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Cameroun : Les cabinets PWC, AXYS Sarl et CAEAC shortlistés pour être commissaire aux comptes à l’ART

[Digital Business Africa] – A la suite de la réorganisation en décembre 2020 de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun en « un établissement public à caractère spécial, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière », l’agence a engagé le processus de recrutement d’un commissaire aux Comptes. Le 27 janvier 2021, le directeur général de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, a publié un communiqué indiquant les entreprises retenues pour candidater à cette fonction. 

Le communiqué portant publication des résultats de l’Appel à Manifestation d’Intérêt n°0000001/AAMI/ART/2021 du 05 janvier 2021 pour le recrutement d’un commissaire aux comptes à l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour les exercices 2021, 2022 et 2023 indique donc que les cabinets PriceWaterhouseCoopers Cameroon Sarl
(PWC),
AXYS Sarl et le Cabinet d’Etudes et d’Audit Comptable (CAEAC) sont préqualifiés pour soumettre à l’ART leurs propositions administratives, techniques et financières.

Le nouveau statut spécial de l’ART avait été acté par le président de la République, Paul Biya, à travers le décret N°  2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART.

D’après le précédent texte, notamment le décret N°  2012/203 du 20 avril 2012 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART, cette agence était considérée comme « un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ».

Ce caractère spécial octroie en effet à l’ART plus de pouvoir, plus d’avantages et de flexibilité pour mieux exercer ses missions de régulation, de contrôle, de suivi des activités de communications électroniques au Cameroun, et de ce fait, accroît sa performance.

Parmi les réformes majeures, sa gestion. Le caractère spécial de son statut fait que l’ART est désormais gérée suivant les règles de la comptabilité privée, conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du Groupement d’intérêt économique.

En clair, il n’y aura plus d’agent comptable comme par le passé. L’article 29 du précédent décret indiquait qu’un agent comptable, nommé par arrêté du Ministre des Finances parmi les comptables du Trésor, est chargé de l’exécution des opérations financières de I’Agence. « A ce titre, il enregistre toutes les recettes et toutes les dépenses ; assure le règlement des dépenses effectuées ; s’assure de la régularité des dépenses », stipulait les textes de 2012. L’agent comptable avait seul qualité pour opérer tout maniement des fonds ou des valeurs et signer les chèques relatifs aux décaissements des fonds. Il était responsable de la tenue des comptes et de la sincérité des écritures.

Désormais, selon l’article 40 du nouveau décret, « les comptes de l’Agence sont tenus selon les règles du système comptable OHADA. Ils doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière ».

Aussi, l’exercice budgétaire de l’ART commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de chaque année (Art. 36) Son budget annuel est assorti d’un plan de performance et présenté sous forme de Sous programmes en cohérence avec la politique publique nationale et sectorielle.

L’article 41 précise qu’en cas d’excédent budgétaire constaté à la fin de l’exercice, cinquante pour cent (50%) dudit excédent est affecté au Fonds spécial des télécommunications, et l’autre moitié est consacrée à l’acquisition des équipements de régulation et de contrôle. Pour remplacer l’agent comptable, le Conseil d’Administration de l’ART désigne un ou plusieurs commissaires aux comptes choisis parmi les experts inscrits à l’Ordre National des Experts Comptables du Cameroun (ONECCA), après appel à candidatures conduit par le directeur général.  Le conseil d’administration fixe les honoraires du ou des commissaires aux comptes dont la durée du mandat ne peut être supérieure à trois (03) ans renouvelable une (01) fois.

Toutefois, l’ART reste soumise au contrôle des organes compétents de l’Etat. Ses ressources financières sont des deniers publics et sont gérées selon les règles prévues par le régime financier de l’Etat.

Par Digital Business Africa

Cameroun / Camtel : Judith Yah Sunday s’explique, Minette Libom Li Likeng conteste [Documents]

[Digital Business Africa] – A la suite des récentes correspondances de la ministre des Postes et des Télécommunications et du PCA de Camtel adressées à la DG de Camtel et qui ont fuité sur les réseaux sociaux, la DG de Camtel, Judith Yah Sunday, a répondu à la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le 19 janvier 2021.

D’après Judith Yah Sunday, dont la correspondance a également fuité sur les réseaux sociaux, la direction générale de Camtel suit à la lettre les instructions de la hiérarchie ainsi que l’orthodoxie managériale tout comme, contrairement à ce qui avait été présenté, Camtel dispose d’un Business Plan pour Blue, l’opérateur mobile. Pour la DG donc, Camtel est prêt pour le lancement de son réseau mobile, Blue.

 « Aussi avons-nous, dans le cadre de l’incontournable extension de ce réseau où le retard accusé par rapport aux autres opérateurs est par ailleurs conséquent, procédé au recrutement en septembre 2020, des Cabinets internationaux DELOITTE et COSSETTE, chargés d’élaborer un Business Plan y relatif. Ce document sera disponible autour du 25 janvier 2021, et ses conclusions seront examinées lors de la prochaine session du Conseil d’Administration », explique la DG.

Mais en attendant,  Judith Yah Sunday indique que le Business Plan réalisé de concert avec le cabinet PRICEWATERHOUSECOOPER en 2016 pour la commercialisation, l’opérationnalisation et le développement de la branche mobile de Camtel est suivi.

Et la DG de conclure, « Autrement dit, CAMTEL dispose effectivement d’un Business Plan adapté au réseau actuel dont le lancement est envisagé ».

Cameroun : La pincette de Minette Libom Li Likeng à Judith Yah Sunday au sujet de Camtel
Yaoundé, 17 décembre 2018. La ministre Minette Libom Li Likeng procède à l’installation de Judith Yah Sunday épouse Achidi

Des explications et bien d’autres arguments qui semblent n’avoir pas convaincus la ministre des Postes et Télécommunications. Dans une autre correspondance ayant également fuité sur les réseaux sociaux Minette Libom Li Likeng désapprouve la DG.

« (…) Vous m’avez fait tenir, dans une correspondance dont copies ont été transmises au Minetat-SGPR (ministre d’État secrétaire général de la présidence de la République), au SGPM (secrétaire général des services du Premier ministre) au Minfi (ministre des Finances) et au PCA (président du Conseil d’administration), des éléments de réponse non seulement sans véracité avérée, mais encore qui témoignent d’un manque de connaissance et de maîtrise des dossiers importants de l’entreprise dont vous avez la charge, lesquels doivent pourtant conduire la réforme de Camtel et son entrée réussie dans le segment du mobile », assène la ministre dans une lettre envoyée à la DG de Camtel le 26 janvier 2021.

Digital Business Africa partage avec vous les deux correspondances qui en disent long sur les relations entre les chefs des deux entités et surtout sur la question des réformes engagées à Camtel.

Par Digital Business Africa

« Yaoundé, le 19 JANVIER 2021

LE DIRECTEUR GENERAL  DE CAMTEL

A MADAME LE MINISTRE DES POSTES  ET TELECOMMUNICATIONS

Objet : Conduite de la Réforme de Camtel

Madame le Ministre,

Permettez-nous de vous renouveler nos vœux les meilleurs pour l’année 2021.

Par correspondance N° 008/CAB du 11.01.2021, vous avez bien voulu nous informer des difficultés dont vous aurait fait part Monsieur le Commissaire aux Comptes dans l’exercice de ses fonctions à CAMTEL, et aussi, avoir constaté « en plus un certain nombre d’irrégularités dans la Prise de décisions stratégiques dont les effets ne concourent pas à une réussite de la réforme organisationnelle et fonctionnelle de CAMTEL prescrite par le gouvernement» (sic).

Qu’il nous soit permis de vous remercier d’avoir bien voulu attirer notre attention sur ce qui vous est apparu comme des irrégularités sur certaines décisions prises par la Direction Générale, nous donnant ainsi l’opportunité de vous apporter les éclaircissements y relatifs :

1— Sur le clan financier •

Des obstructions de la Direction Générale évoquées par le Commissaire aux Comptes dans son travail de contrôle de la gestion de l’entreprise Monsieur MFOU’OU Jean Claude, Expert-Comptable agréé CEMAC, qui ne saurait à ce titre ignorer les principes cardinaux qui encadrent l’exercice de la profession de Commissaire aux Comptes, occupe en continu depuis 2006, soit quinze (15) ans, les fonctions de commissaire aux Comptes à CASTEL et ne remplit plus les conditions d’exercice de cette activité dans l’entreprise, conformément à la réglementation en vigueur et à la déontologie en la matière, notamment :

  • l’article 114 des Statuts de CAMTEL, approuvés par Décret n° 2019/264 du 28.05.2019, qui circonscrit à une durée de trois (3) ans renouvelable une fois, le mandat du Commissaire aux Comptes.
  • l’article 704 de l’Acte Uniforme relatif au Droit des Sociétés Commerciales et du Groupement d’Intérêt Economique de l’OHADA, fixant à six (6) exercices sociaux au maximum, le mandat du Commissaire aux Comptes.
  • le code de déontologie de l’IFAC/1ESBA dont l’objectivité, l’indépendance et l’absence de familiarité sont parties intégrantes de la norme de conduite attendue d’un professionnel comptable)

Pour ces raisons, le processus de désignation d’un nouveau Commissaire aux Comptes à CAMTEL, a été engagé puis a fait l’objet d’échanges lors des sessions de l’Assemblée Générale du 23.02.2020 et du 23.10.2020, ainsi qu’à la dernière session du Conseil d’Administration du 30 .12.2020, où ce sujet a été débattu, amenant le Conseil à Instruire la Direction Générale de signer la lettre de mission de Monsieur MFOU’OU pour l’année 2020, en attendant l’aboutissement du processus de désignation d’un nouveau Commissaire aux Comptes en fin janvier 2021 par l’Assemblée Générale, compétente en la matière.

• De la validation du budget de CAMTEL en douzième provisoire

Lors de la session du Conseil d’Administration sus évoquée, Il a été demandé à la Direction générale de procéder à quelques ajustements du projet de budget 2021 soumis pour examen et approbation. La mise en œuvre de ces modifications, qui ne remettait pas en cause l’enveloppe totale du budget, mais affectait la présentation du document assez volumineux, ne pouvait être faite avant la fin des travaux.

En conséquence, le Conseil, conformément à la procédure réglementaire prévue dans un tel cas de figure, a validé le budget en douzième provisionnel, afin de permettre à CAMTEL de fonctionner pendant le mois de janvier. Les ajustements sollicités ont déjà été effectués, et la mouture du budget mise à jour sera soumise à l’appréciation des membres du Conseil d’Administration lors des travaux de la prochaine session, prévue le 28 janvier 2021.

• De l’absence d’un business plan mettant en exergue la cohérence entre les investissements et la viabilité des activités fiées au segment du mobile

Le projet mobile de CAMTEL initié en 2014, était basé sur un Business Plan élaboré en interne et intégré au Programme NBN-2 pour la recherche des financements. Il a permis le lancement en Juin 2016, du service 4G sous l’appellation X-TremNet et en 2017 du service 3G.

En concert avec le cabinet PRICEWATERHOUSECOOPER, un autre Business Plan a été produit en 2016 pour la commercialisation, l’opérationnalisation et le développement du Mobile.

Autrement dit, CAMTEL dispose effectivement d’un Business Plan adapté au réseau actuel dont le lancement est envisagé.

En raison du faible volume de l’infrastructure actuelle, des mutations technologiques constantes dans notre secteur d’activité hautement concurrentiel qui imposent la prise en compte de nouvelles options, Il s’avère Indispensable d’adapter le projet aux besoins des clients et à la réalité du marché, afin de garantir la compétitivité de nos produits.

Aussi avons-nous, dans le cadre de l’incontournable extension de ce réseau où le retard accusé par rapport aux autres opérateurs est par ailleurs conséquent, procédé au recrutement en septembre 2020, des Cabinets internationaux DELOITTE et COSSETTE, chargés d’élaborer un Business Plan y relatif. Ce document sera disponible autour du 25 janvier 2021, et ses conclusions seront examinées lors de la prochaine session du Conseil d’Administration.

• De l’immaturité avérée des projets de l’entreprise

Le Conseil d’Administration ayant mis en place par Résolution N° 021/CA/2020 du 21 98.2020 un Comité Interne de Maturation des Projets d’Investissements (CIMPI) de CAMTEL, les projets relatifs au WTTx déjà Implémenté ainsi qu’à l’extension du Mobile sus-évoquée y ont été examinés, comme le seront de manière systématique, tous les projets ultérieurs de CAMTEL.

2— Sur le vlan des ressources humaines

• Des entorses au principe de nomination par la Direction Générale des responsables relevant de la compétence du Conseil d’Administration : toute chose de nature à compromettre le climat social au sein de l’entreprise et sa capacité à se positionner sur des projets nouveaux.

Il convient de noter que la Direction Générale n’a pas à proprement parler, procédé à la nomination des personnels relevant de la compétence du Conseil d’Administration.

En effet, suite d’une part à l’absence prolongée pour trois (3) mois avec certificat d’arrêt maladie pour durée Indéterminée du Directeur des Finances et du Budget en cette période vitale d’élaboration du budget de l’entreprise et d’autre part aux départs à la retraite de responsables occupant certaines positions stratégiques, nous avons cru utile, dans l’optique de citer la paralysie de certaines activités, et ceci après consultation du Président ainsi que certains membres du Conseil d’Administration afin de nous assurer de la cohérence de la démarche entreprise, de désigner à titre provisoire, par Note de Service sans effet financier, des intérimaires à quelques positions de travail bien ciblées.

Il revient au Conseil d’Administration compétent en la matière, de prendre le moment venu une Résolution entérinant ou non, la nomination des responsables auxdits postes de travail.

En ce qui concerne le volet social, trouvé critique au moment de notre prise de fonction il y a deux (2) ans et auquel une grande priorité est accordée depuis lors dans la mesure où nous considérons le personnel comme la première ressource de l’entreprise, les actions suivantes ont été engagées avec succès

– paiement systématique des salaires à la fin de chaque mois ;

– liquidation intégrale du 13ème mois 2019 dû au personnel et paiement partiel du 13ème mois 2020 ;

– apurement d’une bonne partie des arriérés dûs à la CNPS ouvrant la voie à la reprise des paiements effectifs des allocations familiales au personnel ainsi que des pensions-vieillesse aux retraités de CAMTEL,

– apurement progressif des droits des personnels admis à faire valoir leurs droits à la retraite ;

– liquidation des droits des ex-employés au moment du départ ;

– apurement progressif des dettes du personnel en fonction de la trésorerie ;

– rétablissement effectif de l’assurance-maladie ;

– Etc.

3 – Sur le plan technique et stratégique

• Du non-respect de la mise en place effective des trois (03) Business Units qui conditionne la réussite de l’exploitation  réforme prescrite à des concessions octroyées.

En effet, la CAMTEL, suite aux concessions (Mobile, Fixe et Transport) qui lui ont été attribuées le 04 mars 2020 par le Gouvernement,  prescrit la mise en place d’un CONTINUUM ORGANISATIONNEL OUVERT avec la création en son sein des Business Unit en  fonction de chacun des titres d’exploitation attribués.

A la faveur de l’obtention des titres susmentionnés, et en accord avec vos orientations ainsi que celles du Conseil d’Administration, la Direction Générale a engagé les principales démarches suivantes :

– Mise en place d’un Comité de Travail MINPOSTEL/CAMTEL qui a élaboré dans les cinq (5) mois suivant l’obtention des licences, un organigramme transitoire créant trois (3) Business Units, validé par le Conseil d’Administration par Résolution N° 025/CAMTEL/CA du 25 août 2020 portant organisation des services de la société Cameroon Telecommunications, suivie de la nomination des chefs de ces Business Units ainsi que des responsables jusqu’au rang des sous-directeurs par Résolution N° 026/CAMTEL/CA du 25 août 2020.

– Recrutement du cabinet PRICEWATERHOUSECOOPER de renommée internationale, chargé d’accompagner CAMTEL dans l’élaboration détaillée, jusqu’aux positions de travail des personnels d’appui, de son organigramme. Le rapport des travaux est attendu fin janvier 2021 pour mise en œuvre.

– L’opérationnalisation des activités des Business Units dans les Réglons (volet non affiné lors des travaux du Comité MINPOSTEL/CAMTEL) au courant du mois de février 2021 matérialisera la fin du processus de leur mise en place.

En conséquence, en mars 2021, soit un an après l’octroi des licences, les trois (3) entités chargées de la gestion des activités du Fixe, du Mobile et du Transport, seront opérationnelles pour une phase pilote de deux (2) ans, au terme de laquelle, les Business Units seront prêtes pour la filialisation tel que prescrit par le Gouvernement.

C’est également l’occasion de préciser qu’un cabinet a été commis pour la rédaction des termes de référence (TDR) préalables à la mise en place de la Comptabilité analytique à CAMTEL. Les résultats de cette diligence ont permis de lancer le processus de recrutement de la structure devant procéder à la mise en place effective de la comptabilité analytique.

• De la mise sur pied d’une « task force » composée de 170 personnels en lieu et place de la Business Unit Mobile sans aucune précision sur les missions et les aspects liés à la gestion de cette unité.

Préalablement à la désignation des membres de ce Groupe de Travail, les missions et aspects liés à sa gestion sont l’objet de la Décision N° 268/DG du 30 décembre 2020 portant création et organisation d’une « Task Force » chargée du lancement du réseau mobile (BLUE), qui ne remplace, ni ne se substitue à la Business Unit Mobile (BOB) créée par l’organigramme di 26.08.2020, mais dont l’effectif réduit constituait un sérieux handicap au lancement du mobile, alors imminent.

Il vous plaira de noter que les activités de ce groupe de travail, créé à la suite de vos observations très pertinentes relatives à l’insuffisance du personnel affecté à la Business Unit M bile, n’ont qu’un caractère essentiellement transitoire, et sont toutes placées sous la supervision des responsables de la Business Unit Mobile, qui en sont également les principaux armateurs.

En fait, ledit groupe de travail est appelé à être dissout dès l’opérationnalisation effective, courant février 2021, des activités des Business Units dont celle du mobile, donnant ainsi lieu à la création d’unités fonctionnelles animées par des responsables nommés ou désignés conformément aux dispositions en vigueur à CAMTEL.

• De la planification du lancement du mobile sans Business Plan

Ladite panification est effective, un cabinet de renommée Internationale ayant conçu le go-to-market de la marque BLUE, etc.,

*Des insuffisances réglementaires notoires à la mise en œuvre du réseau mobile relevées au cours d’une réunion que vous avez présidée en présence du Régulateur le 16 décembre 2020, ayant différé son lancement

S’agissant du lancement du Mobile initialement prévu en décembre 2020 et suite aux réserves formulées lors de la séance de travail tenue sous votre présidence à l’occasion, CAMTEL dont les équipes ont tenu par la suite plusieurs séances de travail avec celles de l’ART, a transmis au Régulateur, par correspondance n°001/DG/CT2/BUM/PS du 8 janvier 2021 dont une copie vous a été transmise, un dossier comprenant ses catalogues d’Interconnexion, ses tarifs à l’international, un dossier administratif et fiscal, un dossier technique dans un CD-Rom, trois demandes d’homologations, etc.

En réponse, l’Agence avec laquelle un accord a été trouvé pour le paiement d’une partie de la dette de CAMTEL (un acompte de FCFA 300.000.000 de FCFA a déjà été versé en ce sens, et le reste, soit FCFA 1,5 milliards sera payé par convention de dettes croisées avec l’Etat en 2021), nous a fait parvenir un dossier levant leurs réserves précédentes, ouvrant ainsi la voie au lancement du réseau mobile.

Au vu de tout ce qui précède, sauf meilleur avis de votre part, nous pensons humblement d’ une part, que les actions entreprises à ce jour par la Direction Générale de CAMTEL vont dans le sens de la mise en place dans l’horizon de trois (3) ans prescrit par le Gouvernement, de la réforme fonctionnelle et organisationnelle de l’entreprise, et d’autre part, qu’en l’état actuel des préparatifs y relatifs, toutes les conditions sont réunies pour le lancement du réseau mobile tant attendu par les Camerounais et le Gouvernement, et dont la résolution N° 01 i/CAMTEL/CA du 30 décembre 2021 du Conseil d’Administration a fixé la date au plus tard le i5 janvier 2021.

Nous vous saurons gré de bien vouloir nous accorder une audience au cours de laquelle nous pourrions vous apporter plus d’éclaircissements sur les actions entreprises par la Direction Générale de CAMTEL depuis l’attribution des trois licences par le Gouvernement.

Tout en vous remerciant une nouvelle fois pour la sollicitude que vous portez à notre entreprise, nous vous rassurons que nous restons profondément attachée au respect des instructions de la hiérarchie ainsi qu’à l’orthodoxie managériale, et vous prions d’agréer, Madame le Ministre, l’expression de notre haute considération.

Copies :

  • ME/SGPR
  • SGPM
  • MINFI
  • PCA

(é) Mme Judith Yah Sunday, épse Achidi, Directeur général de Camtel »


L’Etat camerounais octroie enfin à CAMTEL une convention pour la commercialisation des services 4G

“Yaoundé, le 26 janvier 2021

Le Ministre des Postes et Télécommunications

A Madame Le Directeur Général de la Cameroon Telecommunications (CAMTEL)

Objet : Conduite de la Réforme de Camtel

Madame le Directeur Général, Par ma correspondance sus visée, je vous avais fait part des irrégularités constatées dans la prise de décisions stratégiques au sein de CAMTEL, tout en vous prescrivant un retour sans délai à l’orthodoxie managériale, à l’effet de garantir le succès de la réforme organisationnelle et fonctionnelle prescrite par le Gouvernement.

Y faisant suite, vous m’avez fait tenir, dans une correspondance dont copies ont été transmises au MINETAT-SGPR, au SGPM, au MINFI et au PCA, des éléments de réponse non seulement sans véracité avérée, mais encore qui témoignent d’un manque de connaissance et de maîtrise des dossiers importants de l’entreprise dont vous avez la charge, lesquels doivent pourtant conduire la réforme de CAMTEL, et son entrée réussie dans le segment du mobile.

J’ai l’honneur de vous marquer ma désapprobation vis-à-vis d’une telle attitude dont le principal but est d’induire en erreur les autorités de tutelle et la haute hiérarchie.

En effet, s’agissant du Commissaire aux Comptes, il ressort qu’en dépit des prescriptions faites par la première Assemblée Générale, le 13 février 2020 au Conseil d’Administration et au Directeur Général, de faire les diligences nécessaires en vue du recrutement d’un nouveau Commissaire aux Comptes avec mandat effectif à compter du 1 er janvier 2021, le Commissaire aux Comptes en poste, devant achever l’exercice 2020 en cours en attendant son remplacement. Aucune démarche n’ayant été engagée dans ce sens huit (08) mois après, cela a amené la deuxième Assemblée Générale à réitérer ses prescriptions le 23 octobre 2020.

Votre correspondance n° 936/DG/DFB du 28 décembre 2020, en réaction aux diverses sollicitations des 23 novembre et 07 décembre 2020 du Commissaire aux Comptes traduisent à suffisance une volonté de faire obstruction aux missions de contrôle de l’entreprise.

En ce qui concerne le rejet du budget de CAMTEL pour l’année 2021, lequel a amené le Conseil à adopter un budget en douzième provisoire, il ne s’agissait nullement de modifications mineures sans impact sur le montant total du budget, mais plutôt d’une remise en cause de l’enveloppe globale du budget, en raison entre autres, du fait que dans le projet présenté, les recettes attendues de la production sont passées du simple au double, alors que l’outil de production n’a pas changé.

Pour ce qui est de l’inexistence d’un Business Plan mettant en cohérence les investissements et la viabilité des activités liées au segment du mobile, il est important de souligner qu’au regard de l’évolution du marché des communications électroniques, un Business Plan élaboré en 2014 et une étude de marché réalisée en 2016 que vous faites valoir, ne peuvent apporter de manière pertinente en 2021, les éléments de visibilité sur la rentabilité du mobile de CAMTEL.

Relativement à la nomination par la Direction Générale de personnels relevant de la compétence du Conseil d’Administration, j’ai reçu copie de la correspondance n° 003/PCA du 11 janvier 2021, par laquelle le PCA dont vous prétendez avoir reçu autorisation, vous demandait de surseoir à l’exécution de la note de service n° 005/DG/DRH/SG/CE du 08 janvier 2021, portant désignation des intérimaires à la CAMTEL, pour cause d’irrégularités.

Ainsi qu’il apparait, tous ces éléments témoignent de votre absence d’engagement dans la conduite de la réforme prescrite par le Gouvernement, afin que les investissements réalisés par l’Etat au sein de l’opérateur historique, puissent être rentabilisés.

Aussi, je saisis cette opportunité pour vous réitérer à nouveau, les instructions qui vous ont déjà été données par la tutelle technique, à savoir : un retour à l’orthodoxie managériale à l’effet de garantir le succès de la réforme engagée, et la crédibilité de l’opérateur historique.

Pour sa part, mon département ministériel est déterminé à vous accompagner dans la mise en œuvre des options stratégiques choisies, afin de garantir une entrée réussie de CAMTEL dans le segment de la téléphonie mobile, mais également, la neutralité, l’objectivité et la transparence dans le segment de marché du mobile qui est très concurrentiel, et pour lequel l’un des input essentiel est son monopole sur le segment du transport.

A cet effet, je vous invite à prendre personnellement part, accompagnée de vos collaborateurs ayant une parfaite connaissance du dossier, à la séance de travail de haut niveau que je présiderai le mardi, 2 février 2021 à partir de 10 heures, dans la salle de réunions de mon Cabinet.

Veuillez croire, Madame le Directeur Général, à l’assurance de ma considération distinguée.  • 

Copies :

  • MINETAT/SGPR
  • SGPM
  • MINFI
  • PCA

(é) Mme Libom Li Likeng, née Mendomo Minette, Ministre des Postes et Télécommunications »


A travers Honoris United Universities, Le Wagon fait son entrée en Afrique pour des formation en coding

[Digital Business Africa] – Le coding bootcamp Wagon a fait le 26 janvier 2021 son entrée sur le marché africain. Ceci, à travers un partenariat avec Honoris United Universities qui va déboucher sur l’ouverture des centres en Afrique. « Unis par une volonté commune de renforcer l’employabilité de leurs lauréats, Honoris et Le Wagon formeront les apprenants aux compétences nécessaires pour décrocher des postes au sein d’entreprises de l’ecosystème tech, pour travailler en free-lance ou encore pour lancer un projet entrepreunarial » explique un communiqué conjoint.

Selon Le Wagon, son programme sera dispensé à temps plein (sur 9 semaines) ou en temps partiel (sur 24 semaines) et permettra aux étudiants d’obtenir une certification reconnue au niveau international pour exercer des professions d’avenir dans le monde entier.

Suivant les termes de cet accord, le Wagon, s’établira au sein des communautés où le réseau d’Honoris est présent en commençant par l’Île Maurice et le Maroc et poursuivra son développement au cours des cinq prochaines années dans 15 hubs technologiques majeurs en Afrique.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Désormais, le masque anti-Covid ne vous protège plus de la reconnaissance faciale

[Digital Business Africa] – Avec la crise sanitaire mondiale liée à la pandémie de la Covid 19, le port du masque s’est généralisé. De ce fait, les systèmes mondiaux de reconnaissance faciale ont rapidement été dépassés. Désormais, les 2/3 du visage des usagers sont recouverts, ce qui rend leur identification improbable avec les outils existants. Ce qui a mis en difficultés les solutions comme Face ID de Apple dont l’architecture reposait sur la reconnaissance de trois éléments: Les yeux, le nez et la bouche. Or, un masque correctement porté recouvre la bouche et le nez. Soit 2 ressources sur deux dont a besoin l’application pour fonctionner.

Seulement, les fournisseurs de solutions digitales ont rapidement trouvé le moyen de contourner cette difficulté. Pionner de ce système, le japonnais NEC a annoncé depuis septembre 2020 travailler à l’amélioration de son système de reconnaissance faciale qui intègrera le port du masque. Ce qui en soit n’est pas une surprise, vu qu’au Japon, le port du masque est une tradition qui précède la Covid: “depuis longtemps énormément de personnes portent des masques contre la grippe et les allergies aux pollens. On nous a fait part du besoin d’un système reconnaissance faciale adapté. Avec le coronavirus, la demande s’est amplifiée d’un coup“, explique Shinya Takashima, un des développeurs de la nouvelle solution de NEC.

De ce fait, NEC a développé un moteur de reconnaissance faciale spécialement conçu pour reconnaître les sujets portant des masques faciaux. “La reconnaissance faciale fonctionne en extrayant des points caractéristiques, tels que la position, la forme et la taille des yeux, du nez et de la bouche d’un sujet, et en faisant correspondre et en identifiant les visages détectés. Ce moteur se concentre sur les zones entourant les yeux d’un individu qui ne sont pas couvertes par des masques pour extraire et analyser les caractéristiques”, explique NEC.  

De manière simple, le principe consiste en premier à définir si le sujet porte un masque ou non. Si tel est le cas, la solution opère une reconnaissance sur les parties visibles du visage, en utilisant un algorithme dédié. L’algorithme se focalisera ainsi sur des details comme la forme et la taille des yeux, leur écartement, les sourcils et autres. Par contre, si aucun masque n’est détecté, l’application utilise les repères classiques que sont la bouche, le nez et les yeux et analyse les correspondances. D’après NEC, cette solution fonctionne très bien et offre un taux de réussite de 99,9% avec ou sans masque porté par le sujet.

La preuve que la technologie ira toujours plus loin, en s’adaptant et/ou en anticipant sur l’évolution du monde.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Avec l’acquisition de Revue, Twitter se dirige vers la monétisation des contenus de ses utilisateurs

[Digital Business Africa] – Les utilisateurs du réseau social Twitter pourront peut-être prochainement monétiser leurs contenus. C’est en tous cas l’objectif de l’oiseau bleu qui a annoncé l’acquisition de la plateforme néerlandaise d’emailing Revue. Celle-ci donne la possibilité aux utilisateurs de publier et de monétiser leurs contenus. Ce qui permettra de fait à Twitter de rejoindre ce modèle économique que propose la plupart des réseaux sociaux et à offrir une plus-value financière à ses utilisateurs et annonceurs.

« Revue va accélérer notre travail pour aider les gens à rester informés de leurs centres d’intérêt tout en donnant à tous les types d’auteurs un moyen de monétiser leur audience – que ce soit par le biais de celle qu’ils ont construite dans une publication, sur leur site web, sur Twitter ou ailleurs. De nombreux écrivains et éditeurs établis ont construit leur marque sur Twitter, amassant un public avide du prochain article ou du prochain point de vue qu’ils tweetteront. Notre objectif est de leur permettre de communiquer facilement avec leurs abonnés, tout en aidant les lecteurs à mieux découvrir les ‘writers’ et leurs contenus », expliquent Kayvon Beykpour, chef de produit, et Mike Park, vice-président Publisher Products chez Twitter.

Ces annonces représentent une évolution sur Twitter et de son modèle économique moins commercialement agressif que ses principaux concurrents. Dans le sillage de cette réorientation, Twitter a récemment effectué des acquisitions importantes, à l’instar de la plateforme Squad qui permet d’effectuer des partages d’écran avec ses amis, ou encore l’acquisition de Breaker, spécialiste des technologies vocales. Aussi, Twitter a récemment intégré sur sa plateforme des stories.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique : La GIZ et Orange annoncent un plan de soutien à l’employabilité numérique des jeunes dans 14 pays

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunication Orange, via sa filiale Sonatel a annoncé avec la GIZ la signature d’un accord de partenaritat qui devrait renforcerl’employabilité numérique des jeunes, l’entrepreneuriat et promouvoir l’innovation à travers les Orange Digital Centers.

D’après un communiqué conjoint, ce partenariat de développement est mis en œuvre dans le cadre du programme develoPPP du Ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et contribuera à développer les compétences numériques d’au moins 20 000 jeunes et à créer 8 000 emplois dans 14 pays africains.

A la suite de cet accord global et pour sa mise en œuvre au Sénégal, au Mali, en Guinée et en Sierra Leone, les Fondations Orange de chacun de ces pays ont signé un accord de partenariat avec la GIZ pour déployer un Orange Digital Center et renforcer ses activités.

Ces Centres comprennent chacun une école du code, un FabLab Solidaire de la Fondation Orange, un accélérateur de start-up « Orange Fab » et bénéficie de l’appui de Orange Ventures Africa, le fonds d’investissement du Groupe Orange.

Déjà lancé en Tunisie et au Sénégal, l’écosystème Orange Digital Center sera inauguré prochainement au Mali, en Guinée et en Sierra Leone. Il sera également déployé au Cameroun, au Maroc, en Jordanie, en Ethiopie, à Madagascar, en Côte d’Ivoire, en Egypte, au Burkina Faso et au Libéria.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Réseaux sociaux : Telegram a dépassé les 500 millions d’utilisateurs actifs

[Digital Business Africa] – La saignée des utilisateurs de Whatsapp depuis l’annonce de ses nouvelles conditions d’utilisation se poursuit, et fait des heureux. Parmi les bénéficiaires, l’application Telegram qui a revendiqué dans un article de blog avoir dépassé désormais le cap des 500 millions d’utilisateurs actifs. Pour les trois premières semaines de janvier 2021, le réseau social annonce l’arrivée de plus de 90 millions de nouveaux utilisateurs dans le monde.

Dans le même sillage, l’application Signal, considérée comme l’une des alternatives les plus sécurisées à WhatsApp a également vu son parc d’utilisateurs augmenter de 7,5 millions nouveaux utilisateurs. Développée par Signal Foundation, une organisation à but non lucratif, la progression de Signal a reçu le soutien des géants comme Elon Musk et Edward Snowden, qui ont publiquement recommandé son utilisation.

Ces belles performances de Telegram et Signal sont attribuables à son concurrent Whatsapp, qui enregistre depuis l’introduction de nouvelles conditions générales controversées un départ massif de ses abonnés vers des plateformes concurrentes aux conditions de confidentialités présentées à tort ou à raison comme plus respectueuses de la vie privée. Particulièrement déploré, le fait que WhatsApp suggère de partager des données confidentielles avec sa maison mère Facebook ; ce que son équipe s’était justement engagée à ne jamais faire.

Bien que les données partagées avec Facebook ne concernent pas les messages envoyés ou les appels passés depuis WhatsApp, ni la localisation de l’utilisateur, elles comprennent des détails privés liés à la création du compte. Notamment le nom et le numéro de téléphone, ainsi que des informations propres à l’appareil mobile utilisé, ainsi qu’à l’adresse IP.

Depuis, Whatsapp qui a reporté (mais pas annulé) l’entrée en vigueur de ses nouvelles conditions s’attèle à rassurer ses utilisateurs : « Nous voulons être clairs sur le fait que la mise à jour de notre politique de confidentialité n’affecte en rien celle de vos messages et interactions avec vos amis ou votre familleAu contraire, nous tenons à apporter une plus grande transparence sur la manière dont nous collectons et utilisons ces données », précise le réseau social dans un article de blog. Mais visiblement, les utilisateurs ne semblent pas convaincus.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

533 millions de numéros de téléphones piratés sur Facebook en vente sur Telegram

[Digital Business Africa] – C’est un nouveau scandale dont se serait volontiers passé le géant Facebook. En pleine tourmente par la saignée des utilisateurs de sa filiale WhatsApp qui craignent une utilisation indécente de leurs données personnelles, la société de cyber sécurité Hudson Rock a annoncé qu’une faille de sécurité avait permis à un pirate informatique de s’introduire dans les systèmes de Facebook et d’y prélever plus de 500 numéros de téléphones. Ces numéros ont été mis en vente sur Telegram au prix de 20 dollars le contact.

D’après Facebook qui tente de minimiser l’impact de cette fuite, il s’agit des données qui datent de plusieurs années. Dans une déclaration, Facebook affirme que les données concernaient une vulnérabilité que l’entreprise avait déjà corrigée en août 2019.

En effet, en septembre 2019, Facebook avait confirmé la fuite de 419 millions de numéros. Trois mois plus tard, en décembre 2019, un autre incident avait été confirmé par Facebook et portait sur la fuite de 267 millions de numéros de téléphone liés à des comptes. De ce fait, il n’est pas exclu que les contacts mis en vente proviennent de ces piratages.

Même si les données datent de plusieurs années, elles présentent toujours un risque de cyber sécurité et de confidentialité pour ceux dont les numéros de téléphone peuvent être exposés au plus offrant des cybercriminels. En effet, ceux-ci peuvent être à tout moment victimes de smisching, de campagnes de phishing de Sms orchestrée par des escrocs. Bien pire, ces numéros de téléphones peuvent même permettre le vol des coordonnées bancaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

États-Unis : Après Twitter et Facebook, Donald Trump bannie de YouTube “pour une durée indéterminée’’

[Digital Business Africa] – Après Twitter et Facebook, le bannissement de l’ancien président américain Donald Trump des réseaux sociaux se poursuit avec YouTube, propriété de Google. La plateforme de contenus vidéos a annoncé le 26 janvier 2020 la suspension ‘‘pour une durée indéterminée’’ de la chaine de Donald Trump, qui compte 2,77 millions d’abonnés.

Dans les faits, il ne s’agit pas d’une nouvelle suspension, mais du prolongement de la suspension initiale d’une semaine décidée depuis le 13 janvier 2021 par YouTube, puis, prolongée de sept jours le 19 janvier. Finalement, le 26 janvier, YouTube a décidé d’une suspension pour une durée indéterminée. Cette suspension faisait suite à l’envahissement violent du Capitol le 6 janvier par les partisans de celui qui était encore à l’époque président des États-Unis. Comme Google, les géants de la Tech ont tenu personnellement Donald Trump pour responsable de ces évènements, et ont décidés de le bannir des réseaux sociaux qu’ils contrôlent.

Dans ce sillage, YouTube justifie sa décision par un souci préserver le pays des violences : « Compte tenu des préoccupations concernant des actes de violence toujours potentiels, la chaîne de Donald J Trump restera suspendue », explique une porte-parole de YouTube citée par Politico.

Dans la foulée, YouTube annonce également la suspension de son programme de monétisation des vidéos de Rudy Giuliani, l’avocat de l’ex-président. Cela implique que ce dernier, dont la page YouTube compte 600 000 abonnés n’aura plus accès à certaines fonctionnalités, et ne pourra plus percevoir les revenus des ventes de publicités diffusées avant qu’une vidéo ne commence à jouer. YouTube accuse Rudy Giuliani d’avoir enfreint de façon répétée ses règles sur la désinformation autour des élections américaines.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nigeria : Un système de surveillance numérique de la construction des autoroutes en cours de développement

[Digital Business Africa] – Au Nigeria, le gouvernement a opté pour le numérique afin de surveiller la construction de ses autoroutes. Le ministre des Travaux publics et du Logement, Babatunde Fashola a annoncé avoir débloqué une enveloppe de 204 millions de nairas pour la conception et le déploiement d’un système de gestion basé sur le Web qui sera utilisé pour surveiller la construction d’autoroutes et pour assurer l’efficacité des projets et améliorer la prestation de services.

D’après le ministre, il s’agit d’un dispositif d’information et de communication qui, une fois déployé, permet aux citoyens de présenter un rapport d’évaluation de l’exécution des contrats de divers projets. L’idée est de pouvoir obtenir un rapport de l’exécution des contrats de constructions et d’entretien des routes par les populations qui sont les principaux usagers, et non plus seulement des entreprises ou des commissions qui se sont avérées plusieurs fois corrompues.

«Nous avons différents contrats à gérer, nous déployons donc des TIC. Lors du déploiement complet, l’une des choses que vous constaterez est que les citoyens seront censés devenir une armée de journalistes nous fournissant des informations afin que nous puissions réagir plus rapidement, car il s’agira d’un système de rapports et de surveillance basé sur le Web», explique le ministre Babatunde Fashola.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Covid 19 : MTN injecte 25 millions de dollars pour soutenir le programme de vaccination de l’UA

[Digital Business Africa] – Le groupe sud-africain de télécommunications MTN a annoncé le 27 janvier 2021 avoir fait un don de 25 millions de dollars américains pour soutenir le programme de vaccination COVID-19 de l’Union africaine. Ces fonds devraient aider à obtenir jusqu’à sept millions de doses du vaccin COVID-19 pour les agents de santé à travers le continent, ce qui contribuera à l’initiative de vaccination des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies.

«L’impact dévastateur de la COVID-19 a été sans précédent et profond. Des partenariats publics et privés sont nécessaires si nous voulons réussir dans la lutte contre la pandémie et rétablir les normes sociales et économiques pour notre continent et nos communautés », explique dans un communiqué Ralph Mupita, le PDG de MTN Group.

« Notre objectif est de faire en sorte que tous ceux qui ont besoin du vaccin contre la COVID-19 y aient accès très rapidement. Toutefois, le plus grand obstacle en Afrique a été le financement des vaccins et la logistique de la vaccination à grande échelle. Nous nous félicitons de ces bons partenariats comme celui avec MTN, qui contribue à l’atteinte de notre objectif minimum de 60% de vaccination », déclare le Dr John Nkengasong, Directeur du CDC Afrique.

Depuis le début de la pandémie, MTN contribue à limiter la propagation du virus et à sauver des vies et les sources de revenus sur son marché africain. Ce don est un autre exemple des efforts consentis par MTN pour aider à trouver des solutions durables afin de relever les défis auxquels le continent est confronté et garantir une Afrique saine pour tous les Africains.

« Nous avons la conviction que la collaboration avec les principales parties-prenantes dans tous les secteurs est essentielle car les vaccins sont déployés sur tous nos marchés ; et les outils de communication, la technologie et les services numériques sont une infrastructure de soutien vitale pour un programme de vaccination de masse réussi », explique Ralph Mupita. Et de conclure que « dans les mois à venir, le Groupe MTN évaluera des engagements de soutien similaires pour les marchés sur lesquels nous opérons au Moyen-Orient. »

Cette annonce intervient alors que le 14 janvier 2021, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, également président de l’Union africaine, avait annoncé que l’Union africaine avait obtenu 270 millions de doses provisoires de vaccin COVID-19 au nom de ses États membres, grâce à des garanties d’engagement d’achat anticipé pouvant atteindre 2 milliards de dollars auprès des fabricants par la Banque Africaine d’Export-Import, Afreximbank.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : A Yaoundé, ST Digital fait la promo de son datacenter, présenté comme 100% africain

[Digital Business Africa] – Le groupe panafricain ST Digital spécialiste de la transformation digitale vient de franchir un cap significatif de son développement. Le 27 janvier 2021, il a officiellement lancé à Yaoundé son offre Cloud & Datacenter services en partenariat avec Microsoft Cloud Solution Provider (Tier-1). Ceci, avec la particularité assumée d’être un opérateur 100% africain : « Nous sommes un Datacenter 100% africain parce que notre défi est de résoudre les problèmes et les enjeux des entreprises africaines. 100% africains parce que nous sommes opérés par des africains. Aussi, même si nous utilisons des composants importés, ils ont été assemblés par des entreprises et des PME africaines. Nous avons cette vision que la création de valeurs du numérique ne doit pas seulement être de payer les géants GAFA, mais aussi créer de la valeur locale avec des entreprises locales », explique Anthony Same, CEO fondateur de ST Digital.

ST Digital

Avec ce lancement, le groupe revendique la position d’unique acteur indépendant à posséder au Cameroun un Datacenter Tier-3 aux normes et standards internationaux.  Ce qui lui permet de se mettre en embuscade sur le marché africain du cloud, vers lequel migre actuellement particuliers et entreprises : « Nous Avons opté pour une approche endogène, avec des solutions, des services et d’intégration. Nous apportons de la flexibilité, de l’agilité. Et mieux, nous comprenons les entreprises africaines et nous nous adaptons à leurs réalités. Le fait est que nous offrons les services de qualité supérieure aux géants de la Tech, avec plus de proximité et d’adaptabilité, y compris dans les moyens de paiements », fait savoir Joël Nlepe, Directeur commercial et de la Transformation digital de ST Digital.

Jean Francis Ahanda
Jean Francis Ahanda, le directeur Cloud and Datacenter de ST Digital.

Dans un contexte marqué sur un débat passionné sur la protection des données, Jean Francis Ahanda, le directeur Cloud and Datacenter services se veut rassurant : « dans l’environnement mondial actuel, il est impossible à quiconque de garantir à 100% un système sans faille possible. L’actualité nous enseigne largement à ce sujet. Seulement, à ST Digital, il y a un travail journalier qui est fait pour s’assurer que l’intégrité des données de nos clients reste préservée. Contrairement aux opérateurs étrangers qui ont principalement à cœur la disponibilité des données, nous nous préoccupons en plus de leur sécurité. Nous mettons en place toutes les mesures et les protections possibles pour garantir les données de nos clients. C’est notre obsession».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le Nigéria dope ses capacités 3 et 4G avec une augmentation conséquente des tours de télécommunications

[Digital Business Africa] – Au cours des cinq dernières années, Le Nigeria a considérablement dopé ses capacités en terme de couverture et de distribution des services 3 et 4G. D’après le Pr Umar Danbatta, vice-président exécutif de la Commission des communications du Nigeria (NCC), le déploiement des stations de base émettrices-réceptrices (BTS) de troisième (3G) et de quatrième génération (4G) au Nigeria est passé de 30 000 à 53 460, tandis que les câbles de transmission par fibre optique sont passés de 47 000 km à 54 725 km au cours des cinq dernières années.

D’après lui, cette progression qui est à mettre sur le compte du régime réglementaire du régulateur a permis d’améliorer la fourniture de services à large bande/télécoms aux Nigérians : « La BTS, les câbles de fibre optique et les autres infrastructures connexes sont essentiels à l’amélioration des services offerts aux Nigérians par leurs fournisseurs de services de télécommunications respectifs… Les sociétés d’infrastructure agréées devraient également ajouter 38 296 km aux câbles de fibre optique lorsqu’elles commenceront à fonctionner pleinement… La Commission continuera à faire de son mieux dans l’accomplissement de ses mandats, en particulier pour faciliter le déploiement du haut débit, qui est essentiel à la diversification de l’économie nigériane et au développement national », ajoute le vice-président Danbatta.

Preuve de ses bonnes performances, le nombre d’abonnés actifs à la téléphonie s’élève au Nigeria à 208 millions, avec une télédensité de 108,92 %, tandis que les abonnements actifs à l’Internet étaient de 154,9 millions, avec une pénétration du haut débit de 45,07 %, entre autres.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Kenya : Le projet pilote de distribution d’Internet par ballon volant sera abandonné

[Digital Business Africa] – “Loon n’aurait pas vu le jour sans une communauté d’innovateurs et de preneurs de risques prêts à tenter leur chance et à construire quelque chose que le monde n’a jamais vu auparavant. Bien que nous soyons tristes de partager le fait que le voyage de Loon touche à sa fin, nous sommes reconnaissants à l’équipe de Telkom pour sa vision et son partenariat”. Loon continuera à fournir des services avec Telkom au Kenya jusqu’au 1er mars de cette année (2021)’’. Ce message est de Alastair Westgarth, le PDG de Loon LLC.

Il annonce ainsi l’abandon de son projet pilote de technologie qui était de contribuer à réduire la fracture numérique en fournissant une couverture 4G/LTE à l’aide de tours de téléphonie cellulaire flottantes, dans des zones difficiles d’accès et de connexion par des solutions terrestres, ainsi que dans des zones qui ne sont pas commercialement viables pour les fournisseurs de services.

A l’origine de cette décision, l’annonce de la liquidation de la société Loon LLC, au niveau mondial, ce qui a quasiment asséché les fonds pour le développement de ce projet. Pour la suite, on apprend de Alastair Westgarth que ‘‘l’équipe du Loon travaillera en étroite collaboration avec Telkom pour s’assurer que les opérations du service pilote de la technologie sont menées à bien en toute sécurité et sans heurts’’.

Dans ce sillage, Mugo KIBATI, le PDG de Telkom assure la continuité du service pour les zones déjà impactées par le projet Loon : “Telkom reste conscient du rôle essentiel que joue notre réseau terrestre de base pour maintenir nos clients connectés. Nous poursuivons notre plan d’expansion à long terme du réseau terrestre, qui s’inspire de notre stratégie d’entreprise globale, qui nous permettra de faire passer jusqu’à 80 % de notre réseau à la 4G, d’accroître la couverture de notre réseau dans tout le pays et de mettre plus de Kenyans en ligne“.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Kenya : Safaricom lance Bill Manager, un service de gestion de factures M-PESA

[Digital Business Africa] – Au Kenya, le géant Safaricom a annoncé le lancement de Bill Manager, un service de gestion de factures M-PESA, destiné aux écoles, aux propriétaires, aux services publics et aux entreprises. Sur la nouvelle plateforme, les utilisateurs peuvent envoyer ou recevoir des paiements, tout en ayant la possibilité d’émettre des reçus électroniques.

Pour les clients de M-PESA, le service offre un point unique où ils peuvent consulter toutes leurs factures, recevoir des rappels et automatiser le paiement des factures. Pour les écoles, la plateforme Bill Manager permettra à la direction de personnaliser différents types de frais tels que les frais de scolarité, le déjeuner, le transport, les voyages scolaires, entre autres, et aussi d’envoyer des rappels de frais aux parents et aux tuteurs.

La plateforme est également ouverte aux propriétaires et agents immobiliers qui peuvent envoyer des rappels de paiement de loyer et rapprocher les paiements reçus. Pour les fournisseurs de services publics tels que les fournisseurs d’eau et d’internet, le service leur permettra de facturer automatiquement leurs clients qui auront un moyen de consulter et de gérer facilement les factures en suspens.

M-PESA Bill Manager” permet à des milliers d’entreprises kenyanes, en particulier des écoles et des propriétaires, de numériser leurs activités au-delà du simple recouvrement des paiements, sans frais supplémentaires. Le service permettra également à des millions de clients de M-PESA PayBill de mieux tenir leurs registres en fournissant des reçus numériques pour chaque paiement. Notre ambition est de permettre aux entreprises et à nos clients de gérer et de suivre facilement les paiements“, explique dans un communiqué Peter Ndegwa, le PDG de Safaricom.

On apprend de M-PESA que la plateforme sera offerte gratuitement à toutes les entreprises disposant d’une facture Lipa Na M-PESA Pay qui peuvent se connecter sur le site web PESA for Business. Les demandes de factures par SMS et les factures seront automatiquement générées et envoyées par le système sans frais pour l’entreprise. Outre la réception automatique des factures et des reçus, les clients peuvent également interroger les factures en attente à tout moment.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Ebenezer Asante, le Vice-Président du Groupe MTN pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, en tournée au Cameroun

[Digital Business Africa] – Le tout nouveau Vice-Président du Groupe MTN pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, le Ghanéen Ebenezer Asante, sera en visite au Cameroun ce 29 janvier 2021, a appris Digital Business Africa.

Au cours de cette tournée marathon, il est prévu qu’il rencontre des officiels du gouvernement camerounais et particulièrement ceux en charge de l’économie numérique. Il sera accompagné d’une délégation comprenant Karl Toriola, DG de MTN Nigeria ; Stephen Blewett, DG de MTN Cameroon ; Themba Zotwane, General Manager Commercial & Operations WECA ; Thando Gabela, General Manager Corporate Performance Management – Group et Jean Melvin Akam, General Manager Regulatory & Corporate Affairs de MTN Cameroon.

Après la rencontre avec les officiels camerounais, il est prévu qu’il tienne des séances de travail avec l’équipe dirigeante de MTN Cameroon.

De nationalité ghanéenne, Ebenezer Asante, 52 ans, a rejoint le Groupe MTN en 2008.  Il est un cadre expérimenté qui a occupé des responsabilités exécutives au sein du Groupe MTN, notamment : CEO de MTN Ghana, CEO de MTN Rwanda, puis Vice-Président de la Région SEA.  Il est également administrateur de plusieurs sociétés du Groupe.

Au poste de Vice-Président WECA, Ebenezer ASANTE remplace Karl Toriola, désormais Directeur général de MTN Nigeria, la plus grosse filiale du Groupe MTN. Il est à noté que Karl Toriola a occupé la fonction de DG de MTN Cameroon entre 2012 et 2015.

Créé en 1994, le Groupe MTN, est une multinationale opérant dans le secteur des télécommunications et coté à la Bourse JSE en Afrique du Sud sous le secteur Industrie — Télécommunications… Il est présent dans 22 pays en Afrique et au Moyen Orient, où il compte environ 300 millions d’abonnés. Ses différentes filiales sont regroupées en trois régions principales : 

  • La Région Afrique de l’Ouest et du Centre (WECA),
  • La Région Afrique du Sud et de l’Est (SEA),
  • La Région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).

La Région Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale (WECA)

La Région WECA, dirigée par Ebenezer Asante, regroupe les filiales de huit pays : MTN Cameroun, MTN Congo Brazzaville, MTN Côte d’Ivoire, MTN Bénin, MTN Ghana, MTN Guinée-Bissau, MTN Guinée-Conakry et MTN Liberia. Une région essentielle aux ambitions de croissance de MTN. Les perspectives de croissance des services financiers mobiles dans cette région sont importantes et le groupe ambitionne d’y tirer son épingle du jeu.

MTN Cameroon

MTN Store Yaounde-Ekie Inauguration

Le Cameroun est un pays essentiel pour le développement du Groupe MTN. Digital Business Africa vous présente les raisons en huit points :

  1. C’est au Cameroun que l’expansion internationale de MTN a commencé. Le Cameroun est le premier pays dans lequel le Groupe MTN a investi en dehors de sa zone de création qu’est l’Afrique méridionale.
  • Depuis son installation en février 2000, MTN se présente comme un partenaire essentiel pour le développement des Télécommunications au Cameroun.
  • MTN a fait aboutir au Cameroun le câble sous-marin WACS qui est aujourd’hui une infrastructure stratégique pour le développement de l’Economie numérique du pays.
  • MTN Cameroon est le leader des télécommunications au Cameroun avec près de 10 millions d’abonnés et près de 51% de parts de marché.
  • MTN Cameroon fait partie des cinq plus gros contributeurs de l’Etat en termes de taxes et impôts payés.
  • En 21 ans d’activité au Cameroun, MTN a investi massivement pour développer un réseau de communication moderne qui donne accès aux communications électroniques aux populations dans les 10 régions du Cameroun.
  • MTN Cameroon assure un emploi direct à un millier de jeunes Camerounais et son écosystème de sous-traitants et de partenaires de la distribution emploie indirectement près de 200 000 Camerounais
  • MTN Cameroon s’investit également pour le bien-être des Communautés à travers les œuvres de la Fondation MTN.

Par Digital Business Africa

Togo : Vers le lancement prochain d’une banque digitale

[Digital Business Africa] – Au Togo, le gouvernement souhaite lancer prochaine une banque entièrement digitale dans le cadre de son projet de migration vers une économie numérique. L’annonce est du ministre chargée de l’Inclusion Financière et de l’Organisation du Secteur Informel, Mazamesso Assih.

« Notre ambition au Togo, c’est de mettre en place une banque digitale. Ce n’est pas que de digitaliser les services financiers, mais c’est de mettre en place une structure bancaire 100 % digitale pour soutenir notre économie et nous permettre de couvrir l’ensemble de notre territoire géographique parce qu’on a des fractures numériques malgré les progrès en terme d’inclusion financière », explique le ministre Mazamesso.

Si pour l’instant peu de détails ont filtré sur le planning de mise en place de la nouvelle institution bancaire, on sait tout de même qu’elle viendra conforter les efforts du Togo en matière de bancarisation. Actuellement, le pays revendique un taux de bancarisation de 78,5%, ce qui est l’un des meilleurs taux de la zone UEMOA.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Arnaque sur les réseaux sociaux : Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Béac, prévient qu’il ne dispose d’aucun compte sur Facebook, Twitter et LinkedIn

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[Digital Business Africa] – Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BÉAC), ABBAS MAHAMAT TOLLI, dispose de faux comptes sur les réseaux sociaux. Pour l’instant, il ne dispose d’aucun compte officiel sur Facebook, Twitter, Badoo, Google+ et Instagram. C’est du moins le message qu’il a tenu à faire passer aux populations de la Zone Cémac hier, 25 janvier 2021. Ces faux comptes créés se livrent à des activités d’arnaque des citoyens. Et la Béac attire l’attention du public sur l’existence de tentatives de fraude, avec usurpation de l’identité de son Gouverneur. 

En effet, des individus mal intentionnés contactent, actuellement, des particuliers ou des entreprises via des comptes frauduleux sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, Whatsapp et Linkedln, à des fins d’escroquerie. Ces personnes présentent sur ces services de messagerie des documents falsifiés et un faux profil au nom du Gouverneur (pièces d’identité, badges, etc.). La Banque des États de l’Afrique Centrale précise que Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI ne détient aucun compte sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Badoo, Google+ et Instagram)”, precise un communiqué du Chargé de Mission Responsable du Pôle Communication de la Béac, Philippe AZEUFACK KEMTIO, publié dans Cameroon Tribune.

La BEAC apporte, en conséquence, un démenti formel aux informations véhiculées via ces comptes et autres services de messagerie et invite le public à la plus grande vigilance face à toute sollicitation, tout propos ou tout acte, faisant usage de l’identité du gouverneur de la BEAC. “La BEAC se réserve le droit de prendre toutes les mesures, y compris d’ordre judiciaire, contre les auteurs de ces agissements”, prévient la banque centrale. 

“Il est encore mieux de publier ce genre de communiqué sur Facebook et Twitter où les potentielles victimes sont nombreuses. Ceci à travers des comptes officiels du gouverneur sur Facebook et Twitter. Ce serait plus efficace! Le publier dans Cameroon Tribune c’est bien, mais ils sont peu nombreux les internautes qui seront au courant de cette mise en garde. Plus encore, disposer des comptes officiels sur les réseaux sociaux permet également de donner de la visibilité sur ses actions et projets”, conseille Beaugas Orain Djoyum, le DG du cabinet d’e-Réputation et de veille stratégique ICT Media STRATEGIES.

Par Digital Business Africa 

Togo : Le crédit sur une carte SIM ne peut plus être considéré comme expiré, tant que la carte SIM est active

(ARCEP Togo – LOMÉ, le 22 janvier 2021) – L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) a édicté les nouveaux principes tarifaires applicables aux services des communications électroniques. L’ARCEP, se fondant sur les prérogatives que lui confère le cadre réglementaire, a énoncé les principes de tarification juste et raisonnable qui doivent dorénavant régir les offres, prestations et services des communications électroniques, pour une meilleure transparence et comparabilité.

C’est l’objet de la décision n°011/ARCEP/DG/21 du 19 janvier 2021, notifiée le même jour à Togo Télécom, Togo Cellulaire, Moov Africa Togo, GVA Togo, Téolis SA et Café Informatique & Télécommunications, entrant en vigueur dès la présente publication et s’articulant autour des principes ci-après : 

i) La transparence et la comparabilité des offres disponibles sur le marché dont l’objectif visé est de permettre aux consommateurs d’orienter leurs choix. Pour ce faire, l’Autorité de régulation oblige les opérateurs à communiquer aux utilisateurs, de façon claire et sans équivoque, les tarifs de base applicables en dehors de tout forfait ou promotion (quelles que soient les unités de tarification utilisées), par unité de valeur en F CFA, pour une minute de communication voix, par SMS et par mégaoctet. Il en est de même pour les tarifs des forfaits et des promotions qui doivent également mettre en évidence les tarifs réels appliqués par unité de valeur en F CFA. 

Par ailleurs, ceux-ci doivent également communiquer les tarifs de toutes les options permanentes relatives à chaque offre de base ainsi que tous les avantages y liés, sous quelque forme que ce soit. 

ii) La durée de validité des recharges de crédit de communication au tarif de base sur une carte SIM, est liée au cycle de vie de cette carte SIM, ce qui signifie que les recharges de crédit de communication au tarif de base ne doivent pas comporter de durée de validité au-delà de laquelle l’usager perd le solde restant de son crédit. 

Autrement dit, le crédit sur une carte SIM ne peut plus être considéré comme expiré, tant que la carte SIM est active. 

iii) La durée de validité accordée aux offres forfaits et promotionnelles doit être raisonnable au regard du montant de souscription et clairement portée à la connaissance des consommateurs. 

iv) Les frais appliqués pour les transferts de crédit de communication de compte à compte entre consommateurs, ne doivent pas dépasser 3% du montant transféré. 

y) L’accès du public aux services d’assistance clientèle des opérateurs ne peut être facturé à plus de 20 F CFA par appel, et ce, quelle que soit la durée de l’appel. 

Le non-respect de cette décision expose chaque contrevenant aux sanctions prévues à l’article 31 de la loi sur les communications électroniques ainsi que dans son cahier des charges. 

Pour rappel, cette initiative s’inscrit dans une démarche cohérente de l’Autorité de régulation qui ambitionne d’œuvrer, dans le cadre d’un processus global, pour une amélioration de la qualité de service et une diminution des coûts au bénéfice des utilisateurs finaux. 

Par l’Arcep TOGO

La décision de l’ARCEP TOGO

L’Afrique centrale en quête d’ indépendance numérique : Cas des investissements dans les services d’hébergement

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – De manière générale, les entreprises et organisations d’Afrique Centrale sont confrontées au défi de la résilience de leurs systèmes d’information. En effet, quand bien même leurs processus métiers reposent sur des systèmes d’information, les dispositions ne sont pas toujours prises pour leur permettre de se prémunir des situations d’indisponibilité majeure desdits systèmes. 

Après observation de certaines compagnies, le système d’information qui supporte les processus est très souvent hébergé dans les mêmes locaux que les employés. Ceci s’explique par des raisons évidentes d’efficacité opérationnelle, ou encore d’accélération des délais des traitements automatisés par exemple. Néanmoins, face au risque d’indisponibilité majeure de leurs systèmes d’information, nombreuses sont les entreprises qui ne sont pas équipées d’une réplique afin d’assurer la continuité de leurs activités même de manière dégradée. 

Face à cet état de chose, plusieurs explications sont données telles que l’acceptation du risque par certains Dirigeants (se traduisant par un sous-investissement informatique), la méfiance face à l’externalisation de son infrastructure informatique, l’absence d’alternatives locales crédibles en matière d’hébergement informatique (Data Center).

Face à ce dernier point, certains acteurs ont saisi l’opportunité et ont décidé d’apporter des alternatives crédibles. C’est ainsi que l’on observe une densification progressive de l’offre de Data Center commerciaux en Afrique : le dernier en date est celui mis en place par la société ST Digital en Janvier 2021.

Tour d’horizon de quelques offres d’hébergement de ces nouveaux acteurs du numérique 

J’ai eu l’exclusivité d’une visite de l’un des tous premiers Data center promu par une entreprise de droit privée en Afrique Centrale : ST Digital.

Presque 12 mois auparavant, une visite similaire avait été effectuée dans le Data center construit par l’opérateur de droit public camerounais : CAMTEL. 

Voici présentés sommairement quelques éléments de la proposition de valeur de ces deux acteurs du Numérique. 

Enjeux pour les acteurs du numérique à la suite d’investissements jugés massifs

La stabilité du système d’information est un élément fondamental pour les entreprises et les usagers des services publics. Face à des services numériques tels que Amazon Web Services (AWS) d’Amazon, Azure de Microsoft, Alibaba Cloud d’Alibaba, les acteurs africains du Numérique ont un challenge massif à relever en matière de qualité de leurs services d’hébergement. La notion de qualité ici renvoyant à la disponibilité quasi permanente des infrastructures d’hébergement, mais aussi la qualité du service support. 

Tout aussi important, la sécurité des infrastructures informatiques au regard du risque de cyber criminalité. A cet effet, vu l’importance stratégique de tels investissements (Data centers) et la visibilité que cela confère au pays (en l’occurrence le Cameroun), ces derniers pourraient bénéficier du statut d’actifs nationaux stratégiques et à ce titre, être intégrés dans la stratégie nationale de protection des actifs stratégiques face aux risques de cyber sécurité. Cela constituerait un appui substantiel aux coûts de maintenance à supporter par ces opérateurs du Numérique.

Au-delà des aspects techniques et opérationnels, en cette période où la trésorerie des entreprises reste impactée par la Covid-19, le prix du service d’hébergement est tout aussi déterminant que la qualité du service. Cela dit, le marché devra prendre en compte les facteurs impactant ce prix, à savoir le coût de l’énergie électrique (électricité, essence pour les groupes électrogènes), le coût de la connectivité internet des Data center. Pour rappel, ces facteurs de coûts constituent un handicap pour le décollage d’une économie numérique soutenable. Néanmoins, il faut avoir le courage de faire le choix du « Made-in-Africa ». La bonne nouvelle pour les acteurs du numérique est que ces inducteurs de coûts (qui affectent les prix de leurs services) ont été identifiés par le Gouvernement du Cameroun.

Quelques conseils pour les futurs clients des hébergeurs numériques africains

Toute entreprise optant pour l’externalisation partielle ou totale de son système d’information chez un hébergeur numérique, ou alors optant pour le déploiement d’une application métier dans le Cloud, reste responsable du bon fonctionnement de ces système et application du point de vue de ses utilisateurs (employés, clients, partenaires).

Imaginons un prestataire de service qui met à la disposition de ses clients un logiciel leur permettant de passer les commandes de ses produits et services (www.commandes.com). Supposons que ledit logiciel soit installé chez un hébergeur (c’est-à-dire dans le Cloud). En cas d’indisponibilité du logiciel, les utilisateurs jugeront uniquement la qualité de service fournie par le prestataire en question et ne tiendront pas compte de la relation qui lie ledit prestataire à son hébergeur.

Par conséquent, afin de garantir une bonne qualité de son service (la stabilité et la disponibilité de son logiciel par exemple), le prestataire de service devra signer un contrat avec l’hébergeur de son logiciel. Dans ce contrat, une disposition essentielle devra figurer : les engagements de qualité de service ou Service Level Agreement (SLA).

Ces SLA devront indiquer avec précision quels engagements l’hébergeur numérique prendra pour assurer la disponibilité de vos infrastructures ou services logiciels qui y seront hébergés, la confidentialité et la sécurité de vos données. Tout SLA mentionné au contrat devra être mesurable. Autrement dit, il s’agit d’indicateurs objectifs, pouvant être comparés d’une période à l’autre en vue d’apprécier l’évolution de la qualité de service de l’hébergeur. 

A titre d’exemple, vous pourriez opter pour un SLA spécifiant que la disponibilité du logiciel ou de votre infrastructure hébergée dans le Datacenter de l’hébergeur sera de 99% de temps, avec des précisions sur les modalités de calcul de cette métrique.

Les contrats d’hébergement informatiques étant des contrats spécifiques, n’hésitez pas à vous entourer d’experts capables de vous accompagner dans leur élaboration ou leur révision pour éviter des écueils préjudiciables a posteriori.

Regards croisés entre décollage de l’économie numérique et facteurs de ralentissement

Au regard des chantiers réalisés à date, l’on ne peut que se réjouir de voir les fondations d’une économie numérique se mettre en place en Afrique Centrale : le foisonnement des liaisons en fibre optique qui s’arriment au continent, le développement des liaisons radio 3G et 4G, la sensibilisation à la cyber sécurité, la naissance de Datacenter locaux, le développement des compétences technologiques.

Il serait cependant urgent pour tous les pays d’Afrique, tout au moins ceux qui n’y sont pas encore, de s’atteler à mettre en place un cadre juridique qui protège la gestion des données à caractère personnelle des citoyens. Aussi, il faudrait jouer sur les facteurs de compétitivité prix des acteurs du numérique : par exemple, mener des réflexions et des actions pour compresser les coûts de l’énergie électrique et les coûts de la bande passante internet dans certains pays d’Afrique. Enfin, mener des actions d’incitation pour orienter les entreprises et Start-up africaines vers les hébergeurs africains.

Ce papier devrait ouvrir la porte à de nombreux débats et écrits permettant d’approfondir les diverses artères du développement de l’économie numérique en Afrique.

Par Frank William NZOUETOM, Consultant Economie Numérique

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