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Côte d’Ivoire : Favoriser l’autonomie économique  des femmes grâce au digital

[DIGITAL Business Africa] – Pour être autonomes, des femmes de Tiassalé, ville située au nord d’Abidjan, comptent sur le numérique. Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a organisé un séminaire de formation sur le numérique et l’entrepreneuriat digital à la préfecture de Tiassalé du 09 au 14 décembre 2024.

Cette initiative vise à renforcer les compétences numériques et à ouvrir de nouvelles opportunités économiques aux femmes en milieu rural, à réduire la fracture numérique entre les zones rurales et urbaines. En plus de favoriser leur autonomie économique grâce à l’entrepreneuriat digital.

Après une semaine de formation, ces femmes sont reparties nanties de compétences numériques essentielles, comme l’utilisation des outils informatiques et des plateformes en ligne.

Le séminaire a été organisé en partenariat avec la SNDI, DigiFemmes, l’Institut Tony Blair (TBI), l’Ecole Multinationale des Postes d’Abidjan (EMSP), et la Fondation Jeunesse numérique (FJN). Selon le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, le séminaire incarne l’engagement du gouvernement à soutenir une inclusion numérique durable et à faire des femmes rurales les actrices de leur transformation socio-économique.

DigiFemmes Academy lance, du 16 au 21 décembre 2024, la Cohorte 3 dans un format nouveau. En trois mois, les participantes pourront être formées en développement Full-Stack, Marketing Digital, développement No-code/ Low code. Aussi, elles bénéficieront d’un accompagnement pour leur insertion pro ou leurs projets.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : L’Assemblée nationale s’arrime aux évolutions technologiques

[DIGITAL Business Africa] – Au Sénégal, l’Assemblée nationale embarque aussi dans le train de la transformation numérique. Le président El Malick Ndiaye a présidé, ce vendredi 13 décembre 2024, une réunion dédiée à la communication et au développement numérique au sein de l’institution parlementaire. L’ordre du jour était centré sur l’examen des initiatives nécessaires pour moderniser et renforcer la communication institutionnelle, en tenant compte des évolutions technologiques.

Une équipe projet chargée du suivi de ce processus de modernisation de l’institution parlementaire a été mise sur pied. Elle devra développer un site institutionnel interactif au service des députés et des usagers et mettre en place une chaîne de télévision parlementaire.

Toutes ces initiatives devraient recréer une nouvelle relation entre le Parlement, les députés et les citoyens. Ceci aux fins de faciliter l’accès à l’information, de permettre la retransmission en direct des travaux parlementaires et de favoriser une consultation citoyenne accrue.

Ces évolutions technologiques sont certes le symbole d’une avancée en matière de numérisation. Mais le Sénégal peut aller au-delà de la création d’un site institutionnel interactif et d’une chaîne TV vouée à la retransmission des travaux parlementaires.

 

Un exemple de numérisation de Parlement: cas de la Suisse

 

Ailleurs, la numérisation du Parlement connaît un succès. Le Sénégal et d’autres pays africains peuvent s’inspirer du Parlement fédéral en Suisse.

Pendant la période de la Covid-19, le Parlement avait fait sa mise à jour. Revoyant ainsi son fonctionnement. L’institution a plusieurs canaux différents, notamment le site Parlament.ch.

Il est tout public ; l’Extranet regroupe les documents des séances des organes parlementaires ; l’Intranet rassemble les informations destinées aux collaborateurs des SP, et la banque de données «Gestion des documents » leur fournit des fichiers de travail. « Nous voulons permettre aux utilisateurs d’accéder à toutes les informations contenues dans ces bases de données par le biais d’une seule plateforme », soutenait le Parlement fédéral.

L’autre plateforme dont dispose le Parlement est ParlNet. Cette interface est disponible depuis le début janvier 2022. Ici, les informations en ligne sont structurées et centralisées, pour que les parlementaires trouvent ce qu’ils cherchent au bon moment, même si les informations proviennent de sources et de banques de données différentes.

Curia Vista est aussi l’autre plateforme du Parlement fédéral suisse. C’est une base de données des objets parlementaires. Elle recense tous les objets parlementaires en suspens au Parlement depuis la session d’hiver de 1995 (messages du Conseil fédéral, interventions, élections, pétitions, etc.).

 

CURIAplus, de paria à élu

 

Le projet CURIAplus permet que les membres du Parlement puissent traiter leurs demandes directement en ligne. La solution technologique a remporté le premier prix E-Gouverment 2024 dans la catégorie « processus administratifs repensés du début à la fin ».

Le concours E-Gouverment récompense les meilleurs projets de numérisation et de modernisation de l’administration publique des solutions suisses, allemandes et autrichiennes.

Le parcours de CURIAplus n’a pas été un long fleuve tranquille. La solution a d’abord connu une des autorités avant son adoption. On se rappelle qu’en 2022, le Contrôle fédéral des finances (CDF) aurait découvert de graves failles de sécurité dans l’infrastructure informatique du Parlement.

Le CDF avait estimé qu’il existe des problèmes et des risques importants dans les deux projets, notamment en ce qui concerne la sécurité de l’information. Les lacunes, selon le CDF concernaient les projets informatiques Cervin et Curiaplus, qui pourtant avaient été développés pour faire avancer la numérisation des activités du conseil et des commissions.

Par Jean Materne Zambo, source : parlent.org

 

 

 

 

 

 

Thierry Marchand : “Accompagnez-nous sur la route du Sommet pour l’action sur l’IA”

Pour une intelligence artificielle au service de l’intérêt général

Alors que l’intelligence artificielle bouleverse nos sociétés et pose des enjeux majeurs pour l’avenir, la France accueillera, les 10 et 11 février 2025, un sommet international dédié à l’action sur l’IA. L’objectif : garantir que cette technologie serve l’intérêt général, en favorisant son accès équitable, en conciliant transitions écologique et technologique, et en bâtissant une gouvernance mondiale inclusive.
Thierry Marchand, ambassadeur de France au Cameroun, appelle à une mobilisation collective pour transformer les promesses de l’IA en opportunités concrètes au service d’un progrès durable et partagé.

L’intelligence artificielle (IA) est plus qu’une révolution industrielle et technologique. Elle porte le potentiel d’un profond changement de paradigme de nos sociétés, dans nos rapports au savoir, au travail, à l’information, à la culture et même au langage. En ce sens, l’IA n’est pas une technologie neutre, mais un enjeu politique et citoyen qui nécessite un dialogue international étroit autour des gouvernants de la planète, des chercheurs, des entreprises et de la société civile. C’est pourquoi la France a accepté la responsabilité d’approfondir la dynamique initiée par le Royaume-Uni et la Corée du Sud et d’accueillir, les 10 et 11 février 2025, le sommet pour l’action sur l’IA, qui réunira à Paris près d’une centaine de chefs d’État et de gouvernement et d’un millier d’acteurs de la société civile venus d’une centaine de pays.

Il est essentiel de garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel

La question qui se présente à tous – usagers du monde entier, startups comme grands groupes, chercheurs et décideurs – est au fond assez simple : comment réussir le virage de l’IA ?
L’enjeu est fondamental : permettre à l’IA de réaliser sa promesse initiale de progrès et d’émancipation dans un cadre de confiance commun permettant de contenir les risques propres au développement des technologies.

Dans la perspective du Sommet et de ses suites, notre action porte en priorité sur trois objectifs concrets :

En premier lieu, il est essentiel de garantir l’accès à l’IA au plus grand nombre, afin que chacun à travers le monde puisse en bénéficier et développer de nouvelles idées pour en réaliser tout le potentiel. Dans le but de réduire la fracture numérique croissante et d’endiguer la concentration excessive du marché de l’IA, nous lancerons une initiative d’ampleur pour l’IA au service de l’intérêt général afin de favoriser le développement et le partage de la puissance de calcul, de jeux de données structurées, d’outils ouverts et de formations des talents de demain. Ce projet sera porté tant par des acteurs publics que privés.

Il nous faut impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie

En deuxième lieu, il nous faut impérativement penser conjointement les deux transitions majeures de notre temps : l’environnement et la technologie. Si l’IA doit apporter tout son concours pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver les écosystèmes, elle s’inscrit aujourd’hui dans une trajectoire intenable sur le plan énergétique. Les dernières prévisions avancent ainsi des besoins en énergie pour le secteur de l’IA dix fois supérieurs, dès 2026, à ceux de 2023. Cette perspective n’est pas soutenable.

En réponse, une coalition internationale et multipartites prenantes en faveur de l’IA durable sera lancée à l’occasion du Sommet, afin d’approfondir la recherche sur le coût environnemental de l’IA, d’évaluer les modèles sous ce prisme, de définir de nouveaux standards et d’accroître les investissements verts à tous les niveaux de la chaîne de valeur.

Enfin, nous devons bâtir collectivement un système de gouvernance de l’IA efficace et inclusif qui ne se limite pas aux questions d’éthique et de sécurité. D’autres enjeux sont primordiaux. Il nous faut discuter de tous les sujets, à l’image de la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données pour ne citer qu’eux. Il nous faut également réunir tout le monde autour de la table pour discuter de questions telles que la gouvernance mondiale de l’IA. Seuls sept pays dans le monde sont aujourd’hui parties prenantes des principales initiatives internationales sur l’IA, et 119 en sont entièrement absents.

Par ailleurs, les acteurs privés et la société civile doivent également être inclus afin de définir ensemble une architecture commune de gouvernance internationale de l’IA.

Il nous faut discuter de tous les sujets, à l’image de la protection des libertés fondamentales, la propriété intellectuelle, la lutte contre la concentration du marché, l’accès aux données…

La France n’avance pas seule vers ce Sommet. Plus de 700 partenaires, publics comme privés, chercheurs et ONG issus des cinq continents contribuent depuis plusieurs mois à sa préparation. Aucun sujet ne sera éludé : du futur du travail à l’IA frugale, de la sécurité des modèles aux écosystèmes d’innovation, de la nécessaire diversité linguistique (et donc culturelle) à la protection des données personnelles.

Nous comptons sur votre concours : vous êtes tous conviés à nous accompagner sur la route du Sommet pour l’action sur l’IA, afin qu’ensemble nous construisions, dans un cadre de confiance, l’IA au service de tous, pour un monde prospère, plus ouvert et plus inclusif.

Par Thierry Marchand, ambassadeur de France au Cameroun

Cameroun : Des dépôts OM de feu à Mfandena, Orange réitère son engagement à offrir des services de qualité

[DIGITAL Business Africa] – Il fallait être du côté de l’esplanade du stade Hamadou Hajidjo, ce 12 décembre 2024. Cela pour voir les artistes musiciens enflammer la scène.

L’un d’eux,Vanister, a su le faire. Et avec  manière. Non seulement en offrant une performance de feu au charmant public présent. Mais aussi en effectuant des dépôts Orange Money à plusieurs abonnés d’Orange Cameroun. Le principe était simple : écrire son numéro de téléphone et le nom de son compte OM sur un bout de papier et le lui remettre.

Il fallait surtout se dépêcher, tant la foule énorme était proche de l’artiste. On pouvait voir des papiers enroulés jetés avec vigueur en direction de l’artiste. Mais l’un des spectateurs émus aux larmes de voir son artiste préféré n’aura pas eu besoin de suivre les consignes. Ses larmes seules ont suffi. Et c’est ainsi que l’artiste musicien Vanister va l’inviter à rejoindre  la scène afin de recevoir son dépôt de 30 000 FCFA. Chose promise et faite. Le fan va s’effondrer et ne manquera pas de baiser les pieds de Vanister, le seigneur de l’improvisation. D’autres fans vont recevoir à leur tour des dépôts Orange Money de 5000 FCFA sur-le-champ.

 

Pour William Nlembe, directeur général d’Orange Money Cameroun, ce n’est que la mise en bouche.

 « On est parti pour douze semaines de folie jusqu’au mois de février. On offre la possibilité à tous les Camerounais d’avoir une chance de gagner des lots ( véhicules tricycles, mais aussi des sommes d’argent allant de 1.000.000 à 5.000.000 de FCFA… Il suffit de faire une transaction via son compte Orange Money ( #150#…) pour l’achat d’un forfait téléphonique via Max it. Par exemple, vous composez les codes qui conviennent bien. Vous êtes éligibles et pouvez également gagner un de ces lots d’ici la fin de la campagne », a-t-il dit..

Léon Fabrice Awamba l’a fait. Il a gagné la somme de 5.000.000 de FCFA. Un chèque lui a d’ailleurs été remis solennellement. Comme lui, trois autres abonnés ont gagné chacun la somme de 100.000 FCFA.

Avec cette initiative, Orange Cameroun entend plus se rapprocher de ses abonnés, explique Alain Blaise Batongue, directeur des Affaires institutionnelles et réglementaires chez Orange Cameroun. Il  représentait de DG Patrick Benon.

« Orange Cameroun n’est pas seulement une compagnie de télécom. C’est d’abord une compagnie citoyenne qui s’est engagée à travers la RSE ( responsabilité sociétale d’entreprise) à rester proche des populations. Et dans le volet culturel, il s’agit de promouvoir la musique, d’organiser les spectacles pour rendre les gens heureux », a-t-il dit.

Mais au-delà de la fête, il y a la préoccupation de la qualité de service. William Nlembe, directeur général d’Orange Money Cameroun rassuré les abonnés d’Orange Cameroun que l’opérateur est là pour garantir aux Camerounais la qualité de service en tout temps, pas seulement pendant les fêtes. « C’est notre objectif premier. On se donne toujours les moyens de donner le meilleur de ce que peuvent produire nos réseaux, nos plateformes », a-t-il dit.

Par Jean Materne Zambo

Ralph Mupita, PDG de MTN Group, annonce un investissement de 62,4 milliards de F.Cfa au Cameroun en 2025 pour améliorer la qualité de service

[DIGITAL Business Africa] – Le PDG de MTN Group, Ralph Mupita, a terminé une visite de travail au Cameroun ce 11 décembre 2024. Entre autres sujets qui l’y ont amené, l’affaire qui oppose MTN à l’homme d’affaires camerounais Danpulo et l’amélioration de qualité du réseau et des services de MTN. La délégation officielle du Groupe MTN qui l’accompagnait comprenait : Ebenezer Asante, Senior Vice President Markets du Groupe MTN, Serigne Dioum, CEO MTN Group Fintech, Selorm Adadevoh, Chief Commercial Officer du Groupe MTN, et Mohammed Varachia, Chief of Staff du Groupe MTN.

Cette visite a débuté à Yaoundé, où le PDG du Groupe MTN a eu des concertations avec plusieurs parties prenantes importantes, notamment le Premier Ministre, Joseph Dion Ngute, le Ministre d’État, le Secrétaire Général de la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, le Ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et le Directeur Général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Philémon Zo’o Zame.Ralph Mupita, PDG de MTN Group, annonce un investissement de 62,4 milliards de F.Cfa au Cameroun en 2025 pour améliorer la qualité de service Mupita au Cameroun

Ralph Mupita, PDG de MTN Group, annonce un investissement de 62,4 milliards de F.Cfa au Cameroun en 2025 pour améliorer la qualité de service Au cours des échanges avec les autorités gouvernementales, le PDG du Groupe MTN a annoncé une augmentation significative de son investissement réseau au Cameroun, avec 62,4 milliards XAF prévus pour 2025 et un total de 187,2 milliards XAF sur les trois prochaines années.

En outre, M. Mupita s’est également engagé à investir dans des technologies de pointe au Cameroun, notamment l’intelligence artificielle et les centres de données, pour renforcer l’innovation technologique et les infrastructures numériques de MTN au Cameroun.

Il a été reçu par le DG de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Philémon Zoo Zame, ce mercredi 11 décembre 2024. Les échanges ont porté sur la problématique de la qualité de service et le développement des communications électroniques.Ralph Mupita, PDG de MTN Group, annonce un investissement de 62,4 milliards de F.Cfa au Cameroun en 2025 pour améliorer la qualité de service

La principale annonce faite par le PDG de MTN Group, Ralph Mupita, au régulateur Télécom du Cameroun, ART, est l’investissement de MTN Cameroon pour 100 millions de dollars en 2025 et 300 millions dollars les trois prochaines années. Cela devrait permettre d’impacter durablement la qualité de son réseau et de ses services au Cameroun, apprend-on.

