[DIGITAL Business Africa] – À la suite de la décision de la cour d’appel de Paris de ce 24 novembre 2021, le Conseil d’administration d‘Orange s’est réuni ce jour et a pris acte de la décision de Stéphane Richard de démissionner. Le conseil d’administration d’Orange parle de remise à sa disposition de son mandat de Président Directeur Général.
« Le Conseil a accepté son départ. Celui-ci sera effectif à compter de la mise en place d’une nouvelle gouvernance et au plus tard le 31 janvier 2022. Stéphane Richard continue d’exercer ses fonctions jusqu’à la date de son départ », indique le groupe Orange.
Dans la journée, Stéphane Richard, le PDG d’Orange, a été condamné à un an de prison avec sursis et 50.000 euros d’amende pour complicité de détournement de fonds publics dans le cadre de l’affaire Tapie.
Au sujet de sa condamnation, Stéphane Richard a déjà annoncé sa volonté de se pourvoir en cassation. “Les accusations de complicité de détournement de fonds publics sont sans aucun fondement et ne sont basées sur aucune preuve. Je les rejette totalement et vais me pourvoir en cassation. Il n’y a eu aucun élément nouveau dans ce procès en appel. Je rappelle que j’avais été totalement relaxé en première instance.“
Pour celui qui était présent au Cameroun il y a quelques semaines dans le cadre de l’inauguration de l’Orange Digital Center , « les griefs sont passés d’escroquerie à complicité puis à la relaxe totale et aujourd’hui de nouveau à une relaxe sur la complicité d’escroquerie… mais une condamnation pour complicité de détournement public... ».
« C’est à ne rien y comprendre et profondément injuste. Je n’ai fait qu’exécuter la décision ministérielle d’aller à l’arbitrage, qui a totalement été assumée par Christine Lagarde. Qui a d’ailleurs été condamnée pour une simple négligence. Je remets mon mandat entre les mains du CA d’Orange », déclarait-il quelques heures après le verdict.
Le CA a donc tranché. Ce sera donc la démission. Seulement, dans le communiqué du groupe, le Conseil d’administration indique qu’il « tient à souligner la volonté de Stéphane Richard de préserver la bonne gouvernance du Groupe ».
« Les administrateurs le remercient pour son engagement à la tête d’Orange depuis 11 ans, de l’apaisement après la crise sociale à la transformation d’Orange en opérateur multi-services de premier rang en Europe et en Afrique. Il aura marqué l’histoire du Groupe dans des périodes parfois tumultueuses et toujours en préservant l’intérêt de l’entreprise. Le Conseil d’administration poursuit le processus de recherche engagé depuis quelques mois, afin de mettre en place la nouvelle gouvernance du Groupe », écrit Orange.
[DIGITAL Business Africa] – A l’occasion de la quatrième édition du Paris Peace Forum qui s’est ouvert le 11 novembre 2021 à Paris, le Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser, président de la Banque islamique de développement (BID) et PCA du groupe de la Banque islamique de développement, a appelé les dirigeants du monde à travailler ensemble comme une seule équipe avec une seule vision et un seul objectif : celui de créer les emplois et de sortir les pauvres de l’extrême misère à la suite de la pandémie de la Covid-19.
Dans la vidéo dans laquelle il lance son appel, il explique qu’il faut agir rapidement.
« Nous, membres de la communauté internationale, sommes appelés à agir rapidement à l’heure où une grande partie de l’humanité sombre dans les abimes de la pauvreté et du chômage. Le coût de l’inaction serait trop lourd à supporter face aux contrecoups de la pandémie. Nous devons investir dans le bien-être humain, promouvoir une réponse mondiale coordonnée et renforcer la résilience aux chocs futurs », indique le Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser.
Il est convaincu de la réussite d’une action collective : « Nous pouvons atteindre cet objectif en travaillant comme une seule équipe avec une seule vision et un seul objectif, une équipe qui partage les connaissances et renforce les capacités. Une vision qui garantit le soutien aux communautés les plus pauvres et les plus vulnérable ; un objectif qui créé les emplois, tire les pauvres de l’extrême misère et investit dans la relance verte. »
Comme exemple, il prend le cas de la banque qu’il dirige. L’ISDB a, d’après ses explications, fait ses preuves en tant que pourvoyeurs de solutions de développement à travers ses outils que sont la finance islamique, la coopération Sud-Sud et la création des infrastructures.
« Nous avons alloué 4,5 milliards de dollars pour soutenir la relance économique dans les pays touchés par la pandémie de la Covid-19 et les aider à reconstruire en mieux. Comme membre de la communauté internationale, nous pensons que l’amélioration de la gouvernance mondiale est une responsabilité collective. Nous collaborons avec nos partenaires pour venir à bout de la menace de la pauvreté, de l’inégalité et assurer un avenir durable pour tous », a-t-il déclaré.
L’appel du Dr Muhammad Sulaiman Al Jasser
Le Fonds Transform
L’on se rappelle qu’en 2018, l’IsDB avait également lancé le fonds Transform. Un fonds de 500 millions de dollars destiné à l’innovation et à la technologie qui fournit des capitaux de démarrage aux jeunes entreprises et aux PME africaines et du monde, afin de faciliter le progrès économique et social dans leurs villes et leurs communautés respectives.
La banque avait dans ce cadre organisé en décembre 2019 son « Transformers Summit » à Dakar au Sénégal. Un sommet faisant partie des engagements de la Banque Islamique de Développement en matière de Science, de Technologie et d’innovation (STI).
La Banque Islamique de Développement (BID)
La Banque Islamique de Développement (BID) est une banque multilatérale de développement qui œuvre pour améliorer la vie des populations bénéficiaires en favorisant le développement social et économique dans les pays musulmans et les communautés musulmanes à travers le monde, et en produisant un impact à grande échelle.
Elle fournit l’infrastructure nécessaire pour permettre aux populations de mener une vie meilleure et de réaliser leur plein potentiel. La BID revendique une présence dans 57 pays membres répartis sur quatre continents, touchant ainsi la vie d’une personne sur cinq à travers le monde.
Voici comment la banque se présente : « Nous sommes l’une des banques multilatérales de développement les plus actives au monde et l’un des chefs de file mondiaux de la finance islamique. Nos actifs opérationnels dépassent les 16 milliards USD, notre capital souscrit s’élève à 70 milliards USD et notre cote de crédit est AAA.
Nous sommes une institution véritablement mondiale, basée à Djedda, Arabie Saoudite, dotée de hubs majeurs au Maroc, Malaisie, Kazakhstan et Sénégal, et de bureaux en Égypte, Turquie, Indonésie, Bangladesh et Nigeria. Nous encourageons la collaboration entre nos nations membres dans un environnement strictement non-politique, et avons pour seul souci l’avancement de l’humanité.
Nous encourageons les solutions innovantes et durables aux plus grands défis de développement dans le monde, tout en travaillant à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Nous créons des partenariats collaboratifs entre communautés et nations, pour œuvrer à la réalisation des ODD en exploitant le pouvoir de la science, de la technologie et de l’innovation, et en favorisant des solutions éthiques et durables aux principaux défis de développement du monde ».
Le Groupe de la Banque Islamique de Développement
Le Groupe de la BID pour sa part a évolué d’une entité unique à un groupe de six entités : La Banque Islamique de Développement (BID), l’Institut Islamique de Recherche et de Formation (IRTI), la Société Islamique pour le Développement du Secteur Privé (CID), la Société Islamique pour l’Assurance de l’Investissement et de l’Exportation (ICIEC), la Société Islamique Internationale de Financement du commerce (ITFC) et la World WAQF Foundation (WWF).
[Digital Business Africa] – Krystal palace hôtel, Onomo hôtels, Stade de Japoma. Ce sont les lieux visités par Minette Libom Li Likeng, Ministre des Postes et des Télécommunications (Minpostel), ce lundi 22 novembre 2021 à Douala, capitale économique du Cameroun. L’objectif de cette descente : s’assurer que tout ce qui relève du couloir dont elle a la charge au sein de l’équipe gouvernementale est conforme aux normes édictées par la Confédération Africaine de Football (CAF).
Au cours de cette visite qui a duré plus de deux heures d’horloges, la ministre des Postes et Télécommunications s’est rassurée de l’effectivité des travaux et prestations réalisées. Notamment : Les travaux et prestations de raccordement à la fibre optique de certains centres d’intérêt (hôtels et stade de compétition) ; la construction du pylône du Complexe Sportif de Japoma ; le déploiement de la solution mutualisée indoor en vue de l’optimisation de la couverture réseau 2G/3G/4G des opérateurs à l’intérieur dudit complexe et les prestations de fourniture et d’installation des équipements des espaces médias et IT.
