorité au développement du secteur privé, et impulser le développement durable via les TIC.

Plus de 4000 participants ont convergé vers Kigali pour la cinquième édition du TAS 2019. La Guinée a la charge de relever le défi de cette participation et de cette organisation.

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali

Cameroun : Alamine Ousmane Mey, représentant personnel de Paul Biya, au Transform Africa Summit 2019

[Digital Business Africa] – Le Transform Africa Summit (TAS 2019) s’est tenu  à Kigali au Rwanda du 14 au 17 mai 2019 en présence de trois présidents africains : Paul Kagamé du Rwanda (par ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice de l’événement), Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubacar Keita du Mali.

Une douzaine de chef d’Etat africains ont envoyé leur représentant personnel à ce sommet qui s’est tenu cette année sous le thème : « Booster l’économie numérique en Afrique ». Parmi eux, Paul Biya. Le président de la République du Cameroun a envoyé Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, à ce sommet.

Cameroun : Alamine Ousmane Mey représentant personnel de Paul Biya au Transform Africa Summit 2019
Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey (en bonnet), derrière le président rwandais Paul Kagamé lors de la photo de famille après la session du Board de la Smart Africa Alliance. Au TAS2019

Il était notamment le représentant personnel du chef de l’Etat camerounais au Conseil d’administration de la Smart Africa Alliance qui organise le TAS 2019. Une session du conseil d’administration de la Smart Africa Alliance présidé par Paul Kagamé, président dudit conseil, s’est tenu durant le Transform Africa Summit 2019.

« Il y a eu trois chefs d’Etat et 11 chefs d’Etat délégués au TAS 2019. Il y a en effet des ministres qui sont arrivés avec la lettre de délégation des présidents. Donc, c’est un bilan positif en terme de participation de haut niveau des décideurs publics africains », se réjouit Lacina Koné, directeur général de la Smart Africa Alliance, qui précise que sous un autre angle 15 ministres en charge de l’Economie numérique ont participé à la rencontre des ministres de la Smart Africa Alliance.

Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, lors de la session du Board de la Smart Africa Alliance présidé par Paul Kagamé. Au TAS2019

Le CA de la Smart Africa Alliance  est essentiellement composé des chefs d’Etat des pays membres de cette alliance et des partenaires techniques et institutionnels. Le Cameroun est membre de cette alliance depuis deux ans. Alamine Ousmane Mey a donc représenté le président Paul Biya à ce conseil.

Parmi les résolutions du CA de la Smart Africa Alliance, celle de renvoyer l’adoption du plan d’action de la Smart Africa Alliance qui a été soumis aux administrateurs. « Le Board a approuvé la poursuite de la création des SPV dans les pays membres. Le Board a également accordé 30 jours aux Etats membres et aux gouvernements de revenir avec leurs observations sur la stratégie triennale de la Smart Africa Alliance », confie à Digital Business Africa Lacina Koné. Information confirmée par Alamine Ousmane Mey.

Paul Kagamé au TAS 2019 : Pourquoi nos appels téléphoniques doivent d’abord passer en Europe « pour être inspectés » ?
Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le président rwandais Paul Kagamé et son homologue kényan, Uhuru Kenyatta au TAS 2019.

Rappelons que la Smart Africa Alliance a été créée à l’initiative de Paul Kagamé en 2013 à l’occasion du Transform Africa Summit tenue cette année-là à Kigali au Rwanda. Il naît du constat selon lequel les pays d’Afrique du Nord avaient pris un train d’avance considérable sur ceux d’Afrique subsaharienne en matière de développement des TIC. C’est ainsi que le Burkina Faso, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Tchad et l’Ouganda avaient alors décidé d’unir leurs efforts autour d’un projet commun de réduction de leur fracture numérique. Aujourd’hui, 24 pays en sont membres y compris le Cameroun.

L’objectif de l’Alliance, vulgariser les TIC pour contribuer au développement socio-économique des Etats. Le projet décline sa vision en cinq objectifs, placer les TIC au cœur des programmes de développement socio-économique, améliorer leur accès et particulièrement celui à la large bande, améliorer la responsabilisation, l’efficacité et la transparence grâce aux TIC, accorder la priorité au développement du secteur privé, et impulser le développement durable via les TIC.

