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Niger : Telecel RCA veut reprendre les actifs d’Orange Niger

[Digital Business Africa] – Au Niger, on connait désormais qui sera le repreneur des actifs du groupe de télécommunications français Orange…et ce sera un autre français, Telecel RCA, filiale du groupe Niel Telecom. Selon le journal La Tribune Afrique, l’opérateur français Orange Niger, à la recherche d’un repreneur pour ses actifs au Niger depuis ses déboires avec les autorités fiscales a signé le 15 août 2019 un accord avec Telecel RCA, propriété de Niel Telecom.

Toutefois, pour que cet accord entre en vigueur, il devra encore être validé par le Conseil d’administration d’Orange Niger (ce qui est quasiment acquis au vu du contexte), mais surtout par les autorités Nigériennes notamment l’Autorité de régulation des télécommunications et de la poste (ARCEP) avec qui Orange Niger entretient des relations exécrables, ainsi que par les autorités judiciaires. Des formalités qui devraient être rapidement remplies au cours des prochains jours.

Les relations entre Orange Niger et les autorités ont ces dernières années été très conflictuelles. Le pic de ce conflit avait été atteint le 29 novembre 2018, lorsque les locaux d’Orange Niger ont été mis sous scellé par l’administration fiscale au lendemain d’un redressement à hauteur de 22 milliards de F Cfa. Un montant jugé excessif par l’opérateur qui rappelait qu’il  représente la moitié de son chiffre d’affaire annuel.

Si par la suite l’opérateur avait trouvé un terrain d’entente avec les autorités, l’opérateur avait en amont déjà acté son départ du pays : « Au Niger, l’Etat a mis un niveau d’impôts tel que cela fait environ 10 ans qu’on y est avec un investissement de 190 milliards de FCfa, mais à la clé zéro-bénéfice. Le Niger a pris le contraire du système vertueux du Mali, c’est pourquoi on va quitter ce pays, mais dans l’ordre », affirmait alors Alioune N’Diaye, directeur exécutif du groupe Orange pour la région Afrique et Moyen-Orient (AMEA). Aujourd’hui, ce départ se précise.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Ethiopie : Le premier ministre menace de couper totalement Internet

[Digital Business Africa] – Alors que l’Ethiopie est en proie depuis environ deux mois à de menaces sécuritaires, la réponse du gouvernement pourrait aussi se faire en ligne. Lors d’une conférence de presse organisée en début du mois d’août 2019, le premier ministre Abiy Ahmed a menacé de suspendre les services Internet dans le pays si les troubles meurtriers ne prennent pas fin.

Par souci de sécurité nationale, Internet et les réseaux sociaux pourraient être bloqués à tout moment… ce n’est ni l’eau ni l’air. Tant qu’il sera jugé nécessaire de sauver des vies et d’éviter des dommages matériels, l’Internet sera fermé de manière permanente. LEthiopie souhaite qu’Internet contribue à stimuler le développement. Cependant, il ne s’agit ni de l’eau ni de l’air.“, explique Abiy Ahmed.

En effet, le premier ministre éthiopien estime que les réseaux sociaux, et plus globalement Internet sont l’un des foyers d’attisement de la haine. Selon lui, l’incitation à la haine d’autrui et à la violence ont fait leur nid sur la toile, et il est plus qu’urgent de rectifier le tir. Loin d’être de simples menaces, le premier ministre éthiopien a plusieurs fois suspendu les services Internet. A tous les coups, cette mesure a créé la controverse, mais n’a jamais empêché une nouvelle suspension…chaque fois qu’Abiy Ahmed l’a jugé nécessaire.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Réseaux sociaux : Facebook a espionné ses utilisateurs et retranscris les conversations audios

[Digital Business Africa] – C’est une nouvelle affaire, une de plus qui pointe les dérives en matière d’exploitation des données personnelles par le réseau social américain Facebook. D’après l’agence Bloomberg qui révèle l’information, Facebook a écouté les conversations de certains utilisateurs et les a même fait retranscrire. A cette fin, le réseau social a employé de centaines de sous-traitants dont la tâche était de transcrire des extraits sonores de conversations entre usagers.

Dans un premier temps, l’entreprise a nié ces accations, avant de se raviser ensuite, et de publier un communiqué dans lequel elle a reconnu, et a affirmé avoir maintenant arrêté ces pratiques. Dans ce communiqué, Facebook reconnait que les conversations audio en question étaient celles passées sur l’application Messenger. Aussi, Facebook affirme que ces enregistrements ont été faits avec l’accord des utilisateurs qui l’auraient permis en cochant certaines règles d’utilisation.

Il faut dire que le réseau social Facebook a plusieurs fois été accusé par les organismes et institutions publiques d’utilisation indécente des données personnelles. Alors que le scandale Cambridge Analytica avait éclaté, le Congrès américain avait interrogé Mark Zuckerberg le patron de Facebook à ce sujet. A la question de savoir si son entreprise faisait du micro de téléphone un espion pour enregistrer les conversations et mieux cibler les publicités, il avait répondu : « Nous ne faisons pas ça ». Une affirmation aujourd’hui remise en cause par ces nouvelles révélations.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Kenya : Les critiques s’élèvent pour dénoncer la loi sur la vidéosurveillance

[Digital Business Africa] – Au Kenya , le gouvernement est depuis quelques semaines la cible de vives critiques formulées par les ONG. En cause, une proposition de loi publiée en juillet 2019, portant sur l’installation de caméras de surveillance sur tous les sites publics du pays. Selon le ministère kenyan de l’Intérieur, la mesure visera à rendre l’espace public national plus sécurisé, et permettra dans le même temps de documenter certaines infractions, ou des actes répressifs beaucoup plus grave. Pour le gouvernement, cela pourrait être encore bien plus utile, notamment pour prévenir même les attentats terroristes.

Mais seulement, ces explications ne suffisent pas à rassurer les organisations de défenses des droits humains. En premier, Amnesty international dont la branche kenyane a publié une note d’alerte qui avertit sur les éventuelles dérives qu’un tel dispositif pourrait entrainer. Dans son argumentaire, l’ONG prend le cas de Chine où un dispositif similaire est installé. Et dans ce pays, il sert davantage à surveiller les civils, et particulièrement les dissidents. En cas de simple participation à une manifestation anti-régime, les manifestants peuvent être ainsi fichés et sur cette base, harcelés par les autorités.

En plus de cet aspect, Amnesty s’inquiète également de la protection de la vie privée des civils. En effet, il n’existe pas encore au Kenya une loi qui garantisse la protection des données personnelles. S’il est vrai que des propositions dans ce sens ont déjà été déposées à l’Assemblée nationale, il est tout aussi vrai que ces propositions n’ont jamais abouti, et ne sont restés qu’à la phase des discussions. Ce qui implique que le pays est dépourvu de tout cadre légal dans ce sens, et les vidéos obtenues par les caméras peuvent finir en possession de toutes personnes mal intentionnées qui pourraient les utiliser pour nuire à autrui.

Quoi qu’il en soit, ces réticences n’ont pour l’instant pas entamé la détermination des autorités kenyanes qui poursuivent le projet d’installation des caméras en question. Selon le ministère de l’Intérieur, au cours des semaines à venir, tous les lieux publics du pays seront truffés de caméras. Y compris les hôpitaux, les jardins publics et les rues.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Après les nominations de mars 2019, Judith Yah Sunday nomme à nouveau sept directeurs et 62 cadres à Camtel

[Digital Business Africa] – Après les nominations du conseil d’administration de l’opérateur historique Cameroon Telecommunications (Camtel) le 11 mars 2019, la directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday épouse Achidi, a procédé ce 14 août 2019 à la nomination de nouveaux directeurs, inspecteurs, chefs de mission et chefs de cellule. Ils sont au total 69 cadres nommés dont sept directeurs.

Dans les services rattachés à la direction générale, un inspecteur N°2 en la personne d’Evariste Dieutoss est nommé. Comme chargé de mission à la Présidence de la République, Joseph Ndongo est désigné. A la division de l’audit et du management des risques, Abdoul Bagui est nommé chef de la cellule de l’audit.

De nouveaux chefs de projet sont également nommés. Hyacinthe Christian Lyeb pilote est à présent le projet Data center tandis que Mme Belibi Suzanne Pierre épouse Nga Touda pilote le projet de fibre optique Cameroun – Brésil (Cameroon to Brazil Cable System). Le coordonnateur du programme de la Coupe d’Afrique des Nations est Félix Adama.  

Judith Yah Sunday, DG de Camtel, Daniel Désiré OLLE, DGA de Camtel et Mohamadou SAOUDI, PCA Camtel
De gauche à droite, Judith Yah Sunday, DG de Camtel, Daniel Désiré OLLE, DGA de Camtel et Mohamadou SAOUDI, PCA de Camtel

De nombreux chefs de cellule également nommés

On peut citer parmi les nouveaux chefs de cellule, Mademoiselle Julienne Olive Patricia Mendomo (ancienne Représentante régionale de Camtel dans la région de l’Ouest) qui s’occupe à présent de la cellule de la communication digitale. Elle remplace à ce poste Eric Pela Ondobo nommé en mars 2019. Bienvenu Offono lui est nommé chef de la cellule de Contrôle de gestion.

Dans l’administration centrale de Camtel, de nombreux directeurs et directeurs délégués sont nommés. La Direction des ressources humaines a pour directeur Elume Georges Assale, celle du recouvrement sera désormais dirigée par Kenneth Enow Agbor.

Parmi les nouveaux directeurs délégués, on peut citer Alain ATE (Wholesale), Jamot Ahmadou Ahidjo (direction commerciale), André Bruno Benana (direction des infrastructures), Njie Paul EFomo (direction des réseaux IP, du Multimédia et des Services).

Plusieurs chefs de départements sont également nommés comme Armel Daddy Mebande, chef de département Sécurité d’information et des Communications. Des directeurs et représentants régionaux sont également nommés.  

La Dg de Camtel, Judith Yah Sunday et des employés de l’entreprise.

L’ensemble de ces nominations dans ce document signé de la DG

Lors des nominations de mars dernier, l’on avait observé la désignation de cadres et directeurs débauchés hors de la maison Camtel. Ce qui n’est pas le cas cette fois-ci. Le 11 mars 2019, c’était par exemple le cas de Georges Mpoudi Ngole, ancien DSI de MTN Cameroon et qui était jusqu’à son départ de la filiale camerounaise du groupe de télécoms sud-africain en mars 2018,  DG de la branche MTN Business. Quelques semaines après le lancement de son espace de coworking à Douala Cowork.Africa, par sa structure Diamond Business Technologies, il avait été nommé Directeur des réseaux IP, du Multimédia et des Services de Camtel.

Autres recrues de mars, Christian Gilbert Ngono Onguene , ancien de MTN Cameroon nommé directeur des Infrastructures et Claude Bouli Belobo, un ancien du Feicom nommé Directeur de la Planification et des projets.

Par Digital Business Africa

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“Il faut réduire le nombre de directeurs et assimilés de Camtel à son strict nécessaire”

Ouganda : Le gouvernement va davantage taxer les journalistes et influenceurs web

[Digital Business Africa] – Depuis mars 2018, la Commission ougandaise des communications, un organisme de réglementation de l’État, a demandé à certains éditeurs en ligne de s’enregistrer et de s’acquitter d’une taxe de 20 dollars par an. Désormais, le gouvernement élargit l’application du règlement, en prélevant des frais sur les agences de presse et les influenceurs des médias sociaux très prisés, notamment des journalistes, des célébrités, des musiciens et des athlètes. Ainsi, la Commission annonce qu’elle examinera les sites de médias, notamment Twitter, Facebook, Instagram et YouTube, afin de déterminer les utilisateurs qui seront concernés par la mesure.

Et naturellement, la mesure suscite une levée de boucliers au sein des ONG et organisations de la société civile. Elle est très décriée et perçue comme étant une entrave grave à la liberté d’expression : «C’est une réglementation très restrictive. L’Ouganda est une société libre. L’Ouganda est une société démocratique. Donc, si la constitution donne le droit de jouir de la liberté d’expression, il ne devrait pas y avoir de clauses de récupération sous la forme de politiques et d’autres lois restrictives. « La liberté d’expression est un droit essentiel, et c’est la pierre angulaire de toute société démocratique, ce que j’en pense l’Ouganda, car nous avons attribué ces lois nationales, régionales et internationales relatives à la liberté d’expression», explique Catherine Anite, directrice exécutive du Media Hub pour la liberté d’expression, interrogée par nos confrères de VOA.

L’élargissement de cette mesure par le gouvernement intervient une semaine après que la militante politique Stella Nyanzi ait été condamnée à 18 mois de prison pour avoir écrit un poème brut sur la mère décédée du président ougandais Yoweri Museveni. Le groupe Unwanted Witness, qui surveille les droits numériques, a rapporté que 33 Ougandais ont été interrogés par la police ou accusés d’avoir établi des communications en ligne interdites entre 2016 et 2018. L’année dernière, le gouvernement a introduit une taxe sur l’utilisation des médias sociaux, facturant 200 shillings par utilisateur et par jour.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Télécoms : Israël lance un satellite pour fournir l’Internet au Moyen-Orient et à l’Afrique

[Digital Business Africa] – Israël a lancé avec succès le 13 août 2019 un satellite dont la mission sera de fournir des services Internet, de télévision et mobiles au Moyen-Orient et en Afrique. Il s’agit du satellite Amos-17,  lancé  à Cape Canaveral, en Floride, aux États-Unis après plusieurs jours de retards liés à la découverte d’une soupape défectueuse au cours des essais. Selon le constructeur du satellite Boeing, Amos-17 passera maintenant les deux prochaines semaines à parcourir progressivement les 36 000 kilomètres au-dessus de la Terre, à quelle hauteur il gravitera autour de la planète.

D’après la société israélienne Spacecom qui a conçu ce satellite, Amos-17 fournira désormais des services aux opérateurs de télévision, aux fournisseurs d’Internet et de téléphonie du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord, ainsi qu’aux gouvernements et aux sociétés privées de traitement de données. Le satellite, conçu dans le cadre d’un projet de 250 millions de dollars devrait être opérationnel au cours des 20 prochaines années. Déjà, Spacecom affirme avoir reçu des commandes de services d’une valeur de 58 millions de dollars, dont un contrat avec le radiodiffuseur nigérian IDS Africa.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Internet : South African Space Company s’associe à Intelsat pour une offensive en Afrique centrale

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications luxembourgeois Intelsat Corporation a annoncé le 13 Août 2019 avoir signé un accord avec le sud-africain Stratosat. Selon un communiqué d’Intelsat, cet accord prévoit la prestation de services à large bande à haut débit vers des sites à travers l’Afrique centrale en intégrant la connectivité gérée du réseau mondial à haut débit d’Intelsat avec les services d’ingénierie et de gestion à valeur ajoutée de Stratosat. Ainsi, les deux partenaires devront fournir Internet et la connectivité via un réseau privé virtuel (VPN) aux marchés à travers la région.

« Le service géré Stratosat NextGen – alimenté par le FlexEnterprise Intelsat – peut être rapidement déployée et améliorera considérablement la portée et la performance des réseaux pour les petites, moyennes et grandes entreprises de la région, ainsi que les écoles, les hôpitaux, les entreprises financières, l’exploitation minière et l’agriculture entreprises. Stratosat NextGen permettra aux entreprises multinationales de se connecter avec leurs partenaires et clients dans toute la région, et les aidera à une meilleure conduite des affaires et à la croissance économique globale », précise le communiqué.

En termes d’innovation, on apprend des deux partenaires que FlexEnterprise Intelsat est un « service de connectivité sécurisé, gérée avec une large couverture mondiale qui élimine la complexité de la prestation de services à large bande à grande vitesse aux entreprises ». Une offre qui sera donc lancée sur le marché d’Afrique centrale.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Etats-Unis : Le FBI veut surveiller Facebook et collecter les données personnelles sur les médias sociaux

[Digital Business Africa] – Aux Etats-Unis, le Bureau fédéral d’investigation (FBI) prévoit de collecter de manière agressive les données personnelles des utilisateurs de Facebook et de Twitter. Selon le Wall Street Journal, qui révèle l’information, le FBI a récemment sollicité de fournisseurs tiers des propositions de solutions technologiques capables de collecter en masse des informations accessibles au public sur Facebook, Twitter et d’autres médias sociaux.

Selon le FBI, les données recueillies seraient utilisées “pour identifier et surveiller de manière proactive les menaces pesant sur les États-Unis et leurs intérêts“. De manière spécifique, le Bureau fédéral d’investigation souhaite «obtenir le profil complet des personnes d’intérêt sur les réseaux sociaux et leur affiliation à une organisation ou un groupe quelconque». Il souhaite également suivre les utilisateurs en fonction de leur voisinage, leurs mots clés et autres centres d’intérêts en lien avec des activités terroristes.

Seulement, une telle démarche risque de créer un conflit entre le FBI et ces réseaux sociaux, jaloux de conserver pour eux seuls les données privées de leurs utilisateurs. Même si le FBI affirme que sa démarche peut fonctionner en harmonie avec les garanties de confidentialité et les libertés civiles, la collecte en masse de noms, de photos et d’identités, combinée à des informations provenant d’autres sources, peut faire exactement le contraire.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Charles Kamdem : « KAJOU est une solution software et hardware pour diffuser du contenu numérique de qualité en offline »

[Digital Business Africa] – Chef du projet KAJOU au Cameroun, Consultant et promoteur du Centre de lecture et d’animation culturelle (Clac), Charles Kamdem présente les avantages de la plateforme Kajou présentée au public de Yaoundé le 20 juillet 2019.

Digital Business Africa : Présentez-nous KAJOU récemment lancée à Yaoundé que vous présentez comme le 1er media offline au Cameroun. De quoi s’agit-il exactement?

Charles Kamdem : Je vous remercie de l’intérêt que  porte Digital Busines Africa au projet KAJOU.  KAJOU est une solution software et hardware pour diffuser du contenu numérique de qualité en offline. Pour le moment, elle peut être directement  installée depuis une carte SD.  Elle  sera également téléchargeable d’ici quelques mois.

« Je pense  donc qu’il vaut mieux éduquer les enfants et les adolescents  au bon usage du numérique en leur prodiguant des conseils adéquats.  »  .Charles Kamdem

Pour ceux qui ne sont pas tout à fait habitué au jargon numérique, je dirai simplement que  KAJOU est une carte mémoire (SD), comme des cartes qu’on achète dans des boutiques de téléphonie par exemple,  qu’on insère dans son téléphone android. Puis, on installe l’application sans avoir besoin d’Internet et on peut immédiatement accéder aux centaines de vidéos éducatives, professionnelles, culturelles…

Digital Business Africa : Quels sont les principaux avantages de KAJOU ?

Charles Kamdem : Comme indiqué plus haut l’avantage  majeur de KAJOU est qu’il s’utilise SANS INTERNET (offline).  KAJOU propose également à ses utilisateurs des vidéos en rapport avec la vie personnelle (éducation,  santé, sports et loisirs) et la vie professionnelle (création d’entreprise, élevage, agriculture, artisanat, maraichage,  conservation de produit)

Digital Business Africa : À partir de quel âge peut-on l’utiliser ?

Charles Kamdem : KAJOU est adaptée à tous les publics. Les écoliers du primaire qui veulent apprendre à compter et à lire, les élèves du secondaire qui veulent réviser leurs leçons de mathématiques, les jeunes et adultes qui  veulent avoir des astuces ou être coachés pour pouvoir monter leur entreprise ou encore mieux manager leur business s’ils sont déjà en activité, tous trouvent leur compte sur Kajou.

Digital Business Africa : Comment fait-on pour s’en procurer ?

Charles Kamdem : C’est tout simple, des vendeurs KAJOU se baladent dans les rues et peuvent directement vendre le produit à Yaoundé. Vous pouvez aussi commander et vous faire livrer KAJOU en appelant l’un des numéros suivants : +237 677 885 312 et +237 693 043 678 ou simplement en envoyant votre commande par e-mail à l’adresse : [email protected]

Digital Business Africa : Certains parents pensent qu’on devrait éloigner les enfants de certains outils technologiques jusqu’à un certain âge. 15 à 16 ans par exemple. Quel est votre avis sur le sujet ?

Charles Kamdem : Cette question est effectivement en débat depuis quelques temps. Il y a d’un côté les « idéalistes » qui affirment qu’il faut mettre les outils numériques entre les mains des enfants et adolescents vers l’âge de 15 ans,  de l’autre côté se trouvent des «  réalistes » qui observent que le numérique, et ses outils, sont incontournables et qu’il est  très difficile d’éloigner les enfants de ces outils jusqu’à ce qu’ils aient 15 ans.  Dans  la rue,  chez des copains, à l’école… ils seront forcément en contact avec ces outils. Je pense  donc qu’il vaut mieux éduquer les enfants et les adolescents  au bon usage du numérique en leur prodiguant des conseils adéquats.

Propos recueillis Par Beaugas Orain DJOYUM

Zimbabwe : Le gouvernement envisage de privatiser TelOne et NetOne avant la fin 2019

[Digital Business Africa] – Au Zimbabwe, les opérateurs télécoms TelOne et NetOne pourront peut-être ne plus être la propriété exclusive de l’Etat d’ici la fin 2019. D’après le ministre zimbabwéen des Finances Mthuli Ncube qui fait l’annonce, les deux opérateurs publics de télécommunications devraient être privatisées dans le cadre d’un désengagement progressif de l’Etat dans le capital de plusieurs entreprises. Ainsi, l’Etat cèdera ses parts pour ne conserver plus que 26% dans chacune des sociétés, de quoi lui permettre de conserver une certaine emprise, et de bloquer certaines décisions.

Le ministre va même plus loin et fait savoir que d’éventuels repreneurs se sont déjà fait connaitre. C’est le cas par exemple du géant sud-africain MTN, de l’autre sud-africain Telkom, ainsi que de Oi, propriété de l’Angolaise Isabel Dos Santos. « Au départ, nous voulions privatiser TelOne et NetOne séparément, puis nous avons décidé de les regrouper en une seule entité, c’est pourquoi nous avons dû trouver un conseiller pour unifier ces deux transactions et cette étape prend un certain temps », explique le ministre Mthuli Ncube.

Un jumelage qui pourrait s’expliquer par la mauvaise santé de TelOne qui reste déficitaire. Ceci, contrairement à NetOne qui a affiché à la fin 2018 un bénéfice de 20 millions de dollars. Pour l’instant, aucune note officielle n’évoque le montant de la transaction. Cependant, certains médias zimbabwéens à l’instar du journal TechZim évoquent un montant pouvant atteindre les 300 millions de dollars.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Télécommunications : Pour le premier semestre 2019, le groupe Sonatel met ses indicateurs dans le vert

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunication Sonatel, qui réunit cinq filiales du groupe français Orange en Afrique de l’Ouest (Sierra Leone, Mali, Guinée, Guinée Bissau et Sénégal) a rendu public ses résultats pour le compte du premier semestre 2019. Des résultats dont la quasi-totalité des indicateurs sont dans le vert.

En premier, le parc global de clients qui enregistre une croissance de 16,3% comparé à la même période en 2018 pour se situer à 31,8 millions de clients (contre 27,3 millions au S1 2018, et 30,6 millions au S1 2017). Dans la même veine, la base d’abonnés très haut débit enregistre également une forte croissance de 14,4% comparé au S1 2018, pour se situer à 11,1 millions d’abonnés.

Plus de place pour le Data mobile et Orange money

De manière générale, on observe une place de plus en plus croissante du Data mobile et du service Orange money dans le poids de l’activité, ceci, au détriment de la voix et des SMS, qui conservent par ailleurs 52,6% (contre 55,4% au semestre 1 en 2018). En terme de contribution au Chiffre d’Affaire, on remarque que les segments Data mobile (62,9) et Orange Money (34,2) ont porté à plus de 97% la croissance du chiffre d’affaire du groupe. Ce qui compense la baisse des revenus de l’international.

Des investissements plus accrus

A l’évidence, on note un renforcement des investissements du groupe Sonatel au cours du premier semestre 2019. Des investissements qui ont atteint 98,3 milliards de F CFA principalement sur le réseau d’accès (3G/4G), la transmission et le coeur de réseau. Le Sénégal (46%), le Mali (25%) et la Guinée (17%) sont les principaux bénéficiaires de ces investissements, loin devant la Sierra Leone (8%) et Bissau (4%). Ces gros investissements ont eu un impact au niveau de la rentabilité du groupe, qui a plongé à 98,8 milliards de F Cfa, soit une baisse de -9,9% comparé au premier semestre 2018 où il était de 104,2 milliards de F Cfa, ou encore au premier semestre 2017 où le groupe affichait un résultat net de 111,4 milliards de F Cfa.

La peur de la réglementation

Ces résultats consolident la place d’Orange dans la zone, lui qui reste le leader du marché dans 4 des cinq pays du groupe. Au Sénégal, il détient 53% des parts de marchés, 56% en Guinée Bissau, 58% au Mali, 63% en Guinée et 45% en Sierra Leone où il arrive en seconde position. Pour le second semestre 2019, la Sonatel entend continuer de renforcer la contribution des relais de croissance notamment la data mobile et les services financiers mobiles qui génèrent plus de 95% de la croissance des revenus totaux. Par contre, il se dit inquiet des mesures règlementaires (encadrement des promotions au Sénégal, contraintes d’opérateur puissant au Sénégal, asymétrie au Mali). Si ces craintes se confirment, le groupe indique qu’elles auront un impact négatif sur ses résultats au second semestre 2019.

Ecrit par Jephté Tchemedie

L’Île-Maurice accueille la 10ème édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion

[Digital Business Africa] – Maurice sera le pays hôte de la 10ème édition du forum africain sur le peering et l’interconnexion (AfPIF). Cet évènement d’envergure internationale organisé par l’Internet Society et l’Association africaine des points d’échanges de l’Internet (AFIX) en collaboration avec Rogers Capital se tiendra à l’hôtel Intercontinental à Balaclava du 20 au 22 août 2019.

L’objectif d’un tel forum est de pouvoir non seulement mettre en relation les principaux fournisseurs d’infrastructures, de services et de contenus en ligne du continent mais aussi d’identifier et de discuter des moyens qui permettront d’améliorer l’interconnexion des réseaux, de réduire le coût de la connectivité et d’augmenter le contenu disponible localement, tout ceci dans l’intérêt des utilisateurs d’Internet de la région.

AfPIF est un événement annuel qui sert de plateforme pour développer l’Internet en Afrique. Le forum a été créé afin de remédier au fait que la plupart du trafic Internet local d’Afrique est échangé en dehors du continent. Parallèlement, l’Afrique importait plus de 99% du trafic Internet consommé, ce qui créait un “Internet Transit Deficit”. L’échange de trafic local par les Internet Exchange Points (IXP) réduit les coûts d’accès à Internet, les retards de réseau et augmente la vitesse d’accès au contenu.

Pour Dawit Bekele, directeur regional Africain pour l’Internet Society, « AfPIF a contribué considérablement à l’évolution de l’interconnexion en Afrique au cours des 10 dernières années. Le trafic échangé localement est passé de moins de 1 GB à près de 800 GB aujourd’hui », Ce dernier a également ajouté que « C’est une réussite remarquable, grâce à la forte communauté établie autour de l’AfPIF et je suis convaincu que l’événement de cette année contribuera à créer un continent Africain encore plus interconnecté. »

C’est la première fois que l’événement se tient à Maurice et dans la région des îles de l’océan Indien, pays/zone cherchant à développer son rôle de pôle d’innovation pour la région. Le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, l’hon. Yogida Sawmynaden devrait prendre la parole lors de l’événement, ainsi que Rogers Capital qui agira en tant qu’hôte.

Quant à Dev Hurkoo, directeur general de Rogers Capital-Technology, celui a déclaré que « Nous sommes ravis d’accueillir l’AfPIF 2019 à Maurice, d’autant plus que l’édition de cette année coïncide avec la célébration de ses 10 années d’existence. En tant que pôle d’affaires diversifié et sophistiqué de la région, nous pensons que Maurice peut favoriser l’ouverture de nouvelles perspectives d’affaires pour les délégués de l’AfPIF. Nous sommes impatients d’accueillir les délégués en août 2019 et d’apporter notre soutien au développement de l’infrastructure internet en Afrique. »

À noter que plus de 250 participants venus de tout le continent Africain devraient assister à l’événement, ainsi que les principaux fournisseurs de technologies tels que Liquid Telecom, Seacom et Huawei en tant que sponsors Platinum et AFRINIC, Emtel Business, Linx, Microsoft et Rogers Capital en tant que sponsors Gold. Une liste complète des sponsors est disponible sur le lien suivant :https://www.AfPIF.org/AfPIF-10/.

Kyle Spencer, Coordinateur de l’Association africaine des points d’échanges de l’Internet, (AFIX), a déclaré : « Notre objectif est de localiser 80 % du trafic Internet de l’Afrique d’ici 2020, et je crois que nous sommes sur la bonne voie. Packet Clearing House indique que l’Afrique connaît actuellement la plus forte progression au monde de la bande passante domestique ; le continent est en effet passé de 410 Gbps à 786 Gbps au cours des 12 derniers mois, soit une augmentation de 92 % – un chiffre corroboré par nos données de référence internes. C’est une période passionnante pour l’Afrique et nous sommes impatients de poursuivre sur cette lancée à Maurice. »

À propos de l’Internet Society :
Fondée par des pionniers de l’Internet, l’Internet Society (ISOC) est une organisation à but non lucratif qui a pour but de garantir le développement, l’évolution et l’utilisation ouverts de l’Internet. Travaillant au sein d’une communauté internationale de sections et de membres, l’Internet Society collabore avec un large éventail de groupes à la promotion de technologies permettant de maintenir la sûreté et la sécurité de l’internet, et plaide en faveur de politiques favorisant l’universalité de son accès. L’Internet Society est également le siège organisationnel de l’IETF (groupe de travail sur l’ingénierie de l’internet).

À propos de l’AFIX :
L’Association Africaine des IXP (AFIX) est un groupe d’opérateurs de points d’échange Internet de toute l’Afrique, réunis par un besoin commun de coordination et d’échange de connaissances. L’Association vise à créer un environnement favorable pour les opérateurs IXP, à améliorer la connectivité sur le continent et à accroître la valeur de l’Internet pour tous. Fondée en 2012, l’AFIX a rejoint la Fédération Internet eXchange (IX-F) en 2014 et organise désormais le forum annuel africain du peering et l’interconnexion (AfPIF).

À propos de Rogers Capital :
Rogers Capital est une société FinTech solidement établie à Maurice et une filiale du groupe Rogers, l’un des plus importants conglomérats cotés à l’indice SEM 10 de la Bourse de Maurice. Rogers Capital est un important fournisseur mauricien de services fiduciaires, technologiques et financiers. Son pôle Technologie, fort d’un effectif de 125 professionnels des TIC et doté d’un centre de données certifié ISO / IEC 27001, est l’un des principaux fournisseurs de solutions d’information et de communication à Maurice et dans la région de l’océan Indien.

Par Digital Business Africa

Congo Brazza : Le Sénat adopte à l’unanimité la création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information

[Digital Business Africa] – Le Sénat a adopté ce 10 août 2019 à l’unanimité le projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) en République du Congo. C’est Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, qui défendait ce texte devant les sénateurs.

L’on se rappelle qu’en mars 2019 au cours d’un conseil de ministres, le gouvernement congolais avait adopté cinq projets de loi et deux projets de décrets devant participer à l’essor du secteur de l’économie numérique. Pour ce qui concerne les projets de loi, il s’agissait du Projet de loi relatif à la cybersécurité, du projet de loi portant lutte contre la cybercriminalité, du projet de loi relatif aux transactions électroniques, du projet de loi portant protection des données à caractère personnel et bien entendu du projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information.

Au cours de ce conseil, le président de la République, Dénis Sassou Nguesso, qui présidait ce conseil avait invité Léon Juste Ibombo, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, à présenter ce projet loi portant création de l’Agence Nationale de Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et bien d’autres.

Prenant la parole à cet effet, le ministre des Postes, des télécommunications et de l’économie numérique avait rappelé que l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication a impacté tous les secteurs d’activité et a donné naissance à un nouveau type d’économie transversale, dénommée économie numérique. Les investissements pour le développement de l’économie numérique, fondés sur les principaux axes qui sont les infrastructures et les réseaux, les équipements et les outils, les contenus et les usages, sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des secteurs de l’économie.

Répondre à l’insécurité qui menace les infrastructures numériques

Cependant, a-t-il renchéri, le développement de cette nouvelle économie n’est pas sans conséquences néfastes. Les avantages de l’économie numérique exposent, par exemple, tout Etat ou toute entreprise ou encore tout individu, aux nouveaux risques, concernant notamment, la protection des données à caractère personnel, les transactions électroniques, etc.

Face à cette insécurité réelle qui menace tant aussi les réseaux que les infrastructures numériques sur lesquels reposent non seulement la sécurité et la souveraineté des Etats, mais aussi son économie, chaque Etat met en œuvre un ensemble de mesures de prévention, de protection et de dissuasion.

Ces mesures sont d’ordre juridique, institutionnel, technique, financier et permettent d’atteindre les objectifs de sécurité fixés à travers les réseaux de communications électroniques et les systèmes d’information, pour la protection de la vie privée de ses citoyens.

C’est pourquoi, en plus de l’adoption des lois relatives à la cybersécurité, à la lutte contre la cybercriminalité, aux transactions électroniques et à la protection des données à caractère personnel, il est conseillé de créer un organe de veille et d’application de ces textes.  C’est en cela que s’inscrit le projet de loi portant création de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information qui vient pallier le vide institutionnel encore palpable au Congo.

Dans ses missions, telles que définies à l’article 2 de l’avant-projet de loi, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information assure, pour le compte de l’Etat, le contrôle et le suivi des activités liées à la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communications électroniques. 

En tant qu’autorité de certification racine et de certification principale de l’administration publique, elle est, en outre, chargée de garantir la protection du cyberespace national et d’assurer le suivi des activités liées à la cryptologie, réalisées par les organismes publics et privés sur le territoire national.

Selon Clément Mouamba, le Premier ministre congolais, si la révolution numérique a été à l’origine d’importantes mutations à tous les niveaux de la société, elle a, dans le même temps, accru la vulnérabilité des Etats, des organisations et des individus en raison de l’interdépendance croissante de produits et de services vitaux.

Par Laurent Adjovi

Congo Brazza : « Congo Digital 2025 », la stratégie nationale de développement du numérique officiellement présentée [DOCUMENT]

[Digital Business Africa] – La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Congo Digital 2025 » a été officiellement présentée à Brazzaville le 09 août 2019. La présentation de cette stratégie a été faite par le directeur général du Développement de l’économie numérique (DGDEN), Guy Roland Tsimba, en présence de plusieurs acteurs du secteur du numérique et du Ministre des Postes,  des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste IBOMBO.

Présentant cette stratégie, le DGDEN a mis en exergue les principaux piliers de cette stratégie : L’e-CITOYEN ; L’e-GOUVERNEMENT et L’e-COMMERCE avec des axes précis. L’objectif final de Congo Digital 2025 est d’ « ériger le Congo en véritable société de l’information et du savoir ».

« Le pilier e-citoyen est relatif à tous les services et contenus numériques pour le grand public. Le e-gov est, quant à lui, lié aux services et contenus numériques pour le gouvernement et les administrations publiques et, enfin, le e-business est relatif aux services et contenus numériques pour les entreprises », explique Guy Roland Tsimba.

Voir le reportage de Vox TV sur le sujet

Pour le Ministre Léon Juste IBOMBO, cette stratégie vise à garantir que les progrès liés au numérique puissent être partagés par tous. « Nous ne devrons pas subir la 4e révolution numérique, mais plutôt la vivre pleinement, afin d’en saisir toutes les potentialités, en modifiant nos manières de travailler jusqu’au cœur de nos services publics », a déclaré, dans son discours, le ministre de tutelle, Léon Juste Ibombo. 

Pour le ministre, cette stratégie implique un financement et la Direction Générale du développement de l’économie numérique qui a la charge de la mise en œuvre de cette stratégie devra travailler et rechercher les fonds nécessaires à l’implémentation de cette stratégie nationale. 

Téléchargez Congo Digital 2025

Vision Congo Digital 2025 est d’après le Ministre Léon Juste IBOMBO, un outil essentiel pour la matérialisation de la volonté du président de la République, Dénis SASSOU NGUESSO, telle que définie dans son projet de société « la marche vers le développement : allons plus loin ensemble ».

Déjà, le cadre légal et réglementaire pour le développement du secteur est déjà mis en place. Le ministre cite par exemple les lois récemment adoptées et portant protection des données à caractère personnel, qui vise la vie privée et les libertés publiques, la loi portant sur cybersecurité pour la protection et l’intégralité de nos réseaux ; la loi relative aux transactions électroniques qui régira le commerce électronique, la signature électronique, la certification électronique ; loi portant sur lutte contre la cybercriminalité qui définit toutes les infractions susceptibles d’être commises sur un réseau ou un terminal numérique.

La stratégie nationale de développement de l’économie numérique du Congo baptisée « Vision Congo Digital 2025 » a été approuvée en conseil des Ministres  en date du 02 Mai 2019 et publiée par décret N-2019-150 du 17 Juin 2019.

Par Laurent Adjovi

Algérie : Le gouvernement bloque YouTube et Twitter après la diffusion d’une vidéo du général Nezza

[Digital Business Africa] – En Algérie, l’accès à YouTube et à Twitter était bloqué le jeudi 8 août 2019 durant plusieurs heures. Jusqu’à 23h, les plateformes n’étaient pas accessibles. Alors que les Algériens avaient pensé à une panne technique, l’observatoire Netblock qui monitor l’accès à Internet dans le monde fait une révélation : Il a s’agit d’une censure du gouvernement. En plus de ces deux plateformes, la censure concerne également Google Translate, Google Hangouts et Play Store.

Selon Netblock, la censure de ces plateformes a coïncidé avec la diffusion d’un message vidéo de Khaled Nezzar, l’ancien ministre de la Défense et ex-chef d’état-major de l’armée. Dans cette vidéo, celui contre qui un mandat d’arrêt international a été délivré par les autorités et qui est exilé en Espagne s’adresse directement à l’armée algérienne. Dans un langage à peine voilé, il appelle les militaires à se rebeller contre le pouvoir d’Alger. Il leur demande de « réaliser les revendications du peuple…, d’évincer les apprentis sorciers, mais par des moyens pacifiques ». Il explique ensuite qu’ « il est regrettable que lorsqu’on dénonce des anomalies ou des excès, on musèle les personnes en les assimilant à des antirévolutionnaires ou aux ennemis, surtout au parti de la France. Le dialogue entre civils et militaires doit être continué ».

Si sur les réseaux sociaux, les internautes ont dénoncé « le sinisme » de celui qui doit son ascension au poste de Chef d’état-major de l’armée et ministre de la Défense à la répression des mouvements de contestation d’octobre 1988, ils sont tout aussi critique vis-à-vis du pouvoir d’Alger, et particulièrement contre l’actuel chef d’état-major Ahmed Gaïd Salah qu’ils accusent de dérives autoritaires.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Libéria : Orange Libéria facilite la formation de son personnel en France

[Digital Business Africa] – Désormais il sera beaucoup plus aisé pour les salariés de Orange Libéria de bénéficier des formations dispensés en France, par la maison mère et par d’autres structures partenaires du groupe. L’opérateur a en effet signé avec le consulat de France en Côte d’Ivoire un accord qui devra faciliter l’entrée sur le territoire français des salariés de cette filiale.

« Cet accord facilitera le processus de visa du personnel voyageant en France pour une formation ou pour assister à un atelier. La formation internationale est au cœur de notre politique Ressources Humaines pour développer les compétences des salariés », explique Orange Libéria, principal opérateur télécoms du pays en matière de nombre d’abonnés. Il possède en effet 1,6 millions d’abonnés.  

Ecrit par Jephté Tchemedie

Afrique du Sud : MTN cède à nouveau des actifs pour 140 millions de dollars

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications Sud-africain MTN poursuit ses opérations de cession d’actifs entamé depuis le début de l’année. Après le Ghana, il a annoncé le 8 août 2019 avoir effectué une cession estimée à environ 140 millions de dollars. Cette opération entre dans le cadre de son vaste programme de désinvestissement annoncé depuis le mois de mars 2019. Celui-ci vise une réduction de sa participation pour un montant total de 1 milliard de dollars et devra s’étendre sur une durée de 36 mois. Pour l’instant, le groupe a annoncé son intention de vendre une participation dans Mascom Wireless Botswana pour 300 millions de dollars au cours de cette année 2019.

Selon le groupe MTN, cette cession concerne essentiellement les actifs qui lui sont le moins rentable dans certaines zones spécifiques. Ainsi, MTN pourra mieux se recentrer sur les marchés les plus prometteurs dans la zone Afrique et Moyen-Orient.

Ceci, au moment où le groupe a perdu au premier semestre 2019 9,3% de ses bénéfices, et a au contraire vu croitre de 7% le nombre de ses abonnés. Ceci, en dépit des conflits de plus en plus nombreux avec les régulateurs nationaux. C’est le cas par exemple au Nigéria, en Ouganda, au Bénin, ou encore au Cameroun.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Algérie : Nikolai Beckers nouveau DG d’Ooredoo

[Digital Business Africa] – Le Groupe qatari Ooredoo a annoncé dans un communiqué publié le 04 août 2019 dans un communiqué la nomination de l’allemand Nikolai Beckers au poste de Directeur général de Ooredoo Algérie en remplacement du Soudanais  Abdullatif Hamad Dafallah.

A cette occasion, le Président du Conseil d’Administration du Groupe Ooredoo, Sheikh Saud Bin Nasser Al Thani, a déclaré : « Nous sommes ravis d’accueillir M. Nikolai Beckers au sein de Ooredoo et lui souhaitons le succès et la réussite durant cette importante période, qui connait beaucoup de changements et de défis dans le secteur des télécoms. »

Nikolai Beckers jouit de plus de vingt ans d’expérience dans le secteur des télécoms et des technologies de l’information et de la communication.

Il a dirigé de nombreuses entreprises multinationales en Europe et en Asie. On peut citer entre autres Deutsche ‘est en Indonésie, aux Philipines ainsi que T-Online en France ou encore Bekcell en Azerbaïdjan. 

Les deux derniers postes que M. Beckers a occupés l’ont été à la tête de l’opérateur azéri Baku Cellular Communication et Telecom Romania. L’opérateur Ooredoo Algérie avait livré, il y a quelques jours, son bilan financier pour le premier semestre 2019 et à travers lequel il confirme son positionnement sur le marché de la téléphonie mobile.

Francophone, M. Nikolai qui est titulaire d’un MBA en management des Affaires de l’université de Cologne, en Allemagne, possède toutes les qualités pour apporter une Ooredoo. 

Les revenus de l’opérateur en Algérie ont atteint 41,1 milliards de dinars durant cette période, pour un parc client évalué à 13,6 millions d’abonnés, soit 12% du nombre d’abonnés du groupe Ooredoo, rappelle le journal El Watan. Dans le volet investissement, Ooredoo Algérie a consenti une somme de 10,9 milliards de dinars pour le renforcement et la modernisation de son réseau de couverture téléphonique et internet.

Par Digital Business Africa

Cameroun : L’ART recherche des experts et solutions pour renforcer son dispositif de contrôle de la qualité de service

[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun va se doter de nouveaux instruments pour renforcer son dispositif de contrôle de la qualité des services offerts par les opérateurs télécoms. C’est en tout cas ce qui ressort d’un avis d’appel d’offres international publié le 5 août 2019 par le directeur général de l’ART et portant sur la fourniture et l’installation d’équipements techniques de contrôle de qualité de service des réseaux de communications électroniques.

La prestation comprend deux (02) plateformes techniques complètes de contrôle de la qualité de service des réseaux mobiles, incluant les services voix, les services SMS/MMS, et les services Data mobile (Internet, WAP, téléchargement de fichiers, etc.). Les détails de cet appel d’offre sont disponibles sur le site web de l’ART à l’adresse www.art.cm.

L’annonce de l’acquisition par l’ART de ces nouveaux équipements augure un renforcement de la régulation de la part du régulateur. Déjà, ces derniers mois, l’ART est passé à l’offensive en infligeant une amende de 1,5 milliard de F Cfa aux opérateurs. A cela, s’ajoute la suspension de 73 000 numéros téléphoniques non identifiés. Un réveil, constatent certains experts, au moment où l’ART était accusé par d’autres de laxisme et de complaisance vis-à-vis des opérateurs télécoms.

Ecrit par Jephté Tchemedie