A ce stade, tout semble prêt à accueillir cette compétition attendue depuis plus de deux années. Les techniciens à pied d’œuvre rassurent : « On a la garantie que les utilisateurs ont une très bonne connectivité internet, maintenant tout va dépendre des opérateurs et du travail qu’ils font en amont ».
La technologie utilisée au niveau du stade Japoma pour assurer la bonne connectivité provient de l’entreprise américaine Commscope. D’après François-Xavier Ohn, Directeur général de CleanIT au Cameroun, par ailleurs représentant de Commscope, « notre service consiste à pouvoir nous assurer qu’à l’intérieur du stade que les spectateurs puissent avoir une très bonne connexion internet et qu’ils puissent envoyer des photos et des vidéos de manière instantanée. L’objectif pour nous c’est d’installer une infrastructure mutualisée que tous les opérateurs au Cameroun vont partager », explique-t-il.
Pour l’organisation de la CAN Total Énergie 2021, « de ce que j’ai vu, entendu, et expérimenté, je peux dire que notre pays, compte déjà une victoire, avant même la compétition athlétique proprement dite. Il s’agit d’une victoire technique et technologique », se réjouit Minette Libom Li Likeng.
Et de poursuivre : « Je rentre donc de Douala, satisfaite, rassurée et confiante. Je salue le dynamisme et le patriotisme de tous les acteurs impliqués dans cette partie du vaste chantier qu’est l’organisation de cette CAN ; à tous, j’ai prescrit un professionnalisme sans faille pour que notre pays tienne en matière des prestations en lien avec les télécommunications, le haut du pavé… Il est de notre devoir de nous assurer que les notes émises dans le secteur des télécommunications contribuent à la belle symphonie d’ensemble qui s’annonce. En la matière, la défaite est interdite ».
[Digital Business Africa] – Télédéclarations, paiement électroniques, etc, Modeste Mopa Fatoing, le directeur général des impots du Cameroun, face aux entreprises et Pme, explique les réformes fiscales et innovations de la loi des finances 2021 au Cameroun. Pour lui par exemple, c’est le système informatique de la DGI qui vous délivre l’attestation de retenue à la source.
Explications lors de la rencontre entre la Dgi et les Pme à l’hôtel la Falaise, Bonanjo – à Douala, le 18 février 2021.
ICT Media STRATEGIES qui a réalisé le live de cette cérémonie vous propose un extrait de l’échange du DG et des PME.
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[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Oswald Baboke*] – En 2014, Patrice Duhamel et Jacques Santamaria publient un sacré ouvrage intitulé Les Flingueurs [1]. L’essai rédigé sous la physionomie acrimonieuse d’un film western plante le décor anarchique digne du Far West, l’arène où les édiles et édits des lois ne font plus foi, pour faire-valoir le droit. La déco des Les Flingueurs évoque l’univers amphorique d’une enceinte bestiale amorale si ce n’est le diktat du colt. Ce livre d’une huitaine d’années, demeure d’une incroyable actualité. Et d’une congruente universalité.
Les effets pervers du persiflage et les techniques triviales de la calomnie gratuite qu’évoquent les auteurs des Les Flingueurs ne datent pas de nos jours. Qu’importe la chronologie des délations recensées, ce Best-seller décrit et décrie le jeu de massacres sociopolitiques entre les élites, via de pseudos « lanceurs d’alertes» et « influenceurs », quand bien même ce titre tonitruant ne renvoie à rien d’illustre et de concret…
Depuis lors, la chienlit a trouvé refuge dans nos mœurs. Au point d’y élire domicile. Qui douterait encore de l’expérimentation tous azimuts, du jeu de massacres politiques que nous vivons chez nous, entre pseudo-collègues et vrais concurrents. La même déloyauté se vit et sévit entre faux-homologues et certains autres pseudo-camarades, qui se réclament pourtant d’un même bord politique.
Très souvent, les auteurs de la chienlit et les victimes ciblées par la manigance et l’hypocrisie humaine sont logés à la même enseigne, guidés par une idéologique commune. Mais divisés, « chacun pour soi, Dieu pour tous », dans une ambition concurrentielle larvée…Chaque militant fantasmant de frénétiques ambitions individualistes…
Tant pis, si l’impétrant n’en possède ni l’étoffe ni la mensuration. Ni l’appétence ni la compétence… Tout le monde brigue les sommets de l’État – via la médisance – un épiphénomène « d’ascension-calomnie » ayant cours dans les antichambres des cours royales.
L’ambition est si forte dans la psychologie sociétale de l’ homo-politicus , qu’il finit par négliger les codes et modes d’ascensions sociopolitiques. Duhamel et Santamaria vilipendent les tares et les défaillances d’incompétences qui s’installent et s’enracinent au cœur de la République, des siècles après avoir contaminé et détruit de solides monarchies impériales…
Le constat de Patrice Duhamel et Jacques Santamaria est aussi constant que persévérant. En tous lieux, l’endurance dans l’ascèse politique est loin d’être un long fleuve tranquille. Bien au contraire : « Le monde politique est cruel. Il l’a toujours été, parfois [hier] plus encore qu’aujourd’hui », mentionnent-ils dans Les Flingueurs.
Mais le développement des médias et la déferlante des réseaux sociaux ont, depuis des années, un effet dévastateur : pour être entendus dans le brouhaha de l’information permanente, les responsables politiques doivent, à tout moment, se distinguer, trouver la phrase qui fait mouche, le mot qui tue, l’expression qui sera reprise et amplifiée. Et à ce jeu, c’est le plus cruel qui l’emporte… »[2]
Facebook, Telegram, Twitter, WhatsApp… les néo-rings sociaux
Depuis les temps très anciens, repérables dans la lointaine antiquité gréco-romaine, des siècles avant Jésus-Christ, les duels politiques d’Athènes et de Rome étaient publics et impudiques. Jadis, la cruauté des escrimes s’écrivait en lettres de sang, au gré des violences bestiales frisant l’horreur.
Au moins, sous Néron, on se battait pour l’honneur. Les gladiateurs les plus coriaces (endurcis par la force herculéenne des biceps, l’intelligence qui l’accompagne, la ruse empirique et la double stratégie offensive et défensive des combats), les victoires, les trophées et les palmarès accumulés permettaient d’accéder aux postes et fonctions les plus élevés. (Un cran en dessous des oligarchies héréditaires de César).
En ces temps, là, il fut établi que le Peuple aimait les jeux, du vin et du pain, autant qu’il leur plaît. Aux citoyens d’aujourd’hui, nos compatriotes et contemporains, s’empressent d’assouvir leur fringale bestiale en assistant à la disgrâce des actants et leaders politiques, et à la chute vertigineuse des opérateurs économiques…
Dans la Grèce antique, berceau de la démocratie hellénique… Au moins les conflits d’ascension sociopolitique étaient ouverts. Et les protagonistes identifiés… Aujourd’hui, les réseaux sociaux, les médias-sociaux et les multiples applications sous-jacentes ont créé de nouveaux gladiateurs. Ceux de l’impertinence, de l’isolation et de l’insolence.
Les professionnels de la médisance ostensible, et leurs frangins flingueurs, les amateurs de la calomnie gratuite s’occupent enfin. Ici et loin d’ici, la course au pouvoir ne se fait plus grâce au Savoir-faire intrinsèque, mais par l’entremise du Savoir-défaire. L’occasion faisant le larron, les applications frondeuses des réseaux sociaux occupent la scène. Les TIC ont engendré de nouveaux métiers niais, ceux de l’imposture…
Les hackers et autres maîtres-chanteurs ne déchantent plus. C’est à travers les réseaux sociaux que les rivalités politiques et socio-économiques se déploient. Tout autant qu’Internet a créé des emplois en CDD, les emplois, aussi modiques que triviaux : les « pseudos lanceurs d’alertes».
Il s’agit des professionnels ignobles de la calomnie gratuite. Sauf que dans ce jargon neuf, les pseudos lanceurs d’alertes, érigés en maîtres-chanteurs, sont également devenus des rapaces du Net, pas très nets et pas très honnêtes.
Ces agents stipendiés, approchés par les commanditaires des articles infamants, reçoivent de l’argent, beaucoup d’argent, des montants exorbitants, défiants toute imagination normale et normatives. Et pan ! Les rapaces appuient sur la gâchette ! Et pan ! Ils tirent et titrent sur la prétendue légèreté de la victime calomniée dont il faut briser la carrière !
Les batailles sociopolitiques pullulent désormais sur la Toile. En croyant se mettre au dessus de tout soupçon, les hommes politiques affrontent leurs camarades du même parti, à travers la divulgation des documents d’État, censés relever de la plus haute confidentialité. Dans ce jeu de massacres systémiques, les secrets d’État classés « Top Secret » se retrouvent dans la rue, via les réseaux sociaux. Le but étant de calomnier les dirigeants, aux affaires, et la supposée trivialité des Gouvernants que n’importe qui s’offre le loisir de critiquer.
Les pseudos lanceurs d’alertes « mangent » à plusieurs râteliers
Les documents frappés du sceau de l’État s’échappent des cabinets par des serviteurs déloyaux. Les virements financiers indirects qui nourrissent les fameux « influenceurs » des réseaux sociaux, dont bon nombre vit en Europe et aux Etats-Unis, sont connus… Les nouvelles autoroutes de la communication sont transformées en laboratoires clandestins de fausses accusations, et usines de photomontages, délivrant de fausses-vraies pièces à conviction… Tout ça pour nuire. Pour créer le doute et la zizanie, la dysharmonie et la méfiance à la tête de l’État, et dans les plateformes insulaires qui soutiennent le Chef de l’État.
Les grands boulevards de la diffamation et de la médisance automatique sont habités, pour certains, par des pseudos lanceurs d’alertes payés pour salir les adversaires, dans l’intention inavouée de briser des carrières, et pour éliminer toutes les barrières humaines qui se dressent comme des digues ambulantes devant les marionnettistes aux abois. Ainsi, plusieurs millions d’euros et de francs CFA qui auraient pu servir à construire des industries locales, des écoles, des routes, voire des hôpitaux, ces pactoles servent à alimenter les pseudos lanceurs d’alertes, qui, bien évidemment « mangent » à plusieurs râteliers.
La technique des rapaces et maîtres-chanteurs est bien connue. Le lanceur d’alerte reçoit des documents et des détails chiffrés dans une fausse boite mail ou un faux compte créé quelque part, en même temps que les virements y afférents, qui transitent sur trois pseudos adresses. Puis, en bon rapace, le même lanceur d’alertes saisit la personne visée pour négocier un montant de « retour à l’expéditeur, TTC… ». Riche des deux virements, le pseudo lanceur d’alertes relance le plus offrant, et s’enrichit triplement…
Ainsi de suite, parfois le contact local au Cameroun reçoit les faux articles et l’argent… L’engrenage des cartels maffieux ne prend jamais fin. Surtout pas en ce moment, devant l’impatience impertinente d’un remaniement ministériel, cent fois annoncé, et cent fois ajourné…
En attendant que les commanditaires soient assurés de leur maintien aux postes ou de leur promotion, les pseudos lanceurs d’alertes s’engraissent. Il ne se passe pas une journée sans que des fausses informations alimentent les réseaux sociaux. Attention à l’effet boomerang. Va-t-on laisser des morveux prendre tout un pays en otage ?
L’espace politique, un panier à crabes où on dit tout sur tout le monde
Le pays ne vit qu’au rythme des publications mensongères des rapaces et chasseurs de primes. Et pan ! Ils tirent sur tout le monde. Il suffit d’entrer en politique pour être une proie. Ici comme ailleurs, le mérite se doit davantage à la lâcheté des calomnies gratuites des flingueurs plutôt qu’à la compétence intrinsèque des acteurs: « Une anthologie des cruautés politiques, c’est l’occasion de mesurer combien l’idéologie, la dialectique, les grands débats de société ont aujourd’hui laissé le plus souvent la place à l’invective, à la formule toute faite et soigneusement préparée, au jeu des petites phrases. Les Flingueurs c’est, au choix, la comédie ou la tragédie du pouvoir.» [3].
L’arène politique s’appuie sur une société d’intrigue où l’inculpation, la calomnie et la diffamation ignominieuse sont érigées en sport favori des flingueurs. Il s’agit d’une arène d’invectives et de médisances, où, hélas, la rumeur prend le pas sur la vérité. Tandis que l’illogisme infamant l’emporte sur la vertu du vrai.
Duhamel et Santamaria tiennent le mérite d’avoir éventré les combines et les complots qui se trament dans toutes les Nations. La réalité est perspicace. La sphère politique est comparable à un ring de diabolisation et d’instrumentalisation. L’espace politique cesse d’être l’agora des performances et des compétences, pour devenir un panier à crabes où on dit tout sur tout le monde. Autrement dit, une arène vénale, vandale et banale où on ment sur tout, où on ment sur tous. On dénigre tout le monde, sans distinction de chapelles politiques. Sans distinction de rang ni de sang. À la trappe !
« À partir de portraits, de mises en perspective et de mots clé (Mensonge, Haine, Bashing, Littérature politique, Face à face, Religion…), on [voit] aussi comment la férocité envahit le débat politique. On revivra les duels, contemporains ou plus anciens, marqués par la violence verbale et psychologique »
Bien souvent, dans ce jeu de diffamations tous azimuts, la presse se presse de se positionner en arrière-cour, au fond d’un décor de cannibalisme où les ténors et les tenants du pouvoir s’étripent, se martyrisent, se flagellent et se dynamitent sans élégance ni bienséance. C’est pour indexer les péripéties de ce monde immonde, bestial et brut que les auteurs des Les Flingueurs ont choisi comme sous-titre instructif, l’« Anthologie des cruautés politiques ».
Le mal de la diffamation est là. Il est total. Il est cynique, inique et universel. À l’instar d’une métastase que véhicule la gangrène maline, *le mal du persiflage est chez nous, au Cameroun, au nom du fric, et du vrac, souvent pour un rien, on flingue tout le monde, sans pitié ni piété. L’écume du mensonge et de la médisance souffle partout.
Personne n’est à l’abri, tout le monde est dans le viseur des hackers. Les valeurs de l’honneur si chères au classicisme sont en berne. Les radiotrottoirs ont le vent en poupe. « La vérité ne vient [plus seulement] d’en haut, et la rumeur d’en bas, comme disait le Président Paul Biya, lui-même, placé, malgré lui, à son corps défendant, au centre de moult mensonges, la rumeur trouve ses repères dans les milieux de jactance. Quand les mégots de ragots et le magot font bon ménage.
Désormais les potins des malins n’épargnent plus personne ; ni le sacré, ni le profane. La famille présidentielle n’est-elle pas trainée dans la gadoue de la calomnie ? L’entourage présidentiel n’en est pas épargné. Le contexte s’y prête, peut-être.
Le Président de la République, son épouse que l’on connait serviable et altruiste, ne sont guère ménagés par les boulets incandescents des tontons flingueurs.
Le mélange trivial de genres aboutit à une confusion de rôles frisant l’anarchie. Le drame est d’enterrer le Renouveau vivant… La campagne d’outrage orchestrée par les pourfendeurs trouve justification dans la chronique d’un règne plus viable que jamais que l’on croyait à la dérive…
Dites, qui lynchons-nous ce soir ?
La fin justifie-t-elle les moyens ? La nuit des longs couteaux s’inaugure-t-elle par le clabaudage et le chantage ? Décidément, les « on dit » ont la cote. À chacun son déballage sans ambages. Dans une sorte de cartels organisés, on choisit la proie à diffamer parmi ceux qui bénéficient des grâces du Prince, on la dégonfle. Et pan ! On tire ! Le milieu est loin d’être dératisé. Les jours qui viennent vont amplifier l’impatience des flingueurs.
Les duels ont déjà commencé. Le rouleau compresseur de la médisance est d’ores et déjà en branle. C’est une question de temps. « La trahison est une question de date », disait Talleyrand. Tout le monde peut y passer. Pourquoi flingue-t-on l’autre ? Désir de vengeance, ou simple méchanceté ? Le mérite intrinsèque est à la dérive. N’y survivront que ceux qui savent lyncher. Non ! Élevons le débat. Notre beau pays a encore de belles vertus à préserver.
Certes, l’Anthologie des cruautés politiques se généralise. Mais l’anthologie ne saurait s’ériger en pathologie. Sachons raison garder.
*Par Oswald Baboké, Ministre plénipotentiaire
Oswald Baboké, Ministre plénipotentiaire
[1] Patrice Duhamel et Jacques Santamaria : Les Flingueurs, Anthologie des cruautés politiques, Plon, Paris, mai 2014, 300 pages.
[2] P. Duhamel et J. Santamaria in Les Flingueurs, Anthologie des cruautés politiques , Op-cit
[3] Duhamel et Santamaria, op-cit
Texte initialement publié sur son compte Facebook sous le titre : “Qui hait (est) qui ? Chienlit sur les starting-blocks du lynchage médiatique“
[DIGITAL Business Africa] – La date d’opérationnalisation de la nouvelle fonctionnalité n’est pas encore révélée. Mais ses premiers détails filtrent déjà à travers le site WABetalinfo. Le nouveau service de WhatsApp permettra donc aux utilisateurs de supprimer les messages pour tout le monde, dont la durée est de deux mois. Ainsi, si vous vous méprenez de destinataire, voulez faire disparaitre un message honteux… vous pourrez tout simplement recourir à la fonctionnalité « supprimez pour tous ».
Il s’agira juste de l’amélioration de fonction, puisqu’elle existe déjà et offre la possibilité d’effacer les messages récents dans un délai d’une heure et huit minutes et 16 secondes. Pour ce qui est des messages postés avant la mise en oeuvre de la nouvelle fonctionnalité, aucune clarification ne peut être faite. Tant l’entreprise ne s’est pas encore prononcée sur le service. Seront-ils supprimables? Là réside, à ce stade, l’énigme de cette nouvelle fonction.
Whatsapp est un réseau social de communication. L’application est développée en 2009 par Jan Koum et Brian Acton, deux ex employés de Yahoo. L’objectif était de remplacer le SMS. En février 2014, le réseau social est acheté par Facebook. Montant, 22 milliards de dollars. En 2020, l’application revendiquait quelque deux milliards d’utilisateurs.
[DIGITAL Business Africa] – Le représentant de l’Union internationale des Télécommunications pour la région de l’ Afrique centrale et Madagascar pense qu’il faut élaborer les textes qui vont protéger l’activité des cryptomonnaies.
Jean-Jacques Massima-Landji prenait part à l’atelier de réflexion sur « les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun ». Un atelier présidé par le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le 15 novembre 2021.
« C’est la facilitation de l’ensemble des transactions de base. Vous voulez payer du pain à la boulangerie et n’avez pas de monnaie. Si le boulanger a accepté le paiement électronique, vous prenez votre pain et rentrez à la maison, au lieu d’aller à la banque, chercher de l’argent et revenir. Donc, c’est une facilitation de la vie de tous les jours.
« On doit amener la technologie à résoudre les problèmes sociétaux de base des citoyens. Ce qui va permettre d’améliorer leurs conditions de vie. Le gouvernement mettra donc un cadre réglementaire solide avec les banquiers, les consommateurs et les hommes de droit. Il y a des règles et ce sont ces règles-là qu’il faut maturer et établir les textes qui vont protéger l’activité de la cryptomonnaie. Car s’il n’y a pas de textes, les gens trouveront des moyens pour dérober l’argent des utilisateurs », a déclaré Jean-Jacques Massima-Landji.
[DIGITAL Business Africa] – Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a présidé la cérémonie de rétrocession d’un centre informatique à l’Institut africain de l’Informatique du Cameroun (IAI). Grégoire Owona, membre de l’Association Agora, a couplé l’action à la remise des parchemins de fin de formation à 75 apprenants de cette ville du département du Nyong et So’o, le premier novembre 2021. Les récipiendaires appartiennent à la promotion liminaire de l’IAI dans cette localité.
Au nombre des invités, figuraient le représentant résident de l’IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda, les autorités des lieux, entre autres. Le Centre informatique concerné dispose de deux salles. L’une d’elle regorge 25 ordinateurs, indique le site Cameroon tribune. Les modules de formation disponibles à l’attention des apprenants sont : l’introduction à l’informatique, l’usage des réseaux sociaux et internet.
« Notre association voudrait faire reculer le taux d’analphabétisme numérique. Pour cela, nous faisons des partenaires ave les meilleurs. C’est le cas avec l’IAI –Cameroun’ », a affirmé le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona.
En exhortant, bien évidemment, les jeunes apprenants au bon usage des réseaux sociaux. Armand Claude Abanda, représentant résident de l’IAI Cameroun, a salué le geste de l’élite, par ailleurs mandataire de l’association Agora.
« L’étape de Ngomedzap est très importante pour nous. Parce que c’est le 29e centre de l’IAI qui est créé, et c’est l’unique des 29 centres dont la construction a été réalisée par une élite, puis mis à la disposition de l’IAI », a-t-il confié. L’IAI-Cameroun et l’association Agora sont liés par un partenariat destiné à former, encadrer et faciliter l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.
L’Association Agora encourage le développement communautaire de l’arrondissement de Ngomdzap ; à travers des projets agropastoraux, comme c’était le cas en décembre2020 avec le forum sociocommunautaire « Ngomedzap, terre d’opportunités ».
[DIGITAL Business Africa] – L’ARPCE a participé à la réunion des Régulateurs des Postes et des Communications Électroniques de la zone CEMAC qui a débuté le lundi 8 novembre 2021, à Douala au Cameroun.
Placée sous le patronage de la Ministre Camerounaise des Postes et des Communications Électroniques, cette rencontre des Régulateur de l’Afrique Centrale a débuté par les travaux entre les parties, a débouché le 09 Novembre à la signature des protocoles d’accords bilatéraux entre les régulateurs en vue de la mise en œuvre du règlement relatif à l’itinérance et à la suppression des frais d’itinérance (Roaming) en zone CEMAC.
Représentant le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, le Directeur des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE, Jean-Célestin ENDOKE, accompagné du Directeur des Ressources en Fréquences, Wilson BOKATOLA, a pris une part active aux travaux y relatifs.
Ces protocoles d’accords procèdent de la volonté des Chefs d’Etats de supprimer les frais d’itinérance et rendre possible l’accès, à moindre coût, aux services des communications électroniques entre les consommateurs des pays de la sous-région. La suppression des surtaxes ainsi adoptée, favorisera l’inclusion numérique et la réduction de la fracture numérique.
[DIGITAL Business Africa] – Une équipe de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) de la République du Tchad a séjourné à Brazzaville du 9 au 10 novembre, dans le cadre d’un partage d’expérience avec l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE).
En effet, dans la perspective de la mise en ligne des requêtes des consommateurs, l’ARCEP a mandaté une équipe composée des messieurs Dipombe Payebe, Chef de Service Communication et Relations Publiques et Ndoundo Yamdana Loumaye, Chef de Service Réglementation, afin de s’imprégner de la faisabilité et du fonctionnement du Centre d’écoute des consommateurs de l’ARPCE, accessible gratuitement au numéro 5050.
Le Centre d’écoute des Consommateurs, placé sous l’égide de la Direction de l’Economie et des Marchés de l’ARPCE, traduit la volonté du Régulateur de garantir le respect des droits des consommateurs, de les protéger contre les pratiques commerciales illicites et d’assurer le contrôle des produits et services mis sur le marché congolais.
[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, a conduit un atelier de réflexion autour des cryptomonnaies. C’était ce mardi 15 novembre 2021 à Yaoundé. La thème retenu pour cette séance de travail était “les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun”.
Digital Business Africa vous propose l’intégralité du discours de cloture de la ministre.
[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, a conduit un atelier de réflexion autour des cryptomonnaies. C’était ce mardi 15 novembre 2021 à Yaoundé. La thème retenu pour cette séance de travail était “les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun“. Étaient présents aux assises, les responsable de l’Union internationale de Télécommunications (UIT), Jean-Jacques Massima Landji, les responsables de la Commission de Surveillance du Marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication et de l’Agence de régulation des Télécommunications, entre autres administrations.
Les travaux avaient pour objectif de << mobiliser les administrations compétentes, en vue d’une concertation permettant au gouvernement d’avoir une compréhension stratégique et opérationnelle de ces monnaies numériques. Bien plus, il était question de réfléchir sur les axes de régulation du secteur de la cryptomonnaie, tout en prenant en compte les exigences du développement de l’économie numérique. Et enfin, de définir les concepts de base qui régissent le fonctionnement des cryptomonnaies>>.
Après avoir examiné les interventions des participants Libom Li Likeng a reçu les recommandations finales, au terme de dix heures d’horloge. Au nombre de ces recommandations, figurent “la sensibilisation de la population sur les avantages et les risques de la cryptomonnaie, la formation des jeunes camerounais sur les technologies innovantes“.
Mais aussi et surtout, recommandation a été faite de « mettre en place, en collaboration avec les principaux régulateurs sectoriels (COSUMAF, BEAC, MINFI, ART….) dans le cadre du Cercle de Concertation Public Privé du secteur des communications électroniques, un « bac à sable » réglementaire, ouvert et multitenant, devant permettre aux acteurs exerçant dans le domaine de la FINTECH plus particulièrement de la cryptomonnaie, de tester sous certaines conditions la technologie de la blockchain pour une durée déterminée ».
L’atelier tenait sur quatre panel. Chacun d’eux avait deux moments, dont les exposés et l’échange entre exposants et l’assistance. Participants et représentants de différentes administrations ont soutenu que le développement du numérique exige que les Camerounais se défasse de leur habitudes traditionnelles afin de s’arrimer aux nombreuses innovations qu’offre le développement numérique, à l’instar des monnaies virtuelles, nonobstant les risques qui planent au-dessus de cette économie numérique. Pour le Minpostel:
“Les recommandations de vos travaux devront permettre au gouvernement de renforcer la réflexion engagée afin d’assurer un encadrement idoine pour cet activité et en même temps de protéger le citoyen camerounais. Aussi envisageons-nous, a-t-elle ajouté, de tout mettre en œuvre dans le cadre d’une synergie gouvernementale et dans la limite des compétences du Minpostel, pour leur mise en œuvre“, a déclaré la ministre. Pour ainsi clore son propos, Minette Libom Li Likeng va exprimer le souhait que les participants soient des apôtres et les défenseurs de la cause.
[Digital Business Africa] – La remise des prix aux lauréats de de l’édition 2021 du prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM) s’est tenue ce 10 novembre 2021 à Douala en présence du DG d’Orange Cameroun, Patrick Benon, et du directeur d’Orange Digital Center Cameroun, Emmanuel ETIA.
Rappelons que c’est la startup camerounaise OuiCare fondée par Emmanuel Assom Neyeng qui a remporté le premier prix de l’édition 2021 du Poesam. Il empochera de ce fait une cagnotte de 25 000€ (16 398 925 francs Cfa) pour développer son projet.
Emmanuel Assom Neyeng, OuiCare. Vainqueur international POSEAM.
OuiCare est en effet un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.
Cette année 2021, 1679 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le concours a lieu.
Le Jury national du prix POESAM
Le POESAM 2021 s’est décliné en 2 prix :
Un prix féminin international qui est soutenu à hauteur de 20 000€ et qui récompense un projet porté par une femme ou qui a pour vocation d’améliorer directement les conditions de vie des femmes ;
Un grand prix international qui récompense trois projets à impact social et/ou environnemental s’appuyant sur des outils technologiques. Les 3 projets sont récompensés à hauteur de :
25 000€ pour le 1er prix,
15 000€ pour le 2ème prix,
10 000€ pour le 3ème prix.
Les grands gagnants de la compétition internationale
C’est lors de l’AfricaTech Festival, organisé en ligne du 8 au 12 novembre 2021, que s’est tenue la e-cérémonie présidée par Mme Elizabeth Tchoungui, Directrice RSE, Diversité et Solidarité du Groupe Orange et Présidente déléguée de la Fondation Orange et M. Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Middle East & Africa qu’ont été révélé les gagnants.
Pour le Prix Féminin, le lauréat est :
The Mmaabo App (https://oran.ge/3wsucZs) (Botswana) – une plateforme sur laquelle les femmes enceintes peuvent bénéficier d’un soutien tout au long de leur grossesse et même après l’accouchement.
Pour le Grand Prix International, les lauréats sont :
3ème prix : Agrinect (https://oran.ge/3BZbARS) (Botswana) – Agrinect est une entreprise numérique qui réduit les coûts de commercialisation et de transport des produits agricoles au Botswana et dans toute l’Afrique en mettant les agriculteurs en contact avec leur marché cible.
2ème prix : Kumulus (https://oran.ge/3H3ec59) (Tunisie) – Kumulus produit des machines qui ont la taille d’un mini frigo et qui produisent 30 litres d’eau potable par jour n’utilisant comme ressources que de l’énergie solaire et l’humidité dans l’air.
1er prix : OuiCare (https://oran.ge/3obFM7I) (Cameroun) – un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.
Selon Patrick Benon, le DG d’Orange Cameroun, l’une des principales ambitions d’Orange est de trouver, accompagner et promouvoir les meilleurs talents digitaux qui influenceront notre vie de demain. Cette ambition, indique-t-il, comporte trois volets : trouver, soutenir et promouvoir.
Le Prix Orange de l’entreprise sociale (POESAM) s’inscrit donc dans la stratégie d’Orange en vue de rechercher, de soutenir et de promouvoir les projets TIC innovants susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations africaines, dans des domaines tels que la santé, la finance, l’éducation et l’agriculture.
« En terme d’accompagnement : dès que les startups sont trouvées, nous avons différents mécanismes pour les accompagner. Premièrement, nous leur offrons un accès à nos réseaux via des API afin qu’ils puissent développer leurs solutions. Deuxièmement, nous les accompagnons via le réseau d’accélérateurs et d’incubateurs Orange Fab. Et enfin, nous pouvons les soutenir financièrement via Orange Digital Ventures », a déclaré Patrick Benon.
Le DG d’Orange Cameroun affirme qu’Orange continuera à investir dans la recherche de startups qui ont des idées et des solutions qui peuvent « changer et améliorer la façon dont nous interagissons en tant qu’êtres humains » et leur offrira ainsi l’accès aux opportunités du marché en augmentant leur exposition tant au niveau national qu’international.
[DIGITAL Business Africa] – Yango, un service international de réservation de taxis en ligne qui opère déjà dans 18 pays d’Europe, d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique, a été lancé aujourd’hui à Douala. Le Cameroun devient son troisième pays en Afrique après la Côte d’Ivoire et le Ghana.
Yango fait partie de Yandex, l’une des plus grandes sociétés informatiques européennes. L’application mobile Yango pour iOS et Android peut être téléchargée gratuitement en français, en anglais et dans de nombreuses autres langues.
Pour commander une voiture, l’utilisateur doit télécharger l’application, l’ouvrir, et préciser où il doit se rendre. Le service détermine lui-même la position de l’utilisateur lorsque la géolocalisation est activée et trouve le conducteur qui arrivera le plus rapidement. Le prix du trajet est ensuite calculé par les algorithmes de l’application au moment de la commande de la voiture – il suffit d’entrer l’adresse de destination. L’utilisateur peut payer son trajet en espèces.
Les trajets commandés avec Yango à Douala commencent à partir de 200 FCFA. Par exemple, un trajet de Bonamoussadi (Carrefour Market) à Akwa (Direction générale orange) coûte environ 800 FCFA avant remise, tandis que le trajet de Kotto (Tradex antennes Kotto) à Japoma (Stade, complexe sportif) coûtera environ 1700 FCFA avant remise.
Le service dispose d’une équipe d’assistance qui est disponible via l’application. Si l’utilisateur oublie quelque chose dans la voiture ou veut poser une question, il peut contacter le service d’assistance via l’application. Pour un contrôle de qualitésupplémentaire, l’application Yango permet à l’utilisateur de noter chaque trajet. Dans le pire des cas, les conducteurs ayant une mauvaise note peuvent se voir refuser l’accès au service pendant un certain temps.
Contrairement à d’autres services en ligne dans le monde, l’application Yango utilise ses propres technologies de cartographie, d’acheminement et de navigation ainsi que de distribution intelligente des commandes. Elles réduisent considérablement le coût net du trajet et le temps qu’un chauffeur passe à chercher un client, à se diriger vers le suivant ou à conduire un client à sa destination. Les technologies et les itinéraires efficaces garantissent une utilisation élevée des heures de travail des chauffeurs tout en offrant un service prévisible et abordable aux utilisateurs.
Yango offre aux utilisateurs de Douala un service moderne qui peut rendre n’importe quelle course plus pratique, abordable et sûre. Désormais, vous pouvez facilement commander un taxi, assis chez vous, sans avoir besoin de sortir, et voir sur l’écran du téléphone comment la voiture vient à vous.
L’application vous indique la couleur, le modèle et le numéro de plaque de la voiture ainsi que des informations sur le fournisseur de transport et son chauffeur. En outre, vous n’aurez pas besoin de négocier le prix et de partager une voiture avec d’autres personnes. En matière de sécurité, l’application vous permet d’envoyer votre itinéraire aux membres de votre famille et de contacter les services d’urgence via l’application en cas de besoin.
« Cela fait vraiment la différence”, – Didier Theze, directeur régional de Yango au Cameroun.En Afrique, le Cameroun devient donc le troisième pays du continent à disposer du service Yango. Notre succès dans d’autres pays nous permet d’explorer de nouveaux marchés et nous sommes heureux que de plus en plus de personnes aient accès à notre service. « Nous sommes convaincus que les habitants de Douala apprécieront les avantages de Yango”, – Adeniyi Adebayo, Directeur Général de Yango en Afrique.
Yango n’a pas ses propres voitures ou chauffeurs, elle permet aux prestataires de transport locaux (entreprises qui fournissent des services de transport de manière indépendante) d’utiliser ses services. Parallèlement au lancement de l’application, un centre dédié aux chauffeurs a été ouvert récemment à Douala. Ces derniers peuvent apprendre à travailler avec l’application, suivre d’autres formations et passer des tests.
À propos de Yango,
Yandex.Taxi et Yandex Yango est un service de covoiturage. Il est fourni par Yandex.
Taxi, un groupe international de sociétés qui exploite des activités de mobilité et de livraison dans 21 pays de la région EMEA sous les marques Yandex Go, Yango et Uber Russia, entre autres, depuis 2011.
En 2021, plus de 2 millions de chauffeurs effectuaient des courses et des livraisons dans les pays où les services de Yandex.Taxi opèrent.
Yandex.Taxi, dont le siège est aux Pays-Bas, fait partie de Yandex (NASDAQ et MOEX : YNDX), une entreprise technologique qui crée des produits et des services intelligents grâce à l’apprentissage automatique. Son objectif est d’aider les consommateurs et les entreprises à mieux naviguer dans le monde en ligne et hors ligne.
Depuis 1997, elle fournit desservices de recherche et d’information de classe mondiale et localement pertinents. De plus, elle a développé des services de transport à la demande, des produits de navigation et d’autres applications mobiles pour des millions de consommateurs. Yandex, qui compte plus de 30 bureaux et 5 centres de données dans le monde, est cotée au NASDAQ depuis 2011.
En 2017, Yandex et Uber ont signé un accord pour fusionner leurs activités et opérations de covoiturage et de foodtech en Russie et dans plusieurs pays voisins. La fusion s’est achevée en février 2018. Environ 59 % de la société consolidée basée aux Pays-Bas, nommée MLU B.V., appartient à Yandex, et environ 37 % à Uber ; le reste appartient aux employés.
Dans les pays qui ne font pas partie du champ d’application de l’accord, notamment la Norvège, Yandex et Uber sont toujours en concurrence.
Depuis le quatrième trimestre 2018, l’activité de covoiturage de Yandex.Taxi est rentable dans toutes les zones géographiques, et ce malgré la pandémie.
En 2020, les revenus de ses segments de covoiturage et de food tech ont dépassé 800 millions USD, atteignant 30% de tous les revenus de Yandex.
[Digital Business Africa] – L’unité de coordination du Central African Backbone du Congo (CAB Congo) a lancé un AVIS A MANIFESTATION D’INTERET en vue de sélectionner une firme qui sera chargée de la supervision de la construction et de l’opérationnalisation d’un Datacenter national (principal et secondaire) et d’un incubateur pour le développement des startups au Congo.
En effet, le Gouvernement de la République du Congo a reçu un financement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) afin de couvrir le coût du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB-Congo), et a l’intention d’utiliser une partie des sommes accordées au titre de ce prêt pour financer le contrat portant sur la mission de contrôle et du suivi du Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) des travaux de construction et d’opérationnalisation d’un Datacenter national (principal et secondaire) et d’un incubateur.
Les entreprises intéressées ont jusqu’au 19 novembre 2021 pour faire acte de candidature.
L’AMI intégral
Référence de ľaccord de financement: n° N° 2000200000001 N° d’ldentification du Projet: P-CG-G80-002 AMI N°: N°005/MPTEN/2021/UCPICA
[Digital Business Africa] – La startup camerounaise OuiCare fondée par Emmanuel Assom Neyeng a remporté le premier prix de l’édition 2021 du prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM). Il empochera de ce fait une cagnotte de 25 000€ (16 398 925 francs Cfa) pour développer son projet.
OuiCare est en effet un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.
Dans un entretien accordé à Cameroon Ceo il y a quelques mois, Emmanuel Assom Neyeng expliquait que durant la période de pandémie Covid-19, ils ont adapté leur plateforme qui permet désormais aux utilisateurs, en plus de ses modules précédent, d’avoir en temps réel des informations fiables et officielles sur l’évolution de la maladie au Cameroun et dans le monde, de connaître les consignes et les décisions prises par le gouvernement pour se protéger et freiner l’évolution de la maladie.
“Nous sommes en train de développer un module de téléconsultation pour permettre à la population rester à la maison de se faire consulter pour d’autres maladies (car c’est pas parce que le COVID-19 est au centre de l’attention qu’on n’aura plus de céphalée ou de maux de ventre etc…), d’exposer leurs symptômes et ainsi permettre aux médecins de déterminer si la personne à besoin de se rentre à l’hôpital. Ce qui permettra de désengorger les hôpitaux qui pourront ainsi mieux se concentrer sur les cas de COVID-19 détecter. Nous allons aussi développer le module pharmacie pour permettre à la population confiné de commander son médicament et de se faire livrer à domicile. Nous entrerons en contact le moment venu avec la StartUp Bee qui a un service de livraison à domicile. Si le gouvernement nous donne l’autorisation, nous aimerions déployer notre solution d’interconnexion des hôpitaux et des médecins pour l’échange des informations avec un data center gouvernemental pour la coordination“, expliquait Emmanuel Assom Neyeng.
Lancé en 2011, le prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM) récompense les meilleurs projets innovants de start-ups ayant un impact positif dans leur zone géographique, et répondant aux objectifs de développement durable.
A travers ce projet, Orange réaffirme sa volonté de contribuer au développement socioéconomique des pays dans lesquels il opère, soutenir l’innovation sociale et environnementale et encourager l’entreprenariat.
Une 11ème édition qui a récompensé 4 projets
Cette année, 1679 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le concours a lieu.
Le POESAM 2021 s’est décliné en 2 prix :
Un prix féminin international qui est soutenu à hauteur de 20 000€ et qui récompense un projet porté par une femme ou qui a pour vocation d’améliorer directement les conditions de vie des femmes ;
Un grand prix international qui récompense trois projets à impact social et/ou environnemental s’appuyant sur des outils technologiques. Les 3 projets sont récompensés à hauteur de :
25 000€ pour le 1er prix,
15 000€ pour le 2ème prix,
10 000€ pour le 3ème prix.
Les grands gagnants de la compétition internationale
Lors de l’AfricaTech Festival, organisé en ligne du 8 au 12 novembre 2021, s’est tenue la e-cérémonie présidée par Mme Elizabeth Tchoungui, Directrice RSE, Diversité et Solidarité du Groupe Orange et Présidente déléguée de la Fondation Orange et M. Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Middle East & Africa qui ont révélé les gagnants.
Pour le Prix Féminin, le lauréat est :
The Mmaabo App (https://oran.ge/3wsucZs) (Botswana) – une plateforme sur laquelle les femmes enceintes peuvent bénéficier d’un soutien tout au long de leur grossesse et même après l’accouchement.
Pour le Grand Prix International, les lauréats sont :
3ème prix : Agrinect (https://oran.ge/3BZbARS) (Botswana) – Agrinect est une entreprise numérique qui réduit les coûts de commercialisation et de transport des produits agricoles au Botswana et dans toute l’Afrique en mettant les agriculteurs en contact avec leur marché cible.
2ème prix : Kumulus (https://oran.ge/3H3ec59) (Tunisie) – Kumulus produit des machines qui ont la taille d’un mini frigo et qui produisent 30 litres d’eau potable par jour n’utilisant comme ressources que de l’énergie solaire et l’humidité dans l’air.
1er prix : OuiCare (https://oran.ge/3obFM7I) (Cameroun) – un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.
Des années de soutien à l’entrepreneuriat, l’innovation responsable et l’émancipation des femmes en Afrique et au Moyen-Orient
Dans un continent africain en pleine ébullition, à la fois démographique et économique, la jeunesse africaine a plus que jamais besoin de soutien pour entreprendre. Orange, partenaire historique de l’Afrique a à cœur de soutenir cette jeunesse en lui offrant la possibilité de se valoriser grâce au POESAM notamment. Faisant de l’égalité homme-femme une priorité, Orange met en place des actions concrètes pour œuvrer en ce sens. L’une d’entre elles est le Prix Féminin international inclut dans le concours POESAM 2021. Mis en place depuis 2 ans maintenant, ce prix récompense des projets impliquant directement des femmes.
Depuis le lancement du POESAM en 2011, Orange a récompensé à hauteur d’environ 555 000€ plus d’une trentaine de gagnants et financé l’accompagnement de plus de 87 entrepreneurs par des experts Orange ou ses partenaires.
L’entrepreneuriat social en Afrique et au Moyen-Orient est plus que jamais ancré dans la vie des populations. Cette tendance se confirme par le nombre de candidatures collectées dans le cadre du POESAM qui a connu une augmentation de +124% entre 2011 et 2021.
Revivez la cérémonie de remise des prix sur ce lien (https://bit.ly/3ogdIQo).
Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 30 septembre 2021. Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.
À propos d’Orange Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42,3 milliards d’euros en 2020 et 139 000 salariés au 30 juin 2021, dont 80 000 en France. Le Groupe servait, au 30 juin 2021, 263 millions de clients dans le monde, dont 218 millions de clients mobile et 22 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays.
Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En décembre 2019, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique intitulé « Engage 2025 ». Axé sur la responsabilité sociale et environnementale, ce plan vise à réinventer le modèle commercial du Groupe en tant qu’opérateur. Tout en intensifiant l’activité dans les domaines en croissance et en plaçant les données et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, le Groupe entend se positionner comme un employeur attractif et responsable, en adéquation avec les métiers émergents.
Orange est cotée sur le NYSE Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock-Exchanges (symbole ORAN).
[Digital Business Africa] – A la suite de la compétition musicale entre 20 artistes camerounais, organisée par Starnews, une plateforme digitale de monétisation de contenus vidéo, trois artistes se sont démarqués. Il s’agit de Maalhox, Happy et Mink’s. Ils ont respectivement reçu chacun samedi 6 novembre 2021 à Douala, un chèque certifié de 20 millions de F.Cfa, 10 millions de Fcfa et 5 millions de Fcfa.
L’annonce de leur victoire au concours Starnews urban hit show by Orange avait déjà été annoncée quelques semaines avant. Et jusqu’à la réception de leur chèque, les artistes étaient encore dubitatifs. « Je suis moi-même surpris, je suis très content et cela prouve que les choses avancent », s’est exprimé Maalhox, artiste camerounais, vainqueur du grand prix dudit concours. C’est la première fois pour ce dernier de prendre part à ce type d’initiatives, tout comme ses congénères. « C’était la première fois que l’on participait à un projet comme celui-là il faut savoir qu’il y avait un certain nombre d’appréhensions autour, mais on a fait le travail et à la fin, Starnews et Orange ont tenu leur parole… », poursuit Maalhox.
Dans le même sillage, le plus jeune du trio, se réjouit de sa participation à ce concours. « Je suis content d’avoir pris part à cette initiative, j’ai gagné 10 millions et je souhaite que la prochaine édition soit tout aussi alléchante », s’est réjouit le jeune chanteur Happy.
Grâce à la contribution de ces trois artistes et des autres compétiteurs, la plateforme Starnews a réussi à engranger 300 000 abonnés. En termes de revenus, ils ont fait gagner à la plateforme plus de 50 millions de Fcfa. En deux mois de travail, « C’est exceptionnel, cela veut simplement dire que nous sommes l’alternative de ce que Google, Youtube, Instagram, Facebook, donnent aujourd’hui aux Africains qui ont du talent », a déclaré Diane Mouaha, Country Manager de Starnews au Cameroun.
Starnews est présente dans plusieurs pays Africains. « Nous voulons nous rapprocher des Africains. On veut leur montrer qu’il y a une plateforme digitale de monétisation de contenu vidéo qui est à leur disposition. S’ils ont du talent, ils peuvent y prendre part », relève Diane Mouaha. Le concours en lui-même sera désormais ouvert à tous les talents. Et avec cette orientation, l’équipe de Starnews envisage d’enregistrer un maximum d’abonnés pour en faire un outil de référence en Afrique.
Un objectif que soutient l’opérateur Orange Cameroun. « Orange soutient cette initiative. Elle est originale. Le meilleur reste à venir. Le meilleur à court terme et à moyen terme… Dans les prochains jours, vous allez découvrir un certain nombre de capitalisation que nous allons faire avec ces artistes et nous pouvons déjà vous dire que la deuxième phase avec les enseignements que nous allons tirer sera encore meilleure », déclare Robert Simon Ekotto, Orange Cameroun.
La deuxième étape du Starnews urban hit show by Orange, sera lancée en février 2022 à l’occasion de la fête de la jeunesse. Elle sera dédiée aux artistes en herbe, et sera ouverte à tous les types de talents. Pour Starnews, les principaux objectifs sont de faire connaître la plateforme de monétisation des contenus vidéos du grand public camerounais, une plateforme plus proche d’eux et soutenir les artistes sinistrés par la période de crise sanitaire en leur offrant une nouvelle source de revenus.
Notons que, Starnews urban urban hit show a été lancée depuis le 21 Juin 2021. Cette compétition s’est tenue sur la plateforme digitale Starnews pendant 3 mois. Elle avait aux menus différentes activités pour les artistes. Dont : la production de playlists audio et vidéo dans lesquels ils invitent leurs fans à les soutenir par le vote ; la production de contenus vidéos à partir de thématiques hebdomadaires ; la participation à l’émission Starnews urban hit show by Orange et des lives Facebook pour mobiliser les fans et les inciter aux votes. Après trois mois de compétition, les trois meilleurs artistes ayant cumulé le plus grand nombre de votes, ainsi que le meilleur fan ont été dévoilés à l’occasion d’un direct show télévisé retransmis en direct sur Canal 2 et Facebook le 09 octobre 2021.
[Digital Business Africa] – La branche Cloud du géant mondial Google et la Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) viennent de procéder au lancement officiel de leur partenariat stratégique au Cameroun.
Du 02 au 05 novembre 2021, aussi bien à Douala au quartier Santa Barbara (Bonamoussadi) où se trouve le Campus de JFN-IT, qu’à Yaoundé, les deux institutions ont présenté aux étudiants, au public et l’administration camerounaise les avantages de leur accord. Accord qui permettra aux étudiants et professionnels camerounais d’obtenir les certifications Google Cloud après des formations aux technologies du Cloud Computing de Google.
Google était représenté à ces rencontres par Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud et la JFN-IT était conduite par son fondateur Alphonse Nafack, par ailleurs ADG d’Afriland First Bank.
Pour mieux comprendre les contours de ce partenariat qui fait du Cameroun le premier pays africain à avoir signé un partenariat de formation avec Google Cloud, Digital Business Africa a interrogé Alphonse Nafack, le fondateur de la JFN-IT, au terme de ces journées. Interview.
Digital Business Africa : Vous avez officiellement lancé le partenariat stratégique entre la JFN-IT et Google Cloud ce 02 novembre 2021 à Douala. C’était sans doute une étape importante de votre projet formation dans le secteur des technologies avec la JFN-IT…
Alphonse Nafack : Ce 02 novembre 2021était l’un des jours les plus heureux de ma vie. C’est un rêve qui se réalise. C’est une ambition qui se concrétise. Je suis vraiment heureux pour ce partenariat que je dédie à la jeunesse de mon pays et au président de la République, Son Excellence Paul Biya, qui en 2016 a interpellé les formations universitaires publiques et privées de s’impliquer véritablement dans l’arrimage du Cameroun au numérique.
A ma manière et volontairement, j’ai répondu à l’appel du président de la République. Et je ne me trompe pas en disant que j’ai fait en sorte que le leader mondial du numérique, à savoir Google Cloud, signe un partenariat avec JFN-IT. Faisant ainsi du Cameroun le premier pays africain à signer ce type de partenariat avec Google. Je ne peux qu’être heureux. Et je distille ce bonheur à toute la jeunesse camerounaise.
Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala. 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT. Lancement officiel du partenariat stratégique entre Google Cloud et JFN-IT
Digital Business Africa : Quelles sont les perspectives après la signature de ce partenariat avec Google Cloud ?
Alphonse Nafack : Les perspectives sont nombreuses. Il est par exemple possible de générer 200 000 à 300 000 emplois en l’espace d’un an. Quelle opportunité pour le Cameroun et pour l’Afrique ! C’est cela la volonté du chef de l’Etat. C’est notre réponse à cette volonté du Chef de l’Etat de faire en sorte que l’économie numérique puisse participer à la transformation de notre pays. C’est notre réponse au Cameroun, à l’Afrique et au monde entier. Ceci avec notre partenaire Google Cloud.
Digital Business Africa : Concrètement, comment les jeunes camerounais pourraient-ils bénéficier de cette formation aux certifications de Google Cloud ?
Alphonse Nafack : C’est très simple. Cela fait 22 ans que je m’investis dans le secteur de l’éducation. Sans contrepartie. Pour bénéficier de cette formation aux certifications de Google Cloud, les jeunes camerounais peuvent se rendre au Campus de JFN-IT à Douala et s’inscrire. Une fois inscrits, nous les affilions à la plateforme de formation de Google Cloud. Ils seront formés avec les coaches dédiés et certifiés Google Cloud. A l’issue de leur formation, ils recevront la certification Google Cloud qui est l’une des meilleures dans le monde du Cloud.
Dès lors, le monde entier leur est ouvert. Ils pourront travailler partout dans le monde entier en étant au Cameroun. Sans se déplacer et sans besoin d’aller en Europe ou aux Etats-Unis. Ils contribueront ainsi à transformer le monde entier à partir du Cameroun.
L’expertise camerounaise sur Google Cloud va ainsi être valorisée dans le monde. Et comme l’a relevé Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud et la JFN-IT, son ambition est de faire de JFN-IT le hub du cloud africain. C’est le rayonnement du Cameroun dans le monde entier qui se fera à travers ces compétences qui seront mis à contribution dans les entreprises du monde.
Digital Business Africa : Ces jeunes camerounais devront payer quel montant pour bénéficier de cette formation aux certifications Google Cloud ?
Alphonse Nafack : Le prix doit être démocratique. Parce que je n’ai jamais mis le prix en avant pour ce que je fais. Si non je n’investirai pas autant dans un campus. Si je dois penser qu’il faut amortir les investissements qui sont réalisés dans ce campus avec les montants payés pour les formations aux certifications, je n’y arriverai pas.
Depuis 66 ans j’investi dans l’éducation. Pour combien de temps je récupérerai ce montant ? Non! La seule chose qui compte c’est la passion, la détermination et la volonté de ces étudiants à accéder aux contenus de Google Cloud. L’accès, quel que soit le coût, peut être pris en charge par des mécanismes appropriés qui peuvent être des mécanismes personnels ou des mécanismes avec d’autres partenaires qui contribueront à financer ces formations.
“Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence.”
Alphonse Nafack, Fondateur de la JFN-IT
Digital Business Africa : Vous avez visité la PK Fokam Institute of Excellence de Yaoundé ce 04 novembre 2021 en compagnie de Félix Manoharan de Google. Certains étudiants de cet institut vous ont posé la question sur les modalités d’inscription à ces certifications Google Cloud. Quelle assurance donnez- vous aux étudiants de la PK Fokam Institute of Excellence qu’ils n’iront pas à nouveau payer une autre inscription à la JFN-IT pour bénéficier de la formation à ces certifications Google Cloud ?
Alphonse Nafack : J’ai répondu à cette question. Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence. La question ne se posera pas. On n’a pas besoin d’assurance, car l’assurance existe depuis les plus de 25 ans que je suis avec le Dr Paul Fokam Kamnogne (Fondateur de la PK Fokam Institute of Excellence et d’Afriland First Bank, ndlr), qui est mon parrain et mon mentor. Une initiative comme celle que j’ai avec Google Cloud, vous comprenez qu’elle ne peut être menée sans qu’il ne soit au courant et sans qu’il n’ait donné son onction.
[Digital Business Africa] – A l’occasion du Forum de coopération Chine-Afrique sur le système de navigation par satellite Beidou (BDS), les deux parties ont annoncé un renforcement de la coopération dans ce secteur.
En ouvrant les portes du système de navigation par satellite, la Chine accepte d’offrir à l’Afrique et au Monde ses opportunités de transformation numérique via satellite, compatibles avec d’autres systèmes mondiaux existants et les standards internationaux de l’organisation internationale des télécommunications (OIT).
En participant à cette rencontre au nom du gouvernement congolais, le ministre Léon Juste Ibombo s’est réjoui de ce que les solutions qui ont été proposées au cours de ces assises reposent sur les tendances futures à promouvoir la durabilité sur les plans environnemental, économique et social, mais aussi à contribuer à la réalisation de cinq buts stratégiques du programme Connect 2030 à savoir : la croissance, l’inclusion, la durabilité, l’innovation et le partenariat.
Le gouvernement congolais admet que le développement de l’économie numérique se présente actuellement comme le catalyseur du développement durable. « Il est donc impératif d’en encourager le déploiement à travers les réseaux large bande haut débit accessibles à tous sur le plan transactionnel et financier », a fait savoir Léon Juste Ibombo qui n’a pas manqué de souligner que le monde vit à l’ère où les frontières physiques se réduisent, voire disparaissent.
En effet, la connectivité large bande via les réseaux sociaux à fibre optique ou satellitaire présente des garanties indéniables pour atteindre les résultats escomptés.
Le Congo, qui dispose d’un dispositif, présente des bonnes perspectives dans la réduction de la fracture numérique et dans l’inclusion financière. Il s’agit entre autres de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, du cadre attractif aux investissements étrangers, la construction des infrastructures des télécommunications performantes et fiables, du déploiement “cohérent et équilibré” des contenus et réseaux via la vision Congo digital 2025, l’opérationnalisation du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FASUCE) et bien d’autres.
L’urgence actuelle pour le Congo serait, au demeurant, d’apporter la solution à la problématique de la réduction de la fracture numérique. Pour atteindre ce dessein, au-delà de tous ces efforts et la détaxation ainsi que a défiscalisation de tous les terminaux électroniques et Smartphones, il faut assurer l’accès à l’internet haut débit à tous, aux communications électroniques et à moindre coût.
Ce qui, à l’évidence, pourrait accélérer la migration vers la transformation digitale de la République du Congo, pouvait déduire le ministre Léon Juste Ibombo.
[Digital Business Africa] – Présent au Cameroun dans le cadre du partenariat entre Google Cloud et Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) pour la formation dans les certifications Google Cloud, Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud répond aux questions de Digital Business Africa. Interview réalisée ce 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT au quartier Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala quelques heures après le lancement officiel du partenariat stratégique entre les deux institutions.
Digital Business Africa : Pourquoi avoir fait le choix du Cameroun comme premier pays africain partenaire dans l’offre des formations pour les certifications Google Cloud ?
Félix Manoharan : Ce partenariat Google Cloud et JFN-IT est effectivement le premier en Afrique. Nous avons été convaincus par le dynamisme du promoteur de la JFN-IT M. Alphonse Nafack qui a pour ambition de faire en sorte que les Camerounais puissent disposer des compétences recherchées sur le marché du travail.
Aujourd’hui, les compétences cloud et les certifications Google sont les plus demandées et les plus valorisées. Nous avons mis en place ce partenariat et nous donnons cette chance à la jeunesse camerounaise d’acquérir ces compétences et d’exercer ces métiers cloud.
Le partenariat a été signé en avril 2021 et aujourd’hui on le lance officiellement. En moins de neuf mois, nous avons pu réaliser de grandes choses. Et ce n’est qu’un début grâce à la vision d’un homme : M. Alphonse Nafack.
Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala. 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT. Lancement officiel du partenariat stratégique entre Google Cloud et JFN-IT
Il a fait un important investissement pour la jeunesse du Cameroun. C’est l’investissement le plus important qu’on pouvait faire pour la réussite du pays. La jeunesse camerounaise est une jeunesse talentueuse qui n’a malheureusement pas toujours accès aux mêmes chances et aux mêmes enseignements et formations que les autres jeunes du reste du monde. A travers le partenariat JFN-IT et Google Cloud, nous offrons des formations aux certifications Google Cloud. Nous allons leur offrir des certifications qui leur permettront de décrocher les jobs les plus demandés dans le monde.
Digital Business Africa : Comment le Camerounais lambda fait pour bénéficier de cette certification Google Cloud ?
Félix Manoharan : Il faut simplement contacter les équipes deJFN-IT qui offrent un package qui permet de se former aux certifications Google Cloud en quelques mois. Cela peut être fait en tant qu’étudiant (pas nécessairement en première année). Cela peut être un étudiant qui a déjà terminé son cycle Licence. Les certifications Google Cloud s’adressent aussi aux professionnels de l’informatique qui ont besoin d’acquérir des compétences Google Cloud très demandées sur le marché de l’emploi. Vous pouvez vous inscrire à ces certifications en tant qu’étudiant ou professionnel.
Digital Business Africa : Quels sont les débouchés pour les jeunes et professionnels qui obtiennent ces certifications Google Cloud ?
Félix Manoharan : Il faut savoir que dans le classement des dix meilleures certifications les plus valorisées et les mieux payées dans le monde, les premières certifications sont les certifications cloud et les deux premières sont les certifications Google Cloud. Une fois que l’étudiant ou le professionnel a passé cette certification Google Cloud, son profil sera très valorisé sur le marché de l’emploi. Il aura accès à des milliers de postes.
Avec la Covid-19, l’on a compris qu’il est possible de travailler à distance. Ils pourraient donc travailler pour des grandes sociétés de conseil et des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun. Ces entreprises internationales pourraient faire appel aux jeunes camerounais certifiés Google Cloud pour leur projets Cloud développés à travers le monde.
Digital Business Africa : Comment s’effectuent les formations pour les certifications Google Cloud ? En présentiel à la JFN-IT ? En distanciel ou les deux formules combinées ?
Félix Manoharan : Le modèle d’apprentissage arrêté est le Blended learning. C’est un mélange entre les cours en présentiel et les cours en distanciel disponibles sur Internet. Parce que l’on parle de sujets assez complexes comme le cloud computing, ils ont besoin d’un accompagnement et d’un coach ou enseignant formé et certifié Google Cloud présent sur le campus de JFN-IT.