[DIGITAL Business Africa] – Les Journées d’Excellence de la Recherche Scientifique et de l’Innovation sont de retour. La 9ᵉ édition de cette foire de la Recherche scientifique de l’Innovation du Cameroun se tient du 14 au 18 juillet 2025 à Yaoundé. La rencontre biennale entend repositionner la recherche comme moteur du développement économique.
La cérémonie de lancement des travaux a été présidée ce 15 juillet 2025 par le Dr Madeleine Tchuente, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation L’événement est placé sous le thème : « De la recherche scientifique à l’industrialisation endogène pour une transformation structurelle de l’économie du Cameroun ».
Parmi les thématiques retenues pour les travaux en ateliers dans le cadre des JERSIC 2025, il y a « l’ IA pour une industrie 4.0 : conception, développement et intégration des systèmes intelligents pour l’optimisation des processus industriels ». La question a été abordée par Jean Marie Kuate Fotso, CNDT. La valorisation des résultats de recherche à fort potentiel économique et le renforcement des partenariats publics-privés sont les grandes lignes de cette édition des JERSIC.
Au programme : des communications en session plénière, des ateliers thématiques sur les leviers scientifiques de l’industrialisation, et une foire-exposition « Made in Cameroon » à l’Hôtel de Ville de Yaoundé. Place où Chercheurs, startups, universités, centres technologiques et inventeurs indépendants exposeront leurs innovations concrètes, directement exploitables dans les secteurs clés tels que l’agro-industrie, la fabrication locale et le financement de l’innovation.
Lancées en 2007, les JERSIC visent aussi à sensibiliser le public à la place centrale de la science dans la Stratégie nationale de Développement (SND30), à travers des échanges entre chercheurs, entrepreneurs, institutions et société civile.
[DIGITAL Business Africa] – Des pays de l’Afrique de l’Ouest et le Tchad militent pour un usage citoyen des réseaux sociaux au Sahel. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad, et du Mali réunis. Leurs représentants ont pris part à la conférence régionale de Haut Niveau sur le Numérique et la Cohésion Sociale couplée aux Consultations des parties prenantes pour la Conférence sur l’intégrité de l’information au Sahel.
La cérémonie d’ouverture de ces deux événements a été présidée par le représentant du ministère de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Mohamed Ag Albachar, le 10 juillet 2025. Cet événement est organisé par Search for Common Ground et vise à éradiquer les fléaux de désinformation, des discours de haine et surtout à réguler des espaces numériques. Le Mali ne manque pas de rappeler sa détermination à assainir l’espace numérique de la région du Sahel.
« Le Mali, en accueillant ces travaux, affirme une nouvelle fois sa volonté de jouer un rôle moteur dans la co-construction d’un environnement numérique porteur de paix, de cohésion sociale et de développement durable », indique la cellule de communication du MCENMA.
Dans son allocution, le Chef de Cabinet, représentant du ministre Alhamdou Ag Ilyène, a salué l’engagement des partenaires techniques et financiers, tout en mettant en lumière la volonté politique claire des plus hautes autorités maliennes qui ont fait du numérique un pilier stratégique de la refondation de l’État.
Aussi a-t-il rappelé les avancées dans la mise en place d’un cadre juridique moderne, intégrant la cybersécurité, la protection des données, et la gouvernance numérique. Mohamed Ag Albachar rappelle par ailleurs la nécessité de construire un espace numérique sahélien souverain, sécurisé et inclusif, soulignant que cette conférence et les consultations en cours doivent aboutir à des recommandations concrètes, capables de nourrir les politiques nationales et les initiatives régionales de l’Alliance des États du Sahel (AES).
[DIGITAL Business Africa] – Le Réseau des Professionnels des TIC, des Télécoms et du Numérique du Cameroun (REPTIC.CM) a tenu son Assemblée Générale Extraordinaire ce 12 juillet 2025 à Yaoundé, dans les locaux d’Ennovation Factory, ainsi qu’en visioconférence via Zoom. Au programme figuraient principalement la révision des Statuts et du Règlement intérieur, ainsi que l’élection du nouveau bureau exécutif.
À l’issue de la révision statutaire, l’Assemblée Générale a procédé au vote à l’unanimité (100%) de l’unique liste candidate, conduite par le Dr Ing. Pierre-François KAMANOU. Fraîchement reconduit dans ses fonctions, ce dernier a indiqué qu’au cours du mandat 2025–2028, son bureau s’engagera activement dans la mise en œuvre de cinq axes d’actions prioritaires :
Le développement de partenariats stratégiques locaux et internationaux pour mieux réaliser ses missions.
Un plaidoyer actif pour faire de CAMTEL un hub national d’interconnectivité multicanale, favorisant l’émergence d’opérateurs locaux d’accès Internet et de téléphonie fixe virtuelle.
La promotion d’un cadre réglementaire incitatif dans les marchés publics au bénéfice des PME TECH locales.
La valorisation des compétences des membres du REPTIC comme leviers prioritaires de la transformation numérique des administrations et des entreprises.
Une contribution proactive à la régulation et à la réglementation du secteur, en étroite concertation avec les institutions nationales.
« Ces priorités s’alignent parfaitement avec les recommandations des Rencontres économiques du Cameroun (REC 2025) organisées par le GECAM, notamment en ce qui concerne la mise en place d’une stratégie nationale de développement du numérique (SNDN) alignée sur la SND30, l’établissement d’un cadre légal clair pour une régulation efficace, l’urgence d’une offre d’interconnexion dédiée de CAMTEL aux opérateurs locaux et l’intégration des PME numériques dans la commande publique, hors mercuriale. Nous continuerons à porter ces recommandations avec détermination, aux côtés du GECAM et de nos partenaires institutionnels », a déclaré le Dr Ing. Pierre-François KAMANOU qui appelle par ailleurs à l’engagement de tous les acteurs du secteur.
Dr Ing. Pierre-François KAMANOU
Président de cette assemblée générale extraorginaire, Beaugas Orain DJOYUM, Directeur général du cabinet ICT Media STRATEGIES, s’est félicité du déroulement convivial et constructif de l’AG.
« Avec la révision validée ce jour, le REPTIC s’adapte aux évolutions du numérique et se dote des outils nécessaires pour mieux relever les défis actuels. Notamment avec la création de commissions professionnelles (E-Government, Fintech, ComTech, Régulation, Startup, etc) pilotées par des experts reconnus. De plus, le REPTIC dispose désormais de trois organes majeurs : l’Assemblée générale, le bureau exécutif, ainsi que le Comité d’éthique et de bonne gouvernance présidé par M. Anatole Nkolo. Une organisation qui permettra au REPTIC d’être encore plus efficace dans l’exécution de ses missions », a-t-il expliqué à la presse.
Présentation du REPTIC.CM
Le Réseau des Professionnels du secteur des Télécommunications, des TIC et du Numérique au Cameroun (REPTIC.CM) est une association régie par la loi n°90/053 du 19 décembre 1990, créée le 11 mai 2017 lors d’une assemblée constitutive tenue à l’hôtel Hilton de Yaoundé.
Le REPTIC.CM regroupe les entreprises, associations et organisations actives dans les télécommunications, les TIC et le numérique au Cameroun. Ses principales missions sont :
Offrir un cadre de réflexion, d’échanges, de collaboration, de coopération et de solidarité entre ses membres.
Être l’interlocuteur privilégié du secteur privé auprès des pouvoirs publics, organisations patronales et institutions nationales ou internationales dans le domaine des TIC et du numérique.
Défendre les intérêts collectifs de ses membres.
Encourager les investissements dans les entreprises et startups du numérique.
Militer pour la professionnalisation des acteurs du numérique dans les secteurs privé et public.
Promouvoir les initiatives portées par les startups et la diaspora camerounaise.
Organiser des événements (salons, dîners-débats, rencontres thématiques).
Assurer une veille technologique à travers des publications et des formations.
Contribuer à la définition et à l’application des normes et règles régissant le secteur des communications électroniques et du numérique.
Le nouveau bureau exécutif du REPTIC à l’issue de l’AG du 12 juillet 2025
[DIGITAL Business Africa] – Le Centre national de transfusion sanguine prend toutes les dispositions pour bien gérer l’ « or rouge » ( le sang). Le CNTS projette de mettre en place une base de données centralisée pour l’analyse et l’archivage du sang. L’annonce a été faite par la DG du CNTS, la Pr Dora Mbanya, ce 11 juillet 2025 au cours de la cérémonie de lancement officiel du Projet d’ Appui au Développement opérationnel du CNTS.
Il s’agit d’une initiative ( le PADOC) dont l’objectif principal est de contribuer à la réduction du risque d’infections transmissibles par le sang en renforçant le système transfusionnel national. La mise en place d’une base de données comme celle-ci devrait en principe permettre de gérer efficacement les informations relatives aux dons de sang. Michel Oum, coordonnateur du PADOC en donne l’importance.
« Les données collectées sont assez sécurisées. Déjà, il y a une base de données qui va être créée, qui est spécifique au centre national de transfusion sanguine. Nous avons une disparité des données dans les banques de sang aujourd’hui. Et il est question pour nous de centraliser les données qui viennent de ces banques de sang. Donc, on va former les ressources des banques de sang sur comment ranger les données dans un logiciel qui sera mis en place et déployé dans toutes les banques de sang.
Il sera question pour ces ressources-là de pouvoir renseigner systématiquement les données dans les banques de sang. Et au niveau central du CNTS, nous serons systématiquement au courant de tout ce qui est collecté dans les différentes banques de sang ” .
Tout est fait pour empêcher la moindre cyberattaque. Sinon les données pourraient être subtilisées et être inutilisables, comme c’est souvent le cas avec des rançongiciels.
« La sécurité voudrait aussi qu’au niveau du CNTS, le logiciel et sa base soient au centre. Les accès ne seront attribués qu’au CNTS et au ministère de la Santé publique. Il n’y a pas moyen que les données soient disparates. Et ces données ne seront pas communiquées de façon hasardeuse, parce qu’il faut une autorisation spéciale pour pouvoir y accéder concernant le don en question », a conclu le coordonateur du PADOC.
Le projet est financé par la coopération française à travers Expertise France par le Guichet « Accélérateur » d’une valeur de 1 073 381 euros, soit 704 091 780 617 FCFA.
[DIGITAL Business Africa] – Le 12 juillet 2025 restera une date mémorable pour Vanister à plusieurs titres. Premièrement, l’artiste musicien camerounais s’est produit pour la première fois de sa carrière devant le public chaud bouillant du Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Ensuite, parce que l’artiste a honoré « Mama Ntsama », la femme du troisième âge qu’il a fait monter sur scène pendant sa prestation. Celle-ci s’en est tirée avec des billets de banque sous les vivats des quelque 5000 spectateurs. Pour certains, le sold-out de Vanister est à mettre à l’actif d’ Orange Cameroun qui en a fait son ambassadeur.
Sur Facebook, la page culturelle Star zone 237 salue l’initiative d’ Orange Cameroun dans ce secteur artistique.
« Le soutien d’Orange Cameroun à la scène musicale camerounaise est un exemple concret de son engagement envers la culture et les arts. En parrainant des événements de cette envergure, l’entreprise démontre sa volonté de contribuer au développement du secteur culturel et de promouvoir les talents locaux. Je suis convaincu que cette collaboration continuera à porter ses fruits et à enrichir la scène musicale camerounaise ».
Et d’ajouter : « Je remercie donc Orange Cameroun pour son soutien précieux et son implication dans la réussite de cet événement. J’espère que cette collaboration sera renouvelée à l’avenir et qu’elle continuera à inspirer et à émerveiller le public camerounais ».
Vanister s’en voit honoré d’avoir « balayé » la concurrence et d’être retenu par l’entreprise.
« Je suis chanceux de représenter la marque Orange Cameroun et de prendre part à toutes ses activités de partage parce qu’actuellement, nous sommes dans une nouvelle dynamique. Avec Orange Cameroun, on partage des dynamiques. On partage des bourses aux élèves ».
L’autre moment fort qui a précédé la montée sur scène de Vanister est la remise des bourses d’une valeur de 50 000 FCFA à plusieurs élèves venus assister au concert. Munis de son chèque, Sonkeng Zeufack a manifesté toute sa joie d’avoir bénéficié de la somme de 50 000 FCFA sans souffrir. Pour autant, l’argent ne sera pas destiné aux futilités. L’étudiant en informatique sait déjà qu’elle trajectoire pourra prendre cet argent. Surtout pas une tangente.
« Cette bourse va vraiment m’aider. Avec cet argent, je pourrais payer (une tranche) de ma pension à l’université, aider mes sœurs élèves. Je conseille vraiment à tous les jeunes de faire confiance à Orange. Car grâce à son service Max it, vous pouvez payer des billets en ligne, avoir vos résultats aux examens sans vous déplacer. Vraiment, c’est un plus ».
Ces boursiers ne sont pas les seuls heureux de la soirée. La vie de certains jeunes talents musicaux africains s’annonce « top ». Il faut rappeler que l’artiste Vanister avait organisé une compétition de chant à l’effet de primer les meilleurs talents. Les finalistes ont été départagés lors du concert. Et parmi les trois gagnants, l’Ivoirien Grand Yanick, comme son confrère Petit Sacko, a enflammé les cœurs et la scène avec sa guitare faite à la main mais bien accordée. Il est reparti avec la somme de 15 000 FCFA.
L’intelligence artificielle n’est pas une simple révolution technologique. Elle rebat les cartes d’un secteur déjà en mutation : celui des agences de communication et de marketing. Longtemps basées sur la facturation au temps et à l’exécution, ces structures doivent aujourd’hui réinventer leur valeur ajoutée. Décryptage d’un bouleversement en cours.
Un modèle historique à bout de souffle
Avant même l’arrivée de l’IA, les agences faisaient déjà face à plusieurs fragilités :
Facturation au temps passé : calquée sur les cabinets de conseil, ne correspond plus aux attentes clients qui privilégient la rapidité et l’efficacité. Cette approche chronophage devient un frein dans un environnement où la réactivité prime
Explosion des spécialités : SEO, social ads, automation, contenu, influence…les agences multiplient les expertises sans toujours parvenir à créer une cohérence d’ensemble. Cette fragmentation dilue leur message et complique leur positionnement.
Résultat : des agences souvent perçues comme exécutantes, facilement remplaçables.
L’IA, un accélérateur de rupture
Aujourd’hui l’intelligence artificielle ne remplace pas encore la créativité humaine, mais elle ne se contente pas d’automatiser quelques tâches isolées. Elle révolutionne l’ensemble de la chaîne de production créative et marketing.
Rédaction de contenus SEO ou social media
Génération de visuels ou de vidéos
Création de slogans, accroches, scripts
Optimisation de campagnes média
Analyse de données marketing
Ce que les clients constataient déjà (“ça ne prend que 30 minutes à faire”) devient réalité. L’IA réduit considérablement le temps de production… et donc rend obsolète le modèle basé sur le temps facturé.
Cette transformation technologique contraint les agences à repenser fondamentalement leur approche commerciale. Plusieurs axes stratégiques émergent pour s’adapter à cette nouvelle donne.
Passer de la facturation au temps… à la facturation à la valeur
Les agences doivent délaisser la facturation au temps passé au profit de modèles axés sur la valeur créée. Les forfaits mensuels, les abonnements et les commissions sur résultats (success fees) permettent de rémunérer l’expertise plutôt que la durée d’exécution.
Cette évolution implique de valoriser la stratégie, la créativité et le pilotage global plutôt que la simple réalisation. Les agences deviennent ainsi partenaires de la croissance de leurs clients plutôt que prestataires de services.
Se repositionner comme partenaire, pas prestataire
Les entreprises ont besoin d’accompagnement pour naviguer dans l’univers complexe de l’intelligence artificielle. Les agences peuvent jouer un rôle de conseil stratégique en aidant leurs clients à choisir les bons outils, à respecter les enjeux éthiques et à intégrer efficacement l’IA dans leurs processus.
Cette position de guide nécessite une vision long terme de la marque et une compréhension fine des enjeux business, au-delà des simples considérations techniques.
Capitaliser sur l’humain + IA
L’avenir appartient aux agences qui sauront combiner intelligemment l’humain et l’artificiel. Cela passe par la formation de profils hybrides : prompt engineers, curateurs créatifs, consultants IA spécialisés en marketing.
La création de cellules IA internes ou le développement d’offres dédiées (audits IA, automatisation marketing, contenus générés) permet de capitaliser sur cette expertise émergente tout en conservant la dimension humaine indispensable.
Ce que l’IA ne remplace pas
Dans ce paysage transformé, certaines compétences deviennent encore plus stratégiques car elles résistent à l’automatisation.
La pensée stratégique, qui permet d’analyser les enjeux business et de définir une vision long terme, reste l’apanage des experts humains. La créativité émotionnelle, qui donne vie aux marques à travers le storytelling et l’identification des insights consommateurs, nécessite une sensibilité que l’IA ne peut reproduire.
La relation client et le pilotage de projets complexes demeurent des compétences humaines essentielles. L’orchestration multicanale et la capacité à créer du sens dans un écosystème marketing fragmenté constituent également des avantages concurrentiels durables.
Les agences de demain : plus éditoriales, plus tech, plus agiles
On voit émerger un nouveau type d’agence :
Ultra-spécialisée sur un segment ou une cible
Capable d’intégrer et d’orchestrer des IA génératives
Flexible dans sa tarification et sa gouvernance
Orientée produit : certaines développent leurs propres outils, modèles de contenus ou plateformes
Certaines vont jusqu’à intégrer leur IA comme une offre à part entière (assistant rédactionnel, copilote stratégique, moteur d’analyse client, etc.).
So what’s next ?
L’IA ne signe pas la fin des agences. Elle marque la fin d’un ancien modèle, fondé sur la production, le volume et la facturation horaire. Elle ouvre la voie à une agence augmentée, plus stratégique, plus humaine, plus créative. Une agence qui ne vend plus ce qu’elle fait, mais ce qu’elle rend possible pour ses clients.
Des agences hybrides : des équipes IA + des esprits stratèges/créatifs.
Des modèles de tarification varient : abonnement pour les tâches récurrentes, success fees pour les performances, frais fixes pour l’accompagnement stratégique.
Des services packagés de type SaaS “Agent IA” émergent, où l’agence devient intégrateur et opérateur d’IA au service du client. Cette transition commence déjà à transformer le paysage du marketing digital.
Les agences qui réussiront leur transformation sont celles qui sauront se recentrer sur ces domaines d’excellence humaine, tout en exploitant intelligemment les capacités de l’IA pour décupler leur efficacité. Cette synthèse entre expertise humaine et puissance technologique dessine les contours d’un nouveau modèle d’agence, plus stratégique et plus créatif.
Sarah Ben Hamadi
Marketing & Communications Director : Advertising, Media, PR, Corporate Communication & CSR
L’annonce de la Chine de supprimer SWIFT représente une évolution majeure dans le système financier mondial, avec des implications significatives pour l’Afrique. En éliminant un système de paiement occidental dominant, la Chine ouvre la voie à la création de réseaux de paiement alternatifs, tels que le système de paiement transfrontalier en yuan (CIPS), qui pourrait favoriser les échanges commerciaux avec les pays africains.
Implications sur les Investissements et le Commerce en Afrique
Facilitation des Transactions : La suppression de SWIFT pourrait réduire les frais de transaction et les délais de traitement, rendant le commerce entre la Chine et l’Afrique plus attrayant. Cela pourrait encourager les investissements étrangers directs (IED) dans des secteurs clés comme les infrastructures, l’agriculture et les technologies.
Accès aux Marchés : Les pays africains pourraient bénéficier d’un meilleur accès aux marchés asiatiques. Cela pourrait engendrer une augmentation des exportations africaines, notamment dans les ressources naturelles et les produits agricoles, stimulant ainsi la croissance économique.
Diversification des Partenariats : L’absence de SWIFT pourrait encourager les pays africains à diversifier leurs partenariats commerciaux au-delà des pays occidentaux, renforçant ainsi les relations sud-sud et réduisant la dépendance économique.
Recommandations pour les Politiques Publiques
Renforcement des Capacités Locales : Les gouvernements africains doivent investir dans des infrastructures financières, telles que des systèmes de paiement numérique, pour faciliter les transactions. Cela inclut la formation des entreprises sur l’utilisation de ces nouveaux systèmes.
Promotion des Accords Bilatéraux : Les pays africains devraient établir des accords bilatéraux avec la Chine et d’autres nations afin de garantir des conditions favorables aux investissements et au commerce.
Encouragement des Startups FinTech : Les gouvernements devraient soutenir les startups FinTech qui développent des solutions de paiement innovantes, afin de moderniser le secteur financier et d’améliorer l’inclusion financière.
Régulations Adaptées : Il est crucial de mettre en place des régulations appropriées pour encadrer les nouveaux systèmes de paiement, garantissant ainsi la sécurité des transactions et la protection des consommateurs.
La suppression de SWIFT par la Chine pourrait être une opportunité sans précédent pour l’Afrique, favorisant la croissance économique et l’innovation. En adoptant des politiques proactives, les pays africains peuvent tirer parti de cette évolution pour accélérer leur prospérité. Les hashtags viraux comme hashtag#FinanceAfrique et hashtag#InvestissementChine pourraient jouer un rôle clé dans la sensibilisation et l’engagement autour de ces opportunités.
Pr Kelly M Kingsly
2e2eDesignated National Authority @ UNDP-GEF Global ABS Project
[Digital Business Africa] – C’est autour du thème « Technologie et intelligence artificielle : catalyseur de la revalorisation des vertus de l’alimentation indigène au Cameroun ? » qu’un café scientifique s’est tenu ce 11 juillet 2025 dans la salle de conférence de l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM) à Yaoundé. L’événement, initié par le Dr Alex Dimitri TCHUENCHIEU KAMGAIN, chargé de recherche à l’IMPM, a réuni chercheurs, experts en nutrition et passionnés de technologies.
Objectif : montrer comment les innovations technologiques, et en particulier l’intelligence artificielle (IA), peuvent contribuer à redonner leurs lettres de noblesse aux aliments traditionnels camerounais.
Parmi les intervenants de marque figurait le professeur Julius OBEN, expert en nutrition et fondateur de la J&A OBEN Foundation. Il a captivé l’audience avec une présentation sur « La transition nutritionnelle au Cameroun : nos aliments, nos rêves, notre futur ». Le Pr OBEN a retracé l’évolution des habitudes alimentaires dans le pays, soulignant la nécessité d’un retour aux sources.
« Avec le temps, nos habitudes alimentaires ont changé. La civilisation nous a orientés vers des produits transformés. Mais il est temps de revenir à l’essentiel : nos aliments traditionnels. L’intelligence artificielle peut nous y aider », a-t-il déclaré.
À cette occasion, il a présenté “Iceman”, une intelligence artificielle développée localement, capable de jouer le rôle de nutritionniste personnel. Contrairement aux outils étrangers, Iceman est spécifiquement conçu pour intégrer les réalités alimentaires camerounaises.
« C’est une IA avec laquelle vous pouvez interagir. Elle répond à vos questions, vous guide vers une alimentation saine, basée sur nos produits locaux. Les autres intelligences artificielles n’intègrent pas cette dimension culturelle et nutritionnelle locale », a-t-il expliqué.
Dr Julius Oben
Ce café scientifique tombe à point nommé, à une époque où l’IA s’impose progressivement dans tous les domaines. Il rappelle qu’elle peut être un levier puissant pour préserver notre patrimoine culinaire, tout en favorisant une alimentation saine et durable.
[DIGITAL Business Africa] – 2000 jeunes Tchadiens pourront acquérir des compétences en intelligence artificielle. Point n’est besoin d’avoir des prérequis dans cette technologie émergente ou d’être bardé de diplômes. Il vous faut juste être âgés de 15 à 35 ans et jouir de la nationalité tchadienne. Cette formation découle de la vision du président de la République, chef de l’État, le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno. Elle s’inscrit dans le cadre des vacances numériques 2025 et vise à vulgariser les technologies de l’heure au sein de la jeunesse et aussi à développer les startups tchadiennes.
Le ministre des Postes et de l’Économie numérique, Dr Michel Boukar, l’a annoncé au cours d’un point de presse ce 10 juillet 2025. De l’avis du ministre Michel Boukar, l’humanité vit une transformation et entre à l’ère de l’intelligence artificielle. Pour lui, l’IA n’est pas une technologie du futur, elle est la réalité d’aujourd’hui et présente dans le quotidien de l’Homme. Face à cette révolution, dit-il, la jeunesse tchadienne doit être préparée. « C’est une porte ouverte vers l’emploi, l’innovation et l’entrepreneuriat numérique », a dit le ministre en charge des Télécommunications et du Numérique.
La formation est organisée par le ministère des Postes et de l’économie numérique en collaboration avec la Chaire UNESCO pour l’Afrique centrale, la Banque mondiale, Adetic, Enastic TCHAD, Safitel Chad et tant d’autres partenaires. Les inscriptions se font en ligne à travers trois sites dont les liens d’accès sont les suivants : www.unescochaire-tic.org/inscrire, www.enastic.td, www.adetic.td
Les informations à fournir sur les plateformes ou à ces contacts sont : le nom, le prénom, la date de naissance ou l’âge, le diplôme ou le niveau d’études, la ville de résidence, le numéro WhatsApp valide, l’adresse email (facultatif). Les apprenants seront formés à N’Djamena en informatique de base, en IA appliquée, aux mini-projets et prendront part à des ateliers pratiques. Seulement en 10 jours (du 4 au 14 août 2025).
[DIGITAL Business Africa] – Candidats déclarés, approchez ! Les choses sérieuses commencent. Le processus électoral est activé. Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a signé ce 11 juillet 2025, le décret portant convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle. Un acte qui vient sonner le glas des inscriptions sur les listes électorales. Le vote pour désigner le président de la République aura lieu le 12 octobre 2025 entre 08 heures et 18 heures.
L’autre annonce est la disponibilité en ligne du fichier électoral depuis ce 10 juillet 2025. Via la plateforme numérique www.elecam.cm et à partir de leurs téléphones ou leurs ordinateurs, les citoyens inscrits sur les listes électorales entre 2012 et 2024 peuvent vérifier leurs données personnelles et y faire des revendications.
Lors de la conférence de presse informant le public de la disponibilité en ligne du fichier électoral, Elections Cameroon a présenté la procédure conduisant à la consultation des données sur le site. En voici la démarche à suivre:
Une fois sur la page d’accueil de la plateforme www.elecam.cm, le visiteur peut choisir de visiter le site ou de consulter ses données, qui sont le nom, le prénoms, la date et le lieu de naissance, le nom de la mère. Il peut donc soit insérer le numéro d’inscription ou en insérer les données personnelles.Le numéro d’inscription se trouve sur la pièce reçue à l’issue de l’enrôlement.
Ce portail numérique donne également accès à d’importantes informations sur l’institution électorale. Notamment l’organisation et les missions d’Elecam, les activités d’Elections Cameroon, l’éducation et la sensibilisation électorales. Selon ELECAM, l’objectif de ce site est de permettre aux électeurs de se sentir plus impliqués et plus confiants dans le processus électoral.
Le directeur général d’ ELECAM, Erik Essousse a précisé que la consultation de son inscription sur les listes électorales porte essentiellement sur le fichier électoral toiletté et publié en décembre 2024. Il a rappelé que ce fichier électoral compte 7.845.622 électeurs soit 7.818.822 sur le plan national et 26.800 à l’étranger.
Le DG d’ ELECAM a également précisé que les informations relatives à la révision des listes électorales pour l’année 2025 ne seront disponibles sur le site qu’au terme des opérations de toilettage qui débuteront dès la clôture de cette révision à la suite de la convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle de 2025.
Cette liste a été élaborée conformément à la loi, c’est-à-dire par commune, par bureau de vote et par ordre alphabétique, a indiqué Erik Essousse.Pour ceux qui souhaitaient avoir une liste en seul bloc, c’est peine perdue. Le DG d’ ELECAM, Erik Essousse a des arguments.
« C’est une fiction de chercher 8 millions de noms qui s’alignent et que tu peux voir en un seul clic. Et puis aussi, c’est pour éviter le piratage et tout le sabotage. Malheureusement, nous ne pouvions que les publier comme ça. Je ne suis pas sûr que dans le monde qu’il y ait un fichier qu’il s’affiche en bloc comme ça ».
[DIGITAL Business Africa] – Samsung a choisi Douala, la capitale économique camerounaise, pour lever le voile sur ses nouveaux fleurons pliables, démontrant ainsi l’importance de cette ville camerounaise dans le marché régional. Les nouveaux Samsung Galaxy Z Fold7 et Galaxy Z Flip7 qui marquent une nouvelle étape dans la stratégie du constructeur en Afrique centrale ont donc été présentés ce 9 juillet 2025 lors d’une soirée de lancement au Sora Lounge de Douala. Les invités à cette soirée ont pu découvrir en détail les caractéristiques majeures de ces deux modèles à travers des présentations techniques dédiées.
Design épuré et écrans innovants
Les Galaxy Z Fold7 et Z Flip7 séduisent d’emblée par leur design ultra-fin, léger et repliable. Le Galaxy Z Fold7, une fois plié, n’affiche que 8,9 mm d’épaisseur pour un poids plume de 215 g, le rendant plus léger même qu’un Galaxy S25 Ultra. Déplié, il révèle un immense écran principal de 8 pouces qui transforme le smartphone en une mini-tablette idéale pour le multitâche et la productivité. De son côté, le Galaxy Z Flip7 adopte un format compact à clapet tenant dans la paume de la main, tout en offrant un écran externe bord à bord de 4,1 pouces. Cet écran de couverture (baptisé FlexWindow) est le plus grand et le plus lumineux jamais vu sur un Flip, affichant du contenu sur toute sa surface avec une luminosité de pointe de 2 600 nits et un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Cela permet de consulter notifications, messages ou de prendre des selfies de haute qualité sans même ouvrir le téléphone, y compris en plein soleil, avec une fluidité irréprochable.
Malgré leur finesse, Samsung assure avoir renforcé la durabilité de ces appareils pliables. Châssis en aluminium ultra-résistant, charnière repensée (Armor Flex Hinge) et verre Gorilla Glass Victus 2 protègent le Z Flip7, tandis que le Fold7 bénéficie d’une conception robuste avec un nouveau mécanisme de charnière plus fin et un écran pliable au revêtement renforcé. Ces améliorations garantissent une meilleure résistance aux usages du quotidien (pliures répétées, chocs, etc.), sans compromettre l’élégance du design.