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali

Vodacom conclut un partenariat avec BlackFog en matière de cybersécurité

[Digital Business Africa] –Vodacom Business a annoncé la signature d’un partenariat avec BlackFog afin de fournir des solutions de cybersécurité et de confidentialité à plus de 43 millions de clients Vodacom.

Selon une étude réalisée en 2017 selon laquelle plus de 95% des entreprises africaines opèrent au-dessous de ce que l’on appelle le « seuil de pauvreté en matière de cyber-sécurité », l’Afrique devient une cible pour les cybercriminels. En conséquence, la cybersécurité et la confidentialité sont des questions cruciales pour leurs clients.

Grâce à ce partenariat, Vodacom cherche à faire en sorte que ses clients disposent de la meilleure solution possible pour les protéger des menaces en ligne de plus en plus sophistiquées.

BlackFog assure la confidentialité des données sur l’appareil et la cybersécurité sans fichier, élément crucial dans le paysage actuel des menaces : 77% des cyber-attaques sont sans fichier et dix fois plus susceptibles de réussir. BlackFog est constitué de 12 couches de défense contre les ransomwares, les espiogiciels, les logiciels malveillants, le phishing et la collecte et le profilage non autorisé de données.

Sunjay Ramessur, Directeur exécutif de Vodacom pour la cybersécurité, a déclaré : « L’approche unique de BlackFog en matière de cybersécurité et de perte de données en utilisant la protection des données sortantes était un élément important du processus de décision. Nous sommes ravis d’offrir cette solution à nos clients. « 

Darren Williams, PDG de BlackFog, a déclaré : « Blackfoot est ravi de s’associer à Vodacom pour apporter à ses clients la protection des données et la cybersécurité sur toutes leurs plateformes mobiles et de bureau. Les cyber-attaques d’aujourd’hui sont plus sophistiquées que jamais et nous savons que les pirates informatiques trouveront toujours un moyen d’entrer dans le réseau. Alors que la plupart des solutions visent à empêcher un attaquant de pénétrer dans la zone ou après qu’elles ont déjà causé des dommages, nous nous concentrons sur la prévention. En empêchant la perte de données, le profilage et la collecte de données, nous pouvons détecter les attaques en temps réel, arrêter les menaces et les empêcher de voler des données.

Par Gaëlle Massang

Liquid Telecom lance Azure Stack en Afrique de l’Est

[Digital Business Africa] – Liquid Telecom Kenya a lancé cette semaine un service Microsoft Cloud en Afrique de l’Est qui offre un changement radical en matière de cybersécurité pour les bases de données les plus sensibles de la région.

Le nouveau service Azure Stack permettra aux entreprises d’exploiter un cloud privé Microsoft en Afrique de l’Est plutôt que dans l’un des 54 centres de données publics de Microsoft situés en dehors de la région. Cela signifie que les utilisateurs bénéficient des protocoles de sécurité de pointe développés et gérés par Microsoft sur ses plates-formes cloud, tout en conservant leurs données localement, ce qui accélère le téléchargement des données pour des bases de données pouvant atteindre un téraoctet ou plus.

Le service sera disponible à partir d’aujourd’hui dans toute l’Afrique de l’Est. Il sera hébergé dans des nœuds de cloud privé au Kenya et en Tanzanie, ce qui permettra de répliquer des bases de données sur différents sites pour améliorer la fiabilité et la flexibilité.

« Le temps de transmission des données vers l’Europe est d’environ 200 millisecondes et de 55 millisecondes pour le serveur cloud Microsoft le plus proche, en Afrique du Sud. Mais les nouveaux Azure Stacks à Nairobi et à Dar es Salaam signifieront des vitesses de transfert de données inférieures à 20 millisecondes pour tous les utilisateurs de l’Afrique de l’Est », a déclaré Winston Ritson, responsable des services de cloud computing du groupe Liquid Telecom.

Cette augmentation des vitesses transformera les sauvegardes et les téléchargements de processus auparavant longs en échanges rapides de données. Au niveau mondial, les entreprises ont indiqué que cela avait transformé leurs opérations. Une entreprise de logistique en Californie a amélioré de 50% la prestation de services grâce à l’accélération de la vitesse de transmission des données.

L’utilisation d’Azure Stack ouvre également la voie à un niveau de cybersécurité que peu d’organisations ont la capacité de développer. « Microsoft dépense environ 1 milliard de dollars par an pour assurer la sécurité de ses plateformes Azure. C’est une échelle de dépenses et d’attention professionnelle que les entreprises ne peuvent ni égaler ni dépasser pour sécuriser leurs données », a déclaré Winston.

Cela intervient alors que la sécurité des données en Afrique de l’Est continue de se détériorer. En 2017, le Kenya a perdu 21 milliards de shillings contre la cybercriminalité. Toutefois, les pertes du pays devraient encore augmenter avec les nouvelles menaces cybernétiques, notamment les attaques des outils d’administration informatique Windows intégrés, des fichiers Powershell et des exécutables Windows Scripting.

« Le développement d’Azure Stack en Afrique de l’Est a nécessité un développement et une coopération intensifs entre Liquid Telecom et Microsoft« , a déclaré Adil El Youssefi, PDG de Liquid Telecom pour l’Afrique de l’Est, Liquid Telecom. « Cependant, nous pensons qu’en offrant un niveau de cybersécurité désormais inégalé, il constitue un autre pilier essentiel du développement économique du Kenya et de l’Afrique de l’Est. »

Par Gaëlle Massang

Donald Trump signe un décret pour exclure Huawei du marché américain des télécoms

[Digital Business Africa] – Le président Donald Trump a signé ce mercredi 15 mai 2019 un décret interdisant aux entreprises américaines d’utiliser du matériel de télécommunications fabriqué par des entreprises présentant un risque pour la sécurité nationale. Ce décret revient à interdire aux groupes américains de faire affaire avec le chinois Huawei Technologies.

Le département du Trésor a par ailleurs annoncé que Huawei et 70 de ses filiales étaient placées sur une liste noire – dénommée « Liste des entités » -, qui va contraindre le groupe télécoms chinois à demander une licence spéciale pour pouvoir acheter des pièces et composants électroniques auprès des sociétés américaines.

Dans un communiqué, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, précise que Donald Trump a appuyé cette mesure qui « empêchera la technologie américaine d’être utilisée par des entités étrangères d’une manière qui peut potentiellement nuire à la sécurité nationale américaine ou à ses intérêts de politique étrangère« .

Les
États-Unis estiment que les équipements de Huawei pourraient servir à des activités d’espionnage de la Chine et ils exhortent leurs alliés, notamment en Europe, à ne pas s’appuyer sur le groupe chinoi s pour le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile, la 5G.

Huawei, qui a démenti à plusieurs reprises les allégations américaines, s’est dit « prêt et disposé à collaborer avec le gouvernement américain pour trouver des mesures efficaces visant à garantir la sécurité des produits« .

Dans un communiqué, la firme chinoise déclare que l’empêcher de commercer aux États-Unis « ne rendra pas les États-Unis plus sûrs ou plus forts« . « Au lieu de cela« , ajoute-t-elle, « cela va seulement réduire les États-Unis à des alternatives de qualité inférieure et malgré tout plus coûteuses, laissant les États-Unis à la traîne pour le déploiement de la 5G« .

Le décret signé par Donald Trump est pris en application de la loi « International Emergency Economic Powers », qui donne au président le pouvoir de réglementer le commerce en réponse à une situation d’urgence nationale menaçant les États-Unis. Le département du commerce a 150 jours pour élaborer un plan d’application.

La Federal Communications Commission (FCC), autorité de tutelle du secteur des télécoms aux États-Unis, a aussi décidé quelques jours plus tôt à l’unanimité de ne pas autoriser China Mobile à fournir ses services sur le territoire américain. Elle a annoncé qu’elle allait aussi réexaminer des autorisations données à China Unicom et China Telecom.

Par Gaëlle Massang

MTN Nigeria coté à la Bourse nigériane

[Digital Business Africa] – L’opérateur MTN Nigeria a annoncé qu’il avait reçu l’autorisation de s’inscrire au Premium Board de la Bourse nigériane («NSE»). L’introduction devrait commencer le 16 mai 2019 et se fera par voie d’introduction préliminaire.

Cela signifie que les actions des actionnaires existants de MTN Nigeria seront cotées sans autre vente publique d’actions. À partir de ce moment, tous les actionnaires de MTN Nigeria seront libres d’échanger leurs actions sur le NSE.

Ferdi Moolman, PDG de MTN Nigeria, a commenté l’annonce : « C’est pour moi un plaisir de confirmer que la cotation officielle via l’introduction des actions de MTN sur le NSE aura lieu le jeudi 16 mai. »

« Nous apprécions le soutien continu que nous offrent le gouvernement, les régulateurs et les habitants de ce grand pays. En particulier, je voudrais remercier le personnel et la direction de MTN Nigeria qui ont travaillé sans relâche pour rendre cette journée possible. Ce n’est que le début, nous avons toujours l’intention de poursuivre une future offre publique offrant à un plus grand nombre de Nigérians un meilleur accès à l’occasion du marché MTN. »

Ralph Mupita, directeur financier du groupe MTN, a déclaré : « En tant que groupe MTN, nous sommes ravis d’avoir franchi cette première et importante étape vers une augmentation de la propriété locale de la société et la création des marchés des capitaux propres au Nigeria ».

MTN Nigeria a récemment annoncé son bénéfice pour le premier trimestre clos le 31 mars 2019, enregistrant une croissance de 13,4% du chiffre d’affaires relatif aux services. Cette hausse résulte principalement de l’augmentation de 12,7% et de 32,4% des revenus tirés des services voix et données et de l’ajout de 2,1 millions d’abonnés mobiles actifs au réseau. La société a annoncé un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) de 150,4 milliards de nairas et porté ses marges d’EBITDA à 53,3% (44,2% sur la base de la norme IAS 17) en raison de la croissance des revenus et d’une gestion efficace des coûts.

Par Gaëlle Massang

Réseaux sociaux : Facebook impose des restrictions à la Fonctionnalité ‘‘Facebook Live’’

[Digital Business Africa] – Au lendemain du massacre de Christchurch, en Nouvelle-Zélande qui avait coûté la vie à 50 personnes et diffusé en direct sur Facebook, le réseau social américain annonce l’imposition des restrictions à sa fonctionnalité « Facebook Live ». Tout le monde a encore à l’esprit la diffusion le 15 mars 2019 en direct de ce massacre pendant de 17 minutes sans aucune interruption. L’objectif donc pour Facebook aujourd’hui est d’éviter qu’une telle diffusion se reproduise, surtout lorsqu’on sait que cette fonctionnalité a déjà été utilisée à plusieurs reprises pour retransmettre des meurtres, des suicides, des viols et des tortures. Et sa solution c’est de restreindre la fonctionnalité, Facebook live, notamment pour les personnes qui ont enfreint les règles de modération du réseau social.

Dans un communiqué publié le 15 mai 2019, Facebook ne précise pas concrètement quelles sont les règles de modération. Par contre, le réseau social donne quelques indices, « Par exemple, quelqu’un qui partage un lien vers un communiqué d’un groupe terroriste sans élément de contexte se verra immédiatement interdire l’utilisation de Facebook Live pour une période déterminée ». Cette période de suspension peut par exemple s’étendre sur une durée de 30 jours.

Immédiatement, des critiques ont été formulées à l’encontre de la mesure de Facebook. Par exemple, le fait que cette suspension n’est que temporaires. Bien plus la restriction ne concernera que les personnes qui ont déjà enfreint les règles de Facebook, et ne concernera pas toutes les personnes qui publieront ce type de contenus pour la première fois. Or, par expérience, des utilisateurs sont parvenus à publier des contenus criminels ou terroristes alors qu’ils n’avaient aucun antécédent.

Aussi, l’entreprise annonce son intention de limiter les copies de contenus haineux, de les supprimer systématiquement. Une initiative qui se heurtera aux copies modifiés par des cadrages, des ajouts de textes ou des extraits isolés des contenus haineux. Toutes modifications, qui rendent difficile la détection de ces contenus haineux ou terroristes par le système de Facebook. Pour pallier à cette difficulté, Facebook annonce des investissements dans la recherche, afin de pouvoir détecter automatiquement des copies modifiées des vidéos.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

E-Commerce : Soupçonné de fraude, Jumia dément avoir gonflé ses chiffres pour son entrée à la bourse de Wall Street

[Digital Business Africa] – Le groupe de e-commerce Jumia basé au Nigéria est dans la tourmente. En effet,
un rapport de Citron Research accuse l’opérateur de e-commerce d’avoir surévalué ses chiffres dans son dossier d’introduction à la bourse de Wall Street en avril 2019. De manière pratique, le rapport accuse Jumia d’avoir surestimé de 20 à 30% le nombre de ses consommateurs et marchants actifs. Egalement, Jumia est accusé d’avoir dissimulé le nombre exact de produits retournés, non livrés ou annulés, qui serait en réalité de 41%. En plus, Citron Research évoque aussi des « transactions douteuses » entre Jumia et Jeremy Hodara, l’un de ses co-fondateurs. Parmi celles-ci, la vente pour 1 euro symbolique de quatre filiales à Jeremy Hodara « Nous sommes sûrs que lorsque la SEC enquêtera sur Jumia, nous obtiendrons d’innombrables détails sur la fraude », commente le rapport.

Dans la foulée de cette accusation, des investisseurs ont commandé plusieurs enquêtes auprès d’une dizaine de cabinets spécialisés aux Etats-Unis pour faire confirmer ou infirmer la véracité des chiffres publiés par Jumia sur sa situation. Parmi les cabinets sollicités, Rosen Law Firm ; Bragar Eagel & Squire ou encore le réputé très rigoureux Holzer & Holzer.

En réponse, Jumia a catégoriquement démenti ces allégations. Pour Sacha Poignonnec, co-fondateur de Jumia, ce rapport rentre dans une grosse opération de manipulation destinée à stopper le bon élan pris par Jumia avec son entrée réussie à la bourse de Wall Street : « Cela prend des préjugés sélectifs et des affirmations non vérifiées pour tenter de nuire à Jumia […] Ce ne sont que des rumeurs du marché plutôt que des faits. Le prospectus et le document d’investisseur cité en référence ne sont pas cohérents. […] Les documents sont calculés différemment, car le prospectus présente les consommateurs actifs de la même manière que nous présentons le volume brut des marchandises ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Innovation : Le Ghana adopte l’utilisation des drones pour livrer du sang et des médicaments

[Digital Business Africa] – Après le Rwanda, le gouvernement ghanéen a autorisé l’utilisation des drones, de petits avions sans pilotes pour la livraison dans les zones reculées du pays des poches de sang et des médicaments. La solution a même reçu l’aval du président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo qui y voit une solution pour améliorer l’accès des Ghanéens aux médicaments : « Personne au Ghana ne devrait mourir parce qu’il n’a pas eu accès à un médicament dont il a un besoin urgent », explique le président Nana Akufo-Addo, en référence aux avantages de cette solution. Il ajoute dans la foulée : « Le Ghana va développer le plus grand service de livraison par drones au monde ».

Ce projet est porté par l’entreprise américaine Zipline, pour un contrat de douze millions de dollars sur quatre ans pour l’exploitation de ce service. Pour mieux assoir le projet, le premier centre de drones a été ouvert à Omenako, à 70 km d’Accra. Ces centres seront dotés chacun de 30 drones et de 150 produits (médicaments, vaccins, anti-venins, matériel chirurgical…) qui seront distribués dans 500 cliniques rurales.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE