Accueil Blog Page 167

Dr Cissé KANE : “A travers le concours ECMAAA, nous suscitons l’innovation, la recherche et l’émulation”

[Digital Business Africa] – Le projet E-commerce Mobile Application African Award (ECMAAA) du réseau de la Société civile africaine des TIC (ACSIS) a été nominé aux WSIS PRIZE 2020 de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Digital Business Africa a donné la parole au président d’ACSIS, le Dr Cissé KANE, qui évoque l’importance de ce projet, invite les acteurs du numérique à le soutenir et en profite pour présenter les projets du réseau ACSIS.

Digital Business Africa : Le projet ACSIS ECMAAA est nominé au WSIS PRIZE 2020. Quelle importance donnez-vous à ce prix ?

Dr Cissé KANE : C’est la reconnaissance d’un travail volontariste et d’importance capitale de la part de la société civile africaine. Le réseau ACSIS qui est d’une volonté des membres de la société civile africaine dans le cadre du SMSI (2003 et 2005). Le WSIS PRIZE se tient dans le cadre du Sommet Mondial sur la Société de l’Information SMSI de Genève qui réunit chaque année des milliers de participants et consacre les meilleures initiatives au niveau mondial selon les objectifs fixés par le SMSI. Nous percevons cette nomination comme une marque de reconnaissance et d’encouragement de l’équipe ECMAAA et des jeunes africains.

Digital Business Africa : C’est quoi le projet ACSIS ECMAAA et en quoi les acteurs du numérique devraient le soutenir ?
Dr Cissé KANE :
E-commerce Mobile Application African Award (ECMAAA) a été lancé en 2018. ECMAAA se veut une contribution concrète d’ACSIS et de ses membres à la mise en œuvre de la Zone de Libre-échange continentale lancée par les chefs d’Etas africains en mars 2018 à Kigali.

A travers ce concours nous suscitons, l’innovation, la recherche et l’émulation au sein de la jeunesse africaine (du continent et de la diaspora), porteuse de solution locales, endogènes, aux besoins de commerce des africains dans les villes, les villages, entre les états mais aussi entre l’Afrique et l’international.

Nous aidons à découvrir les talents. Les jeunes talents créent des applications mobiles, des entreprises et donc des emplois contribuant ainsi au bien-être général des populations. Nous espérons qu’ECMAAA va remporter le concours et susciter une émulation, ainsi que le soutien nécessaire aux jeunes pour réaliser leur rêve. L’initiative qui est reconnue d’utilité publique bénéficie de l’accompagnement de l’Union africaine, de nombreux pays africains ainsi que de partenaires que nous remercions.

Digital Business Africa : Quels sont les prochains challenges du projet ACCIS ECMAAA?
Dr Cissé KANE : Nous préparons activement ECMAAA 20 et nous lançons un appel à tous les jeunes africains et de la diaspora d’affuter leurs armes. Aux partenaires, nous les invitons à soutenir ACSIS dans ce projet.

Digital Business Africa : Quels sont les autres projets sur lesquels ACSIS travaille en ce moment ?

Dr Cissé KANE : ACSIS est le plus grand réseau panafricain de la Société Civile des TIC. Nous travaillons tous les jours à la matérialisation d’une société de l’information solidaire et inclusive telle que définie par le SMSI.
Nous sommes membres de l’ECOSOCC de l’Union Africaine, de l’UIT, de l’initiative E-trade for all de la CNUCED, nous sommes représentés à l’IGF Global et à l’IGF Africain. Nous participons au débat (E-commerce, Cybersécurité, protection des données, formation, etc.) et nos organisations membres travaillent chacune à l’échelle locale en ce qui la concerne à la matérialisation des objectifs du SMSI.

Propos receuillis par Beaugas Orain DJOYUM

POUR VOTER ET SOUTENIR ECMAAA
Rendez-vous sur le site web WSIS PRIZE 2020 de l’UIT :
https://www.itu.int/net4/wsis/stocktaking/Prizes/2020/
Créez votre compte (si vous n’en avez pas) et confirmez-le
Retournez sur le site web pour voter : https://www.itu.int/net4/wsis/stocktaking/Prizes/2020/Vote
DANS LA CATÉGORIE C7 E-EMPLOYMENT : VOTEZ ET FAITES VOTER AUTOUR DE VOUS POUR “ECMAAA E-COMMERCE MOBILE APPLICATION AFRICAN WARDS”

Voici la nouvelle équipe dirigeante d’ISOC Cameroun présidée par Me Esther Sandrine NGOM

[Digital Business Africa] – Le Chapitre du Cameroun d’ISOC a récemment procédé au renouvellement de son instance dirigeante tout en procédant à des réajustements statutaires. C’était le 21 décembre 2019 dans la ville de Yaoundé au Cameroun. Le comité de « Réjuvénation » de l’Internet Society (ISOC) Cameroun s’était réuni dans la salle annexe du ministère des Postes et Télécommunications lors de la Journée de Numérique Communautaire ISOC.

Au cours de cette rencontre Internet Society Cameroun a procédé au renouvellement de ses structures après un long processus de « Réjuvénation », qui a conduit à une révision des textes fondamentaux puis à un vote en ligne via SurveyMonkey et en présentiel pour le dernier jour et supervisé par la branche mère de l’association aux Etats Unis. A l’issu de ce scrutin, un bureau de Sept (09) membres a été élu sous la supervision du président du Comité de « Réjuvénation » en la personne de Michel TCHONANG LINZE.

Le MINPOSTEL a été représenté à cette rencontre tout comme plusieurs entités dont des organisations de la société civile, l’ANTIC et SUP’PTIC. Lors de cette journée, EURALO et ISOC Monde ont servi des interventions en téléconférence. Ils ont animé les deux ateliers Réseaux sociaux, sur les thématiques Enjeux et défis, puis ISOC, quel plan d’action en 2020 ?

Me Esther Sandrine NGOM, nouvelle présidente d'ISOC Cameroun
Me Esther Sandrine NGOM, nouvelle présidente d’ISOC Cameroun lors de sa prise de fonction.

Un nouveau bureau exécutif

Le nouvel exécutif a pris les commandes. Le choix de cette nouvelle équipe procède d’un vote en ligne qui a réuni 66 votants. Au terme du dépouillement, l’équipe choisie se présente comme suit :

⦁ Présidente : Me Esther Sandrine NGOM (53.03%)
⦁ 1er Vice-Président en charge des Aspects Techniques : Patrick Kouobou (40.91%)
⦁ 2eme Vice-Président en Charge des Aspects Gouvernance: Ngek Augustine Chii (89.39%)
⦁ Secrétaire Générale : Yves Mbono Samba (80.30%)
⦁ Premier Secrétaire Générale Adjoint d’Expression Anglaise : Sophi Ngassa (69.70%)
⦁ 2eme Secrétaire Générale Adjoint d’Expression Française : Marcelle NGOUNOU (58.54%)
⦁ Trésorière : Ariane Nkoma (87.88%)
⦁ Commissaire aux Comptes : Cyrille Nanko Nguepdjio (86.36%)
⦁ Censeur: Abdou MFOPA P. (90.24%)

La nouvelle équipe a été immédiatement installée comme prévu dans le programme par le représentant du MINPOSTEL, assisté du Président du Comité de « Réjuvénation ». A cette équipe, une feuille de route a été proposée, intégrant quelques valeurs cardinales qu’énumère Michel TCHONANG LINZE : Développer la cohésion, améliorer les relations, renouveler les processus, coordonner les actions et concentrer les efforts, partager les bonnes pratiques et le développer la responsabilité collective.

Par Digital Business Africa

Serge Soglo [DG MTN Mobile Money Bénin]: “Avec plus de deux millions d’abonnés, nous sommes leaders des services de paiement mobile”.

[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur de téléphonie mobile MTN Bénin, son concurrent Moov Bénin et la Direction générale des impôts du Bénin ont procédé au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile ce lundi 13 Janvier 2020 à Cotonou. La cérémonie de lancement de cette initiative s’est tenue en présence de plusieurs personnalités et des dirigeants des opérateurs mobiles MTN et Moov. Parmi eux, Serge Soglo, le Directeur général de MTN Mobile Money Bénin. 

Celui-ci s’est réjouit de cette réforme initiée par la DGI en collaboration avec MTN Bénin et Moov Bénin. Pour lui, c’est “une innovation qui marque une transformation dans la manière de payer nos taxes”. 

En effet, les usagers pourront payer directement de deux manières : Via USSD ou en téléchargeant sur PlayStore l’appli Mobile Tax mise en ligne le 07 janvier 2020 par la DGI (avec l’appui technique de Open SI).  Après téléchargement de l’appli, l’usager est invité à créer un compte et à effectuer ses paiements via l’application. 

Lancement TVM Via Mobile Diapo

Comment payer la TVM via son compte MTN Mobile Money

Pour bénéficier de cette innovation via Ussd, les usagers abonnés MTN MTN Mobile Money composeront *400*2*8# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Les usagers abonnés Moov (Moov Money), eux, composeront le code *155*5*9# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Puis, l’utilisateur recevra une notification de confirmation du paiement qui tient lieu de reçu. 

De manière générale, après avoir composé le code ussd de paiement, l’option «  Paiement facture >> se présentera. L’utilisateur pourra choisir << Taxe sur véhicule à moteur>>. Il est également donné à l’utilisateur la possibilité d’enregistrer tous ses véhicules en saisissant simplement les numéros d’immatriculation dans l’option 2 << Lier mes véhicules>>. Plus encore, l’utilisateur pourra vérifier qu’il a bien payé la TVM pour l’ensemble de ses véhicules en allant sur 3 << Vérifier ma TVM>>. Après la liaison du ou des véhicules, l’utilisateur peut suivre les instructions pour effectuer le paiement de  sa TVM, puis valider la transaction avec son code PIN. 

Serge Soglo
Serge Soglo, DG de Mtn Mobile Money
Au niveau de MTN Mobile Money, nous nous positionnons pour accompagner le gouvernement dans tout ce qui est dématérialisation de la monnaie.Serge Soglo

“A travers cette innovation, nous voulons offrir l’opportunité au peuple béninois de manière générale et à notre clientèle de manière spécifique, la possibilité de payer leurs services financiers en ligne. Pas seulement la TVM, car nous avons lancé récemment le paiement des factures de la SBEE par Mtn Mobile Money. Le lancement du paiement de la TVM via MTN Momo s’inscrit donc dans la logique de la continuité”, explique Serge Soglo. 

Le responsable de MTN n’a pas manqué de féliciter tous ceux qui ont travaillé à l’aboutissement de ce projet. Notamment, le gouvernement.Je voudrais remercier de manière particulière l’implication du DG des Impôts et des autorités publiques à divers niveaux qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner cette réalité. Y compris tous ceux qui ont travaillé sur ce projet, notamment les développeurs de la start up Open SI qui a fournit l’intégrateur des différentes plateformes de paiement mobile, a indiqué le DG de MTN Momo. 

Expliquant les raisons de cette réforme, le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI indique que cela s’inscrit dans .  Il nous explique les tenants et aboutissants de cette nouvelle réforme opérée pour le bonheur des usagers qui diront adieu aux files d’attente. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”. 

Lancement TVM Via Mobile
Cotonou, le 13 janvier 2020. Lancement du paiement de la TVM via Mobile Money.

Bientôt, MTN Mobile Money fêtera ses dix ans au Bénin.

Pour Serge Soglo, bientôt, MTN Mobile Money fêtera ses dix ans au Bénin. Il vante donc leur “très grande expérience” dans le domaine de la finance digitale. Tout comme il se dit toujours prêt à accompagner le gouvernement. Nous sommes totalement engagés à accompagner la digitalisation au niveau du gouvernement, notamment à travers le ministère des Finances et toutes les directions de ce département ministériel. Le gouvernement a mis en place des réformes pour accompagner la digitalisation et améliorer l’informatisation et les process au niveau de l’administration. Au niveau de MTN Mobile Money, nous nous positionnons pour accompagner le gouvernement dans tout ce qui est dématérialisation de la monnaie”, affirme le DG de MTN Mobile Money Bénin. 

Serge Soglo a profité pour lancer un appel même aux entreprises du secteur privé afin de les accompagner à digitaliser leurs moyens de paiement : “Tout comme nous accompagnons le gouvernement, nous accompagnons les entreprises afin qu’elles offrent des services financiers digitaux à leur clientèle. MTN Mobile Money, c’est plus de deux millions d’abonnés. Nous sommes les leaders au Bénin en ce qui concerne les services de paiement par mobile. Nous sommes disponibles et engagés pour faire de MTN Mobile Money, l’opérateur qui rend votre vie Chap Chap!”, a-t-il lancé.

Par Digital Business Africa

Lire aussi : Bénin : La DGI lance Mobile Tax, une appli pour payer via téléphone la Taxe sur véhicule à moteur

Nicolas YENOUSSI [DG des Impôts du Bénin] : “Désormais, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile”

Cameroun : le Chinois Startimes propose son offre StarTimes Smart de 107 chaînes à partir de 5 000 F.Cfa 

[DIGITAL Business Africa] – La société chinoise Startimes a officiellement lancé ses activités de distributeur TV au Cameroun le 07 janvier 2020 à Douala. Elle propose aux abonnés camerounais un décodeur HD et une antenne parabolique au prix de 5 000 F.Cfa.  Le Chinois offre 175 chaînes réparties sur deux bouquets à savoir StarTimes Smart (107 chaînes) et StarTimes TOUT (154 chaînes).

Selon les explications de Noah Li, le Directeur général de StarTimes Cameroun, « l’objectif de Startimes Cameroun est de permettre à tous les Camerounais d’avoir accès à la télévision numérique, avec des prix pouvant aller de 5.000 F.CFA à 9.000 F.CFA par mois en fonction du bouquet choisi ».

Pour bénéficier de l’ensemble des 175 chaînes, il faudra débourser un paiement mensuel de 12 000 Francs CFA. Parmi les chaînes disponibles dans ses bouquets, celles qui diffusent les matches de football de la Bundesliga, de la Serie A et de la Ligue 1, car Noah Li indique qu’ils ont acquis des droits exclusifs pour la diffusion des compétitions de la FIFA.

300 villages camerounais connectés Startimes

Le géant chinois de la télédistribution a commencé par distribuer ses décodeurs dans 300 villages camerounais dans le cadre de son « Projet TV satellite pour 10 000 villages africains ».  Ce que salue Samuel Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral, qui a présidé la cérémonie de lancement des offres de Startimes. « Nous saluons l’initiative de StarTimes Cameroun qui vient ainsi donner beaucoup de chance à nos populations d’être un peu plus connecté dans les villages et je salue le fait que cette entreprise utilise déjà des Camerounais dans sa filiale Camerounaise mais encore plus à son siège en Chine », déclare le gouverneur. 

En 2017 à Kigali au Rwanda, le président du groupe StarTimes, Pang Xinxing, avait indiqué que « Depuis son arrivée sur le marché africain en 2002, StarTimes a connu une croissance rapide qui a donné lieu à la création de nombreux emplois pour les citoyens africains, et en particulier pour les jeunes ».

StarTimes a adopté une stratégie de ressources humaines localisée qui a permis le recrutement de 4 000 employés africains basés dans une quarantaine de pays du continent. Le personnel africain local constitue 75% du personnel total du groupe. Et le groupe poursuit le recrutement d’employés africains pour soutenir son développement dans d’autres parties du continent.

Selon Pang Xinxing, StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec près de 10 millions d’abonnés et un signal couvrant tout le continent. Son réseau de distribution massif est composé de 200 salles de marque, de 3 000 magasins de proximité, et de 5 000 distributeurs.

Startimes est présente aujourd’hui dans 38 pays africains ( Afrique du Sud, Bénin, Botwana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Djibouti, Ethiopie, République du Congo, République Démocratique du Congo, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie).

Par Digital Business Africa
Crédit Photo : BFI

Bénin : La DGI lance Mobile Tax, une appli pour payer via téléphone la Taxe sur véhicule à moteur

[DIGITAL Business Africa] – La Direction générale des impôts et les opérateurs de téléphonie MTN Bénin et Moov Bénin ont procédé au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile ce lundi 13 Janvier 2020 dans la salle baobab de l’hôtel Novotel à Cotonou. La cérémonie de lancement de cette initiative s’est tenue en présence de plusieurs personnalités.

C’est dans un souci de simplification et d’automatisation des procédures que le paiement de la taxe sur véhicule à moteur (TVM) par les téléphones mobiles a été institué pour les véhicules à moteur d’au moins trois roues immatriculés en république du Bénin et utilisés pour le transport public ou privé des personnes et marchandises. 

La plateforme de paiement (Mobile Tax) conçue à cet effet est une application qui permettra aux contribuables de payer ses taxes via la téléphonie mobile sans se déplacer. Cette plateforme a l’avantage d’offrir deux modes de paiements aux usagers. Elle vient dynamiser le service de paiement à travers la digitalisation, simplifie les procédures de paiement de la TVM et de résout l’épineux problème des longs rangs observés à l’approche de l’échéance paiement de ces taxes, se réjouit  le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”. 

Les usagers pourront donc payer directement de deux manières : Via USSD ou en téléchargeant sur PlayStore l’appli Mobile Tax mise en ligne le 07 janvier 2020 par la DGI (avec l’appui technique de Open SI).  Après téléchargement de l’appli, l’usager est invité à créer un compte et à effectuer ses paiements via l’application. 

Lancement TVM Via Mobile

Comment payer via son compte de paiement mobile

Pour bénéficier de cette innovation via Ussd, les usagers abonnés MTN (Momo) composeront *400*2*8# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Les usagers abonnés Moov (Moov Money), eux, composeront le code *155*5*9# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Puis, l’utilisateur recevra une notification de confirmation du paiement qui tient lieu de reçu. 

De manière générale, après avoir composé le code ussd de paiement, l’option «  Paiement facture >> se présentera. L’utilisateur pourra choisir << Taxe sur véhicule à moteur>>. Il est également donné à l’utilisateur la possibilité d’enregistrer tous ses véhicules en saisissant simplement les numéros d’immatriculation dans l’option 2 << Lier mes véhicules>>. Plus encore, l’utilisateur pourra vérifier qu’il a bien payé la TVM pour l’ensemble de ses véhicules en allant sur 3 << Vérifier ma TVM>>. Après la liaison du ou des véhicules, l’utilisateur peut suivre les instructions pour effectuer le paiement de  sa TVM, puis valider la transaction avec son code PIN. 

En effet, c’est depuis 2016 que le Bénin a résolument opté pour une transformation numérique qui touche tous les secteurs du pays afin de ne pas rester en marge de la révolution des Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication en marche dans le monde entier. 

A cet effet, explique le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI, le gouvernement du Bénin met l’accent sur la modernisation de l’administration publique gage de la promotion de la bonne gouvernance du succès de la lutte contre la corruption et de la bonne qualité des services aux usagers. “La Direction Générale des Impôts ( DGI) ne pouvant passer outre les progrès de l’humanité a fait sienne cette dynamique de modernisation en la définissant comme premier objectif du plan d’orientation stratégique de l’administration fiscale”, précise Nicolas YENOUSSI.

Par Iris GBEGAN Sédjro et DIGITAL Business Africa

Lire aussi : Nicolas YENOUSSI [DG des Impôts du Bénin] : “Désormais, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile”

Nicolas YENOUSSI [DG des Impôts du Bénin] : “Désormais, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile”

[DIGITAL Business Africa] – A la faveur du lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile (à travers MTN Momo et Moov Money et à travers l’application Mobile Tax de la DGI) ce lundi 13 Janvier 2020 dans la salle baobab de l’hôtel Novotel à Cotonou, la rédaction de DIGITAL Business Africa et de BÉNIN RÉVÉLÉ Magazine a rencontré le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI.  Il nous explique les tenants et aboutissants de cette nouvelle réforme opérée pour le bonheur des usagers qui diront adieu aux files d’attente. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”. 

DIGITAL Business Africa : Nous venons d’assister, Monsieur le Directeur Général, au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur via les téléphones mobiles. Quelle est l’importance de cette réforme ?

Nicolas YENOUSSI : Cette réforme s’inscrit dans le cadre des projets de dématérialisation des procédures administratives du gouvernement béninois. Elle va permettre aux usagers de payer la Taxe sur les véhicules à moteur sans avoir à se déplacer. Cela signifie que nous améliorons la qualité des services que nous rendons aux usagers. 

Aujourd’hui, il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts. Nous sonnons ainsi le glas aux longues files d’attentes qui s’observaient devant nos guichets. A partir de cet instant, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile.

DIGITAL Business Africa : Quels sont les objectifs de la digitalisation des moyens de paiement des taxes ?

Nicolas YENOUSSI : Depuis 2016, le Bénin a résolument opté pour une transformation numérique qui touche tous les secteurs du pays afin de ne pas rester en marge de la révolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication en marche dans le monde entier. A cet effet, le gouvernement du Bénin a mis un accent sur la modernisation de l’action publique, gage de la promotion de la bonne gouvernance, du succès de la lutte contre la corruption, et de la bonne qualité de service aux usagers.  

La Direction générale des Impôts, ne pouvant passer outre les progrès de l’humanité et se réaliser dans le domaine des TIC, a fait sienne cette dynamique de modernisation en la définissant comme premier objectif du plan d’orientation stratégique de l’administration fiscale. L’un des axes retenus pour l’atteinte de cet objectif est la simplification et l’automatisation des procédures. C’est pourquoi nous n’avons cessé de multiplier depuis quelques années les réformes qui concilient à la fois les impératifs de recettes et la qualité de service à rendre aux usagers. 

Par exemple, la DGI s’est dotée d’un nouveau système de gestion de l’administration fiscale appelé Système intégré de gestion des taxes et assimilés (Sigtas). Avec ce nouveau système, il suffit d’un clic pour souscrire ses déclarations et payer ses impôts sans être astreint à se déplacer. Après s’être doté du Sigtas Version 3.0 avec l’appui financier et technique du Projet d’appui à l’accroissement des recettes intérieures du Bénin, la DGI a mis en place la plateforme informatique multi-services e-services offrant la possibilité aux grandes et moyennes entreprises de déclarer et de payer leurs impôts en ligne. Il y a quelques mois encore, ce fût le tour de la plateforme e-Bilan pour la dématérialisation des dépôts des états financiers. 

Lancement TVM Via Mobile Diapo

Aujourd’hui, avec le lancement du paiement de la TVM via l’application Mobile Tax et via téléphone portable à travers les codes Ussd, nous travaillons tout d’abord à simplifier les procédures de paiement et à résoudre l’épineux problème des rangs interminables observés à l’approche de l’échéance de paiement des différentes taxes. Ensuite, nous travaillons pour une meilleure traçabilité des recettes et pour éviter des pertes inutiles de temps aux usagers devant les guichets. Ce sont là quelques objectifs de la digitalisation des moyens de paiement des taxes.

DIGITAL Business Africa : Une bonne réforme au bénéfice de l’usager qui paye ses taxes, est-on tenté de dire. Mais, sur le terrain comment cela sera-t-elle appliquée, notamment la présentation de la preuve de paiement de la TVM au moment des contrôles ?

Nicolas YENOUSSI : Merci beaucoup cher journaliste. Les inquiétudes ou les préoccupations des usagers sont liées à l’obtention de la quittance, du reçu ou de la preuve de paiement. Je voudrais les rassurer au micro de DIGITAL Business Africa que lorsque nous nous engageons dans un processus de digitalisation, il faut que nous ayons le courage d’aller jusqu’au bout. Il ne servira à rien de leur faire payer par téléphonie mobile et de leur demander encore de se déplacer pour aller vers un centre afin d’obtenir une quittance ou un macaron. Non!

La digitalisation est totale, parce que derrière nous récupérons  en temps réel les bases de données d’immatriculation au niveau de l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANAT). Et la plateforme fait la part des choses. Elle distingue ceux qui ont payé et ceux qui n’ont pas payé. Plus encore, il y a un module de contrôle mobile également associé à cette plateforme qui permettra donc aux contrôleurs, c’est-à-dire les agents des Impôts et de la Police républicaine de ne répertorier que ceux qui n’ont pas payé pour pouvoir les verbaliser.

Nicolas Yenoussi : « A Yaoundé, l’expérience du Bénin en matière de digitalisation de l’administration fiscale a suscité suffisamment d’engouement »
Nicolas YENOUSSI, DG des Impôts du Bénin.

DIGITAL Business Africa : Quelle sera la suite dans la digitalisation des procédures de la direction générale des impôts ?

Nicolas YENOUSSI : Notre objectif c’est de mettre l’ensemble des impôts qui sont payés aujourd’hui dans un système de dématérialisation. Les e-services fonctionnent déjà aujourd’hui. Notre ambition est de permettre également à toutes petites et moyennes entreprises de payer leurs impôts à travers un système digitalisé. Payer les impôts fonciers par exemple par téléphonie mobile, c’est l’un de nos objectifs.

Propos recueillis par Iris GBEGAN Sédjro pour DIGITAL Business Africa et BÉNIN Révélé Magazine

Lire aussi : Le Bénin lance Mobile Tax, une appli pour payer via téléphone la Taxe sur véhicule à moteur

Angola – Télécommunications : Un tribunal gèle les actions d’Isabel Dos Santos dans le capital de l’opérateur Unitel

[Digital Business Africa] – En Angola, c’est l’une des conséquences du bras de fer qui dure depuis 2018 entre le gouvernement du président Joao Lourenço et Isabel Dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique et par ailleurs fille de l’ancien président José Eduardo Dos Santos. Le 30 décembre 2019, un tribunal angolais a décidé du gel en Angola des avoirs de Isabel dos Santos. Ce qui inclue en plus de ses comptes bancaires, neuf sociétés dont le géant national des télécoms Unitel détenu à 25% par Isabel dos Santos.

Rapidement, la principale concernée a réagi via Twitter. En utilisant le hashtag « #lutacontinua », elle a dénoncé un « acharnement » aux motifs politiques et une lutte « sélective » contre la corruption. Une version immédiatement contredite par le gouvernement angolais, et notamment le ministre des Affaires étrangères : « Ce n’est pas un acte isolé, il ne s’adresse à personne en particulier, mais à tous ceux qui n’ont pas adhéré à la possibilité que l’État a donnée lorsqu’il a établi la première loi sur le rapatriement librement consenti. […] Cette phase de la lutte contre la corruption est absolument nécessaire », explique-t-il.

Déjà, la place d’Isabel Dos Santos à la présidence d’Unitel était menacée depuis 2018 par une guerre ouverte entre les actionnaires de l’opérateur en vue du contrôle de l’entreprise. Si jusqu’ici, elle avait toujours bénéficié du soutien en bloc de tous les actionnaires, la Sonangol a récemment indiqué sa volonté de se retirer du capital d’Unitel afin de réduire l’influence d’Isabel Dos Santos, et de l’écarter de la présidence du Conseil d’administration. Avec cette décision de justice, son départ sera finalement acté plus tôt que prévu.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

En prélude du Sommet Afrique-France, la France lance le « Challenge des 1000 » en direction de 1000 entrepreneurs africains

[Digital Business Africa] – Le gouvernement français a annoncé le lancement d’une initiative en direction des jeunes innovateurs africains. « Dans le cadre de la 28ème édition du Sommet Afrique-France qui se déroule les 4, 5 et 6 juin 2020, 1 000 Entrepreneurs Africains sont invités à venir présenter leurs solutions à la Cité des Solutions, un salon dédié aux projets et aux solutions pour la ville et les territoires durables ».

Sur les modalités de participations, on apprend du communiqué français que les candidatures sont ouvertes jusqu’au 31 janvier 2020 : « La sélection des entrepreneurs répondra aux critères suivants : Être un entrepreneur africain, ayant une activité en lien avec l’un des 7 quartiers de la Cité des Solutions ; Parité Homme-Femme des 1000 Entrepreneurs ;Équilibre géographique de provenance des Entrepreneurs ; Équilibre des thématiques sur les 7 quartiers ; Être porteur d’une solution innovante ou duplicable, à moindre coût et impact fort pour rendre les villes françaises et africaines plus durables du point de vue environnemental et social ; Être enregistré sur la plateforme Digital Africa ».

Aussi, la compétition se déroulera autour de sept thématiques qui correspondent chacune à un aspect de la vie : « Accéder aux services essentiels ; Nourrir les villes ; Aménager et embellir la ville ; Se déplacer dans la ville / visiter la ville ; Vivre dans la ville ; Financer et structurer les projets ; et Connecter la ville ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Angola Cables signe un accord avec le chinois CTM pour explorer les opportunités entre la Chine, l’Afrique lusophones et le Brésil

[Digital Business Africa] – La société multinationale de TIC et de réseau Angola Cables a signé un protocole d’accord avec le fournisseur de services de télécommunications de Macao CTM pour explorer les opportunités commerciales numériques entre Macao, la Chine continentale, les pays africains lusophones et le Brésil, nous informe Itnewsafrica.

Selon Angola Cables, Macao et les régions voisines « ont les conditions et les opportunités pour être le point d’atterrissage des systèmes de câblodistribution internationaux et le lieu idéal pour l’hébergement de centres de données, afin de promouvoir l’écosystème numérique de la région ».

Il a ajouté que CTM envisage de tirer parti de son réseau international et de la position de Macao dans la région de la grande baie en tant que plaque tournante pour la numérisation de la région Asie-Pacifique. Le partenariat vise à promouvoir des stratégies et des opportunités pour relier la Grande Baie à l’Afrique et aux Amériques – et aux pays lusophones.

Le PDG d’Angola Cables, António Nunes, a déclaré que les discussions et la coopération entre les parties pouvaient contribuer à remodeler les écosystèmes numériques en Afrique et aider à combler l’écart existant entre le continent et le reste du monde.

« L’élargissement de la connectivité à travers l’hémisphère sud a le potentiel de libérer les nombreux avantages et bénéfices induits par un accès numérique sécurisé, de la promotion du commerce extérieur au développement économique robuste», expliqueNunes. «L’avancement de la technologie dans les réseaux de câbles sous-marins a fourni une épine dorsale pour soutenir les centres de données et les écosystèmes numériques qui relieront notre nouveau monde numérique. »

Le président-directeur général de CTM, Vandy Poon, a déclaré que ce partenariat potentiel reflète le positionnement de l’entreprise pour participer activement à la réalisation des conceptions de Macao dans le contexte de la région de la grande baie et de l’initiative One Belt One Road.

CTM estime qu’avec les niveaux d’intégration croissants dans la région de la Grande Baie, Macao jouera un rôle important dans la promotion de la coopération commerciale entre les entreprises de Chine et des pays lusophones d’Afrique et des Amériques, ce qui permettra d’explorer conjointement de nouveaux investissements et opportunités commerciales. et marchés.

Gaëlle Massang

Cassava Smartech Zimbabwe Limited annonce une perte de résultats de 506 millions USD dû à la dépréciation de la monnaie locale

[Digital Business Africa] – Cassava Smartech Zimbabwe Limited (CSZL) a enregistré une perte de change de 506 millions de dollars pour le semestre clos le 31 août 2019 et a cité la dépréciation de la monnaie locale du Zimbabwe comme principale raison, nous informe Itnewsafrica.

Dans un communiqué de presse publié la semaine dernière, le fournisseur de services numériques a déclaré: « La dépréciation continue du dollar zimbabwéen par rapport au dollar américain a eu un impact significatif sur nos performances financières, car nous avons dû reconnaître des pertes s’élevant à 506 millions de dollars. »

Dans le communiqué, le président du conseil d’administration de CSZL, Sherree Shereni, a ajouté que la dépréciation était exacerbée par le manque de réservessuffisantes de devises étrangères.Selon ses derniers résultats, CSZL a réalisé un bénéfice de 3,2 millions de dollars ZWL avec un chiffre d’affaires de 946 millions de dollars ZWL pour le semestre.Il a enregistré un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIA) de 28 millions $ ZWL.

Shereni a déclaré: « L’environnement opérationnel est caractérisé par un affaiblissement rapide du dollar zimbabwéen, la réapparition de l’hyperinflation et des pénuries de devises qui ont rendu presque impossible le règlement de nos obligations étrangères essentielles. »

Gaëlle Massang

Orange inaugure le siège opérationnel d’Orange Middle East and Africa à Casablanca au Maroc

[Digital Business Africa] – Orange Middle East and Africa (MEA) a désormais un nouveau siège  à Casablanca Finance City Tower (CFC) et, selon un communiqué publié par la firme française de télécommunications, est équipé de technologies de pointe, y compris des salles de vidéoconférence et de téléprésence, ainsi qu’un centre social qui supervise et surveille l’activité numérique d’Orange et de l’industrie en général en Afrique et au Moyen-Orient en temps réel.

Cela fait suite à la décision prise par Orange en 2015 de donner à sa filiale Orange MEA plus d’autonomie pour développer ses activités dans la région, nous informe Itwebafrica. La filiale a en effet atteint un taux de croissance annuel moyen de 6% et un nouveau directeur général, Alioune Ndiaye a été nommé en mai 2018.

Du nouveau siège, Ndiaye a déclaré: « Je suis très fier d’inaugurer aux côtés de Stéphane Richard et en présence de tous les membres du Comité Exécutif du Groupe Orange ce nouveau siège à Casablanca. Il envoie un message hautement symbolique, un tournant dans l’histoire du Groupe qui témoigne de notre volonté d’être encore plus proche de nos clients et de faire d’Orange MEA l’opérateur multiservices préféré des populations d’Afrique et du Moyen-Orient. »

Stéphane Richard, Président-Directeur Général d’Orange, a ajouté: « Orange est l’un des rares groupes internationaux à avoir fait le choix stratégique, il y a 20 ans, de chercher à se développer en Afrique et au Moyen-Orient. Nous avons toujours été convaincus de l’immense potentiel de cette région. À bien des égards, il peut être considéré comme un modèle de transformation numérique; l’argent mobile en est un excellent exemple. L’un des facteurs clés de succès des nouveaux services est de les développer en Afrique afin qu’ils soient adaptés aux exigences locales spécifiques et ainsi répondre aux besoins de nos clients. C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser la gestion de nos activités en Afrique et au Moyen-Orient depuis la région directement depuis le continent africain. »

Orange a fourni une brève ventilation de la contribution au PIB régional sur l’ensemble de son empreinte, dont 8% au Cameroun, 8,2% en Guinée, 11% en Côte d’Ivoire et 11,2% au Sénégal. La société affirme investir 1 milliard d’euros par an dans ses réseaux desservant l’Afrique et le Moyen-Orient.

Début janvier 2020, les médias ont annoncé qu’Orange prévoyait une introduction en bourse d’un milliard de dollars pour Orange MEA et a nommé Morgan Stanley et BNP Paribas pour diriger le processus.

Gaëlle Massang

La Fondation Vodacom Lesotho s’engage à former 1500 filles sur les langages de codage et de calcul d’ici mars 2020.

[Digital Business Africa] – La Fondation Vodacom Lesotho s’est engagée à former 1500 filles sur les langages de codage et de calcul, y compris HTML, CSS, GitHub et Bootstrap, d’ici mars 2020. L’initiative, dirigée par des ateliers de formation de cinq jours sur le code vise à combler l’écart entre les sexes dans les carrières en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM), nous informe Itnewsafrica.

Dans un communiqué, la Fondation explique que le codage est devenu l’une des compétences les plus demandées dans toutes les industries, car un nombre croissant d’entreprises s’appuient désormais sur le code informatique.

L’organisation déclare que : « Cette initiative vise à stimuler l’intérêt des filles et à les encourager à explorer les innombrables possibilités de ce qu’elles peuvent faire avec le codage pour résoudre les problèmes dans leurs communautés. Autonomiser les femmes et aider les jeunes à accroître leurs compétences grâce à la technologie sont deux domaines importants de concentration pour Vodacom dans le cadre des objectifs de développement durable de la société sur 10 ans. »

D’ici 2025, l’ambition de Vodafone est d’être le meilleur employeur pour les femmes. La directrice générale de la Fondation Molemo Motseki a déclaré: « Le programme Code Like A Girl est conçu pour encourager plus de filles à envisager des carrières en ingénierie et en technologie. La pensée informatique est le fondement de ces types de carrières, et le codage est un excellent moyen de le développer. »

Motseki a ajouté que les filles travaillent en groupes de quatre et doivent travailler ensemble, d’abord sur une idée créative pour un site Web, puis pour le construire. À la fin de l’atelier, les étudiants présentent leurs sites Web à un jury. Tous les participants reçoivent des certificats d’achèvement et les membres des équipes gagnantes sont repartis avec des appareils de marque Vodacom, du temps d’antenne et des accessoires Vodacom.

Gaëlle Massang

En 2019, les coupures d’Internet par les gouvernements dans le monde ont causé des pertes de 8 milliards de dollars (étude)

[Digital Business Africa] – L’information est contenue dans une étude de la société de recherche Internet Top10VPN publiée le 7 janvier 2020 et qui analyse l’impact économique des fermetures volontaires d’Internet dans le monde tout au long de 2019. Ainsi, au cours de l’année écoulée, les fermetures délibérées d’Internet par les gouvernements ou les autorités “pour exercer un contrôle sur le flux d’informations” ont coûté à l’économie mondiale plus de 8 milliards de dollars.

Sur la démarche, le coût des coupures d’Internet a été calculé sur Netblocks et l’outil de coût de la fermeture de l’Internet Society, qui utilise des indicateurs de la Banque mondiale, International Telecommunication Union, Eurostat et US Census Bureau. Ainsi, le Top10VPN a retracé 18 225 heures de coupures Internet dans le monde en 2019, pour un préjudice financier de 8,05 milliards de dollars.

Aussi, en 2019, 122 incidents majeurs (pannes nationales ou régionales) ainsi que plus de 90 petites pannes en Inde et des restrictions partielles ailleurs ont été enregistrées. L’étude souligne que les fermetures se produisaient le plus souvent en réponse à des manifestations ou à des troubles civils, car «les régimes autoritaires cherchaient à restreindre le flux d’informations et à maintenir leur emprise sur le pouvoir».

 Comparé aux années précédentes, les chercheurs notent qu’il y avait plus d’arrêts en 2019 que jamais auparavant, avec un coût total en hausse de 235% par rapport à 2016. En termes de régions individuelles, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont subi le plus grand coup économique des fermetures d’Internet en 2019, avec des coûts dépassant 3 milliards de dollars. L’Afrique subsaharienne a emboîté le pas, avec des coûts de près de 2,2 milliards de dollars, tandis que l’Asie – la région avec les heures de fermeture les plus documentées à 9 677 – a connu un coût total de 1,7 milliard de dollars.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Mauritanie : 3,6 millions de dollars d’amende infligée aux opérateurs télécoms

[Digital Business Africa] – En Mauritanie, alors que l’Autorité de régulation des télécommunications se faisait de plus en plus menaçante contre les opérateurs télécoms présents dans le pays, la sanction est finalement tombée. Les trois opérateurs présents dans le pays écopent d’une lourde amende de 3,6 millions de dollars. Selon le régulateur, cette amende vient sanctionner des ‘‘manquements à leurs obligations’’ contenues dans les différents cahiers de charge. Il s’agit en fait de la qualité des services de télécommunications qui est très souvent décriée dans le pays, notamment à l’intérieur du pays, dans les zones moins peuplées et les zones rurales.

De manière détaillée, c’est l’opérateur Mauritel propriété mauritano-marocaine qui écope de la plus grosse amende, soit 2,2 millions de dollars américains. Pour sa part, l’opérateur Chinguitel, filiale du soudanais Sudatel avec une joint-venture mauritanienne écope de 862.000 dollars US d’amende. Enfin, l’opérateur mauritano-tunisien Mattel, il s’est vu infligé la plus petite amende, soit 627 000 dollars US.

Dans le communiqué annonçant ces sanctions, le régulateur explique que les explications apportées par les opérateurs dans les lettre-réponses pour justifier la mauvaise qualité des services ne sont pas assez pertinentes. Toutefois, le régulateur laisse la porte ouverte à d’éventuelles négociations en précisant que les trois opérateurs sanctionnés ont la possibilité d’émettre des remarques et observations sur les sanctions pécuniaires prononcées contre eux.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le Tchadien Abdelkrim Yacoub Koundougoumi prend les commandes du bureau Afrique de l’ONG Internet Sans Frontières

[Digital Business Africa] – L’ONG Internet Sans Frontières, qui lutte pour la défense de la liberté d’Internet dans le monde a annoncé la nomination du tchadien Abdelkrim Yacoub Koundougoumi à la tête du bureau Afrique. Dans un article publié sur son site Internet, l’NG explique qu’elle collabore avec Abdelkrim Yacoub Koundougoumi depuis trois années, période pendant laquelle il a dirigé le bureau de la région Afrique centrale.

Dans la foulée, Internet sans Frontières lui attribue l’amélioration significative de la situation des droits numériques en Afrique centrale :“Le travail essentiel de M. Koundougoumi a permis à Internet Sans Frontières d’obtenir la levée du blocage des réseaux sociaux, et la baisse progressive des coûts d’accès à Internet au Tchad. Nous lui sommes reconnaissants de désormais mettre ses compétences et son expertise au service de la protection des droits numériques sur l’ensemble du continent”, explique Julie Owono, Directrice exécutive d’Internet Sans Frontières.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécommunications : Pour la direction de sa filiale Middle East and Africa, Orange choisit le Maroc

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications français Orange a officiellement inauguré le 8 janvier 2019 son siège opérationnel East and Africa au Maroc. Situé dans la Tour Casablanca City en plein cœur de Casablanca, le bâtiment présenté comme étant ‘‘à la pointe de la technologie’’ dispose de 900 m2 sur deux étages. «Symboliquement, c’est un message très fort, un tournant dans l’histoire du Groupe qui vient confirmer notre volonté de nous rapprocher de nos clients et de faire d’Orange MEA l’opérateur multiservices préféré des populations en Afrique et au Moyen-Orient » se félicite Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Middle East and Africa.

Avec une croissance moyenne annuelle de 6%, Orange MEA est aujourd’hui la 1ère zone de croissance du Groupe Orange. Dès 2015, Orange a fait le choix d’accroître l’autonomie de sa filiale Orange MEA, afin de valoriser les activités sur la zone. Le sénégalais Alioune Ndiaye est nommé à la direction générale de la filiale depuis mai 2018. A ce poste, il a procédé à une série de nominations de cadres dirigeants en provenance de pays d’Afrique et du Moyen-Orient.

Orange revendique une contribution importante au sein des économies des pays dans lesquels il est présent. Il affirme que son activité contribue de manière significative au PIB des pays où il opère : 8% au Cameroun, 8,2% en Guinée, 11% en Côte d’Ivoire et 11,2% au Sénégal.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Zambie : le nouvel opérateur Uzi Zambia peine toujours à lancer son réseau

[Digital Business Africa] – Uzi Zambia, dont l’actionnaire principal est Unitel International Holdings B.V enregistré aux Pays-Bas, a obtenu une licence de réseau en mars 2018, valable 15 ans, pour concurrencer MTN Zambia, Airtel Zambia et Zamtel. Mais depuis lors, l’opérateur n’a pas réussi à lancer son réseau en décembre 2018 comme prévu, et cela a été suivi d’une série d’extensions de délais par la Zambia Information and Communications Technology Authority (ZICTA).

En janvier 2019, Uzi a confirmé qu’il lancerait ses opérations en février 2019 et a déclaré que le retard était dû à l’installation et au test de l’équipement. La société s’est également engagée à effectuer un investissement initial de 350 millions de dollars américains, nous informe Itwebafrica.

Mais il y a eu un nouveau retard et Misheck Lungu, le secrétaire permanent du ministère des transports et de la communication, a récemment confirmé qu’Uzi est « en train de mobiliser des fonds », prêt à démarrer ses opérations en tant que quatrième opérateur du pays.

Cependant, selon un rapport de la publication Zambia Watchdog, Uzi n’a pas respecté les exigences spécifiées dans la licence accordée par ZICTA. La publication cite une source interne qui aurait déclaré que le ministère des Transports et des Communications était à la recherche d’un autre opérateur.

Le ministre des Transports et des Communications, Mutotwe Kafwaya, a déclaré à une autre publication locale, The Zambian Observer, que le gouvernement était en pourparlers avec Uzi pour savoir s’il allait ou non poursuivre ses opérations en Zambie “, notant que la mise en place d’un service mobile nécessitait des investissements considérables . ” À ce jour, Uzi n’a pas répondu aux demandes de commentaires.

Gaëlle Massang

Malawi : L’opérateur Airtel veut lever environ 37,5 millions de dollars américains par le biais de son introduction en bourse

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications Airtel a pour objectif de lever environ 37,5 millions de dollars américains par le biais d’un premier appel public à l’épargne (IPO) d’actions de ses opérations au Malawi. Les actions d’Airtel Malawi seront cotées à la bourse locale au prix de lancement de 12,69 kwacha (0,021 $) par action, nous informe Itwebafrica.

Au total, 1,65 milliard d’actions sont proposées à la vente, soit 15% du capital social émis. 550 millions d’actions supplémentaires, représentant 5% du capital social émis, seront également mises à disposition sous réserve des options de surallocation.

Le Groupe a publié un communiqué qui se lit en partie: « Airtel Africa, suite à son annonce du 11 décembre 2019 de son intention de faire entrer son entreprise locale Airtel Malawi, à la Bourse de Malawi, a annoncé le prix de l’offre publique initiale (IPO ). »

Le directeur général d’Airtel Malawi, Charles Kamoto, a déclaré que les actions étaient devenues accessibles au public suite à la décision des actionnaires majoritaires de l’entreprise, Bharti Airtel, de lâcher leurs fonds propres.

« L’offre restera ouverte jusqu’au 31 janvier 2020 et sera suivie de l’annonce des résultats de l’offre au public le 14 février 2020. Par la suite, une cotation officielle à la bourse locale aura lieu le 24 février », a indiqué Kamoto.

Airtel Africa a révélé avoir confié à Standard Bank Plc le processus et les modalités sont en place pour répondre à la forte demande d’actions des investisseurs. Une fois l’introduction en bourse terminée, Airtel Malawi devrait générer un produit brut d’environ 27,92 milliards de kwacha (37,5 millions de dollars américains) et atteindre une capitalisation boursière de 139,59 milliards de kwacha (187,4 millions de dollars américains), toujours selon Itwebafrica.

La cotation d’Airtel Africa est la dernière d’une série de mesures prises par Bharti Airtel pour lever des fonds afin de réduire sa dette globale. En octobre 2019, la Cour suprême de l’Inde a ordonné à Airtel de payer au moins 35500 crores de roupies à titre de frais statutaires en janvier 2020.

Gaëlle Massang

Au CES 2020, Lenovo présente le premier ordinateur portable pliable et compatible 5G

[Digital Business Africa] – À l’orée de cette nouvelle décennie, le pliable est incontestablement à la mode. Après les smartphones et les tablettes, la fièvre du pliable s’est transmise aux ordinateurs portables. Lors du CES 2020 à Las Vegas, Dell a notamment présenté sonOri, son prototype d’ordinateur portable à écran 13 pouces pliable. Néanmoins, l’entreprise américaine n’était pas la première à y avoir pensé.

 Il y a déjà quelques mois, le constructeur chinois Lenovo avait dévoilé son ThinkPad X1 Fold, le premier du genre, destiné principalement à des professionnels. Fonctionnant sous Windows 10x, le système d’exploitation pensé spécifiquement pour ce type de produit, il comporte un écran tactile OLED 2K capable de se plier sur lui-même, nous informe Le journal du geek.

Au CES, cet ordinateur portable pliable a profité d’une présentation formelle face au grand public. Le ThinkPad X1 Fold,« composé d’alliages légers et de fibre de carbone, est doté d’une couverture en cuir » et s’accompagne d’un stylet. Lenovo a annoncé sa commercialisation courant du deuxième trimestre 2020 pour un prix avoisinant les 2 230 euros, sans préciser quand il sera disponible en Europe.

L’entreprise chinoise a, par ailleurs, mis l’accent sur la 5G en présentant ce qu’elle considère comme le « premier ordinateur portable pensé pour la 5G » au monde. Nommé sobrement Yoga 5G, cet ordinateur est un ultra-portable doté d’un écran rotatif. Il a pour particularité d’être le premier à s’armer d’un processeur Qualcomm Snapdragon 8cx 5G, le rendant compatible nativement avec le réseau 5G. Le Yoga 5G sera disponible en Europe au printemps 2020 pour 1 299 €.

Gaëlle Massang

Nigéria : Solride, la toute dernière start-up de covoiturage, se lance sur le marché africain

0

[Digital Business Africa] – La nouvelle application de covoiturage Solride a été lancée cette semaine dans son bureau de Lagos au Nigéria par Solchos Kefani Limited.

La startup a déclaré dans un communiqué de presse que Solride propose une combinaison unique de différents types de véhicules, offrant des possibilités infinies et révolutionnant le concept de transport au Nigeria et en Afrique subsaharienne.

Grâce à l’application, les utilisateurs ont accès à différents modes de transport (voitures de salon, motos, tricycles et VUS), à la planification et à la location de trajets ainsi qu’à des cartes détaillées, nous informe Techinafrica.

Selon le PDG de Solchos Kefani, Henry Adesegha, l’entreprise se démarque par une innovation forte et unique qui se connecte directement aux besoins des consommateurs, étant donné que les gens pourront passer d’un mode de transport à un autre en changeant de plate-forme de transport en commun.

Au lieu d’employer une tarification dynamique, où les prix augmentent ou diminuent de manière générique en fonction de la demande, Solride permet aux conducteurs individuels de réguler eux-mêmes les prix dans une fourchette stipulée. Solride cherche à attirer les conducteurs avec son algorithme unique de mécanisme de prix contrôlé par le conducteur qui verra les conducteurs contrôler individuellement le prix pendant les heures normales, les heures de pointe et les heures creuses.

De plus, l’entreprise prévoit d’inciter à la conduite en récompensant les conducteurs qui conduisent en toute sécurité. Les conducteurs qui reçoivent de bonnes critiques sur leurs trajets auront également la possibilité de gagner des revenus supplémentaires à partir d’autres flux commerciaux de l’entreprise en tant qu’actionnaires ad hoc.

Dernièrement, les gens comptent sur ces systèmes de transport informels qui sont entraînés par l’augmentation rapide des taux d’abonnement mobile 3G et 4G, les faibles taux de possession de véhicules, les infrastructures de transport public inadéquates. Par conséquent, le lancement de Solride arrive au bon moment lorsque ce type d’applications gagne en popularité à travers l’Afrique.

Solride a déjà des plans d’expansion à la fois en termes de taille de flotte et de portée géographique à travers le continent malgré son lancement il y a quelques jours. La startup est actuellement en pourparlers de partenariat avec des sociétés de location de voitures et des opérateurs de taxis pour ajouter des taxis à sa plateforme.

«Nous visons à mener des campagnes éclair, à croître de façon exponentielle et à nous étendre à différentes villes du Nigeria, du Ghana, du Kenya, de la Tanzanie, du Rwanda et de l’Ouganda d’ici le premier trimestre 2020», a déclaré Adesegha.

Alors que Solride propose des solutions de produits uniques pour répondre aux besoins des transports en commun locaux, les passagers sont également aidés à posséder, exploiter, gérer et gagner des revenus supplémentaires via le programme phare d’apprentissage en entreprise numérique de l’entreprise, qui sera gratuit pour tous les clients Solride.

Gaëlle Massang