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RD Congo – Cobalt : Apple, Microsoft, Google, Dell et Tesla nient leur implication dans le travail des enfants

[Digital Business Africa] – C’est en décembre 2019 que l’affaire avait fait grand bruit. Un collectif International Rights Advocates (IRAdvocates) spécialisé dans la poursuite d’actions en justice contre des multinationales avait porté plainte aux Etats-Unis devant la Cour fédérale américaine contre des géants du numérique, notamment Apple, Microsoft, Google, Dell et Tesla. Ils les accusaient d’avoir « aidé et encouragé le travail d’enfants dans les mines de cobalt en RDC ». Désormais, on connait quelle est la ligne de défense de ces multinationales. Dans une motion de rejet adressée la Cour fédérale américaine à la fin août 2020, les entreprises affirment rejeter sur la forme la compétence de l’institution pour connaître de cette affaire.

Dans le fonds, elles disent être dédouanées par le fait qu’elles n’ont jamais acheté de cobalt à des enfants, mais à des entreprises fournisseur dont : le chinois Huayou Cobalt et l’anglo-suisse Glencore qui sont eux directement mises en cause. Le consortium d’entreprises va même plus loin, et affirme que les enfants qui ont été blessés ou qui sont morts dans ces mines de cobalt ne travaillaient pas sous la contrainte, tout au moins, dans le sens de la loi américaine sur la traite des personnes. Une position qui n’est pas surprenante, lorsqu’on sait qu’au lendemain du dépôt de la plainte, Apple avait réfuté ces accusations.

Elle affirmant « être au courant de ce tragique quotidien que vivent de milliers d’enfants au Congo ». Cependant elle rappelait qu’elle oblige le sous-traitant à se confronter à un audit de ses salariés pour être sûr que le cobalt qui lui est vendu n’est pas récolté par des enfants. En cas de refus, Apple affirme abandonner « immédiatement l’idée de signer un contrat avec ce sous-traitant ». Dans la foulée, Apple affirmait être certaine qu’aucun enfant au Congo ne travaille pour le cobalt présent dans les batteries de ses appareils.

Seulement, ces affirmations sont remises en cause par la plainte de 79 pages que le collectif International rights advocates (IRAdvocates), a déposé devant la Cour fédérale américaine au nom de 14 plaignants qui ont accepté d’être parties civiles. Les plaignants accusent les multinationales d’avoir tiré profit du travail forcé d’enfants dans les mines de cobalt en RDC. Plus encore, les avocats assurent avoir la preuve que ces sociétés ont aidé et encouragé les propriétaires des sites miniers concernés où les plaignants ont subi des abus.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Avec le CIR, l’UIT lance un projet de réduction de la fracture numérique au Burundi, en Éthiopie et en Haïti

[Digital Business Africa] – Depuis le 7 septembre 2020, l’Union internationale des télécommunications (UIT) et le Cadre intégré renforcé (CIR) ont lancé un projet de coopération qui devra améliorer l’écosystème numérique et renforcer les compétences numériques des femmes dans les pays les moins avancés (PMA), et particulièrement au Burundi, en Éthiopie et en Haïti.

Dans un communiqué conjoint, les deux institutions expliquent qu’en mutualisant leurs ressources, elles intensifieront les activités menées en faveur des femmes au Burundi, en Éthiopie et en Haïti. Les capacités afférentes aux politiques générales seront renforcées, de sorte que les pouvoirs publics soient mieux à même de tenir systématiquement compte de la problématique hommes-femmes dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Suivant le communiqué, le projet sera axé sur des activités de terrain à l’échelle nationale et consistera en particulier à : « travailler avec les pouvoirs publics et divers décideurs pour faire en sorte que les politiques relatives à l’économie numérique tiennent compte de la problématique hommes-femmes ; travailler avec les partenaires institutionnels et divers membres de l’écosystème local pour préparer les femmes en âge de travailler à évoluer dans le monde numérique; et travailler avec le secteur privé pour créer des débouchés économiques dans le monde numérique pour les femmes en âge de travailler ».