Autonomie et performances en hausse
Samsung a également mis l’accent sur l’autonomie et la puissance. Le Galaxy Z Flip7 embarque ainsi la plus grosse batterie jamais intégrée à la gamme Flip, avec 4 300 mAh de capacité – de quoi regarder un film supplémentaire sans recharge – offrant jusqu’à 31 heures de lecture vidéo sur une charge. Le Z Fold7 dispose pour sa part d’une double batterie totalisant 4 400 mAh, optimisée par la gestion intelligente de l’énergie pour tenir toute la journée. Malgré ces batteries plus généreuses, les deux modèles conservent un profil affiné, preuve des avancées d’ingénierie de Samsung en 2025.
Côté puissance, les Galaxy Z Fold7/Flip7 profitent d’une nouvelle puce mobile gravée en 3 nm, personnalisée pour Samsung. Cette plateforme apporte un gain significatif de performance tout en améliorant l’efficacité énergétique. Le Galaxy Z Fold7 intègre par exemple le processeur Snapdragon 8 Elite for Galaxy, qui délivre des améliorations de l’ordre de +41 % sur le traitement neuronal (NPU), +38 % en calcul CPU et +26 % en rendu graphique par rapport à la génération précédente. En pratique, ces chiffres se traduisent par une expérience plus fluide, le support du multitâche intensif et une capacité à gérer davantage de fonctions d’IA directement sur l’appareil sans ralentissements.
À noter que Samsung n’a pas oublié la photographie : le Galaxy Z Fold7 est le premier smartphone pliable doté d’un capteur photo principal de 200 MP, une résolution record qui quadruple le niveau de détail et améliore sensiblement la luminosité des clichés. Le Galaxy Z Flip7 propose de son côté un appareil photo principal de 50 MP et exploite son format pliable pour offrir le mode FlexCam, permettant de capturer des selfies et vidéos de haute qualité à mi-ouverture, sans les mains. Des fonctionnalités de retouche assistée par IA (Portrait Studio, Photo Assist, filtres en temps réel, etc.) viennent compléter l’arsenal créatif pour sublimer photos et vidéos au quotidien.
Galaxy AI : l’intelligence artificielle au service de l’utilisateur
Les deux nouveaux Galaxy capitalisent sur Galaxy AI, l’intelligence artificielle intégrée de Samsung, pour enrichir l’expérience d’usage. « Grâce à l’IA embarquée, ces smartphones s’adaptent à chaque utilisateur et anticipent ses besoins pour lui offrir une expérience plus intelligente et intuitive », explique Ibrahim Mbomboo, directeur régional de Samsung pour l’Afrique centrale. Cette approche se traduit par des usages personnalisés et prédictifs au quotidien. Par exemple, le Galaxy Z Flip7 peut désormais accomplir de nombreuses tâches sans même être déplié : son assistant virtuel vocal, baptisé Gemini Live, permet de rechercher des informations ou d’agir à la voix directement depuis l’écran externe. Il peut, lors de la préparation d’un voyage, extraire automatiquement les détails d’un vol depuis Samsung Wallet, régler un rappel pour l’heure de départ à l’aéroport et même suggérer les restaurants les mieux notés à destination – le tout stocké dans Samsung Notes pour référence ultérieure. C’est comme avoir un assistant personnel proactif sur le coin de l’écran.
« Avec l’Advance I, explique Ibrahim Mbomboo, l’intelligence artificielle avancée est intégrée de façon intuitive dans les deux smartphones que nous avons présentés aujourd’hui. Ces appareils rendent le quotidien plus agréable et permettent une connexion plus fluide et personnalisée à chaque utilisateur. L’intelligence artificielle est vaste, et nos téléphones offrent une infinité de possibilités adaptées aux habitudes individuelles. »
Le directeur régional de Samsung pour l’Afrique centrale prend un cas concret :
« Par exemple, si vous avez l’habitude de vous réveiller chaque jour à 7 heures, votre téléphone se met automatiquement en mode réveil à cette heure précise. Aujourd’hui, le téléphone est souvent la dernière chose que nous touchons avant de dormir et la première au réveil. Grâce à cela, il enregistre nos habitudes quotidiennes et commence à anticiper nos besoins. Ainsi, lorsqu’il est 17 heures et qu’il est temps de rentrer chez vous, votre téléphone identifie automatiquement votre itinéraire habituel, vous informe de la présence d’embouteillages et vous suggère éventuellement un autre chemin. C’est cette facilité, cette fluidité de vie quotidienne que nous apporte aujourd’hui l’intelligence artificielle intégrée aux nouveaux Samsung Galaxy Z Fold7 et Z Flip7. »
L’expérience utilisateur se personnalise également en continu. Le système propose des contenus adaptés au profil de chacun : fonds d’écran dynamiques, thèmes, widgets et émojis évoluent selon les préférences et la routine de l’usager, faisant de la FlexWindow un véritable reflet de sa personnalité. Par exemple, l’interface peut suggérer un fond d’écran voyage avant un départ ou adapter le style visuel à l’humeur du moment, sans intervention manuelle. Grâce à l’IA, le smartphone apprend des habitudes de son propriétaire et anticipe ses actions, offrant des suggestions contextuelles (rappel de réunion, mode conduite activé, recommandation de mode photo, etc.) pour un usage plus fluide et prédictif. En outre, des fonctionnalités comme Now Bar et Now Brief fournissent en un coup d’œil des informations pertinentes (score d’un match, statut d’un trajet, météo, agenda du jour…) directement sur l’écran externe, témoignant de la volonté de Samsung de rendre l’interaction plus proactive et instantanée.