Le DG de l’ART a souligné que ces investissements devraient être particulièrement accentués dans les grandes métropoles, en tenant compte de l’évolution du trafic.

Le Zimbabwéen Ralph Mupita, durant son séjour au Cameroun, a donc rencontré de hauts responsables gouvernementaux et dirigeants du secteur des télécommunications. Question de trouver des solutions aux problèmes qui plombent les performances de l’opérateur de téléphonie mobile.

Parmi les difficultés évoqués, Ralph Mupita cite le monopole de gestion de la fibre optique par l’opérateur national (Camtel) et la vulnérabilité de la fibre nécessitant de nombreuses redondances.

En guise de réponse à ces préoccupations, l’ART propose l’accès à la fibre noire ; l’exploitation des câbles sous-marins, la réhabilitation et la densification du réseau à fibre optique .

Philémon Zoo Zame a également prescrit des partenariats entre MTN et l’État du Cameroun pour le développement et la réhabilitation de la fibre optique. Mieux, de faire des propositions concrètes pour résoudre les problèmes de qualité de service (QoS) et de connectivité.

À l’issue de ces rencontres, M. Mupita a exprimé sa gratitude aux hauts fonctionnaires du gouvernement pour leur soutien indéfectible aux opérations de MTN au Cameroun.

« NOUS EXPRIMONS NOTRE PROFONDE GRATITUDE AU GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS POUR SON SOUTIEN CONSTANT ET LES AVANCÉES SIGNIFICATIVES DANS LE SECTEUR DES TÉLÉCOMMUNICATIONS. CES INVESTISSEMENTS STRATÉGIQUES PERMETTRONT À MTN DE CONSOLIDER SA POSITION DE LEADER SUR LE MARCHÉ CAMEROUNAIS TOUT EN OFFRANT DES SOLUTIONS NUMÉRIQUES INCLUSIVES À L’ENSEMBLE DE LA POPULATION CAMEROUNAISE », A DÉCLARÉ RALPH MUPITA, PDG DU GROUPE MTN.

Il convient de rappeler que MTN Cameroon a reçu des recommandations  de la part de la ministre des Postes et Télécommunications, le 11 octobre 2024. Après un entretien à huis-clos avec la DG de Camtel, Judith Yah Sunday et des représentants de l’ART, puis une visite du Network Operating Center de Camtel, la Minette Libom Li Likeng avait prescrit à court terme à MTN de renforcer, d’optimiser la performance de la fibre noire.

Celle-ci étant mise à disposition par Camtel. Minette Libom Li Likeng a rappelé que Camtel et MTN détiennent d’importantes responsabilités en matière de qualité de service, durant la période encore couverte par ce contrat.

À moyen terme, MTN doit renforcer les investissements dans les zones prioritaires à forte densité de population ; cibler les investissements dans les équipements des zones stratégiques ; mettre en place les outils de mesure de la qualité d’expérience.

Par Jean Materne Zambo

Concert : Les fêtes en feu avec Orange Cameroun à Douala et des gains pour les abonnés

C’était le feu ce 6 décembre 2024 à Canal Olympia à Douala avec le méga concert organisé par Orange Cameroun. Le concept est baptisé « Les fêtes en feu avec Orange Cameroun ». Pour ces fêtes de fin d’année 2024, Orange Cameroun a décidé d’offrir à ses clients d’Orange cinq grands concerts dans cinq régions du pays.

Quelques artistes ayant fait le show

Des jeunes artistes comme Vanister, Bad Nova, Fadil le Sorcier et Lydol, encadrés par les légendes Ndedi Eyango et Sam Fan Thomas, ont illuminé la scène. Plus encore, Orange Cameroun a profité de l’occasion pour remettre des lots aux vainqueurs.

 

« Avec un forfait de 250 francs CFA, quelqu’un a gagné 5 000 000 F.CFA. C’est le feu ce soir sur vous. Orange promet, Orange réalise. À ce jour, nous avons déjà cinq gagnants de cinq millions de francs CFA. Nous avons 30 gagnants d’un million de francs CFA, 13 gagnants de tricycles et plus de 250 gagnants de 10 000 francs CFA. Chaque 10 minutes, une personne gagne la somme de 10 000 francs CFA directement envoyée dans son compte Orange Money. Et les superbes véhicules que vous voyez sur les affiches sont encore à gagner », a déclaré Yves Kom, directeur marketing d’Orange Cameroun à une foule en liesse à Bessengue.

C’était après une entrée triomphale et en feu du DG d’Orange Cameroun, Patrick Benon, dès l’entame du concert.Concert : Les fêtes en feu avec Orange Cameroun à Douala et des gains pour les abonnésConcert : Les fêtes en feu avec Orange Cameroun à Douala et des gains pour les abonnés

Revivre en vidéo le concert de Douala

Le concert de Yaoundé

À Yaoundé, ce 12 décembre 2024, ces artistes et bien d’autres vont illuminer la scène. « Le feu de la générosité est allumé partout dans la grande famille Orange Cameroun avec beaucoup de millions de lots à faire gagner aux fidèles clients et partenaires », avait promis Yves Kom.

Pour obtenir gratuitement son ticket à ce concert, les abonnés Orange sont invités à se rendre sur l’application MaxIt (disponible sur Android et AppStore) qui fête son premier anniversaire :

Avec la chance de gagner des lots comme des véhicules 4X4, des tricycles, des motos, des Smart TV 58’’ et de fortes sommes d’argent.

Pour avoir la chance de gagner ces multiples lots et la somme de cinq millions de francs CFA, il faut souscrire aux forfaits Orange Bonus au #111*#, Woila au #195*3# ou encore effectuer une transaction Orange Money d’au moins 5000 F au #150#. Vous pouvez également gagner en souscrivant via Max it ou encore en sollicitant les services Clinic Agro, Play Ciné ou Home Infinity.

Source : Orange Cameroun

Identification biométrique : La carte « e-ID Togo » gratuite est opérationnelle

[DIGITAL Business Africa] – Il est possible pour tout résident ou citoyen Togolais d’obtenir une carte e-ID ainsi qu’un Numéro d’Identification unique (NIU). L’Opérationnalisation de cette pièce d’identification a été annoncé au début du mois de décembre 2024. Contrairement à d’autres pays africains où l’identification biométrique semble une vue d’esprit (c’est le cas du Cameroun), le Togo a réussi le pari.

Celui de donner aux citoyens et résidents Togolais une identité basée sur ses données démographiques et biométriques. Le projet initié en 2023 aura mis seulement un an à être réalisé. Cette solution numérique vise à renforcer l’efficacité de ses services publics tout en facilitant l’accès des citoyens et résidents aux démarches administratives.

Le projet e-ID Togo est financé par la Banque mondiale à travers le Projet d’Identification unique pour l’Intégration Régionale et l’Inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI).

La carte e-ID solution d’identité numérique gratuite et sécurisée s’inscrit dans le cadre du programme national d’identification biométrique. Selon l’Agence nationale d’Identification (ANID) sur son site internet, « la carte d’identification biométrique a pour objectif d’attribuer à toute personne physique de nationalité togolaise ou résidant au Togo un numéro d’identification unique (NIU) basé sur ses données démographiques et biométriques ».

Les avantages de la carte e-ID Togo sont les suivants.

• Gratuite : L’enregistrement est entièrement sans frais.

• Sécurisée : Vos données personnelles sont protégées.

• Obligatoire : Le NIU devient incontournable pour accéder aux services administratifs.

• Inclusive : Tous les résidents, sans distinction de nationalité ou de sexe, peuvent en bénéficier.

• Accessible : Le dispositif d’enregistrement est pensé pour être proche des populations.

Pré-enregistrez-vous via le lien : https://preinscription.anid.gouv.tg/pre-registration-ui/#/pre-registration-ui/fra/login

Le processus de pré enregistrement se présente comme suit :

1. Entrer le numéro de téléphone / E-mail / Captcha puis Soumettre.

2. Recevoir, Saisir et Soumettre l’OTP

3. Saisir les données démographiques

4. Télécharger / Imprimer le reçu de pré-inscription

Par Jean Materne Zambo, source : anid.gouv.tg

Afr. de l’Ouest : La BOAD et la KFW lancent le Fonds de Transformation digitale destiné à l’UEMOA

[DIGITAL Business Africa] – Les huit pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ont un Fonds de Transformation digitale (FTD). La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et la banque de développement allemande KFW ont officiellement lancé ledit fonds depuis Lomé, au début du mois de décembre 2024.

Le Fonds de Transformation digitale (FTD) destiné à la sous-région UEMOA. Et a pour but de répondre aux besoins de financements et de développement des systèmes d’informations et des administrations publics des pays membres de l’UEMOA.

Ce fonds vise à moderniser les infrastructures technologiques, à développer des systèmes d’information performants et à promouvoir des solutions numériques adaptées aux besoins des populations. Avec des ressources modulables et flexibles, le FTD s’ajustera aux priorités spécifiques de chaque pays pour maximiser son impact.

Le vice-président chargé des financements et investissements à la Banque Ouest africaine de Développement (BOAD), Moustapha Ben Barka, a d’ailleurs soutenu qu’il s’agit d’une « ambition collective de bâtir des administrations modernes, capables de répondre efficacement aux besoins de nos populations dans un monde en constante évolution ».

Le Fonds se distingue par :

– La disponibilité des ressources qui sont accessibles à tous les pays de la zone UEMOA

– La spécialisation du fonds qui est dédié exclusivement à la digitalisation des administrations publiques

– L’adaptabilité des solutions qui sont modulables selon les besoins spécifiques des pays.

Le fonds a pour but de répondre aux besoins de financements et de développement des systèmes d’informations et des administrations publics des pays membres de l’UEMOA. Il se distingue par :

– La disponibilité des ressources qui sont accessibles à tous les pays de la zone UEMOA

– La spécialisation du fonds qui est dédié exclusivement à la digitalisation des administrations publiques

– L’adaptabilité des solutions qui sont modulables selon les besoins spécifiques des pays.

Les dirigeants du Togo, l’un des huit pays membres de l’ UEMOA, estiment que cette initiative s’inscrit dans une dynamique nationale de transformation numérique. Le pays, qui a fait de la digitalisation un axe prioritaire de son développement, ambitionne de moderniser ses services publics. Grâce à l’appui du ministère de la Digitalisation et de l’Agence Togo Digital, plusieurs réformes majeures ont été entreprises, avec pour objectif de digitaliser 75 % des services publics d’ici 2025.

Le lancement de ce fonds est l’une des actions qui découlent du partenariat entre l’ UEMOA et la BOAD. L’ Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Banque Ouest africaine de Développement (BOAD) avaient signé le 28 juillet 2021 une convention de partenariat pour l’accélération de la transformation digitale au sein de l’espace communautaire.

Par Jean Materne Zambo

Internet : Le Tchad fait les yeux doux au conseil d’ administration de l’Afrinic

[DIGITAL Business Africa] – Tomboye Ibrahim Mahamat Itno lorgne le Conseil d’administration de l’African Network Information Center (Afrinic). L’instance gère internet dans la zone Afrique. Militante de la première heure pour la promotion des TIC auprès des Femmes et des jeunes filles, l’ingenieure en Télécommunications se porte candidate au poste de membre du conseil d’administration de cette instance internationale.

Tomboye Ibrahim Mahamat Itno peut compter sur le gouvernement tchadien qui lui apporte tout son soutien. « La candidature du Tchad est stimulée suite à une réunion extraordinaire du Conseil africain des Régulateurs tenue le 22 novembre 2024 en visioconférence où l’annonce du renouvellement du conseil d’administration de l’Afrinic est faite », indique le ministère des Communications, de l’ Economie numérique et de la Digitalisation sur sa page Facebook.

Dr Michel Boukar, patron de ce département, a présidé une réunion ce 10 décembre 2024 en son au siège avec l’équipe de soutien mise en place. Ses membres sont venus présenter au ministre en charge des télécommunications  les travaux effectués en ce qui concerne les esquisses de la campagne et les stratégies mises en place.

Tomboye Ibrahim Mahamat Itno est Deputy CEO Safitel Tchad depuis juin 2024. Avant, elle démontrait tout son savoir-faire du côté de l’ Agence de Développement des technologies de l’information et de la communication (Adetic), où elle occupait le poste de Directrice des Noms de domaines et des adresses IP depuis 2023 (un an et 9 mois). Notons qu’ Adetic, elle a été Conseiller technique du DG de l’ Adetic de février 2022 à avril 2023.

Le ministère des Postes, des Nouvelles technologies de l’information et de la communication porte la candidature de l’une de ses filles. Tomboye Ibrahim Mahamat Itno y a travaillé en tant que Directrice des Nouvelles Technologies de l’ Information entre août 2018 et juin 2019.

Les traces de son passage restent indélébiles. Elle fait partie des personnalités qui ont œuvré pour la création des sites internet et adresses électroniques aux ministères et institutions publiques. Tomboye Ibrahim Mahamat Itno qui, à l’époque, avait procédé à la remise officielle de ces sites internet et noms de domaine le 31 décembre 2018.

« Nous sommes à l’ère du digital et le site web constitue un outil indispensable à cette ère, car il fait partie intégrante de l’existence d’une entreprise ou d’une institution », indiquait-elle.

À l’Adetic, elle a été chef de service Systèmes de l’ Information entre avril 2018 et aout 2018. Un poste qui était précédé par celui de chef de services e-service de février 2016 à août 2017. Sa carrière va véritablement démarrer chez Airtel Tchad, en qualité d’assistant Core and Network Manager de mars 2014 à août 2014.

Par Jean Materne Zambo

Après Douala, Yaoundé accueille ce 12 décembre le concert d’Orange Cameroun avec des lots et des gains allant jusqu’à 5 millions de francs CFA pour les abonnés

Le concept est baptisé « Les fêtes en feu avec Orange Cameroun ». Pour ces fêtes de fin d’année 2024, Orange Cameroun a décidé d’offrir à ses clients d’Orange cinq grands concerts dans cinq régions du pays. Ce 6 décembre 2024, c’était le tour de la région du Littoral avec un méga concert à Canal Olympia à Douala.

Des jeunes artistes comme Vanister, Bad Nova et Lydol, encadrés par les légendes Ndedi Eyango et Sam Fan Thomas, ont illuminé la scène. Plus encore, Orange Cameroun a profité de l’occasion pour remettre des lots aux vainqueurs.

« Avec un forfait de 250 francs CFA, quelqu’un a gagné 5 000 000 F.CFA. C’est le feu ce soir sur vous. Orange promet, Orange réalise. À ce jour, nous avons déjà cinq gagnants de cinq millions de francs CFA. Nous avons 30 gagnants d’un million de francs CFA, 13 gagnants de tricycles et plus de 250 gagnants de 10 000 francs CFA. Chaque 10 minutes, une personne gagne la somme de 10 000 francs CFA directement envoyée dans son compte Orange Money. Et les superbes véhicules que vous voyez sur les affiches sont encore à gagner », a déclaré Yves Kom, directeur marketing d’Orange Cameroun à une foule en liesse à Bessengue.

C’était après une entrée triomphale et en feu du DG d’Orange Cameroun, Patrick Benon, dès l’entame du concert.

Revivre le concert de Douala

Le concert de Yaoundé

À Yaoundé, ce 12 décembre 2024, ces artistes et bien d’autres vont illuminer la scène. « Le feu de la générosité est allumé partout dans la grande famille Orange Cameroun avec beaucoup de millions de lots à faire gagner aux fidèles clients et partenaires », avait promis Yves Kom.

Pour obtenir gratuitement son ticket à ce concert, les abonnés Orange sont invités à se rendre sur l’application MaxIt (disponible sur Android et AppStore) qui fête son premier anniversaire :

Avec la chance de gagner des lots comme des véhicules 4X4, des tricycles, des motos, des Smart TV 58’’ et de fortes sommes d’argent.

Pour avoir la chance de gagner ces multiples lots et la somme de cinq millions de francs CFA, il faut souscrire aux forfaits Orange Bonus au #111*#, Woila au #195*3# ou encore effectuer une transaction Orange Money d’au moins 5000 F au #150#. Vous pouvez également gagner en souscrivant via Max it ou encore en sollicitant les services Clinic Agro, Play Ciné ou Home Infinity.

Source : Orange Cameroun

Fintech : Le mobile money représente 33 % des paiements et 19 % des prêts en Afrique, « c’est insuffisant… », explique un cadre d’Orange Sénégal

[DIGITAL Business Africa] – La Banque européenne d’Investissement vient de publier son rapport annuel. Celui-ci prend appui sur l’enquête 2024 de la BEI sur le secteur bancaire en Afrique. Cette enquête a été réalisée entre février et mars 2024.

51 banques dans toute l’Afrique subsaharienne ont été choisies pour cette étude. Le rapport a aussi exploité les données provenant d’enquêtes auprès des entreprises menées par la Banque mondiale et de plusieurs autres sources.

Le rapport indique que le mobile money en 2024, c’est 33 % pour les services de paiement et 19 % pour les prêts. Des chiffres qui sont loin de satisfaire le directeur général d’Orange Finance Mobiles Sénégal. Alioune Kane  indique que l’ambition des opérateurs du mobile money va plus loin. Il prenait part à un webinaire, ce 10 décembre 2024, sous le thème : «Transformation digitale et les services financiers. Comment les institutions réinventent-elles leurs modèles à l’ère du numérique ? ». Le séminaire en ligne a été organisé par l’association Renaissance.

Pour Alioune Kane, il faut créer tout un écosystème où les paiements se feront uniquement de manière électronique. Ce qui contribuera à réduire l’usage du cash. Comme avantages de cette vision du tout électronique, Alioune Kane évoque la sécurité des problèmes de monnaie. Cela va aussi, ajoute-t-il, permettre aux acteurs d’accéder aux financements.

En dépit de l’envers du décor, on note des avancées du mobile money. Selon le rapport de la BEI, le mobile money occupe la première place des services financiers en Afrique. Pour preuve, on est passé de 450 entreprises actives dans le secteur en 2020 à 1 263 en janvier 2024. De plus, le mobile money représente 74 % du marché mondial des paiements mobiles en volume et 66 % en valeur.

Le rapport de la BEI précise : « L’Afrique consolide une forte avance dans la détention de comptes d’argent mobile et la réalisation d’opérations via ces comptes ».

Cette performance peut se comprendre. Alioune Kane, DG d’Orange Finance Mobiles Sénégal, a trouvé des raisons à cette performance du mobile money. Notamment la connectivité, qui a favorisé la création des applications mobiles ; l’impact de l’ IA a permis d’avoir une meilleure connaissance des besoins de la clientèle ; les opérateurs ont transformé (presque) chaque téléphone en point bancaire. Selon lui, le mobile money a réussi à créer 5000 emplois sur 10 ans au Sénégal. Une proximité que n’ont pas réussi à instituer les banques. En Afrique, on est ainsi passé d’un taux de bancarisation de 15 % en 2010 à 83 % en 2024.

Alioune Kane a tenu à rassurer que les opérateurs du mobile money ne sont pas là pour tuer les banques, mais pour les rapprocher des clients.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/12/20240033_finance_in_africa_fr.pdf

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Les défis de l’écosystème du numérique exposés au FNCC-2024

[DIGITAL Business Africa] – Bertoua, ville de l’Est-Cameroun, renforce sa sécurité. Celle des rues du cyberespace. La troisième édition du Forum national sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité (FNCC-2024) s’y tient du 10 au 11 décembre 2024. L’événement est placé sous le thème « Écosystème national du numérique et protection des données numériques et protection des données stratégiques ».

Le but du Forum est d’évaluer les risques auxquels les données numériques sont exposées. Et ce, afin de proposer les stratégies susceptibles de juguler les menaces liées à la cybercriminalité. La cérémonie d’ouverture a été présidée par l’inspecteur général des Services, Ndongo Paul Petit, représentant de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

La leçon inaugurale a été donnée par le Pr David Jaures Fotsa Mbogne. Le chef du département de Mathématiques statistiques et Informatiques à la Faculté des Sciences, Université de Bertoua après avoir présenté l’écosystème du numérique camerounais, a relevé les défis auxquels il est confronté.

Parmi ces défis, il déplore le fait que le Cameroun soit importateur du matériel numérique. Comment ne pas soulever le coût de l’internet. Pour l’enseignant, il est l’un des plus élevés en Afrique avec 1,63 dollar/Go contre 0,38 dollar/Go au Malawi et 1,18 dollar/Go en Côte d’Ivoire.

Selon le cabinet londonien Cable Co, qui publie chaque année le classement des pays selon le coût moyen du gigabit (GB) d’internet haut-débit, l’accès au haut-débit au Ghana est quatre fois moins coûteux qu’au Cameroun en 2023. Au Rwanda, selon la source, les entreprises payent 0,55 dollar par Gb d’internet, soit trois fois moins cher qu’au Cameroun. Au Maroc (0,63 dollar), en Éthiopie (0,68 dollar), au Nigeria (0,89 dollar).

Par ailleurs, la fracture numérique subsiste. Selon l’exposant, les zones rurales restent largement sous-connectées. Ce qui limite l’inclusion numérique.

Le Pr David Jaures Fotsa Mbogne accuse aussi la faible dématérialisation des services publics et privés en plus de la sous exploitation des opportunités du numérique. « Beaucoup de marchés numériques restent encore sous-exploités relativement au secteur des Télécommunications », a-t-il dit.

L’inclusion numérique, la dématérialisation des services publics et privés sont les objectifs principaux du Projet d’Accélération de la Transformation numérique au Cameroun (Patnuc) lancé en 2023 et financé par la Banque mondiale à hauteur de 62 milliards de FCFA.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : Former 20 000 personnes aux compétences numériques à l’horizon 2026 et 45 000 d’ici 2030

[DIGITAL Business Africa] – 20 000 personnes seront formées aux compétences numériques à l’horizon 2026 et 45 000 d’ici 2030. Le Maroc se fixe cet objectif, et compte bien l’atteindre. Amal El Fallah Seghrouchni, ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration marocaine, l’a annoncé lors de la présentation du budget de son département devant la Chambre des représentants le 8 novembre 2024.

Ce n’est pas la seule bonne nouvelle qui nous soit venue du Parlement. Il y a aussi la signature de divers partenariats avec des organismes internationaux. Notamment, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, la firme technologique chinoise Huawei et la société américaine Oracle. Ces collaborations devront permettre au Maroc de développer les compétences numériques des populations marocaines à divers niveaux.

Une démarche qui vient s’ajouter au  plan « Digital Morocco 2030 », lancé en octobre 2024 lors de la réunion de l’écosystème digital de la CGEM (la Confédération générale des Entreprises du Maroc). La stratégie « Digital Morocco 2030 » vise à promouvoir l’économie numérique. Cela passe par la création de 240 000 emplois directs et la contribution au PIB d’ici 2030, tout en faisant du royaume un pays producteur du digital. « Digital Morocco 2030 » prévoit également d’attirer les talents technologiques étrangers. Les autorités ont mis en place un visa tech à cet effet et visent 6000 talents technologiques par an à l’horizon 2030.

Lors de la 4ᵉ édition du Forum annuel MD Sahara, organisée par Maroc Diplomatique les 6 et 7 décembre 2024 à Dakhla, et placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la ministre Amal El Fallah Seghrouchni a encore rappelé l’objectif principal de la Digital Morocco 2030. A savoir faire du Maroc un véritable laboratoire de l’innovation numérique, un lieu où la créativité et les technologies avancées se rencontrent pour produire des solutions à la fois novatrices et à haute valeur ajoutée.

Le royaume chérifien entend aussi reconvertir 26 000 personnes par an aux métiers numériques à l’horizon 2026, et 50 000 par an quatre ans plus tard. Les bootcamps, les écoles de codage et les programmes de certification permettront au Royaume d’atteindre cet objectif.

Par Jean Matern Zambo, source : Maroc news (X)

Djibouti : Partenariat avec eGov Foundation pour soutenir la transformation numérique

[DIGITAL Business Africa] – Djibouti revendique une place de choix dans la Corne de l’Afrique en matière d’innovation numérique. Le pays compte même renforcer cette position. La ministre déléguée chargée de l’Économie numérique et de l’Innovation, Mariam Hamadou Ali, a signé un accord de partenariat stratégique avec l’organisation internationale eGov Foundation, ce 08 décembre 2024 pour la transformation numérique du pays. Ce partenariat a pour objectif de soutenir la vision « Djibouti Smart Nation ». Et il démontre la volonté politique de l’ Etat, a signifié La ministre déléguée chargée de l’Économie Numérique et de l’innovation, Mariam Hamadou Ali.

« Cet accord reflète un engagement clair pour améliorer l’efficacité, la transparence et l’accessibilité des services publics, tout en œuvrant pour le renforcement des capacités locales pour assurer la durabilité des solutions numériques. Aujourd’hui, nous franchissons un cap décisif vers une Djibouti numérique et innovante. Grâce à la vision de SE  Ismaïl Omar Guelleh, le président de la République, nous aspirons à une transformation numérique globale mettant la technologie au service des citoyens », a-t-elle dit.

« Djibouti Smart Nation » est une initiative qui marque un pas vers une approche plus coordonnée et plus globale de la transformation numérique, déclarait Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l’Économie et des Finances chargé de l’Industrie de Djibouti.

Le 15 mai 2024, la Banque mondiale publiait un rapport exhaustif sur l’état de l’économie numérique à Djibouti. Selon Fatou Fall, représentante résidente de la Banque mondiale à Djibouti, « Djibouti a accompli des avancées considérables en ce qui concerne l’infrastructure digitale, mais sa marge de progression est encore importante sur le plan de l’accès, de la qualité et du coût des services numériques ».

Il faut rappeler que le portefeuille de la Banque mondiale à Djibouti comprend 22 projets de l’IDA, pour un montant total de 463 millions de dollars, ainsi que trois opérations financées par des fonds fiduciaires. Ces projets portent sur l’éducation, la santé, les filets sociaux, l’énergie, le développement rural et urbain, la modernisation de l’administration publique, le développement numérique, le renforcement de la gouvernance, les infrastructures et le développement du secteur privé, et accordent une attention particulière aux femmes et aux jeunes.

D’après le ministère délégué chargé de l’Économie numérique et de l’Innovation, la première étape de la vision Djibouti Smart Nation est l’implémentation du projet pilote Permis de construire. Il va en principe simplifier les démarches liées aux autorisations de construction.

Par Jean Materne Zambo, sources : Menedjib (X), banquemondiale.org

Tchad : Le Projet d’appui à la transformation numérique lancé, 400 000 personnes ciblées, dont 25 000 femmes et jeunes filles

[DIGITAL Business Africa] – 76,45 milliards de FCFA. Montant du financement de la Banque mondiale alloué au Tchad pour soutenir sa Transformation numérique. Un peu plus que les 62 milliards de FCFA octroyés par la Banque mondiale au Cameroun dans le cadre du Projet d’ Accélération de la Transformation numérique au Cameroun (Patnuc).

Le Premier ministre du Tchad, Am. Allah-Maye Halina, a procédé, vendredi 06 décembre 2024, au lancement du Projet d’Appui à la transformation du Tchad (PATN). Une initiative qui vise à consolider et à accélérer la Digitalisation du Tchad et à réduire la fracture numérique. En plus des deux grands objectifs principaux fixés par le gouvernement, à savoir élargir l’accès à une connectivité large bande abordable et résiliente et faciliter la fourniture de services publics numériques.

Le Premier ministre, chef du Gouvernement, Amb. Allah-Maye Halina, dans son propos de circonstances, a fait savoir que son gouvernement s’est engagé suivant les orientations du président de la République, S.E Mahamat Idriss Deby Itno, à développer les infrastructures numériques et renforcer la connectivité du pays. Pour le Premier ministre, la digitalisation des services publics favorisera l’accès aux citoyens à travers les plateformes numériques. Tous les services de base, notamment les établissements scolaires, les universités, les hôpitaux, les tribunaux de justice, les commissariats de police, doivent être connectés.

La directrice sectorielle du numérique pour l’Afrique de l’Ouest et centrale à la Banque mondiale, Jana Kunicova, a souligné que le PATN permettra au Tchad de faire un saut technologique qui offrira un accès au haut débit à plus de 4,5 millions de personnes dans les zones rurales ; à deux millions de personnes d’utiliser « activement ». Aussi, 400 000 personnes recevront directement des formations dans le domaine du numérique, dont au moins 25 000 femmes et jeunes filles.

Le projet d’Appui à la Transformation numérique s’inscrit dans le cadre du Plan stratégique de développement numérique et des postes (2020-2030), lui-même intégré au programme national « Vision 2030 ».

Par Jean Materne Zambo, source :

 MTEN

Journée africaine des Télécoms /TIC 2024 : accélérer l’adoption de l’IA en Afrique

[DIGITAL Business Africa]- L’importance de L’intelligence artificielle n’est plus à démontrer. L’heure est à l’adoption de la technologie. La journée africaine des Télécommunications/TIC 2024 a été l’occasion pour les pays de se pencher sur la technologie innovante. Célébrée tous les  7 décembre, la journée africaine des Télécommunications/TIC 2024 a eu pour thème « l’accélération de l’adoption de l’intelligence artificielle (IA) en Afrique grâce à des politiques et à l’innovation au service du développement durable ».

Cette thématique montre que la l’importance de l’intelligence artificielle n’est plus à démontrer.  La technologie,  longtemps redoutée est devenue redoutable pour les pays développés. Plusieurs  initiatives déjà implémentées en témoignent. Notamment,  ChatGPT de OpenAI, une société américaine créée par un groupe d’hommes d’affaires, dont Elon Musk, patron  de Space X.

Les décideurs africains sont donc tombés d’accord qu’il est plus qu’important de développer les compétences locales en matière d’intelligence artificielle. Aussi veulent-ils renforcer la coordination entre les acteurs publics et privés pour intégrer les applications d’intelligence artificielle dans la gestion des services publics et dans des domaines. Ces domaines sont la santé, l’éducation, et autres, en sus de l’amélioration de l’efficacité, de l’accès et de la qualité de ces services essentiels pour les citoyens.

Le ministre ivoirien de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté. Dans son propos, il a dit :

« L’Intelligence Artificielle se présente aujourd’hui comme un outil puissant pour relever les défis auxquels nos nations sont confrontées, qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé, de l’agriculture ou encore de la gestion des ressources naturelles.

« C’est pourquoi notre pays (Côte d’ Ivoire) riche de sa jeunesse et de son potentiel, ne souhaite pas rester spectateur de la révolution technologique en cours. Au contraire, il se positionne progressivement pour devenir un acteur majeur et pionnier en la matière.

« L’évolution rapide des technologies liées à l’intelligence artificielle nous impose d’engager des réformes profondes pour garantir un développement durable et éthique », a-t-il relevé.

Le ministre Ibrahim Kalil Konaté suggère aux États africains un plan d’actions pour accélérer l’adoption de l’IA. Il se décline en quatre points : garantir l’éthique et la responsabilité dans le développement et l’utilisation des technologies d’IA ; encourager les investissements publics et privés dans l’infrastructure numérique et les capacités locales de recherche et développement ; favoriser la collaboration régionale et internationale pour le transfert de technologies et le renforcement des compétences ; et exploiter les données locales pour développer des solutions adaptées aux réalités africaines, notamment dans des domaines comme l’agriculture intelligente. IA, Ibrahim Kalil Konaté,  ChatGPT,  Open AI , Aminata Zerbo/Sabane,  Transition digitale,

La ministre en charge du numérique au Burkina Faso,  Aminata Zerbo/ Sabane a à rassuré que son département, le ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques, a engagé “des réflexions sur les enjeux et opportunités liés à l’IA, afin de mettre en place un cadre propice à son adoption et à son utilisation au Burkina Faso. Nous avons également pour ambition de soutenir l’émergence de start-ups locales, d’incubateurs et de centres de recherche qui favoriseront l’émergence de solutions adaptées à nos besoins”.

De manière  globale, les acteurs de l’écosystème du numérique en Afrique  ont plaidé pour l’élaboration des stratégies nationales dans le domaine de l’ IA. Ceci, en veillant à aligner les efforts et les cadres stratégiques de l’Union africaine et des initiatives mondiales pour garantir une utilisation harmonieuse et efficace de cette technologie.

Par Jean Materne Zambo, sources : discours MTND, APS

Guinée : La Chine sollicitée pour déployer la 5G et construire d’autres centres de données

[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique livre la recette qui permettra à la Guinée d’atteindre ses objectifs dans le domaine du numérique. Rose Pola Pricemou a accordé des audiences à plusieurs personnalités de Chine, ces derniers jours. Plusieurs entrevues au programme pour une meilleure performance de l’économie numérique de son pays. Le 06 décembre 2024, Rose Pola Pricemou, a reçu en audience le directeur de Huawei pour l’Afrique de l’Ouest Auguste Dong et le directeur de Huawei Guinée, Wang Rui.

Objectif de la rencontre, explorer des pistes de partenariats en vue d’accélérer la transformation numérique de l’ économie numérique de Guinée. Les échanges ont essentiellement porté sur : le déploiement rapide de la 5G afin de favoriser l’innovation et l’émergence de nouveaux services numériques, le développement des solutions numériques innovantes dans les secteurs clés, dont l’éducation,  la santé et l’administration publique, l’extension du réseau national de Backbone, entre autres.

La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique dit avoir encouragé Huawei à organiser des formations pratiques afin de renforcer les capacités des acteurs locaux et de promouvoir le transfert de compétences. Une coopération marquée par ma deuxième phase du programme d’assistance technique.

Quelques jours plus tôt, soit mardi 3 décembre 2024, c’était à délégation chinoise conduite par le troisième secrétaire à l’ambassade de Chine en Guinée, Mao Shanshui que le tapis rouge était déroulé. Les échanges ont permis aux deux parties de renforcer le partenariat qui les lie dans le domaine numérique.

Les échanges ont principalement porté sur :

• Le transfert de connaissances et l’amélioration des infrastructures : les deux parties ont convenu de poursuivre et de renforcer leur collaboration pour accélérer le transfert de connaissances aux cadres guinéens et optimiser les performances des centres émetteurs.

• Le développement de nouvelles infrastructures : la construction de centres de données supplémentaires a été identifiée comme une priorité pour soutenir la transformation numérique de la Guinée et en faire un hub technologique en Afrique de l’Ouest.

• La création d’une académie de coopération numérique. Cette académie aura pour mission de former des talents locaux, de soutenir les startups et de dynamiser l’écosystème numérique guinéen à travers des programmes de formation.

• Le renforcement des compétences dans des domaines stratégiques, tels que l’intelligence artificielle et l’analyse de données, en ligne avec la feuille de route numérique de la Guinée.

Point d’orgue de cette audience, la signature de l’acte officialisant la remise des quatre centres émetteurs modernisés de Sonfonia, Labé, Kankan et Nzérékoré.

Par Jean Materne Zambo 

Télécoms : « Horizon Fiber » pour améliorer la connectivité entre l’ Est- Afrique, les régions d’Europe et d’Asie

[DIGITAL Business Africa] – L’ Ethiopie, Djibouti et le Soudan lancent un câble terrestre à fibre optique. À travers leurs opérateurs de télécommunication respectifs, à savoir Ethio Telecom, Djibouti Telecom, Sudatel Telecom Group, les trois pays de la Corne de l’ Afrique ( partie orientale, Est, du continent africain) ont signé un accord de partenariat, mardi 03 décembre 2024, à Addis-Abeba, Éthiopie pour l’initiative « Horizon Fiber.

Telle que présentée, cette initiative pourra améliorer la connectivité numérique à travers l’Afrique et établir des liens de communication transparents de la Corne de l’Afrique à l’Europe et à l’Asie.

L’initiative « Horizon Fiber » est en débat depuis juin 2024. Avec une connectivité améliorée, « Horizon Fiber » offrira aux entreprises et aux particuliers de meilleures capacités de communication, une latence réduite et un accès accru aux services à haut débit.

 

Points forts d’« Horizon Fiber »

 

Selon l’opérateur Ethio Telecom, ce partenariat s’annonce fructueux à bien des égards.

• Diversification des itinéraires : le câble introduit un système de câbles fiable et compétitif en remplacement des voies existantes, améliorant la redondance et la résilience du réseau.

• Faible latence : il fournit un itinéraire direct et efficace pour la transmission de données, améliorant l’expérience utilisateur pour les hyperscalers, les fournisseurs de contenu et les utilisateurs finaux.

• Croissance économique : il stimule le développement économique en favorisant la transformation numérique, en soutenant les industries locales et en permettant un commerce international plus efficace.

• Expansion du marché : il offre de nouvelles options de connectivité aux hyperscalers, aux fournisseurs de contenu et aux grossistes, facilitant la croissance en Europe, en Asie et au-delà.

• Avantage concurrentiel : il exploite l’infrastructure et l’expertise combinées des partenaires pour fournir aux utilisateurs des offres de services supérieures et un positionnement amélioré sur le marché, permettant de se différencier dans un paysage concurrentiel.

 

Soudan et Éthiopie, les principaux bénéficiaires

 

La direction d’ Ethio Telecom voit en cette ligne terrestre, qui lie le Soudan à l’Éthiopie, plusieurs avantages clés :

•  La rentabilité : les réseaux de fibre terrestre sont nettement moins coûteux à déployer que les câbles sous-marins.

• La facilité de maintenance : l’accessibilité des lignes de fibre terrestre garantit des réparations plus rapides et plus efficaces, minimisant les temps d’arrêt et les coûts associés.

• La résilience : en atténuant la dépendance aux câbles sous-marins, l’initiative améliore la connectivité de la région avec une infrastructure plus robuste et moins vulnérable.

• La collaboration régionale : l’initiative favorise la coopération entre les nations participantes, en combinant ressources et expertise pour créer une infrastructure fiable et durable.

 

Qu’en pensent les  opérateurs ?

 

Les opérateurs télécom impliqués dans ce projet voient là un moyen de transformer la connectivité en Afrique

• Ethio Telecom : « L’initiative Horizon Fiber est un projet transformateur aligné sur la stratégie de transformation numérique de l’Afrique 2030. Elle jouera un rôle central dans l’avancement du développement économique du continent et de la collaboration régionale. En fournissant une route à haute capacité et à faible latence reliant l’Afrique aux principaux marchés mondiaux, cette initiative renforce le parcours de transformation numérique de l’Éthiopie et pose les bases d’une Afrique plus intégrée et plus autonome numériquement. »

• Djibouti Telecom : « Ce projet est une étape importante dans nos efforts pour améliorer la connectivité numérique et l’intégration régionale », a déclaré Mohamed Assoweh Bouh, directeur général de Djibouti Telecom. « Le projet témoigne de notre engagement en faveur de la collaboration, de l’innovation et de la fourniture de solutions de connectivité exceptionnelles à nos clients et à nos communautés. »

• Sudatel Telecom Group : « L’emplacement stratégique du Soudan au cœur de l’Afrique soutient la vision de Sudatel de devenir un leader régional de la connectivité. Avec sa vaste infrastructure de fibre optique en Afrique de l’Est, du Centre et de l’Ouest, combinée à son accès unique à la mer Rouge et aux câbles sous-marins via la station d’atterrissage de câbles de Port Soudan, Sudatel est particulièrement bien placé pour favoriser l’intégration régionale et connecter l’Afrique au monde ».

Par Jean Materne Zambo, source : Ethio Telecom

Innovation : Comment la recherche publique accompagne les startups 

[DIGITAL Business Africa] – Startup. Le mot renvoie à une entreprise en phase de démarrage. Une étape où le promoteur a nécessairement besoin d’un accompagnement pour que l’idée migre vers une solution efficace. La startup a été évoquée au cours des discussions de ce 05 décembre 2024 à l’occasion du troisième webinaire organisé par l’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle (OAPI). Les échanges de ce séminaire en ligne ont porté autour du thème : « Propriété intellectuelle au service de la recherche publique ».