« Plus que jamais, les technologies numériques sont un vecteur essentiel de débouchés économiques pour les femmes. Ce partenariat entre l’UIT et le CIR permettra de fournir un appui vital, sur le plan des politiques générales, pour faire en sorte que le secteur des TIC se développe durablement là où il y en a le plus besoin, et profitera aux femmes, qui auront la possibilité d’accéder et de recourir aux TIC pour contribuer pleinement à l’économie« , affirme le Secrétaire général de l’UIT, Houlin Zhao.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire – Cameroun : Huawei ratisse large via son programme « Seeds for the future 2020 »

[Digital Business Africa] – Le groupe chinois Huawei a annoncé la formation au Cameroun au cours des prochaines semaines de 40 jeunes dans le secteur des TICs. Dans le même temps, l’opérateur a choisi en Côte d’Ivoire 30 jeunes dont 07 filles qui devraient recevoir la même formation. Ces initiatives rentrent dans le cadre du projet « Seeds for the future 2020 » de Huawei qui entend ainsi former en immersion en Chine et en Afrique des jeunes africains à devenir des futurs leaders dans le secteur des TIC.

Dans le cadre du programme, les jeunes sont appelés à découvrir la langue et la culture chinoise, ainsi que bénéficier d’une immersion dans l’économie numérique. Les bénéficiaires sont sélectionnés lors d’auditions en lignes devant un jury, et proviennent des plus de 250 institutions devenues des fournisseurs de talents au programme « Seeds for the future » depuis 2008, date de lancement du programme. Depuis cette date, l’initiative a bénéficié à un total de 3 500 apprenants, originaires de 100 pays.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Facebook lance sa campagne #LoveLocal, en soutien aux PME locales au Moyen-Orient et en Afrique du Nord

[Digital Business Africa] – Le géant américain Facebook a lancé en Afrique du Nord et au Moyen-Orient sa campagne #LoveLocal. Il s’agit d’une initiative dont l’objectif est de soutenir les petites et moyennes entreprises (PME) locales exerçantes dans le secteur du numérique dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Celles-là même qui ont été parmi les plus touchées pendant la pandémie COVID-19.

De manière pratique, la campagne vise à apporter un soutien au développement à ces entreprises en mettant à leur disposition des ressources qui facilitera leur relance économique : « Grâce à #LoveLocal, Facebook permettra aux gérants d’entreprises d’accéder au Centre de formation pour les PME du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord – une plateforme comprenant jusqu’à 40 webinaires en ligne disponibles gratuitement que les entreprises peuvent utiliser pour maîtriser une gamme d’outils numériques couvrant le marketing digitale et le commerce électronique, et pour développer et accroître leur présence commerciale en ligne. Les cours ont été développés en partenariat avec des plateformes de commerce électronique connus et des partenaires Facebook tels qu’ecomz, Expand Cart et Zid », explique Facebook dans un communiqué.

Dans le même sillage, Ramez Shehadi, le directeur général pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, de Facebook fait savoir que « notre campagne #LoveLocal vise à soutenir les entreprises locales et à inciter les communautés locales à s’engager davantage avec elles dans tout effort visant à assurer la subsistance et la croissance des PME maintenant et à l’avenir ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique : Huawei veut injecter 100 milliards de dollars dans le développement de la connectivité

[Digital Business Africa] – Le groupe chinois Huawei entend investir au cours des dix prochaines années un montant global de 100 milliards de dollars dans le développement de la connectivité en Afrique. L’annonce est de Chakib Achour, le directeur marketing stratégique de Huawei Maroc–Afrique du nord, cité par nos confrères de Afriqueitnews.

« Dans un état d’esprit collaboratif avec des institutions régionales voire nationales, le Groupe Huawei se déploie pour rebondir la croissance de l’économie numérique en Afrique. Néanmoins, il est nécessaire de mettre en place une politique nationale volontariste et une régulation et juridique souple pour permettre l’émergence des initiatives innovantes, mais aussi un cadre rigoureux afin de protéger les usagers et de vérifier la qualité des services proposés », explique le responsable.

A travers cet investissement, le groupe marque une fois de plus son recentrage sur l’Afrique, alors qu’il est en très mauvaise posture sur les marchés américains et européens, où il est accusé par les gouvernements d’espionnage massif. Dans ce sillage, l’opérateur a été exclu des marchés de la 5G aux Etats-Unis où il est sous sanction, mais également dans certains pays européens.

 Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo : Une association de Consommateurs réclame un siège au Conseil de l’ARPCE

[Digital Business Africa] – Au Congo Brazza, le ministre des Postes, des Télécommunications et des Communications électroniques Léon Juste Ibombo a été saisi le 3 septembre 2020 par l’Observatoire congolais des droits des consommateurs (O2CD). Cette association de Consommateurs souhaite obtenir du ministre un siège au sein du conseil de gestion de l’Agence de régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE), le régulateur du secteur des télécommunications.

« Il est vrai que la loi organique de l’agence ne prévoit pas une représentativité des associations des consommateurs, mais aujourd’hui les bonnes pratiques dans tous les pays même la capitalisation des agences de régulation dans notre pays voudraient que les associations des consommateurs qui sont les principaux acteurs du secteur puissent être représentées au sein de ce comité pour faire part de leur préoccupation », explique Mermans Babounga Ngondo, le secrétaire exécutif de l’O2CD.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Tech : Samsung annonce la sortie prochaine d’un smartphone entièrement transparent

[Digital Business Africa] – Le géant sud-coréen Samsung pousse un peu plus loin la barre dans le développement des Smartphones de dernière génération. Il devrait développer prochainement un smartphone entièrement transparent, qui offrira une visibilité jusqu’à l’arrière du téléphone. L’information a été dénichée par le site Let’s Go Digital qui a retrouvé le brevet demandé et obtenu par Samsung auprès de l’USPTO, le Bureau américain des brevets et des marques de commerce.

Selon le site qui cite la description du brevet, il pourrait s’agir d’un écran rigide ou flexible à même de se plier ou d’être enroulé. Au vu de la complexité à trouver l’entièreté des composants totalement transparents comme les caméras, les batteries ou les cartes SIMS, le brevet évoque la possibilité d’avoir un Smartphone dont l’écran ne serait transparent qu’en partie.

L’idée d’un Smartphone entièrement transparent fait son chemin depuis de nombreuses années. Sony avait déjà développé un prototype de smartphone transparent avec un écran à double face. Seulement, l’idée de Samsung va plus loin en n’intégrant aucune bordure sur son écran. Dans ce sillage, des entreprises à l’instar du japonais NTT ont déjà développé et présenté des prototypes de batteries entièrement transparentes comme du verre.

Toujours dans le registre des appareils entièrement transparents, le Chinois Xiaomi vient de lancer sa télévision entièrement transparente. Seulement, les unités de traitement de ce téléviseur sont logées dans le socle de la télévision.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

L’ICANN veut rembourser les frais d’accès à l’Internet liés à la pandémie

[Digital Business Africa] – La Société pour l’attribution des noms de domaines et des numéros sur Internet (ICANN) a annoncé le 31 août 2020 le lancement du programme pilote de remboursement de frais d’accès à Internet liés à la pandémie de la Covid 19. De manière pratique, ce programme pilote approuvé par le Conseil d’administration propose aux membres de la communauté qui ont une capacité Internet limitée une aide financière pour augmenter la bande passante de leur connexion Internet pendant l’ICANN69.

Des remboursements allant jusqu’à 60 USD seront accordés aux candidats éligibles pour augmenter la bande passante de leur connexion Internet pendant la durée ou le cycle de facturation du mois d’octobre 2020. Les services doivent être fournis par une entité commerciale ou un fournisseur de services Internet et doivent concerner spécifiquement l’Internet ou les données cellulaires. Le prestataire doit également fournir des documents attestant des frais liés à la montée en gamme du service, en format numérique ou papier.

« Il est important que nous continuions à identifier des moyens nouveaux et innovateurs de réduire les barrières à la participation pour que les membres de la communauté puissent contribuer et avoir voix au chapitre », explique Maarten Botterman, le président du Conseil d’administration de l’ICANN qui ajoute : « Ce programme pilote est un pas important vers cet objectif. »

Les membres de la communauté intéressés doivent envoyer leur demande avant l’ICANN69. Pour bénéficier de cette aide, les candidats devront satisfaire aux critères d’éligibilité du programme. La date limite de dépôt du formulaire de demande est le vendredi 2 octobre 2020 à 23h59 GMT.

Le formulaire est disponible ici. Pour de plus amples informations sur le programme et sur les critères d’éligibilité, cliquez ici. Un document de questions fréquentes (FAQ) est également disponible ici.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Taxe GAFA : Les géants du numérique vont répercuter la taxe sur leurs clients

[Digital Business Africa] Après trois années de bataille juridique, la taxe Gafa de 3% du nom des géants du numérique que sont Google, Apple, Facebook et Amazon leur a été défavorable, vu qu’au final, l’impôt sera bel et bien appliquée. Seulement, contrairement à ce qui était envisagé par les Etats Européens, la nouvelle taxe ne sera pas payée pas les entreprises visées, mais par les clients de ces géants du numérique, qui sont entre autres les créateurs d’applications et les annonceurs.

Dans une annonce, Apple a fait savoir que désormais, l’argent reversé aux développeurs et éditeurs d’applications achetées sur l’Appstore  « seront calculés sur la base du prix hors taxes ». Ce qui de manière mécanique, ouvre la voie à une augmentation des prix hors taxes des applications, ce qui permettrait aux éditeurs d’applications de se mettre également à l’abri de cette taxe. De ce fait, c’est sur l’utilisateur final que sera répercutée la taxe, et c’est lui qui la paiera au final. 

Du côté de Google, la taxe est également répercutée sur les annonceurs, vu que ce sont eux qui fournissent l’essentiel du chiffre d’affaire de Google. Dans une note adressée à ses clients, Google les prévient clients qu’à partir de novembre, des frais supplémentaires seront facturés aux annonceurs au Royaume-Uni, en Turquie et en Autriche. Et suivant la note, l’augmentation correspond à la valeur de la nouvelle taxe.

La politique de répercussion de la taxe sur les clients est également appliquée chez Amazon. Ici, depuis le 1er septembre 2020, le groupe a annoncé l’augmentation de l’ordre de 2% des frais des vendeurs tiers. Pour l’instant, Facebook n’a pas encore annoncé de quelle façon il répercutera cette taxe. Toujours est-il qu’il devrait faire sa communication au cours des prochains jours.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Gabon : L’Arcep met en garde Gabon Telecom et Airtel contre « l’épuisement inexplicable » des crédits de communication

[Digital Business Africa] – L’autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste du Gabon a publié ce 04 septembre 2020 un communiqué mettant en garde les opérateurs de télécommunications locaux de ce qu’il qualifie « d’épuisement inexplicable du crédit monétaire ».

En effet, Lin Mombo, le président du conseil de régulation de l’Arcep, explique que depuis quelques temps l’Arcep reçoit de nombreuses plaintes faisant état d’une inadéquation entre les débits internet fournis par les opérateurs des réseaux de communications électroniques, les volumes des données internet souscrits par leurs abonnés respectifs et ceux qui sont en définitive réellement consommés par ces derniers.

« Il ressort que certains abonnés constatent avec étonnement l’épuisement inexplicable du crédit monétaire de leurs comptes après quelques utilisations minimes des données internet souscrites. Par ailleurs, les utilisateurs font observer que, après épuisement de leur forfait internet, les systèmes mis en place par les opérateurs débitent automatiquement les comptes bonus et principal sans leur aval, les privant ainsi de la possibilité de gérer personnellement leur crédit pourtant destiné aux appels vocaux », indique Lin Mombo dans son communiqué. 

Face à ces situations récurrentes, l’ARCEP met en garde les opérateurs sur ces dérives et les invite « instamment » à remédier à ces pratiques visant à léser le consommateur.

L’ARCEP rappelle par conséquent que tout manquement des opérateurs aux obligations prescrites par leurs cahiers de charges, à savoir la taxation, la facturation des services et la publication des tarifs sont passibles de sanctions.

Aussi, l’ARCEP invite les opérateurs à communiquer de manière plus transparente sur les tarifs des offres permanentes et promotionnelles des services voix et internet pour ainsi présenter clairement aux utilisateurs les différents modes de facturation desdites offres.  

Par Digital Business Africa

Côte d’Ivoire : Les Etats-Unis offrent au gouvernement un logiciel de données pour améliorer le système de santé

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, c’en est fini avec le projet Open Data Center for Health. D’une durée de deux années, ce projet visait à fournir aux responsables de la santé de Côte d’Ivoire des données informations et outils d’aide à la décision. Ce projet a officiellement été clôturé le 27 août 2020. A l’occasion, le gouvernement des Etats-Unis via l’USAID a remis officiellement au ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique un Centre de données pour améliorer l’allocation des ressources de santé pour la prévention et le traitement du VIH/SIDA.

Selon l’USAID, cette plateforme remise au gouvernement ivoirien intègre et visualise les données de sources multiples, utilisant des cartes et des tableaux de bord. Elle devrait être un outil particulièrement pratique pour les décideurs et les agents de santé.

« Nous espérons que le système OpenDCH aidera les décideurs de tout le pays à exploiter les données pour une prise de décision fondée sur des preuves et, à terme, permettra de mettre fin au sida d’ici 2030. En ayant plusieurs sources de données intégrées, géolocalisées et visualisées sur une carte dynamique, les décideurs ont la capacité de voir facilement où se trouvent les points chauds du VIH / SIDA, ce qui leur permet d’allouer des ressources aux zones dans le besoin», explique Bruno Senou, le représentant de l’USAID

Le système sera désormais hébergé par le Programme National de Lutte contre le Sida (PNLS), dont la salle des serveurs a été rénovée avec un système de sécurité amélioré et un câble en fibre optique pour pouvoir héberger l’infrastructure technologique requise pour le portail.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : 40% de pénétration du smartphone contre 80% de couverture 3G

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, la pénétration du Smartphone au sein de la population reste encore relativement faible. D’après le directeur général de MTN Côte d’Ivoire Djibril Ouattara, seuls 40% des Ivoiriens possèdent un Smartphone. Ceci, alors que dans le même temps, 80% des ivoiriens sont couverts par la 3G. Une incongruité pour le patron de la filiale ivoirien du Sud-africain MTN, qui souligne paradoxalement que « 51% de notre data est en 4G».

« Le groupe  continue d’avoir une forte croissance tant sur le plan des abonnés que de sa profitabilité. Cette année, nous allons connaître une croissance de 5 à 10% de notre chiffre d’affaires. On capitalisera cette année entre 35 et 40 milliards FCFA. Sur notre offre de mobile money, nous avons renforcé le service de prêt. Nous continuons de mettre une mention spéciale sur le renforcement de notre réseau. Nous avons une excellente qualité de réseau», explique Djibril Ouattara qui révèle par ailleurs que MTN Côte d’Ivoire compte 12,5 millions d’abonnés dont 4 millions d’abonnés actifs tous les mois.

Dans la foulée, le patron de MTN Côte d’Ivoire qui s’exprimait lors d’une conférence de presse pour faire le bilan et les perspectives de son entreprise moins d’un an après sa prise de fonction a estimé que l’entreprise a plutôt affiché une très bonne résilience en pleine crise de la Covid 19, et que les perspectives sont très encourageantes : « En Côte d’Ivoire, nous avons commencé une phase de restructuration de l’entreprise. L’an prochain, nous allons construire notre nouveau siège à Port-Bouët sur la route de l’aéroport d’Abidjan. Nos perspectives sont bonnes. Notre marque est la première africaine et nous allons continuer à investir dans ce pays », conclut Djibril Ouattara.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : Dès le 31 janvier 2021, les numéros de téléphones passeront de 8 à 10 chiffres

[Digital Business Africa] – A partir du 1er janvier 2021 à 00 heure, la numérotation téléphonique en Côte d’Ivoire devrait à nouveau connaitre une évolution. D’après le directeur général de l’Autorité de régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou, à cette date, les numéros de téléphones mobiles et fixes dans le pays vont passer de 8 à 10 chiffres.

De manière pratique, les abonnés Orange devront ajouter le préfixe 07 devant les anciens numéros, ceux de MTN devront ajouter le 05 devant les anciens numéros, et ceux de Moov devront ajouter le 01 devant leurs anciens numéros. Pour ce qui est des numéros de téléphone fixes, le 27 devra être ajouté devant les anciens numéros de Orange, 25 devant les anciens numéros de MTN et 21 devant les anciens numéros de Moov. Par contre, les numéros courts et d’urgence ne connaîtront aucune modification.

Pour justifier cette migration, le patron du régulateur évoque une raison simple : Les opérateurs de téléphonie mobile ont épuisé les capacités en ressources de numérotation. Il s’agit dans le même temps de prendre de l’avance sur les évolutions technologiques des services de communication dont l’Internet des objets, qui va nécessiter une utilisation importante de numéros dans un très proche avenir.

Ainsi, l’ancien Plan national de numérotation à 08 chiffres doté d’une capacité en numéros mobiles et fixes de 49 millions est arrivé à saturation et ne permet plus de répondre aux besoins de tous les opérateurs. Il est donc remplacé par le nouveau Plan de numérotation nationale à 10 chiffres, qui, selon le régulateur, devrait répondre aux besoins sur une durée prévisionnelle de 50 ans.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique du Sud : Standard Bank réalise une prise de participation de 35% dans la fintech TradeSafe

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, la Standard Bank a annoncé avoir réalisé une prise de participation de 35% dans la fintech TradeSafe, qui a développé une plate-forme en ligne qui protège les fonds de l’acheteur dans le cadre d’une transaction impliquant deux ou plusieurs parties.

«TradeSafe et Standard Bank ont ​​pris conscience de la nécessité d’une solution de dépôt fiduciaire rapide, sécurisée et abordable à la suite du volume croissant d’escroqueries, de fraudes et de paiements de factures impayés dans le commerce sud-africain. Nos honoraires représentent un cinquième de ce qu’un cabinet d’avocats ou une banque réputé facturerait dans le cadre d’une transaction », explique dans un communiqué Jethro O’Brien, le PDG de TradeSafe.

Dans le cadre de cet investissement, Standard Bank a nommé deux administrateurs non exécutifs au conseil. Standard Bank supervise également la gestion du compte séquestre de TradeSafe et participe pleinement au processus d’instruction de paiement lancé par TradeSafe. « La banque fournira une deuxième fonction de paiement de libération », a ajouté O’Brien. «Cela signifie qu’avec notre gouvernance, notre sécurité et notre crédibilité accrues, TradeSafe sera désormais en mesure de cibler les transactions sur matières premières et fusions-acquisitions supérieures à 25 millions de rands.»

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

En Afrique du Sud, une tentative d’abonnement mobile sur trois est frauduleuse

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, la fraude sur les services de télécommunications se généralise. Le constat est de la société antifraude Evina qui dans une note, fait savoir qu’une tentative d’abonnement mobile sur trois en Afrique du Sud est frauduleuse. Ce qui fait de l’Afrique du Sud le pays africain le plus touché après le Kenya par la fraude. Chaque jour, selon Evina cette fraude abouti à des prélèvements frauduleux  de l’ordre des millions de dollars sur les comptes mobiles des utilisateurs cellulaires du monde entier.

Selon Evina, les utilisateurs de téléphones mobiles  sud-africains sont très souvent abonnés à des services mobiles sans leur consentement. «En tant qu’économie la plus avancée d’Afrique, il est particulièrement tragique que les utilisateurs mobiles sud-africains soient victimes de fraudes d’abonnement bien gérées dans de nombreux autres pays», explique David Lotfi, le PDG d’Evina.

Dans la foulée, il déplore le fait que la fraude ne soit pas traitée assez sérieusement par les différents acteurs du paiement mobile.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Kenya : Smart Billing, l’application de facturation intelligente d’eau courante

[Digital Business Africa] – Au Kenya, c’est une solution qui améliorera certainement le quotidien des gestionnaires immobiliers ou de la compagnie nationale de fourniture d’eau courante.  La start-up kényane Hydrologistics Africa (HydroIQ) a lancé son application Smart Billing, qui permet de numériser le comptage d’eau, la facturation, les paiements et le service client sans remplacer l’actuelle infrastructure.

«Dans la plupart des pays en développement, l’eau représente au moins 11% du revenu familial, mais la disponibilité reste un défi majeur. Près de 50% de l’eau fournie est perdue avant d’atteindre les consommateurs en raison de fuites et d’une consommation illimitée. Notre mission est d’apporter visibilité et transparence dans l’accès et la distribution de l’eau à ceux qui en ont besoin », explique Brian Bosire, co-fondateur et PDG d’HydroIQ.

De manière pratique, l’application Smart Billing construit des réseaux d’eau intelligents à l’aide de capteurs, d’analyses de données, de paiements mobiles et en ligne pour apporter la transparence dans l’accès et la distribution de l’eau. D’après HydroIQ, déjà, plus de 13 000 foyers sont en cours de pré-lancement.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Après les Etats-Unis, Facebook News met le cap sur l’Europe

[Digital Business Africa] – Au lendemain de son lancement en juin 2020 aux Etats-Unis qualifié par Facebook comme étant une ‘‘réussite’’,  ‘‘Facebook News’’, la rubrique du géant des réseaux sociaux consacrée à l’actualité devrait s’exporter au cours des prochains mois hors des frontières américaines. D’après Campbell Brown, vice-présidente de Facebook chargée des partenariats à l’international ‘‘Nous visons à lancer Facebook News dans plusieurs pays au cours des six prochains mois à un an et envisageons le Royaume-Uni, l’Allemagne, la France, l’Inde et le Brésil’’.

Sur le principe, ‘‘Facebook News’’ se veut être une vitrine crédible qui renseigne sur l’actualité, aidé par ses partenaires, notamment des éditeurs de presse. Actuellement ces derniers sont plus de 200 parmi lesquels le Washington Post, Wall Street Journal, CNN, BuzzFeed ou encore Business Insider. On apprend de Facebook que le service fonctionne à l’aide d’une équipe de journalistes et un algorithme qui alimente la rubrique.

Si le service en soit n’est pas innovant du fait de l’existence d’une offre similaire sur Google News et Apple News, celui de Facebook se différencie au niveau de la rémunération. Si Google s’est jusqu’ici refusé à rémunérer ses éditeurs, Facebook entend prendre le contrepied : « Dans chaque pays, nous paierons les publications pour nous assurer que leur contenu soit disponible sur la nouvelle section », ajoute Campbell Brown.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Togo : Xonam, l’application qui lutte contre les violations des droits de l’homme

[Digital Business Africa] – Au Togo, la lutte pour la protection des Droits de l’homme passe également par le numérique. Dans ce registre, le Centre de Documentation et de Formation sur les droits de l’Homme (CDFDH) a développé et lancé une application baptisée ‘‘Xonam’’. Issu d’une langue locale du sud du Togo ‘‘Xonam’’ signifie en français ‘‘Aidez-moi’’ ou ‘‘Au secours’’. Ce qui en dit long sur la finalité de l’application.
 
« Sa conception et son lancement ont été motivés par l’ambition de répondre à trois besoins identifiés au Togo : la recrudescence des violations des droits de l’homme, les difficultés pour les citoyens d’accéder aux défenseurs des droits de l’Homme et la nécessité pour les citoyens et les acteurs des droits de l’Homme de rester au parfum de l’actualité des droits humains », explique Godwin Etse, directeur exécutif CDFDH. 

De manière globale, l’application a une double fonction. En premier, elle permet à chaque citoyen de participer à la promotion du respect des Droits de l’homme dans le pays en rapportant tout acte de violation dont il a été témoin dans l’optique de bénéficier d’un suivi et d’une assistance juridique. Dans le même temps, elle permet aux défenseurs des droits de l’homme d’apporter l’assistance nécessaire pour la réparation du tort dont un citoyen a été victime.

Depuis son lancement en mai 2020, l’application a connu un succès assez important. D’après le CDFDH, l’application a déjà été téléchargée une centaine de fois, avec plus de 2 000 signalements à partir de l’application.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Fintech : Ecobank accorde aux développeurs l’accès à sa son API Sanbox

[Digital Business Africa] – Il est désormais possible pour les Fintech d’accéder à l’Interface de Programmation Applicative (API) de Ecobank pour le développement de solutions innovantes. Le groupe bancaire panafricain a en effet annoncé qu’à la suite d’une phase pilote conduite avec succès en collaboration avec des Fintech sélectionnées, la Plateforme bancaire Panafricaine -Sandbox- est désormais mise en service et accessible à la demande de la communauté des Fintech Africaines. Ainsi, grâce à elle, les Fintech peuvent désormais avoir accès à l’Interface de Programmation Applicative (API) de Ecobank pour le développement de solutions innovantes.

« La plateforme Sandbox est conçue pour servir les besoins de l’écosystème. Nous avons eu des retours d’expérience très positifs de la phase pilote et obtenu de pertinentes recommandations qui nous ont permis de perfectionner la plateforme avant sa mise en service. La phase pilote a en effet permis à Ecobank et aux Fintech d’enrichir la Sandbox. Nous sommes très enthousiastes au regard des nouvelles opportunités qu’elle offrira à l’écosystème et aux clients.», explique la Conseillère Principale du Groupe Ecobank sur la Fintech, Djiba Diallo.

Pour le Groupe Ecobank La Sandbox est présentée comme un succès dans la poursuite de sa Stratégie de Open Banking, mais aussi un coup d’accélérateur aux partenariats développés avec les Fintech et les divers partenaires en Afrique. « Grâce à la Sandbox, la compétition annuelle Ecobank Fintech Challenge se positionne désormais comme une Plateforme de Développeurs et de Marché des Solutions Fintech, au-delà d’une simple compétition », ajoute Ecobank. 

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Innovation : Ecobank récompensée par African Banker pour son utilisation originale de la technologie

[Digital Business Africa] – L’édition 2020 des Trophées du magazine African Banker qui vise à reconnaître les banques africaines qui ont fait preuve d’une utilisation originale et pratique de la technologie a livré ses secrets. En effet, le groupe bancaire panafricain Ecobank a remporté le Trophée de l’Innovation dans les services financiers.

Ce Prix vise à reconnaître les banques africaines qui ont fait preuve d’une utilisation originale et pratique de la technologie pour offrir à leurs clients des services plus pratiques, améliorés et plus abordables ainsi qu’un meilleur accès au secteur des services financiers en Afrique.

Une distinction qui s’ajoute, pour cette année 2020 au prix de la Banque la plus innovante d’Afrique, de la Meilleure Banque pour les paiements et les encaissements, du Meilleur Site de banque d’entreprise intégré en Afrique (Global Finance) et de Meilleure Banque pour la responsabilité sociétale d’entreprise (Euromoney Awards for Excellence).

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE