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Les principaux foyers de cybercriminels, avec en tête les prisons de Kondengui et de New Bell, font perdre 12,2 milliards de F.CFA à l’économie camerounaise en 2021

[Digital Business Africa] – L’économie camerounaise a perdu environ 12,2 milliards de FCFA en 2021 du fait d’actes de cybercriminalité perpétrés contre les entreprises et institutions publiques camerounaise.  Ces chiffres sont de l’Agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication. Dans le détail, précise Prosper Djoursoubo Pagou, Ingénieur de conception en informatique et Directeur de la veille sécuritaire de l’ANTIC, les pertes financières dues aux intrusions des systèmes s’élèvent à 2.5 milliards de F.Cfa ; les pertes financières dues au scamming et phishing sont de 06 milliards de F.Cfa tandis que les pertes financières dues au skimming sont de l’ordre de 3.7 milliards de F.Cfa.

Ces chiffres ont été présentés à Yaoundé le 03 mars 2022 lors de l’atelier sectoriel sectoriel sur la cybersecurité au Cameroun organisé par le Minpostel sous le thème: « Cybersécurité et utilisation responsable des réseaux sociaux au Cameroun : à défi global, mobilisation globale ». Un atelier ayant pour objectif de mobiliser la grande famille des Postes et Télécommunications autour de la lutte contre la cybercriminalité et la cyberdélinquance, avec comme principal résultat attendu, un plan d’urgence contenant l’ensemble des actions prioritaires à mettre en œuvre par le MINPOSTEL et les structures sous tutelle.

Dans le diagnostic de l’ANTIC représenté à cet atelier par Prosper DJOURSOUBO PAGOU, l’ANTIC et les services de sécurité ont recensé en 2021, 3 105 plaintes relatives à la cybercriminalité ; 11 128 réquisitions reçues des services de sécurité et traitées en 2021 et environ 07 attaques enregistrés sur les sites web des administrations publiques en 2021.

Les types d’actes de cybercriminalité les plus en vue au Cameroun en 2021

Les principaux foyers de cybercriminels, avec en tête les prisons de Kondengui et de New Bell, font perdre 12,2 milliards de F.CFA à l’économie camerounaise en 2021

Lors des 37 audits de sécurité effectués par l’ANTIC auprès des institutions publiques, les banques, les opérateurs télécoms ou encore des établissements publics administratifs du pays, 27 052 vulnérabilités ont été découvertes. Malheureusement, les recommandations de l’Antic en vue de limiter la casse ne sont pas toujours respectées à 100%.

Les taux d’implémentation des recommandations de l’Antic en matière de cybersécurité sont de : 16% pour les ministères ; 46,37% pour les opérateurs télécoms ; 49% pour les banques et 28,67% pour les EPA.

Par ailleurs, 5 105 faux comptes sur les réseaux sociaux ont été détectés entre 2019 et 2021, dont 3 750 fermés, soit 75,46% de ces faux comptes.

Parallèlement, sept pages Facebook ont été certifiées en 2021 par l’Antic. Ce qui porte le nombre total de pages d’institutions publiques certifiées à 49.

Prosper DJOURSOUBO PAGOU affirme également que 157 dossiers d’authentification des preuves numériques ont été reçus en 2021, contre 22 dossiers en 2020, soit une augmentation de 613,63%.

Les foyers de cybercriminalité

Les principaux foyers des cybercriminels au Cameroun sont la prison centrale de Kondengui à Yaoundé et la prison de New Bell à Douala. Quatre arnaques cybernétiques sur cinq proviennent de ces prisons, apprend-on. Par exemple, à l’issue de l’étude d’impact réalisée dans 13 services de sécurité par l’Antic, 3 619 réquisitions ont été reçues, 2 641 ont été traitées, dont 32% des dossiers ont abouti aux interpellations des suspects et 13,4% ont été transmis au Parquet. Bon nombre de suspects et de coupables ont été transférés dans des prisons où d’autres continueraient malheureusement dans leur sale besogne.

Les principaux foyers de cybercriminels, avec en tête les prisons de Kondengui et de New Bell, font perdre 12,2 milliards de F.CFA à l’économie camerounaise en 2021

L’avenue Kennedy à Yaoundé et le lieu-dit Ancien 3e à Douala sont également des foyers de cybercriminels, rapporte l’Antic qui ne manque pas de citer dans cette catégorie Molyko, à l’Université de Buéa. Tout comme, toujours selon l’Antic, le département du Noun se présente de plus en plus comme un berceau de cybercriminels. Les deux derniers foyers (Molyko et le Noun) ayant pour particularité que les cibles des cybercriminels qui y sont résident hors du Cameroun. Donc, les étrangers.

Les causes de la recrudescence d’actes cybercriminels

L’Antic considère que les activités de cybercriminels prospèrent pour plusieurs raisons : Parmi ces raisons, le non-respect des référentiels et recommandations de l’ANTIC ; la recrudescence de l’usage des logiciels non authentiques ; le non-respect par les opérateurs télécoms des dispositions relatives à l’Identification des abonnés et des terminaux, la gestion des ressource d’adressage, la collecte des données de trafic et localisation ; l’absence d’un programme national de formation et de recherche & développement dans le domaine de la cybersécurité, l’absence de mécanisme structuré de détection et d’encadrement des talents ; la distension entre la régulation du mobile money et les contingences sécuritaires ; la faible couverture des dispositifs de surveillance  et de sécurisation des infrastructures critiques.

Autres faiblesses à combler au Cameroun, l’absence d’une politique opérationnelle de cybersécurité ; l’obsolescence et absence de certains instruments juridiques ; le faible niveau de sensibilisation des populations et appât du gain facile ; le faible niveau de collaboration/synchronisation entre les acteurs internes ; la dépendance vis-à-vis des fournisseurs de contenus étrangers ; la non prise en compte des spécificités de la communication digitale dans la communication gouvernementale et institutionnelle ; la faible capacité des acteurs de la chaîne judiciaire ; le faible niveau de contrôle de l’importation et de l’usage des technologies de cybersécurité. Tous des défis à relever pour mieux combattre la cybercriminalité au Cameroun.

Des recommandations pour faire face à la cybercriminalité

Au terme des débats et échanges sur cette thématique de l’ANTIC, plusieurs recommandations ont été formulées. Parmi elles, la mise en place des infrastructures techniques pour l’homologation des terminaux afin d’identifier de manière unique les utilisateurs de services de communications électroniques ; l’incitation des fournisseurs d’accès Internet à migrer du protocole IPv4 à IPv6 pour permettre l’attribution unique des ressources Internet aux terminaux sur le territoire national ; la finalisation, en rapport avec les Services du Premier Ministre, du projet de circulaire relatif à l’utilisation par l’Administration et les entreprises publiques des noms de domaine .cm et l’hébergement des données sur le territoire national ; la sensibilisation des administrations en charge des questions d’éducation, sur la nécessité d’introduire les notions de bonnes pratiques de cybersécurité dans les contenus de formation des universités, grandes écoles, lycées, collèges et écoles primaires ; la sensibilisation des structures auditées sur la nécessité de mettre en œuvre les recommandations issues des audits de sécurité ou encore l’incitation des opérateurs télécoms à déployer des plateformes de triangulation afin d’affiner les précisions de géolocalisation.

Par B-O.D.

Alphonse Nafack : « Je quitte mes fonctions de DG d’Afriland First Bank, mais je reste administrateur et mieux encore actionnaire et copropriétaire »

[Digital Business Africa] – Depuis le 15 décembre 2021, l’on sait qui sera le nouveau DG d’Afriland First Bank. Il s’agit de Célestin Guela Simo, l’actuel Directeur central d’Afriland First bank, qui remplacera, dès le 01er juillet 2022, Alphonse Nafack, l’actuel Administrateur directeur général. Ainsi en a décidé le conseil d’administration de la banque en décembre 2021. L’ADG aura donc passé 10 ans à la tête d’Afriland First Bank.

Alphonse Nafack passera le flambeau le 30 juin 2022. Le 05 mars 2022 au campus de la JFN-IT à Douala au quartier Bonamoussadi (Santa Barbara), alors que Afriland First Bank et Ola Energy clôturaient la première édition du « Women Entrepreneurship Day », un forum de rencontre et de coaching des femmes chefs d’entreprises, qui s’est terminée par une soirée d’awards aux jeunes femmes méritantes, l’ADG a fait une précision importante.

Alors qu’il était annoncé à prendre la parole, Hindrich Assongo, le maître des cérémonies, a présenté quelques faits d’armes d’Alphonse Nafack à la tête de la banque et surtout a indiqué qu’il quitte ses fonctions conformément au délai des dix ans prescrit par la COBAC.

Pour Alphonse Nafack, sa présentation a omis des détails importants d’où sa précision face à ses collaborateurs présents et face aux nombreux invités dont le maire de la ville de Douala, le Dr Roger Mbassa Ndine : « Avant de continuer, je voudrais faire un rectificatif : Je quitte mes fonctions de DG d’Afriland First Bank, mais je reste administrateur d’Afriland First Bank et mieux encore actionnaire d’Afriland First Bank. C’est pour vous dire que je ne vous quitterai d’ailleurs jamais, puisque je suis copropriétaire », a-t-il déclaré avant de poursuivre : « Afriland First Bank a organisé cette journée dédiée à la dynamisation des femmes entrepreneures dans le leadership féminin afin de leur assurer un plus grand succès dans les affaires sans oublier la formation des jeunes diplômés afin de les préparer à l’insertion professionnelle. »

Et cet événement s’est tenu au campus de la JFN-IT (Jacky Felly Nafack Institute of Technology) à Douala au quartier Bonamoussadi (Santa Barbara). Un établissement universitaire spécialisé dans la formation en technologies dont il est le fondateur. Le fondateur de la JFN-IT est donc également administrateur d’Afriland First Bank.

Le parrain

Interrogé par Digital Business Africa le 04 novembre 2021  sur les relations qu’il a avec le fondateur d’Afriland First Bank, Alphonse Nafack dira que le Dr Paul Fokam Kamnogne est son parrain et mentor.

Ce jour-là en effet, Alphonse Nafack, visitait, en compagnie de Félix Manoharan, responsable Éducation supérieure chez Google Cloud, la PK Fokam Institute of Excellence de Yaoundé. « Quelle assurance donnez-vous aux étudiants de la PK Fokam Institute of Excellence qu’ils n’iront pas à nouveau payer une autre inscription à la JFN-IT pour bénéficier de la formation aux certifications Google Cloud ? », avait questionné Digital Business Africa.

Réponse d’Alphonse Nafack : «  Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence. La question ne se posera pas. On n’a pas besoin d’assurance, car l’assurance existe depuis les plus de 25 ans que je suis avec le Dr Paul Fokam Kamnogne (Fondateur de la PK Fokam Institute of Excellence et d’Afriland First Bank, ndlr), qui est mon parrain et mon mentor. Une initiative comme celle que j’ai avec Google Cloud, vous comprenez qu’elle ne peut être menée sans qu’il ne soit au courant et sans qu’il n’ait donné son onction. »

Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies
Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies

Plus de 25 ans à la First Bank

Banquier-financier de formation et de profession, Alphonse Nafack est l’un des visages les plus connu du paysage financier camerounais. Président de l’Association professionnelle des établissements de crédits du Cameroun (APECAM) depuis 2015, son nom porte pratiquement la marque Afriland First Bank. La raison : Il y cumule plus de 25 ans de carrière et y a gravi toutes les marches. De contrôleur des engagements en 1993 à directeur général en 2012. Puis, en 2015, Administrateur directeur général.

Au 31 décembre 2022, Afriland First Bank, leader du marché en termes de crédits accordés, affichait des volumes des crédits accordés à la clientèle de 889 milliards de F.Cfa, des dépôts collectés de 1 274 milliards de F.CFa et 434 milliards de F.Cfa de financements aux États et institutions sous régionales par des titres obligataires et bons de trésor assimilables.

Plus encore, Afriland First Bank indique avoir presque triplé sa capacité à financer l’économie camerounaise par l’émission de 300 000 actions nouvelles de 100 000 FCFA chacune par incorporation des résultats à hauteur de 13,5 milliards de FCFA et par incorporation des réserves à 16,5 milliards de FCFA.

Quelques unes des preuves que son bilan à la tête de la banque leader est plutôt élogieux.

Par Beaugas Orain DJOYUM

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JIF 2022 : Afriland First Bank et Ola Energy Cameroon forment des femmes entrepreneures et récompensent les six meilleures

[Digital Business Africa] – Plus d’une centaine de femmes et jeunes filles entrepreneures ont participé ce 05 mars 2022 à Douala au campus de la JFN-IT à Bonamoussadi (Santa Barbara) à la première édition du « Women Entrepreneurship Day », un forum de rencontre et de coaching des femmes chefs d’entreprises organisé dans la mouvance de la célébration de la Journée internationale de la femme (JIF). Elles ont participé à une série d’activités visant à renforcer leurs compétences en matière d’entreprenariat, de structuration des projets et de levée de fonds.

Durant toute la journée, elles ont pris une part active à un séminaire sur l’inclusion et la diversité sous le thème « dynamiser et autonomiser les femmes dans le leadership et l’entrepreneuriat ». S’en est suivi le partage d’expériences et des bonnes pratiques dans l’entreprenariat, l’exposition des modalités de création des entreprises, des modalités de financement, la facilitation d’obtention des crédits par Afriland First Bank, le partage d’idées d’entreprenariat et de business avec Ola Energy Cameroon, notamment à travers la revente des lubrifiants et des bouteilles de gaz à travers à travers le Cameroun ou encore les possibilités d’usage des shops d’Ola Energy Cameroon afin d’exposer et de commercialiser les produits locaux. Également au programme, une exposition des produits Made in Cameroon développés par des femmes camerounaises.

La journée s’est terminée par un concours dans le cadre des « Women Entrepreneurship Awards ». Devant un jury, des femmes ont présenté leurs projets ou idées de projets et ont reçu de nombreux conseils du jury dans le but de la restructuration de leur projet. Plus encore, les six meilleurs projets ont été récompensés avec des lots en nature (ordinateurs) et en espèces (des prix allant de 200 000 F.Cfa à 1 000 000 de francs Cfa pour la première).

Et la grande gagnante de cette compétition a été Fany Miglange Kengne. Avec son projet BIOGAS, elle propose de fabriquer des panneaux solaires et des pavés grâce aux déchets plastiques plus précisément les bouteilles plastiques, tout en produisant avec les déchets ménagers du fuel et du gaz domestique pour la cuisson avec à la clé la protection de l’environnement.

Celle-ci était déjà lauréate de la Business Compétition du programme Global International MBA In Impact Entrepreneurship également organisé par la JFN-IT E4IMPACT CENTER le 16 janvier 2022, au campus JFN-IT de Bonamoussadi (Santa Barbara).

Parmi les autres lauréates on peut citer Christelle Jackson Talom, de l’entreprise Sago. L’originalité de son projet réside dans la qualité de son infusion de thé constituée de gingembre, citron et de miel. Celle-ci a d’ailleurs décroché, lors de la cérémonie de remise des prix, d’un RDV avec le maire de la ville de Douala, le Dr Roger Mbassa NDINE, dans le but de déguster et probablement d’en commander plusieurs sachets.

Pour Cyrine DRAIF, administrateur général d’OLA Energy Cameroon, architecte de cette journée de formation et de récompenses, le Cameroun de demain ne saurait émerger sans l’accompagnement de ces femmes de poigne qui travaillent ardemment tous les jours pour le développement de leur famille, de leurs entreprises et de leur pays.

« C’est moi l’architecte c’est vrai, mais c’est lui (Alphonse Nafack, ndlr) qui a tout conçu. C’est lui l’architecte, le géant. C’est lui qui a construit ce mastodonte du savoir (La JFN-IT, Ndlr) et moi je ne fais que profiter de ce bel espace pour animer cette journée de l’innovation et de l’entreprenariat… Nous sommes conscients que l’entreprenariat féminin est un des piliers de la stratégie de développement du secteur privé. Et sa contribution à la croissance économique n’est plus à démontrer. Il s’agit également pour Afriland First Bank et Ola Energy Cameroon d’encourager et de soutenir l’entreprenariat féminin en incitant les femmes à développer leurs capacités. Il s’agit enfin de donner aux femmes la possibilité de faire de l’entreprenariat, de développer des entreprises, de créer des compagnies, d’innover au même titre que les hommes.  L’égalité pour un développement durable », a déclaré Cyrine DRAIF avant la remise des prix aux lauréates.

Des financements de la BAD également disponibles

Alphonse Nafack, l’ADG d’Afriland First Bank et par ailleurs fondateur de la JFN-IT, a pour sa part indiqué que sa banque a organisé cette journée dédiée à la dynamisation des femmes entrepreneures dans le leadership féminin « afin de leur assurer un plus grand succès dans les affaires sans oublier la formation des jeunes diplômés afin de les préparer à l’insertion professionnelle ».

Dans la foulée, Alphonse Nafack, sous sa casquette de fondateur de la JFN-IT, annonce que trois jeunes entreprises incubées par la JFN-IT ont été retenues par le ministère en charge des PME pour représenter le Cameroun à Ryad. Il indique que Fany Miglange Kengne, la gagnante du jour, en fait partie.

« Plus encore, annonce-t-il, nous avons actuellement une ligne de financement de la BAD pour accompagner 60 femmes entrepreneurs pendant trois ans au Cameroun. Chaque année, nous allons sélectionner 20 femmes qui vont être accompagnées dans ce programme et Fany en fait partie. »

Par cette initiative commune, Afriland First Bank et OLA Energy Cameroun réaffirment leurs engagements respectifs à soutenir l’autonomisation de la femme camerounaise et à faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.

Par B-O.D.

A PROPOS DEAfriland First Bank

Afriland First Bank en abrégé First Bank, Société Anonyme au capital de FCFA cinquante milliards (50.000.000.000) est une institution bancaire camerounaise créée en 1987.

Banque de référence s’appuyant sur un réseau large de correspondants à l’international, Afriland First Bank garantit à sa clientèle un accompagnement effectif sur les cinq continents. Leader du secteur bancaire camerounais, elle allie solidité financière, qualité de service et stratégie de croissance durable, afin de mettre sa performance et son expertise au service du financement de l’économie et des projets de ses clients.

Au 31/12/2021, elle affichait des volumes des crédits accordés à la clientèle de F CFA 889 milliards, des dépôts collectés de F CFA 1 274 milliards et F CFA 434 milliards de financements aux Etats et institutions sous régionales par des titres obligataires et bons de trésor assimilables.

A PROPOS DEOLA Energy Cameroun

OLA Energy Cameroon est un acteur économique important du paysage camerounais. Il fournit l’énergie nécessaire à différents secteurs d’activités du pays : l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie forestière, l’automobile, l’aviation, l’hôtellerie, l’industrie textile, le marine, le transport les bâtiments travaux publics, l’aviation.

C’est une filiale dynamique du Groupe OLA Energy qui opère sur un marché́ mature. OLA Energy Cameroon (anciennement Oil Libya) est un acteur historique du secteur pétrolier au Cameroun présent depuis 1952 et membre du GPP (Groupement Professionnels des Pétroliers).

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Microsoft ambitionne de soutenir 10 000 startups en Afrique au cours des cinq prochaines années

[Digital Business Africa] – Le Founders Hub de Microsoft sera lancé en Afrique via son Africa Transformation Office. De nouveaux partenariats contribueront à la mise en place d’incubateurs entièrement dédiés aux jeunes entreprises afin de leur permettre l’accès à de nouveaux marchés, à des compétences techniques de pointe et à de nouvelles sources de financement. Un réseau de partenariats composé d’investisseurs en capital-risque sera progressivement constitué et donnera accès à pas moins de 500 millions de dollars de financement potentiel.

Dans le sillage des attributions de son Africa Transformation Office (ATO) qui vient tout récemment d’être créé, Microsoft annonce le lancement de nouvelles initiatives qui visent à soutenir la croissance de près de 10 000 startups africaines et à investir massivement dans le développement de l’écosystème des startups en Afrique au cours des cinq prochaines années.

Lancé il y a quelques semaines par Microsoft, le Founders Hub sera désormais accessible à de nombreuses startups africaines via l’ATO. Le Founders Hub est un centre en libre-service qui fournit aux startups une très large palette de ressources, notamment d’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance aux entreprises. 

En parallèle, Microsoft signera de nouveaux partenariats avec des incubateurs d’entreprises présents à travers toute l’Afrique, et parmi lesquels Grindstone, Greenhouse, FlapMax et Seedstars. Ces derniers permettront à de nombreuses startups d’accéder à de nouveaux marchés, mais aussi à des compétences techniques de pointe et à de nouvelles sources de financement. Ces partenariats permettront aussi aux startups africaines d’accéder à des opportunités commerciales en collaboration avec Microsoft, ainsi qu’à de nouvelles technologies ; grâce au soutien des équipes d’ingénierie et de produits de Microsoft.

Afin de permettre à ces startups de se développer encore plus rapidement, Microsoft vient de conclure plusieurs alliances industrielles, ainsi que de nombreux partenariats avec des investisseurs en capital-risque qui seront capables de fournir jusqu’à 500 millions de dollars de financement potentiel. Ce financement proviendra d’un réseau d’investisseurs en capital-risque, qui consacreront une partie de leur soutien financier aux startups africaines du réseau Microsoft.

Microsoft vient déjà d’établir plusieurs partenariats avec des investisseurs clés en capital-risque, parmi lesquels la Banque Misr, Global Venture Capital et Get Funded Africa. La multinationale a même exprimé son intention de développer de manière exponentielle ce réseau d’investisseurs en capital-risque au cours des cinq prochaines années, et ce dans le but d’augmenter les financements qu’elle octroie aux startups, mais aussi de permettre à ces dernières de passer à l’échelle supérieure et de stimuler davantage la croissance économique de l’Afrique.

Le marché africain des startups est aujourd’hui en plein essor

Microsoft estime que le marché des startups africaines est suffisamment mature pour devenir l’une des pierres angulaires de l’économie numérique du continent et fournir des solutions pertinentes face aux défis sociétaux en Afrique.

« Les investissements dans l’écosystème africain des startups se développent à un rythme incroyable. Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), il existe aujourd’hui plus de 640 hubs technologiques actifs à travers toute l’Afrique qui contribuent fortement à accélérer l’innovation et à créer de l’emploi, en particulier auprès des jeunes », explique Wael Elkabbany, Directeur Général de Microsoft Africa Transformation Office.

« Cependant », souligne Wael Elkabbany, « le marché africain des startups représente encore moins d’un pour cent du total des investissements dans le monde. Il faut donc que cela change. »

Wael Elkabbany révèle en outre que l’effort de Microsoft pour accroître considérablement l’impact des startups en Afrique sera guidé par une stratégie globale comportant trois domaines d’intervention clés :

Le Founders Hub

Le Founders Hub offre aux startups la possibilité de vendre leurs produits à des entreprises clientes de Microsoft. « Le Founders Hub permet à Microsoft de s’engager auprès des incubateurs présents au sein des différents pôles technologiques du continent. Nos partenariats avec les principaux accélérateurs africains fournissent un soutien crucial aux startups qui sont en phase de croissance », explique Gerald Maithya, responsable des startups au Microsoft Africa Transformation Office

Des partenariats avec des startups clés

Microsoft s’associera avec des startups B2B de type scaleups, « soonicorns » (entreprises ayant le potentiel de devenir des licornes), ou licornes. « Nous sommes conscients du fait que chaque startup est unique en son genre et nécessite un type de partenariat particulier et adapté. C’est pourquoi Microsoft adaptera chaque partenariat aux besoins de chaque startup, en lui fournissant un soutien et un accès ciblé à la technologie qu’elle souhaite, mais aussi aux marchés, aux opportunités de co-vente, au financement ou aux compétences numériques, afin de lui permettre de se développer de la manière la plus cohérente qui soit et de contribuer à la croissance économique de l’Afrique », explique M. Maithya.

L’objectif principal de ces partenariats sera de fournir un soutien dans un ou plusieurs des domaines suivants :

  • Accès à la technologie : Cela va de la fourniture de crédits cloud et d’outils de développement et de productivité tels que GitHub, à l’accès à l’écosystème traditionnel de partenaires Microsoft, en passant par l’assistance technique et l’habilitation. Cela inclut également le contact avec les équipes d’ingénierie et la fourniture de produits de Microsoft à des fins de co-innovation.
  • Accès aux marchés : Y compris la possibilité de vendre en partenariat avec Microsoft via des PME, ou encore la possibilité de s’associer à Microsoft pour des activités d’expansion. Microsoft donnera en outre aux startups les moyens de se développer davantage grâce à une expansion géographique dans de nouveaux pays et à des opportunités de vente conjointe. 
  • Accès aux fonds : Les partenariats de Microsoft avec des investisseurs en capital-risque permettront aux startups qualifiées d’accéder à des financements.
  • Accès à des outils de renforcement des compétences : Microsoft fournira un ensemble homogène et autonome de contenus de formation de haute qualité. Les startups pourront accéder, à partir d’une interface unique, à de multiples formations techniques, à un rythme personnel, à des ateliers, à des sessions dirigées par un instructeur et à des formations virtuelles. Dans le cadre du modèle d’engagement visant à atteindre le plus grand nombre possible de startups, Microsoft cherchera également à établir des partenariats avec des programmes gouvernementaux dédiés aux startups, mais aussi avec des écosystèmes régionaux de réseaux.

Partenariats avec des investisseurs en capital-risque

Microsoft a établi une multitude de partenariats avec des investisseurs en capital-risque, et principalement avec ceux possédant une couverture mondiale doublée de bases régionales, et qui sont intéressés par une ou plusieurs régions d’Afrique.

« Notre objectif derrière l’établissement de tels partenariats avec des investisseurs en capital-risque est d’étendre le réseau de partenariats potentiels entre Microsoft, les investisseurs en capital-risque et les start-ups, augmentant ainsi le financement mis à la disposition des start-ups éligibles », poursuit Maithya.

Enfin, et pour conclure cet énoncé revenons à la déclaration de Elkabbany à travers laquelle il avait annoncé que: « l’Afrique possède un énorme potentiel pour devenir l’un des centres les plus florissants en matière d’innovation numérique. Notre ambition est de voir une explosion d’innovations locales qui contribueront positivement, non seulement à l’économie numérique de l’Afrique, mais aussi à la société mondiale. »

Source : Microsoft, Casablanca, le 3 mars 2022.

Hervé Ayissi [Afriland First Bank] à Promote 2022 : « Avec Sara Money, le transfert d’argent et le paiement des factures d’électricité sont gratuits » (Vidéo)

[DIGITAL Business Africa] – Avec Sara Money, toute transaction financière est gratuite, y compris le paiement des factures d’électricité. C’est la substance de l’atelier animé par le directeur de la Banque de détail à Afriland First Bank, Hervé Ayissi, à Promote le 24 février 2022.  

L’ordre du jour portait sur la présentation de cette fillette de la Première banque du Cameroun, d’après Hervé Ayissi : Sara Money. A en croire, l’exposant du jour, Sara Money met en relation des personnes constituées en un petit écosystème.

Ainsi avons-nous le client, le distributeur et la banque (Afriland First Bank). Le client donne son argent au distributeur, qui à son tour le verse à la banque. Cela, en toute gratuité.

« Vous avez un réseau de 500 callboxeurs. Vous venez, on vous connecte. Une fois connecté, vous avez la possibilité de servir vos clients gratuitement. On va payer les distributeurs par un système de commissionnement », explique Hervé Ayissi.

En fait, l’idée ici est de rémunérer ceux qui vont prélever l’argent auprès des clients afin de le reverser à la banque. Le directeur de la banque de détail à Afriland First Bank a précisé que tout le monde tire parti de l’opération.

D’abord, le client qui effectue un dépôt gratuitement et ensuite le distributeur qui est payé pour un service qu’il rend gratuitement aux clients.

Conditions d’accès aux portefeuille Sara Money

Le code Ussd #237*001# sert de passerelle. Aussi, l’application « Sara by Afriland » est téléchargeable sur Play store. Mais pour gagner en temps, il est conseillé de s’en remettre à un responsable de point Sara Money, au coin de la rue, muni de votre Carte nationale d’identité, pour des besoins d’identification. Et pour éviter, a ajouté Hervé Ayissi, que quelqu’un d’autre se connecte à votre nom.

Le transfert d’argent vers un utilisateur de Sara Money est gratuit. Par contre, si vous souhaitez envoyer de l’argent à un opérateur Lambda, via l’option GimacPay disponible sur l’application Sara, vous serez astreint à payer des frais imposés par cet opérateur.

Même son de cloche pour ceux qui souhaitent virer l’argent de leur compte bancaire vers le portefeuille Sara Money. Ils devront payer quelque 2 500 FCFA, a prévenu Hervé Ayissi.

Cependant, si vous renvoyez les fonds à partir d’un opérateur Lambda vers Sara money, aucun frais ne s’impose à vous.

Jusqu’au 26 février 2022, date à laquelle se tenait la conférence sur la présentation de Sara Money, Afriland First Bank enregistrait déjà quelques 8 300 souscripteurs. Un déploiement d’agents pour vulgariser le service Sara Money sur toute l’étendue du territoire a, du reste, été annoncé.

Par Jean Materne Zambo

Voir l’intégralité du live de présentation de Sara Money à Promote 2022. Live réalisé par ICT Media STRATEGIES

Women Entrepreneurship Day : Afriland First Bank et OLA Energy Cameroon célèbrent l’inclusion et la diversité

(Douala, 03 mars 2022) – Afriland First Bank et OLA Energy Cameroon célèbrent l’inclusion et la diversité sous le thème « DYNAMISER ET AUTONOMISER LES FEMMES DANS LE LEADERSHIP ET L’ENTREPRENEURIAT ».

En prélude à la célébration de la journée internationale de la femme, Afriland First Bank et OLA Energy Cameroon organisent le samedi 05 mars 2022 la première édition du « Women Entrepreneurship Day », un forum de rencontre et de coaching des femmes chefs d’entreprises.

Structurée sous la forme d’un programme de dynamisation des femmes entrepreneures et des jeunes femmes au travail, cette édition inaugurale réunira environ 500 femmes au campus JFN Center à Douala – Bonamoussadi.

« Cet évènement permettra non seulement de renforcer l’autonomisation et la formation des femmes entrepreneures mais aussi d’encourager le leadership et l’entrepreneuriat féminins pour un plus grand succès des femmes dans les affaires », annonce Cyrine DRAIF Administrateur Général d’OLA Energy Cameroon.

Afriland First Bank et OLA Energy Cameroon saisissent cette opportunité pour lancer les « Women Entrepreneurship Awards », une cérémonie de légitimation des femmes qui se sont illustrées comme des modèles en affaires et qui agissent efficacement dans la capacitation de la femme à travers les actions sociales.

Par cette initiative, Afriland First Bank et OLA Energy Cameroun réaffirment leurs engagements respectifs de soutenir l’autonomisation de la femme camerounaise et de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés.

Women Entrepreneurship Day : Afriland First Bank et OLA Energy Cameroon célèbrent l’inclusion et la diversité

A PROPOS DEAfriland First Bank

Afriland First Bank en abrégé First Bank, Société Anonyme au capital de FCFA cinquante milliards (50.000.000.000) est une institution bancaire camerounaise créée en 1987.

Banque de référence s’appuyant sur un réseau large de correspondants à l’international, Afriland First Bank garantit à sa clientèle un accompagnement effectif sur les cinq continents. Leader du secteur bancaire camerounais, elle allie solidité financière, qualité de service et stratégie de croissance durable, afin de mettre sa performance et son expertise au service du financement de l’économie et des projets de ses clients.

Au 31/12/2021, elle affichait des volumes des crédits accordés à la clientèle de F CFA 889 milliards, des dépôts collectés de F CFA 1 274 milliards et F CFA 434 milliards de financements aux Etats et institutions sous régionales par des titres obligataires et bons de trésor assimilables.

A PROPOS DEOLA Energy Cameroun

OLA Energy Cameroon est un acteur économique important du paysage camerounais. Par le biais des canaux mentionnés, nous fournissons l’énergie nécessaire à différents secteurs d’activités du pays : l’agriculture, l’agroalimentaire, l’industrie forestière, l’automobile, l’aviation, l’hôtellerie, l’industrie textile, le marine, le transport les bâtiments travaux publics, l’aviation. C’est une filiale dynamique du Groupe OLA Energy qui opère sur un marché́ mature. OLA Energy Cameroon (anciennement Oil Libya) est un acteur historique du secteur pétrolier au Cameroun présent depuis 1952 et membre du GPP (Groupement Professionnels des Pétroliers).

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Retrait de Yup : Pourquoi l’argument de Société générale sur les perspectives du marché des paiements mobiles ne tient pas la route

[Digital Business Africa] – Le groupe bancaire français Société générale a pris la décision d’arrêter dans trois mois les services de paiement mobile déployés sous la marque Yup. Nicolas Pichou, le directeur général de Société Générale Cameroun, dans un message interne à ses collaborateurs, justifie cette décision en indiquant le service n’était pas rentable et n’a pas réussi à créer un modèle viable. Mais surtout, il estime que les perspectives du marché des paiements mobiles ne permettent pas au groupe d’envisager son maintien dans l’ensemble des géographies où il était déployé.

Un argument contestable au regard de la lecture des données et perspectives de la banque centrale des États de l’Afrique centrale et même au vu du déploiement des opérateurs télécoms et banques engagés dans des offres de solutions de paiement mobile.

Pour la Béac par exemple, en 2020, plus de 1,1 milliards de transactions ont été effectuées via les systèmes de paiement par Mobile Money en zone Cémac. Il y en avait un peu plus de 797 millions au cours de l’année 2019, soit une progression de +36 %.

Le nombre de transactions financières est également en constante évolution. En valeurs, les transactions de monnaie électronique qui s’élevaient à 11 335 milliards de F CFA en 2019 en zone Cémac ont dépassé 14 822 milliards en 2020, soit une progression de +33,33 %, quasiment du même niveau que l’année précédente (+34 %). Elles ont représenté en 2020, l’équivalent de 29,07 % du PIB de la CEMAC contre seulement 20,6 % en 2019 (+41 % d’augmentation).

Certes, la banque centrale estime que l’encours de la monnaie électronique en 2020 représentait encore seulement 2 % du total de la valeur des transactions de monnaie électronique. « Ce qui montre que les comportements d’épargne et de décahsing / dématérialisation de la conservation des valeurs monétaires ne sont pas encore acquis. L’activité de monnaie électronique est encore essentiellement un moyen de transfert ou de transport d’argent et non de cash », constatait la banque centrale en 2020.

Mais, la Béac soutient qu’au Cameroun et au Gabon, les voyants sont au vert avec un marché du paiement mobile dynamique et toujours en croissance. « L’évolution de +37 % en 2020, contre +22 % en 2019, de l’encours de monnaie électronique, c’est-à-dire, les sommes détenues par les utilisateurs (porteurs et distributeurs) dans les comptes de porte-monnaie électronique, semble démontrer la confiance grandissante des populations envers ce moyen de paiement », indique la Béac.

D’autres banques prennent du terrain 

Et des banques comme Afriland First Bank ne veulent pas passer à côté de ces opportunités et perspectives du paiement mobile. Au Cameroun, Afriland First Bank par exemple, comme la Société Générale, déploie, à grand renfort de publicité, sa solution de paiement mobile. Celle-ci est baptisée Sara Money. Ceux qui étaient présents au salon Promote 2022 à Yaoundé du 19 au 26 février 2022 n’ont sans doute pas manqué de voir ou de souscrire au service Sara Money. Tant Afriland First Bank, partenaire majeur du salon, a déployé ses agents et affiches partout à Promote.

Et Hervé Ayissi, le directeur de la banque de détail d’Afriland First Bank, de lancer aux participants de l’atelier sur Sara Money à Promote au stand d’Afriland : « Avec 1000 milliards de crédits accordé, comme quelqu’un l’a dit, ce n’est pas qui veux mais qui peut. Donc, en termes de solidité de qui peut mieux garder votre argent par rapport aux autres, avec Sara Money et Afriland First Bank, vous êtes là où vous devez être. Vous-même quand vous regardez Promote 2022 vous voyez comment ? »

Les leaders Orange Money et MTN Mobile Money tirent leur épingle du jeu

Orange Money pour sa part n’envisage pas de s’arrêter en si bon chemin, car ce service contrôlé par l’entreprise Orange Cameroun, filiale locale du groupe français Orange, estime que les perspectives du marché sont plutôt rassurantes et intéressantes. Et après dix ans d’activités, l’entreprise revendique le leadership au Cameroun en matière de paiement mobile avec 07 millions de comptes de paiement mobile et plus de 60 000 partenaires marchands et de distribution, au 30 juillet 2021. Parmi ces sept millions de détenteurs de porte-monnaie électronique, près de quatre millions disposaient de comptes actifs Orange Money en 2021 contre 200 000 en 2015.

« L’augmentation sans cesse croissante de la base de clientèle, plus exigeante en termes de qualité de service, la diversification des produits offerts, l’arrivée de concurrents (banques offrant du mobile money, fintech) nous ont conduit à concevoir une nouvelle normalité reposant sur quelques piliers dont le plus critique nous semble être l’accélération de l’automatisation de nos processus, de la digitalisation de nos offres, de l’implémentation du selfcare, et de la mise en œuvre de partenariats stratégiques afin d’assurer une meilleure disponibilité du produit, notamment dans les zones les plus reculées », expliquait à Digital Business Africa en juillet 2021 l’ancien DG d’Orange Cameroun Frédéric Debord.

Plus encore, les gains sont au rendez-vous chez Orange. Emmanuel Tassembedo, l’ancien directeur d’Orange Money Cameroun, confiait en 2021 qu’Orange Money au Cameroun c’est plus de 800 milliards F.Cfa par mois en valeurs cumulées de transactions. « Quand je dis valeurs cumulées de transactions, ce sont les dépôts et les retraits, les transferts d’argent, les paiements de factures, de salaires, et tout ce qui est paiement marchand, etc. Nous faisons environ trois millions de transactions par jour. Avec l’interopérabilité avec le Gimac lancée en juillet 2020 après une phase pilote ayant duré plus de six mois, on voit bien que la valeur cumulée des transactions, que ce soit côté cumulé du Cameroun ou des autres pays de la sous-région où l’on peut envoyer ou recevoir de l’argent, plus de 70% des transactions transitent par Orange Money », expliquait-il.

Emmanuel Tassembedo, Directeur d’Orange Money Cameroun
Emmanuel Tassembedo, ancien Directeur d’Orange Money Cameroun

Du côté de MTN Cameroon, l’on ne pense pas très différemment. MTN Mobile Money revendique 10 millions d’abonnés au mois d’août 2021. Opérationnel au Cameroun depuis plus de 11 ans, Momo permet à des millions d’usagers d’envoyer et retirer de l’argent, de recevoir de l’argent de l’étranger, de régler leurs factures sans frais dans les commerces et payer plusieurs biens et services et ne cesse d’innover. « Avec plus de 10 millions d’abonnés disposant d’un compte mobile money, ces innovations contribuent à renforcer la position de MTN MoMo comme leader de l’écosystème Marchand, et moyen de paiement le plus sécurisé au Cameroun », déclarait en août 2021 Alain Nono, le directeur général de la Mobile Money Corporation

MTN revendique elle aussi le plus grand réseau de distribution au Cameroun avec plus de 60.000 points de rechargement actifs et 125.000 marchands actifs acceptant le paiement par MTN MoMo. C’est un total de plus de 185.000 points d’accès à travers les 10 régions du pays, indique l’entreprise.

Il est évident que ces telcos ont investi des milliards de francs Cfa durant des années pour bâtir leur réputation et accentuer leur communication. Et ils n’arrêtent pas de communiquer largement sur leurs offres de paiement mobile.

Les banques et opérateurs mobiles du Cameroun ne pensent donc pas comme SG Cameroun qui estime que « les perspectives du marché ne permet pas au groupe d’envisager son maintien (de Yup, ndlr) ». Au contraire, il sont confiants pour l’avenir.  

Les contribuables camerounais regrettent l’arrêt des activités de YUP, le service de paiement mobile de Société générale

SG Cameroun a donc simplement renoncé à la bataille face à des compétiteurs de plus en plus féroces et innovants sur un marché en forte croissance avec des perspectives plutôt intéressantes comme le confirme la Béac.

L’argument sur les perspectives du marché n’est donc pas convaincant et l’entreprise gagnerait à brandir d’autres arguments sur son retrait du marché. Car les perspectives de ce marché sont plutôt bonnes comme évoqué plus haut.

Plus encore, ce n’est pas seulement en cinq ans qu’on peut mieux penetrer ce marché du paiement mobile et commencer à espérer une rentabilité certaine. L’exemple d’Orange Money au Cameroun en est une illustration parfaite. L’entreprise a largement investi à perte durant des années dans le déploiement et la communication avant de commencer à être rentable.

Je vous propose à ce sujet le témoignage que nous avait confié Élisabeth Medou Badang, ancienne DG d’Orange Cameroun et véritable artisane du succès actuel d’Orange Money au Cameroun : ” Nous avons investi dans cette activité, à perte pendant plusieurs années, parce que nous savions que nous avions besoin de développer ce service, d’éduquer le marché et créer un écosystème favorable.

Au-delà du choix stratégique, il y a évidemment les facteurs clés de succès habituels dans notre industrie : l’innovation, la simplicité d’utilisation, la proximité avec les clients, le réseau de distribution porté par des partenaires motivés… Quand on voit le taux de bancarisation du pays, quand on voit nos modes d’échanges qui sont essentiellement en espèces, l’on comprend que ce service trouve sa place dans la vie quotidienne des Camerounais“, nous confiait-elle en 2018.

A première vue, SG Cameroun laisse tomber un segment prometteur après avoir consenti des investisseurs conséquents et davantage au moment où la mayonnaise commençait à prendre comme le pensent de nombreux observateurs.

D’autres raisons ont sans doute motivé la decision de SG d’abandonner. La peur de la concurrence et un choix de ne pas aller à la confrontation sur un marché déjà largement contrôlé par Orange et MTN qui disposent d’importants moyens de communication peuvent être parmi ces raisons. Mais pas les principales raisons.

D’aucuns pensent aussi à une décision stratégique pour laisser plus de champ libre au compatriote français Orange. Mais, la compétition s’annonce avec des rebondissements palpitants au regard de la mise sur le marché de nombreuses autres offres de paiement mobile, d’envoi et de retrait gratuits d’argent via mobile.

Par Beaugas Orain DJOYUM, DP de DIGITAL BUSINESS AFRICA et DG de ICT Media STRATEGIES.

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Les contribuables camerounais regrettent l’arrêt des activités de YUP, le service de paiement mobile de Société générale

[Digital Business Africa] – L’information a surpris plus d’un et a très vite fait le tour des réseaux sociaux ce 01er mars 2022. Nicolas Pichou, le directeur général de Société Générale Cameroun, a annoncé dans un message interne à ses collaborateurs la fin de l’aventure YUP, le service de mobile money lancé par ce groupe bancaire français en 2017 dans plusieurs pays comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Cameroun, la Guinée, le Ghana et  Madagascar.

Pourtant, ce service figurait encore il y a quelques jours parmi les  services vedette de SG Cameroun au Salon international de la PME (Promote 2022) qui s’est tenu du 19 au 26 février 2022. Les responsables et cadres de SG Cameroun présents à ce salon ne manquaient pas de présenter aux PME les nombreux avantages de ce service de paiement mobile. Et pourtant, deux jours plus tard, virage à 180° pour rentrer à la case départ ! Mieux, pour mettre fin à l’initiative cinq ans après son lancement.

La difficile décision d’arrêter toutes les activités de YUP

« Bien chers collègues, il y a 5 ans, la Business Unit AFMO (Afrique et Moyen-Orient, NDLR), soucieuse de promouvoir l’inclusion financière, de faciliter l’accès à des moyens transactionnels et financiers innovants, en dématérialisant notamment les flux de paiement des entreprises, lançait un service de monnaie électronique et créait une entité dédiée YUP. Malgré tous les efforts consentis par les équipes YUP, dans les 7 géographies concernées, dont le Cameroun, pour développer nos parts de marchés et améliorer l’expérience, le service n’a pas réussi à créer un modèle viable et les perspectives de marché ne nous permettent pas d’envisager son maintien. Face à cette situation, le groupe Société Générale, en concertation avec l’ensemble des filiales locales de Société Générale, a pris la difficile décision d’arrêter toutes les activités de YUP dans l’ensemble des géographies où elle s’était déployée », écrit Nicolas Pichou, le DG de SG Cameroun, à ses collaborateurs.

La nouvelle ne sera pas bonne pour tous. En interne comme en externe. Parmi les personnes regrettant cette décision, Mouliom Mazou. Le président du Centre de Gestion Agréé CGA/ACDC et par ailleurs président de l’Association camerounaise pour la défense des droits des contribuables pense que les contribuables camerounais sont ceux-là qui vont beaucoup regretter l’arrêt des activités de Yup. Pour lui, Yup est le seul service de paiement mobile des impôts qui délivre instantanément aux PME une quittance de paiement nécessaire pour les justificatifs aux impôts.

« Yup s’est progressivement imposé dans le landerneau de transfert d’argent et a gagné la confiance des contribuables camerounais pour trois raisons : Premièrement, lorsqu’on a introduit le télépaiement et le paiement à travers les banques, Yup était celui qui offrait le service moins cher et rapide. Seulement 1000 F.CFA par avis d’imposition pendant que les banques classiques étaient à près de 2500 F.Cfa. Deuxièmement, Yup délivre des reçus dès paiement de l’avis d’imposition et cela sert de justificatif devant les impôts quand la quittance des Impôts n’est pas encore disponible. Par conséquent, en terme de paiement mobile d’impôt, c’est l’unique opérateur où les contribuables prennent le risque de s’acquitter de leur impôts avec des gros montants. Troisièmement, Yup est le plus utilisé dans l’arrière-pays pour le paiement des impôts. Je trouve que ses transactions pouvaient être classées dans la catégorie de mission de service public, car en réalité c’est un service très important pour les petits contribuables que nous sommes puisque l’impôt c’est pour l’État », expose Mouliom Mazou qui reste convaincu qu’avec la digitalisation en cours des procédures au Cameroun, Yup a/avait toutes les chances de devenir leader auprès des petits contribuables. 

En effet, Orange Money ; MTN Mobile Money et Yup au Cameroun sont les seuls services de paiement mobile qui permettent aux contribuables d’effectuer le paiement des taxes aux impôts (à la DGI). Contrairement à ses concurrents, Yup Cameroun, après paiement d’une taxe, délivre instantanément une quittance. Un avantage compétitif important.

YUP Cameroun offre/offrait des services de paiement mobile pour de nombreuses transactions. Parmi ces services, le dépôt d’argent, le transfert d’argent national, le retrait d’argent, les paiements de factures diverses, les paiements marchands ou encore le rechargement mobile.

Trois mois pour utiliser ou retirer son solde

Les services aux entreprises à travers l’offre YUP BUSINESS permettent aux entreprises de dématérialiser leurs flux financiers en toute simplicité. YUP Business est une offre à 3 volets : Le paiement de masse comprenant les versements des salaires, des primes, des avances et divers frais qu’une entreprise paye généralement en espèce ou par chèque ; les encaissements et le YUP Invoice.

Les usagers ont désormais trois mois pour utiliser ou retirer leur solde de leur wallet Yup à travers diverses opérations : un paiement auprès d’un commerçant partenaire Yup ou en payant ses factures et/ou en achetant de l’airtime via leur application, en se rendant chez un des agents partenaires YUP pour réaliser des retraits en espèces, en utilisant un distributeur de billets Société générale si le client dispose de l’appli YUP ou encore en se rendant dans une agence Société Générale pour réaliser un retrait en espèces.

Yup Cameroun était pourtant lancé sur une bonne trajectoire. « En 2017, nous avions pour objectif d’avoir 1 millions de clients en 2020 ! Ces objectifs ont largement été dépassés puisque nous totalisons déjà près de 1.8 millions de clients répartis sur l’ensemble des filiales YUP d’Afrique de l’Ouest et Centrale. Le Cameroun avec ses 600 000 clients représente 33% ! », indiquait dans une interview dans la presse locale Sylviane Moudeke, la DG de Yup Cameroun. Fin 2020, le service franchissait la barre de deux millions d’abonnés.

Plus encore, Yup envisageait d’enrichir très vite ses services avec des offres financières comme l’épargne rémunérée, le crédit et les avances sur salaire. C’est pourtant fini !

Fin d’activités donc également pour le Camerounais Willy Tchiengue nommé en juillet 2021 au poste de directeur général de YUP Management afin de superviser les filiales YUP au Burkina Faso, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana, en République de Guinée, à Madagascar et au Sénégal. Lui et bien d’autres personnels (un millier) de SG seront probablement redéployés avec cet arrêt brusque en plein vol tout comme de nombreux emplois indirects générés par Yup seront perdus.

Par Beaugas Orain DJOYUM

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Jean-Philippe LAGUNA [ST Digital] : « Nous proposons un nom de domaine .cm à 10 000 F.Cfa par an et l’hébergement d’un site vitrine à 9 000 F.CFa par mois »

[Digital Business Africa] – L’entreprise camerounaise ST Digital est présente à la 8e édition du Salon Promote 2022 qui se tient du 19 au 26 février 2022. Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, y est également.

Digital Business Africa a rencontré au stand de ST Digital, Jean-Philippe LAGUNA, Responsable Marketing de l’entreprise. Il présente dans cette interview les offres de ST Digital en vedette au salon Promote.

Le Salon rassemblant les PME, il confie que pour sortir les PME de l’informel, l’entreprise propose le nom de domaine .cm à 10 000 F.Cfa par an et l’hébergement d’un site vitrine à 9 000 francs CFa par mois. Des offres spécifiques cloud et cybersécurité pour les grandes entreprises sont également disponibles. Lire l’entretien avec Digital Business Africa.

Digital Business Africa : Votre entreprise ST Digital est présente à Promote 2022. Quels sont les services que vous proposez aux participants et visiteurs ?

Jean-Philippe LAGUNA : C’est vrai que parmi nos services, nous avons la formation, le conseil en transformation digitale, la cybersécurité, mais nous avons deux offres parallèles à proposer aux visiteurs et participants de Promote 2022. Nous avons notre traditionnelle offre cloud que nous proposons et qui est notre principal atout. C’est ce qui nous différencie des autres acteurs du marché. Nous sommes les seuls dans la sous-région à avoir un datacenter neutre Tier III.

Nous avons également déployé une offre spécifique sur le .cm. Car ST Digital fait partie des rares acteurs sélectionnés par l’ANTIC pour mettre à la disposition des clients le nom de domaine .cm made in Cameroon à 10 000 francs Cfa par an. Grâce à notre partenariat avec l’Agence digitale, nous y associons une offre de site web vitrine et d’hébergement de ce site web à 9 000 francs CFa par mois. C’est la solution que nous avons proposons aux PME afin de monter en grade, de sortir de l’informel, d’avoir une présence en ligne avec une messagerie professionnelle, avec leur nom de domaine personnel qui leur permet de sortir de Yahoo et de Gmail qui sont souvent un frein à leurs activités.

Digital Business Africa : Que propose ST Digital aux grandes entreprises ayant fait le déplacement de Promote 2022 ?

Jean-Philippe LAGUNA : Pour les entreprises plus importantes qui ont des problématiques liées à la dépense de l’IT, notre offre de datacenter neutre Tier III est la solution idéale. Que ce soit pour les entreprises camerounaises ou étrangères qui sont basées au Cameroun, c’est une offre qui est la solution idéale leur permet de mieux se développer et se déployer au Cameroun. Que ce soit pour la messagerie, le stockage et autres, cela les épargne des dépenses d’acquisition d’une salle serveur que l’on fera venir au Cameroun et qu’on devra entretenir, car assez gourmand dans l’électricité et qui a besoin des ressources ayant une compétence qui n’est pas ad vitam aeternam.

Si vous avez déjà investi dans votre infra, pas de soucis ! Nous avons des solutions qui vous permettent de faire des économies en termes d’électricité qui vont vous assurer une continuité de service maximale, car nous disposons des salles de batterie adéquates et tous les autres services d’un datacenter neutre Tier III.   

Digital Business Africa : Quels sont les coûts de ces différents services cloud ?

Jean-Philippe LAGUNA : Les nouveaux coûts sont en préparation et seront bientôt disponibles. Mais, de manière générale, les coûts dépendent des services sollicités. Pour les grands besoins, il y a des services annexes à ajouter.

Quand on commence à avoir une grosse infrastructure à déplacer, les problématiques de sécurité s’imposent. Et en matière de cybersécurité, nous sommes spécialistes, même si la demande n’y est pas. C’est notre spécialité. C’est ce qui définit notre datacenter neutre Tier III. Cela étant, nous avons des formules clés en main permettant d’avoir un stockage, une machine virtuelle, un serveur dédié, etc.  

Propos recueillis par B-O.D.

A Brazzaville, le conseil des ministres de l’Alliance Smart Africa a discuté de l’accélération de la transformation digitale de l’Afrique

[Digital Business Africa] – 24 heures après l’inauguration du centre africain de recherche en intelligence artificielle (CARIA) et l’académie numérique de Smart Africa (SADA), la 5ème réunion du conseil des ministres en charge des TIC de SMART AFRICA s’est ouverte, ce vendredi 25 février 2022, à Kintélé, banlieue Nord de Brazzaville, en République du Congo. Elle a planché sur plusieurs dossiers, tous concourant à la transformation digitale de l’Afrique, pour son développement socio-économique.

Cette réunion, la 5ème du genre, après la 4ème tenue par visioconférence en mai 2021, est une importance capitale, au regard des questions à l’ordre du jour. Avant le huis-clos, pour passer au crible de la raison pratique les dossiers sur la table de ce conseil des ministres, une cérémonie d’ouverture de ces assises a situé l’auditoire sur les enjeux et les attentes de ce segment ministériel.

Les réflexions du jour se sont se cristallisées sur la vision des chefs d’Etat et de gouvernement, initiateurs de l’Alliance Smart Africa, à savoir construire un marché numérique unique. Sur cette base, prenant en premier la parole, au cours de cette cérémonie d’ouverture, Lacine KONE, Directeur général de Smart Africa a fait l’épopée des succès engrangés dans la tenue de la dernière réunion du conseil des ministres en charge des TIC de l’Alliance Smart africa et les attentes du rendez-vous de Kintélé.

« Cette réunion est l’occasion de prendre des décisions communes en matière de souveraineté des pays membres de l’Alliance Smart africa », a-t-il indiqué avant de reconnaitre que « les progrès considérables ont été fait depuis la 4ème réunion du conseil des ministres de l’alliance Smart africa. »

Ouvrant les travaux au nom du Premie ministre congolais, Léon Juste IBOMBO, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique de la République du Congo et président du Conseil des ministres en charge des TIC de SMART AFRICA, a fait le rappel que le conseil des ministres de SMART AFRICA a été créé pour prendre des décisions nécessaires engageant les États et projetant les réunions du comité de pilotage.

Il faut accélérer la transformation numérique du continent, pour un développement socio-économique de l’Afrique. « Dans cette approche prospective, le projet de société du Président de la République, SEM Denis SASSOU N’GUESSO, “Ensemble poursuivons la marche” a inscrit dans son Plan National Développement 2022-2026, l’économie numérique comme l’un des axes prioritaires de développement», a fait savoir le ministre Léon Juste Ibombo avant d’ajouter : « C’est donc bien en adhérence avec les objectifs prioritaires du programme de notre gouvernement que se tient la présente réunion de notre organisation. »

Léon Juste Ibombo a poursuivi que les actions concrètes en vue de la transformation numérique de l’Afrique a cours et se traduit entre autre, par la mise en place de 20 projets pilotes dont quelques avantages sont perceptibles. Il s’agit entre autres de: SADA l’académie numérique de Smart Africa, le data center écologique de Smart Africa, la connectivité aux communautés de Smart Africa, l’achat en gros de capacité internet, le Fonds bloc Smart Africa pour financer les meilleurs startups africaines, la boîte à outils pour le développement des startups dans le domaine des TIC etc…

Tout en émettant le souhait de voir le nombre des pays membres de l’alliance Smart africa passer à plus de 32, le ministre Léon Juste Ibombo a formulé le vœu de voir cette réunion déboucher sur des décisions pertinentes susceptibles de progresser sûrement vers l’accélération de la transformation numérique de l’Afrique.

Cette 5ème réunion du conseil des ministres en charge des TIC de l’alliance smart africa connait la participation des Etats membres du Sénégal, Djibouti, d’Algérie, du Rwanda, d’Angola, du Benin, de la RDC, de la République du Congo.

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Cameroun : Edwin FOTSO, Ingénieur informaticien, raconte son expérience de formation gratuite à Orange Digital Center (Vidéo)

[Digital Business Africa] – Edwin FOTSO, Ingénieur informaticien diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Douala, a eu l’honneur de participer à des formations gratuites offertes par Orange Digital Center.

Ce jour, il revient sur les points forts de son passage à Orange Digital Center et sur les avantages qu’il a tiré de ces formations.

Découvrez de nombreux autres témoignages sur la page Facebook d’Orange Cameroun en cliquant ici : https://bit.ly/ODCCMR

Vous aussi, vous pouvez bénéficier des programmes gratuits offerts par Orange Digital Center. Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://www.orangedigitalcenters.com/country/CM/home

Source: Orange Cameroun

Valentin MBOZO’O : “Le Gimac approche le millier de milliards de francs CFA de transactions avec plus de 80 participants”

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, est présente à la 8e édition du Salon Promote 2022 qui se tient du 19 au 26 février 2022.

Occasion pour présenter les services et produits des acteurs du secteur du numérique. Le Groupement Interbancaire monétique de l’Afrique Centrale (GIMAC) y est également et présente ses solutions.

Digital Business Africa a rencontré dans son stand Valentin Mbozo’o, le directeur général du GIMAC, qui nous présente les détails innovations et chiffres de l’activité du GIMAC dans la sous-région.

Pour lui, depuis le lancement de ses activités, le Gimac totalise une dizaine de millions de transactions et approche le millier de milliards de francs CFA de transactions sans incidents majeurs.

Plus de détails dans la vidéo.

Par Digital Business Africa

Congo Brazza : le Centre africain de recherche intelligence artificielle (CARIA) officiellement lancé à Kintélé en présence des ministres africains du numérique

[Digital Business Africa] – Le Centre africain de recherche intelligence artificielle (CARIA) a lancé officiellement ses activités ce jeudi 24 février 2022, dans l’enceinte de l’Université Denis Sassou-N’Guesso, de Kintélé, site qui abrite provisoirement ledit centre. La coupure du ruban, symbolique de l’inauguration de ce centre a été faite par Anatole Collinet Makosso, Premier ministre, chef du gouvernement congolais, en présence de quelques ministres congolais, du ministre de la RDC et du Bénin en charge du numérique.

La coupure du ruban et la visite de ce centre qui s’assigne pour mission de développer l’économie numérique ont été précédé par une série d’allocutions, qui circonscrit le contexte, l’objectif et l’importance du Centre africain de recherche en intelligence artificielle.

La première a prendre la parole est Stella Messa Sassou-N’Guesso, maire de la commune de Kintélé, qui a souhaité la bienvenue à l’assistance qui a fait le déplacement de cette banlieue, située au Nord de Brazzaville.

Adélphine Adouki, ministre congolais de l’Enseignement supérieur


Adélphine Adouki, ministre congolais de l’Enseignement supérieur, qui a succédé au lutrin a évoqué les différentes étapes qui ont concouru à la création de ce centre qui a pour vocation de répondre aux enjeux de ce millénaire, qu’est celui de la digitalisation et de la vitesse.

Ainsi présenté, ce Centre de recherche en intelligence artificielle va offrira au continent africain de prendre part active à la révolution numérique. « C’est un centre qu’est tourné non seulement vers le Congo et l’Afrique mais aussi vers le Monde », a soutenu Mme le ministre congolais en charge de l’Enseignement supérieur.

Le CARIA est mis en place grâce à la volonté de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique. Pour les Nations Unies, le CARIA se propose d’aider les pays africains à promouvoir et d’adopter des technologies nouvelles et émergentes, afin de faire progresser leurs aspirations de développement et de transformation de leurs économies dans le cadre de la croissance de l’économie numérique mondiale.

Vera SONGWE, SGA de l’ONU

Dans cette perspective Vera SONGWE, Secrétaire Générale Adjointe de l’Organisation des Nations Unies, Secrétaire Exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, qui a pris la parole pour la circonstance, a abordé la plus-value que va offrir le CARIA. Selon elle, dans un délai proche on va commencer à avoir les retombés de ce centre.

Prenant la parole à son tour, le ministre congolais, Léon Juste Ibombo, des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, a rendu hommage aux différentes personnalités qui ont œuvré à l’aboutissement heureux de projet, avant d’exprimer sa satisfaction.

Léon Juste IBOMBO

« L’inauguration de ce centre est une source de joie et de fierté légitime pour les Congolais, et au-delà, pour la jeunesse africaine tout entière » a-t-il renchéri avant d’ajouter « Car il constitue une véritable vitrine de l’Afrique décomplexée et émergente que nous voulons, en termes des technologies innovantes telles que l’Intelligence Artificielle. »

Ce projet qui a pris un peu plus d’une année de gestation a pris corps et forme. Il est un pôle d’innovation moderne et disposant des commodités permettant d’accueillir les étudiants et chercheurs africains désirant poursuivre les travaux de recherche en Intelligence Artificielle, véritable catalyseur des économies digitales.

Les projets de recherche qui démarrent en 2022-2023 couvrent d’emblée un champ scientifique très large ayant un point commun entre l’intelligence artificielle et la science des données, ce qui fait de ce centre un instrument unique en Afrique.

Il s’agit des projets de recherche suivant : le Réseau de Neurones ; la vision par Ordinateur ; la machine Learning ; la réalité virtuelle et Augmentée ; le traitement du langage naturel ; la robotique et l’automatisation industrielle ainsi que l’Informatique Génétique.

Ce centre est équipé de deux salles à usage de laboratoire de recherche de pointe avec des équipements informatiques de dernière génération permettant de suivre les enseignements en ligne via la plateforme e-learning. Il mettra à la disposition des apprenants trois types de programmes de formation, à savoir : le programme Licence-Master-Doctorat, le programme certifiant de renforcement des capacités en ligne à l’endroit de quiconque désirant approfondir les connaissances en Intelligence Artificielle, ainsi que le programme d’initiation à la robotique et Intelligence Artificielle à travers la classe verte destinée aux élèves du cycle primaire et secondaire.

Aussi, Léon Juste Ibombo a-t-il présenté l’objectif principal de ce centre qu’est « d’entreprendre des recherches de pointe sur l’intelligence artificielle (IA) en se concentrant sur une approche centrée sur l’homme afin de maximiser les avantages et de contrer les défis du développement et de l’utilisation de cette technologie pour la transformation socio-économique du continent ».

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso.

Bouclant la série des interventions avant de couper le ruban et de visiter ce centre, le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso a inscrit le CARIA dans l’optique de la matérialisation de la volonté du président Denis Sassou-N’Guesso, qui se résume en l’arrimage du Congo au développement de l’économie numérique.

En rappel, c’est en marge de la 7ème session du Forum Régional Africain pour le Développement Durable tenu à Kintelé du 1er au 4 Mars 2021, qu’il avait été décidé de la création du Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle et son hébergement au sein de l’Université Denis SASSOU NGUESSO.

Source: MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

Avec son nouveau logo noir épuré, le groupe MTN passe de « Telco » à « Techno » centrée sur l’Afrique

[Digital Business Africa] – Le groupe sud-africain des télécommunications MTN a dévoilé il y a huit jours son nouveau logo au design noir épuré. Exit donc l’ancien logo traditionnel jaune, bleu et blanc. Le public camerounais a découvert ce nouveau logo au salon Promote 2022 à Yaoundé où la branche MTN Business a effectué un déploiement pour présenter aux PME les solutions business du groupe à travers le programme MTN Fusion. Et les stands et espaces à Promote sont brandés au nouveau logo.

« MTN se positionne désormais comme une entreprise technologique orientée dans la propositions des solutions technologique et digitales. Aussi, vous avez constaté que le groupe s’est désengagé dans de nombreux pays hors de l’Afrique. Au Moyen-Orient par exemple où MTN avait une très grande et importante base d’abonnés, le groupe a choisi de vendre ses parts pour se recentrer sur l’Afrique et le nouveau logo du groupe vient illustrer ce positionnement », commente Rodolphe Ngalle, Manager, Account Management (SME) à Yaoundé.

Explication concordant avec les propos de Nompilo Morafo, Chief Sustainability And Corporate Affairs Officer du groupe MTN, qui dans un communiqué a déclaré que le nouveau look s’aligne sur l’ évolution de MTN passant d’une entreprise de télécommunications (Telco) à une entreprise technologique (Techno).

Avec son nouveau logo noir épuré, le groupe MTN passe de « Telco » à « Techno » centrée sur l’Afrique
L’ancien et le nouveau logo de MTN Group

« L’Ambition 2025 du groupe MTN qui vise à être leader dans la création des plateformes numériques pour le progrès de l’Afrique », a-t-il expliqué en indiquant que la nouvelle marque est désormais plus  simple, plus cohérente et plus frappante. Pour atteindre cet objectif, le groupe a déjà engagé le recrutement de plus de  150 experts technologiques supplémentaires dans les domaines de l’intelligence artificielle (IA), de l’Internet des objets (IoT), de la robotique, des applications mobiles pour les transactions financières, du transport et de la distribution automatique de services publics.

« Notre engagement et notre concentration pour accélérer les progrès de l’Afrique voient MTN révéler une identité de marque et une campagne rafraîchies à partir du 27 février. La campagne s’inspire de l’idée que l’action est un pont entre le possible et le fait, car tout progrès vient de l’action », a ajouté Nompilo Morafo.

Il faut tout de même relever que le recentrage de MTN sur l’Afrique découle des difficultés que le groupe rencontre au Moyen-Orient. C’est en août 2020, le groupe MTN avait décidé de céder « de manière ordonnée sur le moyen terme » ses filiales au Moyen-Orient (Iran, Syrie, Yémen et Afghanistan, environ 61 millions d’abonnés). Toutes des filiales confrontées à d’importants risques financiers, juridiques et réputationnels. Plus savoir sur ces risques.

Par Digital Business Africa

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Le Chapitre Gabon de l’Internet Society (ISOC) lance officiellement ses activités ce 22 février 2022

[DIGITAL Business Africa] – L’Association Internet Society Chapitre du Gabon (ISOC Gabon) lance officiellement ses activités ce 22 février 2022 à l’hôtel Boulevard de Libreville, en présence des principaux représentants de l’Écosystème Internet au Gabon et des autres parties prenantes. Ceci intervient un an après la signature de la Charte avec Internet Society (ISOC International) le 23 février 2021, l’obtention des autorisations administratives des autorités gabonaises, l’élection et installation de son bureau exécutif.

En marge de la cérémonie protocolaire , ISOC Gabon va donc organisé du mardi 22 au jeudi 24 février une série cinq ateliers en relation avec les grandes thématiques liées au développement de l’Internet au Gabon, avec la participation de nombreux experts nationaux et internationaux.

  • ATELIER 1 : Renforcement des capacités sur les aspects techniques d’un point d’échange internet à travers le cas de GAB-IX
  • ATELIER 2 : Comment connecter tout le monde à Internet au Gabon ?
  • Inclusion Numérique : Concept de réseau communautaire, alternative durable pour connecter les non-connectés
  • ATELIER3: Comment renforcer l’Internet au Gabon?
  • ATELIER 4 : Forum sur le système DNS (cas du dot.ga)
  • ATELIER 5 : Former et donner aux gens les moyens d’agir: Les programmes d’autonomisation de l’Internet Society.Les opportunités de formation locale (Comprendre l’écosystème Internet du Gabon)

Ces réunions collectives pourront être suivies en présentiel tout en respectant les contraintes liées à la pandémie du COVID-19 ou en ligne à travers les plateformes Facebook et Zoom d’ISOC Gabon.

Internet Society (ISOC) Chapitre du Gabon

Internet Society (ISOC) Chapitre du Gabon est une Association à but non lucratif, régie par la loi n°13/2003 du 19 Août 2003 et par la Charte signée avec Internet Society International le 23 février 2021. Elle a pour objet :

  • –  de défendre, promouvoir et vulgariser l’Internet ;
  • –  de susciter, préparer et participer à toutes réunions, task forces, colloques, groupes

de travail ou commissions, formels ou informels, ainsi qu’à tout ouvrage ou publication, utilisant ou non les moyens électroniques, notamment Internet, conformes à son objet social ;

  • –  d’entreprendre toute activité allant dans le sens de la création d’un environnement favorable, de la démocratisation de l’accès et d’une manière générale visant à promouvoir Internet au Gabo ;
  • –  de devenir une partie prenante importante et indispensable du Forum de la Gouvernante de l’Internet au Gabon.

Développer l’Internet

Partageant une vision commune, celle d’une société de l’information inclusive, ouverte, globalement-connectée, sécurisée, transparente et digne de confiance et qui favorise le développement socio-économique des populations, Internet Society -ISOC chapitre du Gabon entend collaborer avec toutes les composantes de l’écosystème Internet du Gabon , ainsi qu’avec les autres parties prenantes qui contribuent au développement de l’Internet au Gabon.

En vue d’atteindre ses objectifs, ISOC Gabon met en œuvre le plan d’actions qui met en première ligne le développement de l’Internet. Avec notamment la Mise en place d’un partenariat avec GABIX, l’organisation des Ateliers en ligne pour la compréhension du fonctionnement d’un point d’échange et sur la vulgarisation du concept d’un réseau communautaire alternative durable contre la fracture numérique ou encore le Plaidoyer sur l’IXP.

Dans le même sens, ISOC Gabon entend réaliser une étude sur la mise en place d’un réseau communautaire et une autre sur l’accès à l’internet des Établissements secondaires de Libreville.

BUREAU EXECUTIF DE L’INTERNET SOCIETY CHAPITRE DU GABON (2020-2023)

L’Assemblée Générale élit parmi ses membres un Bureau Exécutif qui met en œuvre les actions à réaliser, sur la base de ses orientations.

Le Bureau Exécutif est composé des 10 membres suivants :

  • Florence LENGOUMBI KOUYA : Président
  • Marcien MACKAYA :Vice-Président
  • Guy Flavien REVIGNET : Secrétaire General
  • Patricia Eugénie ASSOGBA : Secrétaire Général Adjoint
  • WilfriedMENGHE:ResponsableCommunicationetRelationsPubliques
  • Louisette NTSAME : Trésorier General
  • Anicet Claude ANDJOUAT : Responsable Projets et Programmes
  • Cyriaque Didier KOUMA : Conseiller
  • Hamidou Loïc Dany DJOUMANA : Responsable. Technique et Formations
  • Raïssa Laure MEDZA ME NDONG Responsable. Développement et Adhésions
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Par Digital Business Africa

A Promote 2022, MTN Cameroon vante les avantages de sa collaboration avec les PME à travers son initiative MTN Fusion

[DIGITAL Business Africa] – La branche camerounaise de l’opérateur sud-africain MTN a tenu une conférence de presse au Palais des Congrès de Yaoundé, lundi 21 février 2022.  L’échange entre la presse, Franck Gérard KOM, General Manager Enterprise Business Unit chez MTN Cameroon et Stéphan ETEME, Manager Business Development and Partnership, était consécutif à la cérémonie d’ouverture officielle du Salon international de l’Entreprise, de la PME et du Partenariat (Promote 2022), huitième édition, organisé par la Fondation Inter-progress.  Le thème retenu pour l’événement est « L’industrialisation de l’Afrique, une clé de l’émergence du Cameroun ».

Il s’est agi, lors de la conférence de presse, de présenter « MTN Fusion », une plateforme de  collaboration avec les PME locales digitalisées.  Son objectif est d’assurer la croissance et l’émergence de ces entreprises. En leur apportant un accompagnement de plusieurs ordres, dont une solution digitale pour la gestion des PME. Ce qui permet aux propriétaires d’avoir le contrôle de leurs entreprises depuis un smartphone.

« MTN bénéficie d’une large infrastructure. Nous avons un grand réseau, un réseau d’agences commerciales, des infrastructures internet, les Data center, des SMS services Center qui permettent de délivrer des messages à nos clients. Egalement des services mobiles et internet. Nous voulons favoriser la croissance des PME digitales et technologiques, en leur permettant de s’associer à notre marque. Pour que nous mettions nos efforts en commun », a expliqué Stéphan Eteme, Manager Business Development and Partnership.

La presse aussi concernée

Des hommes de médias étaient également présents dans la salle. Certains ont accueilli favorablement l’offre « MTN fusion ». En témoigne François Mboke, directeur de publication de « Diapason », par ailleurs président du Réseau des patrons de presse du Cameroun.

« « MTN Fusion » est une opportunité pour les entreprises.  Il faut migrer aujourd’hui vers la digitalisation. La production, le transport physique et la distribution sont couteux. La digitalisation quant à elle offre beaucoup de visibilité et de continuité d’achats ou de services. Et donc, compte tenu de situation post- covid que nous vivons aujourd’hui, avec beaucoup de restrictions (mouvements, contact), il n’y a pas de solutions pour ceux qui veulent résister au développement », a-t-il reconnu.

François Mboke a du reste exhorté MTN à plus de communication sur ses réseaux en vue de permettre aux entreprises de savoir les produits que l’entreprise promeut.

« MTN Fusion » compte déjà plus de 10 entreprises enrôlées. La plateforme de collaboration entend poursuivre ses activités jusqu’en 2025, avec une possibilité d’extension des partenariats conclus.

C’est en juillet 2019 que le projet a vu le jour grâce à la collaboration avec ISNOV, une entreprise vouée à la prestation de services en ingénierie informatique, le consulting et la réalisation des projets systèmes d’information pour PME, grandes entreprises et administrations publiques.

Par Jean Materne Zambo

A Promote 2022, Alphonse Nafack (Afriland First Bank) plaide pour la formation des jeunes dans les nouveaux métiers du numérique afin d’accélérer l’industrialisation de l’Afrique [Vidéo]

[Digital Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 8ème édition du salon Promote s’est tenue hier, 21 février 2022 au Palais des Congrès de Yaoundé sous le thème : “l’industrialisation de l’Afrique, une clé à l’émergence du continent”.

La cérémonie était présidée par le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, représentant le Premier ministre, Chef du Gouvernement. Il n’a pas d’ailleurs manqué de rappeler que cet événement se tient dans un contexte de « lente sortie de la crise sanitaire Covid-19 et dans un environnement de reprise globale avec comme corolaire la nécessité d’un changement de paradigme pour mieux adresser les nouveaux défis auxquels nous sommes appelés à faire face… Le Salon Promote met en vitrine les PME et entreprises qui mettent en exergue leur génie inventif…».

Le ministre a pris la parole après l’intervention de plusieurs acteurs de l’économie camerounaise. Parmi eux, Afriland First Bank, partenaire majeur de du Salon Promote 2022. La banque camerounaise était représentée et conduite par son Administrateur directeur général, Alphonse Nafack.

Pour l’ADG d’Afriland First Bank, une Afrique industrialisée à l’horizon 2050 est tout à fait possible. A condition, dit-il, de « regarder les choses en face et de s’engager à former les jeunes dans l’espoir qu’ils conçoivent et développent des services performants et des applications opérationnelles capables d’accélérer l’industrialisation en Afrique par la transformation numérique ».

Alphonse Nafack qui déplore l’inadéquation des profils en Afrique pense que la formation, la recherche universitaire et l’éducation peuvent renforcer l’innovation et la compétitivité économique de l’Afrique. « L’industrialisation de l’Afrique est un engagement de tous les acteurs. Si l’Afrique veut rester compétitive dans l’économie mondiale, elle n’a pas le choix : elle doit prendre le train en marche. Et pour y parvenir, le challenge est de former la jeunesse africaine aux nouveaux métiers à forte valeur ajoutée », estime l’ADG d’Afriland First Bank.

Parmi les métiers à forte valeur ajoutée, il cite les codeurs, les experts en intelligence artificielle, les ingénieurs cloud, les architectes cybersécurité, les coachs de robots, les chief data officers, les data scientists, les développeurs IoT, les ingénieurs en simulation numérique, les ingénieurs en fabrication additive ingénieurs en robotique, etc.

A Promote 2022, Alphonse Nafack (Afriland First Bank) plaide pour la formation des jeunes dans les nouveaux métiers du numérique afin d’accélérer l’industrialisation de l’Afrique [Vidéo]
Le Stand principal d’Afriland First Bank au hall de Promote 2022.

D’après Alphonse Nafack, ce n’est qu’à ce prix que l’Afrique à l’instar d’autres régions du monde pourra se connecter à des projets d’envergure internationale à travers des contrats de l’IT offshoring, mais aussi et surtout accélérer son industrialisation.

Pour sa part, Afriland First Bank est déjà entrée dans cette dynamique. Car, le DG rappelle que sa banque a développé́ et mis sur le marché « la plateforme SARA MONEY dont l’un des principaux atouts est d’offrir aux populations sans exclusive, la possibilité d’effectuer leurs opérations sans connexion internet, avec ou sans smartphone ».

Pierre Zumbach, le président de la Fondation Inter Progress, pour sa part a grandement remercié AFRILAND FIRST BANK, Partenaire Majeur de PROMOTE 2022. « Il se dessine depuis peu une nouvelle forme de sponsoring qui vient contribuer à élever la qualité d’une manifestation comme PROMOTE », a-t-il commenté en indiquant qu’à Promote, le relationnel est le pivot qui booste les affaires.

« Dans les débats, l’exposant rencontre sa clientèle, présente ses nouveaux produits et ses services ; par les rencontres B2B, B2C préparées d’avance ; par les apéros thématiques ; par les animations multiples et permanentes ; par la magie des vitrines des stands attirant l’œil du visiteur.  L’exposant repart de PROMOTE avec plus de notoriété, avec une moisson d’enseignements prospectifs, une clientèle élargie, en étant plus compétitif, plus cohérent et mieux armé pour exercer son métier dans la mouvance exigeante de la concurrence et du monde d’après », argumente-t-il.

Le visiteur de Promote pour sa part découvre la richesse de l’économie camerounaise, de son industrie, de son art du commerce, de son agilité dans l’emploi du numérique et de son ingéniosité dans le « made in Cameroon » qui grandit. « Ainsi le visiteur-consommateur quitte PROMOTE mieux armé », conclut Pierre Zumbach.

Par Digital Business Africa

Regarder ici la cérémonie d’ouverture du Salon Promote. Live réalisé par ICT Media STRATEGIES sur la page Facebook d‘Afriland First Bank.

Impôts en Algérie : Le paiement électronique renforcé

[ DIGITAL Business Africa] – La Direction générale des Impôts a annoncé le renforcement du paiement électronique des impôts, lundi 14 février 2022. Fruit d’un accord entre l’administration fiscale et la Banque extérieure d’Algérie,BEA,signé en juillet 2021.

“Cette convention, rapporte le site Algérie presse, s’inscrit dans le cadre du lancement du nouveau portail numérique de la DGI « Moussahama’tic » qui vise à élargir l’assiette fiscale et à contribuer à l’amélioration des relations entre l’administration et les contribuables, en simplifiant et en dématérialisant les procédures au profit des opérateurs économiques ».

La convention porte également sur l’échange de données informatisées entre les deux institutions. Tout ceci dans l’optique de digitaliser l’administration fiscale du pays. Madame Amel Abdelatif est le directeur général des Impôts. Elle a expliqué le mode de fonctionnement du E-paiement des impôts en Algérie.

« Le contribuable peut désormais, pour l’accès au service, déclarer et payer à distance …Les télé-procédures se feront concomitamment et le paiement en ligne s’effectuera suivant la carte interbancaire (CIB) ou la carte Edahabia, par débit direct ».

Le paiement par carte interbancaire a été plafonné à cinq millions DA algériens, dans un premier temps, et sera révisé en hausse au besoin.

Le lancement officiel du paiement électronique (E-paiement) en Algérie a eu lieu le mardi 04 octobre 2016. C’était par les soins de l’Association des Banques et Etablissements financiers (Abef).

Prenaient aussi part à la cérémonie, le ministre délégué chargé de l’Economie numérique et de la Modernisation des systèmes financiers, Mouatassem Boudiaf, et du gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal. Le E-paiement devait entrer en vigueur en Algérie en 2018.

Par Jean Materne Zambo

Fernand Ngoussi Mayangah : « A travers notre site web dette.ga., nous allons informer sur nos différents appels publics à l’épargne en 2022 »

[Digital Business Africa] –  Le Gabon en mode séduction des acteurs de la finance et de l’économie camerounaise. Une équipe de la Direction générale de la dette du Gabon conduite par Fernand Ngoussi Mayangah, son directeur général, a tenu une séance de travail à l’hôtel Akwa Palace de Douala avec investisseurs camerounais, ce 16 février 2022.

Le DG était accompagné de Guy Nazaire Samba, Inspecteur vérificateur à la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor et de Georgette Vanessa Oko Z’Eyang, le chef de service monnaie et crédit à la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor.

Ils ont présenté les ambitions du Gabon en termes de levée de fonds et notamment d’ Obligations du Trésor Assimilables  pour l’année 2022. Digital Business Africa a donné la parole à Fernand Ngoussi Mayangah qui donne des précisions sur la stratégie du Gabon et sur les mécanismes d’information et de communication des souscripteurs et des Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT).

Digital Business Africa : Pour le compte de l’exercice 2022, vous sollicitez le marché pour un volume de 350 milliards dont un minimum, de 100 milliards par appel public à l’épargne. Quelle est votre pratique en matière de consultation de la place financière pour la sélection des partenaires devant accompagner l’État du Gabon dans le cas de l’appel public à l’épargne ?

Fernand Ngoussi Mayangah : Effectivement, dans la loi des finances 2022, nous avons une instruction de lever 350 milliards de francs CFA. 250 milliards de francs CFA en Obligations du Trésor Assimilables (OTA) et 100 milliards de francs CFA en Appel public à l’épargne (APE). Le moment venu, les syndicats, arrangeurs et autres auront les conditions de participation. Nous allons communiquer. Peut-être le milieu ne s’y prête pas. Nous ne pouvons vous dire dans la salle quelle sont les conditions. Mais vous recevrez l’information à temps.

Digital Business Africa : Comment entendez-vous donner ces informations à vos partenaires et aux souscripteurs ?

Fernand Ngoussi Mayangah : Il y a déjà des rencontres comme celle-ci à Douala. Mais, nous allons également donner ces informations à travers notre site web dette.ga. C’est vrai que notre site web n’est pas à jour, mais en ce moment nos équipes ont en train de travailler pour mettre au point ce site web. Il reste néanmoins disponible et nous allons communiquer à travers ce site web. Tout comme nous avons également d’autres canaux de communications électroniques comme les courriels.

Digital Business Africa : L’on a vu la comparaison faite des taux de rentabilité des appels publics à l’épargne au Cameroun, au Congo et au Gabon. Le Gabon fait partie des pays ayant les taux les plus élevés. Comment expliquez-vous cela ? Est-ce parce que la signature du Gabon n’est pas assez crédible et qu’il y a moins de confiance au Gabon ?

Fernand Ngoussi Mayangah : Je ne crois pas que ce soit un problème de confiance. Si c’était le cas, cela s’expliquerait par des défauts de paiement. Mais, dans la sous-région, le Gabon est l’un des rares pays qui n’a jamais eu de défaut de paiement. Que ce soit sur le plan régional ou sous-régional.

D’ailleurs, en 2021, nous avons levé 474 milliards de francs CFA dans la sous-région. Nous n’étions pas partis pour lever 474 milliards de francs CFA, mais nous l’avons fait parce que le marché a répondu favorablement à nos sollicitations. Et également, en terme de remboursement, nous avons respecté toutes les échéances. La signature du Gabon est toujours valable et crédible. Il faut que je regarde de près pour vous expliquer pourquoi les taux sont les plus élevés au Gabon.

Digital Business Africa : Qu’est-ce qui garantit que les fonds levés seront destinés à la réalisation des projets et non destinés à l’organisation de l’élection présidentielle par exemple comme évoqué par quelqu’un dans la salle ?

Fernand Ngoussi Mayangah : Quand nous faisons l’appel public à l’épargne, un montant est destiné à l’investissement. L’une des répartitions faite attribue 40% à l’investissement. Non, on n’emprunte pas pour financer les campagnes présidentielles. Cela peut arriver quand ce sont des appuis budgétaires où nous recevons du cashflow. Comme avec le FMI. Encore que même avec le FMI il y a un mécanisme qui s’assure de la bonne utilisation des fonds. Ils font tout afin qu’on ne nous accorde pas ces facilités quand on est proche des élections présidentielles au risque que cet argent soit utilisé pour des campagnes. L’élection présidentielle c’est en 2023. Ce qu’on lance en 2022, ce sont des prêts-projets. Destinés au financement des routes, des infrastructures et projets prévus dans le plan d’actions du gouvernement.

Digital Business Africa : Quel est l’apport du Cameroun dans les précédents appels publics à l’épargne que vous avez lancés ?

Fernand Ngoussi Mayangah : La place camerounaise est très importante pour le Gabon. Si on regarde les chiffres, on se rend compte que les Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) du Cameroun ont apporté beaucoup plus que les SVT locales du Gabon. Le Cameroun joue donc un rôle très important. D’où notre séance de travail au Cameroun. Parce qu’il faut qu’on encourage ceux qui apportent plus non seulement pour l’économie du Gabon, mais également pour l’économie de la sous-région. Et les leaders, sans se cacher, ce sont les Camerounais.  

Sur les 18 SVT que nous avons au Gabon, le Cameroun à lui seul représente sept SVT sur les 18. Donc, un peu plus de 40%. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous sommes présents à Douala et nous avons également une participation très active de ces SVT sur nos différentes émissions. Quand on a un partenaire qui nous accompagne le long de l’année, nous ne pouvons que revenir le voir pour demander quelles sont ses attentes et améliorer notre collaboration.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Plus savoir sur les OTA, BTA et SVT

« Les titres émis sur ce marché sont dématérialisés et assimilables. Il s’agit des Bons du Trésor Assimilables (BTA) et des Obligations du Trésor Assimilables (OTA) dont les caractéristiques se déclinent comme suit :

  • les OTA, émises pour des durées supérieures ou égales à deux ans, pour une valeur nominale de 10 000 francs CFA et dont les intérêts sont payables annuellement.
  • les BTA, émis pour des durées de 13, 26 et 52 semaines, dont la valeur nominale est fixée à 1 million de francs CFA et dont les intérêts sont précomptés ;

NB : ces titres sont directement admis comme collatéral au refinancement de la BEAC.

Acteurs du marché et leur rôle

Les principaux acteurs animant le marché des titres publics sont :

  • les six Trésors nationaux, comme émetteurs ;
  • les Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT) qui sont les établissements de crédit agréés, comme teneurs du marché ;
  • les Directions Nationales de la BEAC, en charge de l’organisation matérielle des adjudications ;
  • les investisseurs : personnes physiques et morales résidentes et non résidentes ;
  • la CRCT, en qualité de Dépositaire Central et en charge de la codification, de la conservation, de l’administration des titres et du règlement/livraison.

Segmentation du marché

A l’instar des autres marchés, le marché des titres publics émis par adjudication de la CEMAC comprend deux compartiments :

  • un marché secondaire où s’échangent les titres après leur émission. Sur ce compartiment, les SVT sont tenus d’afficher à leurs guichets les cours d’achat et de vente des valeurs du Trésor, et de vendre ou d’acheter aux prix affichés, à la demande de tout investisseur potentiel, conformément à la réglementation.
  • un marché primaire où sont placés les titres publics nouvellement émis. Il est réservé exclusivement aux Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT). En contrepartie, ces derniers ont l’obligation de placer tout ou partie des acquis auprès de leur clientèle. Les émissions de titres s’effectuent par voie d’adjudication, organisée par la BEAC ;

Les émissions se font par voie d’adjudication selon un calendrier bien défini par chaque Trésor national :

  • les BTA avec une fréquence hebdomadaire;
  • les OTA avec une fréquence mensuelle.

Source : Béac

Journée Tous Vendeurs chez Orange Cameroun : Patrick Benon et l’ensemble de ses collaborateurs sur le terrain à Douala à la rencontre des clients

[DIGITAL Business Africa] – Pour sa première grosse sortie après la CAN Total Energies 2021, l’entreprise de télécommunications a choisi de se déployer dans les rues, pour présenter au public ses différents forfaits internet, sensibiliser sur les usages et informer des bons plans tarifaires.

Ce matin de ce mercredi 16 février 2022, la météo clémente sur toute l’étendue du pays présageait déjà le succès de la traditionnelle sortie du personnel d’Orange Cameroun dont l’ensemble des employés, du bas au top niveau, quitte les bureaux, boutiques, ateliers et autres salle de supervision, pour descendre dans la rue à la rencontre de leurs clients en vue de recueillir leurs avis sur ses offres, produits et services.

N’ayant pas eu lieu les deux précédentes années à cause de la pandémie du Covid-19, l’opération de proximité initiée par l’opérateur cette année, invite les utilisateurs à se plonger dans l’univers de ses forfaits data via le code d’accès #111#.

M. Patrick Benon, Directeur Général, depuis à peine cinq mois, a tenu lui aussi à l’instar de ses collaborateurs, à arpenter les rues de Douala pour échanger avec ceux de ses clients qui avaient besoin d’être mieux édifier sur les différents forfaits et les  nombreux avantages qu’il y a pour l’utilisateur à faire du #111#, un outil quotidien.

C’est en toute simplicité qu’on a pu l’apercevoir discutant avec un conducteur de moto sur son engin, accoster des passants pour leur proposer d’acheter un forfait ou même simplement discutant avec une call-boxeuse qui en profitera pour parler de son quotidien de vendeuse et présenter ses doléances à la 1ere personnalité de l’entreprise leader des télécommunications.

Dans le même temps, dans les autres villes dont Yaoundé, des équipes ont, dans le souci de conformer à la promesse d’Orange Cameroun qui est de « rapprocher ses clients de leur essentiel », fait le tour des de quelques lieux et bâtiments pour procéder au même exercice auprès des usagers.

Orange Cameroun résolument à l’écoute de ses parties prenantes, charme les clients qui n’hésitent pas à exposer des revendications de toutes sortes. Il en sera ainsi partout où les équipes vont se déployer.

A Bonamoussadi, au lieu-dit «Petit Terrain» l’opération ne passe pas inaperçu pour le plus grand plaisir des riverains qui ont pris plaisir à discuter à bâtons rompus avec le DG. Ils n’ont pas manqué de montrer combien ils apprécient la démarche et le témoignent par des souscriptions.

Une stratégie qui a l’avantage de convaincre même les plus réticents à l’idée de se rendre dans une agence commerciale, qui ont été éclairé sur la nécessité d’entretenir une relation de proximité avec leur opérateur qui met tout en œuvre pour leur apporter satisfaction et proposer des solutions dédiées à leurs éventuels soucis. 

Pour M. Alain Blaise Batongue, Directeur des Affaires Institutionnelles et Réglementaires, nouvellement arrivé chez Orange Cameroun, « le principe de ces  descentes sur le terrain de l’ensemble du personnel sans exception, est de confirmer la proximité avec nos clients dans une démarche qui nous conduit à les rencontrer où ils se trouvent pour discuter avec eux, toucher du doigt les réalités du terrain pour être en mesure d’apporter les réponses adéquates aux attentes de ces derniers car ils sont au centre de nos préoccupations ». 

Le Verbatim Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun

Nos clients sont notre priorité, les satisfaire est notre principale préoccupation

« Avec la récente Coupe d’Afrique des nations de Football que la Cameroun a eu le bonheur d’abriter, nous avons pu nous rendre compte que les camerounais sont de plus en plus connectés pour leur travail ou même pour leur plaisir. Il nous est souvent remonté des plaintes relatives à la disparition de crédit internet, c’était là, une bonne occasion de leur présenter des astuces pour une meilleure utilisation de leur crédit data.

Nous avons mené cette opération dans plusieurs villes avec l’ensemble de mes collaborateurs, nous descendons dans la rue pour nous assurer que nos clients sont mieux informés pour leur faire vivre une meilleure expérience des offres, produits et services que nous proposons dans nos agences et via notre application MyOrange, disponible sur les plateformes de téléchargement. 

La qualité de la relation que nous entretenons avec nos clients est un acte très important d’alignement de nos objectifs à nos obligations vis-à-vis de ces derniers. La sensibilisation et l’accompagnement de nos clients est un travail permanent que nous accomplissons avec joie, il est donc nécessaire pour nous de nous rapprocher autant que possible d’eux pour maintenir une relation de qualité»

DBA. Source: Orange Cameroun