L’expert de jour était Nicolas Bronzo, directeur général chez Athélia Investment . Il est par ailleurs Maître de conférences au Centre de droit économique de l’université Aix-Marseille. Avant, il a été tour à tour membre de la Chaire Innovation-Brevets (en 2014) ; membre du laboratoire Centre de Droit Économique (CDE) (en 2018 ; membre du laboratoire Centre de Droit Économique (CDE) (en 2022).

 

Types de contrat

 

Nicolas Bronzo, répondant à la question de savoir si une startup s’associait à un organisme public de recherche, quel type de contrat les deux entités devraient-elles signer, a dit que les deux parties peuvent signer un contrat d’incubation.

Selon le site theschoolab.com, “un incubateur de startups est une structure qui propose un programme d’accompagnement pour créer, développer ou accélérer une start-up… Un incubateur dispose souvent d’un espace de coworking, accessible 24/7, où les entrepreneurs peuvent venir travailler. C’est à la fois un bureau, mais aussi un lieu de partage, de rencontre et de formation… La communauté d’entrepreneurs innovants partageant ce même lieu commun s’entraide beaucoup” .

Une étude du SES Center 2015 a révélé que « les startups étant passées par un incubateur ont un taux de survie 1,5 fois supérieur aux autres startups ».

L’expert indique aussi que les deux entités, donc la startup et l’organisme de recherche publique, peuvent ajouter un contrat de financement.

Nicolas Bronzo a donné les types de contrats dans la recherche publique. En premier lieu, le contrat de licence. Il s’agit « d’un contrat, selon le site captaincontrat.com, par lequel le propriétaire d’une marque, d’un brevet, d’un logiciel autorise un titulaire – licencié – à utiliser commercialement son produit ou son service pour son activité, tout en gardant la pleine propriété. Les modalités d’utilisation et d’exploitation comme la délimitation d’une zone géographique, la durée, la rétribution sont déterminées par les clauses du contrat ».

En second lieu, le contrat de cession, qui est une transmission de la propriété des droits, de l’auteur à celui qui les achète, contrairement au contrat de licence, où les droits transmis ne sont que ceux de l’utilisation, indique la même source.

Et en troisième lieu, la communication de savoir-faire. Selon le site lestanc-avocats.com, il « organise la mise à disposition de ce savoir-faire au profit d’une autre personne. C’est un contrat que l’on retrouve dans les accords de distribution et, plus particulièrement, dans les contrats de franchise ».

 

La recherche publique  et la propriété intellectuelle 

 

Pour Nicolas Bronzo, la recherche publique est la recherche effectuée par un agent public au sein d’un établissement public. C’est le critère organique de la recherche publique. Maintenant pour le critère financier, la recherche publique bénéficie des financements de fonds publics.

La recherche publique a plusieurs fonctions. Notamment la production des connaissances scientifiques, le partage et la diffusion des connaissances scientifiques, la contribution à l’innovation et au progrès en lien avec le secteur privé.

Le rôle de la propriété intellectuelle au sein de la recherche scientifique, a-t-il dit, maximise les résultats de la recherche publique. En protégeant les résultats de la recherche ou en transférant ces résultats vers le monde de l’entreprise.

L’on retient aussi qu’on protège un résultat pour avoir un impact économique et que la recherche publique ne doit pas être au service de la propriété intellectuelle.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’ART alloue 73,5 milliards de FCFA pour le budget 2025 avec un focus sur l’achat des équipements de contrôle et d’audits techniques

[Digital Business Africa] – L’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) entend poursuivre sa mission de régulation avec une intensité accrue en 2025, comme en témoigne la récente adoption du Projet de Performance des Administrations (PPA) pour l’exercice 2025. Lors de sa 55ème session ordinaire tenu à Bafoussam du 04 au 05 décembre 2024, le Conseil d’Administration de l’ART a approuvé un budget de soixante-treize milliards cinq cent millions (73 500 000 000) FCFA, marquant ainsi une nouvelle étape pour l’agence.

Ce budget significatif, souligné lors des sessions du Conseil tenues au ZINGANA Hôtel de Bafoussam, intègre des projets d’envergure visant à renforcer le contrôle des réseaux et l’audit technique des infrastructures des opérateurs de télécommunications. Les fonds alloués témoignent de l’engagement de l’ART à améliorer la qualité des services de communications électroniques à travers tout le pays.

En détails, l’ART se focalise sur l’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques “prescrits par la hiérarchie”, essentiels pour la supervision rigoureuse des investissements réalisés par les opérateurs. Ces outils permettront une surveillance accrue des réseaux, garantissant ainsi que les engagements d’investissement des opérateurs soient respectés. Depuis 2023, ces derniers ont promis d’investir un total de cent cinquante-six milliards (156 000 000 000) FCFA pour l’extension et l’amélioration de la couverture réseau.

  1. La présidente du Conseil d’Administration, Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM, et le Directeur Général, Prof. ZOO ZAME Philémon, ont souligné l’importance de ces investissements pour l’avenir des télécommunications au Cameroun. Les nouvelles acquisitions contribueront non seulement à la qualité des services, mais aussi à la protection des droits des consommateurs.

L’adoption de ce budget et l’accent mis sur les équipements d’audits et de contrôles techniques illustrent la volonté de l’ART de s’adapter aux évolutions technologiques et aux besoins croissants des utilisateurs. À mesure que le secteur des télécommunications continue de croître, l’ART se positionne comme un acteur clé pour assurer un service de qualité et une régulation efficace.

LE COMMUNIQUE DE PRESSE DE L’ART


Le budget 2025 de l'ART

Le Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a respectivement tenu les 03 et 04 décembre 2024, au ZINGANA Hôtel à Bafoussam, ses 55ème session ordinaire et 62ème session extraordinaire sur convocation de sa Présidente, le Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM.

Le Directeur Général, Prof. ZOO ZAME Philémon, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du Directeur Général Adjoint, Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR.

Au cours de la 55ème session ordinaire consacrée à l’examen du projet de budget 2025, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation du Rapport Annuel de Performance (RAP) de l’ART à mi-parcours au 15 novembre 2024 et a apprécié l’intensité des activités menées au cours de l’année 2024, notamment ce qui suit :

1. Le renforcement du contrôle des investissements réalisés par les opérateurs concessionnaires sur l’étendue du territoire national, dans le contexte des engagements pris pour investir cumulativement la somme de cent cinquante-six milliards (156 000 000 000) FCFA, dès 2023, en vue de l’extension de la couverture réseau et l’amélioration de la qualité des services de communications électroniques ;

2. La réalisation des contrôles techniques des réseaux des opérateurs et l’organisation de visites de travail au sein des installations stratégiques de ces opérateurs ;

3. Le suivi de l’exécution des différentes recommandations relatives à l’amélioration de la qualité de service et au renforcement des dispositifs de protection des droits des consommateurs.

Le Conseil a ensuite examiné et adopté le Projet de Performance des Administrations (PPA) de l’ART pour l’exercice 2025, arrêté en recettes et en dépenses à la somme de soixante-treize milliards cinq cent millions (73 500 000 000) FCFA, y compris les quotes-parts d’un montant de quarante-trois milliards cinq cent millions (43 500 000 000) FCFA au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et des autres organismes bénéficiaires. Ce budget est ainsi marqué par les projets d’acquisition d’équipements de contrôle et d’audits techniques prescrits par la Hiérarchie.

En ce qui concerne la 62ème session extraordinaire, le Conseil a apprécié la situation de mise en œuvre des réformes issues du Décret n°2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), à l’instar du chronogramme d’exécution de la mise en œuvre du Privilège du Trésor, et a bénéficié d’une présentation de la situation des ressources humaines de l’ART.

Au terme des travaux, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents présentés ainsi que ses encouragements pour la revue constante des processus visant un meilleur exercice des missions de régulation assignées à l’ART.

Fait à Bafoussam, le 04 décembre 2024

La Présidente du Conseil d’Administration,  

Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM.