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Côte d’Ivoire : Le gouvernement sollicite l’expertise d’Orange pour digitaliser la filière Riz

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, le gouvernement mise sur le digital pour booster la productivité de la filière du riz. A cet effet, le ministère ivoirien de la Promotion du riz a signé le 27 novembre 2020 à Abidjan, un accord-cadre avec l’opérateur de téléphonie mobile Orange en vue de lancer une plateforme digitale exclusivement dédiée à la filière.

« Cette plate-forme automatisera l’ensemble des activités de la filière tout en permettant la veille électronique, l’accès aux informations hydrologique« , explique Gaoussou Touré, le ministre de la Promotion du riz. Il ajoute que la plateforme fournira des informations météorologiques ainsi que des données sur la gestion globale des acteurs et des partenaires.

Pour la rendre plus accessible des producteurs, une application mobile facile d’utilisation est prévue, ainsi qu’un système de paiement électronique. Pour le ministre Gaoussou Touré, l’objectif c’est de parvenir à « la transparence au niveau de la chaîne de valeur« .

Ecrit par Jephté Tchemedie

Internet : Spacecom et Paratus s’associent pour couvrir 22 pays africains avec le large bande

[Digital Business Africa] – Le géant Spacecom, opérateur de la flotte de satellites AMOS a annoncé le 30 novembre 2020 la signature d’un contrat avec le fournisseur panafricain de services de télécommunications Paratus. Ce contrat prévoit la connexion à la large bande de plus de 22 pays africains via le satellite numérique AMOS-17.

« Les performances et les capacités uniques d’AMOS-17, son architecture de service très flexible, combinées à sa position centrale au-dessus de l’Afrique, constituent une excellente solution aux besoins numériques croissants en Afrique. Nous sommes heureux de confier des services au satellite AMOS-17, qui offrira à une grande variété d’utilisateurs une couverture rentable et omniprésente ainsi qu’une connectivité fiable, allant des régions éloignées aux marchés maritimes et aéronautiques« , explique Spacecom dans un communiqué.

AMOS-17 est un satellite HTS numérique. La couverture du satellite HTS en bande C, en bande Ka et en bande Ku, permet de combiner de larges faisceaux régionaux et des faisceaux ponctuels à haut débit qui maximisent le débit et l’efficacité spectrale. AMOS-17 assure la connectivité entre l’Afrique, le Moyen-Orient, l’Europe, l’Inde et la Chine.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Kenya : DiData fait appel à Telco Systems pour renforcer son réseau Ethernet

[Digital Business Africa] – Au Kenya, Telco Systems, fournisseur de solutions SDN/NFV, CE 2.0, MPLS et IP a annoncé avoir signé un accord avec le fournisseur de services technologiques Dimension Data. Cet accord vise la mise à niveau du réseau Ethernet au Kenya de Dimension Data par Telco Systems.

La modernisation du réseau, qui devrait être achevée au début de l’année 2021, permettra à Telco Systems de doubler la capacité du réseau Ethernet de Dimension Data au Kenya. De manière pratique, Dimension Data espère doubler sa largeur de bande et ses vitesses des services internet, dans un contexte marqué par une augmentation de 5,1% de la demande de connectivité entre avril et juin 2020, en raison des mesures de maintien à domicile liées à la pandémie COVID-19.

Dimension Data fournit des services avancés de cloud computing, de communication, de connectivité et d’opérateur aux organisations des secteurs public et privé au Kenya et dans d’autres pays de la région, notamment en Afrique du Sud, au Nigeria, au Ghana, en Tanzanie et en Ouganda.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Togo : Le régulateur ouvre une procédure de sanction contre Togocel

[Digital Business Africa] – Au Togo, l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) a confirmé avoir ouvert une procédure de sanction à l’encontre de l’opérateur de téléphonie mobile Togocel, filiale de Togocom. En cause, des  » désagréments et dysfonctionnements graves sur les services T-Money, et défaut d’information à l’endroit des consommateurs, en violation des clauses de leurs cahiers de charges« , explique l’Arcep. Une référence faite à l’interruption des services de T-Money le 17 novembre 2020.

« La société Togo Cellulaire n’ayant informé, ni l’Autorité de régulation, ni ses clients, l’ARCEP l’a interpelée le 17 novembre 2020 en vue de s’expliquer, d’une part, sur les causes de ces défaillances qui nuisent gravement à la qualité des services via le canal USSD, et d’autre part, sur les mesures prises pour y remédier », explique l’ARCEP dans son communiqué. Elle ajoute : « les explications fournies par Togo Cellulaire ont été jugées irrecevables », et l’ARCEP a décidé d’ouvrir une procédure de sanction à son encontre.

En réaction à la décision du régulateur à son encontre, Togocom a indiqué qu’elle se conformerait « aux directives et lignes directrices du régulateur », et qu’elle s’efforçait « d’améliorer la qualité de son service, de réduire les temps d’arrêt et les coûts ». Si pour l’instant on ignore quelle sera la nature ou encore l’importance de la future sanction, toujours est-il qu’elle pourrait potentiellement entraver l’ambition de Togocel de réaliser le déploiement commercial de la 5G dès 2025 au Togo.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Kenya : Airtel choisit Nokia pour l’accompagner dans le déploiement de la 5G

[Digital Business Africa] – Au Kenya, la filiale locale du groupe indien Airtel a choisi le Finlandais Nokia pour l’accompagner dans le déploiement de son infrastructure 4 et 5G. Les deux entreprises ont signé un contrat d’une durée de trois ans qui prévoit la modernisation par Nokia des infrastructures télécoms d’Airtel Kenya, avec l’installation du matériel à haut débit 4 G et 5G de la gamme complète AirScale de Nokia.

D’après les deux partenaires, cette modernisation a débuté depuis juin 2020, et devrait couvrir des centaines de sites. Il s’agira notamment de moderniser la couverture existante du réseau d’accès radio (RAN) 2G, 3G et 4G dans les zones urbaines, semi-urbaines, les autoroutes, les lieux touristiques et les centres d’affaires à Nairobi et dans le reste du Kenya.

« L’infrastructure de réseau de Nokia, à l’épreuve du temps, offrira également à Airtel Kenya la possibilité de passer en douceur à la 5G si nécessaire. Le réseau modernisé offrira une meilleure connectivité aux clients d’Airtel Kenya et l’accès à de nouveaux services de données à haut débit« , expliquent les deux sociétés dans leur communiqué conjoint.

Dans le cadre de cet accord, Nokia déploiera également sa solution logicielle NetAct, qui permet de gérer les réseaux d’Airtel Kenya en toute sécurité. Nokia fournira également des services de déploiement numérique, de planification de réseau et d’assistance technique pour aider Airtel à lancer ses services plus rapidement sur le marché et à garantir le respect des exigences de qualité.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Afrique du Sud : Vodacom lance Bright Sky, une application de sensibilisation à la violence sexiste

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, la Fondation de l’opérateur de téléphonie mobile Vodacom a lancé une application baptisée « Bright Sky’’. Il s’agit d’un outil d’évaluation des risques et de sensibilisation pour aider à lutter contre la violence sexiste dans le pays

D’après Takalani Netshitenzhe, le directeur des affaires extérieures de Vodacom SA, l’application, lancée pour coïncider avec la campagne des 16 jours d’activisme contre la violence sexiste des Nations unies, vise à soutenir le pilier de la prévention de la violence sexiste en tant qu’outil de sensibilisation. De ce fait, elle comporte des fonctions d’intervention qui s’interconnectent avec la police et le Centre de commandement de la lutte contre la violence sexiste (GBVCC).

Le taux d’infractions liées à la violence liée au sexe est sans précédent en Afrique du Sud. Selon le Centre pour l’étude de la violence et de la réconciliation, une femme sud-africaine sur quatre sera victime de la violence des hommes, et a cinq fois plus de chances d’être tuée. Aussi, une femme est assassinée toutes les trois heures dans le pays. La situation s’est aggravée pendant le confinement provoqué par la COVID-19. Pour illustrer l’ampleur du phénomène, le président Cyril Ramaphosa a déclaré que ce fléau de la violence constituait la « deuxième pandémie ».

Ecrit par Jephté Tchemedie

Lesotho : Vodacom conteste la décision du régulateur de valider au préalable la nomination de ses responsables

[Digital Business Africa] – Au Lesotho, la filiale locale du groupe sud-africain de télécommunications Vodacom a fait savoir qu’elle va faire appel de la directive de la Lesotho Communications Authority (LCA) qui prévoit que les opérateurs de télécommunications doivent demander l’approbation du régulateur avant de nommer tout haut fonctionnaire.

« Vodacom Lesotho a lancé un appel pour faire réviser et annuler la directive de la Lesotho Communications Authority (« LCA ») visant à conférer à la LCA le pouvoir d’approuver la nomination des directeurs, des cadres, des hauts fonctionnaires et des auditeurs des sociétés détentrices de licences unifiées dans le secteur des communications« , explique un porte-parole de Vodacom, cité par nos confrères de Biztech Africa.

Cette annonce intervient alors que le régulateur du Lesotho a imposé aux opérateurs de télécommunications d’obtenir son approbation écrite préalable avant de procéder à la nomination des responsables. D’après une des directives contenues dans une lettre du PDG de la LCA, Mamarame Matela (photo), datée du 10 novembre 2020, « tous les détenteurs de licences unifiées doivent obtenir l’approbation écrite préalable de l’Autorité avant de nommer les directeurs, les directeurs généraux, les directeurs de la technologie, les directeurs financiers, les directeurs des opérations, les responsables des ressources humaines, les secrétaires d’entreprise, le responsable du service juridique, le responsable de la conformité, le responsable du marketing et des relations publiques, le responsable du commerce et des ventes, les auditeurs internes et les responsables de l’information« .

La même missive indique également que tous les agents existants doivent, dans les trois mois suivant la délivrance, soumettre leur demande d’approbation accompagnée d’un curriculum vitae complet indiquant les qualifications pertinentes, l’expérience dans leurs fonctions actuelles, y compris les certificats d’enregistrement auprès des organismes professionnels concernés, le cas échéant.

Une décision qui, dans la pratique, donne au régulateur le dernier mot dans la nomination des responsables à la tête des différents opérateurs. De fait, cela voudrait dire que d’une manière plus ou moins directe, le régulateur s’arroge le contrôle de tous les opérateurs télécoms présents sur son marché. De quoi raviver les tensions dans les relations très tendues entre le régulateur du Lesotho et les opérateurs.

En septembre 2020, la LCA menaçait de révoquer la licence de Vodacom, et lui a imposé une amende de 2,1 millions de dollars pour ‘‘défaut de nomination d’auditeurs indépendants entre 2015 et 2019’’. Un mois plus tard, Econet, avait également écopé d’une amende de 90 000 dollars pour avoir tardé à renouveler sa licence.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Sénégal : La Sonatel débute les tests sur la 5G et devient pionnier dans la zone UEMOA

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[Digital Business Africa] – Le Sénégal pourrait être l’un des pionniers en Afrique de l’Ouest à commercialiser la 5G. En effet, la Sonatel, filiale du groupe français Orange a annoncé le démarrage de l’expérimentation de la 5G au dans le pays, avec le concours de Huawei, le partenaire technique de Sonatel. Ce qui fait du Sénégal le premier pays à tester cette technologie dans la zone UEMOA.

« La 5G est une innovation technologique qui vient renforcer le dispositif de la télémédecine. Aujourd’hui il est possible pour un médecin d’être à Dakar et prendre en charge un patient qui se trouve dans une zone très reculée à Kédougou ou à Ziguinchor », explique le médecin Dr Babacar Fall qui apparaît dans une vidéo de démonstration de l’application de la 5G dans le domaine de la médecine, présentée par Sonatel. Dans la vidéo, le médecin collabore à distance avec une infirmière à partir d’un écran et d’équipements connectés.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Cameroun : Des contenus en pidgin sur le site web du ministère de la Décentralisation pour mieux expliquer le rôle des régions

[Digital Business Africa] – Les premières élections régionales au Cameroun se tiennent ce mois de décembre 2020. Pour faciliter la compréhension de cette réforme attendue depuis plusieurs années et pour mieux faire comprendre aux populations le rôle des régions, le ministère de la Décentralisation et du Développement local a mis sur pied son site web (https://www.minddevel.gov.cm/) et créé sur ce site web une page spéciale Régionales.

Dans cette page, outre les contenus en textes et en PDF, des contenus audio-visuels en Pidgin sont accessibles pour mieux expliquer aux populations (principalement celles du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où le pidgin est parlé par le plus grand nombre) l’importance de la décentralisation et le rôle des régions.

L’on y trouve par exemple les textes de lois régissant la décentralisation, les contenus pour comprendre comment fonctionnent les régions, les nouvelles compétences transférées aux communes et aux régions, le financement de la décentralisation et bien d’autres ressources nécessaires à la compréhension du processus de réforme de l’administration camerounaise avec la décentralisation….

Pour Manyanye Paul IKOME, le chef de la Division de la Commnication et des Relations publiques du Minddevel, le choix de la langue pidgin est primordial, car lorsqu’on crée du contenu pour l’ensemble des Camerounais et que l’on cible également les populations des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest où la langue anglaise est plus parlée, il est bon de s’exprimer de manière compréhensible par les populations cibles qui parlent beaucoup plus le pidgin.

D’après le chef de la Division de la Commnication et des Relations publiques du Minddevel, il y a assez de contenus (textes, vidéos et audios) déjà produits expliquant le rôle des Régions. « Chaque jour, un contenu sera publié sur le site web, mais également sur les comptes Facebook et Twitter du Minddevel qui rassemblent déjà plus de 30 000 abonnés », indique Manyanye Paul IKOME.

Le sécretaire général du Minddevel, Fred Ebongue Makolle, pour sa part indique le ministère travaille à ce que ces contenus publiés sur le web deviennent viraux et accessibles au grand nombre de Camerounais.

Le ministre Georges Elanga Obam a réuni les journalistes camerounais le 26 novembre dernier pour leur présenter ce site web qui leur sera également utile. « Les premières élections régionales de l’histoire de notre pays se tiennent ce mois de décembre 2020. Et il existe sur ce site web des informations sur ces Régionales qui auront lieu. Ce site web est donc un otil utile pour faire votre métier de commnicateur, mais également pour faire oeuvre utile », a indiqué le ministre qui a invité les journalistes à consulter régulièrement ce site web pour mieux s’informer avant d’informer le public.

Par Digital Business Africa

Kenya : Vers une scission de Safaricom ?

[Digital Business Africa] – Au Kenya, on pourrait assister au cours des prochains mois à une scission de l’opérateur télécoms national Safaricom. C’est en tous cas la proposition qui a été formulée par certains sénateurs, qui estiment que cette mastodonte devrait être divisée en deux sociétés : Mobile Services et M-PESA. De ce fait, Mobile services ne devrait se consacrer que sur les services de télécommunications, tandis que M-Pesa devrait se recentrer exclusivement sur le mobile money.

« Le marché n’est plus compétitif. Les autres opérateurs devraient être autorisés à opérer, en donnant à l’opérateur dominant son droit, mais aussi en permettant aux autres d’opérer, et en permettant l’innovation dans le pays« , explique la sénatrice Petronilla Were du comité des TIC. Elle ajoute que les conditions de concurrence devraient être égales pour les sociétés telles que Telkom et Airtel Kenya, qui opèrent à la merci de Safaricom, car elles lui doivent des milliards de shillings.

Elle est rejoint dans cette perspective par le sénateur Irungu Kang’ata qui trouve injuste qu’ »au Kenya, vous avez une situation où un seul acteur dicte combien vous allez payer pour les paquets de données, pour les appels et le service de messages courts parce qu’il contrôle près de 90 % du marché« .

Il ajoute : « Dans une telle situation, je ne prévois pas qu’une autre entité se développe. Nous n’allons pas créer plus d’emplois et d’innovations dans cette industrie à cause de la domination d’une seule entité ».

Le sénateur Enock Wambua a pour sa part demandé à Safaricom de confirmer s’il s’agit d’une société de communication ou d’une institution bancaire. « Je suggère que Safaricom soit divisée en deux. Safaricom la société de communication, réglementée par l’Autorité de communication du Kenya (CAK), et la division M-Pesa réglementée par la Banque centrale du Kenya« , précise le sénateur.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Crypto-monnaie : La Chine lance le Yuan numérique et prend ses concurrents de cours

[Digital Business Africa] – Alors que la course à la crypto-monnaie est résolument engagée dans le monde, la Chine a pris de cours ses principaux concurrents avec le lancement du Yuan numérique, la crypto-monnaie chinoise. D’après le projet de loi y relatif, la crypto-monaie chinoise devrait être lancé en 2022.

De ce fait, la Banque centrale chinoise sera l’une des premières au monde à émettre sa propre crypto-monnaie. Les enjeux derrière le lancement par le gouvernement chinois sont immenses et visent entre autres de donner les moyens à la Chine de mieux contrer le dollar dans un contexte de guerre commerciale, et de positionner sa propre monnaie comme une monnaie des transactions internationales.

Dans le projet de loi qui instaure cette crypto-monnaie, le gouvernement chinois établit déjà ce qui apparaît comme le monopole de l’Etat sur le marché des monnaies numériques. En effet, l’article 22 du projet de loi stipule que ‘‘aucune unité ni personne ne peut produire ou vendre des pièces, coupons et jetons numériques pour remplacer le RMB en circulation sur le marché”. Ce qui de fait, ouvre la voie à des sanctions civiles et/ou pénales contre tout contrevenants.

Dans la même veine, la Chine a pris le soin de prendre également de l’avance sur les États-Unis et l’occident en rachetant massivement des brevets et des droits sur la blockchain. Ainsi, Pékin dispose de plus de 1 100 brevets qui rassemblent États et privés, tandis que Washington n’en dispose que de 600.
Ecrit par Jephté Tchemedie

AirBnB partage les données de ses utilisateurs avec le gouvernement chinois (Wall Street Journal)

[Digital Business Africa] – C’est une information qui ne viendra certainement pas apaiser les tensions grandissantes entre la Chine et les États-Unis qui se livrent une guerre commerciale et numérique, sous fonds d’accusations d’espionnages. Le journal américain ‘‘The Wall Street Journal’’ vient de publier ce qu’il présente comme étant la véritable raison de la démission de Sean Joyce, ancien directeur adjoint du FBI au poste de Directeur de AirBnB, seulement six mois après son entrée en fonction.

Alors qu’il avait officiellement évoqué une ‘‘différence de valeurs’’ pour justifier son départ, le média américain révèle qu’en réalité, Sean Joyce avait découvert que AirBnB partageait les données de ses utilisateurs avec le gouvernement chinois. Ces données concernaient celles des utilisateurs Chinois, mais également celles des étrangers qui séjournaient en Chine, Américains compris.

De manière détaillées, on apprend de ‘‘The Wall Street Journal’’ que les données en question concernent les numéros de téléphone, les adresses email et les messages entre les utilisateurs et AirBnB.

Aussi, toujours selon le média, le gouvernement Chinois aurait requis un accès en temps réel chaque fois qu’une personne réserve une propriété pour la première fois. Une requête à laquelle la société ne prévoit pas d’opposer une fin de non-recevoir, par crainte de perdre son droit d’exercer en Chine. Autant de choses avec lesquelles Sean Joyce n’aurait pas été d’accord, dénonçant les abus qui pourraient découler de ces mesures. Notons toutefois que ces allégations faites par ‘‘The Wall Street Journal’’ n’ont été ni confirmés, ni infirmés par le principal intéressé.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Togo : Le gouvernement donne son aval à Togocel pour tester la 5G

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[Digital Business Africa] – Au Togo, l’opérateur télécoms Togocel envisage de commercialiser dans le pays la G5 d’ici à 2022. A cet effet, l’opérateur a obtenu du gouvernement la licence nécessaire à la réalisation des tests grandeur nature de la nouvelle technologie dans le pays. Ceci, dans les conditions réelles. Ce qui de fait, consacre l’entrée du Togo dans le cercle encore très restreint des pas au monde qui expérimentent déjà la 5G.

Avec 3,5 millions d’abonnés, Togocel, filiale du groupe Togocom entend se positionner en leader sur ce segment, devant Moov, avec lequel il entretient un duopole sur le marché national. Au Togo, le taux de pénétration de l’Internet mobile est environ de 82%. Une part qui connaitra certainement une croissance exponentielle avec l’arrivée de la 5G.

Ecrit par Jephté Tchemedie

#20sur20 : La nouvelle campagne de MTN Cameroon pour communier avec ses clients

[MTN Cameroon – Douala, 21 novembre 2020] – Pour l’année de célébration de ses 20 ans au Cameroun, MTN offre des véhicules neufs et des millions de francs à ses clients.MTN, leader des télécommunications au Cameroun annonce le lancement d’une nouvelle campagne promotionnelle pour célébrer la fin de l’année 2020 et le début de l’année 2021 en communion avec ses clients. Ceux-ci pourront se partager vingt véhicules neufs à gagner, 20,000 Fcfa de cash toutes les vingt minutes et lot spécial de 20 millions de Fcfa.

La campagne baptisée #20sur20 a été dévoilée ce 21 novembre 2020 au cours d’une cérémonie haute en couleur et en surprises, diffusée en direct sur plusieurs chaînes de télévision et plateformes de réseaux sociaux. #20sur20 va courir jusqu’au 19 février 2021.

MTN 20sur20

Les clients prépayés et post-payés pourront y participer et gagner. De manière pratique, tout client prépayé effectuant l’achat d’un forfait d’au moins 250 Fcfa ou MTN MoMo d’au moins 5.000 Fcfa est éligible à l’un des gains. Quand aux clients post-payés, il leur suffira d’effectuer une transaction MTN MoMo d’une valeur minimale de 5.000 Fcfa pour avoir la possibilité de gagner.

Chaque gagnant de la somme de 20,000 Fcfa sera notifié par SMS, et recevra le montant de manière automatique sur son compte MTN MoMo. Pour les véhicules, un tirage au sort hebdomadaire est prévu tous les samedis, en direct sur la page Facebook de MTN Cameroon et la chaîne de télévision Canal2 International. Quant au super lot, l’heureux gagnant sera connu au terme du dernier tirage au sort prévu à la fin de la campagne promotionnelle en février 2021.

Tout comme les campagnes Y’ello Hope et MTN Hope que l’entreprise a déployées en 2020, #20sur20 va aussi contribuer à faire face à la Covid-19 et ses effets socioéconomiques néfastes. Et avec ces multiples lots à gagner, elle va également rendre la vie de nos clients encore plus radieuse.

« Malgré la situation difficile que nous impose la crise sanitaire en cours, nous gardons à l’esprit que 2020 est une année particulière pour MTN au Cameroun. C’est une année que nous avons commencée en célébration pour remercier nos clients pour le chemin parcouru. Parce que grâce à eux, nous avons le privilège de former la plus grande communauté au Cameroun. Et surtout, nous sommes bien ensemble. Alors, pourquoi pas achever ensemble l’année en célébration et amorcer 2021 avec plus d’optimisme ? », a déclaré Stephen Blewett, Directeur Général de MTN Cameroon.

Par MTN Cameroon

Libéria : Orange lance un service d’Internet à domicile

[Digital Business Africa] – Au Libéria, la filiale locale du groupe français Orange poursuit son offensive, en annonçant le lancement d’un nouveau service appelé « Home Internet Service ». Il s’agit d’un nouveau service de fourniture Internet à domicile, avec des forfaits qui vont de 9 à 59 dollars US.

« Nous avons conçu ce produit en pensant aux familles. D’une part, de nombreuses familles savent que l’accès à l’internet est important pour la croissance et le développement de leurs enfants grâce à l’apprentissage en ligne et il y a plus de familles qui comptent sur l’internet pour se divertir. Ce service Internet à domicile offre une solution pour toute la famille et permet un basculement complet (autorisation et validité) entre les forfaits de même vitesse« , explique dans un communiqué Julien Paquier, directeur du marketing et de la communication d’Orange Liberia.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Zimbabwe : les Telcos annoncent une hausse des tarifs de communication à cause des délestages

[Digital Business Africa] – Au Zimbabwe, après une augmentation généralisée des tarifs des services de télécommunications en septembre dernier, les abonnés pourraient à nouveau subir une augmentation de ces tarifs. En effet, la Zimbabwe Electricity Supply Authority (ZESA), la compagnie nationale d’électricité a récemment revu à la hausse ses prix, ce qui implique de fait une augmentation des coûts d’exploitation des entreprises de télécommunications.

En plus de cette augmentation, la compagnie d’électricité annonce que le pays pourrait connaître davantage de délestages en raison de multiples défaillances techniques et d’une production d’électricité réduite. Une situation qui obligera les entreprises à recourir à des générateurs diesel coûteux pour alimenter leurs activités, et augmentera à nouveau les coûts d’exploitations des opérateurs télécoms. Devant cette situation, les opérateurs télécoms ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils répercuteront cette augmentation sur les consommateurs.

« Les fournisseurs de services de télécommunications connaissent actuellement une augmentation rapide de leurs dépenses d’exploitation en raison du contexte d’exploitation inflationniste. En tant qu’industrie, nous luttons également pour faire face à la pénurie de devises étrangères, qui affecte le déploiement des réseaux, l’achat d’accessoires de réseau et le paiement des frais de licence des fournisseurs. Et maintenant, une augmentation du prix de l’électricité, associée à une augmentation des pannes de courant, va non seulement perturber la fourniture de services, mais aussi avoir un impact négatif direct sur nos revenus« , explique un représentant du secteur des télécoms qui comprend entre autres Econet, NetOne et Telecel.

On apprend de cette même source que les opérateurs saisiront prochainement le régulateur des télécoms pour demander une révision à la hausse des tarifs, qui prendrait en compte les nouveaux coûts provoqués par l’augmentation de l’électricité, et la réduction de la fourniture électrique.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Le Ghana va soutenir l’initiative du centre de transformation numérique avec l’UIT et la Norvège

[Digital Business Africa] – Depuis le 12 novembre 2020, le Ghana a officiellement signé un accord de partenariat de trois ans avec l’Union internationale des télécommunications (UIT) et le gouvernement norvégien pour soutenir l’initiative du Centre de transformation numérique (DTC) au Ghana.

D’après le ministère ghanéen des Communications, le nouveau partenariat crée une collaboration entre Cisco et le Fonds d’investissement du Ghana pour les communications électroniques (GIFEC) afin de fournir à environ 14 000 citoyens des compétences numériques prêtes à l’emploi par le biais de 200 centres dans tout le pays. Prioritairement, les personnes cibles concernant ce projet sont les femmes entrepreneurs, les élèves, les enseignants et les groupes marginalisés.

« Nous sommes en train d’étendre l’accès à 2016 communautés supplémentaires pour connecter quelque 3 millions de personnes, fournissant ainsi à 95% de notre population une connectivité voix et données dans les 18 prochains mois« , explique le ministre Owusu-Ekuful. Elle fait savoir ensuite qu’en dépit des efforts du gouvernement pour faciliter l’expansion des TIC dans les zones rurales, il existe toujours un large fossé de compétences numériques entre les citoyens des zones urbaines et rurales. Dans ce contexte, elle estime que l’inclusion du Ghana dans le programme des centres de transformation numérique, facilitera le développement des compétences numériques des Ghanéens principalement au niveau de base et intermédiaire.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Internet : La Mauritanie est le 2e pays au monde où Internet est le moins abordable (rapport)

[Digital Business Africa] – C’est un classement dont se serait passé volontiers les autorités mauritaniennes. Dans un article publié sur son blog au début du mois de novembre 2020, le fournisseur de services financiers basé aux États-Unis NetCredit affirme qu’en Mauritanie, pays du nord-ouest de l’Afrique, « la facture d’une ligne à 10 Mbps s’élèverait à 4 726,36 dollars ». Ceci, alors même que le salaire moyen, se situe dans le pays à environ 60 dollars. Ce qui en fait le deuxième marché de haut débit le moins abordable du monde.

Dans ce classement, la Mauritanie arrive juste derrière le Yémen où un contrat de large bande coûte près de 30 fois le salaire mensuel moyen, en raison de la guerre civile qui rend impossible la construction d’une infrastructure de large bande fiable. Contrairement Au Yémen qui fait face à une guerre civile, la Mauritanie connait une situation relativement stable du point de vue sécuritaire. Cependant, du fait d’un défaut d’investissement, le pays manque cruellement d’infrastructures, ce qui fait s’envoler les prix des services Internet.

Dans sa note, NetCredit estime que sur le continent africain, les prix du haut débit restent relativement peu abordables, comparés à d’autres régions du monde : ‘‘Les pires offres de 10 Mbps coûtent plus de 1000 % du salaire mensuel dans certaines régions d’Afrique, grâce à des salaires à deux chiffres et à des vitesses qui atteignent à peine 4 Mbps. Même aux Seychelles, où les salaires sont comparables à ceux de la Hongrie, il faudrait dépenser 31,89 % de ses revenus pour obtenir un débit de 10 Mbps – car la vitesse moyenne de téléchargement n’est que de 3,96’’.

Pour autant, NetCredit cite des exemples positifs en Afrique, à l’instar de l’Afrique du Sud qui possède le marché du haut débit le plus abordable d’Afrique, avec 10 Mbps coûtant 31,89 dollars par mois, soit 7,74 % du salaire mensuel d’un particulier. Dans le même sillage, l’Égypte, la Tunisie, l’île Maurice et le Maroc, disposent d’une infrastructure de télécommunications parmi les plus développées du continent. D’autres pays, comme le Botswana, le Mozambique, la Somalie et l’Éthiopie qui ont conclu des accords sur la large bande.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Ghana : Le vice-président Mahamudu Bawumia s’implique dans la promotion du nouveau système de paiement par code QR

[Digital Business Africa] – Au Ghana, la campagne de promotion du nouveau système de paiement par code QR du pays a reçu un soutien de poids. Le vice-président, le Dr Mahamudu Bawumia s’est personnellement impliqué en appelant les Ghanéens à s’abonner au nouveau code universel de réponse rapide (QR) et au système de paiement numérique par procuration du pays.

« Tout le monde devrait envisager d’utiliser le code QR, télécharger n’importe quelle application. Ce qui est important, c’est que, même si vous n’avez pas de smartphone, vous pouvez utiliser le système. Il fonctionne à la fois pour les smartphones et les téléphones à fonctions pour effectuer des paiements« , explique le vice-président qui s’exprimait le 19 novembre 2020, entouré de la ministre des Communications, Ursula Owusu-Ekuful, et des responsables de la Ghana Interbank Payment and Settlement Systems Limited, de la Ghana Commercial Bank et de la Fidelity Bank.

Le nouveau système a officiellement été lancé en mars 2020, au sein d’une population très peu habituée aux outils de paiement digitaux. S’il offre bien plus d’aisances aux utilisateurs, il permet également au gouvernement d’avoir une meilleure lisibilité sur les flux économiques, et par conséquent, d’élargir l’assiette fiscale.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Afrique du Sud : KaiOS Technologies débute la commercialisation du DIXON XK1, un smartphone débloqué en Afrique du Sud

[Digital Business Africa] – KaiOS Technologies a annoncé le 23 novembre 2020 le début de la commercialisation en Afrique du Sud du DIXON XK1, le premier appareil KaiOS commercialisé en Afrique du Sud. Suivant un accord de distribution, ces téléphones sont disponibles dans les magasins Cash Crusaders à travers l’Afrique du Sud au prix de 4,50 euros.

‘‘Le lancement du DIXON XK1 marque le premier téléphone à fonctions intelligentes déverrouillé dans le pays. Nous pensons que des millions de Sud-Africains bénéficieront de services numériques abordables et qui changeront leur vie », explique dans un communiqué Sébastien Codeville, le PDG de KaiOS Technologies.

En termes de caractéristiques, le nouveau smartphone 3G est doté d’un double emplacement SIM, de 512 Mo de RAM, de 4 Go de stockage et d’un appareil photo de 1,3 Mpx à l’arrière. Il est livré préinstallé avec des applications essentielles et populaires telles que WhatsApp, Google Assistant, Google Maps, YouTube, Facebook, et de nombreuses autres applications propres à KaiOS. Il est également livré avec une application KaiOS appelée « Life » qui propose des formations et des leçons liées à la culture numérique et à d’autres contenus éducatifs.

Ecrit par Jephté Tchemedie