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Recensement biométrique dans la Fonction publique au Gabon : Les clarifications du gouvernement

[Digital Business Africa] – Le Conseil des Ministres du 29 mars 2019 a entériné la décision portant recensement biométrique au sein de la Fonction publique. Cette décision suscite des interrogations chez le grand public. Le gouvernement, par le biais du ministère en charge de la Fonction publique dirigé par Madeleine Berre, apporte des clarifications sur ce projet.

« Le fonctionnement du recensement …

Il s’agit d’un recensement biométrique général de la Fonction publique. Il concerne à la fois les ministères régaliens, les ministères sectoriels, les institutions, les organes de régulation, les corps de défense et de sécurité, donc toutes les composantes de l’administration publique.

Le recensement concerne tous les agents publics émargeant au budget de l’Etat et payés par la Solde, tous secteurs confondus : fonctionnaires, contractuels, institutionnels et main d’œuvre non permanente (MONP). Contrairement aux recensements précédents « manuels », qui n’ont pas permis d’obtenir des informations précises sur la main d’œuvre dans les administrations, celui-ci s’appuie sur la « biométrie » (photos et empreintes digitales) qui permet d’éviter la manipulation humaine et d’assurer ainsi la fiabilité du processus. A la différence du recensement « manuel » de 2018, ce nouveau processus s’appuie sur une méthodologie affinée qui permettra de disposer des données précises tant sur le plan quantitatif « combien d’agents dans chaque administration » que qualitatif « quel profil, à quel poste, dans quelle administration et pour quelle productivité ».

A l’issue de ce recensement, le ministère de la Fonction publique disposera d’une cartographie précise de tous les agents de l’administration gabonaise. Cette cartographie contribuera à terme, à optimiser le fonctionnement des administrations et d’assurer l’adéquation entre le profil de l’agent, le poste d’affectation, les tâches à accomplir et son rendement.

Employabilité des agents …

Ce recensement placé sous le sceau  « Le capital humain au cœur de la démarche » a pour objectif principal de fiabiliser le fichier des agents publics de l’Etat aux fins d’améliorer l’employabilité des agents.

Il permettra l’affectation d’hommes et de femmes aux postes qui correspondent aux besoins réels de fonctionnement optimal des administrations. C’est une forme de justice pour les nombreux agents qui demeurent sans affectation depuis des mois, voire des années. Il aboutira, à terme, au redéploiement d’une partie de la main d’œuvre pour doter les administrations d’agents dont les compétences cadrent avec les besoins pour plus de cohérence dans le service public. « Plus d’agronomes à la Santé, plus de psychologues aux Hydrocarbures ou de nutritionnistes aux Impôts, mais plutôt où leurs compétences peuvent être utiles. » Avec l’appui du privé, certains agents pourraient se reconvertir dans le privé.

La connaissance optimale des ressources humaines qui découlera de ce recensement permettra d’avoir une identification précise des postes non pourvus et de mettre en place des plans de gestion de carrières justes et équitables en phase avec les objectifs de rendement de chaque administration. Au même titre qu’elle contribuera à la régularisation des agents en présalaire. 

Amélioration de la qualité du service …

Le recensement devra aboutir à des décisions allant dans le sens d’un « agent, un poste et un rendement » et permettre plus d’efficacité dans le service public proposé aux citoyens afin de répondre à leurs attentes.

Sa mise en œuvre se déroulera en 3 étapes : renseignement du formulaire avec l’appui des DCRH, prélèvement des données biométriques, traitement et analyse des données collectées.

Le recensement biométrique et la distribution de la fiche unique d’identification s’effectueront simultanément sous la supervision des DCRH. A l’intérieur du pays, il se fera au sein des gouvernorats et des mairies.

Le fonctionnement du recensement …

Il s’agit d’un recensement biométrique général de la Fonction publique. Il concerne à la fois les ministères régaliens, les ministères sectoriels, les institutions, les organes de régulation, les corps de défense et de sécurité, donc toutes les composantes de l’administration publique.

Le recensement concerne tous les agents publics émargeant au budget de l’Etat et payés par la Solde, tous secteurs confondus : fonctionnaires, contractuels, institutionnels et main d’œuvre non permanente (MONP). Contrairement aux recensements précédents « manuels », qui n’ont pas permis d’obtenir des informations précises sur la main d’œuvre dans les administrations, celui-ci s’appuie sur la « biométrie » (photos et empreintes digitales) qui permet d’éviter la manipulation humaine et d’assurer ainsi la fiabilité du processus. A la différence du recensement « manuel » de 2018, ce nouveau processus s’appuie sur une méthodologie affinée qui permettra de disposer des données précises tant sur le plan quantitatif « combien d’agents dans chaque administration » que qualitatif « quel profil, à quel poste, dans quelle administration et pour quelle productivité ».

A l’issue de ce recensement, le ministère de la Fonction publique disposera d’une cartographie précise de tous les agents de l’administration gabonaise. Cette cartographie contribuera à terme, à optimiser le fonctionnement des administrations et d’assurer l’adéquation entre le profil de l’agent, le poste d’affectation, les tâches à accomplir et son rendement.

Employabilité des agents …

Ce recensement placé sous le sceau  « Le capital humain au cœur de la démarche » a pour objectif principal de fiabiliser le fichier des agents publics de l’Etat aux fins d’améliorer l’employabilité des agents.

Il permettra l’affectation d’hommes et de femmes aux postes qui correspondent aux besoins réels de fonctionnement optimal des administrations. C’est une forme de justice pour les nombreux agents qui demeurent sans affectation depuis des mois, voire des années. Il aboutira, à terme, au redéploiement d’une partie de la main d’œuvre pour doter les administrations d’agents dont les compétences cadrent avec les besoins pour plus de cohérence dans le service public. « Plus d’agronomes à la Santé, plus de psychologues aux Hydrocarbures ou de nutritionnistes aux Impôts, mais plutôt où leurs compétences peuvent être utiles. » Avec l’appui du privé, certains agents pourraient se reconvertir dans le privé.

La connaissance optimale des ressources humaines qui découlera de ce recensement permettra d’avoir une identification précise des postes non pourvus et de mettre en place des plans de gestion de carrières justes et équitables en phase avec les objectifs de rendement de chaque administration. Au même titre qu’elle contribuera à la régularisation des agents en présalaire. 

Amélioration de la qualité du service …

Le recensement devra aboutir à des décisions allant dans le sens d’un « agent, un poste et un rendement » et permettre plus d’efficacité dans le service public proposé aux citoyens afin de répondre à leurs attentes.

Sa mise en œuvre se déroulera en 3 étapes : renseignement du formulaire avec l’appui des DCRH, prélèvement des données biométriques, traitement et analyse des données collectées.

Le recensement biométrique et la distribution de la fiche unique d’identification s’effectueront simultanément sous la supervision des DCRH. A l’intérieur du pays, il se fera au sein des gouvernorats et des mairies. »

10 bonnes raisons d’apprendre à son enfant à coder

Au quotidien, nous sommes appelés à exécuter plusieurs tâches. Si la plupart des gens se servent d’un agenda, les plus futés eux, se tournent vers des outils de programmation. Encouragés par des activités professionnelles ou personnelles, comment la programmation serait-elle bénéfique pour les enfants ? 10 éléments de réponses selon Genius Centers.

Aujourd’hui, il est plus facile de programmer son temps et ses activités, grâce à une série d’applications technologiques qui nous assistent au quotidien. Changer des couches grâce à un système d’alarme.  Veiller à son taux de cholestérol, etc.

Evidemment, nous sommes loin de l’univers de la Matrix. Cependant, notre quotidien est mutant et c’est ce changement qu’il importe d’anticiper, au mieux de contrôler selon nos besoins. Un héritage technoculturel qui incombe aux générations futures, c’est ce que tente d’expliquer Genius Centers en 10 points.

  1. Coder c’est avant tout est une activité stimulante pour la créativité. Elle permet de matérialiser la pensée selon les besoins. Ouvrir les portes du codage à un enfant c’est changer son regard face à la technologie. Il comprendra alors qu’il peut devenir autre que le consommateur, mais un acteur à part entière de ce nouvel univers.
  2. Coder permet de structurer sa pensée et développer sa logique. En donnant des instructions via un programme, l’enfant s’attendra à des résultats, selon ses desseins. Cette façon de faire et de concevoir est conséquente de l’évolution de notre monde.
  3. Coder c’est aussi développer son sens de la critique. La plupart des inventions, des applications, programmes etc. Répondent à un besoin. Une problématique soulevée. En s’orientant sur cette voie, l’enfant en codant apprend à aiguiser son sens de la critique pour résoudre un problème.
  4. Coder c’est s’ouvrir à la socialisation. Que l’enfant soit timide, introverti, etc., le codage dans sa logique d’innovation sociale encourage l’enfant ou le programmeur travailler sa sociabilité, mieux quand la programmation fait appel à un travail collaboratif.
  5. Coder est désormais obligatoire. Le numérique s’étant rendu universel, peu importe le domaine d’activité où un enfant travaillera il lui sera nécessaire. Croire qu’il est possible d’avancer sans code de nos jours est impossible.
  6. Coder ouvre le champ à de nombreuses possibilités. Dans le domaine professionnel, c’est avoir des capacités de créer et d’innover. La plupart des codeurs ont d’ailleurs des aptitudes à s’auto-employer, en créant de nouvelles richesses grâce aux nouvelles solutions.
  7. Coder permet en effet de travailler à son propre chef. Les plus grands patrons de l’informatique sont des ingénieurs de formation, qui ont eu l’ingéniosité de sortir du lot grâce à leur créativité et leur savoir-faire.
  8. Coder permet de mieux comprendre le langage d’Internet et des réseaux sociaux. Cette faculté de déchiffrer au-delà des mots communs, les plateformes les plus prisées donne à l’enfant une meilleure compréhension de ces plateformes et notamment une faculté de mieux les gérer.
  9. Coder, c’est embrasser un nouveau langage. Oui le codage a sa propre langue et comme l’Anglais, l’arabe, le mandarin ou le français. A la seule exception qu’il est élitiste de part le nombre de personne qui l’utilise.
  10. En fin coder c’est tout simplement génial. A ce titre nous souhaitons rappeler les propos de Marc Andreessen : « There will be two kinds of people in the world, those who tell computers what to do, and those who’re told by computers what to do. »

Par André Michel NYEM

Burkina Faso : Des jeunes formés en marketing digital lors du OUAGA DIGITAL SHOW

[Digital Business Africa] – La 1ère édition de OUAGA DIGITAL SHOW, une plateforme de réseautage, d’expositions et de rencontres B2B entre acteurs du digital du Burkina Faso et d’ailleurs, s’est tenue les 20 et 21 Juin 2019 à Ouagadougou au pavillon soleil levant du SIAO.

L’agence Focus DigiCom qui a initié ce forum avait pour mission de créer un cadre d’échange propice au partage d’expériences et de visibilité pour les acteurs du digital. Quatre show-case et quatre panels ont été animés par des spécialistes et des professionnels du digital durant ces deux jours du forum et un module de formation sur le Marketing Digital a été dispensé aux visiteurs du forum par un spécialiste du Marketing Digital.

70 candidatures ont été enregistrées sur le site web de OUAGA DIGITAL SHOW pour la participation au concours Pitch et 42 candidatures ont été enregistrées pour le concours Gaming. Neuf ont été récompensés lors de la soirée de remise de prix.

La 1ère édition de OUAGA DIGITAL SHOW a été placée sous le parrainage du Ministre de l’Énergie et sous le co-parrainage du Maire de la ville de Ouagadougou. Sa présence à la cérémonie d’ouverture a rehaussé l’événement tout comme la présence des Directeurs de cabinet, du Représentant de l’UNCDF et du Coordonnateur National de ProFeJec.

UNCDF (United Nations Capital Developemnt Fund) et ProFeJec (Projet Femmes-Jeunes Entreprenants et Citoyenneté) ont été les partenaires techniques de cette 1ère édition du forum OUAGA DIGITAL SHOW.

Par Digital Business Africa

Philippe Mingotaud : « Un Etat qui veut jouer un rôle dans le domaine du numérique doit savoir planifier et investir dans la durée »

[Digital Business Africa] – Il y a quelques mois, Philippe Mingotaud, spécialiste sur les questions de l’informatique et des nouvelles technologies et par ailleurs Directeur de MTP-Editions, mettait en vente les suites logicielles ServoCall et SerVisual. Dans cet entretien avec Digital Business Africa, il explique les avantages de l’acquisition des code-sources d’une suite logicielle.

Digital Business Africa : Après 12 ans d’activité, MTP-Editions vend les codes sources de ses logiciels. En quoi acheter du code-source est-elle une stratégie gagnante pour une entreprise ?
Philippe Mingotaud :
Tout dépend de l’acheteur, de son secteur d’activité et de son projet. En investissant dans un code opérationnel, une société acquiert de nouveaux outils, de nouveaux services, de nouvelles compétences et gagne en efficacité, en crédibilité et en autonomie. C’est indiscutablement une bonne solution pour renforcer rapidement son implantation et dynamiser son business. Mais étonnamment, ce n’est pas encore une démarche très répandue chez les TPE et le PME qui ne la voient pas forcément comme assurément rentable ni comme un moyen efficace de développer au mieux leur R&D.

Digital Business Africa : Comment expliquez-vous cela ?
Philippe Mingotaud :
Les entreprises de taille intermédiaire n’ont pas toujours les compétences techniques et commerciales en interne afin de convaincre leurs dirigeants du bien-fondé de la démarche, ni pour mener à bien les recherches, les évaluations et les tractations nécessaires.
Elles craignent à la fois une obsolescence des sources, des difficultés pour les exploiter correctement et de devoir débourser des sommes importantes, comme celles dont on entend parler lors de certaines ventes fortement médiatisées.

servocall Espert 5
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Mais tous les codes sources en vente sur Internet ne se négocient pas en millions d’euros. Il existe de réelles opportunités pour les entreprises, à des prix très abordables avec un retour sur investissement rapide et garanti. Mais, encore faut-il savoir les trouver, les estimer et les négocier.

Parmi les structures qui auraient tout intérêt à étudier plus souvent cette option on trouve, au-delà des entreprises, les organismes de formation ainsi que les collectivités et les services d’Etat dont les missions sont d’œuvrer au développement du numérique dans leur pays.
Digital Business Africa : Cela peut-il être un moyen pour certains Etats africains de combler leur retard numérique et espérer un jour avoir leurs propres GAFA ?
Philippe Mingotaud : En matière d’informatique, les réalités d’aujourd’hui ne sont plus celles des années 80. On ne démarre plus un empire numérique en connectant un PC dans son garage.
Désormais, un Etat qui veut jouer un rôle dans le domaine du numérique doit savoir planifier et investir dans la durée. Des efforts financiers importants ont été consentis en Afrique pour le déploiement de la fibre. Il n’y a pas particulièrement de « problème africain ».

Beaucoup de pays dans le monde n’ont pas les moyens de leurs ambitions numériques et ce, pour plusieurs raisons. Certains gouvernants pensent que les Etats n’ont pas à intervenir directement dans les affaires des entreprises et qu’il leur suffit de faire confiance aux bienfaits de l’initiative, de la libre concurrence et de l’autorégulation économique pour voir apparaître de nouveaux géants. D’autres gouvernants pensent que les enjeux numériques de demain, la robotique, l’IA, les réseaux de télécommunications, etc. sont de nouveaux défis qui permettront de redistribuer les cartes du leadership à la manière de la téléphonie mobile vis à vis de la téléphonie fixe. Ils espèrent que leurs start-ups sauront prendre le train en marche, en misant sur la jeunesse, la motivation et en ignorant délibérément leur inexpérience et leur manque de moyens.

SERVISUAL Professionnel 5

Ils ne voient pas en quoi tout est lié et interdépendant, ni pourquoi la qualité des infrastructures existantes peut favoriser ou handicaper la réussite des entreprises. Prenez l’IA. Elle revêt de multiples réalités dans la tête de celles et ceux qui souhaitent pouvoir s’en servir. Mais elle n’est le plus souvent, dans sa conception, qu’une continuité d’un existant, une meilleure capacité à synthétiser un plus grand nombre de données, à mémoriser et à réutiliser automatiquement des « process machines » déjà validés.

Elle n’a pas vraiment vocation à prendre, hors contrôle, des décisions pouvant être contestées par la suite. Son objectif reste le même que celui que prônait l’informatique des années 80 : rendre les machines toujours plus performantes afin d’imiter puis de dépasser les capacités humaines : la force, la précision, la régularité et l’endurance; la machine se devant d’être toujours plus fiable, résistante et productive.

Aujourd’hui, l’IA est essentiellement conçue pour être « embarquée », en vue de piloter des matériels, les bras robotisés, les machines-outils, les véhicules autonomes, etc. Ainsi, aussi sophistiquée soit-elle, elle n’aura réellement d’intérêt qu’associée à une production industrielle de qualité.

Digital Business Africa : Que peut gagner un département ministériel en charge des TICs à acquérir un code source opérationnel ?
Philippe Mingotaud : Cela lui permettra à la fois de gagner un temps précieux, de montrer la voie et de rassurer. En implémentant ou en permettant aux entreprises et aux centres de formation d’implémenter du code, pour l’adapter aux spécificités de leur activité, sans déperdition d’information liée aux intermédiaires, sans coûts financiers attachés aux contrats des prestataires. Il pourra les aider dans de nombreux secteurs comme le commerce, l’agriculture, la gestion, la communication, la sécurité, le transport, l’éducation, le social, le culturel et le loisir, sans oublier l’IA. En diffusant du code librement, tel un noyau Unix ou Linux, il favorisera les échanges et les collaborations entre entreprises et renforcera l’organisation de son économie autour du numérique.
En mobilisant les énergies, en organisant les synergies, en fédérant les bonnes volontés, il contribuera à la mise en place de structures technologiques compétitives en mesure de rivaliser avec celles d’autres pays et capable de répondre aux défis du moment.

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Digital Business Africa : Et quels bénéfices pour les entreprises d’acquérir un code source opérationnel ?

Philippe Mingotaud : L’achat de codes-sources est sans aucun doute la meilleure des solutions pour les entreprises, les organismes de formation et les services d’Etats qui veulent jouer un rôle de premier plan et qui comprennent que pour cela ils doivent coopérer. Ceux qui pensent qu’avec les nouveaux défis du numérique, l’intelligence artificielle, le big data ou la robotique « une page se tourne » se trompent. Ceux qui croient qu’avec trois fois rien, ils parviendront à s’y faire une place de premier plan risquent eux aussi de déchanter.

Le savoir-faire et l’expérience restent plus que jamais des atouts déterminants pour réussir. A défaut, il ne faut pas hésiter à en acheter, afin d’obtenir à bon compte tout ce qui est nécessaire pour rester ou pour entrer dans la course à l’innovation.

L’heure est aux alliances et la dot reste encore le meilleur moyen d’intéresser les investisseurs et de faciliter les mariages d’entreprises. Une offre telle que celle de MTP-Editions est un bon moyen de constituer cette dot. Désormais, sauf à faire dans l’artisanal ou les « niches » feutrées, il convient, dans le numérique, de ne pas tergiverser, ni de lésiner sur les conditions à réunir pour pouvoir compter et prospérer rapidement.

Propos recueillis par Digital Business Africa

Cyriaque-Didier Kouma : « Le GABIX dispose d’une infrastructure lui permettant de s’interconnecter à d’autres IXP »

[Digital Business Africa] – Une délégation des responsables du Gabix (Gabon Internet Exchange) conduite par Cyriaque-Didier Kouma, PCA du Gabix, et Landry Ndoumbou Lingombe, Secrétaire exécutif du Gabix, a parcouru trois pays de l’Afrique centrale au mois de mai 2019 pour explorer les possibilités de collaboration du point d’échange Internet du Gabon avec ceux des autres pays.

Les membres de cette délégation gabonaise ont ainsi rencontré les responsables des ixp BDIXP (Burundi Internet Exchange Point) du Burundi, CAMIX (Cameroun Internet eXchange Point) du Cameroun et KINIX  (Kinshasa Internet Exchange Point) de Kinshasa en RD Congo. Objectif principal de ce périple, nouer des partenariats en vue de trouver un compromis entre points d’échange internet pour faciliter le trafic Internet directement entre leurs différents réseaux grâce à des accords mutuels.

Cyriaque-Didier Kouma, PCA du Gabix, a bien voulu expliquer à Digital Business Africa les contours de cette campagne de séduction auprès des points d’échange Internet de la sous-région Afrique centrale.

Cyriaque-Didier Kouma : « Le GABIX dispose d'une infrastructure lui permettant de s'interconnecter à d'autres IXP »
Les responsables du Gabix à la rencontre des responsables du CAMIX au Cameroun.

Digital Business Africa : Quel est l’objectif de la mission de promotion du point d’échange du Gabon que vous avez récemment organisé dans plusieurs pays de l’Afrique centrale?

Cyriaque-Didier Kouma : L’objectif de cette mission était de faire connaître GABIX et d’étudier les possibilités d’interconnexion avec les ixp de la sous-région. Cette campagne de communication a été organisée par GABIX, dans le cadre de la mise en œuvre d’un volet essentiel du projet AXIS qui est de doter l’Afrique de nœuds régionaux d’échange Internet afin de favoriser les échanges de trafic intercontinental. Ce projet vise également à réduire les coûts de transit actuellement très élevés en Afrique. 

Digital Business Africa : Quelles sont les caractéristiques et avantages de ce Gabix pour l’Afrique centrale ?

Cyriaque-Didier Kouma : Le GABIX dispose actuellement d’une infrastructure lui permettant de s’interconnecter à d’autres IXP et opérateurs de la sous-région. Toutefois, il est à noter que disposer d’une infrastructure n’est pas suffisant, c’est pourquoi GABIX mène actuellement cette campagne de communication. Il est également question pour nous de mettre tout en œuvre pour dynamiser la communauté et œuvrer pour créer des plateformes d’échange et de discussion pour faire grandir notre communauté. Nous avons déjà par exemple créé une plateforme d’échange et de partage d’expérience avec d’autres points d’échange africains.

Digital Business Africa : Que gagnent les populations de l’Afrique centrale avec l’exploitation de ce point d’échange GABIX ?

Cyriaque-Didier Kouma : Le principal avantage sera le rapprochement des populations.  Car il faut le dire, Internet reste un outil communautaire. Cela favorisera également le développement de contenus adaptés à nos contextes. Le dernier avantage que nous pouvons citer est la diminution des coûts de connexion Internet au niveau de la sous-région et en Afrique ainsi que la dynamisation du développement des services Internet qui dressent les problématiques locaux.

Digital Business Africa : Le Congo Brazza et le Gabon ont chacun un point d’échange sous-régional. Comment cohabitent ces points d’échange ?

Cyriaque-Didier Kouma : Les points d’échange du Gabon et du Congo seront complémentaires. Il faut dire que l’objectif de l’Union africaine est de créée un maillage au niveau du continent. Déjà, un protocole d’accord visant, in fine, à interconnecter nos deux IXP a été signé en 2018. Donc, il n’y a absolument aucune ambiguïté. Notre cohabitation repose essentiellement dans la complémentarité par rapport au maillage sous régional que nous souhaitons mettre en place au niveau de l’Afrique centrale et par extension au niveau du continent.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Le GABIX

Le Gabon Internet Exchange (Gabix) est un Groupement d’intérêt économique (G.I.E) constitué de douze opérateurs de service internet gabonais. Créé depuis 2014, ce G.I.E a été mise en place pour gérer et mettre en œuvre les activités du point d’échange internet de même nom, première infrastructure du genre en république gabonaise.

Le groupement a pour objet de mettre en œuvre tous les moyens propres à faciliter ou à développer l’activité économique de ses membres, à améliorer ou accroitre les résultats de cette activité en facilitant l’échange de trafic internet local, en favorisant le développement de l’économie numérique au Gabon et en fournissant les services Internet de base et les services y afférents. D’après ses responsables, les membres connectés au Gabix sont Gabon Telecom, GVA Gabon, iPi9, PCH, Airtel, Facebook et l’Aninf. Son Secrétaire exécutif est Landry Ndoumbou Lingombe et son PCA Cyriaque-Didier Kouma.

Cameroun: Minette Libom Li Likeng lance la Semaine de l’innovation numérique

[Digital Business Africa] – La semaine de l’innovation numérique a été officiellement lancée ce mercredi 25 juin 2019 par Mme Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, en présence d’invités et divers acteurs du secteur de l’économie numérique.

Organisée sous le très haut patronage du président de la République, cette  semaine de l’innovation numérique va se déroule du 24 au 28 juin 2019 à Sup’PTIC, l’Ecole nationale supérieure des postes, télécommunications et TIC, sous le thème « Inoovez, créez et surtout osez: quelles appropriations et quelles perspectives pour cet appel du Chef de l’Etat? »

Elle est la toute première édition du genre organisée par le gouvernement à travers le Minpostel. Elle a pour objet de détecter et de récompenser les projets les plus innovants présentés par les jeunes au cours d’une année, pour un accompagnement adéquat en vue de la création des PME du numérique, avec pour activité phare le concours national du meilleur projet TIC de l’année, dont le lancement a été annoncé lors de la conférence de presse de Mme la ministre le 11 juin dernier.

« Cette semaine sera donc la tribune de l’engagement des pouvoirs publics et l’espace de déploiement des jeunes pour le développement de l’économie numérique au Cameroun », a déclaré Mme la ministre lors du discours qu’elle a prononcé lors de la cérémonie officielle d’ouverture de l’évènement. « Il s’agit donc à cette occasion d’axer nos activités sur l’appropriation de l’appel du chef de l’Etat aux jeunes en vue de l’innovation dans les TIC. Il s’agit également d’amener les différents acteurs sociétaux à accompagner les jeunes innovateurs camerounais à travers la mise en place d’écosystèmes appropriés ou l’adaptation de ceux existants, afin de favoriser l’éclosion de véritables entreprises numériques », ajoute t’elle.

La semaine de l‘innovation numérique comporte ainsi plusieurs articulations dont le plus important est le concours national du meilleur projet des TIC, avec à la clé le Prix spécial du Président de la République. Déjà, une session de formation spécialisée et de conseils est organisé en faveur des 15 jeunes innovateurs présélectionnés.

Aussi, une conférence scientifique de haut niveau sur le thème « innover ou disparaitre, les contours d’une alternance indispensable dans l’univers numérique aujourd’hui » dispensée par Jean-Jaques Massima Landji, représentant de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar, s’est tenue. Tout comme le partage des expériences des jeunes promoteurs de projets. La journée du jeudi 27 juin 2019 est consacrée à différents ateliers pratiques à l’intention de jeunes engagés dans les TIC en guise d’incubation en vue de la maturation de leurs projets. Ces formations seront délivrées par d’autres startups qui ont achevé leur migration vers l’entreprenariat numérique. Le 28 juin sera l’apothéose avec le pitch final du concours, puis la cérémonie de remise de récompenses aux lauréats du concours.

Au jury constitué des professionnels du secteur et présidé par Reine Essobmadje, la ministre a demandé de travailler avec professionnalisme pour récompenser les meilleurs projets.

Par Gaëlle Massang

Nicolas Yenoussi : « Le projet e-bilan vient sonner le glas des difficultés et tracasseries liées à l’élaboration et la réception des états financiers »

[Digital Business Africa] –  Le ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, Romuald Wadagni, et le directeur général des Impôts, Nicolas Yenoussi, ont officiellement lancé ce 25 juin 2019 à la salle de conférence de Sèmè city à Cotonou, la plateforme eBilan qui permet aux entreprises de déclarer en ligne leurs états financiers.  Digital Business Africa vous propose des extraits du discours de Nicolas Yenoussi au lancement de cette plateforme novatrice.  

« Une administration fiscale qui se veut moderne ne peut choisir de vivre en marge des progrès technologiques susceptibles de contribuer à la modernisation de la gestion de l’impôt. C’est dans cette logique, que la DGI s’est engagée dans une série de réformes dont la plupart sont axées sur la dématérialisation des procédures fiscales en vue de faciliter les formalités pour les contribuables, nos partenaires privilégiés.

Qu’il vous souvienne, nous avions mis en place l’année écoulée, la plateforme informatique multifonctionnelle e-services offrant la possibilité aux grandes et moyennes entreprises de déclarer et de payer leurs impôts en ligne. 

Cependant, la DGI n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. C’est pourquoi, une fois de plus, nous avons conçu et mis en ligne la plateforme e-Bilan pour la dématérialisation du dépôt des états financiers.

Mesdames et Messieurs, 

Vous n’êtes pas sans savoir que la loi fait obligation aux contribuables, d’accompagner la déclaration de leur bénéfice de l’année des états financiers qui, doivent être présentés conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme de l’OHADA du 26 janvier 2017 relatif au Droit Comptable et à l’Information Financière. 

La DGI, à travers le guichet unique de dépôt des états financiers, est l’administration dépositaire des états financiers des entreprises. Mais, elle n’en est pas la seule administration destinataire. Elle a toujours joué le rôle de plateforme de collecte et de mise à disposition des états financiers aux autres destinataires que sont, l’INSAE, la BCEAO, le Greffe du tribunal de commerce. Il est donc fait obligation aux contribuables de produire les états financiers en cinq (05) exemplaires. A cela, s’ajoutent tous les moyens logistiques, financiers et humains qui sont déployés dans l’accomplissement de cette tâche.

De même, la directive n°04/2009/CM/UEMOA du 27 mars 2009 prévoit, pour la recevabilité  des états financiers, le visa obligatoire des membres de l’Ordre des Experts-Comptables et Comptables Agréés du Bénin (OECCA-BENIN) ou d’un salarié de l’entreprise attestant de sa qualité par l’immatriculation à la CNSS.

Cependant, l’OECCA-BENIN a dénoncé récemment plusieurs cas de falsification d’attestation de présentation d’états financiers et d’exercice illégal de la profession d’expert-comptable. Il s’agit là de graves violations des textes régissant la production et le contrôle de l’information financière contenue dans les états financiers et qui sont de nature à éroder l’assiette fiscale. Des propositions de réforme de la mise en œuvre du visa des états financiers avaient été donc suggérées par l’OECCA.

Le projet e-bilan vient donc sonner le glas des difficultés et tracasseries liées à l’élaboration et la réception des états financiers pour le bonheur aussi bien de l’administration fiscale que de vous-mêmes nos chers partenaires.

Il aura donc pour avantage de mettre fin aux longues files d’attentes pour le dépôt des états financiers ; de dispenser de la production en cinq (05) exemplaires des états financiers mais aussi de débarrasser l’administration fiscale des cargaisons de papiers ; de créer de surcroît un environnement intégré et structuré de gestion du système d’information de gestion des états financiers ; de générer une attestation électronique de dépôt des états financiers avec signature ; de dématérialiser la procédure de leur mise à disposition des utilisateurs, notamment la BCEAO et l’INSAE ; de dématérialiser le visa obligatoire prévu par la directive de l’UEMOA

Mesdames et Messieurs,

Le projet e-bilan est désormais une réalité au Bénin et déjà les états financiers de l’exercice comptable 2018 sont attendus par voie électronique jusqu’au 30 juin 2019.  C’est le moment pour moi de féliciter tous les acteurs ayant contribué à la mise en œuvre de ce projet. 

A vous, chers partenaires privilégiés, soyez rassurés de nos efforts au quotidien pour vous faciliter la tâche dans l’accomplissement de vos formalités administratives. 

Je ne saurais terminer sans remercier le Ministre de l’Economie et des Finances et toute son équipe qui ne ménagent aucun effort pour nous accompagner. 

Mesdames et Messieurs, Chers invités, Je m’en voudrais de finir sans réitérer mes chaleureux mots de bienvenue à vous tous ici présents.  Vive le Bénin. Vive le partenariat public-privé,

Je vous remercie ! »

Lire aussi : La DGI du Bénin lance e-Bilan pour la déclaration en ligne des états financiers des entreprises

La DGI du Bénin lance e-Bilan pour la déclaration en ligne des états financiers des entreprises

[Digital Business Africa] –  C’est une innovation majeure. Au Bénin, les états financiers des entreprises pour l’exercice comptable 2018 sont attendus jusqu’au 30 juin 2019 par voie électronique via la plateforme ebilan.impots.bj. Le ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, Romuald Wadagni, et le directeur général des Impôts, Nicolas Yenoussi, ont officiellement lancé ce 25 juin 2019 à la salle de conférence de Sèmè city à Cotonou, cette plateforme e-Bilan.  

Annoncé aux contribuables par un communiqué le 20 juin 2019, e-Bilan permettra aux usagers des Centres des Impôts des Moyennes et Petites Entreprises du Littoral, de l’Atlantique, du Borgou-Alibori et de la Direction des Grandes Entreprises de soumettre leurs états financiers en ligne via la plateforme ebilan.impots.bj.

La DGI du Bénin lance e-Bilan pour la déclaration en ligne des états financiers des entreprises

Cette plateforme offre l’avantage de dispenser les entreprises de la production des cinq exemplaires des états financiers et l’avantage de débarrasser l’administration fiscale des cargaisons de papiers.  

e-Bilan crée un cadre favorable à une exploitation moins laborieuse des données des états financiers en éliminant les redondances et bénéficiant des atouts des technologies nouvelles (requêteur automatique, recoupement, tableau de bord en temps réel, etc). Les outils modernes mis en place par cette plateforme résorberont les difficultés de traitement rencontrées par les services de contrôle fiscal et de vérification.

L’objectif et les bénéficiaires

L’objectif général de la plateforme e-Bilan est la dématérialisation du dépôt des états financiers. A titre spécifique, il s’agit de créer un environnement intégré et structuré de gestion du système d’information de gestion des états financiers ; d’automatiser les travaux de contrôle et de traitement des états financiers au niveau du GUDEF ; de générer une attestation électronique de dépôt des états financiers avec signature; de faciliter l’exploitation des informations financières contenues dans les états financiers pour les besoins du contrôle fiscal ; de dématérialiser la procédure de leur mise à dispositions des utilisateurs, notamment la BCEAO et l’INSAE, en vue de leur simplifier l’accès  et de dématérialiser le visa obligatoire prévu par la directive de l’UEMOA.

Pour la mise en œuvre de cette plateforme plusieurs acteurs ont été mis à contribution. D’abord les entreprises à qui incombe l’obligation de déposer les états financiers : les responsables financiers ou les comptables ; ensuite l’OECCA-Bénin et ses membres qui certifient et visent les états financiers avant leur dépôt ; puis l’administration fiscale qui collecte les états financiers et délivre une attestation de dépôt aux entreprises. Viennent ensuite le greffe du tribunal de commerce qui reçoit copie des états financiers ; la Direction Nationale de la BCEAO qui centralise tous les états financiers pour la centrale des bilans et l’INSAE qui exploite les données pour des fins des agrégats macroéconomiques.

La fin des falsifications d’attestation de présentation des états financiers

Pour Nicolas Yenoussi, le DG des Impôts, qui se réjouit de cette innovation, « une administration fiscale qui se veut moderne ne peut choisir de vivre en marge des progrès technologiques susceptibles de contribuer à la modernisation de la gestion de l’impôt. C’est dans cette logique, que la DGI s’est engagée dans une série de réformes dont la plupart sont axées sur la dématérialisation des procédures fiscales en vue de faciliter les formalités pour les contribuables, nos partenaires privilégiés ».

Nicolas Yenoussi : « A Yaoundé, l’expérience du Bénin en matière de digitalisation de l’administration fiscale a suscité suffisamment d’engouement »
Nicolas YENOUSSI, DG des Impôts du Bénin.

Le DG affirme que cette plateforme viendra par ailleurs mettre fin aux falsifications d’attestation de présentation des états financiers. L’OECCA-BENIN a en effet récemment dénoncé plusieurs cas de falsification d’attestation de présentation d’états financiers et d’exercice illégal de la profession d’expert-comptable.

Selon Nicolas Yenoussi, il s’agit là de graves violations des textes régissant la production et le contrôle de l’information financière contenue dans les états financiers et qui sont de nature à éroder l’assiette fiscale. « Des propositions de réforme de la mise en œuvre du visa des états financiers avaient été donc suggérées par l’OECCA. Le projet e-bilan vient donc sonner le glas des difficultés et tracasseries liées à l’élaboration et la réception des états financiers pour le bonheur aussi bien de l’administration fiscale que de vous-mêmes nos chers partenaires », se réjouit le DG des Impôts.

La DGI du Bénin lance e-Bilan pour la déclaration en ligne des états financiers des entreprises
Romuald Wadagni, ministre de l’Economie et des Finances du Bénin.

Fier de cette avancée notable, le ministre de l’Economie et des Finances du Bénin, Romuald Wadagni, affirme qu’il s’agit là d’une « révolution qui place le Bénin en tête de l’ensemble des pays de l’UEMOA. Aucun pays de l’UEMOA n’a encore réussi cette réforme. Nous sommes les premiers ».

Par Digital Business Africa

Lire aussi : Nicolas Yenoussi : « Le projet e-bilan vient sonner le glas des difficultés et tracasseries liées à l’élaboration et la réception des états financiers »

Comment fonctionne la Plateforme e-BILAN?

La plateforme e-Bilan est un service en ligne offert par la Direction Générale des Impôts pour la télétransmission des états financiers. Ce service se matérialise par la conception et l’implémentation d’une plateforme orientée Web avec un portail développé en java.

Chaque intervenant, après une demande de connexion en ligne dispose d’un espace abonné type au travers duquel :

  • les Entreprises ou contribuables 
  • choisissent leurs experts comptables ou leurs commissaires aux comptes pour, soit la tenue et la surveillance de la comptabilité, soit l’élaboration des états financiers de fin d’exercice. Un mandat électronique est généré automatiquement ;
  • déposent leurs états financiers suivant un modèle type en ligne ;
  • formulent une demande de certification de leurs états financiers auprès de leurs experts comptables. Des signatures et attestations électroniques sont générées automatiquement ;
  •  utilisent le centre de messagerie pour envoyer des mails dans un cadre de réseau social professionnel.
  • les Experts comptables :
  • reçoivent les notifications en provenance des clients pour constituer leur portefeuille ;
  • sollicitent un mandat auprès des clients les missions d’expertise comptables ;
  • consultent et contrôlent la régularité des états financiers soumis en ligne ou élaborés par eux-mêmes ;
  • certifient en ligne les états financiers, appliquent une signature électronique, génèrent une attestation et les télétransmettent, par eux-mêmes ou par les clients, à la Direction Générale des Impôts.
  • la Direction Générale des Impôts : 
  • réorganise et redynamise le GUDEF ;
  • collecte en ligne et centralise les états financiers déposés après un contrôle de cohérence automatique ;
  • récupère en base de données toutes les informations financières et comptables ;
  • établit au besoin une interface avec les bases de données existantes ;
  • produit des tableaux de bord, réalise les travaux d’exploitation des données, procède aux contrôles fiscaux et archive les données ;
  • transmet les fichiers numériques des états financiers aux partenaires (BCEAO, Tribunal de Commerce, INSAE etc..).
  • les Partenaires (destinataires) :
  • s’inscrivent en ligne ;
  • collectent les fichiers numériques des états financiers pour les besoins de leur exploitation.

Source : DGI

Guinée équatoriale : A Malabo en septembre 2019, la CEA tient un dialogue de haut-niveau sur l’Economie numérique en l’Afrique centrale

[Digital Business Africa] –  Le gouvernement de la Guinée équatoriale et le Bureau sous-régional pour l’Afrique Centrale de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) convoquent la 35ème session du Comité Intergouvernemental de Hauts Fonctionnaires et d’ Experts (CIE) en vue de permettre à l’Afrique centrale de discuter et de proposer des voies et moyens pratiques à travers lesquels les pays de la sous-région peuvent tirer pleinement profit du potentiel de l’économie numérique à l’effet d’apporter une meilleure réponse à leurs défis liés aux développement, notamment le besoin pressant de diversification et d’industrialisation.

Les débats de fond et les séances de travaux pratiques du CIE qui se tiendront du 23 au 27 septembre 2019 à Malabo, capitale de la  Guinée Equatoriale sous le thème « Transformations numériques et diversification économique en Afrique Centrale: enjeux, défis et opportunités » permettront aux hauts fonctionnaires, experts, inventeurs, innovateurs, chercheurs et représentants des institutions phares dans le domaine du développement ainsi que des universitaires présents de faire un bilan de santé de l’économie numérique en l’Afrique Centrale, région perçue comme enregistrant la moindre performance dans ce secteur, sur le continent.

Trois sessions plénières ont été programmées pour le rendez-vous de cette année: un dialogue de haut niveau sur l’économie numérique en Afrique Centrale visant à explorer les points de vue des décideurs ; une plateforme de démonstration sur les expériences et les applications en matière d’économie numérique; et un événement spécial pour l’analyse du statut de la transformation structurelle en Afrique centrale en se basant sur les dimensions de l’emploi, la production et la société tel que dépeint dans la publication  Profil ‘STEPS’ Régional pour l’Afrique Centrale.

Antonio Pedro, le directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique centrale de la Commission Economique des Nations unies pour l’Afrique (CEA).

Selon les chiffres du portail ICT-Eye (2017) de l’Union internationale des Télécommunications (UIT),  l’Afrique centrale pratique les coûts les plus élevés de téléphonie mobile sur le continent (jusqu’à 0,08 Dollar par seconde pour les appels mobile –mobile par seconde au Tchad et à Sao Tome et Principe, par exemple). Elle est également la région la plus faible en termes de performance. Le taux de pénétration de la téléphonie fixe haut débit est de 0.8% seulement tandis que celui de la téléphonie mobile de haut débit représente 22,48%. Cependant, le niveau général de pénétration de l’internet est encourageant et s’élève à 48,6% contre une moyenne mondiale de 62% ; la vitesse moyenne de transfert et de téléchargement en ligne est en deçà des 10 mégabytes par seconde.

Ainsi, les délégués approfondiront leur compréhension des causes de cette faible performance en termes d’accès et de contenu et étaleront une gamme complète de transformations à entreprendre dans l’optique de résoudre les pépins et de faire de la transformation numérique un point nodal de la montée industrielle et de la diversification économique en Afrique Centrale.

Les théoriciens du développement et les groupes de réflexion de par le monde s’accordent à dire que la technologie et l’innovation représentent les principaux moteurs de la croissance économique aujourd’hui. Les pays d’Afrique Centrale doivent placer l’innovation au centre du développement pour attiser la flamme de l’innovation numérique dans leur écosystème afin de stimuler les transformations dans une grande variété de secteurs notamment : la gouvernance, l’éducation, l’agriculture, l’énergie, la banque et la finance, l’emploi, la manufacture, l’industrie créative, le transport et la logistique, le commerce et le secteur numérique en question, en tirant parti des opportunités qu’offre le blockchain, de l’informatique en nuage, l’intelligence artificielle, l’impression 3D et d’autres innovations », a déclaré   Antonio Pedro, Directeur du Bureau sous régional pour l’Afrique Centrale de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) en prélude au rendez-vous de Malabo.

« Quoique les pays de l’Afrique Centrale n’ont pas été des acteurs majeursdes révolutions industrielles du passé, la présente ère d’intelligence+ et de réseautage encore appelée la quatrième révolution industrielle, où les innovations numériques sont associées au haut débit pour connecter toutes choses et propulser la productivité, représente l’occasion en or de dépasser toutes les autres ères pour et se positionner sur la voie du développement durable.  Dans notre théorie du changement pour la diversification économique et la transformation structurelle de l’Afrique centrale, nous considérons l’économie numérique comme l’élément qui change la donne ; d’où notre réunion à Malabo. »

Siège de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA)

Le Directeur a déclaré qu’une stratégie complète et bien structurée, entérinée par les autorités politiques de plus haut niveau  de la sous-région et avec l’adhésion de nombreux acteurs notamment le secteur privé, sera nécessaire pour investir dans et tirer profit de l’économie numérique en vue d’une transformation économique, mais aussi pour mieux affronter les perturbations associées au changement de paradigme attendu dans la production et les écosystèmes y relatifs.

Comme l’a récemment relevé la Secrétaire Exécutive de la CEA, Madame Vera Songwe, d’ici 2020, la valeur de  l’économie numérique en Afrique s’élèvera à 300 milliards de Dollars E.U – un espace que les jeunes entrepreneurs et les femmes en particulier devront capitaliser. Ils devront également tirer  le meilleur profit des opportunités  qu’offre la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf). La contribution des jeunes et des femmes figurera en bonne place dans les discussions du CIE.

Plusieurs estimations indiquent que l’économie numérique globale atteindra 24,3% du PIB mondial d’ici 2025, une augmentation par rapport aux 15,5% du PIB mondial (qui représente 11,50 trillions de Dollars E.U) estimés en 2016.

Dans cet écosystème, la téléphonie mobile occupe une place de choix et est rapidement exploitée en Afrique. D’après l’UIT, la téléphonie mobile s’est développée plus rapidement que toutes les autres technologies dans l’histoire, avec le nombre total de souscriptions mobiles de haut débit passant de 268 millions en 2007 à 4,2 milliards en 2018, à travers le monde.

A la veille de la révolution 5G, la question qui se pose est désormais de savoir qui bénéficiera de ces transformations digitales. Comment faciliter le vaste déploiement des solutions numériques en Afrique centrale afin de doper la productivité, d’accroitre l’efficacité dans la prestation des services, de réduire les couts, de connecter les personnes et enfin de faire de la sous-région un acteur dynamique et compétiteur dans le domaine de l’économie numérique, représentera l’une des principales taches des délégués de la conférence de Malabo.

Digital Business Africa, avec la CEA

L’AFI lance un concours en direction des Fintech qui proposent des solutions innovantes

[Digital Business Africa] – L’Alliance for Financial Inclusion (AFI) a annoncé le lancement d’un concours destiné aux Fintech offrant des solutions innovantes visant à améliorer l’utilisation des services financiers numériques par les femmes, les jeunes, les personnes déplacées, etc.

« Reconnaissant la puissance de la technologie financière (FinTech) pour créer des solutions révolutionnaires qui soutiennent et développent des services financiers de qualité, AFI organise un concours ouvert aux innovateurs de la FinTech afin de présenter des solutions ciblant les populations à faible revenu dans les sept thèmes suivants: genre, jeunesse, vieillissement , personnes déplacées de force, réduction des risques, technologie de réglementation / technologie de supervision (RegTech / SupTech) et Inclusive Green Finance », annonce l’AFI dans un communiqué.

Elle ajoute ensuite que 14 finalistes seront sélectionnés et auront l’occasion de présenter leur solution lors du Forum Annuel sur les Politiques d’Inclusion Financière prévu au Rwanda du 09 au 13 septembre 2019. L’occasion pour eux de proposer leurs solutions aux régulateurs et acteurs Techs de plus de 90 pays.

La compétition est ouverte aux entreprises en démarrage, aux institutions financières établies, et plus globalement aux Fintech. Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 05 juillet 2019, sur le site web de l’AFI à l’adresse : https://www.afi-global.org/events/fintech-showcase-2019

Jephté TCHEMEDIE

Selon le Dr Albert Zeufack de la Banque mondiale, le coût de l’Internet est encore très élevé en Afrique de l’Ouest

[Digital Business Africa] – En Afrique de l’Ouest, le coût élevé d’Internet demeure l’une des principales entraves à la connectivité des populations. L’affirmation est du Dr Albert Zeufack, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région Afrique, cité par l’agence de presse africaine.

Alors qu’il s’exprimait lors  d’un panel inaugural de la deuxième conférence internationale de statistique et d’économie appliquée qu’il a animé autour du thème : ‘‘La transparence des données dans l’ère numérique’’, le Dr Albert Zeufack qui est en charge de 48 pays africains a affirmé : « A la Banque mondiale, nous pensons que l’économie digitale est l’une des façons par lesquelles l’Afrique peut se développer…Mais, le coût de l’Internet en Afrique de l’ouest est très élevé ».

Il explique ensuite qu’avec les évolutions technologiques, la connexion haut débit est la clé du développement. D’autant plus pour le continent africain qui enregistre une croissance exceptionnelle de sa population, la plus rapide du monde : « L’Afrique atteindra 2 milliards de personnes d’ici cinq ans (…) 43% des 2 milliards d’Africains jusqu’en 2050 auront moins de 15 ans. Et le continent devra alors créer un million d’emplois par mois », explique le Dr Albert Zeufack qui ajoute : « le numérique n’est pas un luxe pour l’Afrique. C’est un outil qui est déjà en train d’améliorer la croissance de certains pays africains ».

Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : Xikka money, l’application qui veut faciliter l’inclusion financière

[Digital Business Africa] – « Xikka money est un facilitateur des transactions financières en ligne via un objet digital connecté  comme une tablette, un  smartphone, un téléphone, un ordinateur portable  ». C’est ainsi que décrit Olivier N’Guessan, le promoteur de l’application Xikka, qui vient d’être lancée sur le marché ivoirien.

Xikka money favorise « l’inclusion financière,  les transactions financières courantes, sert de  relais entre la Banque et ses clients et favorise l’utilisation de services bancaires, le règlement des factures », ajoute son promoteur. D’après lui, l’objectif premier de Xikka est de promouvoir l’inclusion financière dans un pays où le  taux de bancarisation  est estimé à 16%. Et 34% quand on inclue les comptes ‘‘mobile money’’.

Jephté TCHEMEDIE

Transformation numérique : Capgemini, rachète Altran et devient un leader mondial

[Digital Business Africa] – C’est une opération qui va créer un géant qui pèsera 17 milliards d’euros de chiffre d’affaires et plus de 250 000 collaborateurs. Le groupe de services informatiques Capgemini a annoncé, le 24 juin, le lancement d’une OPA (Offre publique d’achat) amicale sur la société de conseil en technologie Altran, dont les métiers sont complémentaires et les marchés de plus en plus proches. Dans la foulée, le montant de l’opération a été rendu public : 3,6 milliards d’euros.

De manière précise, l’action Altran Technologies qui s’est alignée sur le prix de l’OPA de Capgemini de 3,6 milliards d’euros hors dette (auxquels s’ajoute une dette nette de 1,4 milliard d’euros), valorise sa cible à 14 euros par action. Ce qui implique qu’Altran est revalorisé de 20%. Dans le même temps, l’action de Capgemini a également été revalorisée à la bourse, et gagnait 6%.

Cette opération approuvée à l’unanimité des deux conseils d’administrations devrait donner sans aucun doute donner naissance au leader mondial de la numérisation des processus industriels et des produits. « Ce rapprochement n’est pas un changement de stratégie pour nous. Il crée un super champion parfaitement doté de capacités dans les deux parties IT [technologies d’information] et OT [technologies d’exploitation] », explique Dominique Cerutti, PDG d’Altran.

Pour sa part, Paul Hermelin, le patron de Capgemini salut également cette fusion, et précise qu’il ne s’agit pas de synergies sur les coûts qui se traduiraient par des suppressions d’emplois. Mais d’une opération qui générera des économies de 70 et 100 millions d’euros avant impôts en année pleine et un chiffre d’affaires additionnel de 200 à 350 millions.

Jephté TCHEMEDIE

Le Gabon et ses partenaires préparent et examinent les études de faisabilité du projet CAB Gabon

[Digital Business Africa] – L’Agence nationale des infrastructures numériques et des Fréquences (ANINF) du Gabon et ses partenaires que sont la BAD et Price Waterhouse Coopers (PWC) se sont retrouvés à Libreville ce 25 juin 2019 pour la première rencontre du Comité de pilotage (ou Copil) du projet Central African Backbone, composante du Gabon (CAB-Gabon). 

Il s’agissait pour les membres de ce Copil d’examiner l’état d’avancement des études de faisabilité des projets retenus et de prendre des décisions sur les points d’attention identifiés, à savoir la dorsale fibre optique, le datacenter national et les plateformes Centre d’Alerte et de Réaction aux attaques Informatiques (CSIRT) / Centre d’Opérations de Sécurité (SOC) et Infrastructure à clé publique (PKI).

En effet, le gouvernement gabonais a identifié les Technologies de l’Information et de la
Communication (TIC) comme l’un des moteurs du développement économique. Cela est inscrit dans le Plan sectoriel Gabon numérique découlant lui-même du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) du président Ali Bongo Ondimba. La vision étant axée sur la conviction selon laquelle le numérique constitue un vecteur accélérateur des autres secteurs du Gabon Émergent.

Première réunion du Comité de pilotage du projet CAB Gabon

Pour accompagner le pays dans cette vision, le Gabon a reçu de la Banque africaine de développement un don dans le cadre du Fonds spécial NEPAD-IPPF en vue du financement des études de faisabilité de la dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB)-Composante Gabon et de la mise en place d’un centre national de données (Datacenter) comprenant également une plateforme incluant un Centre d’Alerte et de Réaction aux attaques Informatiques (CSIRT), un Centre d’Opérations de Sécurité (SOC) et une Infrastructure à clé publique (PKI).

C’est donc dans le cadre de cette rencontre de Libreville que ledit financement a été matérialisé par cette réunion de lancement des études de faisabilité. Et Le Copil mis en place s’assure du bon déroulé des opérations en fonction des objectifs généraux et entretien une dynamique au sein des différents acteurs impliqués. Il a pour mission de décider des orientations stratégiques du projet, faire un point de l’avancement général des projets, d’arbitrer les conflits et de valider les livrables du projet.

Financement de la BAD

La mise en œuvre de ce projet a donc nécessité une assistance financière de la BAD pour l’élaboration des études de faisabilité exhaustives (technique, économique, financière, environnementale et sociale) de la mise en place de la fibre optique sur un linéaire total de 2 000 km. Il y a lieu de souligner que ces axes intègrent les interconnexions du Gabon avec le Congo Brazzaville, le Cameroun et la Guinée équatoriale voisine, conformément au Plan de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), qui recommande fortement que chaque pays africain puisse disposer d’au moins deux liaisons terrestres à fibre optique avec ses voisins immédiats.

Ces interconnexions viennent en doublure à celles déjà réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de la phase1 du Projet CAB-4 avec pour partenaire la Banque mondiale. Et la mise en place d’un datacenter national, disposant des plateformes CSIRT et PKI.

Impacts du projet CAB-Gabon

Avec le projet CAB-Gabon, les Gabonais pourront à moyen terme communiquer sans interférences réseau ; améliorer l’économie du savoir et faire baisser la facture numérique. A long terme, il est prévu une baisse des coûts de communications électroniques ; une amélioration de la qualité des services, des applications et contenus numériques vers les entreprises et les citoyens sur tout le territoire national et enfin l’insertion intégrale du Gabon au cœur de la société de l’information et de la communication.

Par Digital Business Africa

RDC : Vodacom et le gouvernement trouvent un accord

[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, c’est la fin du conflit ouvert qui oppose depuis avril 2019, la compagnie de télécoms Vodacom aux autorités au sujet du renouvellement de sa licence 2G (GSM). Alors que le gouvernement avait procédé le 13 juin 2019 au retrait des fréquences attribuées à l’opérateur au motif de graves irrégularités dans le renouvellement de sa licence GSM, l’opérateur a annoncé être parvenu à un accord avec le gouvernement congolais sur cette question.

Si pour l’instant Vodacom ne donne aucun détail sur les termes de l’accord trouvé avec le gouvernement congolais, on apprend tout de même de John Aluku, le directeur de cabinet du ministre des Télécommunications, qui s’est cofié à Reuters que la société s’est « engagée à respecter les exigences de l’État ».

Parmi ces exigences, on se souvient que le ministère congolais des Télécommunications dénonçait « un manque à gagner » pour l’État de 65 millions de dollars à l’occasion du renouvellement de la licence 2G De Vodacom. En effet, la licence de Vodacom devrait arriver à expiration en janvier 2018. Seulement, en 2015, l’opérateur avait obtenu de la précédente administration un avenant à son contrat qui prolongeait sa licence de deux ans, et lui attribuait dans le même temps de nouvelles fréquences, contre un paiement de 16,25 millions de dollars.

Depuis, l’actuel ministre Emery Okundji Ndjovu conteste la légalité d’une telle démarche, et sommait l’opérateur de régulariser sa situation. Le pique du conflit a été atteint lorsque le 13 juin, le ministre a publié un arrêté retirant à Vodacom ses fréquences GSM (2G).

Jephté TCHEMEDIE

Alioune Ndiaye : Le groupe Orange va lancer sa banque en Afrique de l’Ouest

[Digital Business Africa] – Encouragé par la forte progression de son service Orange money, le groupe français de télécommunications Orange envisage de lancer prochainement une banque à part entière dans la zone Afrique de l’Ouest. Si le projet a été longtemps évoqué, sa réalisation semble désormais imminente et les préparatifs ne sont plus que de l’ordre administratif et réglementaire.

« Orange Money a ouvert la voie à des services financiers plus étendus sur ses marchés africains, la société étant prête à lancer des opérations bancaires à part entière dès que les autorités de régulation l’auront approuvéeDès que cette licence sera accordée, nous lancerons une banque à part entière en Afrique », confirme Alioune Ndiaye, le PDG d‘Orange Moyen-Orient et Afrique.

Orange avait en effet déposé une demande d’attribution de licence en qualité d’établissement bancaire depuis 2018 auprès de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa). Si une réponse favorable lui est servie, l’opérateur aura ainsi son ticket d’entrée pour les huit marchas de la zone, notamment le Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. En plus du service Orange money, Orange Bank pourra proposer des services de crédit ou d’épargne.

Jephté TCHEMEDIE

Jean Gallo Jiotsa à l’Africa Banking Forum 2019 : « A travers notre réseau aLink, nous fédérons les établissements de microfinance »

[Digital Business Africa] – La 11è édition de l’Africa Banking Forum (ABF) s’est tenue du 20 au 21 juin 2019 à l’hôtel Akwa de Douala sous le thème : « La banque catalyseur de l’émergence africaine». Une occasion pour les experts, acteurs et professionnels de la banque et de la microfinance de discuter des innovations dans le secteur et des stratégies pour développer l’activité bancaire et favoriser l’inclusion financière en vue du développement de l’Afrique.

Plusieurs innovations ont ainsi été exposées à cette édition de l’Africa Banking Forum 2019. Parmi elles, le réseau aLink, présenté par Jean Gallo Jiotsa, le PDG d’ADSNET. Le 21 juin 2019 à la salle de conférence principale de l’ABF 2019, avant d’introduire son partenaire, Muhammad Jawad Qureshi, directeur du développement des Affaires mondiales d’Avanza Solutions, qui exposait sur les innovations du marketing analytique et de la connaissance client, le Camerounais a présenté aux participants ce réseau aLink. Un réseau qui, d’après lui, viendra faciliter et moderniser les services offerts par les établissements de microfinance.

« Je voudrais juste dire deux mots par rapport à notre projet Fintech consacré à la mutualisation des moyens de paiement pour la microfinance. Nous avons mis sur pied un réseau qui s’appelle aLink. Autour de ce réseau, nous fédérons les établissements de microfinance. Nous leur proposons un bouquet de services qui concerne l’émission des cartes, notamment des cartes Gimac, le paiement des services, le transfert d’argent, le mobile banking, l’Internet banking et d’autres services innovants que nous pouvons adapter au fur et à mesure », a déclaré Jean Gallo Jiotsa.

Au cours de sa présentation, le PDG d’ ADSNET a tenu à remercier les établissements de microfinance qui ont rejoint ce réseau aLink, mais également les banques qui ont accepté d’être banques de paiement. « Car pour captiver l’attention des microfinances, il fallait qu’il y ait une banque au milieu pour garantir les transactions en temps réel, mais également pour pouvoir leur permettre d’accéder aux infrastructures de banques. Les établissements de microfinance pourront donc, à travers le Gimac, accéder aux équipements d’incitation des banques et vice-versa. Voilà ce qui a été mis en place concernant ce réseau dont vous entendrez parler », a promis Jean Gallo Jiotsa.

Jean Gallo Jiotsa à l’Africa Banking Forum 2019 : « A travers notre réseau aLink, nous fédérons les établissements de microfinance »
20 juin 2019, Douala. Akwa Palace. Jean Gallo Jiotsa, le PDG d’ADSNET, entouré de ses partenaires à l’Africa Banking Forum 2019.

Pour les différents panélistes de l’ABF 2019, le faible taux de bancarisation du Cameroun et de l’Afrique constitue un handicap pour le développement du continent. Pour y remédier, les banques doivent redoubler d’effort et faire preuve d’imagination en profitant notamment de l’accélération des tendances digitales et des possibilités offertes par la transformation des comptes de paiements mobiles en compte d’épargne.

Gestion de plusieurs de comptes bancaires

C’est dans ce sens qu’ ADSNET annonce, dans un avenir proche, une solution innovante pour la gestion des comptes bancaires des utilisateurs. Ses explications : « Nous sommes également en train de travailler sur d’autres services qui seront lancés en fonction de l’évolution de la réglementation. En fait, les données d’un client dans une banque appartiennent au client. Pas à la banque. De plus en plus, on va donner l’accès à ces données à des supports… Un client qui détient plusieurs comptes dans plusieurs banques pourra avoir une vue d’ensemble de ses comptes, avoir le solde de ses comptes. Ceci peut être fait par le biais des intermédiaires comme les Fintechs ».

Jean Gallo Jiotsa précise que cela se fera dans un cadre réglementaire bien précis. « Ce sont les évolutions qui sont déjà prêtes chez nous et qui, selon l’évolution de la réglementation de la Cobac, pourront être mis à la disposition, cette fois-ci, de l’utilisateur final et des N users », affirme-t-il.

Jean Gallo Jiotsa à l’Africa Banking Forum 2019 : « A travers notre réseau aLink, nous fédérons les établissements de microfinance »
21 juin 2019, Douala. Akwa Palace. Jean Gallo Jiotsa, le PDG d’ADSNET, lors de son intervention à l’Africa Banking Forum 2019.
Les établissements de microfinance pourront donc, à travers le Gimac, accéder aux équipements d’incitation des banques et vice-versa. Voilà ce qui a été mis en place concernant ce réseau aLink dont vous entendrez parler.Jean Gallo Jiotsa

L’Africa Banking Forum 2019

Organisée à Douala pour la deuxième année successive par  le Marocain i-conférences, cette 11è édition de l’Africa Banking Forum (ABF) a été ouvert par le secrétaire général du ministère des Finances, Gilbert Didier Edoa. Celui-ci a également appelé à digitaliser les services bancaire tout en mettant en place « un système de financement fort pour soutenir les économies africaines ». « Dans ce contexte, les banques doivent prôner la transparence, la prévention, l’éthique, le développement des infrastructures et la protection des épargnants », a-t-il suggéré.

L’édition 2019 de l’AFB s’achève demain, 21 juin 2019 avec des panels comme « Gestion des risques opérationnels : quelle organisation pour une meilleure intégration stratégique ? » ; « PME à la recherche d’un nouveau paradigme », mais aussi avec à la clé un déjeuner networking.

Lors de l’édition 2018 à Douala, l’ABF avait permis d’aborder à la fois des thématiques stratégiques liées à la performance et à la gouvernance bancaire, mais également aux thématiques techniques qui impactent le volet opérationnel des banques.

Par Beaugas Orain DJOYUM, Digital Business Africa

Bénin : La Justice relance la chasse aux cartes sim non identifiées

[Digital Business Africa] – Au Bénin, la lutte contre l’utilisation des cartes sim non ou mal enregistrées est relancée, et cette fois, par un appel de la Justice. Dans un communiqué signé le 17 juin 2019 par le Procureur Spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques Et du Terrorisme du Bénin, celui-ci met en garde les distributeurs de cartes sim sur l’obligation d’identification de leurs abonnés.

 « Il m’a été donné de constater que des cartes SIM préalablement  enregistrées sous diverses identités sont en ventes sur toute l’étendue du territoire national en violation des principes légales relatives à l’enregistrement des utilisateurs des services de réseaux GSM. J’invite instamment tous les distributeurs de cartes SIM à mettre immédiatement fin à cette pratique en tout point illégal sous peine de poursuites judiciaires », affirme le Procureur spécial. 

Dans la foulée, il rappelle que selon les dispositions légales, tout acquéreur de carte SIM a l’obligation de se faire enregistrer avec sa pièce d’identité en cours de validité. « Les opérateurs des réseaux GSM seront tenus pour responsables de la violation des prescriptions légales par suite de leur négligence à s’assurer du parfait accomplissement des formalités relatives à l’enregistrement des utilisateurs des produits GSM », ajoute le procureur spécial.

Ecrit par Jephté Tchemedie

La Guinée revendique des investissements de 300 millions de dollars au cours des 10 dernières années

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[Digital Business Africa] – Au cours des 10 dernières années, la Guinée a réalisé des investissements de l’ordre de 300 millions de dollars dans les projets liés au développement du numérique. D’après une note d’information publiée le 28 juin 2019 par le ministère des Postes et des Télécommunications, dirigé par Moustapha Mamy Diaby , cet investissement rentre dans le cadre du programme de développement des TIC dans le pays.

Parmi les principaux projets financés, figurent la construction du câble sous-marin, l’édification du Backbone national en fibre optique et le déploiement des réseaux de téléphonie mobile dans toutes les régions du pays.

Selon le gouvernement guinéen, cet investissement a permis de soutenir la croissance du pays dans plusieurs secteurs connexes, tels l’éducation, la santé, le commerce, l’agriculture et l’industrie.

Aussi, parmi les indicateurs les plus manifestes, le gouvernement affirme que sa politique mise en œuvre par a permis d’augmenter le nombre d’opérateurs téléphoniques dans le pays et de faire passer le taux de couverture à près de 80%.

Alioune N’Diaye confirme que le Groupe Orange cherche un repreneur pour Orange Niger

[Digital Business Africa] – C’était une éventualité, désormais, c’est une certitude. Le groupe français de télécommunication Orange quittera le marché nigérien,  sur lequel il est présent depuis 2008. L’annonce a été rendu publique par Alioune N’Diaye ( Crédit Photo :
Carrapide.com ), directeur exécutif du groupe Orange pour la région Afrique et Moyen-Orient (AMEA) qui a affirmé en marge d’une visite à Bamako que l’opérateur quittera le Niger dès qu’un accord sera trouvé avec un éventuel repreneur.

« Au Niger, l’Etat a mis un niveau d’impôts tel que cela fait environ 10 ans qu’on y est avec un investissement de 190 milliards de FCfa, mais à la clé zéro-bénéfice. Le Niger a pris le contraire du système vertueux du Mali, c’est pourquoi on va quitter ce pays, mais dans l’ordre. Nous sommes en train de chercher un repreneur pour que l’activité continue et que les emplois soient préservés. Nous avons des offres et des gens sont intéressés pour reprendre», explique Alioune N’Diaye, directeur exécutif du groupe Orange pour la région Afrique et Moyen-Orient (AMEA).

Cette sortie intervient au lendemain du conflit ouvert qui a opposé en décembre 2018 le fisc nigérien à Orange Niger. Le fisc avait en effet placé sous scellé les locaux d’Orange, au motif d’une réclamation de 33 millions d’euros, représentant un redressement fiscal, contesté par l’opérateur. Un consensus avait finalement été trouvé par Orange et le fisc, permettant la levée des scellées. Cependant, les relations avec les autorités nigériennes n’ont jamais plus été au beau fixe. Conséquence logique, Orange décide finalement de quitter le marché nigérien.

Ecrit par Jephté Tchemedie