[DIGITAL Business Africa] – L’entreprise camerounaise NMD (Nanosatellite Missions Design), active dans la technologie spatiale, a captivé l’attention avec ses produits d’avant-garde, lors du Cameroon International Tech Summit 2024, un carrefour des passionnés de TIC, les étudiants, et les acteurs majeurs de l’écosystème numérique camerounais et international.
C’était du 28 au 30 octobre 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé.
Organisé par MOUNTAIN HUB et ses partenaires, ce sommet a mis en lumière l’ingéniosité des jeunes talents révélés lors des HACKATHONS, ainsi que les solutions novatrices de nombreuses start-ups déjà en activité.
L’événement, riche en activités variées telles que des hackathons stimulants, des masters class enrichissants et des expositions captivantes, a permis aux nombreux visiteurs de découvrir les avancées remarquables des jeunes exposants.
Parmi les attractions majeures de ces trois jours
Karol KONARSKI, ingénieur et directeur technique de NMD, a présenté avec passion les produits et les innovations du groupe :
« Nous sommes spécialisés dans la conception de missions spatiales et de navettes spatiales. Mais notre intérêt principal réside dans les nanosatellites, ces satellites de petite taille que nous pouvons désormais tenir dans nos mains. »
Souvent comparée à SpaceX pour son ambition, l’entreprise NMD se positionne comme un acteur collaboratif, désireux de s’associer à d’autres entités pour améliorer les services numériques et doter l’Afrique d’une technologie spatiale de pointe.
Avec un marché cible diversifié, Nanosatellite Mission Design nourrit une ambition audacieuse, dévoilée par Karol Konarski :
« Nous voulons lancer le premier satellite camerounais. Ce satellite sera essentiel pour le développement du secteur des télécommunications et pour nous aider à résoudre les problématiques que nous rencontrons sur le territoire camerounais. »
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[DIGITAL Business Africa] – Il n’est pas toujours facile d’acquérir un terrain ou une maison à Yaoundé ou à Douala. Face aux défis persistants du marché immobilier camerounais, notamment l’insécurité des transactions, les cas de double vente et les arnaques, les concepteurs de Mapiole ont mis en place des mesures rigoureuses pour garantir la sécurité et rassurer les utilisateurs.
Mapiole a donc trouvé ses solutions qu’elle propose aux Camerounais.
A l’occasion du Cameroon International Tech Summit tenu au Palais des Congrès de Yaoundé du 28 au 30 octobre 2024, la jeune entreprise a présenté cette entreprise. Cet événement, initié par le Mountain HUB et ses partenaires, a permis aux passionnés, aux curieux et aux professionnels du secteur de découvrir les dernières avancées technologiques et aux étudiants chercheurs de présenter leurs solutions novatrices.
Parmi les initiatives marquantes, Mapiole (qui signifie « ma maison » en camfranglais, la langue des banlieues camerounaises) se distingue comme une plateforme immobilière digitale conçue pour révolutionner la vente, la location et la gestion des biens immobiliers. Cette application mobile, disponible sur Play Store et App Store, ambitionne de transformer un secteur souvent complexe.
Simone BARRAN, communicatrice de la solution Mapiole, a été invitée dans le stand de Digital Business Africa au CITS 2024 pour mettre en lumière les enjeux de cette application :
« Notre but c’est d’apporter la sécurité qui a été précédemment perdue dans tout ce qui est foncier immobilier au Cameroun en apportant justement une transparence et une facilité dans l’utilisation de notre application et notre et de notre site internet », a-t-elle déclaré.
« Nous avons un service juridique qui prend le soin avant toute mise en ligne d’un bien, de vérifier toute la documentation, que ce soit le titre foncier, que ce soit tout document permis et dossiers techniques. Nous vérifions méticuleusement tous les documents que nous fournissons car nous ne vendons aucun bien non titré et nous prenons le soin de vérifier avant une mise en vente d’un bien immobilier en fonction des signataires présents sur le type foncier qui sont bel et bien au courant de cette vente. Parce que vous savez souvent il y a des arnaques, je ne vous apprends pas le milieu au Cameroun actuellement, mais on a cette possibilité justement d’apporter cette confiance aux clients en les rassurant que toutes les vérifications ont été faites et bien faites », a précisé Simone BARRAN.
Lancée officiellement le 15 mai 2024, il est encore prématuré de dresser un bilan complet des activités de la plateforme Mapiole. Cependant, Simone BARRAN se montre optimiste :
« Actuellement, nous enregistrons nos premiers clients. Nous ne sommes pas encore à la phase de fidélisation au sens strict, mais plutôt dans une dynamique de recommandation. Les premiers clients satisfaits n’hésitent pas à nous recommander, ce qui constitue pour moi une forme de fidélisation anticipée. Un client satisfait qui recommande est déjà un client fidèle. »
Retrouvez l’intégralité de cette interview sur la chaîne YouTube de Digital Business Africa :
(ARPCE) – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo vient de dévoiler les conclusions d’une vaste campagne de contrôle de conformité des pylônes de télécommunication, menée de juin 2023 à octobre 2024. Cette inspection d’envergure, qui s’inscrit dans une démarche de sécurisation des infrastructures critiques, révèle des manquements préoccupants aux normes en vigueur.
Des pylônes sont des structures, souvent appelées tours de télécommunication ou antennes relais qui jouent un rôle crucial dans le déploiement des réseaux de téléphonie mobile en assurant la couverture et la qualité du service. Elles permettent de relayer les signaux radio entre les utilisateurs et les stations de base des opérateurs.
Lors de la réunion de restitution de la campagne de contrôle, présidée par M. Benjamin Mouandza, directeur des réseaux et services de communications électroniques, les résultats ont été présentés aux principaux acteurs du secteur, parmi les opérateurs de téléphonie mobile (MTN Congo et Airtel Congo), le gestionnaire d’infrastructures Helios Towers Congo, ainsi que les prestataires Quality Equipment Transmission et Digilogie.
Il sied de souligner que l’audit technique, détaillé par M. Hermann Mossindzaon, chef du bureau gestion supports d’équipements de communications électroniques, a mis en évidence huit défauts majeurs récurrents. Les plus critiques concernent la sécurité avec l’absence de systèmes antichute et des nappes anti-affaissement défectueuses ou manquantes. S’ajoutent à cela des problèmes structurels comme des tiges d’ancrage non conformes et des systèmes d’évacuation d’eau bouchés, susceptibles d’accélérer la dégradation des installations.
La signalisation aérienne, essentielle à la sécurité aérienne, présente également des défaillances importantes avec des balises diurnes dégradées et l’absence de balises nocturnes sur certains sites. Les aspects liés à la protection contre la foudre n’ont pas été épargnés, comme en témoigne la non-conformité des barrettes de terre.
Face à ces constats, l’ARPCE a adopté une approche ferme mais pragmatique. Les opérateurs se sont engagés à mettre leurs installations en conformité dans un délai d’un an. Toutefois, pour les sites jugés particulièrement dangereux, l’autorité de régulation prévoit l’émission de mises en demeure, soulignant l’urgence des interventions requises.
« Les manquements relevés par l’audit technique ne se limitent pas à des aspects structurels : ils ont des conséquences directes sur la sécurité des utilisateurs et la fiabilité du service. En effet, des installations non conformes augmentent les risques d’accidents, compromettent la couverture réseau, et exposent les usagers à des interruptions de service, nuisant ainsi à la continuité des communications, essentielle pour les activités économiques et la sécurité publique », a fait savoir M. MOUANDZA
En effet, dans une perspective d’amélioration continue, M. Mouandza a annoncé la mise en place prochaine d’un certificat de conformité. Cette nouvelle certification devrait permettre un meilleur suivi des infrastructures et garantir le respect des normes de sécurité.
Cette initiative de l’ARPCE s’inscrit dans un contexte plus large de modernisation et de sécurisation des infrastructures de télécommunication en Afrique centrale, où la multiplication des pylônes, nécessaire à l’extension de la couverture réseau, doit s’accompagner d’un strict respect des normes de sécurité.
[DIGITAL Business Africa] – En ce mois de la cybersécurité, tous les regards sont tournés vers les services chargés d’application de la loi. La présence du Bureau central national – Interpol Yaoundé au salon de la cybersécurité du Cameroun l’a encore prouvé. L’événement organisé par l’association pour la Recherche de la Paix et du Développement (ARPD), s’est tenu du 25 au 26 octobre 2024 à Yaoundé. Il a réuni étudiants et acteurs du numérique.
La première journée du salon a été marquée par une plénière d’ouverture édifiante animée par des experts en cybercriminalité et des représentants des administrations publiques et privées. Christian Ndjidda Adawal pour le compte du BCN-Interpol Yaoundé a entretenu les participants sur la thématique « Actions de lutte contre la cybercriminalité menées par le BCN-Interpole Yaoundé ».
Rôle d’Interpol
Il faut d’abord souligner que chaque pays membre d’Interpol possède un Bureau central national (B.C.N.). Celui-ci relie ses services nationaux chargés de l’application de la loi aux autres pays et au Secrétariat général via notre réseau mondial sécurisé de communication policière I-24/7.
Le rôle que jouent les B.C.N. dans les enquêtes internationales les amène à collaborer avec :
• les services chargés de l’application de la loi de leur pays ;
• d’autres B.C.N. et sous-bureaux ;
• les bureaux du Secrétariat général dans le monde entier.
Les B.C.N. alimentent les bases de données mondiales d’Interpol avec leurs données criminelles, dans le respect de leur législation nationale, et coopèrent dans le cadre d’enquêtes, d’opérations et d’arrestations transnationales (source : Interpol.int).
Revenons à la présentation de Christian Ndjidda Adawal. L’ OPJ rappelle que le BCN-Interpole Yaoundé travaille sur les infractions à caractère transnational. Le champ d’action d’Interpol s’étend jusque dans le « Dark Web ». Pour les cybercriminels qui pensent être à l’abri de ce côté, Christian Ndjidda Adawal va les décevoir. L’officier de Police judiciaire révèle que « dans les enquêtes de cybercriminalité, l’homme laisse toujours une trace ». Aucun crime n’est parfait, dit-on. Même le Web ne déroge pas à cette loi.
Les outils technologiques
Interpol, selon Christian Ndjidda Adawal, utilise des technologies avancées pour encercler les cybercriminels, aussi ingénieux soient-ils. Ainsi, l’organisation dispose de logiciels d’analyse de données et de plateformes de communication sécurisées. Ce qui permet à ses fins limiers de pouvoir intervenir dans l’écosystème de la blockchain, parlant des cryptomonnaies. Christian Ndjidda Adawal déclare que les arnaqueurs tombent toujours dans les mailles des enquêteurs à l’étape de la transaction financière. Car derrière une transaction, il y a des wallets. Toutes stratégies sont élaborées dans des laboratoires spécialisés dans l’analyse numérique. Ils permettent à l’organisation de décrypter les preuves numériques et à identifier les acteurs de cybercriminalité.
186 pays sont membres de l’organisation. En cas d’attaque, le BCN peut envoyer des messages à tous les pays membres d’Interpol.
Sécurité et protection des données
La question des données est cruciale chez Interpol. Christian Ndjidda Adawal peut le confirmer.
« L’échange d’informations sensibles au sein d’Interpol est soumis à des règles strictes visant à garantir la protection des données personnelles et à prévenir tout abus », indique-t-il.
En guise de garanties, il évoque d’abord le principe de nécessité. Qui considère que les données ne soient considérées que si elles sont strictement nécessaires aux fins de l’enquête. On a ensuite le respect des Droits de la défense. Qui veut que les individus aient le droit de contester les faits qui leur sont reprochés. Et enfin, la sécurité des systèmes. Christian Ndjidda Adawal affirme qu’Interpol met en œuvre les mesures de sécurité renforcées afin de protéger les bases de données contre les cyberattaques.
Parlant d’extradition, les 186 pays membres ont chacun une loi qui régit comment extrader des suspects. Christian Ndjidda Adawal précise que pour qu’il y ait une extradition, il faut un accord d’extradition entre deux pays.
[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement malien trace les sillons du développement agro-sylvo-pastoral. La cinquième édition de la Foire du Numérique agricole s’est tenue du mardi 22 au jeudi 24 octobre 2024 à Koulikoro, sous la présidence de Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration. L’objectif de cette foire était de démontrer comment les technologies numériques peuvent être utilisées pour optimiser les chaînes de valeur et créer des opportunités économiques pour nos femmes et jeunes.
Les participants ont pu découvrir les dernières solutions numériques disponibles pour le secteur agro-sylvo-pastoral. L’événement a aussi permis de renforcer les synergies entre les différents départements ministériels, les startups et les partenaires techniques et financiers tels que Agrivision Sahel, LuxDev et ENABEL, qui continuent d’apporter leur soutien aux initiatives de développement agricole.
Une cinquième édition qui était placée sous le thème : « Effets de la digitalisation et des solutions numériques sur la rentabilité des productions agro-sylvo-pastorales au Mali ».
Mohamed Ag Albachar, chef de cabinet du ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, représentait le ministre Alhamdou Ag Ilyène. Dans son discours d’ouverture de la Foire, Mohamed Ag Albachar, chef de cabinet du ministre, a rappelé que cette édition marque une étape cruciale dans l’engagement du Mali à utiliser les technologies numériques pour améliorer la productivité et l’efficacité du secteur agro-sylvo- pastoral. Il a salué la révolution numérique qui touche désormais tous les secteurs, y compris l’agriculture, et a souligné l’urgence de réduire la fracture numérique en milieu rural, rapporte la cellule de communication du MCENMA.
[DIGITAL Business Africa] – La cinquième édition de l’AfricanWits Meetup se tiendra à Kribi, Sud Cameroun du 07 au 08 décembre 2024. L’événement est organisé par African Women in Tech and Startups (AfricanWits), l’association à but non lucratif dédiée à l’autonomisation des jeunes femmes. Cette initiative d’Horore Bell Bebga, présidente d’ AfricanWits et son équipe, vise à promouvoir la participation des femmes aux enjeux de développement de la ville de Kribi. Comme cela a été fait à Obala en mars 2024.
Sous le thème « Participation des femmes aux enjeux de développement de la ville de Kribi », le AfricanWits Meetup réunira des femmes inspirantes, des expertes en technologie et des acteurs du développement pour discuter du rôle des femmes dans l’évolution de la ville balnéaire.
Plusieurs activités sont prévues pour la circonstance, notamment, un dîner débat et des ateliers de formation. Les participantes auront l’opportunité d’échanger des idées, de partager leurs expériences et d’acquérir de nouvelles compétences afin de renforcer leur autonomie et leur impact dans leurs communautés respectives.
AfricanWits invite les médias, les influenceurs et le grand public à participer massivement en appelant les numéros suivants.
Pour plus d’informations sur l’ événement, veuillez consulter le site web ou contacter les coordonnées ci-dessous.
Contact presse :
Nom de contact : Fidèle Ebengue-Carmen Olivia Bilé
[DIGITAL Business Africa] – Anne Catherine Tchokonte s’est frayé un chemin parmi les 100 jeunes décideurs africains les plus talentueux. Pour la quatrième année consécutive, la directrice générale d’ Airtel Madagascar est honorée par l’Institut Choiseul, qui a publié, en cette mi-octobre 2024, son classement annuel. Rigueur, dynamisme, dévouement au service sont autant d’atouts qui font que l’ingénieure en Mécanique des Matériaux et des structures est aujourd’hui entrée dans le cercle fermé des jeunes managers africains.
La Camerounaise totalise quelque dix ans d’expérience. Avant d’être engagée chez Airtel Madagascar en janvier 2024, Anne Cathérine Tchokonte occupait le poste de directrice générale d’Orange Money Cameroun de décembre 2021 à janvier 2024. Bien avant, elle était Head of Mobile Financial Services Diversification – Orange Afrique, Moyen-Orient de février 2021 à novembre 2021, soit 10 mois. Elle était chargée du pilotage de la diversification du mixte de chiffre d’affaires à travers les transferts d’argent internationaux, les microcrédits/épargne et la micro-assurance en interface avec 17 pays.
Choiseul 100 Africa n’aurait pas eu mieux comme profil pour célébrer ses 10 ans. Chaque année depuis 2014, Choiseul Africa classe les 200 dirigeants économiques africains de 40 ans et moins qui jouent un rôle important dans le développement et le rayonnement de l’Afrique.
Cette initiative regroupe l’ensemble des activités initiées et portées par l’Institut Choiseul à destination du continent africain. Pascal Lorot, président de Choiseul Africa, croit à cette jeunesse africaine dynamique.
« L’Afrique peut s’appuyer sur ses forces vives et l’émergence d’une jeune génération de femmes et d’hommes qui, par leur dynamisme et leur vision, entraînent le continent dans leur sillon sur la voie du succès et de la réussite », pense-t-il.
57e de ce classement, la DG d’Airtel Madagascar, Anne Catherine Tchokonte, a remercié Choiseul Africa « pour cette distinction pour la quatrième année consécutive au service de l’inclusion digitale et financière africaines.
Dans ce classement, on retrouve également une autre Camerounaise, Meinna Gwet. Elle est Group Head Corporate Finance, Ecobank CIB. Retrouvrez l’intégralité du classement Choiseul Africa 2024 en cliquant sur ce lien :
L’organisation panafricaine prépare la cinquième édition du Choiseul Africa Business Forum, qui se tiendra à Marrakech les 31 octobre et 1er novembre 2024.
Quelque 800 décideurs d’Afrique, d’Europe et du Golfe sont attendus pour deux journées rythmées par des séries de temps forts : plénières et panels, réunions B2B stratégiques, moments d’échanges informels et cérémonies de gala, favorisant des partenariats de haut niveau au bénéfice des économies africaines.
[DIGITAL Business Africa] – Exit le Forum national sur la Gouvernance de l’Internet au Togo. L’événement qui s’est tenu ce jeudi 24 octobre 2024 a réuni l’ensemble des utilisateurs de l’internet au Togo. Cette dixième édition s’est penchée sur trois pans importants de l’internet. Notamment la sécurité numérique et la protection des droits en ligne. Il a été question de garantir la protection des utilisateurs contre les menaces cybernétiques tout en respectant les libertés numériques. Juste à côté, l’inclusion numérique et l’accès équitable. Les participants ont pu analyser les initiatives pour étendre l’accès à Internet dans les zones rurales et marginalisées du Togo.
Comment parler des interactions en ligne sans évoquer la régulation des contenus en ligne ? C’était également l’occasion d’examiner les défis liés à la modération des contenus, notamment les discours de haine et la désinformation, en prenant en compte les spécificités linguistiques locales.
Les nouvelles technologies émergentes n’étaient sont pas en reste. Lumière a été faite sur les implications de l’IA, de la 5G et des technologies de blockchain sur la gouvernance de l’internet. Et enfin, la protection des données personnelles pour la promotion de la mise en œuvre d’un cadre robuste de protection des données au Togo.
Pour Folli Herbert Amouzougan, vice-président du Conseil d’administration, « le Forum sur la Gouvernance de l’Internet demeure une belle occasion de rencontre entre les utilisateurs de l’Internet ».
De manière générale, le Forum national sur la Gouvernance de l’Internet avait pour objectif de :
• Fournir une plateforme de dialogue où toutes les parties prenantes peuvent discuter des politiques, stratégies et initiatives relatives à la gouvernance de l’Internet au Togo.
• Favoriser la coopération multipartite, en impliquant activement les acteurs nationaux et internationaux dans les discussions sur la gestion des infrastructures Internet, la cybersécurité, les droits numériques et la réglementation des contenus.
• Sensibiliser le public aux enjeux de l’inclusion numérique, de l’accès équitable à l’Internet, ainsi qu’aux nouvelles tendances technologiques telles que l’intelligence artificielle, la 5G, et la blockchain.
• Consolider les acquis des éditions précédentes en revisitant les recommandations passées et en évaluant les progrès réalisés dans l’implémentation de solutions pour une meilleure gouvernance de l’Internet.
• Explorer les opportunités pour renforcer le cadre réglementaire national afin de promouvoir la sécurité en ligne, la protection des données personnelles et la résilience des infrastructures numériques.
[Digital Business Africa] – Avec 17 ans d’expérience comme directeur général en Afrique de l’Ouest, en Afrique australe et en Afrique centrale, l’actuel CEO d’Orange Cameroun est un acteur privilégié de la révolution des télécommunications en Afrique. La rédaction de Digital Business Africa est allée à la rencontre de ce dirigeant dont le parcours est marqué par la transformation de plusieurs grandes entreprises.
Dr Patrick BENON : Digital Business Africa: Bonjour M. Patrick BENON. Vous êtes ingénieur des télécommunications diplômé de l’École nationale supérieure des télécommunications de Paris (Télécom Paris) et docteur en Informatique et Réseaux de télécommunications de la même prestigieuse école. En regardant votre parcours, on est vraiment frappé par votre longévité au poste de directeur général. Cela fait plus de 17 ans que vous occupez cette position sans discontinuer, en dirigeant les entreprises de télécommunications en Afrique de l’Ouest, en Afrique centrale et en Afrique australe. Quelle est votre recette pour cette longévité au top management ?
Dr Patrick BENON : Je suis effectivement directeur général de grandes sociétés de télécommunications depuis le 30 juin 2007, date à laquelle j’ai été nommé à la tête de Bénin Télécoms, l’opérateur historique du Bénin. Après 4 ans à cette position, j’ai rejoint le Groupe Orange, avec comme premier poste celui de directeur général d’Orange Centrafrique. Ensuite, j’ai rejoint Orange Botswana comme directeur général en décembre 2014. Après presque 7 ans à cette position, j’ai été nommé directeur général d’Orange Cameroun en septembre 2021, poste que j’occupe jusqu’à présent.
Je suis reconnaissant aux dirigeants du Groupe Orange, aux conseils d’administration et aux autorités des pays qui m’ont fait confiance pour mes différentes nominations.
Je pense que ma longévité vient essentiellement des bons résultats obtenus dans les sociétés que j’ai dirigées. Ces résultats ont en effet été plutôt très bons sur le plan opérationnel (croissance de revenus, de profitabilité, de parts de marché, etc.), mais aussi en termes de développement des équipes locales et de support apporté aux communautés et aux tissus économiques des pays où j’ai exercé.
Digital Business Africa : Les chiffres de vos réalisations à la tête de ces sociétés parlent favorablement pour vous. Notamment les changements de tendances dès que vous prenez la tête d’une société. Par exemple, lorsque vous êtes nommé à la tête d’Orange Centrafrique en juillet 2011, cette dernière était en décroissance de revenus et dernière du marché. Quand vous partiez en novembre 2014, la même société était en forte croissance de plus de 40 % et était deuxième du marché, avant de passer numéro 1 quelques années après votre départ. La même chose s’est reproduite chez Orange Botswana, que vous avez pris en décroissance, et qui est passée à plus de 20 % de croissance quand vous partiez en 2021, avant de devenir numéro 1 du marché également quelques années après votre départ. Un scénario similaire semble se reproduire chez Orange Cameroun, qui a vu sa croissance bondir, sous votre direction, à plus de 18 % au premier semestre 2024 et une prise du leadership du marché dans plusieurs segments, si on en croit les chiffres publiés par les groupes présents au Cameroun. Quelle est votre recette pour obtenir de tels résultats et pour être un tel « serial transformer » ?
Dr Patrick BENON : La recette du succès a toujours été la même en ce qui me concerne : coconstruire une forte stratégie avec mes équipes, responsabiliser ces dernières pour la mise en œuvre et faire un suivi serré des plans d’actions définis ensemble.
Au Cameroun, 3 mois après mon arrivée, j’ai coconstruit avec mes équipes notre plan stratégique dont l’acronyme est REPERES. Ce plan a clairement défini nos priorités stratégiques qui sont portées par chacune des lettres de REPERES : R comme Relais de croissance, E comme Expérience client, P comme People, E comme Efficiency, R comme Resilience, E comme Environnement/Social et S comme Sécurité.
Ces priorités stratégiques ont été déclinées en objectifs stratégiques accompagnés d’indicateurs de performance mesurables et très précis. Nous avons ensuite constitué des équipes projet, que nous appelons en interne des « batailles », pour définir et mettre en œuvre les plans d’actions devant nous conduire à l’atteinte des objectifs stratégiques. Avec les membres du Comité de Direction qui sponsorisent les batailles rattachées à leurs activités, je participe personnellement aux réunions d’avancement des projets, ce qui nous permet d’en accélérer l’exécution.
Aussi, il est primordial que la réussite de l’entreprise ne soit pas qu’opérationnelle, mais surtout, pour qu’elle soit durable, il faut que la réussite soit partagée et ressentie par le client, par le personnel et par les communautés à travers des programmes RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise).
Digital Business Africa : Nous avons noté que l’expérience client fait partie de vos priorités, mais aujourd’hui force est de constater qu’il y a beaucoup de plaintes relatives à la qualité de votre réseau. Comment expliquez-vous cette situation ? Quelles sont les solutions que vous comptez y apporter ?
Dr Patrick BENON : L’expérience client est clairement notre raison d’être, nous traitons donc cela avec le plus haut niveau de priorité et d’exigence selon 3 axes principaux :
• Qualité du réseau
• Offres et services
• Prise en charge des plaintes
La qualité du réseau est une préoccupation majeure de nos clients et des Autorités. Nous avons reçu la visite de madame la Ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, à notre siège de Douala en début octobre 2024. Cette visite a succédé à celle du Directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications, le Pr Philémon Zoo Zame, dans nos locaux, qui avait également exprimé ses vives préoccupations. Cela montre l’engagement des autorités à trouver des solutions face aux difficultés actuelles, et nous avons pris bonne note des directives reçues lors de ces visites. Nous allons respecter scrupuleusement les engagements que nous avons pris.
Nous avons démarré cette année un vaste et ambitieux programme de modernisation du réseau. Il s’agit de renouveler et renforcer nos équipements sur tout le territoire camerounais. C’est un plan inédit par son ampleur, qui va permettre une forte amélioration de la qualité.
La première phase de modernisation a été bouclée à Yaoundé et Douala. Une deuxième phase est en cours, et nous notons déjà une forte amélioration des indicateurs techniques qui mesurent la qualité du réseau. Certes, je suis conscient que dans des zones bien précises, nous avons encore du travail à faire pour que cette amélioration soit perçue par tous nos clients.
Après Yaoundé et Douala, nous allons moderniser toutes les villes du Cameroun, avant d’aller enfin dans les zones rurales qui seront également modernisées. Il s’agira de fournir les technologies de pointe à tout le monde, notamment la 4G de qualité, et de se préparer à lancer la 5G.
Toutefois, il est important de souligner que nous sommes fortement tributaires d’infrastructures qui ne sont pas sous notre contrôle, en particulier la fibre optique. Nos efforts de modernisation et d’amélioration de la qualité de service sont fortement fragilisés par la dégradation de la disponibilité de la fibre. Ce point peut devenir le talon d’Achille des télécommunications au Cameroun et anéantir l’impact des efforts qui sont faits.
Concernant les offres et services, nous analysons de façon très détaillée les plaintes des clients qui nous permettent de mettre en œuvre des actions proactives ou correctives. L’indice de plainte est l’indicateur principal que nous suivons, avec une batterie d’actions qui sont mises en place pour le faire baisser, et par là réduire le nombre de plaintes.
Concernant la prise en charge des clients, nous travaillons sur tous les canaux de contacts avec les clients : call centers, boutiques, robots, digital assisté à travers nos applications et les réseaux sociaux. Un vaste programme de transformation omnicanal nous permet d’améliorer progressivement le taux de satisfaction client.
Digital Business Africa : Vous avez indiqué plus tôt que la réussite doit être ressentie et partagée par le personnel. Concrètement, comment vous en assurez-vous ?
Dr Patrick BENON : La gestion des questions qui touchent au personnel revêt une importance capitale dans notre plan stratégique. Repères, c’est la priorité P comme People. Nous en avons fait une bataille pour être sûr que les plans d’actions sont bien exécutés, avec une stricte mesure des indicateurs de performance.
Notre principal indicateur ici est le eNPS (Employee Net Promoter Score) qui nous permet de mesurer la satisfaction du personnel et les impacts de nos actions. En 2 ans, de mi-2022 à mi-2024, nous sommes passés d’un score négatif de -25 à un score positif de +30, ce qui montre que l’appréciation des salariés s’est fortement améliorée.
Nous faisons régulièrement des sondages auprès des salariés afin d’identifier les points de douleurs pour lesquels nous définissons des plans d’actions. Nos plans actuels touchent plusieurs domaines comme : la reconnaissance, le bien-être au travail, l’efficacité et la performance, la carrière et le développement, la diversité/inclusion/diversité.
Digital Business Africa : Vous avez évoqué plus haut l’importance de la RSE sur le positionnement de votre société, pouvez-vous nous en dire plus sur vos actions et comment vous impactez les communautés ?
Dr Patrick BENON : La RSE est fondamentale pour le développement durable de notre entreprise, qui doit être en parfaite harmonie avec les milieux dans lesquels elle opère. Aussi, en tant qu’Africain, je suis pleinement conscient du poids que représentent les opérateurs de télécommunications dans les économies de nos pays, et du rôle extrêmement important de catalyseur de développement que nous devons jouer.
Pour le Cameroun, nous avons deux principaux piliers pour mettre en œuvre nos actions sociales : l’Orange Digital Center (ODC) et la Fondation Orange Cameroun.
L’ODC est à la fois un centre de formation, un accélérateur de startups high-tech et un point d’entrée dans un réseau de talents high-tech pour les Africains.
Nous avons inauguré notre premier ODC au Cameroun en octobre 2021. Compte tenu de l’importance capitale de cette infrastructure pour soutenir les jeunes et les startups dans le domaine du numérique, j’ai décidé avec le comité de direction d’Orange Cameroun de mettre en place un ODC dans chacune des 10 régions du Cameroun.
C’est avec grand plaisir que je vous annonce qu’en 2024, nous arrivons déjà à mi-parcours de notre ambition avec l’ouverture d’un ODC dans 5 des 10 régions du Cameroun. En effet, après notre premier ODC inauguré à Douala (Région du Littoral), nous avons construit des ODC à Yaoundé (Région du Centre), à Buea (Région du Sud-Ouest), à Ngaoundere (Région de l’Adamaoua) et à Dschang (Région de l’Ouest).
Notre fondation Orange Cameroun est très active pour soutenir les populations les plus démunies et l’autonomisation des femmes. C’est ainsi que nous avons déployé quatre grands programmes au Cameroun :
• Les villages Orange qui consistent à construire ou réhabiliter une école, un centre de santé et un point d’eau dans chacun des villages sélectionnés.
• Les écoles numériques qui consistent à doter des écoles d’équipements numériques (tablettes, serveurs, contenus numériques, etc.) pour initier les écoliers au numérique dès leur plus jeune âge.
• Les maisons digitales qui consistent à doter les centres d’accompagnement de femmes d’équipements numériques (ordinateurs, tablettes, formations, etc.) pour favoriser l’autonomisation des femmes.
• Les actions solidarité pour venir en aide aux populations les plus défavorisées et également en cas de catastrophes.
Enfin, nous encourageons fortement nos salariés à prendre part personnellement aux actions RSE de la Société. Nous avons lancé récemment le programme « Engage for Change » qui permet à chaque salarié d’avoir 3 jours de congés pour se consacrer au soutien des actions RSE de l’entreprise.
Digital Business Africa : Votre mandat à la tête d’Orange Cameroun est également été marqué par la filialisation d’Orange Money Cameroun, entreprise dédiée aux services financiers mobiles. Quelles sont les raisons de cette transformation ?
Dr Patrick BENON : La filialisation des services financiers mobiles répond d’abord aux contraintes réglementaires qui rendent nécessaire la séparation de ce pan d’activité.
C’est avec une très grande fierté qu’Orange Money Cameroun a été le premier établissement de paiement agréé au Cameroun. Nous avons pour cela dû faire deux transferts d’activités : de la Banque partenaire qui faisait l’émission de la monnaie électronique vers Orange Money Cameroun, puis d’Orange Cameroun vers Orange Money Cameroun. Cela a été un processus particulièrement long et complexe et je voudrais ici féliciter nos équipes qui ont travaillé sur ce projet et qui ont pu le mener à terme.
Digital Business Africa : Le 24 novembre 2023, en présence de Cristel Heydemann, directrice générale du Groupe Orange, vous avez procédé au lancement africain de votre application Maxit. Où en êtes-vous aujourd’hui un an après ?
Dr Patrick BENON : Nous avons été très honorés chez Orange Cameroun d’avoir été choisis pour accueillir le lancement africain de Maxit en présence de la directrice générale du Groupe Orange et du directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient.
Cet événement a été le début d’une histoire qui, on l’espère, marquera un jalon important dans le développement du digital en Afrique.
À date, la super application Maxit est déjà opérationnelle dans 8 pays africains et compte plus de 12 millions de clients actifs, dont plus de 2,7 millions de clients au Cameroun.
Avec Maxit Cameroun, nous avons réussi à réunir dans une seule et unique application, 3 univers clés permettant une meilleure expérience des clients :
– L’ensemble des services télécommunications d’Orange Cameroun, de façon totalement digitalisée à travers une interface user friendly ;
– L’univers dédié aux services financiers d’Orange Money Cameroun de façon totalement sécurisée et ergonomique ;
– Une marketplace qui est un nouvel univers innovant et permettant de fournir de nouveaux services comme la billetterie électronique, des contenus exclusifs de divertissement, d’information ainsi que des services permettant d’accompagner les clients au quotidien en capitalisant sur des partenariats sur plusieurs verticales comme l’agriculture, l’éducation, la santé, etc.
Nous avons réussi à positionner nos services de billetterie électronique qui permettent de s’affranchir des billets d’accès physiques lors des événements en gérant l’accès à travers un pass électronique envoyé dans le smartphone du client qui est validable grâce à un QR code. Cette fonctionnalité est désormais largement utilisée dans plusieurs grands évènements au Cameroun comme les matchs officiels de football, les concerts, etc.
Digital Business Africa : À l’heure où nous avons des bouleversements mondiaux avec l’avènement de l’intelligence artificielle générative, la 5G, la Big Data, comment voyez-vous l’avenir de l’Afrique ?
Dr Patrick BENON : Nous sommes à la croisée des chemins, et nous devons nous assurer que l’Afrique tire pleinement profit des rapides changements qui sont en cours. La révolution numérique en cours représente la quatrième révolution industrielle et je suis convaincu que les Africains ont la possibilité et le devoir d’en être pleinement acteurs, sachant que les trois précédentes se sont déroulées sans l’Afrique et cela a accentué le retard de notre continent au niveau mondial.
Lors de la première révolution industrielle démarrée à la fin du 18e siècle, l’invention de la machine à vapeur et l’extraction massive de charbon ont permis de mécaniser la production et de développer les réseaux ferroviaires.
La seconde révolution industrielle, démarrée à la fin du 19e siècle avec l’invention du moteur à explosion ainsi que l’arrivée de l’électricité, du gaz et du pétrole, a permis de créer la production de masse.
La troisième révolution industrielle, démarrée à la fin du 20e siècle avec l’avènement du nucléaire et de l’électronique, va permettre la miniaturisation et l’automatisation de la production.
La quatrième révolution que nous sommes en train de vivre est celle du numérique, avec plusieurs vagues comme la connectivité Internet très haut débit, le smartphone, les réseaux sociaux, la Big Data, l’intelligence artificielle, et personne ne peut encore à ce jour en prédire la portée et l’impact exact. Mais, tous les signaux montrent déjà que cette dernière révolution bouleversera nos vies encore plus que les trois premières.
Douala, le 21 octobre 2024. Le Dr Patrick Benon, DG d’Orange Cameroun et Beaugas Oran DJOYUM, directeur de publication de Digital Business Africa
Nous devons prendre conscience que nous sommes à un moment charnière de notre histoire et nous donner toutes les chances d’être acteur de cette révolution et non simplement de la subir. Le développement récent des télécommunications en Afrique montre que nous pouvons être pionniers en technologie. En effet, l’exemple de l’essor des services financiers mobiles qui est d’abord un succès africain démontre qu’en matière de technologie, l’Afrique peut être en avance sur les autres continents.
L’intelligence artificielle a besoin de la Big Data et de la connectivité haut débit pour fonctionner. Les technologies que vous avez citées sont liées et vont profondément impacter la productivité des individus, des entreprises et des pays. Il est primordial que tous les acteurs (gouvernements, entreprises, etc.) comprennent les enjeux et définissent les plans de transformation qui permettront à l’Afrique et aux Africains d’en tirer profit et d’être compétitifs.
Digital Business Africa : Nous avons appris que vous êtes présélectionné pour le prestigieux award « CXO of the Year » de l’Africatech festival organisé chaque année à Cape Town en Afrique du Sud. J’imagine que c’est déjà une fierté pour vous…
Dr Patrick BENON : Je suis très honoré d’avoir été nominé pour le prix CXO of the Year du festival Africatech qui récompense les leaders exceptionnels en Afrique et leurs contributions exceptionnelles à la construction d’équipes, à l’établissement de nouvelles normes et à la réalisation d’une vision claire dans un paysage commercial en évolution rapide.
C’est un prix qui est en effet prestigieux et qui est le point culminant de la cérémonie d’Awards qui regroupe lors d’une soirée les leaders mondiaux de la technologie, les entrepreneurs, les responsables des politiques publiques et les médias qui façonnent la transformation numérique de l’Afrique.
Les 4 autres personnes qui ont été présélectionnées ont de beaux parcours et de belles réalisations. Il reviendra au public à travers les votes et au jury constitué d’experts de choisir le meilleur pour cette année.
Digital Business Africa : Après 17 ans de management dans le secteur hyper concurrentiel des télécommunications, qu’est-ce qui vous motive chaque matin ?
Dr Patrick BENON : Chaque matin, j’ai à cœur de donner aux collaborateurs et aux partenaires qui m’entourent les moyens de penser et de développer des innovations pertinentes pour notre pays, en phase avec les meilleurs standards internationaux. Je suis un afro-optimiste et la conviction d’aider à l’épanouissement de nos populations et au développement de notre continent me motive tous les jours.
Propos recueillis par Digital Business Africa
Plus sur le Dr Patrick Benon
Patrick Benon est titulaire d’un diplôme d’ingénieur et d’un doctorat obtenus à l’École Nationale Supérieure des Télécommunications de Paris (Telecom Paris). Il a débuté sa carrière en France comme ingénieur d’étude, responsable marketing puis dans le conseil en technologies dans plusieurs entreprises internationales, comme Schlumbergeret Accenture, avant de revenir en Afrique où il a dirigé plusieurs entreprises. En 2006, il rejoint Benin Telecoms et accède au poste de CEO en 2007. En 2011, il est nommé CEO d’Orange Centrafrique jusqu’en 2014. Il poursuit sa carrière en tant que CEO d’Orange Botswana de 2014 à 2021. En 2021, il est nommé CEO d’Orange Cameroun où il est actuellement en fonction.
(Smart Click Africa) – Octobre est aussi le mois de la sensibilisation à la cybersécurité. Durant ce mois, les particuliers et les entreprises sont encouragés à prendre chaque jour des mesures essentielles en matière de cybersécurité pour sécuriser notre monde et rester en sécurité en ligne.
15 octobre 2024 – L’association Smart Click Africa a annoncé ce jour le lancement de sa campagne en faveur de l’éducation à la cybersécurité en participant à la 21ème édition du mois de sensibilisation à la cybersécurité dont le thème cette année est « Secure Our World ».
Fondé en 2004, le Mois de la sensibilisation à la cybersécurité, qui a lieu chaque année au mois d’octobre, est la première initiative mondiale visant à promouvoir la sensibilisation à la cybersécurité et aux meilleures pratiques en la matière.
Le Mois de la sensibilisation à la cybersécurité est le fruit d’une collaboration entre des entreprises, des organismes publics, des établissements d’enseignement supérieur, des associations, des organisations à but non lucratif, des communautés tribales et des particuliers qui s’engagent à sensibiliser d’autres personnes à la sécurité en ligne.
Selon Beaugas-Orain DJOYUM, président de l’association Smart Click Africa, de nombreuses entreprises, organisations sont quotidiennement victimes d’actes de cybercriminalité. « Les personnes et internautes ordinaires sont également des victimes. Le Cameroun en a fait les frais il y a quelques semaines. Selon l’ANTIC, les pertes, dommages et conséquences au
Cameroun sont estimés à plusieurs milliards de francs CFA : 12,2 milliards de francs CFA pour la seule année 2021. C’est pourquoi il est important de sensibiliser et de présenter quelques bonnes pratiques non seulement aux internautes, mais aussi aux différentes organisations. L’ association Smart Click Africa qui œuvre pour un meilleur développement numérique, un Internet utile, sain et sûr, et pour une meilleure utilisation du web, a choisi ce mois d’octobre pour mettre l’accent sur la sensibilisation », déclare Beaugas-Orain DJOYUM.
La campagne de sensibilisation de Smart Click Africa à cette occasion se déroulera en ligne, sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels durant ce mois d’octobre et au-delà en mettant l’accent sur ces quatre bonnes pratiques. En outre, un atelier pratique de sensibilisation aux bons réflexes sera organisé par Smart Click Africa en partenariat avec des acteurs locaux et des organisations nationales le 30 octobre 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé à l’intention des jeunes et des agents publics.
Les technologies émergentes présentent de nombreux avantages pour la société, mais s’accompagnent aussi de nouvelles possibilités pour les cybercriminels et acteurs malveillants de perturber nos activités en ligne, à la maison, à l’école, dans nos entreprises ou au travail.
Le mois de la sensibilisation à la cybersécurité vise à mettre en lumière certains des défis émergents dans le monde de la cybersécurité d’aujourd’hui et à fournir des conseils simples et réalisables que chacun peut suivre pour créer un monde numérique plus sûr et sécurisé pour lui-même et ses proches.
Quatre bonnes pratiques quotidiennes
Le thème du mois de la sensibilisation à la cybersécurité « Secure Our World » (Sécurisons notre monde) nous encourage à prendre chaque jour quatre mesures simples pour assurer notre sécurité en ligne :
1) Utiliser des mots de passe forts et un gestionnaire de mots de passe pour dissiper les mythes existants sur la sécurité et la facilité d’utilisation des gestionnaires de mots de passe.
2) Activer l’authentification à multiples facteurs sur les appareils personnels, sur les réseaux d’entreprise et sur les comptes sur le web et les réseaux sociaux.
3) Reconnaître et signaler le phishing – qui reste l’une des principales menaces utilisées aujourd’hui par les cybercriminels.
4) Installer régulièrement les mises à jour, activer les mises à jour automatiques et protéger les données personnelles.
Le Mois de la sensibilisation à la cybersécurité continue de prendre de l’ampleur et d’avoir un impact en fournissant à chacun les informations dont il a besoin pour rester en sécurité en ligne.
Afin de promouvoir les meilleures pratiques en matière de cybersécurité au Cameroun et en Afrique pour construire des citoyens intelligents, Smart Click Africa est fier de soutenir cette initiative cruciale de sensibilisation et d’éducation à la sécurité en ligne. Campagne initiée par l’Agence américaine de Cybersécurité et de Sécurité des Infrastructures et l’Alliance Nationale pour la Cybersécurité.
Pour plus d’informations sur ce mois de sensibilisation à la cybersécurité et sur la manière d’y participer, visitez smartclickafrica.org, cisa.gov/cybersecurity-awareness-month et staysafeonline.org/cybersecurity-awareness-month/.
La cybercriminalité au Cameroun
Selon l’Agence nationale des technologies de l’information (ANTIC), 3 105 plaintes relatives à la cybercriminalité, 11 128 requêtes reçues et traitées par les services de sécurité et 07 attaques contre des sites web de l’administration publique ont été enregistrées en 2021. Au cours des 37 audits de sécurité menés par l’ANTIC en 2021 dans les institutions publiques, les banques, les opérateurs de télécommunications et les institutions de l’administration publique à travers le pays, 27 052 vulnérabilités ont été découvertes.
Malheureusement, les recommandations de l’ANTIC pour limiter les dégâts n’ont pas été systématiquement mises en œuvre à 100%. Les taux de mise en œuvre des recommandations de l’ANTIC en matière de cybersécurité sont de 16% pour les ministères, 46,37% pour les opérateurs télécoms, 49% pour les banques et 28,67% pour les EPA.
Par ailleurs, 5 105 faux comptes sur les réseaux sociaux ont été détectés entre 2019 et 2021, dont 3 750 ont été fermés, soit 75,46% de ces faux comptes.
A propos de Smart Click Africa
Smart Click Africa est une association panafricaine basée à Yaoundé au Cameroun et dédiée à la promotion d’un numérique responsable et inclusif. Nous œuvrons à sensibiliser les populations et les décideurs aux enjeux du numérique en Afrique, tels que la cybersécurité, la navigation responsable sur le Web, la protection des données personnelles et l’e-gouvernance. Notre objectif ? – favoriser une transformation numérique réussie et bénéfique pour tous, en encourageant une utilisation sûre et efficace d’Internet, des réseaux sociaux et des technologies numériques. Notre mission : bâtir un avenir numérique sûr, équitable et prospère en Afrique avec des Smart Citizens.
Pour plus d’informations sur cette campagne et plus de visuels ICI sur le site web de Smart Click Africa :
[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications (ART) aura bientôt de nouveaux textes. Lors de la 61ème session extraordinaire de son conseil d’administration tenu les 16 et 17 octobre 2024 à Sangmélima, le projet de révision des textes organiques de l’ART a été validé.
La première mouture du projet de révision de ces textes de l’ART (statuts du personnel, règlement intérieur, organigramme et cadre organique) avait déjà été présenté au Conseil lors de sa 60ème session extraordinaire du 24 mai 2024.
Également au menu du récent conseil, l’évaluation de la situation de dégradation persistante de la qualité de service dans les réseaux de télécommunications.
Ici, le directeur général, le Pr Philémon Zoo Zame, a présenté les différentes actions prises pour améliorer la qualité de service. Parmi ces actions, l’on se rappelle de la récente tournée de la direction générale de l’ART auprès des opérateurs télécoms concessionnaires pour insister sur la nécessité d’améliorer la qualité de service.
Le communiqué de ce conseil indique que les membres de ce conseil ont marqué leur satisfaction quant à la qualité des travaux de la direction générale. Ce communiqué souligne par ailleurs l’engagement de l’ART à améliorer la qualité des services de télécommunications au Cameroun.
L’intégralité du COMMUNIQUE DE PRESSE de l’ART signé de la présidente du conseil d’administration, le Pr Justine DIFFO née TCHUNKAM.
« Le Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Etablissement public à caractère spécial, a tenu sa 61ème session extraordinaire, les 16 et 17 octobre 2024 à Sangmélima, sur convocation de sa Présidente, le Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM.
Le Directeur Général, le Professeur ZOO ZAME Philémon, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du Directeur Général Adjoint, Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR.
Au projet de révision des textes organiques de l’ART (statuts du personnel, règlement intérieur, organigramme et cadre organique) dont le principe en premier lieu a été validé par le Conseil lors de la 60ème session extraordinaire du 24 mai 2024, au terme des présentations et des échanges, la révision desdits textes organiques a été validée.
En deuxième lieu, le Conseil d’Administration a suivi avec intérêt la présentation de la Direction Générale sur l’actualité de la régulation des télécommunications marquée par la situation de dégradation persistante de la qualité de service dans les réseaux de communications électroniques ouverts au public, au cours des derniers mois.
A cet effet, dans la lignée du compte-rendu effectué lors de la 60ème session extraordinaire du 24 mai 2024 sur cette thématique, le Directeur Général a rendu compte de manière exhaustive des résultats des actions menées au cours de la période intermédiaire.
Le Conseil d’Administration a félicité la Direction Générale sur les actions menées pour contribuer à la résolution de la situation de dégradation persistante de la qualité de service et pour assurer à cet effet, la bonne information des consommateurs sur les perspectives d’amélioration de la qualité de service.
Enfin, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents produits ainsi que ses encouragements pour la mise à niveau constante des différents processus concourant à un meilleur exercice des missions de régulation dévolues à l’ART.
Fait à Sangmélima, le 17 OCT 2024.
(é) La Présidente du Conseil d’administration,Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM
[DIGITAL Business Africa] – Une part d’actions de l’opérateur historique des télécommunications éthiopien est mise en vente. Le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé, mercredi 15 octobre 2024, une première vente d’actions d’Ethio Telecom. La société publique vieille de 130 ans propose 10 % de ses actions au public. Cette privatisation, selon plusieurs sources, est une des pierres angulaires du train de réformes annoncées par Abiy Ahmed à son arrivée au pouvoir en 2018. Ces réformes, selon le PM Abiy Ahmed, visent à moderniser l’économie éthiopienne, « très étatisée et peu ouverte aux investissements étrangers ». La direction de Éthio Telecom a réagi à cette première vente d’actions initiée par le Premier ministre.
« Nous sommes ravis d’annoncer que la vente de 10 % des actions d’Ethio Telecom, le pionnier des opérateurs de télécommunications en Afrique, qui sert fièrement l’Éthiopie et son peuple depuis plus de 130 ans, a été officiellement lancée par Son Excellence le Premier ministre Dr. Abiy Ahmed aujourd’hui, le 16 octobre 2024.
En conséquence, 100 millions d’actions ordinaires sont offertes à la vente à tous les Éthiopiens. Les actions sont disponibles via la plateforme télébirr SuperApp et afin de garantir que la vente d’actions soit inclusive, le prix minimum des actions a été fixé à 9 900 birr (33 actions) et le prix maximum des actions a été fixé à 999 900 birr. (3,333 shares).
En cette occasion historique, nous invitons tous les Éthiopiens à saisir cette opportunité d’investissement unique pour devenir actionnaires directs de l’une des plus grandes institutions du pays et soutenir la croissance continue de l’entreprise », a souhaité l’opérateur.
Pour demander des actions directement depuis votre téléphone, téléchargez l’application télébirr SuperApp. Puis cliquer sur le lien ci-après pour commencer : https://onelink.to/uecbbr
Pour un aperçu complet et pour prendre une décision éclairée, veuillez consulter le prospectus à l’adresse https://teleshares.ethiotelecom.et/
Pour rappel, en mai 2021, une deuxième licence de téléphonie mobile avait été accordée à l’opérateur kényan Safaricom. Ce qui est venu mettre fin au monopole d’Ethio Telecom dans le pays.
[DIGITAL Business Africa] – Pour avoir une stratégie nationale de l’IA adaptée aux réalités de la Côte d’Ivoire, toutes les idées comptent. Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation invite les étudiants, professionnels, entrepreneurs ou simples citoyens à suggérer des idées sur l’impact de l’IA dans des secteurs comme le numérique, l’éducation, la santé, la culture, l’agriculture, et bien d’autres.
Pour faire parvenir son idée, l’intéressé doit répondre à un questionnaire. C’est ainsi qu’il pourra aider à définir les priorités nationales et à préparer la Côte d’Ivoire à un avenir numérique florissant.
Le lien ci-dessus vous a certainement dirigé vers un lien (LinkedIn) externe. Ce n’est pas grave. Un autre lien est apparu juste au bas de l’icône LinkedIn. Cliquez dessus et accédez au site où se trouve le formulaire.
Vous avez la possibilité de traduire la page en français ou en anglais. Allez simplement sur la case à droite (Français) et choisissez l’anglais, si cela vous agrée.
Le questionnaire étant réservé aux humains, Microsoft vous demandera de répondre à certaines questions pour s’assurer que les robots/IA n’y accèdent pas. Cette étape passée, vous pouvez enfin remplir le formulaire. A condition d’avoir une adresse mail
Attention : vos données fournies dans le cadre de cette enquête ne sont pas transférées chez Microsoft. Mais plutôt au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, puisque c’est lui l’initiateur de l’appel à contribution.
[DIGITAL Business Africa] – Le respect des droits d’auteur sur internet. Un combat que mène la HACA avec la dernière énergie. Le président de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA), René Bourgoin, a signé un communiqué, ce octobre 2024, relatif à la distribution de services de médias audiovisuels par télévision IP (internet protocole) et autres réseaux multimédia. En effet, la Haca constate que les contenus audiovisuels sont diffusés ou distribués sans avoir obtenu l’accord des titulaires de droits ou ayant-droits.
La HACA indique que ces pratiques sont le fait des personnes morales ou physiques exerçant illégalement dans le domaine des communications (non reconnues par la HACA).
Il se trouve que les auteurs peuvent soit partager le signal des programmes ou des chaînes par le câble ou la fibre, communément appelés « système araignée ». Ces personnes morales ou physiques peuvent aussi, selon la HACA, soit commercialiser les boîtiers qui permettent d’accéder à de très nombreuses chaînes et programmes, via internet (IPTV) et autres réseaux multimédias. Soit commercialiser les codes d’activation d’applications partageant, via des serveurs, ces chaînes et ces programmes.
Ces pratiques sont punies par la loi ivoirienne. Les peines peuvent aller de six mois à trois ans d’emprisonnement et d’une amende se situant entre 5 millions et 50 millions de FCFA.
La HACA est l’institution chargée de la régulation de la Communication audiovisuelle en Côte d’Ivoire. Elle a pour mission principale de garantir et d’assurer la liberté et la protection de la communication audiovisuelle dans le cadre de la loi.
Tous les activistes, blogueurs et influenceurs de Côte d’Ivoire sont subordonnés à la Charte des réseaux sociaux. Ainsi s’engagent-ils plusieurs principes contenus dans cette Charte. Notamment, le quatrième qui est le « respect des droits d’auteur et de la propriété intellectuelle ». Ce principe considère que toutes les parties prenantes de la Charte doivent :
« Respecter les droits d’auteur en obtenant les autorisations nécessaires avant d’utiliser ou de partager des contenus protégés par des droits d’auteur ; créditer correctement les sources d’information, les citations et les contenus réutilisés, conformément aux pratiques éthiques et légales ».
En signant la Charte, les parties prenantes ont reconnu leur responsabilité dans la diffusion d’informations précises, l’encouragement du débat constructif et la promotion de valeurs positives au sein de la société.
[DIGITAL Business Africa] – Le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, a participé à la Journée mondiale de la Normalisation, organisée par les membres de l’IEC (International Electrotechnical Commission), de l’ISO ( Organisation internationale de normalisation) et de l’UIT (Union internationale des télécommunications). L’événement, célébré tous les 14 octobre, réunit la communauté internationale et met en valeur l’importance des travaux normatifs. L’édition de 2024 se décline autour du thème « Une vision commune pour un monde meilleur » en vue de valoriser le rôle des normes dans la réalisation des ODD.
En marge de l’ouverture officielle du Symposium mondial sur les normes (GSS 2024) à New Delhi, le DG de l’ARTP, Dahirou Thiam, a été reçu en audience par la SG de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), Bogdan Martin. Dahirou Thiam a présenté deux noms pour la présidence des commissions TSAG ( Groupe consultatif de normalisation des télécommunications) et SG 12. Il s’agit de Malick Sylla de l’ARTP comme prétendant au poste de vice-président de la commission SG 12, et d’Aminata Drame de Sonatel au poste de vice-présidente de la commission TSAG.
La Commission TSAG est chargée d’examiner les activités de normalisation de toutes les commissions d’étude (SG) du secteur de la normalisation des télécommunications de l’ UIT. La Commission TSAG examine aussi leur méthode de travail, leur règle de réunion et leurs procédures de coopération avec d’autres organismes de coopération. Cette commission a 15 vice-présidents. Parmi eux, deux Africains, dont Boateng de la National Communication Autority du Ghana, l’Ivoirien Guy Michel Kouakou de l’ARTCI. La commissions d’étude 12 (SG 12), quant à elle, est subordonnée à la Commission TSAG.
Cette rencontre entre Dahirou Thiam, DG de l’ ARTP et la SG de l’ UIT Bogdan Martin, a préludé à l’Assemblée mondiale de normalisation des télécommunications (AMNT 2024). Les deux figures emblématiques des télécommunications se rencontrent encore officiellement après les journées de concertation sur les communications électroniques organisées à Dakar les 8 et 9 août 2024. C’était deux mois après le Symposium mondial des régulateurs (GSR) à Harare, Zimbabwe, en juin 2024.
[DIGITAL Business Africa] – Togo Cellulaire et Moov Africa n’ont pas atteint les seuils réglementaires en matière de qualité des services. Une campagne nationale de mesures de la qualité des services, menée par l’Arcep Togo du 15 juillet au 23 août 2024 le prouve. Selon le rapport de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des postes, le taux de conformité est de 70,68 % pour TGC et de 44,61 % pour MAT. Mais comparé à la précédente campagne de décembre 2023,
TGC fait une amélioration significative de 17,3 %, se rapprochant progressivement des seuils réglementaires. Ce qui n’est pas le cas de MAT, qui enregistre une amélioration très faible de 0,79 %, en est encore très éloigné, selon le rapport de l’Arcep.
Il faut relever que dans le Grand Lomé, TGC est plus performant que MAT avec 80,8 % de conformité contre 58,48 %. L’on remarque la même tendance en dehors du Grand Lomé, où les taux de conformité se situent entre 68,91 % et 42,19 % respectivement pour TGC et MAT.
Pour chacun des trois services (voix, internet 3G et internet 4G), TGC est plus performant que MAT sur tout le territoire.
Résultats détaillés de la QoS
Pour le service voix : le taux de conformité est de 66,22 % pour TGC contre 42,02 % pour MAT. Le taux de conformité s’est dégradé pour les deux opérateurs, de 4,07 % pour TGC et de 2,69 % pour MAT.
Pour le service internet 3G :
Le taux de conformité est de 68,97 % pour TGC contre 57,62 % pour MAT. Ce taux s’est amélioré pour les deux opérateurs, de 19,1 % pour TGC et de 10,5 % pour MAT.
Pour le service internet 4G :
Le taux de conformité est de 75,35 % pour TGC contre 33,33 % pour MAT. Le taux de conformité s’est amélioré de 29,86 % pour TGC alors qu’il s’est dégradé de 8,6 % pour MAT.
Le chiffre d’affaires des opérateurs télécoms en progression
Dans le même rapport de l’ Arcep, l’on remarque surtout la progression du chiffre d’affaires des opérateurs Télécom. Il s’élève à 127,7 milliards FCFA au premier semestre 2024, soit une hausse de 11 % par rapport à la même période en 2023. L’ Arcep associe à cette progression une demande accrue pour les services mobiles et internet.
Togo Cellulaire, leader du marché, a vu son chiffre d’affaires augmenter de 13,6 % pour atteindre 71,3 milliards FCFA. De son côté, Moov Africa Togo a enregistré une légère hausse de 0,7 %, avec un chiffre d’affaires de 31,6 milliards FCFA. Le segment de la téléphonie fixe a également contribué à cette performance, avec une progression notable de 18,7 % pour Togo Telecom, qui atteint 18,4 milliards FCFA au premier semestre 2024.
Ici, la croissance du secteur est le corollaire de l’augmentation du nombre d’abonnés mobiles, qui s’élève désormais à plus de 7,3 millions, représentant un taux de pénétration de 87,5 %.
Une progression de 9 % par rapport au deuxième trimestre 2023. Le segment de l’internet mobile est aussi crédité d’une forte croissance, avec une augmentation de 20 % du nombre d’abonnés, portant le total à 5,6 millions. Son taux de pénétration a atteint 66,5 % au deuxième trimestre 2024, soit une progression de 10 % en un an. L’utilisation des services haut débit mobile a, sur le même TREND, enregistré une hausse significative, notamment grâce à la croissance des abonnés 4G, en augmentation de 62 % pour Togo Cellulaire.
Le trafic total de données (fixe et mobile), encore appelé consommation de la data, a connu une augmentation significative de 45 % au deuxième trimestre 2024 par rapport à la même période en 2023. L’ Arcep attribue cette croissance à l’augmentation du trafic de données fixes, qui a bondi de 51 %.
Les services de données ont enregistré une augmentation de 33 % du nombre d’abonnés pour GVA, l’un des principaux fournisseurs d’internet fixe. L’entreprise GVA dessert désormais près de 70 000 clients. Ce segment fixe affiche une croissance de 14 %.
Consultez l’intégralité du rapport QoS 2024 de l’ Arcep en cliquant sur ce lien:
[DIGITAL Business Africa] – Le Salon FrancoTech s’est tenu les 3 et 4 octobre 2024 à Paris en France, à Station F. De nombreuses entreprises technologiques de l’espace francophone ont participé à cette initiative du secrétariat général du Sommet de la Francophonie en partenariat avec Business France et l’Alliance des patronats francophones. Parmi elles, l’entreprise camerounaise iPlans. Joseph Kamgue, son PDG, présente à Digital Business Africa les rétombées de ce salon.
Joseph Kamgue Takougang, PDG de Kakotel Cameroon SA et de iPlans SA
DIGITAL Business Africa : Pourquoi l’entreprise iPlans était-elle présente au salon FrancoTech qui s’est tenu à Paris en marge du 19e sommet de la Francophonie ?
Joseph Kamgue : Le salon FrancoTech s’est tenu les 3 et 4 octobre à l’initiative du secrétariat général du Sommet de la Francophonie et en partenariat avec Business France et l’Alliance des patronats francophones. Le salon visait à promouvoir l’innovation au sein de l’espace francophone, à renforcer l’espace économique francophone et à favoriser les rencontres d’affaires. Étant basé dans un pays francophone et offrant des services technologiques, il était important pour iPlans d’y participer.
DIGITAL Business Africa : Comment votre entreprise s’y est prise pour participer à ce salon ?
Joseph Kamgue : L’entreprise Iplans S.A. a été sélectionnée et invitée par Business France, qui est une agence gouvernementale française qui recherche des entreprises étrangères pouvant avoir un impact significatif dans la francophonie.
Business France a pris soin de nous contacter, de nous visiter, de se rassurer que ce qu’ils savaient de nous était conforme à ce que nous leur avons dit. Et d’autres sources leur ont confirmé les informations que nous leur avons données sur Iplans S.A.
DIGITAL Business Africa : Qu’avez-vous présenté en France lors de ce salon ?
Joseph Kamgue : iPLANS est une entreprise de solutions spécialisée dans l’édition des logiciels et le développement d’applications web. Nous offrons également les services de conception et d’implémentation de solutions logicielles d’aide à la prise de décisions objectives. A FrancoTech, nous avons présenté notre savoir-faire, qui est un ensemble d’applications métiers ayant véritablement un fort impact dans les entreprises, dans l’éducation ou encore dans la santé.
DIGITAL Business Africa : Quel a été le bénéfice pour iPLANS de cette présence et de cette exposition en France ?
Joseph Kamgue : Au salon FrancoTech, les gains pour iPlans ont été multiples. Et de plusieurs ordres. Par exemple, d’autres pays présents à FrancoTech ont exprimé le besoin de nous voir installé chez eux afin d’apporter notre expertise. Nous avons également noué des partenariats concrets qui porteront bientôt leurs fruits.
DIGITAL Business Africa : Quelles sont les perspectives pour iPLANS ?
Joseph Kamgue : Dans un avenir proche, nous serons véritablement une multinationale avec un rayonnement mondial. Nous aurons la capacité d’impacter positivement un plus grand nombre d’entreprises et de personnes. Les perspectives sont nombreuses ! Donnons-nous rendez-vous pour bientôt.
[DIGITAL Business Africa] – L’éducation à la transformation numérique du Sénégal. Une volonté du ministre Alioune Sall. Son département, le ministère de la Communication des Télécommunications et du Numérique, a organisé un workshop consacré à la Nouvelle Stratégie numérique SN2050, ce 12 octobre 2024. Le Workshop était dédié aux acteurs de l’écosystème numérique sénégalais. Occasion pour ces participants d’explorer les grandes lignes de la nouvelle Stratégie numérique du Sénégal, de discuter de son impact potentiel sur leurs secteurs respectifs.
Le programme Sénégal 2050 repose sur une vision claire, rigoureuse et audacieuse, selon le président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye.
« Nous avons pris le temps de diagnostiquer avec précision les dysfonctionnements de notre système, de consulter, d’analyser, et surtout, de formuler des solutions robustes pour une transformation en profondeur. Ce référentiel est notre feuille de route pour les 25 prochaines années, déclinée en stratégies quinquennales et décennales qui permettront de mesurer, d’ajuster et d’optimiser nos efforts en temps réel », explique le président Diomaye Faye.
La SN2050 s’appuie sur quatre piliers essentiels. Le premier consiste à asseoir une économie compétitive à travers un cadre macroéconomique assaini et stable, l’émergence d’une société numérique, des filières compétitives, le développement de pôles économiques viables et un cadre des affaires attractif. Il s’agit ainsi de valoriser pleinement nos ressources à travers une industrialisation ambitieuse, intégrant nos matières premières dans les chaînes de valeur mondiales. Nous transformerons nos richesses sur place, nous diversifierons notre économie pour en faire un véritable moteur de croissance, créateur de valeur ajoutée et d’emplois.
Le deuxième axe est celui de la durabilité. Notre développement ne sera viable que s’il respecte et préserve notre environnement. Nous avons la responsabilité de léguer aux générations futures un pays sain, où la biodiversité est protégée, où l’économie circulaire est intégrée, et où les énergies renouvelables joueront un rôle central. En outre, l’aménagement durable de notre territoire permettra d’assurer un équilibre entre les zones rurales et urbaines, de désenclaver les régions reculées par des corridors de développement et d’offrir à tous un accès équitable aux ressources.
Le troisième axe porte sur le renforcement de notre capital humain et l’équité sociale. À travers cet engagement, nous visons à corriger les déséquilibres historiques qui ont affecté les couches les plus vulnérables de notre société, en particulier les femmes, les jeunes et les populations rurales.
Téléchargez la brochure de l’Agenda national de transformation Sénégal 2050 sur la plateforme jubbanti.sec.gouv.sn
Des contributions et des recommandations ont été émises au cours des travaux, qui il faut le rappeler, visent à impliquer l’ensemble des parties prenantes dans la transformation numérique du Sénégal.
Par Jean Materne Zambo, source : jubbanti.sec.gouv.sn
[DIGITAL Business Africa] – Le câble 2Africa a atterri en Côte d’Ivoire. Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, a annoncé, le jeudi 10 octobre 2024, le lancement du câble sous-marin 2Africa à Abidjan. C’était au cours d’une cérémonie qu’il présidait à l’immeuble Postel 2001, en présence d’une délégation de MTN Côte d’Ivoire et de sa filiale Bayobab.
Le projet 2Africa, l’un des plus grands câbles sous-marins au monde, s’étend sur 45 000 km et connectera 33 pays. Grâce à une capacité de 180 térabits par seconde, ce câble devrait permettre au pays d’améliorer la résilience de ses infrastructures numériques. Cela passe d’abord par une connexion Internet plus rapide, plus stable et à moindre coût.
Selon le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation « cette avancée est une véritable bouffée d’oxygène pour la stratégie numérique nationale. Elle garantit l’accès à des infrastructures robustes, un élément essentiel au développement du pays ».
Le câble 2Africa dispose d’une capacité 180 Terabits, dépassant la capacité totale de tous les câbles qui desservent toute l’Afrique.
Pour Florent Guédé, directeur général de Bayobab Côte d’Ivoire, filiale de MTN Group, « le câble 2Africa améliore notre infrastructure réseau existante sur le marché de la Côte d’Ivoire, en complément des câbles WACS, ACE, Main One, Maroc Telecom et SAT-3 dans le cadre de notre capacité dans le pays ».
Le consortium 2Africa comprend Bayobab, Center3, China Mobile International, Meta, Orange, Telecom Egypt, Vodafone Group et WIOCC.
[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité des télécommunications du Liberia (LTA) autorise finalement Starlink à déployer ses services au Liberia. Le régulateur a annoncé, lors d’une conférence de presse diffusée sur sa page Facebook, jeudi 10 octobre 2024, avoir signé une licence avec le fournisseur américain d’Internet. Starlink est un fournisseur américain d’accès internet par satellites à haut débit. Cet accord prévoit que l’entreprise travaille avec les fournisseurs d’accès locaux.
C’est en juillet 2024 que le milliardaire Elon Musk, PDG de Space X, entreprise mère de Starlink, a présenté son projet internet par satellites à haut débit au président libérien, Joseph Boakai. Ce partenariat entre l’ Etat libérien et l’entreprise américaine apparait pour le Liberia comme un bon en avant dans son processus d’inclusion numérique. Un acte fort pour Abdullah Kamara, président par intérim de la LTA
« Pour la première fois dans l’histoire de notre pays, nous faisons de l’accès universel à Internet une réalité. […] Cet accord permettra à Starlink de fournir l’Internet à haut débit à tous les villages, villes et communautés, même les plus éloignés. C’est un moment de fierté pour moi d’y participer, de faire avancer le Liberia vers un territoire inexploré mais bien mérité », a-t-il indiqué.
Selon Abdullah Kamara, président par intérim de la LTA l’objectif est de parvenir à une couverture de 100 % avec l’aide de la compagnie américaine. « Chaque village, ville et même votre ferme peut avoir accès à internet », a-t-il ajouté.
Selon Data reportal, environ 1,65 millions sur 5,3 millions d’habitants au Liberia ont accès à des services internet fiables. Pour un taux de pénétration de 30,1 %.
À la différence des satellites géostationnaires traditionnels qui orbitent à des altitudes beaucoup plus élevées, le système de Starlink repose sur une constellation de satellites en orbite basse (LEO). Les satellites LEO offrent plusieurs avantages :
– Une faible latence : la proximité plus proche de la Terre entraîne une réduction significative du temps de transit du signal, offrant une expérience Internet plus réactive.
– Une couverture plus large : la possibilité de déployer de nombreux satellites permet une couverture plus large et plus cohérente, même dans les zones reculées.
– Des vitesses plus élevées : les satellites LEO peuvent fournir des vitesses comparables ou supérieures à de nombreuses options de grande bande terrestre.