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Piratage des contenus audiovisuels sur Internet : les propositions d’Albert Kamanou de TNT Africa Cameroun [VIDEO]

[Digital Business Africa] – Exit le séminaire international sur la lutte contre le piratage des contenus audiovisuels via Internet. Durant deux jours, du 25 au 26 novembre 2019, des experts africains se sont réunis à Yaoundé au Cameroun pour examiner les solutions permettant à ce que les contenus audiovisuels se retrouvent illégalement sur Internet au détriment  des producteurs de ces contenus et même des Etats qui ne bénéficient pas de taxes y afférentes.

Ces assises étaient organisées par le Conseil national de la Communication (CNC), en collaboration avec le Réseau des instances africaines de régulation de la communication (Riarc) et l’association Convergence, dont le but est de protéger et de valoriser la création audiovisuelle africaine. Parmi leur recommandation, le plaidoyer pour la mise en place par les Etats africains des cadres juridiques et réglementaires adaptés à l’environnement numérique en général et à la consommation des produits audiovisuels via Internet en particulier.

Albert Kamanou : « Le juge doit pouvoir ordonner au FAI de suspendre un serveur en Chine »

Albert Kamanou, le DG de TNT Africa Cameroun, qui a participé à ces rencontres était l’invité de la CRTV News. Il explique les contours du piratage audiovisuel et donne quelques pistes pour résoudre cette problématique. Pour lui, comme les participants au séminaire l’ont relevé, il faut améliorer la réglementation. Le juge en Afrique doit pouvoir ordonner aux FAI de suspendre un serveur en Chine qui distribue illégalement les contenus audiovisuels en Afrique via Internet. Voir ses explications en Vidéo (Ci dessus et ci-dessous).

Albert Kamanou : “Il faut sensibiliser les jeunes sur les dangers du piratage des Contenus audiovisuels”

Il ne serait pas également superflu de sensibiliser les jeunes sur les dangers de l’utilisation des contenus audiovisuels piratés, ajoute le patron de DG de TNT Africa Cameroun. Explications…

Albert Kamanou [TNT Africa Cameroun] : “Il faut sensibiliser les jeunes sur les dangers du piratage des contenus audiovisuels”

Par Digital Business Africa

KOOSMIK-Togo lance officiellement ses activités sur fond d’innovation

[Digital Business Africa] – Quelques mois après avoir levé des ressources pour mener ses activités au Togo, Koosmik se déploie officiellement dans le pays. Elle a en effet lancé son application éponyme ce jeudi 28 novembre à Lomé, nous rapporte le site Togofirst. L’idée est de permettre à 70% de la population togolaise non bancarisée de faire des transferts d’argent, à payer des factures et à réduire les contraintes liées aux transactions. Claude Grunitzky, PCA de Koosmik Togo parle d’« une innovation dans le domaine des TIC ».
Avec cette application, le client a droit à un accès gratuit à un ensemble de services financiers.  Avec un compte électronique, celui-ci peut en effet faire des transferts d’argent, des transactions notamment l’envoi, la réception et le paiement de factures, précise le site.
Cina Lawson, ministre en charge de l’économie numérique et des innovations technologiques estime que l’initiative est belle et a permis de recruter beaucoup de jeunes développeurs togolais.
Une cliente relève des innovations : « vous voulez envoyer de l’argent à un proche. Avec les moyens existants, vous êtes obligés d’aller à un point pour faire un dépôt sur son compte. Or si vous avez l’application et que votre proche a la même application, vous pouvez rentrer dans son chat KOOSMIK pour lui envoyer les fonds qu’il reçoit. Les points de dépôts et retraits sont géo-localisables, grâce à l’application », détaille-t-elle. Selon les informations, l’application compte depuis son implantation au Togo, plus de 100 000 utilisateurs, rapporte Togofirst.
Par Gaëlle Massang

Soudan : Sudatel nomme un nouveau PDG

[Digital Business Africa] – Le vendredi 29 novembre 2019, Sudatel a annoncé la nomination de Sami Yousif Mohamed au poste de directeur général et de président du groupe, avec effet immédiat, apprnd t’on du site iItnewsafrica, nomination qui intervient alors que l’entreprise de télécommunication se prépare à investir massivement dans ses opérations au Soudan et dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest.
Selon le site, Yousif travaille pour Sudatel depuis 2013 et était dernièrement Vice-président exécutif en charge des affaires financières et administratives du groupe. Auparavant, il était directeur des finances de The Arab Investment Company, qui appartient aux gouvernements de 14 États arabes. Yousif déclare: «Bien sûr, je suis ravi et honoré de diriger une entreprise que j’admire énormément. Je travaille sur un plan quinquennal pour Sudatel qui nous permettra de croître régulièrement et de répondre aux demandes des entreprises et des consommateurs à travers notre empreinte ».
Pour rappel, Sudatel est une société qui fournit des services mobiles et fixes (voix et données) aux entreprises, aux résidents et aux fournisseurs de services Internet du nord et de l’ouest de l’Afrique, ainsi que des services de gros aux opérateurs internationaux. Sudani – l’opérateur national qui fournit des services haut débit mobiles et fixes 4G et 3G aux consommateurs et aux entreprises au Soudan; les services financiers mobiles, y compris le premier service d’argent mobile du pays, sous la marque «Gorooshi»; et d’autres services numériques, notamment un magasin d’applications spécialement conçu pour les consommateurs d’Afrique du Nord.
La société a également construit et développe en permanence un vaste réseau de fibres optiques. Les réseaux à large bande sans fil et par satellite complètent cette fibre en couvrant les zones où la fibre n’a pas encore été posée.
Par Gaëlle Massang

Le patron de Twitter pense s’installer en Afrique en 2020

[Digital Business Africa] – Le patron de Twitter, Jack Dorsey vient de terminer une tournée africaine entamée depuis le 8 novembre. Au terme de son aventure, il se montre interessé à venir vivre en Afrique pour quelques mois au courant de l’année 2020. « Triste de quitter le continent… pour l’instant. L’Afrique définira l’avenir (en particulier celui du bitcoin!) », a commenté Dorsey sur Twitter depuis Addis-Abeba, dernière étape de sa visite africaine, ajoutant que « Je ne sais pas encore où, mais je vivrai ici pendant 3 à 6 mois à la mi-2020. Je suis reconnaissant d’avoir pu expérimenter une petite partie ».
Sollicité par The Guardian pour apporter quelques détails sur les déclarations de son chef, Twitter a déclaré dans un email : « Nous n’avons rien à partager au-delà du tweet initial de Jack » apprend t’on du site africanews.
Toujours selon le site, Jack Dorsey a entamé son aventure africaine par une étape au Nigeria, avant de se rendre au Ghana, en Afrique du Sud puis de terminer par l’Ethiopie. Dans ces pays, le patron de Twitter a rencontré de nombreux entrepreneurs de la technologie, dont des promoteurs de monnaie électronique telle que le Bitcoin, vecteur selon lui d’un développement économique futur pour l’Afrique. Le réseau social a d’ailleurs annoncé son intention d’intégrer l’utilisation du Bitcoin et l’application de paiement Square sur sa plateforme.
Par Gaëlle Massang

Après le Cameroun, Jumia suspend ses activités en Tanzanie

[Digital Business Africa] – Après avoir annoncé le mardi 19 novembre 2019, qu’elle se retire du Cameroun, la société de e-commerce suspend cette semaine ses activités en Tanzanie. Dans une déclaration officielle publiée par son site, Jumia a déclaré: «Sur la base de notre examen de la voie du succès, nous avons pris la décision difficile de cesser nos opérations en Tanzanie à compter du 27 novembre 2019». «Bien que la Tanzanie ait un fort potentiel et que nous soyons fiers de la croissance que nous avons vue collectivement à la suite de l’adoption de Jumia, nous devons concentrer nos ressources sur nos autres marchés. Cette décision n’est pas facile, mais nous permettra de concentrer notre attention et nos ressources là où elles peuvent apporter la meilleure valeur et aider Jumia à prospérer. »
Selon TechCabal la sortie fait « partie des efforts d’optimisation du portefeuille en cours ». Le site de commerce électronique n’est plus disponible que dans 12 pays africains, et non 14, comme il l’était plus tôt cette année. Rebecca Enonchong, présidente du conseil d’administration de la Fondation AfriLabs, estime que les dernières sorties ne sont pas une surprise. « Je pense que certains pays étaient là pour prouver l’échelle géographique. C’était en grande partie pour conditionner Jumia à la vente», a-t-elle déclaré à TechCabal.
Par Gaëlle Massang

Congo : Léon Juste Ibombo lance un appel à manifestation d’intérêt pour débuter les tests de la 5G d’ici le 24 décembre 2019

[Digital Business Africa] – Le gouvernement congolais manifeste un intérêt pour la révolution numérique, facteur d’accélération de la croissance par la création de richesses et d’emplois. Il est ainsi engagé dans de nombreuses initiatives dans ce sens, entre autre le projet de couverture national en fibre optique, l’interconnexion avec les pays voisins, le point d’échange Internet régional, etc.

Ces efforts lui ont valu la reconnaissance de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, au travers de la Secrétaire exécutive Mme Vera Songwe qui a ainsi adressé le 13 août 2019 au gouvernement une correspondance dans laquelle elle informait le gouvernement que le Congo a été sélectionné comme pays pilote en Afrique pour le lancement du réseau 5G organisé par la CEA en collaboration avec ses partenaires de l’Union Internationale des Télécommunications.

« Le lancement de cette phase de pilotage du réseau 5G comprendra une série de tests techniques et l’analyse des opportunités y relatives. Ces tests seront exécutés en étroite collaboration avec le gouvernement, les opérateurs de télécommunications locaux, l’Autorité de Régulation des télécommunications à savoir l’ARPCE ainsi que les acteurs du secteur privé afin de saisir les nouvelles opportunités émergentes offertes par la 5G »,  a déclaré le ministre Léon Juste Ibombo il y a quelques jours lors de son allocution expliquant le choix du Congo pour la phase pilote de la 5G. « Ces tests permettront aussi au gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour la disponibilité et une attribution efficace des bandes de fréquences 5G prenant en compte les projets de déploiement techniques et commerciaux », a-t-il ajouté.

Il annonce ensuite le lancement officiel de l’appel à manifestation d’intérêt à l’ensemble des acteurs du secteur concernés pour accompagner le gouvernement dans l’expérimentation de cette phase de pilotage de la 5G.

« Vous êtes invité à vous rapprocher du Cabinet du Ministre pour les modalités pratiques. Vous aurez un délai de 7 jours pour vous manifester. Le lancement officiel de ces tests 5G s’effectuera d’ici le 24 décembre prochain », a-t-il annoncé.

Pour rappel, La 5G est la 5ème génération de technologie réseau mobile conçue pour répondre à la très grande croissance des données et à la connectivité de la société moderne. Elle offre des débits jusqu’à 10x plus rapides que la 4G, donc plus de monde connecté de façon optimale ; des milliards d’objets connectés : le pilotage des voitures autonomes ; objets de santé connectés ; lunettes de réalité virtuelle.

Par Gaëlle Massang

Téléphonie : le Sénégal annonce une baisse de 40% des tarifs des offres de services USSD des opérateurs de télécommunications

[Digital Business Africa] – Un communiqué de L’autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) annonce une baisse de 40% des tarifs des offres de services USSD des opérateurs de télécommunications, une décision qui intervient une année après l’ouverture de codes USSD aux Fournisseurs de Services à Valeur Ajoutée (FSVA).

Le  but est de renforcer la concurrence dans le secteur des télécommunications et de promouvoir l’innovation. Une façon de permettre aux FSVA « d’avoir accès de manière gratuite, à ces codes en proposant des services aux abonnés de la téléphonie mobile par ce canal », précise le communiqué.  Une première expérience cependant pas reluisante note l’ARTP, puisque « au bilan de la première année de mise en œuvre de ladite décision, il apparait clairement que les prix des offres commerciales des opérateurs ne favorisent pas une implémentation diligente des codes attribués et une rentabilité des services déployés».

FSVA

Aussi l’ARTP, en rapport avec les opérateurs, a introduit dans les catalogues d’interconnexion de l’année 2019, les offres relatives à l’usage de l’USSD et a procédé à une baisse des différents tarifs associés à cette technologie. « Par la décision susmentionnée, l’ARTP apporte une innovation majeure qui consiste en l’ajout d’une prestation dédiée aux FSVA dans le catalogue d’interconnexion des opérateurs en vue d’améliorer des conditions d’exercice de ces acteurs mais également, apporter plus de souplesse dans les futures révisions des tarifs des offres de l’USSD », s’est réjoui l’agence de régulation.
Une baisse de 40% a été ainsi opérée sur les tarifs de 2019 qui passent de 500 000 F à 300 000 F.

Par Gaëlle MAssang

Le Gabon et le Cameroun préparent l’interconnexion de leurs réseaux via la fibre optique

[Digital Business Africa] – Dans le cadre du projet Central African Backbone (CAB)], le Cameroun et le Gabon ont signé ce jeudi 28 novembre 2019 un Mémorandum d’entente (MoU), en prélude de l’interconnexion physique de leurs réseaux télécoms en fibre optique. Ce MOU a été signé par la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et par le ministre gabonais de la Communication et de l’Economie numérique, Rigobert Ikambouayat Ndeka.

Ce MoU a pour objet, d’une part, de fixer le cadre général et légal de la coopération en matière d’interconnexion des réseaux de communications électroniques entre les deux pays, et d’autre part, de mettre en place un Comité, chargé de la mise en œuvre et du suivi dudit Mémorandum et des conventions y subséquentes.

Pour les signataires, les échanges télécoms entre les deux pays se feront désormais  via cette interconnexion  et non plus via des câbles sous-marins internationaux. Ce qui va entraîner une baisse des coûts de connectivité. Y compris sur les tarifs de roaming comme annoncé par les deux parties.

 Cette interconnexion coté Gabon est rendue possible grâce au déploiement d’un Backbone National en fibre optique axe BOOUE-BITAM- EBORO/MEYO-KYE d’une longueur de 411 KM  avec l’appui de la Banque mondiale. La maîtrise d’ouvrage étant assurée par l’ANINF.

En plus de  l’interconnexion avec le CAB1 (Cameroun, République centrafricaine et Tchad) par EBORO, cette dorsale permettra également une interconnexion avec la Guinée équatoriale par MEYO-KIE.

Par Gaëlle Massang

Intelligence artificielle (IA) : quels enjeux pour le développement social en Afrique ?

L’Intelligence artificielle (IA) bénéficie d’un regain de notoriété depuis ces dix dernières années. Le concept est né en 1956 avec John McCarthy (Université de Dartmouth) avec ce qu’il appelait la modélisation (mathématique et statistique) du neurone humain. En effet, l’ambition de McCarthy qui était de modéliser le langage humain se solda par un échec cuisant, conduisant à l’arrêt des financements ainsi qu’à la fin des travaux de recherche et projets dans le domaine.

Ce schéma s’est reproduit plus tard avec l’avènement des Systèmes Experts (logiciels capables de répondre à des questions expertes comme Dentral[1]), qui avaient pour ambition d’être capables de reproduire les mécanismes cognitifs d’un expert dans un domaine donné.

L’engouement autour de l’Intelligence Artificielle a de nouveau disparu jusqu’à 2007 environ, où le monde s’est remis à surfer sur la vague de l’IA. Deux logiques s’opposent alors : d’un côté celle qui pense que l’IA induira des avancées considérables, de l’autre côté celle convaincue que l’Homme est voué à l’obésité car les robots se substitueront totalement à nous.

Il est important que chacun (citoyens, Etats) se familiarise avec ce concept qui se veut vaste et complexe, afin d’identifier les leviers actionnables pour en tirer le meilleur pour la société, dans le respect d’un cadre éthique et légal consensuellement défini.

Quelles définitions peut-on adosser à l’intelligence artificielle (IA) ?

La manière la plus simple de représenter l’IA est de la mettre en perspective dans le contexte humain. L’objectif de l’IA est de créer des systèmes (ou algorithmes) pouvant fonctionner de manière intelligente et autonome. Rappelons que la notion d’algorithme renvoie à un ensemble d’instructions informatiques destinées à s’exécuter soit de manière autonome (verrouillage d’accès après détection d’une présence), soit consécutivement à une intervention humaine (calculatrice).

Pour communiquer, l’être humain peut parler et écouter. Cela correspond dans le domaine de l’IA au traitement du langage naturelle plus connu sous l’anglicisme « NLP : Natural Language Processing ». Ce domaine s’articule autour de :

  • La reconnaissance vocale. Technique informatique basée sur les statistiques, permettant d’enregistrer une sonorité vocale (humaine), de l’interpréter et d’en exécuter les directives. C’est le cas du « Google Home » qui est un assistant vocal produit par Google et capable par exemple de restituer oralement la biographie d’une personnalité publique sur simple demande vocale.
  • La reconnaissance de texte. Technique informatique permettant de collecter et comprendre un texte saisi. De nos jours, ces algorithmes sont capables de discerner les émotions dans un texte, de remettre les mots dans le contexte approprié. Les « Tchat bot » implémentés dans les sites web en sont une application.

L’être humain peut par ailleurs voir et traiter ce qu’il voit. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la Reconnaissance d’images. Technique informatique permettant à un algorithme de détecter des images, puis de les identifier suite à un traitement comparatif sur la base d’un stock d’images historiques. Une des applications de la reconnaissance d’images est la reconnaissance faciale. Qui s’appuie sur des méthodes de probabilités afin de comparer une capture d’image faciale à un gabarit.

L’être humain est doté de la capacité à reconnaitre des tendances. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la reconnaissance tendancielle plus connu sous l’anglicisme « pattern recognition ». D’ailleurs, l’IA est bien plus performante que l’humain dans ce domaine. En effet, elle peut s’appuyer sur des volumes considérables de données (sur plusieurs dimensions ou axes) en vue de déterminer des modèles mathématiques, des tendances. C’est sur cette branche de l’IA que l’on rencontre :

  • Le Machine Learning (apprentissage automatique)

Technologie informatique apparue dans les années 1980, permettant à des algorithmes d’identifier des tendances, de définir des règles statistiques en fonction des données historiques qui lui sont indiquées. L’objectif étant que ces algorithmes soient capables de prédire des valeurs en fonction de données futures suivant une logique statistique.

  • Le Deep Learning

Méthode particulière de réalisation du Machine Learning, se situant au carrefour de trois disciplines : l’informatique, la statistique et la neuroscience. En effet, cette technique permet de reproduire le fonctionnement cognitif du cerveau humain afin de permettre à l’algorithme d’apprendre sur la base des données qui lui sont fournies, en vue de faire deux choses : soit des classifications, soit de la prédiction, ce dans tous les domaines.

L’être humain peut aussi cerner son environnement et s’y mouvoir avec aisance. Cela correspond dans le domaine de l’IA à la robotique.

Quels enjeux sociaux l’IA soulève t’elle en Afrique ?

Les Etats africains sont résolument convaincus que la technologie contribuera à adresser des challenges majeurs. C’est ainsi qu’est née la « Smart Africa Initiave » en 2013 à Kigali.

Les travaux de recherche, de conception et d’implémentation des applications liées de l’IA devront se faire :

  1. Dans le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales : La « donnée » étant à l’IA ce que l’essence est à l’automobile, plus la quantité de données exploitée par les algorithmes d’IA est dense et structurée (Big Data), meilleures seront les résultats des algorithmes. Parmi les données les plus plébiscitées, les données à caractère personnel (c’est-à-dire les données des individus) sont demandées pour bon nombre d’applications de l’IA : reconnaissance faciale, analyses commerciales prospectives, recherches médicales, etc.

Il apparait donc évident que toutes les applications de l’IA devront être implémentées dans le respect des dispositions de la « Convention de l’Union Africaine sur la cyber sécurité et la protection des données à caractère personnel[2] ».

  • Dans la recherche systématique du bien-être commun et de la réduction de la pauvreté : Au regard de la pluralité des domaines d’applications de l’IA (agriculture, santé, mobilités urbaines, performances d’entreprises, etc.), il est urgent de proposer des solutions innovantes (basées sur l’IA) dans chacun de ces domaines pouvant fortement contribuer au développement social.
  • Focus sur la santé

Certaines épidémies frappent fortement certains pays africains (Choléra, Typhoïde, Grippes, Ebola). Avec les capacités notamment de prédiction qu’apporte certaines techniques de l’IA, il sera possible d’anticiper l’arrivée de ces maladies sur la base de la masse des données exploitées.

Aussi, dans le domaine de la recherche pharmaceutique, l’Afrique pourrait accélérer ses processus de recherche et de fabrication des médicaments (donc réduire les coûts) via une approche prospective des meilleurs conditions chimiques conditionnant la stabilité des produits médicamenteux. Ainsi seront mis à la disposition des populations des produits médicamenteux efficaces et accessibles.

  • Focus sur la formation et l’emploi

La nécessité de se doter de la « capacité à faire adéquate », par le renforcement des compétences des ressources humaines africaines apparait cruciale. Autrement dit, des investissements doivent être consentis dans la formation afin de répondre aux futurs besoins du marché de l’emploi en la matière.  Cette approche contribuerait mécaniquement à infléchir la courbe du chômage en Afrique, indicateur de développement incontestable.

Les Etats Africains se doivent de concevoir des stratégies inhérentes à l’IA et de mettre en place des partenariats avec le monde académique et industriel. Des investissements importants dans des programmes de recherche et dans l’éducation doivent être réalisés. L’arrivée et la résilience de l’Afrique dans la compétition mondiale de l’intelligence artificielle dépend fondamentalement des réponses politiques qui seront formulées par les Etats relativement aux stratégies éducationnelles.

  • Focus sur la mobilité urbaine

Le moteur de croissance africaine sera aussi la ville. Et l’un des paramètres pour faire des affaires dans les villes est la question de « mobilité urbaine ».

Quand on sait que le continent africain représente 2% du parc automobile mondial et 20% du taux de mortalité routière, on peut s’imaginer que le numérique peut venir en appui à cet enjeu en vue d’optimiser une meilleure mobilité des personnes et des biens. Cela peut passer par la mise en place d’applications de mobilité à l’instar des applications de commande de véhicules de transports comme Uber ou Heetch. Par-dessus ces applications mobiles, d’autres applications faisant usage d’intelligence artificielle pourront être déployées afin d’exploiter les données collectées et améliorer les politiques publiques en matière de transport et d’infrastructures routières. Il s’agit ici d’une vision prospective car à ce jour, les acteurs de l’écosystème de la mobilité s’attèlent à collecter et structurer les données de mobilité.

Adresser tous ces enjeux sociaux (liste non exhaustive) de manière effective oblige les Etats africains à se doter d’une masse de données structurées, considérables et sécurisées : le fameux Big Data.

Les principaux piliers d’une politique publique en matière d’intelligence artificielle responsable

Quel que soit le domaine d’application, nous avons vu le potentiel transformationnel considérable offert par l’IA. La conception et l’implémentation des applications basées sur l’IA devraient reposer sur une politique dédiée à l’IA et qui s’articule à minima autour des piliers ci-après :

  • Respect des libertés et des droits de l’Homme : « Les droits de l’Homme et les libertés fondamentales ont la même valeur dans le monde virtuel que dans le monde réel ». 

Les outils et services basés sur l’IA devraient être en toutes circonstances, respectueux de la Charte Africaine des droits de l’homme et des peuples[3].

  • Non-discrimination : prévenir la création ou le renforcement de discriminations entre individus ou groupes d’individus.

Des chercheurs du centre médical Geisinger (Pennsylvanie, USA) ont mis au point un algorithme[4] basé sur le Deep Learning, qui permet de prédire le décès d’un patient à horizon un an (arrêt cardiaque). Cet algorithme a pu exploiter les données de 400.000 patients (1,7 millions de rapports d’électrocardiogrammes) et est en capacité de réaliser les prédictions attendues. Mieux, basé sur sa capacité d’analyses très poussée, il a pu déceler des cas de patients encore exposés à des pathologies (quand bien même ces derniers avaient été déclarés sains par le corps médical). Ce type de prédiction peut conduire à des décisions de traitements sélective (par exemple pour des raisons d’optimisation des dépenses publiques, exclure des traitements les patients en sursis identifiés grâce à l’algorithme).

  • Sécurité : la course à l’IA est bien réelle. Cet outil doit être pris très au sérieux par l’Afrique, car pouvant contribuer favorablement à l’accélération du développement économique et même social. On ne saurait donc faire l’économie des questions de sécurité des sources de données utilisées (considérées comme des actifs stratégiques) pour les différentes applications de l’IA.
  • Transparence : rendre accessibles et compréhensibles les méthodologies de traitement des données, en autorisant des audits externes.

Les pays africains sont appelés à prendre conscience individuellement des enjeux de l’Intelligence Artificielle. Toutefois, ces prises de conscience individuelles devraient converger vers une stratégie commune impulsée et portée au niveau supranational, c’est-à-dire par l’Union Africaine. En effet, les investissements dans le domaine demanderont des économies d’échelle pour des bénéfices communs.

A l’entame de cette tribune, deux logiques ont été présentées : l’une favorable au développement de l’IA car perçue comme facteur de productivité et l’autre convaincue que l’IA conduirait inéluctablement l’humanité à l’obésité. Cette dernière est très présente dans les pays dits industrialisés. De ce fait, une minorité de la classe active dans ces pays est craintive de la destruction des emplois à cause de l’avènement de l’IA. S’il est vrai que cette discipline transformera certains métiers dans les pays précédemment cités, l’Afrique, encore faible d’un secteur secondaire embryonnaire ne saurait être dans un scénario de « destruction-transformation » d’emplois, mais plutôt dans un scénario exclusivement de création d’emplois.

Par Frank William NZOUETOM

Frank William NZOUETOM

Frank William NZOUETOM, Head of IT Advisory & IT Audit, Mazars Afr. Centrale


[1] https://www.britannica.com/technology/DENDRAL

[2] https://www.afapdp.org/wp-content/uploads/2018/06/CONV-UA-CYBER-PDP-2014.pdf

[3] https://au.int/fr/treaties/charte-africaine-des-droits-de-lhomme-et-des-peuples

[4] https://futurism.com/neoscope/ai-knows-when-youll-die-how

Aider les familles africaines à surfer sur Internet en toute sécurité

Chez Google nous prenons très au sérieux la sécurité sur Internet. Sensibiliser les enfants à la sécurité sur Internet et les aider à adopter un comportement adapté constitue une priorité pour nous. C’est une responsabilité que nous sommes prêts à assumer et que nous partageons avec le gouvernement, les organisations à but non lucratif, la communauté éducative et d’autres acteurs. En cela, lévénement annuel du Web Rangers Africa Summit est important pour nous : il rassemble des apprenants, des enseignants, des décideurs politiques, des organisations à but non lucratif et des entreprises privées dans le but d’échanger et de trouver des solutions innovantes sur la façon d’étendre les programmes d’apprentissage numérique. L’objectif est qu’un plus grand nombre de jeunes et de familles disposent des informations nécessaires pour aller sur Internet en toute sécurité.
Lors de l’édition 2019 du Web Rangers Summit qui s’est tenue à Nairobi, au Kenya, nous avons réuni des étudiants participant au programme Web Rangers, qui étaient originaires d’Afrique du Sud, du Nigeria et du Kenya, ainsi que plus de 30 partenaires dans le domaine de la sécurité en ligne. Au cours de ce sommet de deux jours, nous avons expliqué l’importance de rendre l’information et les programmes de sécurité en ligne facilement accessibles dans les écoles et de les diffuser auprès des familles, et présenté des projets dans ce sens. Nous avons aussi fait le point sur les actions en cours pour étendre le programme Web Rangers, ainsi que sur le projet de s’associer au Kenya Film Classification Board et à la Nigerian National Orientation Agency en 2020. Ce partenariat a pour but de lancer un programme d’éducation parentale au numérique avec pour objectif de sensibiliser les tuteurs, les enseignants et les familles aux outils en ligne, lesquels rassemblent les familles pour apprendre, s’amuser et surfer en ligne en toute sécurité.

Cette année, outre le Sommet, nous avons réalisé une partie de nos objectifs d’éducation et de sensibilisation en matière de sécurité sur Internet grâce à des tournées de présentation et à des partenariats avec les gouvernements. Au mois d’octobre, en association avec le Centre des sciences du Cap nous avons octroyé des financements à des organisations locales au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud pour organiser des tournées d’information sur la sécurité à l’intention des élèves, des parents et des enseignants. Plus de 36 000 élèves, 2 500 parents et 1 400 enseignants ont été formés grâce à ce programme.
Au Nigeria, nous avons établi un partenariat avec le Conseil nigérian pour la recherche et le développement en éducation visant à intégrer un nouveau programme de sécurité sur Internet dans les programmes nationaux des écoles primaires et secondaires, avec l’objectif d’atteindre 56 millions d’apprenants (d’une année sur l’autre) une fois le programme pleinement intégré au système scolaire. De même, en Afrique du Sud, nous travaillons en partenariat avec le Département de l’éducation du Cap-Occidental pour mettre en place une action pilote d’intégration du programme sur la sécurité en ligne dans les établissements secondaires publics de la province. Le projet pilote concerne des écoles des districts de Cape Winelands et de Metro South. Au Kenya, nous avons travaillé en collaboration avec l’organisation CODE-IP, le Ministère de la Jeunesse et l’Association des Scouts du Kenya pour faire passer le nombre de Web Rangers à plus de 55 000 dans tout le pays.

En raison du nombre croissant d’internautes, jeunes et adultes que compte l’Afrique, il est désormais impératif de les aider à se protéger des risques d’Internet. Même si nous sommes encore loin de nos objectifs, nous sommes fiers de voir l’impact des actions menées à ce jour. Pour reprendre les mots du professeur de Rosabeth Moss Kanter, professeur à Harvard, : « les petites victoires, les petits projets, les petites différences font souvent d’énormes différences ».

Poste par Fortune Mgwili-Sibanda, Responsable, Affaires gouvernementales et politiques publiques, Afrique subsaharienne

Google envisage de former plus de 56 millions d’élèves en Afrique sur la sécurité en ligne

[Digital Business Africa] – Sensibiliser les enfants africains à la sécurité sur Internet et les aider à adopter un comportement adapté en ligne constitue pour Google une priorité. C’est ce qu’indique Fortune Mgwili-Sibanda, la responsable des Affaires gouvernementales et des Politiques publiques de Google en Afrique subsaharienne.

Une tâche qu’elle se dit prête à assumer et à partager avec les gouvernements, les organisations à but non lucratif, la communauté éducative et d’autres acteurs du secteur.

En 2019, Google indique avoir réalisé une partie de ses objectifs d’éducation et de sensibilisation en matière de sécurité sur Internet grâce à des tournées de présentation et à des partenariats avec les gouvernements. « Au mois d’octobre, en association avec le Centre des sciences du Cap nous avons octroyé des financements à des organisations locales au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud pour organiser des tournées d’information sur la sécurité à l’intention des élèves, des parents et des enseignants. Plus de 36 000 élèves, 2 500 parents et 1 400 enseignants ont été formés grâce à ce programme », indique-t-elle sur le blog de l’entreprise.

Au Nigeria, le moteur de recherche a établi un partenariat avec le Conseil nigérian pour la recherche et le développement en éducation visant à intégrer un nouveau programme de sécurité sur Internet dans les programmes nationaux des écoles primaires et secondaires, avec l’objectif d’atteindre 56 millions d’apprenants (d’une année à l’autre) une fois le programme pleinement intégré au système scolaire.

De même, Google travaille en partenariat avec le Département de l’éducation du Cap-Occidental pour mettre en place une action pilote d’intégration du programme sur la sécurité en ligne dans les établissements secondaires publics de la province. Le projet pilote concerne des écoles des districts de Cape Winelands et de Metro South. Au Kenya, ajoute-t-elle, Google travaille en collaboration avec l’organisation CODE-IP, le Ministère de la Jeunesse et l’Association des Scouts du Kenya pour faire passer le nombre de Web Rangers à plus de 55 000 dans tout le pays.

C’est toujours dans cette perspective que  de l’édition 2019 du Web Rangers Summit s’est tenue à Nairobi, au Kenya. Ici, Google a réuni des étudiants étaient originaires d’Afrique du Sud, du Nigeria et du Kenya, ainsi que plus de 30 partenaires dans le domaine de la sécurité en ligne. Au cours de ce sommet de deux jours, le moteur de recherche a expliqué l’importance de rendre l’information et les programmes de sécurité en ligne facilement accessibles dans les écoles et de les diffuser auprès des familles, et présenté des projets dans ce sens.

Par Digital Business Africa

L’Arcep met en garde les opérateurs Gsm Spacetel Bénin et Etisalat Bénin contre le non-respect des obligations

[Bénin Révélé Mag] – À l’occasion de la rencontre d’échanges tenue le 26 novembre 2019, au siège de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin) à Cotonou, entre le Conseil de régulation et les hauts responsables des opérateurs Gsm Spacetel Bénin et Etisalat Bénin, l’institution régulatrice a mis en garde les opérateurs concernés, suite à plusieurs non-conformités persistantes au niveau de cinq indicateurs de performance.

Flavien Bachabi, président du Conseil de régulation, organe de délibérations et de décisions de l’Arcep Bénin, signale que « Cette séance est une mise en garde pour dire qu’il y a des anomalies dans leurs réseaux. C’est persistant, il faut qu’ils trouvent des solutions à cela… ». Il s’exprimait ainsi à la rencontre d’échanges que son institution a eue, avec les opérateurs Gsm ; suite aux anomalies persistantes relevées sur quelques cellules des réseaux.

Selon Flavien Bachabi, cette séance vise à donner le bénéfice de la contradiction aux opérateurs de téléphonie mobile pour expliciter ce qui justifie ces dysfonctionnements et les dispositions pratiques prises pour l’amélioration continue de la qualité de service de leurs réseaux surtout en cette période de fin d’année.

En réalité, grâce son nouveau système de suivi de la qualité de service et malgré le délai de trois mois (échu en mai dernier) accordé aux opérateurs Gsm pour se conformer aux nouveaux indicateurs, l’Arcep-Bénin a malheureusement constaté que ces entreprises ne satisfont toujours pas à cinq indicateurs de performance pourtant mentionnés dans leurs cahiers des charges.

Il s’agit, selon le président du Conseil de régulation, « du taux de succès des appels voix, du taux de coupure des appels voix, du taux de blocage des appels voix, du taux de coupure de la connexion internet 3Gsurtout chez l’opérateur Moov, et enfin du débit down link 3G, encore chez Moov ».

« Qu’est-ce qui justifie ces dysfonctionnements ? Quelles dispositions pratiques sont prises pour y remédier ? », demande le président Flavien Bachabi aux directeurs généraux des deux entreprises. Après une série de réponses peu convaincantes, suivie de la relance des membres de l’Arcep, des responsables d’associations de consommateurs et des journalistes, les langues des opérateurs se sont finalement déliées.

Il ressort des interventions des opérateurs Gsm que les non-conformités décelées sont causées par des éléments dépendants et indépendants d’eux. S’agissant des premiers, les responsables des deux structures ont reconnu que leurs réseaux ne couvrent pas tout le territoire béninois. Ce qui justifie les non-conformités relevées surtout vers les zones frontalières. Mais ailleurs, comme à Abomey-Calavi, ils expliquent que ce sont les populations elles-mêmes qui s’opposent à l’implantation des antennes devant renforcer le taux de couverture.

Les chantiers de construction actuellement en cours dans le pays font que plusieurs de leurs câbles d’extension sont sectionnés par mégarde et leur réparation dure parfois des jours. Et cela influe sur l’expérience du consommateur.

Les opérateurs Gsm ont aussi évoqué la performance des téléphones des clients qui nécessitent plus ou moins des réglages. Ceci, simplement parce que l’expérience a montré que plusieurs portables sont bloqués sur une technologie. Autrement, si le téléphone est bloqué sur 2G, quels que soient les efforts de l’opérateur, le client ne vivra que l’expérience de 2G. Quand le câble sous-marin est aussi sectionné par un bateau, cela crée également des perturbations sur les réseaux. Ces derniers cas, disent-ils, montrent qu’ils ne sont pas directement liés aux problèmes soulevés. Toutefois, des mesures sont prises et des investissements lourds sont consentis pour remédier à certains problèmes techniques et d’organisation dont celui du service après-vente.

Par Laurent Adjovi

45 enseignants béninois formés en maintenance informatique par des experts chinois

[Bénin Révélé Mag] – Présentant un bref état des lieux du secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, déclare : « Le système éducatif béninois est marqué par plusieurs dysfonctionnements. Il a une capacité d’accueil insuffisant et des équipements obsolètes ». Face à la situation dit-il, le gouvernement s’est engagé pour inverser la tendance et atteindre les Objectifs du développement durable.

C’est dans cette esprit que depuis le 26 novembre 2019, une équipe d’experts chinois venus de l’Institut polytechnique de Ningbo, forment 45 enseignants venus de tous les départements du Bénin en maintenance informatique. La cérémonie de lancement de cette formation présidée par le ministre Kakpo Mahougnon, a connu la présence de l’ambassadeur de Chine près le Bénin, Peng Jing Tao. Les relations de coopération entre la République populaire de Chine et le Bénin se raffermissent ainsi au fil du temps.

Au cours d’une cérémonie organisée au Lycée technique d’amitié entre la Chine et le Bénin d’Akasato, le 26 avril 2018, le ministre Kakpo Mahougnon, sollicitait une coopération accrue dans le domaine de la formation technique et professionnelle entre notre pays et la République populaire de Chine. Ce vœu connaît un début de concrétisation avec la formation de ces 45 enseignants des lycées techniques, sur l’éducation des techniques professionnels en maintenance informatique.

Cette formation souhaitée par le gouvernement et qui se déroule du 26 novembre au 16 décembre 2019, a pour objectif de constituer un vivier dans le domaine du numérique et plus particulièrement dans la spécialité maintenance informatique. Wu Yu, directeur général de l’Institut professionnel et technique de Ningbo, affirme que cette formation donne la preuve que malgré la distance qui sépare Cotonou et Ningbo, les deux villes sont étroitement liées dans plusieurs domaines.

Ephrem Sessinou, représentant des enseignants bénéficiaires de la formation, affirme au nom de ses collègues que l’atelier de formation revêt une importance particulière ; car elle ouvre, selon lui, les portes d’une collaboration qui portera de bons fruits pour le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Il rappelle qu’ils sont sélectionnés pour être les pionniers d’un processus qui permettra de relever le faible niveau des apprenants, car selon lui, il n’y a pas d’éducation de qualité sans enseignants bien formés. Il rassure les autorités que les enseignants en formation venus des lycées de tous les départements ont pris les dispositions pour suivre avec assiduité les cours qu’ils recevront pendant 21 jours.

Pour Peng Jin Tao, le marché béninois des Tic est le plus dynamique au monde. « Nous sommes un pays en développement, et pour rattraper les autres, nous devons prendre par un raccourci, donc par le numérique », affirme-t-il. Peng Jin Tao félicite le Bénin d’être l’un des rares pays au monde à avoir un ministère du numérique. Ce qui démontre l’importance que notre pays accorde au secteur.

Par Laurent Adjovi

Twitter va supprimer les comptes inactifs depuis plus de six mois

[Digital Business Africa] – Le réseau social commencera à faire le ménage dès le 11 décembre 2019 prochain. « Afin de maintenir votre compte actif, assurez-vous de vous connecter et de tweeter au moins une fois tous les six mois. Les comptes peuvent être définitivement supprimés en cas d’inactivité prolongée » annonce Twitter sur son site web officiel.

« Nous invitons les internautes à se connecter régulièrement à Twitter » résume la plateforme. Selon le site phonandroid.com, la firme américaine justifie cette nouvelle mesure par son « engagement à servir la conversation publique ». En supprimant les comptes inactifs, Twitter cherche en effet à lutter contre la propagation de fake news ou d’arnaques. Un compte inutilisé depuis longtemps est en effet susceptible d’être piraté afin de propager de fausses infirmations.

L’opération prendra plusieurs mois et « pas seulement un jour », précise Twitter. Ne vous attendez donc pas à ce que des millions de noms se libèrent dès le 11 décembre. Twitter s’emploie à prévenir les utilisateurs des comptes inactifs de ce changement de politique. Si vous avez un compte inactif depuis 6 mois, vous allez recevrez un mail de ce genre : « vous devez vous connecter et suivre les instructions à l’écran avant le 11 décembre 2019, sinon votre compte sera définitivement supprimé de Twitter ».

Pour garder l’accès à votre compte et de pas perdre tous vos abonnés, il suffit donc de se connecter avant la date butoir. Vous n’avez visiblement pas besoin de publier un tweet. Pour déterminer si un compte inactif, le réseau social prend uniquement en compte la connexion de l’utilisateur.

Le site businesinsider.fr nous rappelle que ce n’est pas la première fois que la plateforme fait le ménage parmi les comptes inactifs. En 2018, Twitter a supprimé jusqu’à 6% des comptes en l’espace d’une semaine. « Le nombre de followers d’un compte est l’une des informations les plus importantes sur Twitter. Nous voulons vous assurer que ce nombre est juste et pertinent » expliquait alors le réseau social.

Par Gaëlle Massang

Cameroun : bientôt un code unique pour l’accès aux services financiers mobiles

[Digital Business Africa] – Depuis juillet 2017, le gouvernement camerounais est sur le chantier de création d’un code unique USSD pour ce qui concerne les services Mobile Money. En effet, à l’instar des communications téléphoniques et autres SMS, les opérateurs de la téléphonie en activité au Cameroun utilisaient des codes différents les uns des autres.

Il en est ainsi du code #150# de l’opérateur Orange, qui donne accès au service Orange Money, ou du *126# pour accéder au service de transfert d’argent via le mobile chez MTN Cameroun. Désormais, ces opérateurs devront présenter au régulateur, pour validation, les tarifs d’accès au code USSD unique.

Minette Libom Li Likeng le ministre des Postes et Télécommunications a signé ce mardi 26 novembre 2019, une décision déterminant les conditions et les règles d’exploitation de (Unstructured Supplementary Service Data ou Données de services supplémentaires non structurées) pour l’accès à la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques au Cameroun.

Cette plateforme vise notamment à garantir des conditions équitables d’interconnexion, à réduire les coûts des transactions financières mobiles et à favoriser l’inclusion financière. En outre, elle permettra d’accéder aux services financiers mobiles par un code unique, le # 237#.

Le directeur de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), Philémon Zo’o Zame, explique que « ladite plateforme est logée à la Campost [opérateur postal public du Cameroun] qui en assure la gestion et l’ART est chargé de la mise en service de la décision susmentionnée » rapporte le site.

Par conséquent, M. Zo’o Zame invite les opérateurs des réseaux et les fournisseurs de services de communications électroniques à s’y interconnecter, dans un délai de 30 jours à compter du 26 novembre 2019, soit au plus tard le 26 décembre prochain, pour la fourniture des services financiers mobiles.

Par Gaëlle Massang

Bénin : L’Arcep met en garde Spacetel et Etisalat au sujet des anomalies persistantes sur leurs réseaux Gsm

[Digital Business Africa] – Les opérateurs Gsm Spacetel Bénin et Etisalat Bénin continuent de rencontrer de nombreuses perturbations de leurs réseaux GSM, au grand dam des utilisateurs. Suite à plusieurs non-conformités persistantes au niveau de cinq indicateurs de performance, l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep Bénin) s’est vu obligé de prendre des mesures.

La question a été à l’ordre du jour de la rencontre d’échanges, tenue ce mardi 26 novembre, au siège de l’institution à Cotonou, entre le Conseil de régulation et les hauts responsables des opérateurs concernés. « Cette séance est une mise en garde pour dire qu’il y a des anomalies dans leurs réseaux. C’est persistant, il faut qu’ils trouvent des solutions à cela… », martèle Flavien Bachabi, président du Conseil de régulation, organe de délibérations et de décisions de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep Bénin).

En effet, l’Arcep dispose désormais d’un nouveau système de suivi de la qualité de service. Mais malgré le délai de trois mois (échu en mai dernier) accordé aux opérateurs Gsm pour se conformer aux nouveaux indicateurs, ceux-ci n’arrivent pas à satisfaire aux exigences de leurs cahiers de charges. Les opérateurs étaient donc appelés à s’expliquer sur ce fait. Les opérateurs ont fait état du défaut d’implantation de leurs antennes sur l’ensemble du territoire, mais ont rassuré sur le fait que les chantiers sont en cours. Ils ont aussi mentionné la faible qualité des téléphones utilisés par les béninois, ainsi que les désagréments liées aux sections du câble sous-marin par des bateaux.

Toutefois, des mesures sont prises et des investissements lourds sont consentis pour remédier à certains problèmes techniques et d’organisation dont celui du service après-vente. Pour le président du Conseil de régulation, c’est bientôt la période des fêtes de fin d’année, celle où le trafic atteint son pic. Elle permettra donc de voir si les opérateurs vont honorer leurs promesses, rapporte le site lanationbenin.info.

Par Gaëlle Massang

Ouganda : la première usine de fabrication de téléphones portables ouvre ses portes

[Digital Business Africa] – L’industrie manufacturière est l’une des priorités du gouvernement ougandais. Elle lance ainsi elle aussi sa première usine de fabrication de téléphones portables, à Namanve, à l’est de la capitale, Kampala. L’usine sera gérée par la société chinoise ENGO Holdings, avec une capacité d’assemblage de 2 000 téléphones simples, de 1 500 smartphones et de 800 ordinateurs portables par jour. Plus tard, elle va commencer à en fabriquer.

La capacité de production de l’usine va évoluer “en fonction de la demande” et les appareils seront commercialisés sous la marque Simi, selon Ares Chow Yu Qing, le directeur d’ENGO Holdings. Les smartphones seront vendus au détail à 54 dollars (environ 28 900 francs CFA), et les téléphones simples à huit dollars (environ 4 265 francs CFA).

C’est un grand progrès de faire entrer l’Ouganda dans le monde de la fabrication d’équipements technologiques, mais nous devons agir de concert avec le reste du monde en termes de normes et de qualité, afin d’être compétitifs“,  a souligné James Saaka, le directeur de la NITA-U, le régulateur des technologies de l’information et de la communication en Ouganda.

L’année dernière, les importations ougandaises en provenance de la Chine ont atteint un milliard de dollars. La même année, les exportations de l’Ouganda vers la Chine étaient seulement de 32 millions de dollars, selon des données fournies par les Nations unies.

Par Gaëlle Massang

Cameroun : MTN et Orange suspendent les interconnexions SMS de GTS-Infotel

[Digital Business Africa] – Les opérateurs mobiles concessionnaires MTN Cameroon et ORANGE Cameroun ont suspendu les interconnexions SMS de GTS Infotel, respectivement les 13 et 15 Novembre 2019 pour cause d’un différend commercial, a appris Digital Business Africa. Une suspension sans préavis et sans l’accord préalable du régulateur (ART), soutient le Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, fondateur GTS-Infotel Cameroon.

« Ceci est d’autant plus surprenant que nous étions en cours de discussion avec chacun d’eux en vue de la signature de conventions d’interconnexion tel que recommandé par l’ART dans le cadre d’une procédure de tentative de conciliation engagée depuis le mois de décembre 2018 et curieusement suspendue », s’étonne le patron de GTS-Infotel.

Pour lui, cette situation fait subir à son entreprise  un manque à gagner considérable à cause du refus non motivé des opérateurs mobiles concessionnaires d’établir des conventions d’interconnexion Voix/SMS/USSD avec GTS-Infotel, tels que prévus par la loi.

A présent, il s’en remet aux pouvoirs publics pour que son statut d’opérateur alternatif de réseau SVA de type audiotex soit clarifié en vue d’un règlement dans les meilleurs délais du différend qui l’oppose aux opérateurs mobiles concessionnaires.

GTS-Infotel Cameroun

GTS-Infotel Cameroun fut créée en 2002 afin de répondre à un des principaux objectifs visés par la réforme du secteur des télécommunications engagée depuis 1998 au Cameroun, et relatif à la participation des opérateurs économiques privés nationaux, surtout dans le domaine de la libéralisation des services à valeur ajoutée (SVA). C’est ainsi qu’elle obtient la toute première licence de services de télécommunications à valeur ajoutée depuis 2002, mais fut contrainte d’exercer les activités de Fournisseur SVA. Nonobstant l’obtention d’un titre transitoire de licence en 2015 puis d’un titre formel de licence en 2017 sous le même régime de l’Autorisation que les opérateurs mobiles concessionnaires, ceux-ci n’ont toujours pas reconnu GTS-Infotel dans son statut d’opérateur alternatif de réseau SVA basé sur des numéros virtuels à préfixe 8 d’identification des entreprises et de leurs services audiotex (Voix, SMS, USSD) accessibles à l’ensemble des abonnés mobiles.

Pour le Dr Pierre-François KKamanou, la mise en place de cette offre aurait permis de répondre aux multiples besoins d’accès mobile de plus de 1000 fournisseurs de services TIC incluant les startups et plus de 200 fournisseurs SVA déclarés à l’ART, qui ne peuvent pas s’interconnecter directement à chaque opérateur mobile.

GTS Infotel affirme tout de même que fort de sa convention d’interconnexion signée il y’a plus de deux ans avec CAMTEL, l’opérateur historique, tout est mis en œuvre pour introduire prochainement dans le marché camerounais son réseau Mobinawa. Un réseau support de la digitalisation des services de communications mobiles professionnelles, facteur de réussite de la transformation digitale des entreprises et des administrations.

Par Digital Business Africa

Le gouvernement éthiopien et le groupe Alibaba signent un accord portant sur la création d’un pôle eWTP en Éthiopie

[Digital Business Africa] – L’Éthiopie souhaite mettre en place une économie numérique dynamique et en croissance qui contribue de manière significative à la croissance économique globale du pays. SE le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed, le fondateur du groupe Alibaba, Jack Ma, et le directeur du groupe Alibaba, et le président-directeur général du groupe Ant Financial Services, Eric Jing, ont ainsi assisté à la signature de trois mémorandums d’accord entre le gouvernement éthiopien et Alibaba créant un hub eWTP à Ethiopie.

 Le hub eWTP (plateforme de commerce électronique mondiale) est destiné à permettre le commerce transfrontalier, à fournir des services intelligents de logistique et de distribution, d’aider les petites et moyennes entreprises (PME) éthiopiennes à atteindre la Chine et d’autres marchés et à former des talents.

Il s’agit d’une initiative mondiale multipartite dirigée par Alibaba visant à promouvoir le dialogue public-privé afin de soutenir un commerce mondial plus inclusif qui utilise la technologie et l’innovation politique pour offrir de meilleures opportunités aux PME, femmes et jeunes. L’Éthiopie est le deuxième pays d’Afrique à se doter d’un pôle eWTP. Ce nouveau partenariat s’appuie sur le succès d’autres partenariats eWTP en Asie (Chine et Malaisie), en Europe (Belgique) et en Afrique (Rwanda) au cours des deux dernières années.

À mesure que le nombre de hubs eWTP augmentera, on espère que le commerce augmentera entre les hubs, offrant de nouvelles opportunités à leurs marchands dans l’économie mondiale. Le Ministre de l’Innovation et de la Technologie, Getahun Mekuria, a déclaré: « La signature aujourd’hui du Hub eWTP en Éthiopie constitue une étape importante dans le développement de l’économie numérique en Éthiopie. Cet engagement contribuera grandement à la facilitation des échanges et à l’ouverture des marchés aux PME, non seulement en Éthiopie, mais dans la région au sens large. Nous sommes impatients de continuer à travailler avec le groupe Alibaba et CCCI pour atteindre les objectifs de la plateforme, qui pourrait transformer la vie de nombreuses personnes. »

«C’est un honneur de travailler en partenariat avec le gouvernement éthiopien pour créer le hub eWTP Ethiopia», a déclaré Eric Jing, directeur du groupe Alibaba et président-directeur général du groupe Ant Financial Services. «Nous continuerons d’appuyer la création d’une économie mondiale plus inclusive, dotée de capacités numériques, dans laquelle les petites entreprises peuvent participer au commerce mondial. Nous sommes impatients de collaborer avec des entrepreneurs et des PME d’Éthiopie et d’autres pays africains pour saisir les opportunités offertes par l’ère numérique. »

Selon le site businesswire.com, la première initiative majeure du partenariat eWTP en Éthiopie sera le développement d’un pôle commercial numérique multifonctions destiné à servir de passerelle pour les produits éthiopiens à destination de la Chine, de centre pour le commerce électronique transfrontalier et le commerce en Afrique et d’un centre de formation.

China Commodities City International (CCCI) travaillera en partenariat avec Alibaba pour le développement du hub eWTP. L’Alibaba Business School mettra en œuvre la partie du partenariat consacrée au renforcement des capacités et à la formation, qui comprend un certain nombre de programmes, notamment des programmes spécialisés pour les entrepreneurs, les chefs d’entreprise et les conférenciers éthiopiens.

Par Gaëlle Massang

Bénin : l’ARCEP met la protection des consommateurs au rang des priorités dans son nouveau plan d’action 2020

[Digital Business Africa] – L’ARCEP Bénin a adopté son nouveau programme d’activités 2020. Cela a eu lieu ce mardi 19 novembre 2019, au cours de la session ordinaire du mois du Conseil de régulation de l’ARCEP BENIN, tenu sous la présidence effective de Monsieur Flavien BACHABI, Président de l’ARCEP BENIN.

Flavien Bachabi
Flavien BACHABI, Président de l’ARCEP BÉNIN.

Au cours de cette session, les membres du Conseil de régulation ont évalué les grandes réalisations de l’année finissant qui a vu les premiers fruits des réformes entamées en 2018 notamment sur la portabilité des numéros mobiles, le suivi en temps réel de la qualité de service, l’encadrement tarifaire, les problématiques relatives aux Rayonnements Non Ionisants, les activités d’information et de sensibilisation des consommateurs.

En 2019, d’autres réformes sont intervenues, tel que rendre disponibles sur le site de l’ARCEP BENIN les données statistiques sur les plaintes et à montrer aux consommateurs l’opérateur qui fait des efforts dans l’amélioration de ses services.

Selon le site matinlibre.com, l’adoption du Programme d’activités 2020 s’inscrit dans la poursuite de cette approche de régulation et notamment le renforcement des mesures de protection des consommateurs, à travers la mise en œuvre des activités dont notamment :

•               Le développement d’un simulateur tarifaire destiné à renforcer le droit à l’information et le pouvoir de choisir des utilisateurs ;

•               L’Atlas de couverture des réseaux qui permettra de mettre à la disposition des consommateurs, les informations sur la couverture et la qualité de services des réseaux de communications électroniques. In fine, les consommateurs pourront faire librement le choix du réseau et des services auxquels ils veulent souscrire en fonction des performances de chaque opérateur en matière de couverture et de qualité de service ;

•               Le déploiement des Unités Régionales de Contrôle pour rapprocher les actions de l’ARCEP BENIN des communautés

•               Le déploiement des outils pour le contrôle des équipements radioélectriques pour amorcer les contrôles de conformité des terminaux et équipements radioélectriques.

Le Conseil de régulation de l’ARCEP BENIN témoigne sa volonté de protéger les consommateurs, et ne ménage aucun effort pour répondre aux diverses préoccupations depuis leur prise de fonction en janvier 2017.  

Par Gaëlle Massang

Photo d’illustration : Le secrétaire exécutif de l’Arcep-Bénin, Hervé Coovi Guèdègbé. Crédit Photo ABP