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🇨🇲 Térence Adrien TOCKE [DGI] : “Nous avons donné la possibilité à plus de 100 000 contribuables de déclarer leurs impôts de façon électronique”

[Digital Business Africa] – 🔴🔴C’était en #LIVE. Télédéclarations, paiements électroniques, dématérialisation, etc., Térence Adrien Tocke, le chef de division des Études, de la Planification et des Réformes fiscales de la Direction générale des Impôts (DGI), explique les réformes fiscales et innovations de la loi des finances 2021 au Cameroun.

Des explications de Térence Adrien Tocke

https://www.facebook.com/ictmedia.cm/videos/931500267721936

Le Live intégral de la rencontre avec la DGI

C’était lors de la rencontre entre la DGI et LES PME. Hôtel la Falaise, BONANJO – DOUALA, 18 février 2021.

#LiveByICTMEDIA

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Congo Brazza : l’Union européenne accorde 15 millions d’euros pour la digitalisation des service publics

[Digital Business Africa] –  L’Union européenne a annoncé avoir accordé au Congo Brazza une enveloppe de quinze millions d’euros, soit environ dix milliards FCFA, en vue de financer la digitalisation des services publics, l’assistance technique et l’amélioration de la gouvernance du secteur. Le projet pourra débuter dès 2022, a fait savoir Giacomo Durazzo, le nouvel ambassadeur de l’Union européenne (UE) au Congo.


La mise en place du programme de digitalisation de l’administration congolaise a été au centre d’un tête-à-tête, le 6 octobre 2021 à Brazzaville, entre le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et l’ambassadeur de l’UE. Les deux hommes ont évoqué la manière d’assurer la coordination du futur projet, puisque d’autres partenaires vont apporter des financements, à savoir la Banque européenne d’investissement (BEI), la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque mondiale.

La digitalisation est l’un des domaines clés d’intervention de l’UE en Afrique. « Nous avons discuté avec le ministre de la mise en place de ce projet devant démarrer dès l’année prochaine. Le projet devra contribuer à l’amélioration de la qualité de service digital dans le pays, en lien avec les priorités du gouvernement congolais. Il s’agira de l’infrastructure, l’assistance technique et la gouvernance du secteur numérique », a précisé Giacomo Durazzo.

Outre le montant promis par l’UE, la BEI devra apporter le montant équivalent, la BAD et la Banque mondiale soutiennent également le Congo respectivement dans le déploiement des infrastructures et la transformation digitale.

Pour le gouvernement congolais, l’appui des partenaires européens s’inscrit dans le cadre du projet e-gouv destiné à la modernisation de l’administration publique, la dématérialisation des services de greffe judiciaires, la délivrance des casiers judiciaires et du système national d’identité. « Le projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale du développement de l’économie numérique. Il repose sur trois piliers : e-citoyen, e-gouv et e-business », a signifié Léon Juste Ibombo.

Par Digital Business Africa. Source : Ministère

Le Top 10 des hommes les plus riches du monde [Technologie]

[Digital Business Africa] – Selon Bloomberg, avec quelques heures de la panne de Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger enregistrée il y a quelques jours, la fortune personnelle de Mark Zuckerberg; le fondateur du groupe, a chuté de plus de 6 milliards de dollars. Il recule ainsi sur la liste des personnes les plus riches du monde, après qu’une lanceuse d’alerte se soit manifestée indiquant que Facebook choisit “le profit plutôt que la sûreté”.

L’action du géant des médias sociaux s’est donc effondrée de 4,9 % lundi, s’ajoutant à une chute d’environ 15 % depuis la mi-septembre.

Bloomberg précise que l’incident de lundi a fait chuter la valeur de M. Zuckerberg à 121,6 milliards de dollars, le faisant passer sous Bill Gates et le plaçant au cinquième rang de l’indice Bloomberg des milliardaires. Il est passé de près de 140 milliards de dollars en quelques semaines, selon l’indice.

Occasion pour Digital Business Africa de vous présenter qui sont les dix personnes les plus riches du monde. Selon le classement de l’indice Bloomberg des milliardaires. Neuf parmi ces dix milliardaires sont issus du secteur de la technologie. Seul Bernard Arnault n’investit pas (encore) dans le secteur de la technologie. Leur fortune en milliards de dollars US.

Par Digital Business Africa

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WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger, victimes d’une attaque, sont inaccessibles

Pourquoi les telcos ne doivent pas plonger tête baissée dans SASE

C’est un lieu commun mais il est toujours bon de le rappeler : rien n’est figé dans les télécommunications ni dans le monde élargi de la technologie. Il y a quelques années, les réseaux étendus définis par logiciel (SD-WAN) sont passés de l’inexistence à la technologie la plus innovante en un clin d’œil.

Aujourd’hui, certains disent que SASE (Secure Access Service Edge), le service d’accès sécurisé en périphérie qui associe services réseaux et services de sécurité, est sur le point de faire un bond similaire. Se pose alors la question : SASE est-il le successeur logique du SD-WAN ? Réponse : “Pas forcément – ou du moins, pas encore.” La technologie est, à bien des égards, encore en cours de développement. Mais quoi qu’il en soit, si vous n’êtes pas encore passé au SD-WAN ou si vous venez de le faire, vous devrez tenir compte de SASE dans votre planification future.

La montée en puissance de SASE

Le Gartner a été le premier à poser les bases de ce que nous connaissons sous le nom de SASE dans un livre blanc de juin 2019, “The Future of Network Security Is in the Cloud.” Le cabinet d’analyse a déclaré qu’on ne pouvait pas trouver le bon arbitrage entre les besoins de sécurité (comme l’inspection du trafic) et les “exigences d’accès dynamique du commerce électronique” avec des architectures  de réseau qui s’appuient sur des data centers centralisés.

En réponse, il donnait naissance à SASE : une solution réseau qui combinerait les fonctions essentielles du SD-WAN avec une suite complète d’outils de sécurité et d’amélioration des performances, situés dans le cloud et non dans le data center. Contrairement au SD-WAN, SASE utilise une architecture distribuée et ne fonctionne pas comme une couche réseau supplémentaire ; au contraire, comme l’a expliqué SDxCentral, les points d’accès (qu’il s’agisse de succursales ou de particuliers et de leurs appareils) se connectent à la périphérie du service et à ses points de présence (PoP) distribués.

SASE n’est pas non plus aussi dépendant de l’Internet public que beaucoup de solutions SD-WAN modernes le sont actuellement. Dans certains cas, il peut entièrement contourner l’Internet public (mais il s’appuie souvent sur les clouds publics). Cela renforce certainement son aspect sécuritaire, tout comme les outils de protection de la vie privée, notamment les passerelles de sécurité web (SWG : secure web gateways), l’accès réseau zéro trust (ZTNA), les passerelles d’accès au cloud sécurisé (CASB) et les firewalls de nouvelle génération (NGFW), qu’ils soient matériels ou virtuels.

Parce que la technologie est nouvelle, il existe de nombreuses différences matérielles entre les plateformes SASE des fournisseurs du marché tels que Cisco, VeloCloud, Palo Alto Networks, Fortinet, et les autres nombreux acteurs. Mais en règle générale, les éléments cités plus haut doivent être présents sous une forme ou une autre. Surtout, le marché est en constante expansion ; il est pratiquement inévitable que, dans un avenir proche, SASE soit aussi répandu dans les télécommunications d’entreprise que le SD-WAN l’est actuellement.

Les avantages clés de SASE

Comme l’indique le premier S de SASE, cette technologie se distingue surtout par l’étendue et la profondeur de ses dispositifs de sécurité : les éléments mentionnés plus haut, NGFW, SWG et ZTNA, éliminent un grand nombre de points de compromission potentiels dans l’architecture du réseau, en réduisant au minimum la surface d’attaque de sorte que, bien qu’elle ne soit pas inexistante, elle est presque infinitésimale. Le ZTNA est particulièrement remarquable car il restreint l’accès au réseau en fonction de l’identification de l’utilisateur, de l’appareil et de l’application, plutôt qu’en fonction de l’emplacement et de l’adresse IP. En outre, les politiques d’accès appliquées aux points de présence peuvent être appliquées mises en place en fonction des besoins d’utilisateurs spécifiques – en d’autres termes, les individus accèdent à ce dont ils ont strictement besoin dans le cadre de leurs fonctions, ni plus ni moins.

SASE est également d’une efficacité remarquable grâce à sa capacité à exploiter de multiples sources pour ses points de présence, y compris les installations de colocation, les data centers privés et le cloud public. (Certains déploiements SASE utilisent indifféremment les trois ; d’autres peuvent s’appuyer davantage sur le cloud que sur les installations physiques). De plus, à l’instar de la fonctionnalité de pilotage des applications disponible dans les meilleurs déploiements SD-WAN, SASE permet de diriger de manière optimale le trafic pour des applications particulières, de sorte que chaque application dispose des performances et de la bande passante idéales, ce qui permet à l’utilisateur final de vivre une expérience parfaite.

D’un point de vue pragmatique, SASE est intéressant car il contribue à baisser les coûts : en consolidant deux services clés – la connectivité réseau et la sécurité, ainsi que toutes les technologies associées – SASE vous permet de dépenser moins que si vous achetiez une solution SD-WAN auprès d’un fournisseur et des outils de sécurité autonomes chez un certain nombre d’autres fournisseurs. Cela signifie également qu’il y a moins de matériel et de logiciels à gérer séparément, ce qui allège la charge de travail des services informatiques.

Vers un avenir imprévisible

S’il y a quelque chose qui pourrait temporairement entraver l’adoption plus généralisée de SASE par les entreprises, c’est la nature “inachevée” de la technologie.

Comme nous l’avons vu en amont, toutes les solutions commercialisées sous le nom de SASE ne regroupent pas tous les critères de définition de cette technologie. Par exemple, ces déploiements “quasi SASE” peuvent ignorer certaines des caractéristiques de sécurité intégrées établies comme attributs essentiels par le Gartner, ou ils peuvent ne pas être aussi efficaces en termes de performances de faible latence. (Il est essentiel de prêter une attention particulière aux spécifications détaillées lorsque l’on compare les fournisseurs SASE potentiels).

Dans son propre rapport Hype Cycle de juillet 2020, le Gartner a déclaré que l’adoption généralisée du SASE ne se produirait pas avant trois à cinq ans – bien qu’il soit possible que le besoin de solutions de travail à distance plus fiables (quel que soit le lieu) entraîné par la pandémie Covid-19 puisse galvaniser les efforts des fournisseurs pour créer des solutions qui répondent à l’ensemble des critères de SASE. Pour l’instant, le Gartner s’attend à ce que 40% des entreprises aient au moins mis en place des stratégies d’adoption de SASE d’ici 2024.

En vérité, l’intégralité de vos équipes n’est pas prête à travailler avec SASE. C’est une toute nouvelle technologie, et ses bonnes pratiques d’usage n’ont pas encore été codifiées par l’un des organismes réglementaires phares du marché. Aussi, les vendeurs de solutions SASE sans grande expérience des technologies cloud ne fourniront probablement pas des solutions aussi efficaces que les acteurs possédant cette expérience. De plus, leurs solutions ne seront pas idéales pour les entreprises qui veulent un grand nombre de points de présence, sans limite en périphérie.

Pour l’instant, le mieux pour les organisations n’est pas de plonger tête baissée dans SASE, mais plutôt de rester en veille sur le sujet, de se tenir au courant de ses développements et de lui faire une place sur leur feuille de route. Bien que la technologie ne soit pas parfaite pour l’instant pour certaines entreprises, il est fort probable que les quelques limites actuelles de SASE seront surmontées, au fur et à mesure que la technologie s’améliorera et que l’informatique s’habituera à sa présence.

SASE, SD-WAN et le futur des télécoms d’entreprise

Par Paul Ruelas, Directeur/responsable technique chez GTT Communications

Texte écrit le 21 janvier 2021 et publié en premier sur JournalduNet

Congo Brazza : Voici le livre Blanc de l’Arpce sur les télécoms et l’économie numérique [Document]

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) a présenté, ce jeudi 7 octobre 2021, à l’hôtel Radisson Blu de Brazzaville, son “Livre Blanc des Postes, des Télécommunications et de l’Économie Numérique”. La cérémonie était placée sous le patronage du Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, M. Léon Juste IBOMBO, en présence du Directeur Général de l’ARPCE, M. Louis-Marc SAKALA , des membres du Conseil de Régulation de l’ARPCE et de plusieurs acteurs des secteurs régulés.

Ce document de 140 pages qui fait un diagnostic stratégique sur les problématiques et enjeux induits par la révolution numérique, engage une réflexion d’ensemble pouvant justifier le renforcement du cadre réglementaire dans les secteurs des télécommunications et connexes. Le but étant d’aider la République du Congo à mieux répondre à la convergence des technologies et des marchés induite par l’économie numérique.

Cet ouvrage aborde aussi l’aspect des infrastructures de télécommunication qui sont au cœur des différentes avancées technologiques, et qui jouent un rôle essentiel dans l’économie congolaise grâce aux investissements conséquents consentis par l’Etat congolais.

Disponible en téléchargement sur le site de l’ARPCE, Le Livre Blanc sur les Postes, les télécommunications et l’économie numérique en République du Congo est une parfaite illustration de l’engagement de l’ARPCE dans une dynamique prospective et de veille, dans les secteurs stratégiques des Postes et des Communications Electroniques, véritables leviers de la diversification de l’économie nationale.

Le Livre Blanc sur les Postes, les télécommunications et l’économie numérique en République du Congo.

Cameroun : La startup Ejara annonce avoir levé 1,1 milliards de Francs Cfa pour rendre les services financiers plus accessibles et sûrs

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – La startup Ejara basée à Douala et spécialisée dans les services financiers mobile a annoncé ce mois d’octobre 2021 avoir bouclé un tour de table qui a permis la levée de 02 millions de dollars Us (1 135 579 600 francs Cfa, cours du dollars Us au 07 octobre 2021) afin de rendre les services financiers plus accessibles et sûrs.

Ejara opère une application mobile de services financiers, qui permet à toute personne possédant un smartphone d’acheter, de transférer, de sauvegarder et d’épargner en toute sécurité des actifs numériques fractionnés.

Ce tour de table, écrit Ejara dans son communiqué, rassemble Mercy Corps Ventures, Lateral Capital, LoftyInc Capital Management et NetX Fund, ainsi qu’un groupe de business angels comprenant Pascal Gauthier (PDG de Ledger) et Jason Yanowitz (cofondateur de Blockworks).

Cameroun : La startup Ejara annonce avoir levé 1,1 milliards de Francs Cfa pour rendre les services financiers plus accessibles et sûrs

Extraits du communiqué d’Ejara

« Cette levée s’inscrit dans le prolongement du soutien financier et opérationnel déjà apporté par Resiliance (le fonds d’investissement du groupe Touton) et BPI France. Elle récompense le développement rapide de l’entreprise et lui permet de toucher un public bien plus large.

Avec 430 Millions de personnes dont 200 Millions partageant la même monnaie (FCFA), l’Afrique francophone est l’un des marchés financiers les plus dynamiques et accueillants d’Afrique. Avec 548 Millions de comptes d’argent mobile enregistrés et une estimation de 490 Milliards de transactions en 2020, l’Afrique francophone représente la prochaine frontière pour les applications bancaires et d’investissement mobiles. Ejara est la première société de gestion d’actifs numériques  de la région à capitaliser sur cette opportunité.

Ejara répond à trois problèmes structurants :

Un problème de sécurité d’abord. La multiplication des cas d’escroqueries dans toute la région a entraîné une méfiance à l’égard de nouveaux modèles bancaires et financiers, bien que 48 milliards de dollars US de transferts de fonds de la diaspora continuent d’affluer vers l’Afrique. Qu’il s’agisse d’un commerçant cherchant à s’approvisionner auprès de fournisseurs internationaux ou d’un particulier cherchant à diversifier ses investissements, la plupart des citoyens s’appuient sur des systèmes financiers archaïques et onéreux, qui empêchent leur développement. Ejara offre une solution à ces opérations avec en prime un message d’éducation financière inspirant.

Ejara résout aussi le problème de la ségrégation financière, dans la mesure où une large partie des populations d’Afrique francophone n’est pas bancarisée. Comme le souligne Nelly, “la transparence et la sécurité intégrées de la blockchain combinées à la popularité des services bancaires mobiles en Afrique m’ont fait comprendre qu’une plateforme d’investissement mobile basée sur la blockchain était la clé pour étendre l’inclusion financière”, explique Nelly. Ruth Foxe Blader, associée chez Anthemis, ajoute que “’Ejara encourage l’éducation autour des actifs numériques et démocratise les opportunités de création de richesse pour plus de 400 millions de personnes vivant en Afrique francophone, en déployant sa grande expérience au service de sa communauté. C’est pour cela, ajoute-elle, que Nelly est le type de fondatrice brillante que nous cherchons toujours à soutenir.”

Enfin, Ejara offre des outils structurants pour œuvrer au développement financier et économique de toute l’Afrique francophone. Comme l’explique Meltem Demirors de CoinShares, “d’ici 2030, l’Afrique représentera l’une des plus grandes régions économiques du monde et, bien qu’elle compte près de 25 % de la population du continent, les start-ups d’Afrique francophone ont attiré moins de 1 % du capital-risque investi dans la scène technologique africaine. Nous sommes enthousiastes à l’idée de travailler avec Nelly et l’équipe d’Ejara pour fournir des services financiers via des portefeuilles non-dépositaires et offrir un nouveau niveau de confiance et de transparence aux épargnants et investisseurs d’Afrique Francophone.”

Avec un service simple et universel (accessible à partir de 5000 FCFA/ 7,5€), Ejara redonne le pouvoir financier à tous ! »

Source : Ejara

James Gabriel Claude [GVG] : « TransFin renforce les capacités des gouvernements et des banques centrales en matière d’interopérabilité »

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Global Voice Group (GVG), entreprise spécialisée dans le développement de solutions technologiques pour la régulation des communications électroniques et dans l’analyse des Big Data, a lancé le 22 septembre 2021, une solution d’interopérabilité des paiements mobiles sous le nom de TransFin.

Digital Business Africa est allé à la rencontre du PDG de GVG, James Gabriel Claude, afin qu’il présente les avantages de cette plateforme. Pour lui, en plus de contrôler les flux réels des fonds qui transitent sur les comptes de paiement mobile, TransFin encourage l’inclusion financière et facilite la transition vers un « cashless government ». Entendez, un gouvernement plus orienté vers digital et n’intégrant plus les paiements en cash. L’interview.

Digital Business Africa : Avec la crise sanitaire occasionnée par la Covid-19, de nombreux pays africains ont adopté les paiements mobiles et les montants des opérations journalières grimpent à une vitesse impressionnante au fil des années. Comment les États et les régulateurs africains peuvent-ils mieux contrôler ces flux énormes d’argent et ne pas être floués par les opérateurs télécoms qui sont à la manœuvre et qui peuvent entretenir un voile sur les chiffres réels des transactions ?

James Gabriel Claude : L’Afrique est déjà pleinement immergée dans la transformation numérique, et le moment est venu pour les gouvernements de suivre l’évolution numérique de leurs citoyens en adoptant des solutions technologiques conçues précisément pour soutenir cette transformation. Le suivi des paiements  numériques, dans le secteur financier et dans celui des télécoms, par  exemple, est un exemple clair démontrant la nécessité des solutions  numériques.

En recueillant et en analysant automatiquement les données relatives aux transactions numériques effectuées dans un pays donné et en  générant des rapports détaillés, ces solutions garantissent la  transparence des secteurs financier et des télécoms et confèrent ainsi aux  gouvernements et aux banques centrales une meilleure maîtrise de  l’écosystème, donc une prise de décision plus réaliste, efficace et  rapide.

Cependant, au-delà de la transparence, l’avantage clé des solutions  numériques comme celles que développe GVG est qu’elles comblent l’écart  entre l’innovation technologique qui caractérise le secteur financier et  les capacités des gouvernements dans un écosystème fragmenté. Ainsi, avec  ses solutions Big Data, GVG soutient déjà plusieurs gouvernements  africains dans leur mandat de règlementation de l’écosystème des paiements  numériques.

Digital Business Africa : Vous venez de lancer la plateforme TransFin, une solution d’interopérabilité des paiements mobiles qui s’adresse aux gouvernements et aux banques centrales. Quelle est la particularité de cette plateforme et en quoi est-elle différente des offres existantes ?

James Gabriel Claude : La plateforme TransFin a été conçue spécifiquement pour répondre aux besoins des gouvernements et banques centrales en matière d’interopérabilité et des enjeux connexes de coûts, de sécurité, de conformité et d’inclusion financière.

Pour donner un exemple, les gouvernements, comme les entreprises privées, paient des salaires et reçoivent des paiements. TransFin comprend une passerelle de paiement efficace et sécurisée qui permet de le faire en intégrant divers systèmes de paiement en ligne. En plus d’assurer l’interopérabilité des paiements à l’échelle nationale, cette solution optimise la gestion et l’exécution des processus de paiement.

A l'Africa CEO Forum à Abidjan le 09 mars 2020, GVG organisera table ronde sur la cybercriminalité en Afrique
Plus important encore, la plateforme TransFin facilite les paiements numériques aussi bien pour les détenteurs de comptes bancaires que pour les personnes non bancarisées, qui, comme nous le savons, demeurent majoritaires en Afrique. On peut donc dire que TransFin encourage non seulement l’inclusion financière, mais qu’elle facilite également la transition vers un gouvernement plus numérique.James G. Claude, PDG de GVG

Digital Business Africa : Quel est aujourd’hui en Afrique l’ampleur des pertes engendrées par les solutions d’interopérabilité et comment votre nouvelle solution Transfin entend éliminer les paiements fantômes ou en double qui réduisent ainsi les pertes de revenus pour les gouvernements ?

James Gabriel Claude : TransFin renforce les capacités des gouvernements et des banques centrales en matière d’interopérabilité. Elle les aide à jouer un rôle plus central et déterminant dans  ce contexte. En Afrique, les systèmes de paiement numériques demeurent  fragmentés et les différentes passerelles d’interopérabilité ne répondent  pas encore à ce besoin urgent d’une solution plus complète.

C’est  particulièrement le cas pour les gouvernements qui font toujours face à des défis majeurs concernant la gestion , la fraude et les erreurs humaines. Les médias rapportent régulièrement des pratiques frauduleuses impliquant des paiements effectués au profit de bénéficiaires fantômes. Les sommes ainsi perdues sont substantielles : selon des sources  récentes, approximativement 1,2 million USD au Nigéria, 56 millions USD  au Cameroun et 8,8 million NAD en Namibie, par exemple.

Dans les deux  premiers cas, ces sommes ont pu être recouvrées grâce à des mesures qui  ont permis d’éliminer ces bénéficiaires illégitimes du système des gouvernements concernés. Et c’est précisément ce que TransFin propose de  faire plus rapidement, de manière numérique et automatisée.

Cette  passerelle intègre divers systèmes de paiement en ligne avec les transactions  financières du gouvernement. Elle réduit considérablement les coûts  associés à la masse salariale gouvernementale et atténue les risques de  duplication, les paiements fantômes, la fraude aux retraites et les  erreurs humaines.

Digital Business Africa : Quels sont d’après vous les pays qui ont le plus adopté les paiements mobiles en Afrique et qui gagneraient le plus à implémenter ces solutions ?

James Gabriel Claude : Les paiements mobiles sont particulièrement populaires dans les pays d’Afrique de l’Est, comme le Kenya – dont l’application M-Pesa est originaire –, le Rwanda, et la Tanzanie. Le Rwanda, notamment, est un pionnier de la transformation numérique sur le continent. Ce pays a franchi de grands pas vers une économie sans numéraire, en partie grâce à l’adoption généralisée des méthodes de paiement numériques.

Par conséquent, il serait dans l’intérêt de ces pays de mettre également en place une solution d’interopérabilité. Une telle solution permettrait aux clients de différents fournisseurs d’effectuer des paiements directs entre eux  et favoriserait encore davantage l’utilisation des méthodes numériques, ce qui profiterait également à l’ensemble des fournisseurs de services de paiement. L’adoption d’une plateforme d’interopérabilité dans ces pays viendrait soutenir de manière plus sûre et efficace les efforts déployés par les gouvernements dans la promotion de la transformation numérique et de l’économie sans numéraire.

Digital Business Africa : A ce jour quels sont les principaux défis pour les gouvernements et régulateurs face à l’augmentation constante des flux d’argent qui transitent par les comptes de paiement mobile et que leur conseillez-vous pour une meilleure régulation ?

James Gabriel Claude : Je dirais que les principaux défis sont la collecte de données fiables ainsi que la mise en place et la gestion d’identités numériques fiables. Avoir accès à des données fiables permet une prise de décisions efficace et pertinente, que ce soit en matière de règlementation, de fraude, de sécurité ou de fiscalité.

Il est crucial que les gouvernements acquièrent une parfaite maîtrise des flux d’argent mobile afin de pouvoir exercer pleinement et efficacement leur mandat de règlementation de cet écosystème qui joue un rôle économique majeur dans les pays émergents.

En ce qui concerne les identités numériques, elles sont essentielles à la sécurité, la confidentialité et l’efficacité des écosystèmes financiers. Elles permettent aux entités, qu’il s’agisse d’une personne, d’une organisation ou d’un appareil, de s’authentifier lorsqu’elles tentent d’obtenir des biens ou services en ligne. L’un des modules de notre plateforme TransFin est d’ailleurs destiné à la gestion des identités numériques.

Mon conseil aux gouvernements et régulateurs désireux de mieux gérer les paiements mobiles, c’est d’adopter rapidement des solutions de données leur permettant d’optimiser leurs processus décisionnels et d’assurer la transparence, la conformité et la sécurité de l’écosystème des paiements mobiles dans leur pays respectif.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

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GVG lance TransFin, une solution d’interopérabilité harmonieuse des paiements pour les gouvernements

e-Commerce : Léon Juste Ibombo partage l’expérience du Congo Brazza avec les membres de la GSMA

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, M. Léon Juste Ibombo, a présenté, le 30 septembre 2021 aux participants au sommet du commerce électronique de l’expérience du Congo du e-commerce, afin de promouvoir le développement de l’Afrique centrale.

Organisé en visioconférence par la Gsma et la Commission économique pour l’Afrique et les Nations unies (Uneca), ce sommet du commerce électronique visait à accélérer le commerce électronique par le mobile.
Il visait aussi à promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales et d’autres couches défavorisées de la population, afin qu’elles puissent bénéficier des mêmes opportunités, notamment celles offertes par le e-commerce à des tarifs abordables et non discriminatoires, quelle que soit leur localisation géographique.

Parlant de l’expérience du Congo, M. Ibombo a cité quelques réalisations faites, entre autres les infrastructures de base, dont les plateformes de commerce électronique, qui sont le premier maillon pour le développement du e-commerce et des services mobiles, la législation pour protéger la population et reconnaitre les transactions ainsi que la défiscalisation totale des instruments des communications électroniques.

Selon lui, pour favoriser l’accès au e-commerce, dans le cadre de la démocratisation de l’accès aux communications électroniques, le gouvernement a exonéré tous les impôts et taxes, conformément à la loi de finances 2021.

Prenant en compte toutes les lois que le Congo a ratifiées, le pays est en avance par rapport à d’autres Etats africains. Ainsi, il a été choisi pour partager son expérience aux pays membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), a-t-il dit.

Pendant deux ans, a-t-il poursuivi, tous les terminaux d’accès importés au Congo, notamment les téléphones portables, les ordinateurs portables, les tablettes électroniques, les caisses enregistreuses et les terminaux de paiement électroniques ne seront pas taxés, afin de permettre la pénétration de la téléphonie mobile.
A son avis, grâce à ces appareils, les utilisateurs vont faire des transactions depuis leurs maisons sans se déplacer pour régler les factures de téléphone, de l’électricité, de l’eau et des impôts.      

En outre, il a fait savoir que le Congo se prépare à cette grande ouverture sur une partie du monde en assurant, sur le plan national et international, la visibilité aux producteurs, aux artisans, aux commerçants locaux, afin qu’ils soient à la hauteur de ce grand marché compétitif à venir.

A ce propos, le ministre en charge du numérique a souligné que les producteurs, les artisans et les commerçants vont valoriser leur savoir-faire et améliorer leur offre à travers la mise en place des sites marchands, véritables magasins virtuels à grande échelle.
Malgré les réalisations faites, le développement du commerce en ligne se heurte encore et toujours à de nombreux obstacles liés aux contenus et aux contenants de ce type de commerce, a fait remarquer M. Ibombo.

Cependant, il s’est dit confiant que l’internet sera le canal par excellence par lequel seront vendues à grande échelle les créations artistiques des artisans congolais, indiquant que le gouvernement travaille dans ce sens.

Au sujet de la pénétration de la téléphonie mobile au Congo, il a fait savoir que le taux est de 109% au dernier trimestre 2021, avant d’énumérer les chiffres tirés des analyses conjoncturelles de l’Union postale universelle (Upu) dans le secteur du e-commerce. Ceux-ci sont estimés à 10% du taux de croissance mondial du marché du e-commerce, à 4.88 millions de dollars américains pour les recettes liées au commerce en ligne en 2021, à 30% du total des ventes de détail en ligne en 2030.

Poursuivant sur les chiffres de ces analyses, il a dit que le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile est estimé par le GSMA pour l’année 2021 à un demi-milliard de personnes et à un milliard de connexions mobile en 2024.

Par ailleurs, M. Ibombo a souligné qu’avec les dispositifs sécuritaires pris par les Etats en vue de protéger les populations du coronavirus, notamment la fermeture des frontières et la limitation des échanges et la mise en confinement des populations, les activités du commerce électronique ont connu un regain.

Ainsi, il a dit que la crise sanitaire a permis de mettre en exergue la place de plus en plus prépondérante du e-commerce en tant qu’activité motrice du développement économique et de l’inclusion sociale.

De ce fait, il a indiqué que le gouvernement entend poursuivre ses efforts pour favoriser le e-commerce dans le pays. «Conscients des enjeux et des potentialités liés au e-commerce, nous menons une réflexion sur la mise en place d’un observatoire du e-commerce pour suivre les tendances du marché local et régional», a-t-il ajouté.

D’après lui, la mise en place de cet observatoire permettra aussi d’évaluer les perspectives économiques à l’aune des réalités africaines, de prévoir et d’anticiper sur les compétences techniques et les emplois, de s’assurer des modalités de paiements appropriés et de mesurer l’adaptation de la règlementation pour préparer les TPME du Congo ainsi que les startups au grand marché africain de la Zlecaf.

Source : MINISTERE DES POSTES, TELECOMMUNICATIONS ET DE L’ECONOMIE NUMERIQUE.

La fortune personnelle de Mark Zuckerberg chute de plus de 06 milliards de dollars en quelques heures de panne de Facebook (Bloomberg)

[Digital Business Africa] – Selon Bloomberg, avec quelques de la panne de Facebook, WhatsApp, Instagram et Messenger enregistrée hier soir, la fortune personnelle de Mark Zuckerberg; le fondateur du groupe, a chuté de plus de 6 milliards de dollars. Il recule ainsi sur la liste des personnes les plus riches du monde, après qu’une lanceuse d’alerte se soit manifestée indiquant que Facebook choisit “le profit plutôt que la sûreté”. Elle témoignera devant le Congrès ce mardi.

En réponse à cette accusation, Facebook a souligné que les problèmes auxquels sont confrontés ses produits, notamment la polarisation politique, sont complexes et ne sont pas dus à la seule technologie.

En tout cas, l’action du géant des médias sociaux s’est donc effondrée de 4,9 % lundi, s’ajoutant à une chute d’environ 15 % depuis la mi-septembre.

Bloomberg précise que l’incident de lundi a fait chuter la valeur de M. Zuckerberg à 121,6 milliards de dollars, le faisant passer sous Bill Gates et le plaçant au cinquième rang de l’indice Bloomberg des milliardaires. Il est passé de près de 140 milliards de dollars en quelques semaines, selon l’indice.

Les cinq personnes les plus riches du monde valent ensemble 795 milliards de dollars. Qui sont-ils ?

Les raisons de la panne

Concernant les raisons de cet incident qui a paralysé toutes les applications du groupe pendant quelques heures, Santosh Janardhan, le vice-président infrastructure du groupe, explique dans le blog des ingénieurs Facebook qu’il s’agit des problèmes de changements de configuration sur les routeurs dorsaux.

La fortune personnelle de Mark Zuckerberg chute de plus de 06 milliards de dollars en quelques heures de panne de Facebook (Bloomberg)
Nos équipes d’ingénieurs ont appris que des changements de configuration sur les routeurs dorsaux qui coordonnent le trafic réseau entre nos centres de données ont provoqué des problèmes qui ont interrompu cette communication. Cette perturbation du trafic réseau a eu un effet en cascade sur la façon dont nos centres de données communiquent, entraînant l’arrêt de nos services​Santosh Janardhan

Santosh Janardhan présente les excuses de Facebook à toutes les personnes impactées par cette panne et indique que Facebook continuer à s’efforcer « de mieux comprendre ce qui s’est passé aujourd’hui afin de continuer à rendre notre infrastructure plus résiliente ».

Par Digital Business Africa

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WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger, victimes d’une attaque, sont inaccessibles

WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger, victimes d’une attaque, sont inaccessibles

[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – WhatsApp, Facebook, Instagram et Messenger en panne. De nombreux utilisateurs africains n’ont pas accès aux applications développées par Facebook depuis 15h ce 04 octobre 2021. Plus moyen de partager les statuts, d’envoyer ou de recevoir des messages sur ces applications.

Le même problème est rencontré en France, aux États-Unis et dans de nombreux pays dans le monde. Pour le moment, le groupe n’a pas encore communiqué sur la nature de la panne.

Toutefois, sur Twitter, l’un des responsables de la communication du groupe, Andy Stone, a posté un tweet : “Nous avons connaissance que certaines personnes rencontrent des difficultés à accéder à nos applications et produits. Nous travaillons pour qu’un retour à la normale puisse se faire au plus vite et nous présentons nos excuses pour le désagrément” a-t-il tweeté.

Selon plusieurs spécialistes, la panne est liée à un problème de DNS (Domain Name System), un “annuaire” numérique indispensable pour qu’un nom de domaine facilement mémorisable – par exemple Facebook.com – puisse effectivement renvoyer vers l’adresse du site demandé, qui prend en réalité la forme d’une suite de chiffres baptisée adresse IP.

D’autres y voient une potentielle attaque des cybercriminels que le groupe cache encore. En tout cas, Les supputations vont bon train sur Twitter avec les Hashtags #FacebookDown, #WhatsAppDown et #InstagramDown.

Ce n’est pas la première fois que les réseaux du groupe Facebook subissent une panne commune: la dernière remonte à mars 2021. Instagram avait de son côté subi une panne similaire il y a quelques semaines, qui avait été réglée en quelques heures.

Cette panne vient remettre sur la table la problématique de la dépendance des pays africains aux applications dont ils n’ont pas de contrôle. De nombreux utilisateurs se sont à nouveau rués sur Signal et Telegram.

Par contre, des applications africaines comme Dikalo ou AfriTubes ne sont pas encore très utilisées. Cette panne montre en tout cas que les Africains gagneraient à utiliser également les applications de messagerie développées par des Africains comme Dikalo ou AfriTubes (plateforme web de partage de vidéos et de messages).

Par Digital Business Africa

Cybercriminalité / Phishing : Afriland First Bank met en garde sa clientèle face aux arnaques en ligne

[Digital Business Africa] – Des clients d’Afriland First Bank sont la cible des cybercriminels qui tentent de dérober leurs données personnelles. Leur appât, un jeu en ligne sur une prétendue célébration des 40 ans d’existence de la banque.

Dans un communiqué publié le 28 septembre 2021, Afriland First Bank dénonce cette pratique et attire l’attention de sa clientèle et du public sur ces agissements.

« Depuis quelques jours, des individus mal intentionnés usurpent l’identité d’Afriland First Bank à travers un lien donnant accès à une plateforme web. Cette manœuvre vise à soutirer les données personnelles des internautes. Le mode opératoire utilisé consiste à miroiter de présumés gains aux internautes en les invitant à participer à un pseudo-jeu en ligne lancé à l’occasion de la célébration fictive des 40 ans d’existence de la First Bank », écrit la banque qui précise qu’elle n’a organisé aucun jeu en ligne.

Afriland First Bank rappelle que ce n’est qu’en 2027 quelle célèbrera son quarantenaire, car ayant ouvert sa première agence en 1987.

« Nous dénonçons cette pratique frauduleuse orchestrée par des faussaires et sollicitons une fois de plus la vigilance du public face à la multiplication des réseaux d’arnaque dans l’espace digital. Afriland First Bank remercie ses clients pour leur confiance et tient à les rassurer quant à la protection optimale de leurs informations bancaires à travers des solutions de haute technologie et des mécanismes internes d’exécution sécurisée des transactions », écrit la banque.

Cybercriminalité / Phishing  : Afriland First Bank met en garde sa clientèle face aux arnaques en ligne
Le communiqué de la banque

Le phishing

Le phishing (ou encore hameçonnage en français) est une technique dite de “social engineering” ayant pour but de dérober à des individus leurs identifiants de connexion et mots de passe ou leurs numéros de cartes bancaires. Le terme anglais « phishing » renvoie à son homonyme « fishing », la pêche (prendre du poisson… ou des victimes).

Cybercriminalité / Phishing : Afriland First Bank met en garde sa clientèle face aux arnaques en ligne
Phishing scam, hacker attack and web security vector concept. Illustration of phishing and fraud, online scam and steal

Des experts d’Alto Spam  considèrent que le phishing est une forme de spam. Le spear-phishing est une variante du phishing pour laquelle le destinataire est ciblé, à la différence du phishing plus massif et générique comme attaque. Un autre type d’attaque, dite whaling, ou « pêche à la baleine », cible les hauts dirigeants d’une entreprise.

La technique la plus connue : vous recevez un email de votre banque, d’un fournisseur d’accès internet, ou autre fournisseur de service vous demandant de mettre à jour vos informations bancaires ou vos identifiants de connexion. Pour le cas d’Afriland First Bank, vous demandant de participer à un jeu en ligne.

Cet email comporte un lien vous dirigeant vers une page à l’aspect sécurisé, identique à celles que vous avez déjà vues maintes fois. On vous demande alors de confirmer vos informations personnelles (identifiant, n° de compte bancaire, mot de passe, etc… ) perdues suite à une erreur interne par exemple…

Une fois que vous répondez à leur mail et fournissez vos informations,  les pirates ont vos données ! Et dès qu’ils ont vos identifiants de comptes et mots de passes en poche, les malfaiteurs n’auront plus qu’à se servir ou à les revendre.

D’après Alto Spam, chaque jour, au moins 70 adresses Web sont impliquées dans des tentatives de Phishing. « La France est le deuxième pays le plus visé au monde (une attaque sur dix en moyenne). L’année dernière 30000 sites ou adresses URL ont été bloqués en France. De nos jours, un bon logiciel anti-phishing est primordial dans une entreprise », écrit Alto Spam.

Par DBA. Source : Afriland

Orange Money : 10 ans de résilience pour permettre aux camerounais de découvrir les innombrables bienfaits de la dématérialisation des paiements

Aujourd’hui, leader incontestable du paiement mobile au Cameroun, Orange Money célèbre le chemin parcouru avec tous ses clients sans exception.

Il y a 10 ans, c’était encore une chimère pour la majorité, presque tout le monde n’y croyais pas. Proposer à quelqu’un de le payer ou de le rembourser par Orange Money s’apparentait à une tentative de « frappe ».

En vulgarisant son service à travers le Cameroun, Orange Money a fortement contribué à l’inclusion financière. Ceci n’a été possible que grâce à l’adoption massive du paiement mobile par la plupart des camerounais.

Beaucoup reste encore à faire certes mais, il est juste de reconnaitre que beaucoup de choses ont changé. Il est juste de dire MERCI à tous ces partenaires qui y ont cru et au millions de camerounais qui ont adopté Orange Money pour se simplifier la vie.

Source : Orange Cameroun

Accidents de circulation : Les premiers résultats positifs de l’application Ym@ne Driver lancée par le gouvernement camerounais et le consortium Camtrack – MTN

[Digital Business Africa] – La phase pilote de l’application Ym@ne Driver, dispositif numérique constitué d’un kit de suivi centralisé à distance des bus de transport interurbain de personnes et de marchandises, a été lancée par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna NGALLÈ BIBÉHÈ, et ses partenaires Camtrack et MTN Cameroon, le 27 septembre 2021.

Deux jours plus tard, ce dispositif numérique qui permet de contrôler et d’alerter sur les comportements à risque des conducteurs  commence à porter ses fruits et à sauver la vie des voyageurs.

Ce 29 septembre 2021, une vidéo montrant un chauffeur de la compagnie United Express somnolant au volant de son véhicule de transport sur un axe lourd est devenue virale. La vidéo montre un chauffeur visiblement fatigué et en état de somnolence à son volant et fermant les yeux de temps en temps.

La vidéo a été postée à 8h02 sur le compte Twitter du ministère des Transports qui précise que la vidéo est une capture prise directement depuis la salle de surveillance du dispositif de caméras numériques installées dans le véhicule. Grâce au dispositif numérique, le bus a été arrêté pour permettre au chauffeur de se reposer.

La compagnie de transport public United Express n’a pas tardé à apporter des précisions au sujet de la vidéo qui faisait déjà le tour des groupes WhatsApp au Cameroun. Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, United Express reconnaît qu’il s’agit bien d’un de ses chauffeurs et apporte les précisions suivantes :

« Cette vidéo émane du dispositif de surveillance mis en place par le gouvernement à travers le Ministère des Transports que nous approuvons totalement pour lutter contre d’innombrables accidents de circulation sur nos axes routiers. Voilà pourquoi nous avons accepté de prendre part à la phase test du programme. Après avoir été notifié par la tutelle, nous avons par ailleurs immédiatement demandé à l’équipage de marquer une pause d’urgence et de ne reprendre la route que peu de temps après. »

Par ailleurs, United Express présente toutes ses excuses aux Camerounais après cet incident et promet à sa clientèle qu’elle va davantage redoubler de vigilance et de prudence pour que ce genre d’incident ne se reproduise plus. Tout comme la compagnie promet de continuer de mettre ses chauffeurs de la nationale numéro 3 dans un confort normal et certifié.

Pour sa part, le ministère des Transports félicite les responsables d’United Express pour leur adhésion à ce projet qui permet aux chauffeurs de rouler en sécurité, tout en préservant leurs vies et celles de leurs passagers.

Ce projet en phase pilote d’un mois sur 100 bus de transport public est en effet issu du partenariat public-privé entre le ministère des Transports et le consortium Camtrack-MTN Cameroon.

Accidents de circulation : Les premiers résultats positifs de l’application Ym@ne Driver lancée par le gouvernement camerounais et le consortium Camtrack - MTN

D’après le ministère des Transports,  ce dispositif consiste en un contrôle des paramètres biométriques des chauffeurs, au suivi des véhicules interurbains par géolocalisation, en la surveillance de l’environnement extérieur et intérieur du véhicule à l’aide des caméras intelligentes embarquées pour détecter les pratiques dangereuses.

Pour les cas de somnolence par exemple, le dispositif déclenche une sonnerie alertant chauffeur, passagers et acteurs de la chaîne. Le kit de l’application Ym@ne Driver est doté de trois caméras aptes à faire une reconnaissance faciale du chauffeur, à détecter la fatigue (bâillement, somnolence…) ainsi que les mauvais comportements du chauffeur tels que l’usage du téléphone au volant, le non port de la ceinture de sécurité ou encore l’usage de la cigarette. 

Et en cas de problème, une alerte ou sonnerie est envoyée au véhicule, à la base des données du ministère des Transports, à la compagnie de transport concernée ainsi qu’à la salle de contrôle de l’application.

Ce dispositif numérique dans sa phase test est installé dans 100 véhicules des agences de transport effectuant les trajets sur les axes Douala/Yaoundé, Douala/Bafoussam et Bafoussam/Yaoundé qualifiés de « Triangle de la mort ».

Pour Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, ce dispositif a déjà montré son efficacité avec le transport des marchandises dangereuses. « Depuis près de 10 ans, le MINT n’a pas enregistré d’accidents dans ce secteur d’activités, relevant pourtant du transport routier des marchandises, bien que classées dangereuses. Cette solution permettra d’effectuer des contrôles, au-delà du véhicule équipé de ce dispositif. Ainsi, les réseaux routiers seront ratissés sur leur étendue et par voyage, à la recherche des obstacles, des points à risque d’accidents, des voitures aux comportements dangereux et bien d’autres. Ladite solution vient renforcer le dispositif opérationnel mis en œuvre sur le terrain pour combattre les accidents de la circulation routière », se réjouit-on du côté du ministère des Transports.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Avec son entrée sur le marché de la téléphonie mobile à travers Blue Mobile, Camtel revoie sa stratégie de distribution

[Digital Business Africa] – La Cameroon Telecommunications (Camtel) a organisé sa convention commerciale baptisé « Blue Partener’s Business Summit » avec ses distributeurs à Yaoundé ce 24 septembre 2021.  L’objectif étant de donner les grandes orientations stratégiques, de partager avec sa vision et plan d’action pour les années à venir avec ses 24 distributeurs agréés.

L’opérateur historique a en effet noué des partenariats avec 24 distributeurs agréés pour sa nouvelle marque « Blue ». Ceux-ci détiennent des exclusivités dans leur zone de compétence et travailleront en collaboration avec les 124 agences Camtel implantées à travers le pays. La rencontre de Yaoundé a permis à ces distributeurs agréés d’être édifiés sur la nouvelle stratégie de distribution et sur leurs avantages.  

Camtel veut ainsi accroître le nombre de ses abonnés et son chiffre d’affaires mensuel. « Ce sont des actions qui ont pour objectif de satisfaire davantage le client. Aujourd’hui, ils ont des difficultés à accéder aux produits Camtel et sont parfois obligés de parcourir de longues distances pour se procurer nos produits », explique Gilbert Ngono Onguene, chef du Business unit mobile de Camtel, qui indique par ailleurs que, « les clients seront mieux servis, grâce à ces distributeurs qui seront installés dans les lieux d’affluence et à l’écoute du client. »

Cameroun : Avec son entrée sur le marché de la téléphonie mobile à travers Blue Mobile, Camtel revoie sa stratégie de distribution

Camtel a en effet obtenu trois licences en communications électroniques dans le Fixe, le Transport et Mobile en Mars 2020. Et c’est dans le cadre de son entrée sur le marché de la téléphonie mobile que Camtel a revu sa stratégie globale, et plus particulièrement sa stratégie de Distribution.

« Afin de se donner les moyens d’assurer une croissance forte et durable, nous avons décidé de revoir notre stratégie de distribution qui sera basée sur le Zoning. Il s’agit en fait d’affecter des Distributeurs dans des zones d’exclusivités commerciales pour leur permettre de travailler dans des conditions optimales, et de leur permettre d’assurer en retour sur investissement rapide. A ce jour Camtel a investi plusieurs milliards pour construire son réseau mobile qui n’est certes pas tout aussi étendu que ses principaux concurrents, mais qui couvre tout le pays et continu son programme d’investissement pour son extension conformément au cahier des charges et des obligations réglementaires et commerciales », justifie Fadimatou Aboubakar, conseiller technique n°3 à Camtel, représentante de la DG Judith Yah Sunday épse ACHIDI.

Par Digital Business Africa

MTN Cameroon et CAMTEL signent un protocole d’accord pour la mise en œuvre du Local Roaming

Yaoundé le 28 Septembre 2021. MTN Cameroon et la Cameroon Telecommunications (Camtel) annoncent la signature d’un protocole d’accord sur la mise en œuvre des services d’itinérance nationale. Par ce protocole d’accord, un abonné CAMTEL pourrait, dans les zones non couvertes par son réseau, basculer sur le réseau MTN  pour continuer d’accéder aux services des télécommunications.

Le protocole d’accord y relatif a été signé le 28 Septembre 2021 à Yaoundé, entre le Directeur Général de MTNC, Monsieur Stephen BLEWETT, et son homologue de CAMTEL, Mme Judith YAH SUNDAY épse ACHIDI.

MTN Cameroon et Camtel sont par ailleurs pionniers au Cameroun en particulier et en Afrique centrale en général dans le déploiement de la solution “Local Roaming” démontrant par-là une fois de plus, que malgré la concurrence ambiante dans le secteur des télécommunications, des opportunités d’affaires entre opérateurs peuvent se concrétiser.

Cette initiative permettra aux abonnés de Camtel de switcher automatiquement sur le réseau partenaire et de continuer de bénéficier à partir de leur carte SIM CAMTEL, des services tels que l’envoi et la réception des SMS nationaux et internationaux, l’émission et la réception d’appels nationaux et internationaux, l’accès à Internet. 

Ce nouveau partenariat qui lie le géant sud-africain à l’opérateur historique camerounais, traduit la détermination des deux opérateurs à améliorer l’expérience client des abonnés au Cameroun. « C’est un acte supplémentaire qui démontre l’engagement de MTN à contribuer au développement du secteur des télécommunications au Cameroun. Nous lançons ainsi un Roaming national, pour assurer à tous les Camerounais détenteurs d’une carte SIM, de demeurer joignable sur l’étendue du territoire », a déclaré Stephen Blewett, Directeur Général de MTN Cameroon. 

Pour Judith YAH SUNDAY epse ACHIDI, Directeur General de Camtel, « Le Local Roaming est une forme de partage d’infrastructure utilisée de plus en plus par les Opérateurs de Téléphonie Mobile dans le monde afin de se donner les moyens d’assurer une couverture rapide du territoire. De ce fait, notre stratégie de présence et densification du territoire sera basée entre autres sur le Local Roaming à travers le réseau de notre partenaire MTN dans les zones ou le réseau CAMTEL n’est pas encore disponible afin de fournir un service de qualité aux abonnés CAMTEL. »

La signature de cet accord innovant rehausse à n’en point douter la compétitivité des opérateurs de télécommunications dans cet environnement en permanente mutation. Le Cameroun s’arrime ainsi aux standards internationaux en ce qui concerne les services d’itinérance nationale.

Source : MTN Cameroon et Camtel

Avec la coalition “Partner2Connect”, l’UIT ambitionne de réduire la fracture numérique d’ici à 2030

[Digital Business Africa] – Genève, 20 septembre 2021. L’Union internationale des télécommunications (UIT) a annoncé aujourd’hui le lancement de la Coalition pour le numérique “Partner2Connect”, qui vise à promouvoir une connectivité efficace et la transformation numérique dans les pays les plus difficiles à connecter à travers le monde.

Ces pays incluent également les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement – autant de groupes qui sont confrontés à des problèmes particuliers sur le plan du développement et auxquels une assistance doit être fournie à titre prioritaire dans la perspective de la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) définis par les Nations Unies à l’horizon 2030.

Les 46 pays les moins avancés (PMA) à travers le monde s’efforcent de fournir une connectivité à toute leur population, à l’heure même où, en raison de la pandémie, les activités économiques, pédagogiques et sociales s’effectuent de plus en plus en ligne.

“La pandémie de COVID-19 a eu des conséquences profondes, disproportionnées et sans précédent pour les pays les moins avancés”, a déclaré le Secrétaire général de l’UIT, M. Houlin Zhao. “En partenariat avec des institutions du système des Nations Unies, l’UIT s’efforce d’aider les PMA à faire face à ces difficultés, à tirer parti des possibilités qu’offrent les technologies numériques et à faire de la transformation numérique une possibilité de développement pour tous.”

Bien que la couverture et l’accessibilité financière de l’Internet s’améliorent progressivement dans certains PMA, seuls 25% des habitants de l’ensemble de ces pays ont commencé à utiliser l’Internet. En outre, 50% des habitants des PMA bénéficient, en théorie, d’un accès à l’Internet, mais ne l’utilisent pas, ainsi qu’il ressort des données les plus récentes sur la connectivité Internet à l’échelle mondiale.

Selon la Directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT, Mme Doreen Bogdan Martin: “Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, l’UIT a redoublé d’efforts pour aider les pays à étendre rapidement la connectivité, afin de connecter les 3,7 milliards de personnes qui ne le sont pas encore et les millions de communautés du monde entier où la connectivité est encore insuffisante pour offrir des avantages concrets aux populations.

La Coalition pour le numérique “Partner2Connect” de l’UIT, qui repose sur les trois principes que sont l’inclusion, les partenariats et le développement du numérique axé sur les ODD, permettra d’ouvrir la voie au projet de “Contrat numérique mondial” et au Sommet du futur qui sera organisé par l’ONU en 2023”.

Ce projet ainsi que le Sommet comptent parmi les grands objectifs du Programme commun des Nations Unies, présenté ce mois-ci par le Secrétaire général de l’ONU, M. António Guterres.

“La nouvelle Coalition est consciente que des progrès ne peuvent être accomplis que dans le cadre d’une approche multi-parties prenantes”, a ajouté Mme Bogdan-Martin.

Les écarts en matière d’utilisation sont particulièrement marqués dans les PMA

Un nouveau rapport, intitulé ”La connectivité dans les pays les moins avancés – Etat des lieux en 2021”, met en évidence la fracture numérique qui subsiste dans les PMA.

Ce rapport, publié à l’occasion du lancement de la Coalition, a été élaboré conjointement par l’UIT et le Bureau du Haut-Représentant des Nations Unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement (UN-OHRLLs).

“De nombreux PMA passent à côté des possibilités qu’offre l’économie numérique, alors même qu’ils devraient pouvoir en tirer parti”, a déclaré M. Courtenay Rattray, Haut-Représentant des Nations Unies pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement.

“La raison à cela va au-delà de l’accès à une connectivité large bande. Les motifs avancés par les PMA sont liés à la question essentielle de l’utilisation de l’Internet, qui renvoie à l’accessibilité financière, aux compétences numériques et à la quantité de contenus locaux. Permettre à davantage de personnes de se connecter et d’utiliser l’Internet de façon productive contribuera à avoir des retombées immenses, non seulement sur le plan du commerce électronique, mais dans tous les domaines, qu’il s’agisse de l’éducation, de la santé ou de la gouvernance”.

Outre l’accessibilité financière, les causes profondes de ces écarts importants sur le plan de l’utilisation sont une méconnaissance des avantages qu’offre l’Internet, le défaut d’accès aux dispositifs, l’insuffisance des compétences numériques, la faible pertinence des contenus et l’absence de réglementation adaptée.

Œuvrer à favoriser la transformation numérique

La Coalition pour le numérique “Partner2Connect” vise à instaurer un cadre rassemblant des dirigeants du monde entier en vue de mobiliser des ressources et de susciter des partenariats et engagements, mais aussi de mettre en œuvre des solutions et des projets pour promouvoir la transformation numérique.

Des dirigeants du monde entier issus de pouvoirs publics, d’organisations internationales et du secteur privé, ainsi que des représentants des jeunes se sont rencontrés lors d’une réunion de lancement virtuelle et ont échangé leurs vues sur la promotion de la connectivité au service du développement socio-économique.

Les activités de la Coalition porteront sur quatre domaines principaux: connecter les populations partout dans le monde; autonomiser les communautés; instaurer des écosystèmes numériques; et encourager les investissements.

Les travaux relatifs à chaque domaine d’activité seront appuyés par un groupe de travail.

La Coalition pour le numérique “Partner2Connect”, qui s’inscrit dans la droite ligne du Plan d’action pour la coopération numérique du Secrétaire général de l’ONU, a bénéficié de l’appui du Bureau de l’Émissaire du Secrétaire général de l’ONU pour les technologies.

La Coalition travaillera également en étroite coordination avec la Commission sur le large bande au service du développement durable.

Sous l’égide de l’UIT, les quatre groupes de travail se réuniront à intervalles réguliers pour examiner certaines questions, définir des mesures essentielles et formuler des recommandations, afin de contribuer à la réalisation des objectifs de la Coalition dans chaque domaine d’activité.

Un engagement au service du progrès

La Coalition mènera ses travaux au moyen d’un mécanisme d’engagement, dont le lancement est prévu au début de l’année 2022 et qui offrira un cadre aux pouvoirs publics, aux entreprises du secteur privé, aux entités philanthropiques, aux institutions du système des Nations Unies, aux organisations internationales ou régionales, à la société civile, aux organisations pour la jeunesse et aux établissements universitaires, afin de prendre des engagements sur le plan financier ou politique, ainsi que sur le plan de la sensibilisation ou des programmes.

Un système de suivi sera mis en place, afin de suivre la mise en œuvre et de rendre compte à intervalles réguliers des progrès accomplis ainsi que des résultats obtenus.

Le processus préparatoire aux travaux de la Coalition, qui débute aujourd’hui, contribuera à affiner les modèles de gouvernance et d’engagement en vue de la Table ronde “Partner2Connect” pour le développement numérique, qui aura lieu l’an prochain, du 7 au 9 juin, à l’occasion de la Conférence mondiale de développement des télécommunications de l’UIT (CMDT, 6–15 juin 2022).

La Coalition pour le numérique “Partner2Connect” s’appuie sur les résultats du premier volet de la série de débats organisés par l’UIT dans le cadre de l’initiative “En route pour Addis”, afin de créer une dynamique en vue de la CMDT. Le deuxième volet de la série portera sur les quatre domaines d’activité de la Coalition pour le numérique “Partner2Connect”, des manifestations étant prévues entre novembre 2021 et mai 2022.

Les résultats du premier volet de la série de manifestations “En route pour Addis” sont présentés dans un fascicule électronique intitulé “Emprunter la voie de la connectivité pour parvenir au développement durable”.


À propos de l’UIT

L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC); elle encourage l’innovation dans le secteur des TIC, aux côtés des 193 États Membres et plus de 900 entités du secteur privé, institutions universitaires et organisations internationales et régionales qui la composent. Fondée il y a plus de 150 ans, elle est l’organisation intergouvernementale chargée de coordonner l’utilisation en partage du spectre des fréquences radioélectriques au niveau mondial, d’encourager la coopération internationale en attribuant des orbites de satellite, de renforcer l’infrastructure des communications dans les pays en développement et de définir des normes mondiales qui garantissent la parfaite interconnexion de systèmes de communication très divers. Qu’il s’agisse des réseaux large bande ou des technologies hertziennes de pointe, de la navigation aéronautique et maritime, de la radioastronomie, de l’observation des océans et de la surveillance de la Terre par satellite ou de la convergence entre téléphonie fixe et téléphonie mobile, de l’Internet ou des technologies de radiodiffusion, l’UIT s’engage à connecter le monde. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.itu.int.

Source : UIT

Congo Brazza : A l’ARPCE, les opérateurs télécoms et les FAI examinent la révision de la charte d’interconnexion au CGIX

[Digital Business Africa] – La Direction des Projets et Perspectives de l’ARPCE a organisé le 24 septembre 2021 à Brazzaville, à travers sa une séance de travail avec les opérateurs de la téléphonie et les Fournisseurs d’accès internet connectés au point d’échange Internet, CGIX.

Au cours de cette réunion, les parties prenantes ont échangé sur la révision de la charte d’interconnexion au CGIX, l’analyse des termes de référence relatifs à la formation de renforcement de capacité des membres du CGIX sur le protocole de routage BGP et le renforcement des indicateurs de performance du CGIX.

Rappelons que le CGIX est géré par l’ARPCE depuis 2013, année de sa mise en place.
En mai 2017, il a été retenu par la Commission de l’Union Africaine, dans le cadre du projet African exchange internet (AXIS), pour devenir le nœud Internet de la sous-région Afrique centrale.

Source : ARPCE

Cameroun : Afreximbank installe son bureau Afrique centrale à Yaoundé et promet de financer les entreprises du numérique

[Digital Business Africa] – La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a tenu ce 23 septembre 2021 à Yaoundé une rencontre pour présenter ses programmes, produits et services au milieu des affaires et au gouvernement. En plus de faire connaître l’étendue de l’offre de la Banque aux entreprises de la région, la cérémonie a également permis à Afreximbank d’évaluer ses besoins particuliers ; ce qui lui permet d’adapter ses produits aux besoins et aux dynamiques spécifiques de la région.

L’événement, destiné à stimuler les activités du nouveau bureau d’Afreximbank pour l’Afrique centrale, a également été l’occasion de présenter la prochaine Foire commerciale Intra-africaine (IATF2021) qui se tiendra à Durban (KwaZulu-Natal), en Afrique du Sud, du 15 au 21 novembre 2021.

La rencontre a vu la participation de représentants du gouvernement, d’institutions du secteur privé et d’organismes économiques, y compris les ministères du Commerce, de celui des Finances et de celui l’Économie, ainsi que la Chambre de commerce et d’industrie du Cameroun, l’Association des banquiers camerounais et l’Association des entreprises du Cameroun.

L’organisation de cet événement par Afreximbank reflète un engagement plus large envers le Cameroun, et la détermination de la Banque à soutenir l’expansion de la capacité manufacturière du pays par le développement de la logistique, des parcs industriels et des usines de transformation des principaux produits de base, ainsi que par la fourniture de financements pour l’importation de biens d’équipement afin d’accélérer l’industrialisation.

Les activités d’Afreximbank au Cameroun seront essentiellement axées sur la facilitation des exportations de produits transformés et manufacturés et sur une collaboration étroite avec les entreprises camerounaises en vue d’accroître leur accès aux marchés régionaux et continentaux, notamment dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).

Dans beaucoup de pays africains, Afreximbank a soutenu la diversification des économies pour les rendre moins dépendantes de la mono-exportation. Cet événement a été l’occasion pour les parties prenantes au Cameroun de voir les opportunités qui leur sont offertes avec l’établissement de la nouvelle branche de la Banque à Yaoundé.

Amr Kamel, Vice-président exécutif d’Afreximbank en charge du développement commercial et des services bancaires aux entreprises, a déclaré :

« Nous sommes ravis d’accueillir un événement qui réuni des personnalités et des institutions clés de la sphère économique et commerciale du Cameroun, et nous sommes convaincus que, grâce à une coopération et une collaboration étroites avec Afreximbank, l’économie du Cameroun peut être transformée. »

Les entreprises du numérique à l’honneur

Cette rencontre était l’une des trois activités organisées par Afreximbank à Yaoundé au cours de la semaine. Outre la quatrième réunion trimestrielle de son Conseil d’administration, la Banque inaugure le 24 septembre à Yaoundé sa succursale d’Afrique centrale.

Le Dr Hippolyte Fofack, Économiste en chef d’Afreximbank et par ailleurs le Directeur de la Recherche et de la Coopération internationale d’Afreximbank, a confié à Digital Business Africa que la banque y est également pour accompagner davantage les entreprises du secteur du numérique. “Nous sommes ici à Yaoundé exactement pour renforcer cette proximité entre la banque et les jeunes africains et particulièrement les entrepreneurs du secteur du numérique de la région Cémac et du Cameroun en particulier. Nous avons mis sur pied le « Fund for Export Development in Africa , en abrégé FEDA. Ce fond est notre réponse à cette problématique des jeunes entrepreneurs du numérique qui ont de brillantes idées et ne peuvent pas les mettre en œuvre parce qu’ils ont cette contrainte de financement», a-t-il confié à Digital Business Africa.

Lire aussi :

Dr Hippolyte Fofack [Afreximbank] : « Le FEDA est notre réponse à la problématique des jeunes entrepreneurs du numérique qui manquent des financements »

A propos d’Afreximbank

La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique.  

Depuis sa création, la Banque a œuvré pour le soutien aux pays africains en temps de crise. À travers le Dispositif d’atténuation de l’impact de la pandémie sur le commerce (PATIMFA) lancé en avril 2020, Afreximbank a décaissé plus de 6,5 milliards de dollars US en 2020 afin d’aider les pays membres à amortir les effets négatifs des chocs financiers, économiques et sanitaires causés par la pandémie de COVID-19.

Fervent défenseur de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Afreximbank a développé un système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf.

Afreximbank collabore avec l’UA et le Secrétariat de la ZLECAf en vue de mettre en place une Facilité d’ajustement visant à aider les pays à participer efficacement à la ZLECAf. 

À la fin de 2020, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à 21,5 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 3,4 milliards de dollars US.

Afreximbank a décaissé plus de 42 milliards de dollars US entre 2016 et 2020. La Banque est notée A- par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s et BBB- par Fitch. Afreximbank a son siège social au Caire, en Égypte.

Dr Hippolyte Fofack [Afreximbank] : « Le FEDA est notre réponse à la problématique des jeunes entrepreneurs du numérique qui manquent des financements »

[Digital Business Africa] –  La Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank) a déposé ses valises à Yaoundé. La capitale camerounaise accueillera son siège pour l’Afrique centrale. En attendant la construction de son immeuble siège, ses bureaux sont situés dans l’immeuble de la CNPS à Yaoundé.

Afreximbank a profité de cette occasion pour tenir ce 23 septembre 2021 une rencontre à l’hôtel Hilton de Yaoundé afin de présenter ses programmes, produits et services au milieu des affaires et au gouvernement. L’objectif affiché étant de faire connaître l’étendue des offres de la Banque aux entreprises et institutions de la sous-région.

Digital Business Africa a profité de cette circonstance pour demander quelles sont les opportunités qu’offre Afreximbank aux entrepreneurs et entreprises du secteur du numérique de l’Afrique centrale.  Et qui de mieux que l’ Économiste en chef d’Afreximbank, le  Dr Hippolyte Fofack, pour répondre à ces questions.

Le Camerounais  qui est par ailleurs le Directeur de la Recherche et de la Coopération internationale d’Afreximbank indique que le secteur du numérique est une priorité pour la banque. Interview.

Digital Business Africa : Comment Afreximbank qui a installé son bureau Afrique centrale hier, 23 septembre 2021, à Yaoundé entend-elle accompagner et financer les entreprises du numérique qui investissent dans les infrastructures numériques et les communications électroniques en Afrique centrale ?

Dr Hippolyte Fofack : Pendant des années, nous avons à travers The training infrastructure accompagné la création des routes, des chemins de fer, le transport aérien, l’électricité et les ports. C’était la priorité durant les deux dernières décennies qu’on appelait le « Trade Enabling Infrastructure ».

Avec la transition vers le digital, on se rend compte que la nature des infrastructures est en train de changer de priorité au profit de l’environnement digital et technologique.  Nous avons lancé notre  Pan-African Payment and Settlement System (PAPSS). Nous sommes déjà en train d’occuper cet espace du digital et nous ferons davantage pour forger l’intégration du continent.

Sur ce champ spécifique, les opérateurs ont créé des cloisonnements dans la téléphonie pour augmenter les coûts des transactions. Il faut qu’avec une coordination continentale l’on établisse des interfaces et pourquoi pas que l’on évolue vers un système digital intégré. Nous allons accroître nos financements dans ce domaine.

Digital Business Africa : Le Camerounais qui veut appeler au Gabon voit la minute d’appel à 500 ou 600 francs Cfa. Ce tarif élevé décourage beaucoup. Pourtant, l’on sait que les télécommunications et les communications électroniques sont un accélérateur de l’intégration régionale. Les opérateurs de téléphonie mobile qui pratiquent ces prix élevés vous disent par exemple qu’ils ont investi de milliards de francs Cfa et qu’ils ne peuvent pas baisser aussi facilement les tarifs. Afreximbank dispose-t-elle des mécanismes pour accompagner les investissements en infrastructures numériques de ces opérateurs télécoms et ainsi participer à la baisse des tarifs de roaming en Afrique centrale ?

Dr Hippolyte Fofack : Les opérateurs télécoms doivent comprendre que ce que l’on peut perdre en gains à court terme, on le gagnera sur les économies d’échelle. Imaginez un scénario où vous êtes au Cameroun et vous voulez faire un appel auprès du même opérateur qui se retrouve à la fois au Congo Brazzaville et au Cameroun. L’appel doit remonter en Europe avant de revenir en Afrique.

Pourtant, l’opérateur en question a la possibilité de dire « Non, cet appel doit se faire localement ». Le consommateur gagnerait énormément. Pour moi, c’est le premier ordre urgent à résoudre. La création de cet interface pour réduire les coûts des appels. Si l’on finance les infrastructures sans gérer cette problématique, on ne fera pas avancer les choses.

Digital Business Africa : Afin de répondre à la problématique de risque perçu à faire des affaires en Afrique avec des Africains, Afreximbank a officiellement lancé en novembre 2020  Mansa. Une plateforme numérique panafricaine de due diligence, de contrôle et de connaissance des clients destinés aux institutions financières, aux entreprises et aux PME. Un an après son lancement officiel, quel est son bilan ?

Dr Hippolyte Fofack : C’est une bonne question. Mansa est réél aujourd’hui. Nous avons des centaines des banques qui l’utilisent. La plateforme est vivante et largement utilisée. C’est une centrale d’informations sur les clients, les banques, les PME. Un client sollicitant un prêt, qui a été KYC (Know your customer, Ndlr) par une banque C et qui va vers une banque B solliciter un autre prêt, la banque B n’aura plus besoin de faire un autre KWC du client, parce que tout est centralisé.

Nous réduisons donc les coûts. Et même les coûts des transactions. Et plus important, nous renforçons la confiance des investisseurs en Afrique. Donc, Mansa est extrêmement important. Au dernier décompte il y a quelques temps, nous étions à 20 000 clients déjà. Pour nous, c’est important, mais ce n’est pas suffisant. On peut en avoir beaucoup plus.

Digital Business Africa : Nous sommes en Afrique centrale. Afreximbank vient d’ouvrir ses portes à Yaoundé au Cameroun. Que doivent attendre les entreprises du secteur du numérique de votre implémentation physique en Afrique centrale ?

Dr Hippolyte Fofack : Nous sommes ici à Yaoundé exactement pour renforcer cette proximité entre la banque et les jeunes africains et particulièrement les entrepreneurs du secteur du numérique de la région Cémac et du Cameroun en particulier. Nous avons mis sur pied le « Fund for Export Development in Africa », en abrégé FEDA.

Ce fond est notre réponse à cette problématique des jeunes entrepreneurs du numérique qui ont de brillantes idées et ne peuvent pas les mettre en œuvre parce qu’ils ont cette contrainte de financement.

Le FEDA permet à Afreximbank de prendre des participations dans des start-up. C’est une sorte de Venture Capital de manière à ce que si vous avez une bonne idée qui peut changer la face de ce continent, qu’on ne dise pas demain que cette idée était très belle, très bonne, mais qu’elle morte faute de financement. Cela ne devrait plus se dire. La banque a lancé ce fond et y a immédiatement mis 100 millions de dollars. A terme, nous allons rallonger ce fonds à un milliard de dollars.

Digital Business Africa : Comment les jeunes entrepreneurs du numérique peuvent-ils bénéficier de ce fonds ?

Dr Hippolyte Fofack : Des brochures et informations concernant ce fonds sont disponibles sur le site web d’Afreximbank. Feda a été lancé il y a deux ans. Mais, il finance son tout premier projet en septembre 2021 dans le secteur du digital, avec le soutien d’un projet de Strive Masiyiwa.

C’est le 06 septembre 2021 que la Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) a annoncé une participation minoritaire du Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA) dans Liquid Intelligent Technologies (Liquid), un groupe panafricain de technologie des télécommunications.

Il s’agissait du premier investissement réalisé par le FEDA, une filiale d’Afreximbank privilégiant l’impact sur le développement et qui fournit des financements en fonds propres et quasi-fonds propres à des entreprises développant le commerce et l’exportation de biens et services à valeur ajoutée en Afrique.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

À propos d’Afreximbank 

La Banque africaine d’Import-Export (Afreximbank) est une institution financière multilatérale panafricaine dédiée au financement et à la promotion du commerce intra et extra-africain. Afreximbank déploie des structures innovantes pour fournir des solutions de financement qui facilitent la transformation de la structure du commerce africain et accélèrent l’industrialisation et le commerce intrarégional, soutenant ainsi l’expansion économique en Afrique.  

Depuis sa création, la Banque a œuvré pour le soutien aux pays africains en temps de crise. À travers le Dispositif d’atténuation de l’impact de la pandémie sur le commerce (PATIMFA) lancé en avril 2020, Afreximbank a décaissé plus de 6,5 milliards de dollars US en 2020 afin d’aider les pays membres à amortir les effets négatifs des chocs financiers, économiques et sanitaires causés par la pandémie de COVID-19.

Fervent défenseur de l’Accord sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Afreximbank a développé un système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) qui a été adopté par l’Union africaine (UA) comme la plateforme de paiement et de règlement devant appuyer la mise en œuvre de la ZLECAf.

Afreximbank collabore avec l’UA et le Secrétariat de la ZLECAf en vue de mettre en place une Facilité d’ajustement visant à aider les pays à participer efficacement à la ZLECAf. 

À la fin de 2020, le total des actifs et des garanties de la Banque s’élevait à 21,5 milliards de dollars US et les fonds de ses actionnaires s’établissaient à 3,4 milliards de dollars US.

Afreximbank a décaissé plus de 42 milliards de dollars US entre 2016 et 2020. La Banque est notée A- par GCR International Scale, Baa1 par Moody’s et BBB- par Fitch. Afreximbank a son siège social au Caire, en Égypte.

Camtel : L’urgence de rattraper le retard accusé

L’analyse de l’environnement de gouvernance de Camtel laisse entrevoir des inquiétudes et risques qui interpellent l’opérateur historique sur la nécessité de se réinventer et trouver de nouvelles façons d’innover au plus vite.


Le développement d’une entreprise suppose une bonne connaissance de l’environnement économique dans lequel elle évolue. Il s’agit de tous les facteurs économiques externes qui influencent les habitudes d’achat des consommateurs et des entreprises et qui par conséquent, ont une incidence sur le rendement de l’entreprise.

Dans un contexte concurrentiel, les entreprises qui n’arrivent pas à comprendre les consommateurs et à répondre à leurs besoins, risquent de perdre ces derniers et de voir leurs activités se décliner. Et pour ce faire, il leur faut adopter, dans le cadre de leur politique commerciale, des stratégies et outils marketing leur permettant de développer des produits et/ou services à même de mieux satisfaire le consommateur, afin d’obtenir un avantage durable sur la concurrence.

En ce qui concerne spécifiquement les télécommunications, au vu de l’importance sans cesse croissante de ce secteur pour l’économie dans son ensemble ainsi que de l’âpre concurrence qui y règne, les marchés des TIC dans le monde deviennent de plus en plus compétitifs sur chaque segment : chaque entreprise voulant se tailler une part importante dans le potentiel énorme de ce marché tentaculaire, à travers un marketing stratégique approprié.

Et dans le marché des télécommunications, ce marketing englobe l’ensemble des choix relatifs : à la nature des biens et services proposés par l’entreprise, leur positionnement par rapport aux produits concurrents, leur combinaison en une gamme plus ou moins large, profonde et cohérente, leur différenciation grâce à des marques et à des conditionnements plus ou moins originaux. Il doit également tenir compte des pratiques du marché et de la concurrence, de la réaction prévisible des consommateurs, des contraintes de la réglementation en vigueur, et de la position concurrentielle de l’entreprise avec les atouts et les handicaps dont elle recèle.

C’est ainsi que depuis quelques semaines, on observe à travers une vaste campagne média (presse, réseaux sociaux et même affichage) un grand déploiement de l’opérateur historique des télécommunications, par une nouvelle marque : « Blue ». Ce grand déploiement de Camtel à travers Blue, est en effet un plan de rebranding basé sur les trois titres qui lui ont été octroyées.

Ainsi, le client final devra uniquement voir un seul « visage » : la marque « Blue », qui offrira sur le marché une multitude de produits et de services variés. A travers ce branding, le client ne percevra plus que la marque « Blue » sous toutes ses formes, selon que les produits relèvent du mobile, du fixe ou du transport.

En effet, dans un environnement aussi compétitif que le notre aujourd’hui, lancer un nouveau produit ou service pour une entreprise n’est pas chose évidente. Ce d’autant que, dans le contexte économique actuel, les consommateurs ont la totale liberté de choisir parmi une multitude de produits et une vaste gamme de services professionnels. 

Camtel se doit par conséquent, de se réinventer et trouver de nouvelles façons d’innover, pour rattraper le retard accusé face aux autres acteurs du secteur. Avec l’analyse des habitudes de consommation, l’opérateur historique a l’obligation d’être proactif et à l’affût des dernières tendances. C’est ce qui justifie sans aucun doute, le développement de la marque « Blue », pour assurer la commercialisation de ses produits.

Cependant, si une telle campagne peut donner une impression de dynamisme, celle-ci, à l’observation de l’écosystème des télécommunications au Cameroun, peut néanmoins susciter de réelles inquiétudes sur l’efficacité de la stratégie de positionnement de Camtel sur le marché des télécommunications au Cameroun. Rien dans tout ce déploiement n’indique le développement d’un produit différenciant ou alors service innovant, destinés à « porter » la marque « Blue ». Dès lors, cette situation nous pousse à mener une réflexion sur la pertinence et les limites d’un tel déploiement.

· La Pertinence

Il faut rappeler que les marques permettent d’augmenter la valeur de l’entreprise et la reconnaissance des produits ou services offerts auprès des consommateurs, dans des secteurs d’activités parfois extrêmement concurrentiels. Elles permettent au produit commercialisé de se distinguer de la masse et laissent une image positive de l’entreprise lorsque les consommateurs pensent aux produits ou services offerts. Toutes les marques ont une vie. Mais la mise en œuvre de la marque « Blue » demeure assez complexe. Le problème avec « Blue » c’est qu’en l’absence de produit/service innovant, l’on s’interroge sur les véritables enjeux et l’opportunité de cette opération.

Pour être efficace et réussir, il ne s’agit pas de simplement se poser quelques questions générales sur le marché, mais bien d’avoir une connaissance approfondie de celui-ci pour offrir aux consommateurs exactement ce qu’ils recherchent et plus encore. Et c’est là le problème. Camtel a-t-il réellement étudié les besoins de sa clientèle ? Qu’est ce qui est concrètement offert sur le marché ? Quelle est l’innovation qui démarque cette entreprise des autres concurrents ? Quel est son positionnement ?

Bref, on en est à se poser plusieurs questions. Et de manière plus concrète, en nous basant sur les 4 piliers opérationnels du mix marketing : Quel est le produit ou service à mettre sur le marché ? À quel prix le produit ou service devra être vendu ? Quels seront les points de vente / Où sera-t-il vendu ?

A ce jour, nous demeurons sur notre faim et sommes en vérité un peu perdus sur la mise en œuvre de cette marque qui en effet, doit pouvoir nous permettre de comprendre le concept à déployer, le marché à cibler, le positionnement à véhiculer et les moyens pour y arriver.

Quoique l’on en dise et malgré son envergure, le nouveau déploiement de CAMTEL à travers la marque « Blue » présente des limites et ne répond pas vraiment aux attentes du Gouvernement vis-à-vis de l’opérateur historique camerounais. ·

Les limites

Le 12 mars 2020, le gouvernement de la République a octroyé trois conventions de concession à la Cameroon Telecommunications. Ces conventions avaient pour but l’établissement et l’exploitation de réseaux de communications électroniques fixe, mobile et de transport, à couverture nationale ouverts au public. Toute chose visant à renforcer la productivité de l’opérateur historique national, en vue de l’amélioration de l’offre des services de télécommunications électroniques de qualité.

Les trois segments concernés par ces titres portaient sur:

– l’établissement et l’exploitation d’un mobile à couverture nationale ouvert au public, liés aux technologies d’accès 2G, 3G et 4G ;

– l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes à couverture nationale ouvert au public par des accès filaires ;

– L’établissement et l’exploitation d’un réseau de transport de communications électroniques. Selon les experts du Minpostel, pour l’exploitation de ces trois licences, le gouvernement camerounais avait exigé de l’opérateur historique la mise en place d’un Continuum Organisationnel Ouvert, qui intègre à très court terme la création des unités de gestion en fonction des titres d’exploitation octroyés, afin d’aboutir à une séparation fonctionnelle mature.

La création de ces unités de gestion, vise en effet à une plus grande transparence dans L’analyse de l’environnement de gouvernance de Camtel laisse entrevoir des inquiétudes et risques qui interpellent l’opérateur historique sur la nécessité de se réinventer et trouver de nouvelles façons d’innover au plus vite.

La gestion régulée du segment de transport.

Il faut souligner que Camtel est actuellement un opérateur verticalement intégré en vertu des trois titres d’exploitation qui lui ont été concédés par le gouvernement. Le titre d’exploitation de transport accorde à l’opérateur historique un monopole naturel dans le déploiement et l’exploitation des liaisons de communication interurbaines, des câbles sous-marins et des liaisons satellitaires et par conséquent, Camtel est le grossiste de capacités Internet des autres opérateurs du marché.

Cependant, conformément aux meilleures pratiques, un monopole qui possède et exploite une infrastructure essentielle que d’autres opérateurs doivent utiliser pour fournir des services à leurs clients, doit donner des gages d’un accès équitable et d’une tarification transparente, afin d’éviter les abus de position dominante sur le marché.

A date, les attentes des utilisateurs camerounais ne sont pas encore satisfaites et les questionnements au sein de la population demeurent, en raison de l’absence de visibilité sur les trois unités de gestion ainsi que sur le marché, des services et produits issus de ces trois unités. Par ailleurs, l’opinion attend toujours que le modèle économique prescrit soit traduit en actes

Ainsi, en ce qui concerne la mise en place des unités de gestion, le gouvernement attendait de Camtel :

L’élaboration d’un plan global de séparation portant sur la séparation des équipements et des actifs de Camtel tenant compte des objectifs stratégiques du marché et du cadre réglementaire en vigueur. – La préparation des contrats entre les Unités de Production séparées et incluant les SLA (Service Level Agreement) fixant les modes de rémunération des personnels et déterminant les interfaces, les coûts/prix des services entre les Unités de Production.

– L’établissement des procédures de la demande/livraison des services. S’agissant particulièrement des produits et services, les attentes concernent :

– La disponibilité d’un réseau mobile et des services associés.

– La disponibilité d’une offre fixe, et des services associés.

 – Et la disponibilité d’une offre transparente destinée aux acteurs du segment du transport. Le seul produit présenté dans le cadre du lancement de « Blue », le WWTTX, demeure un produit destiné à une certaine catégorie de la population.

De toute évidence, les éléments requis ne sont encore disponibles, puisque visiblement le lancement du mobile qui aurait dû constituer le produit phare du déploiement de « Blue », tarde encore. Nous l’avons tous suivi, ce lancement a plusieurs fois été annulé par le Ministre de tutelle. Et selon des indiscrétions des responsables de Camtel, le Cabinet qui avait été choisi pour accompagner l’entreprise dans la réforme prescrite aurait claqué la porte. Ce qui met en doute la capacité de Camtel à conduire la réforme organisationnelle prescrite par le gouvernement et qui devrait la conduire vers plus de productivité et de compétitivité. Cette situation à notre avis engendre d’importants risques pour l’avenir de Camtel et au-delà, pour le développement du marché des communications électroniques au Cameroun.

· Qu’est ce qui bloque donc chez Camtel ?

On le voit bien, la nouvelle stratégie commerciale de Camtel adoptée depuis l’année dernière (Custom Centricity) et dont l’un des axes apparaît être le déploiement de la nouvelle marque bute devant l’absence de produit(s) d’ « attaque », permettant à l’opérateur public des communications électroniques de se positionner sur le marché camerounais. S’agirait-il de mauvaise volonté ou alors d’incompétence ?

En d’autres termes, Camtel refuserait-il de mettre en œuvre les prescriptions du Gouvernement ? Ou son management serait-il incapable d’impulser la réforme ? Ou alors seraient ce des difficultés dans la gouvernance ?

Il y’a quelques jours la Commission Technique de Réhabilitation des entreprises et secteur public et parapublic a lancé un appel d’offres international visant le recrutement d’un consultant, pour une étude diagnostique de la structure. « Sur la base d’une évaluation de la situation socio-économique et financière de Camtel dans toutes ses dimensions, il s’agira pour le consultant de faire un état des lieux complet de la situation de Camtel dans son secteur d’activités ; cerner ses difficultés et analyser leurs causes endogènes et exogènes sur les plans institutionnel technique, organisationnel, opérationnel, financier, commercial etc. ; identifier ses forces et ses faiblesses ; présenter le marché de Camtel, et sa situation concurrentielle ; comparer les performances et la stratégie de Camtel à un benchmark d’entreprise comparables en Afrique », précise l’appel d’offres.

Comment comprendre que cette étude soit initiée après le lancement de la marque « Blue » ? Ce qui nous amène à nous interroger sur la maturité du business model que cette entreprise a mis en œuvre dans le cadre de son nouveau déploiement commercial.

Toutes choses qui par ailleurs devraient susciter de vives inquiétudes pour les observateurs avertis de l’écosystème des communications électroniques au Cameroun.

Sans réforme permettant de favoriser la mise en œuvre idoine des conventions de concession octroyées à Camtel, sans produit différenciant ou service novateur lui permettant de se positionner sur le marché des communications électroniques, l’évolution actuelle de Camtel comporte de gros risques et pousse à réfléchir sur ce que peut être l’avenir de l’opérateur historique dans ces conditions.

Mohamadou Bamba, Expert IT

·Les Risques

Les licences accordées à Camtel visaient à en faire un opérateur moderne et performant des télécommunications au Cameroun, à travers le renforcement de sa productivité et de sa compétitivité en vue de l’amélioration de sa rentabilité financière.

Aujourd’hui et de manière globale, la poursuite de la réforme dans l’environnement actuel de gouvernance de Camtel laisse entrevoir des inquiétudes et des risques au rang desquels :

– la confusion de la globalisation de la marque « Blue » à tous les services offerts par Camtel, quel que soit le segment de marché considéré (fixe, mobile ou transport) ;

 – l’absence de transparence entre la fourniture des services WTTx et les services mobiles (LTE) de Camtel ;

– une perte inexorable des recettes prévisionnelles de plusieurs milliards attendues du mobile, en raison d’un lancement tardif et non contrôlé ;

– la capacité pour Camtel à soutenir financièrement l’extension de son réseau mobile sur fonds propres ;

 – une contreperformance de Camtel qui militerait en faveur du questionnement de sa capacité à pourvoir gérer seul le segment de transport ;

– le risque de geler certains projets clés du segment de transport.

L’endettement élevé de l’entreprise, le désengagement de l’État à garantir les emprunts de Camtel, les difficultés de trésorerie que traverse l’opérateur historique, ne militent pas en faveur de la mise en place d’une stratégie interne de financement de la réforme.

L’un des plus grands risques aujourd’hui créés par la situation de Camtel est celui de l’achèvement des infrastructures de la prochaine CAN.

Au vu de ce qui précède, de quoi est fait l’avenir de Camtel ?

Camtel doit rapidement se transformer en un opérateur compétitif, efficace sur un marché largement dominé par les filiales de multinationales. Pour y arriver, les approches managériales de l’équipe dirigeante de Camtel qui semblent ne pas prendre en compte les mécanismes de transformation qui ont été clairement définis non seulement par le Cabinet d’experts chargé de l’accompagnement de l’entreprise dans sa réforme, mais également par la tutelle.

Les stratégies modernes de marketing des services sortent de leurs frontières traditionnelles centrées sur les clients, pour intégrer les modes de pilotage des équipes chargées de leur mise en œuvre.

C’est ainsi que déjà, dans la 2e édition de l’ouvrage « Du management au marketing des services », publié chez Dunod en 2011 par Charles Ditandy et Benoît Meyronin, le marketing des services est défini comme suit : « C’est prendre soin de ses équipes, pour qu’elles prennent soin des clients. C’est mettre ainsi en œuvre une symétrie des attentions ».

Cette intégration d’une culture client et d’une culture managériale permet d’ancrer dans la durée une culture de service, laquelle s’incarne tout à la fois dans le souci de ses clients et de ses ressources humaines. C’est donc, pour finir, une posture managériale.

Aussi à notre avis, la réforme managériale doit accompagner la réforme organisationnelle de Camtel, si le gouvernement veut assurer un avenir à l’opérateur historique des télécommunications au Cameroun.

Par Mohamadou Bamba, Expert IT