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Jean-Jacques  Massima-Landji au sujet des cryptomonnaies : « S’il n’y a pas de textes, les gens trouveront des moyens pour dérober l’argent des utilisateurs »

[DIGITAL Business Africa] – Le représentant de l’Union internationale des Télécommunications pour la région de l’ Afrique centrale et Madagascar pense qu’il faut élaborer les textes qui vont protéger l’activité des cryptomonnaies.

Jean-Jacques  Massima-Landji prenait part  à l’atelier de réflexion sur « les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun ». Un atelier présidé par le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le 15 novembre 2021.

« C’est la facilitation de l’ensemble des transactions de base. Vous voulez payer du pain à la boulangerie et n’avez pas de monnaie. Si le boulanger a accepté le paiement électronique, vous prenez votre pain et rentrez à la maison, au lieu d’aller à la banque, chercher de l’argent et revenir. Donc, c’est une facilitation de la vie de tous les jours.

« On doit amener la technologie à résoudre les problèmes sociétaux de base des citoyens. Ce qui va permettre d’améliorer leurs conditions de vie. Le gouvernement mettra donc un cadre réglementaire solide avec les banquiers, les consommateurs et les hommes de droit. Il y a des règles et ce sont ces règles-là qu’il faut maturer et établir les textes qui vont protéger l’activité de la cryptomonnaie. Car s’il n’y a pas de textes, les gens trouveront des moyens pour dérober l’argent des utilisateurs », a déclaré Jean-Jacques  Massima-Landji.

Propos recueillis par JMZ (Stg)

Cameroun : Le ministre Grégoire Owona a mis à la disposition de l’IAI un centre informatique dans ville de Ngomedzap

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale a présidé la cérémonie de rétrocession d’un centre informatique à l’Institut africain de l’Informatique du Cameroun (IAI).  Grégoire Owona, membre de l’Association Agora, a couplé l’action à la remise des parchemins de fin de formation à 75 apprenants de cette ville du département du Nyong et So’o, le premier novembre 2021. Les récipiendaires appartiennent à la promotion liminaire de l’IAI dans cette localité.

Au nombre des invités, figuraient le représentant résident de l’IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda, les autorités des lieux, entre autres. Le Centre informatique concerné dispose de deux salles. L’une d’elle regorge 25 ordinateurs, indique le site Cameroon tribune. Les modules de formation disponibles à l’attention des apprenants sont : l’introduction à l’informatique, l’usage des réseaux sociaux et internet.

 « Notre association voudrait faire reculer le taux d’analphabétisme numérique. Pour cela, nous faisons des partenaires ave les meilleurs. C’est le cas avec l’IAI –Cameroun’ », a affirmé le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, Grégoire Owona.

En exhortant, bien évidemment, les jeunes apprenants au bon usage des réseaux sociaux. Armand Claude Abanda, représentant résident de l’IAI Cameroun, a salué le geste de l’élite, par ailleurs mandataire de l’association Agora.

« L’étape de Ngomedzap est très importante pour nous. Parce que c’est le 29e centre de l’IAI qui est créé, et c’est l’unique des 29 centres dont la construction a été réalisée par une élite, puis mis à la disposition de l’IAI », a-t-il confié. L’IAI-Cameroun et l’association Agora sont liés par un partenariat destiné à former, encadrer et faciliter l’insertion socioprofessionnelle des jeunes.

L’Association Agora encourage le développement communautaire de l’arrondissement de Ngomdzap ; à travers des projets agropastoraux, comme c’était le cas en décembre2020 avec le forum sociocommunautaire « Ngomedzap, terre d’opportunités ». 

Ecrit par Jean Materne Zambo(stg)

Présente à la réunion des Régulateurs télécoms à Douala, l’ARPCE s’engage aussi à supprimer les tarifs de roaming en zone Cémac

[DIGITAL Business Africa] L’ARPCE a participé à la réunion des Régulateurs des Postes et des Communications Électroniques de la zone CEMAC qui a débuté le lundi 8 novembre 2021, à Douala au Cameroun.

Placée sous le patronage de la Ministre Camerounaise des Postes et des Communications Électroniques, cette rencontre des Régulateur de l’Afrique Centrale a débuté par les travaux entre les parties, a débouché le 09 Novembre à la signature des protocoles d’accords bilatéraux entre les régulateurs en vue de la mise en œuvre du règlement relatif à l’itinérance et à la suppression des frais d’itinérance (Roaming) en zone CEMAC. 

Représentant le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, le Directeur des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE, Jean-Célestin ENDOKE, accompagné du Directeur des Ressources en Fréquences, Wilson BOKATOLA, a pris une part active aux travaux y relatifs. 

Ces protocoles d’accords procèdent de la volonté des Chefs d’Etats de supprimer les frais d’itinérance et rendre possible l’accès, à moindre coût, aux services des communications électroniques entre les consommateurs des pays de la sous-région. La suppression des surtaxes ainsi adoptée, favorisera l’inclusion numérique et la réduction de la fracture numérique.

Par DBA, Source : ARPCE

Régulation : L’ARCEP Tchad s’inspire du modèle de fonctionnement du Centre d’écoute des consommateurs de l’ARPCE Congo

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[DIGITAL Business Africa] – Une équipe de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) de la République du Tchad a séjourné à Brazzaville du 9 au 10 novembre, dans le cadre d’un partage d’expérience avec l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE).

En effet, dans la perspective de la mise en ligne des requêtes des consommateurs, l’ARCEP a mandaté une équipe composée des messieurs Dipombe Payebe, Chef de Service Communication et Relations Publiques et Ndoundo Yamdana Loumaye, Chef de Service Réglementation, afin de s’imprégner de la faisabilité et du fonctionnement du Centre d’écoute des consommateurs de l’ARPCE, accessible gratuitement au numéro 5050.

Le Centre d’écoute des Consommateurs, placé sous l’égide de la Direction de l’Economie et des Marchés de l’ARPCE, traduit la volonté du Régulateur de garantir le respect des droits des consommateurs, de les protéger contre les pratiques commerciales illicites et d’assurer le contrôle des produits et services mis sur le marché congolais.

Par Digital Business Africa, Source : ARPCE

Minette Libom Li Likeng:  » Les monnaies digitales pourront accompagner le développement des industries et des services au Cameroun »

[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, a conduit un atelier de réflexion autour des cryptomonnaies. C’était ce mardi 15 novembre 2021 à Yaoundé. La thème retenu pour cette séance de travail était « les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun ».

Digital Business Africa vous propose l’intégralité du discours de cloture de la ministre.

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Cryptomonnaies : Le Minpostel, la COSUMAF, la BEAC, le MINFI, l’Antic et l’ART prévoient un « bac à sable réglementaire » pour tester la technologie blockchain pour une durée déterminée

Cryptomonnaies : Le Minpostel, la COSUMAF, la BEAC, le MINFI, l’Antic et l’ART prévoient un « bac à sable réglementaire » pour tester la technologie blockchain pour une durée déterminée

[DIGITAL Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, a conduit un atelier de réflexion autour des cryptomonnaies. C’était ce mardi 15 novembre 2021 à Yaoundé. La thème retenu pour cette séance de travail était « les enjeux, opportunités et risques de la cryptomonnaie au Cameroun« . Étaient présents aux assises, les responsable de l’Union internationale de Télécommunications (UIT), Jean-Jacques Massima Landji, les responsables de la Commission de Surveillance du Marché financier de l’Afrique centrale (Cosumaf), de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication et de l’Agence de régulation des Télécommunications, entre autres administrations.

Les travaux avaient pour objectif de << mobiliser les administrations compétentes, en vue d’une concertation permettant au gouvernement d’avoir une compréhension stratégique et opérationnelle de ces monnaies numériques. Bien plus, il était question de réfléchir sur les axes de régulation du secteur de la cryptomonnaie, tout en prenant en compte les exigences du développement de l’économie numérique. Et enfin, de définir les concepts de base qui régissent le fonctionnement des cryptomonnaies>>.

Après avoir examiné  les interventions des participants Libom Li Likeng a reçu les recommandations finales, au terme de dix heures d’horloge. Au nombre de ces recommandations, figurent « la sensibilisation de la population sur les avantages et les risques de la cryptomonnaie, la formation des jeunes camerounais sur les technologies innovantes« .

Mais aussi et surtout, recommandation a été faite de « mettre en place, en collaboration avec les principaux régulateurs sectoriels (COSUMAF, BEAC, MINFI, ART….) dans le cadre du Cercle de Concertation Public Privé du secteur des communications électroniques, un « bac à sable » réglementaire, ouvert et multitenant,  devant permettre aux acteurs exerçant dans le domaine de la FINTECH plus particulièrement de la cryptomonnaie, de tester sous certaines conditions la technologie de la blockchain pour une durée déterminée ».

L’atelier tenait sur quatre panel. Chacun d’eux avait deux moments, dont les exposés et l’échange entre exposants et l’assistance. Participants et représentants de différentes administrations ont soutenu que le développement du numérique exige que les Camerounais se défasse de leur habitudes traditionnelles afin de s’arrimer aux nombreuses innovations qu’offre le développement numérique, à l’instar des monnaies virtuelles, nonobstant les risques qui planent au-dessus de cette économie numérique. Pour le Minpostel:

« Les recommandations de vos travaux devront permettre au gouvernement de renforcer la réflexion engagée afin d’assurer un encadrement idoine pour cet activité et en même temps de protéger le citoyen camerounais. Aussi envisageons-nous, a-t-elle ajouté, de tout mettre en œuvre dans le cadre d’une synergie gouvernementale et dans la limite des compétences du Minpostel, pour leur mise en œuvre« , a déclaré la ministre. Pour ainsi clore son propos, Minette Libom Li Likeng va exprimer le souhait que les participants soient des apôtres et les défenseurs de la cause.

Écrit par Jean Materne Zambo ( Stg)

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Pour Patrick Benon, l’une des principales ambitions d’Orange est de trouver et d’accompagner les meilleurs talents digitaux [POESAM]

[Digital Business Africa] – La remise des prix aux lauréats de de l’édition 2021 du prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM) s’est tenue ce 10 novembre 2021 à Douala en présence du DG d’Orange Cameroun, Patrick Benon, et du directeur d’Orange Digital Center Cameroun, Emmanuel ETIA.

Rappelons que c’est la startup camerounaise OuiCare fondée par Emmanuel Assom Neyeng qui a remporté le premier prix de l’édition 2021 du Poesam. Il empochera de ce fait une cagnotte de 25 000€ (16 398 925 francs Cfa) pour développer son projet.

Pour Patrick Benon, l'une des principales ambitions d’Orange est de trouver et d’accompagner les meilleurs talents digitaux
Emmanuel Assom Neyeng, OuiCare. Vainqueur international POSEAM.

OuiCare est en effet un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.

Cette année 2021, 1679 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le concours a lieu.

Le Jury national du prix POESAM

Le POESAM 2021 s’est décliné en 2 prix :

  • Un prix féminin international qui est soutenu à hauteur de 20 000€ et qui récompense un projet porté par une femme ou qui a pour vocation d’améliorer directement les conditions de vie des femmes ;
  • Un grand prix international qui récompense trois projets à impact social et/ou environnemental s’appuyant sur des outils technologiques. Les 3 projets sont récompensés à hauteur de :
  • 25 000€ pour le 1er prix,
  • 15 000€ pour le 2ème prix,
  • 10 000€ pour le 3ème prix.

Les grands gagnants de la compétition internationale

C’est lors de l’AfricaTech Festival, organisé en ligne du 8 au 12 novembre 2021, que s’est tenue la e-cérémonie présidée par Mme Elizabeth Tchoungui, Directrice RSE, Diversité et Solidarité du Groupe Orange et Présidente déléguée de la Fondation Orange et M. Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Middle East & Africa qu’ont été révélé les gagnants.

Pour le Prix Féminin, le lauréat est :

  • The Mmaabo App (https://oran.ge/3wsucZs) (Botswana) – une plateforme sur laquelle les femmes enceintes peuvent bénéficier d’un soutien tout au long de leur grossesse et même après l’accouchement.

Pour le Grand Prix International, les lauréats sont :

  • 3ème prix : Agrinect (https://oran.ge/3BZbARS) (Botswana) – Agrinect est une entreprise numérique qui réduit les coûts de commercialisation et de transport des produits agricoles au Botswana et dans toute l’Afrique en mettant les agriculteurs en contact avec leur marché cible.
  • 2ème prix : Kumulus (https://oran.ge/3H3ec59) (Tunisie) – Kumulus produit des machines qui ont la taille d’un mini frigo et qui produisent 30 litres d’eau potable par jour n’utilisant comme ressources que de l’énergie solaire et l’humidité dans l’air.
  • 1er prix : OuiCare (https://oran.ge/3obFM7I) (Cameroun) – un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.

Selon Patrick Benon, le DG d’Orange Cameroun, l’une des principales ambitions d’Orange est de trouver, accompagner et promouvoir les meilleurs talents digitaux qui influenceront notre vie de demain. Cette ambition, indique-t-il, comporte trois volets : trouver, soutenir et promouvoir.

Le Prix Orange de l’entreprise sociale (POESAM) s’inscrit donc dans la stratégie d’Orange en vue de rechercher, de soutenir et de promouvoir les projets TIC innovants susceptibles d’améliorer les conditions de vie des populations africaines, dans des domaines tels que la santé, la finance, l’éducation et l’agriculture.

« En terme d’accompagnement : dès que les startups sont trouvées, nous avons différents mécanismes pour les accompagner. Premièrement, nous leur offrons un accès à nos réseaux via des API afin qu’ils puissent développer leurs solutions. Deuxièmement, nous les accompagnons via le réseau d’accélérateurs et d’incubateurs Orange Fab. Et enfin, nous pouvons les soutenir financièrement via Orange Digital Ventures », a déclaré Patrick Benon.

Le DG d’Orange Cameroun affirme qu’Orange continuera à investir dans la recherche de startups qui ont des idées et des solutions qui peuvent « changer et améliorer la façon dont nous interagissons en tant qu’êtres humains » et leur offrira ainsi l’accès aux opportunités du marché en augmentant leur exposition tant au niveau national qu’international.

Par Digital Business Africa

Yango, un service de covoiturage par Yandex, a commencé à opérer au Cameroun

[DIGITAL Business Africa] – Yango, un service international de réservation de taxis en ligne qui opère déjà dans 18 pays d’Europe, d’Asie centrale, du Moyen-Orient et d’Afrique, a été lancé aujourd’hui à Douala. Le Cameroun devient son troisième pays en Afrique après la Côte d’Ivoire et le Ghana.

Yango fait partie de Yandex, l’une des plus grandes sociétés informatiques européennes. L’application mobile Yango pour iOS et Android peut être téléchargée gratuitement en français, en anglais et dans de nombreuses autres langues.

Pour commander une voiture, l’utilisateur doit télécharger  l’application, l’ouvrir, et préciser où il doit se rendre. Le service détermine lui-même la position de l’utilisateur lorsque la géolocalisation est activée et trouve le conducteur qui arrivera le plus rapidement. Le prix du trajet est ensuite calculé par les algorithmes de l’application au moment de la commande de la voiture – il suffit d’entrer l’adresse de destination. L’utilisateur peut payer son trajet en espèces. 

Les trajets commandés avec Yango à Douala commencent à partir de 200 FCFA. Par exemple, un trajet de Bonamoussadi (Carrefour Market) à Akwa (Direction générale orange) coûte environ 800 FCFA avant remise, tandis que le trajet de Kotto (Tradex antennes Kotto) à Japoma (Stade, complexe sportif) coûtera environ 1700 FCFA avant remise. 

Le service dispose d’une équipe d’assistance qui est disponible via l’application. Si l’utilisateur oublie quelque chose dans la voiture ou veut poser une question, il peut contacter le service d’assistance via l’application. Pour un contrôle de qualitésupplémentaire, l’application Yango permet à l’utilisateur de noter chaque trajet. Dans le pire des cas, les conducteurs ayant une mauvaise note peuvent se voir refuser l’accès au service pendant un certain temps. 

Contrairement à d’autres services en ligne dans le monde, l’application Yango utilise ses propres technologies de cartographie, d’acheminement et de navigation ainsi que de distribution intelligente des commandes. Elles réduisent considérablement le coût net du trajet et le temps qu’un chauffeur passe à chercher un client, à se diriger vers le  suivant ou à conduire un client à sa destination. Les technologies et les itinéraires efficaces garantissent une utilisation élevée des heures de travail des chauffeurs tout en offrant un service prévisible et abordable aux utilisateurs. 

Yango offre aux utilisateurs de Douala un service moderne qui peut rendre n’importe quelle course plus pratique, abordable et sûre. Désormais, vous pouvez facilement commander un taxi, assis chez vous, sans avoir besoin de sortir, et voir sur l’écran du téléphone comment la voiture vient à vous.

L’application vous indique la couleur, le modèle et le numéro de plaque de la voiture ainsi que des informations sur le fournisseur de transport et son chauffeur. En outre, vous n’aurez pas besoin de négocier le prix et de partager une voiture avec d’autres personnes. En matière de sécurité, l’application vous permet d’envoyer votre itinéraire aux membres de votre famille et de contacter les services d’urgence via l’application en cas de besoin.

« Cela fait vraiment la différence », – Didier Theze, directeur régional de Yango au Cameroun.En Afrique, le Cameroun devient donc le troisième pays du continent à disposer du service Yango. Notre succès dans d’autres pays nous permet d’explorer de nouveaux marchés et nous sommes heureux que de plus en plus de personnes aient accès à notre service. « Nous sommes convaincus que les habitants de Douala apprécieront les avantages de Yango », – Adeniyi Adebayo, Directeur Général de Yango en Afrique.

 Yango n’a pas ses propres voitures ou chauffeurs, elle permet aux prestataires de transport locaux (entreprises qui fournissent des services de transport de manière indépendante) d’utiliser ses services. Parallèlement au lancement de l’application, un centre dédié aux chauffeurs a été ouvert récemment à Douala. Ces derniers peuvent apprendre à travailler avec l’application, suivre d’autres formations et passer des tests.    

 À propos de Yango,

Yandex.Taxi et Yandex Yango est un service de covoiturage. Il est fourni par Yandex.

Taxi, un groupe international de sociétés qui exploite des activités de mobilité et de livraison dans 21 pays de la région EMEA sous les marques Yandex Go, Yango et Uber Russia, entre autres, depuis 2011.

En 2021, plus de 2 millions de chauffeurs effectuaient des courses et des livraisons dans les pays où les services de Yandex.Taxi opèrent. 

Yandex.Taxi, dont le siège est aux Pays-Bas, fait partie de Yandex (NASDAQ et MOEX : YNDX), une entreprise technologique qui crée des produits et des services intelligents grâce à l’apprentissage automatique. Son objectif est d’aider les consommateurs et les entreprises à mieux naviguer dans le monde en ligne et hors ligne.

Depuis 1997, elle fournit desservices de recherche et d’information de classe mondiale et localement pertinents. De plus, elle a développé des services de transport à la demande, des produits de navigation et d’autres applications mobiles pour des millions de consommateurs. Yandex, qui compte plus de 30 bureaux et 5 centres de données dans le monde, est cotée au NASDAQ depuis 2011. 

En 2017, Yandex et Uber ont signé un accord pour fusionner leurs activités et opérations de covoiturage et de foodtech en Russie et dans plusieurs pays voisins. La fusion s’est achevée en février 2018. Environ 59 % de la société consolidée basée aux Pays-Bas, nommée MLU B.V., appartient à Yandex, et environ 37 % à Uber ; le reste appartient aux employés.

Dans les pays qui ne font pas partie du champ d’application de l’accord, notamment la Norvège, Yandex et Uber sont toujours en concurrence. 

Depuis le quatrième trimestre 2018, l’activité de covoiturage de Yandex.Taxi est rentable dans toutes les zones géographiques, et ce malgré la pandémie.

En 2020, les revenus de ses segments de covoiturage et de food tech ont dépassé 800 millions USD, atteignant 30% de tous les revenus de Yandex.

Source : Communiqué

Congo Brazza : Le gouvernement recherche une firme pour la construction d’un datacenter national et d’un incubateur [AMI]

[Digital Business Africa] – L’unité de coordination du Central African Backbone du Congo (CAB Congo) a lancé un AVIS A MANIFESTATION D’INTERET en vue de sélectionner une firme qui sera chargée de la supervision de la construction et de l’opérationnalisation d’un Datacenter national (principal et secondaire) et d’un incubateur pour le développement des startups au Congo.

En effet, le Gouvernement de la République du Congo a reçu un financement du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) afin de couvrir le coût du projet de la dorsale à fibre optique d’Afrique centrale (CAB-Congo), et a l’intention d’utiliser une partie des sommes accordées au titre de ce prêt pour financer le contrat portant sur la mission de contrôle et du suivi du Plan de Gestion Environnemental et Social (PGES) des travaux de construction et d’opérationnalisation d’un Datacenter national (principal et secondaire) et d’un incubateur.

Les entreprises intéressées ont jusqu’au 19 novembre 2021 pour faire acte de candidature.

L’AMI intégral

Référence de ľaccord de financement: n° N° 2000200000001 N° d’ldentification du Projet: P-CG-G80-002 AMI N°: N°005/MPTEN/2021/UCPICA

Par Digital Business Africa

Cameroun : Le carnet de santé électronique OuiCare, vainqueur du grand prix international POESAM 2021, décroche 16 millions de F.CFA

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise OuiCare fondée par Emmanuel Assom Neyeng a remporté le premier prix de l’édition 2021 du prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM). Il empochera de ce fait une cagnotte de 25 000€ (16 398 925 francs Cfa) pour développer son projet.

OuiCare est en effet un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.

Dans un entretien accordé à Cameroon Ceo il y a quelques mois, Emmanuel Assom Neyeng expliquait que durant la période de pandémie Covid-19, ils ont adapté leur plateforme qui permet désormais aux utilisateurs, en plus de ses modules précédent, d’avoir en temps réel des informations fiables et officielles sur l’évolution de la maladie au Cameroun et dans le monde, de connaître les consignes et les décisions prises par le gouvernement pour se protéger et freiner l’évolution de la maladie.

« Nous sommes en train de développer un module de téléconsultation pour permettre à la population rester à la maison de se faire consulter pour d’autres maladies (car c’est pas parce que le COVID-19 est au centre de l’attention qu’on n’aura plus de céphalée ou de maux de ventre etc…), d’exposer leurs symptômes et ainsi permettre aux médecins de déterminer si la personne à besoin de se rentre à l’hôpital. Ce qui permettra de désengorger les hôpitaux qui pourront ainsi mieux se concentrer sur les cas de COVID-19 détecter. Nous allons aussi développer le module pharmacie pour permettre à la population confiné de commander son médicament et de se faire livrer à domicile. Nous entrerons en contact le moment venu avec la StartUp Bee qui a un service de livraison à domicile. Si le gouvernement nous donne l’autorisation, nous aimerions déployer notre solution d’interconnexion des hôpitaux et des médecins pour l’échange des informations avec un data center gouvernemental pour la coordination« , expliquait Emmanuel Assom Neyeng.

Le POESAM

Lancé en 2011, le prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et Moyen Orient (POESAM) récompense les meilleurs projets innovants de start-ups ayant un impact positif dans leur zone géographique, et répondant aux objectifs de développement durable.

A travers ce projet, Orange réaffirme sa volonté de contribuer au développement socioéconomique des pays dans lesquels il opère, soutenir l’innovation sociale et environnementale et encourager l’entreprenariat.

Une 11ème édition qui a récompensé 4 projets

Cette année, 1679 candidatures ont été collectées dans l’ensemble des 17 pays où le concours a lieu.

Le POESAM 2021 s’est décliné en 2 prix :

  • Un prix féminin international qui est soutenu à hauteur de 20 000€ et qui récompense un projet porté par une femme ou qui a pour vocation d’améliorer directement les conditions de vie des femmes ;
  • Un grand prix international qui récompense trois projets à impact social et/ou environnemental s’appuyant sur des outils technologiques. Les 3 projets sont récompensés à hauteur de :
  • 25 000€ pour le 1er prix,
  • 15 000€ pour le 2ème prix,
  • 10 000€ pour le 3ème prix.

Les grands gagnants de la compétition internationale

Lors de l’AfricaTech Festival, organisé en ligne du 8 au 12 novembre 2021, s’est tenue la
e-cérémonie présidée par Mme Elizabeth Tchoungui, Directrice RSE, Diversité et Solidarité du Groupe Orange et Présidente déléguée de la Fondation Orange et M. Alioune Ndiaye, Président Directeur Général d’Orange Middle East & Africa qui ont révélé les gagnants.

Pour le Prix Féminin, le lauréat est :

  • The Mmaabo App (https://oran.ge/3wsucZs) (Botswana) – une plateforme sur laquelle les femmes enceintes peuvent bénéficier d’un soutien tout au long de leur grossesse et même après l’accouchement.

Pour le Grand Prix International, les lauréats sont :

  • 3ème prix : Agrinect (https://oran.ge/3BZbARS) (Botswana) – Agrinect est une entreprise numérique qui réduit les coûts de commercialisation et de transport des produits agricoles au Botswana et dans toute l’Afrique en mettant les agriculteurs en contact avec leur marché cible.
  • 2ème prix : Kumulus (https://oran.ge/3H3ec59) (Tunisie) – Kumulus produit des machines qui ont la taille d’un mini frigo et qui produisent 30 litres d’eau potable par jour n’utilisant comme ressources que de l’énergie solaire et l’humidité dans l’air.
  • 1er prix : OuiCare (https://oran.ge/3obFM7I) (Cameroun) – un carnet de santé électronique qui permet aux personnes d’avoir à tout moment accès à leurs informations médicales et aux médecins d’avoir une lecture linéaire de l’état de santé de leurs patients ainsi que leurs antécédents médicaux.

Des années de soutien à l’entrepreneuriat, l’innovation responsable et l’émancipation des femmes en Afrique et au Moyen-Orient

Dans un continent africain en pleine ébullition, à la fois démographique et économique, la jeunesse africaine a plus que jamais besoin de soutien pour entreprendre. Orange, partenaire historique de l’Afrique a à cœur de soutenir cette jeunesse en lui offrant la possibilité de se valoriser grâce au POESAM notamment. Faisant de l’égalité homme-femme une priorité, Orange met en place des actions concrètes pour œuvrer en ce sens. L’une d’entre elles est le Prix Féminin international inclut dans le concours POESAM 2021. Mis en place depuis 2 ans maintenant, ce prix récompense des projets impliquant directement des femmes.

Depuis le lancement du POESAM en 2011, Orange a récompensé à hauteur d’environ 555 000€ plus d’une trentaine de gagnants et financé l’accompagnement de plus de 87 entrepreneurs par des experts Orange ou ses partenaires.

L’entrepreneuriat social en Afrique et au Moyen-Orient est plus que jamais ancré dans la vie des populations. Cette tendance se confirme par le nombre de candidatures collectées dans le cadre du POESAM qui a connu une augmentation de +124% entre 2011 et 2021.

Revivez la cérémonie de remise des prix sur ce lien (https://bit.ly/3ogdIQo).

Orange est présent dans 18 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte plus de 130 millions de clients au 30 septembre 2021. Avec 5,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020, Orange MEA est la première zone de croissance du Groupe. Orange Money, son offre de transfert d’argent et de services financiers sur mobile disponible dans 17 pays compte plus de 50 millions de clients. Orange, opérateur multi services, partenaire de référence de la transformation numérique apporte son savoir-faire pour accompagner le développement de nouveaux services digitaux en Afrique et au Moyen-Orient.

À propos d’Orange
Orange est l’un des principaux opérateurs de télécommunications dans le monde, avec un chiffre d’affaires de 42,3 milliards d’euros en 2020 et 139 000 salariés au 30 juin 2021, dont 80 000 en France. Le Groupe servait, au 30 juin 2021, 263 millions de clients dans le monde, dont 218 millions de clients mobile et 22 millions de clients haut débit fixe. Le Groupe est présent dans 26 pays.

Orange est également l’un des leaders mondiaux des services de télécommunications aux entreprises multinationales sous la marque Orange Business Services. En décembre 2019, le Groupe a présenté son nouveau plan stratégique intitulé « Engage 2025 ». Axé sur la responsabilité sociale et environnementale, ce plan vise à réinventer le modèle commercial du Groupe en tant qu’opérateur. Tout en intensifiant l’activité dans les domaines en croissance et en plaçant les données et l’IA au cœur de son modèle d’innovation, le Groupe entend se positionner comme un employeur attractif et responsable, en adéquation avec les métiers émergents.

Orange est cotée sur le NYSE Euronext Paris (symbole ORA) et sur le New York Stock-Exchanges (symbole ORAN).

Source : Orange Cameroun

(Photo Emmanuel Assom Neyeng. Crédit photo CameroonCeo)

Starnews Urban Hit Show : Les artistes Maalhox, Happy et Mink’s reçoivent leur chèque certifié

[Digital Business Africa] – A la suite de la compétition musicale entre 20 artistes camerounais, organisée par Starnews, une plateforme digitale de monétisation de contenus vidéo, trois artistes se sont démarqués. Il s’agit de Maalhox, Happy et Mink’s. Ils ont respectivement reçu chacun samedi 6 novembre 2021 à Douala,  un chèque certifié de 20 millions de F.Cfa, 10 millions de Fcfa et 5 millions de Fcfa.

L’annonce de leur victoire au concours Starnews urban hit show by Orange avait déjà été annoncée  quelques semaines avant. Et jusqu’à la réception de leur chèque, les artistes étaient encore dubitatifs.  « Je suis moi-même surpris, je suis très content et cela prouve que les choses avancent », s’est exprimé Maalhox, artiste camerounais, vainqueur du grand prix dudit concours. C’est la première fois pour ce dernier de prendre part à ce type d’initiatives, tout comme ses congénères.  « C’était la première fois que l’on participait à un projet comme celui-là il faut savoir qu’il y avait un certain nombre d’appréhensions autour, mais on a fait le travail et à la fin, Starnews et Orange ont tenu leur parole… », poursuit Maalhox.

Dans le même sillage, le plus jeune du trio, se réjouit de sa participation à ce concours. « Je suis content d’avoir pris part à cette initiative, j’ai gagné 10 millions  et je souhaite que la prochaine édition soit tout aussi alléchante », s’est réjouit le jeune chanteur Happy.

Grâce à la contribution de ces trois artistes et des autres compétiteurs, la plateforme Starnews  a réussi à engranger 300 000 abonnés. En termes de revenus, ils ont fait gagner à la plateforme plus de  50 millions de Fcfa. En deux mois de travail, «  C’est exceptionnel, cela veut simplement dire que nous sommes  l’alternative de ce que Google, Youtube, Instagram, Facebook, donnent  aujourd’hui aux Africains qui ont du talent », a déclaré Diane Mouaha, Country Manager de Starnews au Cameroun.

Starnews est présente dans plusieurs pays Africains. «  Nous voulons nous  rapprocher des Africains. On veut leur montrer qu’il y a une plateforme digitale de monétisation de contenu vidéo  qui est à leur disposition. S’ils ont du talent, ils peuvent y prendre part », relève Diane Mouaha. Le concours en lui-même sera désormais ouvert à tous les talents. Et avec cette orientation, l’équipe de Starnews envisage d’enregistrer un maximum d’abonnés pour en faire un outil de référence en Afrique.

Un objectif  que soutient l’opérateur Orange Cameroun. « Orange soutient cette initiative. Elle est originale. Le meilleur reste à venir.  Le meilleur à court terme et à moyen terme… Dans les prochains jours, vous allez découvrir un certain nombre de capitalisation que nous allons faire avec ces artistes et nous pouvons  déjà vous dire que la deuxième phase avec les enseignements que nous allons tirer sera encore meilleure », déclare Robert Simon Ekotto, Orange Cameroun.

La deuxième étape du Starnews urban hit show by Orange, sera  lancée en février 2022 à l’occasion de la fête de la jeunesse. Elle sera dédiée aux artistes en herbe, et sera ouverte à tous les types de talents. Pour Starnews, les principaux objectifs sont de faire connaître la plateforme de monétisation des contenus vidéos du grand public camerounais, une plateforme plus proche d’eux  et  soutenir les artistes sinistrés par la période de crise sanitaire en leur offrant une nouvelle source de revenus.

Notons que, Starnews urban urban hit show a été lancée depuis le 21 Juin 2021. Cette compétition s’est tenue sur la plateforme digitale Starnews  pendant 3 mois.  Elle avait aux menus différentes activités pour les artistes. Dont :  la production de playlists audio et vidéo dans lesquels ils invitent leurs fans à les soutenir par le vote ; la production de contenus vidéos à partir de thématiques hebdomadaires ; la participation à l’émission Starnews urban hit show by Orange et des lives Facebook pour mobiliser les fans et les inciter aux votes. Après trois mois de compétition, les trois meilleurs artistes ayant  cumulé le plus grand nombre de votes, ainsi que le meilleur fan ont été dévoilés à l’occasion d’un direct show télévisé retransmis en direct sur Canal 2 et Facebook le 09 octobre 2021.

Par Ghislaine DEUDJUI

Alphonse Nafack : « J’ai fait en sorte que le Cameroun soit le premier pays africain à signer un partenariat avec Google »

[Digital Business Africa] – La branche Cloud du géant mondial Google et la Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) viennent de procéder au lancement officiel de leur partenariat stratégique au Cameroun.

Du 02 au 05 novembre 2021, aussi bien à Douala au quartier Santa Barbara (Bonamoussadi) où se trouve le Campus de JFN-IT, qu’à Yaoundé, les deux institutions ont présenté aux étudiants, au public et l’administration camerounaise les avantages de leur accord. Accord qui permettra aux étudiants et professionnels camerounais d’obtenir les certifications Google Cloud après des formations aux technologies du Cloud Computing de Google.

Google était représenté à ces rencontres par Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud et la JFN-IT était conduite par son fondateur Alphonse Nafack, par ailleurs ADG d’Afriland First Bank.

Pour mieux comprendre les contours de ce partenariat qui fait du Cameroun le premier pays africain à avoir signé un partenariat de formation avec Google Cloud, Digital Business Africa a interrogé Alphonse Nafack, le fondateur de la JFN-IT, au terme de ces journées. Interview.   

Digital Business Africa : Vous avez officiellement lancé le partenariat stratégique entre la JFN-IT et  Google Cloud ce 02 novembre 2021 à Douala. C’était sans doute une étape importante de votre projet formation dans le secteur des technologies avec la JFN-IT

Alphonse Nafack : Ce 02 novembre 2021était l’un des jours les plus heureux de ma vie. C’est un rêve qui se réalise. C’est une ambition qui se concrétise. Je suis vraiment heureux pour ce partenariat que je dédie à la jeunesse de mon pays et au président de la République, Son Excellence Paul Biya, qui en 2016 a interpellé les formations universitaires publiques et privées de s’impliquer véritablement dans l’arrimage du Cameroun au numérique.

A ma manière et volontairement, j’ai répondu à l’appel du président de la République. Et je ne me trompe pas en disant que j’ai fait en sorte que le leader mondial du numérique, à savoir Google Cloud, signe un partenariat avec JFN-IT. Faisant ainsi du Cameroun le premier pays africain à signer ce type de partenariat avec Google. Je ne peux qu’être heureux. Et je distille ce bonheur à toute la jeunesse camerounaise.

Félix Manoharan : « Avec les certifications Google Cloud, vous pouvez travailler pour des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun »
Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala. 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT. Lancement officiel du partenariat stratégique entre Google Cloud et JFN-IT

Digital Business Africa : Quelles sont les perspectives après la signature de ce partenariat avec Google Cloud ?

Alphonse Nafack : Les perspectives sont nombreuses. Il est par exemple possible de générer 200 000 à 300 000 emplois en l’espace d’un an. Quelle opportunité pour le Cameroun et pour l’Afrique ! C’est cela la volonté du chef de l’Etat. C’est notre réponse à cette volonté du Chef de l’Etat de faire en sorte que l’économie numérique puisse participer à la transformation de notre pays. C’est notre réponse au Cameroun, à l’Afrique et au monde entier. Ceci avec notre partenaire Google Cloud.

Digital Business Africa : Concrètement, comment les jeunes camerounais pourraient-ils bénéficier de cette formation aux certifications de Google Cloud ?

Alphonse Nafack : C’est très simple. Cela fait 22 ans que je m’investis dans le secteur de l’éducation. Sans contrepartie. Pour bénéficier de cette formation aux certifications de Google Cloud, les jeunes camerounais peuvent se rendre au Campus de JFN-IT à Douala et s’inscrire. Une fois inscrits, nous les affilions à la plateforme de formation de Google Cloud. Ils seront formés avec les coaches dédiés et certifiés Google Cloud.  A l’issue de leur formation, ils recevront la certification Google Cloud qui est l’une des meilleures dans le monde du Cloud.

Dès lors, le monde entier leur est ouvert. Ils pourront travailler partout dans le monde entier en étant au Cameroun. Sans se déplacer et sans besoin d’aller en Europe ou aux Etats-Unis. Ils contribueront ainsi à transformer le monde entier à partir du Cameroun.

L’expertise camerounaise sur Google Cloud va ainsi être valorisée dans le monde. Et comme l’a relevé Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud et la JFN-IT, son ambition est de faire de JFN-IT le hub du cloud africain. C’est le rayonnement du Cameroun dans le monde entier qui se fera à travers ces compétences qui seront mis à contribution dans les entreprises du monde.  

Digital Business Africa : Ces jeunes camerounais devront payer quel montant pour bénéficier de cette formation aux certifications Google Cloud ?

Alphonse Nafack : Le prix doit être démocratique. Parce que je n’ai jamais mis le prix en avant pour ce que je fais. Si non je n’investirai pas autant dans un campus. Si je dois penser qu’il faut amortir les investissements qui sont réalisés dans ce campus avec les montants payés pour les formations aux certifications, je n’y arriverai pas.

Depuis 66 ans j’investi dans l’éducation. Pour combien de temps je récupérerai ce montant ? Non! La seule chose qui compte c’est la passion, la détermination et la volonté de ces étudiants à accéder aux contenus de Google Cloud. L’accès, quel que soit le coût, peut être pris en charge par des mécanismes appropriés qui peuvent être des mécanismes personnels ou des mécanismes avec d’autres partenaires qui contribueront à financer ces formations.

 Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence.

« Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence. »

Alphonse Nafack, Fondateur de la JFN-IT

Digital Business Africa : Vous avez visité la PK Fokam Institute of Excellence de Yaoundé ce 04 novembre 2021 en compagnie de Félix Manoharan de Google. Certains étudiants de cet institut vous ont posé la question sur les modalités d’inscription à ces certifications Google Cloud. Quelle assurance donnez- vous aux étudiants de la PK Fokam Institute of Excellence qu’ils n’iront pas à nouveau payer une autre inscription à la JFN-IT pour bénéficier de la formation à ces certifications Google Cloud ?   

Alphonse Nafack : J’ai répondu à cette question. Il y a une proximité granitique et même pontificale entre la JFN-IT et la PK Fokam Institute of Excellence. La question ne se posera pas. On n’a pas besoin d’assurance, car l’assurance existe depuis les plus de 25 ans que je suis avec le Dr Paul Fokam Kamnogne (Fondateur de la PK Fokam Institute of Excellence et d’Afriland First Bank, ndlr), qui est mon parrain et mon mentor. Une initiative comme celle que j’ai avec Google Cloud, vous comprenez qu’elle ne peut être menée sans qu’il ne soit au courant et sans qu’il n’ait donné son onction.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

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Réduire la fracture numérique : le Congo compte sur des partenariats gagnant-gagnant inspirée de la Chine

[Digital Business Africa] – A l’occasion du Forum de coopération Chine-Afrique sur le système de navigation par satellite Beidou (BDS), les deux parties ont annoncé un renforcement de la coopération dans ce secteur.

En ouvrant les portes du système de navigation par satellite, la Chine accepte d’offrir à l’Afrique et au Monde ses opportunités de transformation numérique via satellite, compatibles avec d’autres systèmes mondiaux existants et les standards internationaux de l’organisation internationale des télécommunications (OIT).

En participant à cette rencontre au nom du gouvernement congolais, le ministre Léon Juste Ibombo s’est réjoui de ce que les solutions qui ont été proposées au cours de ces assises reposent sur les  tendances futures à promouvoir la durabilité sur les plans environnemental, économique et social, mais aussi à contribuer à la réalisation de cinq buts stratégiques du programme Connect 2030 à savoir : la croissance, l’inclusion, la durabilité, l’innovation et le partenariat.

Le gouvernement congolais admet que le développement de l’économie numérique se présente actuellement comme le catalyseur du développement durable. « Il est donc impératif d’en encourager le déploiement à travers les réseaux large bande haut débit accessibles à tous sur le plan transactionnel et financier », a fait savoir Léon Juste Ibombo qui n’a pas manqué de souligner  que le monde vit à l’ère où les frontières physiques se réduisent, voire disparaissent.

En effet, la connectivité large bande via les réseaux sociaux à fibre optique ou satellitaire présente des garanties indéniables pour atteindre les résultats escomptés.

Le Congo, qui dispose d’un dispositif, présente des bonnes perspectives dans la réduction de la fracture numérique et dans l’inclusion financière. Il s’agit entre autres de la stratégie nationale de développement de l’économie numérique, du cadre attractif aux investissements étrangers, la construction des infrastructures des télécommunications performantes et fiables, du déploiement « cohérent et équilibré » des contenus et réseaux via la vision Congo digital 2025, l’opérationnalisation du fonds d’accès pour le service universel des communications électroniques (FASUCE) et bien d’autres.

L’urgence actuelle pour le Congo serait, au demeurant, d’apporter la solution à la problématique de la réduction de la fracture numérique. Pour atteindre ce dessein, au-delà de tous ces efforts et la détaxation ainsi que a défiscalisation de tous les terminaux électroniques et Smartphones, il faut assurer l’accès à l’internet haut débit à tous, aux communications électroniques et à moindre coût.

Ce qui, à l’évidence,  pourrait accélérer la migration vers la transformation digitale de la République du Congo, pouvait déduire le ministre Léon Juste Ibombo.

Source: MINISTERE 

Félix Manoharan : « Avec les certifications Google Cloud, vous pouvez travailler pour des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun »

[Digital Business Africa] – Présent au Cameroun dans le cadre du partenariat entre Google Cloud et Jacky Felly Nafack Institute of Technology (JFN-IT) pour la formation dans les certifications Google Cloud, Félix Manoharan, le Responsable EMEA du programme stratégique Éducation supérieure chez Google Cloud répond aux questions de Digital Business Africa. Interview réalisée ce 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT au quartier Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala quelques heures après le lancement officiel du partenariat stratégique entre les deux institutions.

Digital Business Africa : Pourquoi avoir fait le choix du Cameroun comme premier pays africain partenaire dans l’offre des formations pour les certifications Google Cloud ?

Félix Manoharan : Ce partenariat Google Cloud et JFN-IT est effectivement le premier en Afrique. Nous avons été convaincus par le dynamisme du promoteur de la JFN-IT M. Alphonse Nafack qui a pour ambition de faire en sorte que les Camerounais puissent disposer des compétences recherchées sur le marché du travail.

Aujourd’hui, les compétences cloud et les certifications Google sont les plus demandées et les plus valorisées. Nous avons mis en place ce partenariat et nous donnons cette chance à la jeunesse camerounaise d’acquérir ces compétences et d’exercer ces métiers cloud.

Le partenariat a été signé en avril 2021 et aujourd’hui on le lance officiellement. En moins de neuf mois, nous avons pu réaliser de grandes choses. Et ce n’est qu’un début grâce à la vision d’un homme : M. Alphonse Nafack.

Félix Manoharan : « Avec les certifications Google Cloud, vous pouvez travailler pour des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun »
Santa Barbara (Bonamoussadi) à Douala. 02 novembre 2021 au campus de la JFN-IT. Lancement officiel du partenariat stratégique entre Google Cloud et JFN-IT

Il a fait un important investissement pour la jeunesse du Cameroun. C’est l’investissement le plus important qu’on pouvait faire pour la réussite du pays. La jeunesse camerounaise est une jeunesse talentueuse qui n’a malheureusement pas toujours accès aux mêmes chances et aux mêmes enseignements et formations que les autres jeunes du reste du monde. A travers le partenariat JFN-IT et Google Cloud, nous offrons des formations aux certifications Google Cloud. Nous allons leur offrir des certifications qui leur permettront de décrocher les jobs les plus demandés dans le monde.

Digital Business Africa : Comment le Camerounais lambda fait pour bénéficier de cette certification Google Cloud ?

Félix Manoharan : Il faut simplement contacter les équipes deJFN-IT qui offrent un package qui permet de se former aux certifications Google Cloud en quelques mois. Cela peut être fait en tant qu’étudiant (pas nécessairement en première année). Cela peut être un étudiant qui a déjà terminé son cycle Licence. Les certifications Google Cloud s’adressent aussi aux professionnels de l’informatique qui ont besoin d’acquérir des compétences Google Cloud très demandées sur le marché de l’emploi. Vous pouvez vous inscrire à ces certifications en tant qu’étudiant ou professionnel.

Digital Business Africa : Quels sont les débouchés pour les jeunes et professionnels qui obtiennent ces certifications Google Cloud ?

Félix Manoharan : Il faut savoir que dans le classement des dix meilleures certifications les plus valorisées et les mieux payées dans le monde, les premières certifications sont les certifications cloud et les deux premières sont les certifications Google Cloud. Une fois que l’étudiant ou le professionnel a passé cette certification Google Cloud, son profil sera très valorisé sur le marché de l’emploi. Il aura accès à des milliers de postes.

Avec la Covid-19, l’on a compris qu’il est possible de travailler à distance. Ils pourraient donc travailler pour des grandes sociétés de conseil et des grandes entreprises internationales à partir du Cameroun. Ces entreprises internationales pourraient faire appel aux jeunes camerounais certifiés Google Cloud pour leur projets Cloud développés à travers le monde.

Digital Business Africa : Comment s’effectuent les formations pour les certifications Google Cloud ? En présentiel à la JFN-IT ? En distanciel ou les deux formules combinées ?

Félix Manoharan : Le modèle d’apprentissage arrêté est le Blended learning. C’est un mélange entre les cours en présentiel et les cours en distanciel disponibles sur Internet. Parce que l’on parle de sujets assez complexes comme le cloud computing, ils ont besoin d’un accompagnement et d’un coach ou enseignant formé et certifié Google Cloud présent sur le campus de JFN-IT.   

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

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Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies

Cameroun : L’ancien DG de l’ART Jean-Louis Beh Mengue écope de 20 ans de prison pour détournement de 237 millions de F.Cfa

[Digital Business Africa] – L’ancien DG de l’ART, Jean-Louis Beh Mengue, arrêté depuis août 2019 et écroué à la prison centrale de Kondengui est désormais fixé sur son sort. Le Tribunal criminel spécial a rendu son verdict à l’encontre de l’ancien directeur général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) et ses co-accusés ce 01er novembre 2021. Jean-Louis Beh Mengue écope de 20 ans de prison pour détournement de deniers publics.

Le montant finalement retenu par le TCS est de plus de 237 millions de F.Cfa détournés, rapporte Cameroon Tribune.

M. Beh Mengue avait, selon l’accusation, pris l’habitude de financer les activités du ministère des Postes et Télécommunications, tutelle technique de l’ART. Selon le parquet, cette pratique qualifiée d’«illégale » aurait fait perdre 316 millions de francs à l’État.

Jean-Louis Beh Mengue était également poursuivi pour complicité de détournement de la somme de 389 millions de F, avec Gaston Michel Eteta’a Ntonga, ancien agent-comptable de l’ART. Pour ce verdict, les faits ont été requalifiés en co-action de détournement.

Selon l’hebdomadaire Kalara spécialisé sur les questions judiciaires, l’ on accusait M. Beh Mengue d’avoir distrait 76,7 millions de francs en procédant à l’augmentation de son salaire sans aucune résolution du conseil d’administration. Il y avait aussi la perception de 76 millions de francs au titre de «fonds de souveraineté». Sur ce grief, indique Kalara, le parquet indiquait que «l’accusation a voulu être souple en prenant en compte certaines pièces justificatives» présentées par l’ex-DG. « On accuse aussi l’ancien DG d’avoir indûment empoché 16,8 millions de francs au titre d’«indemnité d’ancienneté nouvelle», lit-on sur Kalara. Pour l’accusation, l’ex-DG avait lui-même fabriqué cette indemnité.

« D’autre part, les deux autres dames poursuivies dans cette affaire ont finalement été acquittées pour défaut de démonstration de preuves par l’accusation. Il s’agit de Maryamou Idrissou, cadre d’appui, et Anne Marie Ngono, secrétaire de bureau, accusées d’avoir perçu des salaires indus, suite à un recrutement sur la base de faux diplômes. Hier soir, Me Claude Assira, avocat de Jean-Louis Beh Mengue, indiquait avoir déjà déposé un pourvoi en cassation de cette décision », écrit Cameroon tribune dans son édition du 02 novembre 2021.

Par Digital Business Africa

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Alphonse Nafack : « Le partenariat JFN-IT et Google Cloud est un boost à la digitalisation du Cameroun »

Digital Business Africa vous propose le discours du fondateur de la JFN-IT lors du lancement officiel du partenariat entre Google Cloud et la JFN Institute of Technology ce 02 novembre 2021 à Douala au campus de cet institut de technologie situé au quartier Santa Barbara à Bonamoussadi.

Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies

« Monsieur Le Gouverneur de la Région du Littoral
Monsieur Le Maire de la Commune de Douala V
Monsieur Le Consul Général de France
Messieurs Les Consuls Honoraires des USA, d’Espagne, d’Italie, de l’Inde et d’Israël
Messieurs Les Recteurs des Universités de Douala et de Dschang
Monsieur Le Président de la Chambre de Commerce, de l’Industrie et des Mines
Monsieur Le Président du GICAM
Monsieur Le Président d’ECAM
Madame La Présidente des Nouvelles Femmes Dynamiques du Cameroun
Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux des Entreprises
Messieurs les Directeurs des Ecoles et Instituts Universitaires
Monsieur le Directeur Education EMEA chez Google Cloud
Monsieur Le Représentant de CentraleSupélec
Monsieur Le Représentant de CILT
Monsieur Le Représentant de BIZZCO
Monsieur Le Représentant de DILLYGENCE
Membres de la société civile
Mesdames, Messieurs, Chers invités,


C’est tout un honneur et un plaisir pour moi de prendre la parole à l’occasion du lancement du partenariat stratégique que Google Cloud et JFN Institute of Technology ont conclu dans le domaine de l’éducation aux technologies du Cloud Computing, programme qu’offre l’entreprise américaine Google Inc.., l’un des leaders mondiaux du marché d’Internet et des services technologiques.


Permettez-moi tout d’abord de remercier la présence en ces lieux d’un parterre d’autorités et de personnalités du monde de la Gouvernance publique, de l’Education et de l’Industrie : une telle mobilisation n’a absolument rien d’un hasard et n’a rien de fortuit. Elle témoigne de l’importance que ces acteurs attachent à la volonté des pouvoirs publics d’accompagner la jeunesse camerounaise en termes d’éducation, de formation et d’accessibilité à l’emploi et à l’entreprenariat, afin de transformer la dynamique économique du Cameroun en général et celle de l’Afrique en particulier.

Le présent événement est un moment important qui me donne l’occasion de mettre en lumière la Vision autour de laquelle se fonde le projet de création de JFN Institute of Technology, pôle d’enseignement supérieur qui se veut être un centre d’excellence, où l’on forme en qualité et en quantité des experts et professionnels de la science, du numérique et de l’innovation technologique.

Cette vision qui résulte d’une passion que je nourris depuis une vingtaine d’années, plus précisément depuis 1999, – année où je crée la première école maternelle et primaire totalement bilingue dans la ville de Douala – se décline en trois principales articulations :

  1. Faire de l’éducation et de la formation des jeunes, la première des priorités, seule et unique condition pour réussir à atteindre les Objectifs du millénaire en 2030.
  2. Miser sur l’enseignement de la science, de la technologie et de l’innovation pour transformer le Cameroun et l’Afrique en général.
  3. Accélérer la transition du Cameroun et de l’Afrique vers une société fondée sur le savoir en l’espace d’une génération dont la somme de compétences et de connaissances scientifiques, technologiques et entrepreneuriales acquises dans nos campus lui permettra de résoudre par elle-même les défis du continent.
  4. Aussi, interpellé par l’adresse à la Jeunesse prononcée le 10 Février 2016 par le Président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul BIYA, je cite « … – Les instituts de formation, publics ou privés, sont appelés à jouer leur rôle pleinement. Ils doivent identifier les métiers nouveaux et adapter leurs programmes en conséquence… », fin de citation, j’ai décidé d’apporter ma réponse à cette Haute Ambition portée par le Chef de l’Etat en créant un établissement d’enseignement supérieur, même si je dois admettre que ma décision a été par la suite doublement motivée par le besoin sans cesse exprimé par les parents des 3500 élèves qui fréquentent les écoles primaires et secondaires du groupe NAL, de voir leur progéniture
  5. poursuivre les études supérieures dans un établissement d’enseignement qui s’inscrit dans la continuité d’une offre éducative originale et de qualité proposée dans un lieu d’exception.
  6. Pour réussir à relever un tel challenge et parvenir à satisfaire aux exigences d’excellence, de rigueur et de pérennité véhiculées par la double sollicitation sus-évoquée, j’ai choisi avec le soutien indéfectible de mon équipe, d’articuler notre stratégie opérationnelle autour d’un maitre mot, les partenariats : partenariats entre JFN-IT et les meilleures écoles et universités locales et étrangères mais également partenariats entre JFN-IT et le secteur privé national et international, partenariats entre JFN-IT et les acteurs de l’aide au développement, et ce pour notamment : améliorer la qualité de la formation dispensée à tous les niveaux, rendre les enseignements plus conformes aux attentes des employeurs, adapter l’enseignement aux besoins de l’économie du 21e siècle et élargir les perspectives de carrière et/ou les capacités
  7. entrepreneuriales des apprenants.
  8. Une telle dynamique d’échanges et d’opérationnalisation a naturellement conduit à parachever le dispositif projeté par la création de JFN Center, une structure d’appui à l’accompagnement, au développement et au soutien d’entreprises transformatives et à fort impact. En formant des apprenants au sens large à la technologie, à l’innovation et à l’entrepreneuriat et en favorisant
  9. l’acquisition des compétences nécessaires dans le monde de l’entreprise, JFN Institute of Technology et JFN Center contribuent ainsi à encourager la création et la bonne gouvernance des entreprises. L’objectif visé par le binôme JFN-IT et JFN Center est d’aller au-delà du simple rôle traditionnel de prestataire de services éducatifs, et partant, de se transformer en véritable agrégateur de la recherche, de l’innovation, du savoir, de la technologie, du leadership
  10. transformationnel et de l’entrepreneuriat avec pour ambition de diplômer des personnes dont 80% vont créer des entreprises et seulement 20% seront des salariés.
  11. Je saisis l’opportunité qui m’est donnée pour remercier les représentants de nos partenaires CentraleSupélec, CILT, BIZZCO, DILLYGENCE qui ont tenu à voyager au Cameroun pour personnellement et individuellement honorer de leur présence la cérémonie de lancement du premier partenariat stratégique conclu entre le géant du numérique Google Cloud et un établissement universitaire de l’Afrique Centrale.
  12. Mesdames, Messieurs, Chers invités,
  13. Permettez-moi tout d’abord de vous faire le tour du propriétaire de ce campus N° 2 qui nous accueille aujourd’hui. Situé en effet au cœur de la métropole Douala, capitale économique du Cameroun et l’un des plus grands ports de l’Afrique Sub-Saharienne, l’établissement d’enseignement supérieur JFN Institute of Technology est bâti sur une superficie de 3ha qui abrite deux grands blocs pédagogiques capables d’héberger plus d’un millier d’étudiants, un amphithéâtre de 400 places assises, plusieurs laboratoires pédagogiques et fablabs, un centre d’incubation des startups et des projets innovants, deux résidences universitaires de 200 chambres chacune, des aires multisports dédiés à la pratique du football, du handball, du basket-ball, du volleyball et du tennis, une piscine semi-olympique, un restaurant… une conference-hall avec vue panoramique ainsi qu’un jardin botanique.
  14. Un tel écosystème propice à la recherche-innovation, à la transmission de la connaissance et du savoir, aux échanges et à la coopération offre à la communauté d’enseignants, de chercheurs et d’apprenants qui y étudient et qui y travaillent, l’opportunité d’améliorer la qualité de la
  15. formation dispensée à tous les niveaux, de rendre les enseignements plus conformes aux attentes des employeurs, d’adapter l’enseignement aux besoins de l’économie du 21e siècle et à l’industrie 4.0 et partant, d’élargir les perspectives de carrière et/ou les capacités
  16. entrepreneuriales des apprenants.
  17. C’est pour moi l’occasion de féliciter et de remercier tous ceux qui ont œuvré jour et nuit avec dévouement et abnégation pour que ce joyau architectural soit construit…
Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies
Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies

Mes remerciements vont également à l’endroit de l’ensemble des employés camerounais et étrangers tous métiers confondus, mais aussi « last but not the least » à mon épouse Jacky NAFACK qui n’a ménagé ni ses efforts, ni son temps, ni sa condition physique pour que cette œuvre voit le jour dans les délais escomptés.

Je remercie également Sa Majesté le Chef Supérieur Edoube qui a bien voulu nous céder cet espace pour y construire ce merveilleux campus, les autorités administratives et municipales qui nous ont facilité la conformité à la réglementation en vigueur, mais aussi et surtout Monsieur Le Ministre de l’Enseignement Supérieur qui nous a accordé en temps opportun les autorisations nécessaires pour fonctionner.

Enfin à tous ceux qui ne croient qu’à ce qu’ils ont vu de leurs propres yeux, le programme prévoit une visite guidée du campus, leur permettant ainsi non seulement d’en être édifiés mais également d’être les témoins de l’histoire.

Mesdames, Messieurs, Chers invités

L’éducation a toujours été au centre des préoccupations de mon projet de vie, car je demeure convaincu qu’il n’y a pas de développement sans éducation, et, surtout sans éducation de qualité. La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui, constitue une opportunité pour l’ensemble de notre pays mais également pour les pays voisins, de prendre la mesure de l’impact qu’un tel partenariat stratégique conclu pour la première fois en Afrique avec le géant de l’industrie du numérique Google, va avoir sur la dynamisation des processus de rénovation de nos systèmes éducatifs respectifs, avec pour enjeu principal la recherche de l’excellence, de la qualité, mais aussi et surtout de la transformation structurelle de notre pays.

C’est pour s’inscrire dans cette dynamique qu’au terme d’un travail de réflexion et de concertation qui s’est développé dans la durée que Google Cloud et l’Institut Universitaire Jacky Felly Nafack Institute of Technology ont conclu et signé le 14 avril 2021, un partenariat stratégique qui couvrira le domaine de l’éducation aux technologies du Cloud Computing de Google.

JFN-IT est ainsi le premier Institut Universitaire d’Afrique à faire partie du programme Google Cloud Career Readiness. Dans ce campus où nous nous trouvons en ce jour et que nous avons dédié à l’apprentissage des nouvelles technologies et à l’entreprenariat, nous avons désormais la tâche de former et certifier les étudiant(e)s et professionnel(le)s de l’IT au grade d’Associate Cloud Engineer de Google.

Dès la rentrée universitaire 2021-2022, étudiant(e)s et professionnel(le)s pourront se former officiellement aux technologies Google Cloud et développer des compétences autour de la gestion de données, du développement d’applications, des infrastructures cloud, du Machine Learning et de l’Intelligence Artificielle.

En effet, Google Cloud développe depuis de nombreuses années des parcours pédagogiques certifiants destinés aux étudiant(e)s et professionnel(le)s de l’IT désireux de mieux connaître et utiliser les services Cloud de Google. Ces certifications font partie des plus reconnues et valorisées dans le monde du numérique aujourd’hui.

C’est le lieu pour moi de rendre un vibrant hommage à Monsieur Félix Manoharan, Responsable EMEA pour l’Education Supérieure chez Google Cloud, pour son engagement, à aider les pays africains en général et le Cameroun en particulier, dans un contexte de transformation numérique du continent, à accélérer l’acquisition de compétences TIC et digitales par leurs jeunesses, et ce, au regard de l’impact que la quatrième révolution industrielle aura sur des segments stratégiques comme la finance, la santé, l’éducation, le transport, l’agriculture, etc…

Mesdames, Messieurs, Chers Invités,

Miser sur l’enseignement de la science, de la technologie et de l’innovation pour transformer le Cameroun et l’Afrique en général, telle est l’ambition que je partage avec l’ensemble de mes collaborateurs qui sont engagés avec détermination à mes côtés pour faire aboutir cette belle idée.

A vous, Antoine, Laurent, Ronald, Olivia, Yvette, Vanessa, Aurélie, Aurélien, … et à tous les autres dont je n’ai pas cité les noms et vous êtes nombreux, je dis sincèrement merci pour votre dévouement et votre passion à faire de ce projet une véritable success story. C’est à ce prix que l’on pourra accélérer la transition du Cameroun et de l’Afrique vers une société fondée sur le savoir en l’espace d’une génération, notamment dans les secteurs des services, de l’industrie et de l’agriculture, de contribuer à l’édification d’un monde meilleur, plus paisible, plus inclusif, plus équitable.

Aussi, sommes-nous absolument ravis de pouvoir collaborer avec Google Cloud et ses partenaires pour ces prochaines années. C’est un rêve en fait qui se réalise, et ce rêve je vais le partager avec le peuple Camerounais en premier lieu. Google Cloud a commencé ses investissements en Afrique, et a choisi notre pays et le campus JFN-IT pour développer son programme éducation autour de ses technologies.

C’est un réel honneur et une grande satisfaction de pouvoir proposer ces parcours de formation au Cameroun et en Afrique Centrale, et ainsi aider la jeunesse camerounaise à développer des compétences technologiques qui leur permettront d’être les innovateurs et leaders de demain.

Ce partenariat est un boost à la digitalisation du Cameroun, pilier essentiel dans la poursuite de son émergence voulu par le Chef de l’Etat à l’horizon 2035. Pour conclure, je voudrais vous remercier toutes et tous d’avoir sacrifié un peu de votre précieux temps pour honorer de votre présence le présent événement.

Avec vous, je souhaite que nous continuions de témoigner de ce que le Cameroun a de meilleur, ses atouts traditionnels mais aussi ses capacités de recherche et d’innovation, ses entrepreneurs, sa vitalité, ses talents et ses valeurs et que nous renforcions encore la coopération avec nos partenaires. Chacune et chacun d’entre vous en est un vecteur essentiel.

Je vous remercie »

Antoine Nkolo Biyidi : « Avec la nouvelle vision des TCP, on pourra accompagner l’entreprenariat local »

[Digital Business Africa] – Antoine Nkolo Biyidi, le secrétaire général d’Interface-Conseils, Etudes et Formation s’est confié à DIGITAL Business Africa sur la nouvelle vision des Télécentres communautaires polyvalents (TCP) et leur apport aux populations des zones rurales. C’était lors des ateliers sur la nouvelle vision des TCP, présidés par la ministre Minette Libom Li Likeng au Palais des Congrès des Yaoundé du 27 au 29 octobre 2021.

 « L’objectif de ce projet est de réduire la facture numérique d’une part. Réduire la facture numérique signifie que les populations qui habitent les zones rurales aujourd’hui ont des difficultés à accéder aux mêmes services que ceux qui habitent les zones urbaines. Ces difficultés relèvent des coût d’accès parce qu’elles sont éloignées des centres urbains ; là où se trouve une infrastructure suffisamment disponible et à moindre coût pour accéder à ces services. Y compris les services publics qui sont proposés dans les administrations centrales. L’idée était de mettre en place des structures qu’on appelle les TCP, qui sont implantées dans les collectivités territoriales décentralisées […]

« En 2017, le Premier ministre a pris l’initiative de relancer ce projet avec l’appui financier de la coopération allemande GIZ. Parce que l’objectif reste le même ; il faut que les populations des zones rurales puissent aussi améliorer leur qualité de vie. Nous nous situons dans la dynamique du développement durable et le respect des ODD (objectifs de développement durable), qui font que tous les citoyens quel qu’en soit l’endroit où ils se trouvent puissent bénéficier des politiques des zones rurales mises en place. 

C’est pour cela que les TCP sont un moyen important. Et le gouvernement ne pas abandonner ce projet. Même s’il y a des difficultés, on le relance. On va apporter à proximité de ces populations, un ensemble de dispositifs qui seront hébergés au niveau du TCP (internet et autres services).

« Cela fera en sorte qu’à des coûts abordables, ces populations aient accès aux services au même titre que les populations des zones urbaines. Avec la nouvelle vision des TCP, elles pourront donc facilement se former, pour renforcer leurs propres capacités. Les agriculteurs pourront avoir des informations sur la météorologie en temps réel. Il y aura aussi la disponibilité d’un certain nombre de facilités mises en place par les pouvoirs publics et les partenaires de développement.

On pourra aussi accompagner l’entreprenariat local. C’est-à-dire qu’il y a des startups locales, des jeunes entrepreneurs avec des projets, mais qui n’ont pas l’infrastructure nécessaire dans le domaine numérique pour développer leurs solutions. Cela pourra aussi participer de la visibilité des paysans, qui ont des produits à vendre ».

Propos recueillis par Jean Materne Zambo (Stg)

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Cameroun : Débat autour du changement de dénomination des TCP : Rien ne change !

[Digital Business Africa] – Durant l’atelier sur la nouvelle vision des TCP tenu au Palais des Congrès de Yaoundé du 27 au 29 octobre 2021, majorité d’experts, d’après l’inspecteur général des Services au Minpostel, Paul-Peti Ndongo, était favorable au maintien de la dénomination Télécentres communautaires Polyvalents.  La minorité suggérait qu’on rebaptisât le projet sous le vocable « Réseau… »

L’argument qui a prévalu, selon l’inspecteur général est que la dénomination actuelle « conserve toute sa pertinence en dépit des améliorations envisagées dans le cadre de la nouvelle vision ». La décision est rendue au cours de la plénière de clôture des Ateliers sur la nouvelle vision des TCP, tenus au Palais des Congrès du 27 au 29 octobre 2021. Lors de cette session de travail, un expert a trouvé que l’appellation était en phase avec la vision gouvernementale.

« Je pense qu’il y avait eu une analyse suffisamment poussée par le gouvernement. Il s’agit de connecter les zones rurales aux zones urbaines. Le préfix « télé » n’est pas donné au hasard. En fait, on va à une distance en zone reculée pour mettre à disposition les services de télécommunications dans un centre.  Alors, il faut pouvoir permettre à la communauté d’accéder à ces services ; D’ailleurs, à une distance, on peut reculer. Par contre, le réseau ne permet pas de bien appréhender ce concept de mettre à disposition des services à distance pour sortir les zones rurales es de la pauvreté et réduire la fracture numérique ».

Et de nuancer : « Le réseau maintenant peut avoir tout son sens dans l’interconnexion qui pourra être faite entre les Télécentres pour partager les différentes expériences et les contenus. Les Télécentres communautaires polyvalents me semblent appropriés dans le contexte de développement du Cameroun et de la SND 30 ».  Pour certains experts de l’Agence de Coopération allemande pour le développement (GIZ), une nouvelle vision implique un changement.

 « Lorsque vous mettez sur pied un projet, vous l’observez. Si à un moment donné vous constatez qu’il rencontre des difficultés, vous en examinez les raisons. Généralement quand on examine les éléments de relance, il y a le nom. Même du point de vue psychologique, on doit le modifier tout comme les éléments graphiques. Ainsi, les parties prenantes, les utilisateurs et la cible auront l’impression qu’on a ajouté quelque chose de nouveau », a expliqué l’expert.

Le projet Télécentres communautaires Polyvalents naquit en 2002, à travers une phase pilote financée par l’initiative PPTE. Ils devaient fournir aux zones rurales des infrastructure d’accès au TIC. En 2016, des dysfonctionnements ont été identifiés, d’après la documentation fournie par le Minpostel.

En l’espace de trois ans, l’on est passé par l’institution d’un audit comptable instruit par le Minpostel (2017), puis de la signature d’une convention de partenariat (2018), avec comme objectif : renforcer les capacités des TCP. Et en 2019, un atelier a été organisé à Ebolowa sur la « revitalisation du projet des TCP ».

C’est donc au terme de cet atelier que le gouvernement a eu l’idée de faire des TCP des guichets de fourniture des services du gouvernement, tout comme les acteurs privés et sociaux à l’attention des citoyens des zones rurales.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

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[DIGITAL Business Africa] –  Le ministre des postes et télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé la cérémonie de clôture des travaux, vendredi 29 octobre 2021. Le Palais de Congrès de Yaoundé était dédié à l’évènement. Y ont pris part, les administrations compétentes, les sociétés sous tutelles Minpostel, les régions, les collectivités territoriales décentralisées (CTD), l’Agence de coopération allemande pour le développement (GIZ), les startups ; les opérateurs de téléphonie, la société civile, pour un total de quelque 180 participants.

 « L’idée est de développer une plateforme qui permette aux organisations gouvernementales privée et sociale d’intégrer leurs objectifs sociaux et commerciaux dans l’intérêt des populations rurales des localités les plus reculées du pays, grâce à une combinaison de services informatiques et non informatiques », a indiqué le ministre dans son discours d’ouverture des travaux. En d’autres termes, il est question de réduire la facture numérique entre les zones urbaines et les zones rurales. La réflexion s’est adossée sur deux articulations, notamment la plénière introductive et les travaux en ateliers.

En plénière l’inspecteur général des Services au Minpostel, Paul-Petit Ndongo dirigeait la présentation des différentes contributions par les experts de chaque administration représentée. De plus, il a donné lecture de la répartition et de la composition des quatre ateliers retenus dans le cadre de cette réflexion. Le premier atelier s’intitulait « Définition des stratégies de mise en œuvre et de Développement des capacités des acteurs de la nouvelle vision des TCP/DPEP.  Le deuxième travaillait sur la « Définition du bouquet de services, contenus et applications à offrir dans les TCP/DPEP. Puis, le troisième abordait la question du « Cadre de pérennisation et de viabilisation et modèle économique de gestion des TCP/DPED, et enfin le quatrième atelier avait la charge de proposer le « Design de l’architecture IT des TCP (intégrateur, réseau, connectivité…) /DPED.

Résolutions adoptées, à l’issue des travaux en ateliers

L’atelier numéro I avait pour modérateur Nanga Ayissi. Les résolutions étaient les suivantes : la liste des projets inscrits dans le plan national de gouvernance électronique nécessitant  une numérisation et une simplification des procédure, ainsi que les projets de PME camerounaises à l’intention des populations  rurales ; l’ensemble  des services digitaux offerts par les administrations publique ; la proposition d’un modèle précis de partenariat  public privé pouvant aboutir  à une approche innovante de développement socioéconomique  et  la présentation d’un schémas  de restructuration et de mise en  œuvre des TCP.

 Richard Bitoma a modéré l’atélier numéro II. Les résolutions qui y ont découlées sont les suivantes : l’élaboration des éléments de contexte d’utilisation des TCP comme guichet uniques de services gouvernementaux en zones rurales ; la matrice des besoins éventuels des populations rurales, une proposition de schémas commenté des infrastructures avec les fournisseurs de services , à savoir les administrations, dans la perspective de répondre aux besoins des citoyens ; une proposition de classification de services et l’identification de la liste de services dont requiert la communauté.

Le troisième atelier a connu la modération de Norbert Monkam. La fourniture d’une contribution documentée du panier de services à offrir et la nouvelle configuration des TCP et la proposition des modèles de gestion économique nouveaux dans le cadre des TCP en étaient les recommandations. Le quatrième atelier avait comme modérateur, Dr Raphael Nlend. Onze résolutions sont de mises. Au nombre desquelles, la réalisation des études de faisabilité, afin de déterminer les besoins spécifiques des populations, leur pouvoir d’achat, ainsi que les aspects techniques et sécuritaires qui vont guider la mise en œuvre de la nouvelle vision.

Aussi avons-nous le développement d’une stratégie de communication et sa mise en œuvre, autour du projet en vue de susciter l’adhésion des principaux acteurs, y compris les populations bénéficiaires. Autres résolutions : l’évaluation de tous les risques  afférents à la mise en œuvre de la nouvelle vision ; l’évaluation de l’état de préparation de tous les acteurs  préalablement à la mise œuvre de  cette nouvelle vision ; le démarrage de la mise en œuvre  de la nouvelle vision par une phase pilote ;  la mobilisation des administrations publics , des entreprises du secteur privé ,les organisations sociales ainsi  que les ONG, dans l’optique d’étoffer l’offre  des contenus des services  et applications de  TCP.

La question énergétique était attendue, tant les délestages récurrents étaient cités parmi les entraves aux TCP antérieurs. Ainsi l’atelier IV a-t-il offert de prioriser comme source primaire, le réseau Enéo (où il existe) et comme source secondaire, le groupe électrogène et l’énergie solaire. A cela s’ajoutent : l’adoption d’une plateforme sécurisée de fourniture des services par une solution data center ; la formation continue dans le domaine de la maintenance informatique, réseau et énergétique au profit des agents des TCP ; la mise en place d’un cadre juridique devant réguler le fonctionnement des TCP par les CTD ; la mise en réseau des TCP pour favoriser l’émulation, le partage d’expérience, de la mutualisation des ressources. Cependant, un débat a émergé, lors de la plénière de clôture : amender la dénomination du projet TCP. Et à ce sujet, il n’y a matière à aucune espèce de modification de nom. Le projet garde sa dénomination Télé centres communautaires polyvalents.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

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https://www.digitalbusiness.africa/cameroun-rapport-general-des-travaux-de-latelier-sur-la-nouvelle-vision-des-telecentres-communautaires-document%ef%bf%bc/

Congo Brazza : Selon l’Arpce, au mois d’août 2021, MTN et Airtel ont vendu la data pour un montant de 4,88 milliards de F.CFA

[Digital Business Africa] – Selon l’ARPCE Congo, le revenu total du marché de l’internet mobile au Congo Brazza pour le compte du mois d’août 2021 est d’environ 4,88 milliards de F CFA. Il affiche une hausse de 9,64% par rapport à 2020. MTN est toujours leader du marché en termes de revenus avec 60,94% de parts de marché.

Au mois d’août 2021, précise l’ARPCE Congo, le marché comptait environ 3,09 millions d’abonnés, soit un taux de pénétration de 57,4% contre 51,0% au mois d’août 2020.
Le nombre d’abonnés connaît une augmentation de 15,57%.

MTN est leader du marché sur ce segment avec une part de marché de 62,76%.

Ce sont là quelques données de l’ARPCE Congo dans son dernier rapport chiffré sur la pénétration de l’Internet mobile dans le pays.

Par Digital Business Africa