[Digital Business Africa] – « Tip Jar » ou « boîte à pourboires » est une tradition des caisses des magasins où les Américains déversent la monnaie qui encombre leurs poches. C’est le concept qui a inspiré Twitter pour nommer son outil de pourboire virtuel pour récompenser et soutenir les comptes coup-de-cœur.
« C’est la première étape de notre plan pour créer de nouvelles façons de donner et recevoir du soutien sur Twitter avec de l’argent« , a indiqué l’entreprise californienne dans un communiqué. Pour l’instant, seul un groupe limité de personnes, des créateurs de contenu, journalistes, expert et ONG, peuvent ajouter une « Tip Jar » à leur profil. Mais tous les utilisateurs anglophones peuvent verser leur obole.
« C’est vous qui menez la conversation sur Twitter et nous voulons que vous puissiez plus facilement vous soutenir les uns les autres au-delà des Follows, Retweets, et Likes« , les options de partage et d’appréciation des messages, a précisé le groupe. Le nouveau bouton offrira de payer via des services comme Patreon, PayPal ou Venmo. Twitter ne prendra pas de commission.
Le réseau social veut diversifier ses sources de revenus au-delà de la publicité et les options de monétisation afin de fidéliser les influenceurs. Il prépare notamment le lancement d’abonnements payantspour les comptes favoris des utilisateurs, avec des avantages et privilèges pour les abonnés.
DISCOURS D’OUVERTURE DU MINISTRE DES POSTES ET TELECOMMUNICATIONS DU CAMEROUN A L’OCCASION DE LA CONFERENCE DE HAUT NIVEAU SUR LES VINGT ANS DE LA TELEPHONIE MOBILE AU CAMEROUN
Thème : « téléphonie mobile au Cameroun 20 ans après : Bilan, enjeux et perspectives pour un Cameroun émergent en 2035 »,
17/19 Mai 2021 Hilton Hôtel, Yaoundé
»Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Monsieur le Représentant de l’UIT Afrique Centrale et Madagascar ;
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des entreprises de télécommunications et communications électroniques ;
Monsieur le Président du Cabinet Opportunities in Africa ;
Mesdames et Messieurs les représentants de la Société civile et des associations de consommateurs ;
Distingués invités en vos rang, grade et qualité, respectifs, Mesdames et Messieurs.
C’est pour moi un insigne honneur et un immense plaisir de prendre la parole devant cette auguste assemblée, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la conférence de haut niveau sur les 20 ans de la téléphonie mobile au Cameroun, qui se tient sous le Très Haut Patronage du Président de la République les 17 et 19 mai 2021 à l’Hotel Hilton de Yaoundé.
Organisé par le Cabinet Opportunities in africa sous le thème « téléphonie mobile au Cameroun 20 ans après : Bilan, enjeux et perspectives pour un Cameroun émergent en 2035 », cette Conférence a pour objet de permettre aux acteurs publics et privés du secteur de la Téléphonie mobile de réfléchir sur l’impact de ce secteur dans le développement économique du Cameroun, et les perspectives offertes pour l’atteinte de l’émergence de notre pays.
Je voudrais donc avant de poursuivre ce propos d’ouverture exprimer ma sincère reconnaissance à toutes les personnalités ici présentes, au premier rang desquelles les membres du Gouvernement.
Votre présence forte significative, Messieurs les ministres est le marqueur d’un Gouvernement solidairement engagé dans la réalisation des objectifs d’émergence de notre pays, si chère au Président de la République.
Ma reconnaissance va également à Monsieur Jean jacques Massima, Représentant Régional de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, pour sa présence et son soutien constant au développement des télécommunications du Cameroun.
A tous les invités, experts professionnels et dirigeants des entreprises de communications électroniques, société civile, ici présents, j’adresse mes cordiales salutations en même temps que je leur exprime ma sincère gratitude.
Je souhaite vous dire tous, combien je suis sensible à votre participation à cet évènement consacré à l’expansion de la téléphonie mobile dans notre pays.
En effet, la conférence de Haut niveau qui s’ouvre ce jour, loin d’être un simple évènement commémoratif, constitue un cadre d’échanges entre acteurs intervenants et autres experts dans le domaine, de se pencher, au-delà des enjeux sur les principaux défis à relever pour implémenter la téléphonie mobile de demain au Cameroun, dans un environnement marqué par le développement exponentiel des technologies dans ce domaine.
Comment donc ne pas rendre un vibrant Hommage au Chef de l’Etat Son Excellence Monsieur Paul BIYA, Président de la République pour Son très Haut Patronage accordé à cette conférence.
Comment ne pas lui rendre hommage pour Sa Très Haute Vision qui a conduit à la libéralisation du secteur des télécommunications au Cameroun, et à l’ouverture à la concurrence de la téléphonie mobile, dont les retombées aujourd’hui en font un secteur porteur pour l’économie camerounaise.
Distingués invités ; Mesdames et messieurs
Le 1er juin 1995, le Chef de l’Etat dans Son Discours programme déclarait, et je cite « (…) Le désengagement de l’Etat doit se poursuivre (…) Il n’est pas opportun, dans la conjoncture actuelle, que la puissance publique disperse son action et continue de s’impliquer dans les activités qui sont avant tout du ressort du secteur privé. Il en est de même desservices publics à caractère commercial, tels que la distribution de l’eau et de l’électricité, ou la gestion des réseaux téléphoniques (…) Il est temps par conséquent d’appliquer des formules qui ont fait leur preuve dans les pays semblables aux nôtres et de confier tout ou partie de ces tâches à des professionnels sous la surveillance de l’autorité publique qui garantit le respect de l’intérêt général (…) » fin de citation.
A la suite des prescriptions de ce discours programme, le Gouvernement a engagé une réforme générale qui a consacré effectivement la libéralisation du secteur des télécommunications avec la loi n°98/014 du 14 juillet 1998 régissant les télécommunications au Cameroun.
En prenant ainsi l’option de libéraliser les télécommunications, l’Etat camerounais s’inscrivait ainsi dans une logique mondiale convergente des principaux pays industrialisés, qui ont fait de la «démonopolisation» un impératif technique ainsi qu’une réelle chance économique, tant pour les entreprises que pour les consommateurs.
Une logique qui venait pallier la difficulté pour les seuls opérateurs publics d’atteindre les objectifs de modernisation des infrastructures de télécommunications, d’accroissement de la couverture des réseaux, d’augmentation de la télédensité, d’accès universel, d’amélioration de la qualité de service, de la baisse des tarifs, conditions sine qua non d’une entrée réussie dans la société de l’information et gages d’une plus grande efficacité économique.
Le secteur a donc connu une transition à travers le monde, passant d’une structure monopolistique et publique de prestation de services, à une organisation concurrentielle de cette industrie, avec pour conséquence la libéralisation des réseaux et des services de télécommunications, qui sont ainsi devenus une réponse nécessaire à la nouvelle réalité du secteur .
A la cérémonie d’ouverture du Cammob 2020
Avant la loi de 1998 qui consacre la libéralisation du secteur, le Ministère des Postes et Télécommunications assurait le triple rôle de réglementation, de régulation et d’exploitation des réseaux de télécommunications.
L’ouverture à la concurrence entrainera la séparation au plan institutionnel des acteurs en charge de la réglementation, de la régulation et de l’exploitation.
Une Agence de Régulation des Télécommunications (ART), va être créée afin d’assurer pour le compte de l’Etat, la régulation, le contrôle et le suivi des activités des opérateurs et exploitants du secteur des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication ; Celle- ci veille également au respect du principe d’égalité de traitement des usagers dans toutes les entreprises de communications électroniques et collabore avec l’ANTIC pour la régulation des activités de sécurité électronique.
Pour ce qui est de l’exploitation, celle-ci sera désormais assurée par la Cameroon Telecommunications (CAMTEL), créée par décret n°98/198 du 8 septembre 1998, qui hérite du patrimoine d’exploitation de l’ex-direction des Télécommunications du MINPOSTEL et de celui de l’ex société Internationale des Télécommunications du Cameroun (INTELCAM).
Ce processus de libéralisation se concrétisera par la suite par:
l’octroi le 07 juillet 1999 d’une concession de mobile à la Société Camerounaise de Mobile (SCM), filiale de la société française France Câble et Radio, du groupe France Télécoms. Cette entreprise opère depuis 2002 sous le nom d’Orange Cameroun.
Le rachat par le Groupe Sud-africain MTN la filiale mobile de l’opérateur historique CAMTEL Mobile, au courant de l’année 2000.
L’octroie en 2012 d’une concession pour l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques mobiles à l’opérateur Vietnamien VIETTEL. Il s’agissait pour l’Etat de rompre le duopole qui perdurait sur ce segment de marché plus de dix ans après l’ouverture à la concurrence et d’instaurer ainsi une plus grande compétitivité sur le marché. Cette société commercialise effectivement ses services sur le marché depuis 2014 sous le nom commercial de NEXTTEL.
L’arrivée en 2020 d’un quatrième opérateur sur le marché des communications électroniques au Cameroun, à savoir la CAMTEL suite à une concession de mobile .
Mesdames et messieurs
Le développement des TIC et celui de la téléphonie mobile au Cameroun, sont une option prise par le Chef de l’Etat pour diversifier l’économie camerounaise et de faire de ce secteur le moteur de la croissance.
Face à cette évolution technologique, les pouvoirs publics ont engagé un vaste chantier visant à accompagner le développement harmonieux des activités dans le domaine du mobile.
Il s’agit essentiellement :
du développement des infrastructures appropriées en termes de débit des réseaux, de connectivité, d’accès et de sécurisation; (près de 20000km de fibre optique à ce jour, 4 câbles sous-marins d’une capacité de 32TB, des boucles optiques urbaine, deux points d’échanges internet …)
du renforcement des missions de facilitateur et de régulateur de l’Etat à travers notamment le développement des capacités techniques et opérationnelles de l’ART, et la mise en place d’un cadre de dialogue permanent avec le secteur privé. Il s’agit ici du Cercle de Concertation Public Privé du secteur des Télécommunications(CPPT)
de la refonte du cadre juridique et réglementaire du secteur des Télécommunications avec les lois n°2010/013 régissant les communications électroniques au Cameroun et n°2010/012 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité au Cameroun
Du renouvellement des conventions des premiers opérateurs de téléphonie mobile, Orange Cameroun et MTN Cameroon tout d’abord en mars 2015 afin de permettre à ces opérateurs d’offrir de nouvelles gammes de services, grâce à l’utilisation des technologies mobiles de troisième et de quatrième génération.
Et par la suite en 2018 pour améliorer la qualité de service, la protection des consommateurs et à sauvegarder les intérêts de l’Etat. Ce nouveau cadre permet la mise en place d’un environnement légal et réglementaire adapté à l’évolution technologique du secteur, à l’émergence de nouveaux marchés basés, à la concurrence, à la promotion du Partenariat Public Privé pour la mise en place de nouvelles infrastructures, à l’émergence d’une industrie locale TIC.
En définitive, il s’agit pour le Gouvernement de bâtir un secteur de télécommunications générateur d’une croissance soutenue et créateur d’emplois notamment pour les jeunes.
Et dans cette optique, les trois axes stratégiques ci-après ont été définis. A savoir:
– Accroitre l’accès aux services TIC à travers les infrastructures qui facilitent l’activité, augmentent le volume de production et impulsent le progrès social ;
– Développer une offre des services numériques qui réponde aux problématiques sociétales de notre pays ;
– Mettre en place une bonne gouvernance numérique et assurer la souveraineté numérique du Cameroun C’est tout le sens de la politique Gouvernementale menée sous la coordination du Premier Ministre Chef du Gouvernement, en vue du développement des communications électroniques au Cameroun, et qui permet plus de deux décennies après l’introduction de la téléphonie mobile, d’en faire un secteur hautement dynamique et prospère avec d’importantes retombées dans le domaine socioéconomique. C’est ainsi que pour une population camerounaise estimée à 24 millions d’habitants :
Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile, qui était de 0,67% en 2000, est passé en 2020 à plus de 88%. Tandis que la population couverte par les réseaux de téléphonie mobile toutes générations confondues a évolué de 37% en 2000 à 90% en fin 2019.
Le taux de pénétration internet au Cameroun selon Hoosuite et Weare Social est situé à 34% , soit une population totale de 9.15 millions de personnes. Pour l’année 2020 seulement, il y’a eu un accroissement de 2.7 millions d’utilisateurs d’internet.
Pource qui est de la contribution du secteur au PIB:celle- ci est passé de 1.8% en 2015 (source INS), à 6% aujourd’hui (source Observatoire de l’ART). Le nombre d’emplois créés par ailleurs à ce jour est d’environ 10 000 emplois directs et près de 20 000 emplois indirects (source ART). Ce qui confirme que le secteur de la téléphonie mobile est un secteur pourvoyeur d’emplois directs de qualité pour la jeunesse, mais aussi et surtout, d’emplois indirects à travers la multitude d’activités qui se développent autour du téléphone mobile et qui occupent à plein temps ou à temps partiel, les jeunes camerounais.
Le chiffre d’affaires annuel du secteur pour les deux opérateurs de téléphonie mobile est situé aujourd’hui à près de 500 milliards de FCFA pour une contribution de près de 46% aux recettes fiscales de l’Etat, avec d’importants bénéfices pour chacun des deux grands opérateurs.
Ladies and Gentlemen;
As we have just illustrated, this sector is increasingly contributing to taxation and special taxation, and to the creation of a large number of direct and indirect jobs, due to the development of value-added services such as mobile financial services.
By contributing to the digital transformation of other sectors of activity, like the financial, audiovisual, gaming, health, education and agricultural sectors, mobile telephony is significantly increasing its contribution to the development of the national economy.
In a bid to consolidate these results and enable our country to benefit from the actual digital dividends, it is vital for the Government to address the main challenges that the mobile telephony sector in Cameroon is currently experiencing.
The first of these challenges, and undoubtedly the most important, is that of cybersecurity.
As a result of the transition of the economy from the physical to virtual arena, criminals also migrated in the same direction.
Our country is strongly anticipating this phenomenon of cybercrime, which is becoming more extensive as people gain access to 3rd and 4th generation mobile technologies and to social media, which is leading to the spread of « fake news », and has therefore adopted a national cybersecurity policy to address the problems associated with this scourge.
The second challenge is the management of scarce resources, namely frequencies, a raw material necessary for the development of mobile telephone networks, for which the TRB must ensure optimal use at all times.
Actually, if the Concession Agreements of the MTN and Orange operators renewed in 2015 were reviewed in 2018, in a spirit of consensus, it is obvious that one of the reasons was to comply with the principle of equity and non-discrimination in order to guarantee equitable access for all stakeholders in the mobile telephony market segment to the frequency resources that are indispensable for the provision of third and fourth generation mobile services.
The third challenge is the deployment of the fourth mobile operator in Cameroon, which will also benefit from fixed and transport concessions and whose operation must be carried out in strict compliance with the principles of sound competition.
The fourth challenge consists in developing a local digital industry in our country, conditioned by the adherence of all operators to the interconnection conditions specified by the regulations in force, in order to enable digital start-ups to make their products available to end users.
I would like to seize this opportunity to invite mobile telephone operators to further support digital start-ups by facilitating the interconnection of their platforms to their networks under objective, transparent and non-discriminatory conditions.
The fifth challenge for the future mobile telephony is the protection of consumers through a good quality of service.
The last but not least challenge is that of effective and proactive regulation, tailored to the technological developments in the sector. This involves regulation that ensures a healthy competition in the electronic communications market without abuse of a dominant position, and provides protection to consumers and a fair access for all to basic digital infrastructures.
For this regulation to be effective, it must be based on the norms and standards of the International Telecommunication Union for a smooth digital transformation of our country.
With this in mind, we must not forget that the Community is celebrating World Telecommunication Day today under the theme « accelerating digital transformation ».
The COVID-19 crisis has not only highlighted the vital role that information and communication technologies (ICTs) play in ensuring the continued functioning of societies, it has also highlighted the glaring inequalities between and within countries in the digital domain.
The global pandemic underscores the urgency of speeding up the digital transformation and making progress towards the goals and targets of the Connect 2030 Agenda so that no one is left behind. And the 2021 edition of this world day provides an opportunity for the entire community to continue to drive the digital transformation by promoting national ICT development strategies, smart policies to encourage investment, cooperation and partnerships.
Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ;
Monsieur le Représentant de l’UIT Afrique Centrale et Madagascar ;
Monsieur le Président du Cabinet Opportunities in Africa ;
Distingués invités en vos rang, grade et qualité, Respectifs, Mesdames et Messieurs.
Les Télécommunications et TIC sont un puissant vecteur de développement dans notre pays.
Ils constituent un atout important d’attraction des investisseurs privés nationaux et internationaux et un multiplicateur de création de richesse et de réduction de la fracture numérique.
A cet effet la volonté du Gouvernement camerounais est de mettre en place l’environnement le plus propice à l’éclosion d’un secteur privé dynamique, dont chacun sait qu’il contribue de manière déterminante à la création des richesses.
Le marché des communications électroniques et celui d’internet socle de développement de l’économie numérique étant aujourd’hui les marchés les plus concurrentiels, il s’agit pour l’Etat, tout en poursuivant la libéralisation du secteur, de préserver les obligations liées à l’accès et au service universel.
Cette régulation ne pourra toutefois être efficace sans l’entière collaboration des opérateurs.
Aussi je lance un appel à l’ensemble des opérateurs du secteur, en vue d’un arrimage aux standards internationaux en matière de gouvernance.
Le Gouvernement pour sa part, dans son rôle de facilitateur, en ce qui concerne spécifiquement les communications électroniques, continuera de veiller au développement des activités dans le secteur et en même temps à la qualité des services offerts par les opérateurs de téléphonie mobile notamment ceux destinés au public.
La Conférence de haut niveau, qui s’ouvre ce jour sous le thème « téléphonie mobile au Cameroun 20 ans après : Bilan, enjeux et perspectives pour un Cameroun émergent en 2035 » , placée sous le Très Haut patronage du Chef de l’Etat, son Excellence Paul Biya, permettra sans aucun doute au terme des deux jours travaux dans les différents panels, d’apporter une contribution significative à la stratégie à mettre en place par le Gouvernement, en vue de l’expansion de la téléphonie mobile de demain, pour une meilleure contribution au développement socioéconomique du Cameroun.
Je voudrais donc au nom du Gouvernement adresser mes vives félicitations aux organisateurs de cet évènement. Grace à votre engagement et à votre ténacité, vous avez permis la tenue de ces assises et cette cérémonie augure d’ors et déjà de leur succès.
Sur ce, je déclare ouverts les travaux de la Conférence de haut niveau sur les 20 ans de la téléphonie mobile au Cameroun.
Vive la téléphonie mobile
Vive le partenariat public privé
Vive les télécommunications.
Vive le Cameroun, et son illustre Chef, le Président Paul Biya,
Je vous remercie de votre bienveillante attention.«
[Digital Business Africa] – Grâce à son réseau de 20.000 km de fibre optique, la compagnie ferroviaire française va lancer des offres commerciales ultra haut débit pour les opérateurs télécoms et les hébergeurs de datacenters, à travers sa nouvelle filiale Terralpha.
« La fibre optique est devenue, dans le secteur ferroviaire, un moyen de télécommunication fiable, rapide et moins coûteux que l’historique transmission par câble en cuivre. À ce jour, SNCF Réseau a déployé, au fil de ses travaux de modernisation, un réseau de près de 20.000 km de fibres optiques qui maillent l’ensemble du territoire« , explique la SNCF dans son communiqué.
L’entreprise annonce ainsi le lancement d’une filiale, Terralpha, dont la mission sera de « valoriser les infrastructures optiques disponibles et non opérées pour l’activité ferroviaire« , « à travers des partenariats stratégiques, contribuant à la réduction de la fracture numérique« . Ainsi, « dès 2021 », Terralpha proposera « une offre ultra haut débit de transport de données à ses clients et partenaires, tels les opérateurs de réseaux fixes et mobiles, les hébergeurs et opérateurs de datacenters, les grands industriels dont le Groupe SNCF et les réseaux d’initiatives publiques« , est-il précisé.
L’offre Terralpha va se déployer « progressivement » autour de Paris, Toulouse, Lille et Valenciennes puis Lyon, Marseille et Bordeaux. Les capacités de transport télécom seront « de plusieurs térabits par seconde et par liaison« , détaille la SNCF. L’offre qui sera proposée repose sur un « maillage unique sur le territoire national, lié à sa pleine propriété le long des artères ferroviaires » qui « lui confère une résilience, une sécurité et une souveraineté inédites ».
[Digital Business Africa] – Tagus Investment, entreprise camerounaise spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des drones solaires et énergies renouvelables a annoncé vendredi 21 mai 2021 avoir collecté plus de 200 000 000 Fcfa au terme d’une levée de fond qu’elle a lancée depuis mai 2019.
“Cette levée de fonds a connu un succès sans pareil durant ses différentes phases. Parvenue à la fin de cette levée de fonds, nous avons eu à enregistrer 11676 utilisateurs de notre plateforme répartis dans 71 pays et qui ont investi un total de 200 485 698 Fcfa”; a déclaré Borel Taguia Kana, le jeune entrepreneur de 27 ans, auteur et porteur des projets et qui caresse le rêve de voir une Afrique révolutionnée, transformée, travailleuse et unie.
L’annonce a été faite au cours de la cérémonie de dédicace de son ouvrage : “Itinéraire d’un entrepreneur africain » au Mont Fébé Hôtel de Yaoundé, en présence du le Ministre délégué à la justice; plusieurs enseignants des universités, des chefs d’entreprises, des médias et des étudiants
La plateforme ambitionne de devenir le premier réseau social africain d’investissement. Il s’agit d’un projet innovant qui servira d’appui pour les Africains souhaitant valoriser et faire grandir leurs projets. La plateforme accueille des projets dans l’agrotech, les énergies renouvelables, la Fintech, la Robotique, l’intelligence artificielle et la technologie.
En marge du financement participatif, Tagus Investment propose de nombreux services annexes qui sont tout aussi avantageux pour les jeunes entreprises et même pour celles ayant de l’ancienneté. La plateforme facilite en effet l’accès à plus de 50 000 potentiels investisseurs, les échanges entre les investisseurs de projet qui pourront avoir un compte rendu en temps réel sur l’évolution de leurs projets.
Titulaire d’un Brevet d’Invention délivré par l’Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle, Borel Taguia est ingénieur de conception en énergies renouvelables de l’Ecole Polytechnique de Maroua et concepteur de drones multifonctionnels à base d’énergie solaire. Il a lancé après une année et demie passé en entreprise à Douala, sa propre et prestigieuse entreprise baptisée “Tagus Drone”, dont le capital est estimé aujourd’hui à plus de 200 millions de Fcfa.
[Digital Business Africa] – Les infrastructures numériques jouent un rôle fondamental dans le développement du libre échange en Afrique. Particulièrement dans un contexte où de nombreux Etats africains s’attèlent à la mise en place de la Zone de libre-échange continentale (Zlecaf).
La directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday épouse Achidi, et le Dr. NGAE Denis, Directeur des Infrastructures au Minpostel, sont invités et panélistes à l’e-Conférence économique sur la ZLECAF organisée dès ce 27 mai 2021 en ligne à partir de 14h par la FIP Conférences (Fondation Inter-progress Conférences. Branche de la fondation consacrée à l’organisation des conférences).
Ils interviendront à la séquence 2 du panel portant sur le RÔLE FONDAMENTAL DES INFRASTRUCTURES dans le développement de la ZLECAF et feront par de la préparation du Cameroun pour le libre échange en Afrique avec l’état de la Construction et de l’interconnexion des réseaux et de la fibre optique. Cette séquence sera présidée par Mme Vera SONGWE, Secrétaire Exécutive de la CEA et verra la participation du Pr. Roger TSAFACK NANFOSSO, Recteur de l’Université de DSCHANG, qui fera une note introductive sur le rôle des infrastructures dans la ZLECAF.
Du 27 au 28 mai 2021 en effet, les acteurs économiques sont conviés à l’e-conférence économique sur la Zlecaf.
La conférence se tient en ligne sur les comptes Facebook, Twitter et YouTube de FIP Conférences (@FipConferences) sous le thème « Zlecaf, outil de promotion et de développement du commerce intra-africain ». Les acteurs intéressés à participer et à poser leurs questions par Zoom aux panélistes sont invités à s’enregistrer en se rendant sur le lien http://digt.al/SEQUENCE2 ou sur www.fipconferences.com.
Cette conférence économique s’adresse aux patrons, dirigeants et cadres d’entreprises, représentants institutionnels et hauts cadres de l’administration, aux acteurs économiques et au public intéressé.
Au programme de cette rencontre virtuelle plusieurs échanges organisés en cinq séquences en relation avec le thème de la rencontre. En plus du thème sur les infrastructures, des thématiques sur les Financements au service du commerce-intrafricain et les mesures d’accompagnement de la Zlecaf seront au programme.
De nombreuses personnalités nationales et internationales ont déjà confirmé leur participation à cette conférence économique. On peut par exemple citer les ministres camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, des Finances, Louis-Paul MOTAZE et de l’Economie Alamine Ousmane Mey.
Il est important de rappeler que la zone de libre-échange continentale est entrée en vigueur le 1er janvier 2021. Elle a pour objectif de relever le commerce intra-africain en créant la nouvelle plus grande zone de libre-échange commerciale avec un PIB cumulé de plus de 3400 milliards de dollars et 1,3 milliard de potentiels consommateurs.
S’agissant du commerce intra-africain, un rapport de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), révèle que celui-ci est passé de 15,5% en 2017 à 16,1% en 2018 (159,1 milliards de dollars).
Moov Africa – Gabon Telecom en partenariat avec le groupement Interbancaire Monétaire de l’Afrique Centrale (GIMAC) vous informe du lancement du service GIMAC PAY via le service mobile MOOVMONEY à compter du mois de Mai 2021.
A travers GIMACPAY, les clients MOOV AFRICA – Gabon Telecom détenteurs d’un compte MOOV MONEY pourront désormais effectuer des transactions financières dans la zone CEMAC (Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad).
Pour en bénéficier, les clients devront à partir de leur compte MOOV MONEY accéder aux services GIMAC PAY via le code USSD *555*10#.
Les services interopérables disponibles :
Le transfert de compte mobile à compte mobile des autres opérateurs mobile money dans la Cémac ;
Le transfert de compte mobile à compte bancaire ;
La recharge de carte bancaire depuis le compte mobile ;
Le retrait sans carte (cartless) sur le réseau d’automates (GAB, TPE) du GIMAC ;
Le paiement des biens et services dans le réseau Gimac ;
Le paiement de facture, impôt et taxes ;
L’acceptation des paiements QR code pour le commerçant du réseau Moov Money ;
La réception des transferts Internationaux dans le compte mobile.
Ce partenariat, permettra à l’ensemble de ses acteurs, d’inter-opérer dans un écosystème convergent carte bancaire, paiementmobile et transfert d’argent, d’une manière sécurisée et de fédérer aussi bien les canaux que les instruments de paiement.
Cette innovation va aider au décloisonnement des transactions Mobiles Money et à l’interopérabilité entre tous les opérateurs mobiles et bancaires des pays CEMAC et ainsi favoriser une plus grande inclusion financière.
[Digital Business Africa] – L’auteur du best-seller La guerre économique revient avec un nouvel ouvrage, Les réseaux sociaux. Ce qu’ils ont fait de nous et ce que nous devons en faire, à la tête d’un collectif de 21 auteurs ayant rédigé en tout 28 contributions contenant des propositions concrètes pour l’appropriation de l’internet 2.0.
Face à la multiplication des dérives et des déviances sur les réseaux sociaux, il y a lieu de se poser la question de savoir si l’on peut défendre les réseaux sociaux. L’ouvrage de 326 pages répond de façon subtile. Le lecteur en sort avec trois principales réponses :
Certes les réseaux sociaux sont ambivalents…
En premier lieu, le collectif n’est pas tendre envers ces innovations qui facilitent notre quotidien. Les auteurs ont dépassé le stade de l’éblouissement pour poser un regard cinglant sur les réseaux sociaux, indexant leur ambivalence. Par ce terme, les diverses contributions font référence à ces algorithmes qui ne nous renvoient pas les faits, mais des représentations ou des sélections de la réalité, conformes à nos attentes, ce qui ne favorise pas l’exercice critique.
Outre la tendance à nous enfermer dans des bulles, les réseaux sociaux menacent les valeurs que nous avons en commun telles que la responsabilité, le vrai ou l’amitié. La question posée par l’un des auteurs « Peut-on avoir 5000 amis ? » attire l’attention sur la dilution de la valeur de l’amitié par Facebook qui a affaibli une notion aussi lourde de sens et qui est à la base de l’héroïsme, du sacrifice, du son de soi.
Notre éblouissement vis-à-vis des RS
En deuxième lieu, les auteurs relèvent le rapport plutôt instinctif que les sociétés africaines entretiennent avec les réseaux sociaux fait d’éblouissement plutôt que de rationalisation. L’ouvrage recense du reste les différents ethos maladroits nés dans cette ère digitale : les likers, les lurkeurs, les haters, les followers, les partageurs, autant d’activités qui ne sont pas sans conséquences sur les plans juridique, psychologique ou sociologique, mais que les sociétés africaines n’ont pas pris la peine d’observer attentivement pour l’instant. Face à des déviances décrits/décriés avec minutie et colère, l’ouvrage appelle à un recul : « ayant embrassé cet univers séduisant avec délectation et enthousiasme, nous découvrons peu à peu que l’impact de ses instruments sur nous et sur nos sociétés n’est pas toujours positif. »
… mais il est urgent de dépasser notre éblouissement
Infine, l’ouvrage est un plaidoyer pour une pédagogie des réseaux sociaux. Les auteurs souhaitent que les parties prenantes de la communauté éducative, les instances de régulation des technologies et divers ordres de la régulation sociale définissent un projet de connaissance sur les réseaux sociaux. Grâce aux garde-fous qui doivent y être développés, les sociétés africaines ne seront pas aliénées par ces outils. Chacun pourra alors jouir des avantages de ces innovations de façon sereine : « Grâce à eux, nous communiquons plus facilement et plus efficacement. Ils ont donné de l’écho aux promesses de liberté d’expression et de démocratie. Ils nous offrent des cadres d’apprentissage, de divertissement, mais aussi de promotion économique et de développement personnel. »
L’une des quatre parties de cet ouvrage est justement consacrée aux bienfaits de l’internet 2.0, que ce soit les nouveaux métiers à apprendre ou les nouvelles opportunités à saisir.
L’ouvrage ne prolonge pas le scepticisme d’Umberto Eco qui a popularisé un tableau sombre des réseaux sociaux dans une boutade restée dans les annales. Le collectif diffuse plutôt une vision éclairée, subtile et positive de cette innovation. La preuve, c’est qu’il est parsemé de propositions concrètes dont la plus forte est la promotion d’un réseau social natif africain : « L’Afrique peut et doit avoir des réseaux sociaux natifs, mais ils ne seront pas de la taille de Facebook. De toute évidence, ce n’est pas là qu’on attend le plus l’Afrique. Le défi reste celui de la valeur ajoutée. Il convient de penser des réseaux sociaux à forte valeur ajoutée, qui non seulement apporteront des innovations à la vie des Africains, mais dilueront l’exposition et la fragilité qu’augure l’utilisation massive des réseaux sociaux hétéronomes. »
[Digital Business Africa] – C’est l’entreprise tunisienne Simac (Société de l’informatique de management et de communication) qui mettra en œuvre la seconde génération du Système informatique de gestion des personnels de l’État, baptisée Sigipes II. Avec une note de 90,92/100 et pour un montant de 4,2 milliards de Francs Cfa, Simac est arrivé en tête devant les entreprises INVOLYS (87,94/100) et AGIRH (74/100).
Ce sont là les résultats de la commission interne de passation des marchés du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative présentés ce 17 mai 2021 à Yaoundé.
C’est le 25 août 2020 que l’avis d’Appel à Manifestation d’Intérêt International pour la pré-qualification des entreprises en charge de la conception, du développement et de la mise en service des fonctionnalités de base (lot 1) et du module biométrie (lot 2), ainsi que l’Appel à Manifestation d’Intérêt National pour la pré-qualification des cabinets agréés, devant assurer l’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la conception, le développement et la mise en service du nouveau SIGIPES II sont publiés dans le quotidien Cameroon Tribune, sur les plateformes numériques du MINFOPRA et dans le Journal des Marchés de l’ARMP.
A la suite des résultats de ces Appels à Manifestation d’Intérêt, et, conformément aux recommandations de la première session du Comité, il est organisé, les 16, 17 et 18 décembre 2020, un dialogue compétitif mettant en scène trois entreprises pré-qualifiées pour le lot 1 relatif à la conception, au développement et à la mise en service des fonctionnalités de base du nouveau SIGIPES 2.
Selon le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, ce dialogue compétitif avait pour but de permettre aux membres du comité de bien comprendre les solutions proposées, et de cerner les éléments d’adaptation nécessaires, dans la perspective de répondre aux besoins actuels de l’administration camerounaise, et ce, dans des délais suffisamment brefs. Ce dialogue compétitif a donc consisté en une démonstration par chacune des trois entreprises de la solution de base à partir de laquelle elles se proposaient respectivement de bâtir le nouveau SIGIPES 2.
A l’issue de cette activité, les différents Dossiers d’Appel d’Offres (DAO) actualisés ont été transmis à la Commission Interne de Passation des Marchés Publics auprès du MINFOPRA pour la vérification de conformité à la Commission Centrale de Contrôle des Marchés de Services et des Prestations Intellectuelles du MINMAP.
Lesdits DAO ont fait l’objet de relecture et de transmission par la Commission sus-évoquée au maître d’ouvrage pour publication en procédure d’urgence. Ce qui a été fait le 1er février 2021.
Les différents soumissionnaires ont déposé leurs offres, lesquelles ont été dépouillées et examinées par des sous-commissions mises en place à cet effet. Ce sont les résultats de ces travaux qui ont été soumis à l’approbation des membres du Comité Interministériel chargé de l’assistance du prestataire, du suivi et du contrôle de la mise en œuvre du SIGIPES 2 qui l’ont validés.
Simac, l’entreprise tunisienne choisi a proposé de réaliser ce travail un délai de 24 mois.
De l’avis des responsables de ce comité interministériel, tout porte à croire que cette fois-ci, le SIGIPES 2 sera effectivement mis en œuvre, après le lancement foireux de mars 2014 avec le consortium camerounais Cameroun Audit Conseil / CBL Consulting représenté par Jérôme Minlend, Président directeur général de Cameroun Audit Conseil et Cyril Courtin, Associé Gérant de CBL Consulting. Ce groupement était accompagné à la cérémonie de lancement de l’éditeur français de la nouvelle solution à implémenter, SAP, représenté par Gwendal Pelicot.
Malheureusement, ce groupement n’est pas parvenu à respecter ses engagements initiaux à cause des dissensions internes qui ont divisées les membres du consortium. Un audit sera commandé des années en mars 2017 par Philémon Yang, le Premier ministre d’alors. Les résultats sont inconnus du grand public, mais des voix s’élèvent pour dire qu’avec ce premier marché foireux, le Cameroun aurait perdu plusieurs milliards de francs Cfa.
un premier temps, englouti 7,6 milliards FCFA octroyés par l’Union européenne (UE). « S’agissant du Sigipes II, un travail a été fait et les conclusions ont été transmises à qui de droit, et nous attendons les nouvelles orientations de la hiérarchie à cet effet », avait indiqué l’actuel ministre de la Fonction publique, Joseph Lé, au cours d’un Comité interministériel d’examen des programmes (Ciep), le 17 août 2018 à Yaoundé.
« Planifié pour une durée totale de 24 mois, le projet SIGIPES II donnera naissance à un nouveau système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde, qui n’aura qu’un seul point commun avec l’application actuellement utilisée : l’homonymie. Jusqu’ici, l’Etat du Cameroun utilise conjointement les applications SIGIPES et ANTILOPE (Application nationale de traitement informatique et logistique du personnel de l’Etat), pour gérer la carrière, la solde et les pensions des fonctionnaires du Cameroun. Il est attendu de SIGIPES II qu’il soit conçu comme une plateforme unique de gestion du capital humain de l’Etat du Cameroun.
Hautement sécurisé, flexible, véritablement intégré, capable d’assurer les applications liées à la fois à la carrière et aux finances et, capable de prendre en charge l’ensemble des administrations ainsi que les structures décentralisées, SIGIPES II viendra corriger les limites que présente le système actuel, au nombre desquelles l’incohérence des référentiels entre SIGIPES I et ANTILOPE, l’inconsistance des données qui induit parfois des immatriculations multiples » , expliquait à l’époque le groupement camerounais.
[Digital Business Africa] – SGS, l’un des leaders mondiaux de l’inspection, de la vérification, des essais et de la certification, a présenté ses «Ambitions de développement durable 2030 (SA2030)» le 12 mai 2021. Avec ces «ambitions de développement durable 2030», SGS s’engage à créer de la valeur au groupe à travers ses opérations, sa culture et son comportement pour permettre un monde meilleur, plus sûr et plus interconnecté pour toutes ses parties prenantes.
Sa nouvelle stratégie de développement durable d’entreprise renforce la valeur que SGS crée pour les actionnaires, les employés, les clients et la société en augmentant la contribution du Groupe aux objectifs de développement durable des Nations Unies et en répondant aux préoccupations des parties prenantes ainsi qu’aux risques non financiers.
«Nos objectifs SA2030 couvrent toute notre chaîne de valeur et sont complets, tangibles et faciles à comprendre à travers notre réseau mondial. Ils ont des points d’action clairs et une appropriation des salariés au niveau local », précise le Groupe.
Pour y parvenir, SGS se concentre sur trois piliers – une meilleure planète, une meilleure société et une meilleure gouvernance:
Meilleure planète. La nouvelle stratégie renforce l’engagement de SGS à protéger la planète. «Nous nous engageons à atteindre notre objectif scientifique de réduire de 55% nos émissions de CO2 par chiffre d’affaires1 d’ici 2030, de maintenir notre statut de neutre en carbone et d’adopter pleinement les recommandations du groupe de travail sur les divulgations financières liées au climat. »
Une meilleure société. En tant que société de services professionnels, les collaborateurs de SGS sont au cœur de sa stratégie. «La SA2030 vise à promouvoir la diversité et l’égalité des chances et à donner la priorité à la santé et à la sécurité de nos employés en diminuant notre taux total d’incidents enregistrables de 30% en 2030. Dans ce laps de temps, nous nous engageons également à doubler notre impact positif sur les communautés locales où nous fonctionnons grâce au bénévolat des employés ».
Une meilleure gouvernance. La SA2030 se concentre sur la promotion de l’excellence opérationnelle et de l’efficacité de SGS, par exemple en étendant son programme de services de classe mondiale à l’ensemble de ses laboratoires. «Nous nous concentrons également sur la promotion de la durabilité dans notre vaste chaîne d’approvisionnement et sur le développement de notre programme de diligence raisonnable en matière de droits humains. D’ici 2030, nous visons à couvrir au moins 90% de nos dépenses avec des fournisseurs qui ont accepté nos principes de code de conduite. »
https://youtu.be/TOkm8QS2noU
SGS s’engage à accompagner ses clients dans leur cheminement vers la durabilité, quel que soit leur niveau de maturité dans ce processus, à travers ses solutions de développement durable. Sur le site Web de SGS, il est indiqué que l’entreprise utilisera sa méthodologie d’évaluation de l’impact pour calculer l’impact positif de ces services sur la société. «SGS a lié la performance ESG (Environnement, Social et Gouvernance) à la rémunération variable de son top management. Le comité de gouvernance et de durabilité nouvellement créé au sein du conseil d’administration veille à la durabilité ».
Frankie Ng, PDG, a déclaré que : «En tant que leader du secteur des TIC, nous nous engageons à relever en permanence la barre des normes de durabilité en interne, pour notre industrie et au-delà. Nos ambitions de développement durable 2030 sont totalement alignées sur notre stratégie commerciale 2023. Nous sommes convaincus que les deux stratégies auront un impact positif tangible et durable sur la société et représenteront un grand pas en avant vers un monde meilleur, plus sûr et plus interconnecté».
Dans une vidéo sur YouTube, il ajoute que «nos ambitions de développement durable 2030 ont tracé la voie vers une planète meilleure, vers une société plus nette et vers une meilleure gouvernance. Nous avons fixé des objectifs à long terme pour 2030 et des objectifs à court terme pour 2023 qui sont alignés sur notre stratégie commerciale 2023. Nos ambitions de développement durable 2030 auront un impact positif qui va au-delà du rendement financier et tout au long de notre chaîne de valeur, permettant un monde meilleur, plus sûr et plus interconnecté pour toutes les parties prenantes ».
SGS est l’une des principales sociétés d’inspection, de vérification, de test et de certification dans le monde. SGS est reconnu comme la référence mondiale en matière de qualité et d’intégrité. Avec plus de 89 000 employés, SGS exploite un réseau de plus de 2 600 bureaux et laboratoires à travers le monde.
[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Casimir Berthier Fotso Chatue] –L’industrie du satellite adaptée à la connectivité internet a toujours été très conservatrice depuis la création du concept VSAT* qui est un équipement électronique constitué d’un ensemble modulateur et démodulateur permettant des échanges bidirectionnels entre 2 stations terrestres (Station Terminale et Station Hub) et ainsi interconnecter le point terminal aux backbones internationaux pour l’obtention de la connectivité internet.
Cette technologie a surtout utilisé des satellites géostationnaires (GEO) situés à 36,000km de la terre pour réaliser les communications internet par satellite, ainsi que les connectivités point à point de portée supérieure à celles que nous offrent des infrastructures WLAN et WiMax terrestres.
Depuis quelques années, et surtout depuis la démonstration et la commercialisation du concept de satellite MEO (Medium Earth Orbit), satellite se positionnant autour de 2000km de la terre, des avancées considérables ont été enregistrées (Satellite de la société commerciale O3B).
Pour réduire le temps de latence observé lors des communications satellite qui est préjudiciable aux applications temps réel, des recherches rapprochant les positions satellite de la terre ont aboutis à l’exploitation des positions LEO (Low Earth Orbit). Ces satellites se situant entre 400 et 1500km de la terre, réduisent la latence de 480ms incompressible pour les satellites GEO à une cinquantaine de millisecondes pour les satellites LEO. La technologie utilisée passe aussi du concept de satellite unitaire de zone à un concept de constellation satellites en spot beam fonctionnant en roaming, tous interconnectés pour offrir sans interruption un résultat spectaculaire en matière de vitesses de connectivité.
Cette dernière technique démontrée il y a 3 à 4 ans et surtout tiré par le phénomène Elon Musk dont l’Afrique est fière avec SPACEX et STARLINK ( D’autres sociétés comme LeoSAT, OneWeb, etc … sont aussi dans la course) a permis ainsi à la connectivité par satellite de rejoindre la locomotive de tête dans la course au haut débit en intégrant des concepts au-delà de la fibre optique et des conjonctions de fréquences qui ont abouti au très haut débit et rendu le satellite incontournable dans la course aux grandes vitesses et par conséquence se rapprocher des besoins du monde Cellulaire GSM, UMTS , 3G, 4G et 5G.
En effet, dans le monde du cellulaire, la 3G et la 4G ayant à tour de rôle permis des échanges supérieurs à des dizaines de Mégabit/s, les derniers exploits et avancées que constituent la 5G exploitent des fréquences de 3.4GHz à 3.8GHz pour une partie et de 24 à 27 GHz pour d’autres types d’infrastructures. Ceci permet d’obtenir des vitesses d’abord 100 fois puis 1000 fois supérieures aux vitesses antérieures des systèmes 2G cellulaires.
Les Fréquences autour de 3.5GHz ont toujours été utilisées en satellite bande C et les fréquences de 20 à 30 GHz utilisées pour proposer en bande KA des satellites de constellations proche de la terre. Le monde satellite sur un accord industriel à commencer à libérer la partie basse de cette fréquence bande C au profit des constructeurs d’infrastructures d’équipements de la 5G.
Ce rapprochement, de prime abord susceptible de créer des interférences et des conflits industriels ont plutôt générés des avancées spectaculaires car les deux corps de métier ont décidé de collaborer et tirer le meilleur profit de leurs compétences au lieu de s’opposer. On voit donc apparaitre une convergence de technologie qui ainsi font entrer le satellite dans la locomotive de tête des expérimentations en vue de fournir des échanges de plus en plus rapides entre les équipements et faciliter les processus et applications en temps réel qui sont gourmand de vitesse.
L’apport actuel du satellite et sa contribution dans la propagation des infrastructures cellulaires étant jusqu’à l’heure limité aux fonctions Sat CBH [ Satellite Cellular BackHaul ) permettant aux réseaux GSM terrestre d’atteindre et de desservir les zones reculées va donc bientôt subir une révolution de taille avec les satellite à basse orbite LEO : L’Intégration du fait de l’unicité des fréquences de satellite LEO en fréquence 20 à 30 GHz dans les infrastructures BSS* ( BSC*et BTS*) de réseau cellulaire conventionnels.
Les stations terriennes de BTS qui peuplent le sommet de nos montagnes et les derniers étages de grands immeubles ou les tours télécoms seront tout simplement déportés et délocalisés dans les satellites à basse altitude pour ainsi offrir des vitesses de connectivité au-delà du Gigabit/s à tous vos portables cellulaires 5G compatibles.
Nous aurions donc atteint en ¼ de siècle des vitesses d’échanges et de navigations internet multipliés par 1 millions 10^6, se rapprochant inéluctablement des vitesses de photons lumineux qui eux en 1 seconde transportent une lumière à plus de 300 millions de mètres, 300 10^6.
Au moment où j’écris cet article (2ieme trimestre 2021), les premiers pas de cette technologie 5G sur satellite utilisant d’abord les satellites géostationnaires (36,000km de la terre) est disponible et commence à offrir déjà des vitesses 100 à 200 fois supérieures à celles que l’on observait déjà sur les cellulaires de 1ere génération. En effet, sur une petite parabole de 74cm que commercialise en Afrique centrale et de l’Ouest la société AFRIKANET GoSAT, vous pouvez déjà depuis le début de cette année atteindre des vitesses de connectivité de 50 et bientôt 100MBps, 100 fois supérieures aux vitesses disponibles sur des paraboles satellites 4 à 5 fois plus encombrant il y a seulement 15 ans.
C’est donc le début de la 5G satellite que vous offrent certains opérateurs au profit des PME/PMI et des particuliers en ce temps de pandémie et AFRIKANET GoSAT qui va bientôt fêter son 4ieme anniversaire, leader depuis 2017 dans l’importation de cette technologie dans plusieurs pays Africains continuera ses efforts pour faciliter le « leapfrog technologique » en œuvrant pour le transfert rapide des innovations du Nord vers le Sud.
Par Casimir Berthier Fotso Chatue, CEO Afrikanet GoSat
[Digital Business Africa] – Dans un message vidéo adressé à ses collaborateurs le 01er mai 2021, journée internationale du travail, le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, a invité ses collaborateurs à plus de dévouement au travail, à une plus grande implication et à plus de loyauté.
Pour lui, l’introduction de nouveaux leviers d’action à l’ART va permettre à court et à moyen terme à l’Agence de régulation des télécommunications d’être un organisme de régulation robuste et encore plus performant. « Pour atteindre les perspectives encourageantes, sous-tendu par l’implémentation desdits leviers d’action et dans l’optique de la prochaine mise en œuvre d’un nouveau modèle de régulation du secteur des télécommunications, j’engage chaque personnel de l’ART à un meilleur dévouement au travail et à une plus grande implication et une loyauté professionnelle tout en rappelant le strict respect des règles relative à la discipline, à l’assiduité, et à la ponctualité. Tous ensemble, nous devons œuvrer au renforcement de l’image de marque de de l’ART auprès du public », indique le Pr Philémon Zoo Zame.
Voir le message intégral du DG de l’ART
Depuis le décret N° 2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART signé par le président de la République, Paul Biya, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) est désormais « un établissement public à caractère spécial, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ».
D’après le précédent texte, notamment le décret N° 2012/203 du 20 avril 2012 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART, cette agence était considérée comme « un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ».
Ce caractère spécial octroie en effet à l’ART plus de pouvoir, plus d’avantages et de flexibilité pour mieux exercer ses missions de régulation, de contrôle, de suivi des activités de communications électroniques au Cameroun, et de ce fait, accroît sa performance. Digital Business Africa vous présente trois changements majeurs.
Première innovation,sa gestion.
Le caractère spécial de son statut fait qu’elle est désormais « gérée suivant les règles de la comptabilité privée, conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du Groupement d’intérêt économique.
En clair, il n’y aura plus d’agent comptable comme par le passé. L’article 29 du précédent décret indiquait qu’un agent comptable, nommé par arrêté du Ministre des Finances parmi les comptables du Trésor, est chargé de l’exécution des opérations financières de I’Agence. « A ce titre, il enregistre toutes les recettes et toutes les dépenses ; assure le règlement des dépenses effectuées ; s’assure de la régularité des dépenses », stipulait les textes de 2012. L’agent comptable avait seul qualité pour opérer tout maniement des fonds ou des valeurs et signer les chèques relatifs aux décaissements des fonds. Il était responsable de la tenue des comptes et de la sincérité des écritures.
Désormais, selon l’article 40 du nouveau décret, « les comptes de l’Agence sont tenus selon les règles du système comptable OHADA. Ils doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière ».
[Digital Business Africa] – Administrateur directeur général d’Afriland First Bank, banquier chevronné, passionné d’éducation et de formation, Alphonse NAFACK a fait parler de lui ces dernières semaines. Non pas dans ses activités à la banque qu’il dirige, mais par une nouvelle activité : l’éducation. Notamment à travers l’actualité de l’Institut supérieur de formation en technologies baptisé Jacky Felly Nafack Institute of Technology, en abrégé JFN-IT. Un institut lancé en octobre 2020 et qui s’inscrit dans une trajectoire de différenciation au sein d’un paysage universitaire camerounais en pleine mutation.
A travers cet institut basé à Bonamoussadi Douala au Cameroun, Alphonse NAFACK veut donner l’opportunité aux milliers d’étudiants Camerounais et d’ailleurs de poursuivre leurs études universitaires dans les sciences et technologies, entre autres spécialités.
Pour cela, des partenariats sont annoncés avec des firmes, des instituts et des universités nationales et internationales en vue d’offrir à ses futurs étudiants une formation de qualité. Le dernier partenariat en date est celui annoncé le 14 avril 2021 entre la JFN-IT et Google Cloud. Objectif, former et développer, dès la rentrée universitaire 2021-2022, des compétences, des étudiants et des professionnels dans les technologies Google Cloud et autour de la gestion de données, du développement d’applications, des infrastructures cloud, du Machine Learning et de l’Intelligence artificielle. JFN-IT pourra donc former et certifier ses apprenants au grade d’Associate Cloud Engineer de Google.
Alphonse Nafack, ADG d’Afriland First Bank et promoteur de la JFN-IT
« Nous sommes absolument ravis de pouvoir collaborer avec Google Cloud et ses partenaires pour ces prochaines années. C’est un rêve en fait qui se réalise, et ce rêve je vais le partager avec le peuple Camerounais en premier lieu. Google Cloud a commencé ses investissements en Afrique, et a choisi notre pays et le campus JFN-IT pour développer son programme éducation autour de ses technologies. C’est un réel honneur et une grande satisfaction de pouvoir proposer ces parcours de formation au Cameroun et en Afrique Centrale, et ainsi aider la jeunesse camerounaise à développer des compétences technologiques qui leur permettront d’être les innovateurs et leaders de demain », indique Alphonse NAFACK.
Des partenariats avec l’Inde, la France et l’Italie
D’autres partenariats sont également annoncés par la JFN-IT en vue d’offrir de meilleures formations aux étudiants et professionnels. Le banquier est allé chercher du côté de l’Inde, réputée dans le monde pour la qualité de ses formations et ses expertises dans le secteur de l’informatique. C’est le cas du partenariat avec le Kumaraguru College of Technology (KCT), un collège d’ingénierie indien créé en 1984 sous les auspices de la Fondation Ramanandha Adigalar, une fiducie caritative éducative du groupe Sakthi.
JFN-IT est également partenaire du Pôle Universitaire Léonard De Vinci en France. Un pôle du Groupe Léonard de Vinci composé de trois établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes reconnus qui couvrent des champs disciplinaires complémentaires, notamment dans le secteur du numérique : une école de commerce, l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) ; une école d’ingénieurs, l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) et l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia), qui revendique d’être la première école créée en France pour former aux métiers du web et du multimédia.
Autre partenaire et non des moindres, l’Université du Sacré-Cœur (Università Cattolica del Sacro Cuore) de Milan en Italie.
Ce qui fait dire à Alphonse Nafack que la JFN-IT est dotée d’une identité forte et des projets audacieux. L’objectif selon lui étant de « donner l’opportunité à de milliers d’étudiants de poursuivre des études universitaires sanctionnées par un diplôme de scientifique ou de manager, dans un établissement universitaire à taille humaine, situé dans un lieu d’exception. Pour y parvenir, il s’impose à tous, politiques, gouvernants, investisseurs, entrepreneurs, ou tout simplement membres de la société civile, de changer de paradigme en prenant les mesures idoines pour développer et soutenir l’excellence dans l’enseignement supérieur camerounais, en particulier dans les domaines de la science et de la technologie, et ce, en favorisant une spécialisation régionale, en réunissant les meilleurs, en facilitant l’échange de connaissances et le partage d’expériences avec les meilleures écoles et universités étrangères et en développant un partenariat avec le secteur privé local ».
Anatole Antoine Biyidi Nkolo, coordonnateur général de la JFN-IT
Pour coordonner ce projet, Antoine Biyidi Nkolo a été choisi. Ancien SG du groupe Interface, il dispose d’une expérience de plus de 20 ans dans le secteur des technologies et du numérique. Celui-ci ne manque pas de vanter les atouts de la JFN-IT. « Nous offrons à nos étudiants un cadre de vie agréable au sein d’un campus bâti sur une superficie de trois hectares sis au quartier Bonamoussadi à Douala. Ce campus est doté de nombreuses infrastructures à l’instar d’un complexe multisports, des espaces verts, d’une piscine, d’un centre d’incubation des start-up, des laboratoires high-tech et d’un centre d’expérimentation pour agriculture sous serre. Nous formons nos étudiants pour affronter le monde de demain, soit en qualité d’entrepreneur créateur des richesses et d’emploi, soit en qualité de salariés dans des entreprises nationales et internationales, dans des organisations et administrations », expose Antoine Biyidi Nkolo, le coordonnateur général de la JFN-IT.
Façade 3D de la devanture de la JFN-IT
A la suite A la suite du groupe scolaire bilingue NAL (GSBNAL), école d’enseignement primaire et du complexe scolaire bilingue NAL (CSBN), école d’enseignement secondaire, Alphonse Nafack résume en affirmant que la JFN-IT a été mise sur pied en octobre 2020 pour améliorer la qualité de la formation dispensée à tous les niveaux, pour rendre les enseignements plus conformes aux attentes des employeurs, pour adapter l’enseignement aux besoins de l’économie du XXIème siècle et pour élargir les perspectives de carrière et/ou les capacités entrepreneuriales des apprenants. « C’est à ce prix et à ce prix seul, qu’ensemble, nous pourrons accélérer la transition du Cameroun et de l’Afrique vers une société fondée sur le savoir en l’espace d’une génération. Cette nouvelle génération doit pouvoir acquérir les compétences et les connaissances dont elle aura besoin pour résoudre par elle-même les défis du continent », indique le banquier.
[Digital Business Africa] – L’application mobile de réservation de taxis en ligne Gozem est désormais disponible pour les habitants de Libreville. Dans un communiqué, l’entreprise a déclaré « Désormais, tous les Gabonais peuvent télécharger l’application Gozem, disponible gratuitement pour Android et iOS, et effectuer des trajets dans la capitale du pays », a indiqué Gozem dans un communiqué.
Le groupe vise la simplification et l’amélioration de la qualité de vie des différentes parties prenantes du service de réservation dans le troisième pays africain où il s’installe. Il avantage notamment les chauffeurs qui gagneront leur vie et les utilisateurs qui pourront se déplacer « facilement dans la ville, grâce à son écosystème numérique unique ».
Trois moyens de paiement s’offrent aux usagers : Airtel Money, Moov Money et la carte de crédit. Pour cette entreprise, il s’agit d’une « révolution dans le secteur du transport » à Libreville, la capitale gabonaise. « Nous sommes convaincus que cette innovation créera une réelle valeur ajoutée pour les passagers et les chauffeurs sur le marché gabonais. Et très vite, nous continuerons à ajouter de la valeur en élargissant la gamme de services offerts par Gozem au Gabon pour inclure des services de livraison et bien d’autres choses encore », a déclaré Cecilia Kouna, directrice nationale adjointe de Gozem Gabon.
Pour Raphael Dana, le cofondateur, « ce service quotidien de qualité » répond aux besoins de la population gabonaise et s’inscrit dans le cadre d’expansion dans la région. Il a affirmé que son ambition est de consolider le statut de « super appli en Afrique ».
La prochaine escale se fera au Cameroun, a t-il également annoncé. Cette expansion en Afrique centrale arrive alors que le groupe lancé en 2018 s’impose en Afrique de l’Ouest. Notamment au Togo et au Benin avec des services de taxis-voitures standards, des taxis motos, des taxis-tricycles, la livraison de produits d’épicerie, de bouteilles de gaz et de repas.
[Digital Business Africa] – Twitter prend des mesures plus décisives pour modérer les contenus présents sur sa plateformes en décidant de lancer de nouvelles alertes concernant les messages contenant un langage agressif.
Quand un utilisateur s’apprête à poster une réponse à un tweet, si celle-ci contient des mots peu convenables, un message l’invite à faire une pause, à se relire, ou encore à corriger son texte avant qu’il soit publié. La fonction est opérationnelle sur iOS en anglais et bientôt sur Android.
Cette fonctionnalité repérant le langage « nuisible » est en test depuis un an déjà. Les développeurs ont dû ajuster l’outil. Il a fallu notamment déterminer le bon moment pour envoyer l’alerte à l’utilisateur, mais également permettre à l’algorithme de percevoir les nuances d’une conversation qui serait composée de passages sarcastiques ou de plaisanteries. Twitter a ainsi tenu compte des liens unissant les correspondants. S’ils se connaissent, il est par exemple probable que les grossièretés relèvent de la plaisanterie.
Selon les tests réalisés par Twitter, 34 % des personnes qui ont reçu une alerte ont modifié leur texte initial ou ont décidé de ne pas l’envoyer. A noter que d’autres alertes sont proposées par Twitter. Le réseau social conseille notamment aux utilisateurs de lire un article avant d’en faire la promotion en le retweetant.
[Digital Business Africa] – IBM a créé une nouvelle puce qui utilise un processeur de 2 nanomètres, un énorme bond en avant pour les composants utilisés pour alimenter tout, des téléphones intelligents et des appareils des consommateurs aux supercalculateurs et aux équipements de transport.
En effet, la plupart des dispositifs d’alimentation de puces informatiques utilisent aujourd’hui des processeurs de 10 nanomètres ou de 7 nanomètres, certains fabricants produisant des puces de 5 nanomètres. Les nombres inférieurs indiquent des processeurs plus petits et plus avancés. « Il n’y a pas beaucoup de technologies ou de percées technologiques qui finissent par soulever tous les bateaux« , a déclaré le directeur d’IBM Research Dario Gil dans une interview. « Ceci est un exemple d’un. »
Les nouvelles puces de 2 nanomètres ont à peu près la taille d’un ongle et contiennent 50 milliards de transistors, chacun de la taille de deux brins d’ADN, selon le vice-président d’IBM chargé de la recherche sur le cloud hybride, Mukesh Khare.
Avoir plus de transistors permettra également d’ajouter plus d’innovations liées à l’intelligence artificielle et au cryptage, entre autres, directement sur les puces. « Quand nous constatons que le téléphone s’améliore, les voitures s’améliorent, les ordinateurs s’améliorent, c’est parce que dans les coulisses, le transistor s’est amélioré et nous avons plus de transistors disponibles dans nos puces« , a déclaré Gil.
La nouvelle puce devrait atteindre des performances 45% plus élevées – et une consommation d’énergie d’environ 75% inférieure – que les puces 7 de nanomètres les plus avancées d’aujourd’hui. Avec des puces de 2 nanomètres, les batteries des téléphones portables pourraient durer quatre fois plus longtemps, les ordinateurs portables pourraient être nettement plus rapides et l’empreinte carbone des centres de données pourrait être réduite car ils reposent sur des puces plus économes en énergie.
Les puces de 2 nanomètres devraient entrer en production à partir de fin 2024 ou 2025, ce qui ne sera pas assez tôt pour faire une brèche dans la pénurie mondiale actuelle de puces.
24 mai 2018. Paris, Parc des expositions. Porte de Versailles. Viva Technology 2018. Le président français Emmanuel Macron et son homologue rwandais Paul Kagame au Stand du Rwanda.
[Digital Business Africa] – Dans une tribune publiée le 07 mai 2021 sur le site web de Jeune Afrique, le Camerounais Beaugas Orain DJOYUM, président de l’association Smart Click Africa et DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media Strategies, appelle le président français Emmanuel Macron à sauver Digital Africa et à veiller à ce que sa vision pour cette association soit respectée. « Monsieur le Président, il est encore temps ! Il est encore temps de prouver aux jeunes Africains que nous sommes que vous êtes d’une autre génération de Français, que vous avez tourné la page des Français restés dans une vision paternaliste, colonialiste et passéiste de sa relation avec l’Afrique, comme vous le revendiquez« , écrit Beaugas Orain DJOYUM.
Pour le président de l’association Smart Click Africa, de nombreux jeunes Africains passionnés par le numérique, des jeunes Africains investissant dans le secteur des TIC, des jeunes Africains qui créent des solutions digitales pour résoudre les problèmes de leur communauté, sont déçus par les multiples blocages de l’initiative Digital Africa annoncée le 28 novembre 2017 à Ouagadougou au Burkina Faso par Emmanuel Macron.
[Digital Business Africa] – A l’issue de l’assemblée générale de l’association Digital Africa qui s’est tenue hier, 07 mai 2021, les deux membres africains du Conseil d’administration de Digital Africa qui y étaient encore ont été débarqués par l’Agence française de développement.
Désormais, Proparco, Expertise France, La Ferme digitale et l’AFD (qui prend deux sièges) sont les seuls membres du conseil d’administration de Digital Africa. Les membres africains AfriLabs et JokkoLabs qui y étaient encore ont été retirés du conseil, à l’issue d’un vote des membres de l’assemblée générale dont la plupart ont donné procuration à l’AFD.
Pour sa part, CFI (membre français) a volontairement quitté le conseil d’administration.
Digital Africa était jusqu’ici constituée de 12 membres. Trois africains et neuf français.
Les membres africains AfriLabs et JokkoLabs n’ont pas hésité de marquer leur désapprobation à cette exclusion voulue par l’AFD. « C’est totalement en contradiction avec l’idée de départ de Digital Africa », a commenté l’un des membres africains.
Dans une tribune publiée le 07 mai 2021 sur Jeune Afrique, le Camerounais Beaugas Orain DJOYUM, président de l’association Smart Click Africa et DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media Strategies, appelle le président français Emmanuel Macron à sauver Digital Africa et à veiller à ce que sa vision pour cette association soit respectée. « Monsieur le Président, il est encore temps ! Il est encore temps de prouver aux jeunes Africains que nous sommes que vous êtes d’une autre génération de Français, que vous avez tourné la page des Français restés dans une vision paternaliste, colonialiste et passéiste de sa relation avec l’Afrique, comme vous le revendiquez« , écrit Beaugas Orain DJOYUM.
Pour le président de l’association Smart Click Africa, de nombreux jeunes Africains passionnés par le numérique, des jeunes Africains investissant dans le secteur des TIC, des jeunes Africains qui créent des solutions digitales pour résoudre les problèmes de leur communauté, sont déçus par les multiples blocages de l’initiative Digital Africa annoncée le 28 novembre 2017 à Ouagadougou au Burkina Faso par Emmanuel Macron.
« L’Afrique sans Africains »
Pour d’autres, cette exclusion des membres africains du CA de Digital Africa est même illégale. Car le mandat de trois ans des membres africains du CA expirait en octobre 2021. Exclusion faite sans changement des statuts.
Sur Twitter, la Camerounaise Rebecca Enonchong, qui était encore membre du CA de Digital Africa, affirme que l’ouvrage « L’Afrique sans Africains. Le rêve blanc du continent noir » prend tout son sens encore aujourd’hui alors que les membres africains du conseil d’administration de « Digital AFRICA » avec des mandats pourtant toujours en cours, ont été remplacés par un CA 100% français.
Pour elle, l’exclusion des membres africains intervient d’ailleurs dans un contexte où l’on attendait un audit financier et opérationnel commandé par le CA qui incluait les africains. « On n’aura pas le droit de voir les résultats, ni même de participer valablement à ces enquêtes« , se plaint-elle.
Côté AFD, l’on soutient que c’est pour une période provisoire et qu’un cabinet travaille pour la modification des statuts de Digital Africa.
L’association Digital Africa
L’initiative Digital Africa réunissait en principe une communauté de partenaires de toutes nationalités – incubateurs, financiers institutionnels, venture capitalists, clusters techs – au service des entrepreneurs numériques africains, au premier rang desquels se trouve l’ Agence française de Développement (AFD), principal financier. Les 10 organisations cofondatrices sont l’AFD, AfriLabs , Bond’Innov, CFI Développement Médias, Do4 Africa, FING, le Réseau Global Entrepreneurship (GEN), Jokkolabs, La Fabrique des Mobilités et l’association La Ferme digitale.
L’initiative Digital Africa est soutenue par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé la dotation de 65 millions d’euros en faveur des jeunes innovateurs africains lors de son discours à l’ouverture de la troisième édition du salon Viva Technology en mai 2018. Le Trésorier de cette association est CFI Médias, l’agence française de développement médias.
Annoncée également à Ouaga par le président français Emmanuel Macron, l’association Digital Africa a été créée en octobre 2018. C’est ce qu’on apprenait alors le 14 octobre 2018 sur le compte Twitter de Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif en Afrique de l’Ouest, nommé par la même occasion président de cette association.
Pour rappel, Digital Africa est une initiative développée par l’Agence Française de développement sous la prescription d’Emmanuel Macron. Cette plate-forme se présentait comme un « outil collaboratif favorisant l’émergence des start-ups africaines et de leurs écosystèmes » pour reprendre les propos de JP Barral de l’AFD sur twitter, félicitant au passage Karim Sy.
Digital Africa cherche également à rapprocher les écosystèmes numériques européen et africain. Parmi ses actions jusqu’ici, on peut citer la promotion et le soutien à l’entrepreneuriat africain à travers le Challenge des 1000, le programme Social & Inclusive Business Camp (SIBC) ou encore le lancement du Bridge Fund, en collaboration avec Proparco.
[Digital Business Africa] – Le Cameroun se prépare pour la célébration de ses 20 ans de téléphonie mobile, et pour ce faire, un grand évènement placé sous le Très Haut Patronage du Chef de l’Etat Paul Biya est annoncé du 11 au 14 mai 2021 au Hilton Hotel à Yaoundé. Prochain.
Placée sous l’égide du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), elle pourrait être présidée par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute et aura pour thème : « Téléphonie mobile au Cameroun 20 ans après : bilan, enjeux et perspectives pour un Cameroun émergent en 2035 ».
L’idée est de participer à la promotion du secteur des télécommunications à l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication marquée par le passage de la téléphonie fixe vers le téléphone mobile. Il s’agit de traduire dans les faits la volonté de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République, de faire du Cameroun, un pays fort prospère et engagé sur le vaste chantier de l’économie numérique avec pour cap l’émergence vision 2035.
Pour le journaliste Jean Calvin Mengoumou Ayissi, promoteur de l’évènement, « il s’agit de réunir les acteurs de la téléphonie mobile, 20 ans après autour des objectifs suivants : promotion de la téléphonie mobile, développement intégré de l’économie numérique, financement des chaines de productions, mutualisation des acteurs, revisiter l’histoire de la téléphonie mobile au Cameroun, incitation à l’investissement, promotion de l’éthique, de la qualité et la déontologie, sensibilisations des jeunes aux médias sociaux…etc”
Les détails de l’évènement ont ainsi été partagés avec la presse au cours d’une conférence qui s’’est tenue dans les locaux du ministère des Postes et télécommunications. « C’est donc un événement aux enjeux majeurs qui aura le mérite de regrouper sur le même espace les acteurs de la téléphonie mobile20 ans après. Un âge évocateur, qui impose à la mémoire collective une rétrospective en relevant les avancées significatives, puis d’envisager les prospectives », a précisé Ibrahim Lindou du comité d’organisation.
Le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun et internet représente désormais 35% de l’économie nationale. Au plan international, le Cameroun se trouve être la locomotive économique de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et entend faire tête de proue dans la mobilisation des pays frères et amis aussi bien en Afrique et dans le monde.
Guerre commercial Chine / USA. Huawei exclu du marché américain par un décret de Trump. Crédit Photo : L'Usine Nouvelle
[Digital Business Africa] – L’ancien président américain Donald Trump n’a plus accès à Facebook et Instagram depuis janvier, à cause de son implication dans les émeutes du Capitole, mais il s’agissait de déterminer si cette suspension était définitive ou pas et le verdict est tombé, la suspension est maintenue.
Trump a qualifié la décision et son interdiction des plateformes technologiques de « honte totale » et a déclaré que ces entreprises « paieraient un prix politique » « La liberté d’expression a été enlevée au président des États-Unis parce que les fous de la gauche radicale ont peur de la vérité. Les habitants de notre pays ne le supporteront pas ! Ces sociétés de médias sociaux corrompues doivent payer un prix politique et ne doivent plus jamais être autorisées à détruire et décimer notre processus électoral »,
Mais un jour avant cette décision, le président Trump avait déjà annoncé le lancement d’un espace sur son site Web où il peut publier des messages pouvant être partagés par d’autres utilisateurs sur Twitter et Facebook. Abrités sur son site Web, les messages de l’ancien président américain peuvent être partagés par d’autres utilisateurs sur les réseaux sociaux et reprennent l’affirmation selon laquelle il aurait perdu l’élection présidentielle de 2020 en raison de la fraude électorale généralisée et dénigre les comparses républicains qui l’ont critiqué, comme le sénateur Mitt Romney et la représentante Liz Cheney.
Twitter comme Facebook ont supprimé les contenus publiés par d’autres comptes d’utilisateurs qui tentaient selon eux de contourner l’interdiction faite à Donald Trump. Un porte-parole de Twitter a déclaré que le partage de contenus à partir du site Web de Donald Trump serait autorisé tant que le contenu n’enfreint pas les règles du réseau, mais que les tentatives de contournement ne seraient pas autorisées: par exemple, imiter le compte suspendu pour essayer de le remplacer.
Facebook n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur la façon dont il traiterait les publications partagées à partir du nouvel espace. Twitter, que Donald Trump utilisait quotidiennement et où il comptait 88 millions d’abonnés, a déclaré que son interdiction était permanente, même s’il est de nouveau candidat à l’élection présidentielle. YouTube, propriété d’Alphabet, a déclaré de son côté qu’il rétablirait la chaîne de Trump lorsqu’il estimera que le risque de violence a diminué.
[Digital Business Africa] – Le président du conseil d’administration de Viettel, Baba Ahmadou Danpullo, a nommé un nouveau Directeur général à la tête de cette entreprise propriétaire de la marque de téléphonie mobile Nexttel. Il s’agit de Benoît Yaoussou, lit-on dans une décision du PCA rendue publique ce vendredi 30 avril 2021. Benoit Yaoussou remplace à cette fonction Haman Oumar.
De ses missions, « M. Yaoussou Benoît dont le poste est basé à Douala, mènera ses tâches et des prérogatives dans le respect de sa fiche de poste, des instructions de sa hiérarchie ainsi que du règlement intérieur de Viettel Cameroun », précise l’article 2 de ladite décision.
Concernant son parcours professionnel, Benoît Yaoussou a officié comme délégué régional de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour le Littoral avant d’aller en retraite en 2020. Il officiait déjà comme consultant pour le compte de Nexttel avant d’être porté à ce prestigieux poste.
La compagnie est en proie ces dernières années à des querelles intestines opposant ses différents actionnaires, et c’est dans ce nouvel environnement que le nouveau DG devra faire ses preuves. Hormis l’examen des dossiers brûlants avec le personnel, le nouveau manager devra également parachever la construction de l’immeuble siège de Nexttel Cameroun sis Akwa Douala, améliorer la qualité du réseau téléphonique et débit internet, et poursuivre le plan d’extension de la compagnie sur territoire camerounais. Viettel Cameroun S.A et sa marque Nexttel ont affiché, exercice 2019, un chiffre d’affaires de 206,77 millions de dollars, soit 21,8 % du chiffre d’affaires global du marché de la téléphonie mobile au Cameroun.
Avec 2,8 millions d’abonnés actifs, Nexttel Cameroun est le troisième opérateur de téléphonie mobile au Cameroun derrière MTN Cameroon et Orange Cameroun d’après un classement de l’Agence de régulation de la communication datant de 2019. Ce rang correspond à 15,56 % de parts de marché, après 7 ans d’activités.