Des éditions FE pour un public élargi
Afin de rendre l’innovation pliable accessible au plus grand nombre, Samsung a également annoncé des variantes Fan Edition (FE) de ses appareils. Le Galaxy Z Flip7 FE, par exemple, reprend l’essentiel de l’expérience du Z Flip7 dans une version plus abordable destinée à séduire un public plus large. Compact lorsqu’il est plié et immersif une fois ouvert, le Flip7 FE propose un écran principal de 6,7 pouces et un appareil photo 50 MP capable de réaliser des selfies et vidéos de haute qualité en mode Flex (à demi-ouvert). La fonction Now Brief y est bien présente pour afficher des infos utiles (météo, agenda, notifications) sur l’écran externe, dans un format optimisé pour sa taille réduite. Disponible en deux coloris sobres (Noir et Blanc), cette édition FE apporte l’expérience Galaxy pliable à un prix plus doux, sans sacrifier les fonctionnalités clés ni la qualité de fabrication. Samsung démocratise ainsi sa gamme pliable, convaincu que ces innovations peuvent bénéficier à un plus grand nombre d’utilisateurs. (À noter : une version Galaxy Z Fold7 FE a également été évoquée par certaines sources, ce qui pourrait à terme étendre l’offre pliable accessible, bien que Samsung n’ait pas confirmé ce modèle lors de l’événement.)
Sécurité et confidentialité renforcées avec One UI 8
Conscient que l’essor de l’IA et des terminaux connectés doit s’accompagner de garanties accrues, Samsung a fait de la sécurité mobile un pilier de ces nouveaux Galaxy. Ils inaugurent la surcouche One UI 8, qui apporte de multiples améliorations en matière de protection des données et de confidentialité. En particulier, Samsung introduit la fonction Knox Enhanced Encrypted Protection (KEEP), une architecture de sécurité isolant les données sensibles de chaque application dans un stockage chiffré dédié. Concrètement, chaque appli ne peut accéder qu’à ses propres informations protégées, et pas à celles des autres, ce qui renforce la confidentialité des fonctionnalités personnalisées exploitant les données utilisateur (historique, préférences, routines, etc.). KEEP forme ainsi une coque cryptée autour des nouvelles expériences d’IA, assurant que les insights personnels (par exemple les suggestions intelligentes de Now Brief ou la recherche photo intelligente) restent strictement localisés sur l’appareil. Cette protection logicielle s’appuie sur la puce de sécurité matérielle Samsung Knox Vault, qui stocke les informations critiques (mots de passe, données biométriques, clés de chiffrement) dans un environnement isolé et inviolable, les maintenant à l’abri même si le système d’exploitation principal venait à être compromis.
Samsung fait également progresser son concept de sécurité multi-appareil avec Knox Matrix, un système qui coordonne la défense de l’ensemble de l’écosystème Galaxy. Via One UI 8, Knox Matrix offre une protection proactive et transparente : si un appareil Galaxy connecté venait à être identifié comme compromis (par ex. tentative de falsification système), il sera automatiquement déconnecté du compte Samsung et des services cloud, évitant la propagation de la menace aux autres terminaux liés. L’utilisateur est simultanément alerté sur ses différents appareils et invité à prendre les mesures appropriées, renforçant la confiance dans ce réseau d’appareils interconnectés.
Enfin, Samsung anticipe les menaces de demain en adoptant la cryptographie post-quantique. Les Galaxy Z Fold7/Flip7 intègrent un chiffrement résistant aux attaques quantiques pour les connexions Wi-Fi sécurisées (Secure Wi-Fi), une première introduite avec la série Galaxy S25. En intégrant ces algorithmes de nouvelle génération, Samsung protège d’ores et déjà les échanges de données contre le risque futur que représenteront les ordinateurs quantiques, qui pourraient casser les méthodes de chiffrement actuelles. Ce chiffrement post-quantique sécurise l’échange de clés au cœur des connexions chiffrées et garantit la confidentialité des données de l’utilisateur même sur les réseaux publics non sécurisés. En un mot, avec One UI 8 et l’écosystème Knox (Vault, Matrix, KEEP), la sécurité et la vie privée sont élevées au rang de principes fondamentaux, intégrés par conception dans ces nouveaux Galaxy.
Disponibilité en Afrique centrale et offres exclusives
Les Galaxy Z Fold7 et Z Flip7 sont disponibles dès à présent en Afrique centrale, notamment chez les distributeurs agréés au Cameroun. Samsung renforce ainsi son implantation régionale en proposant immédiatement ces nouveautés au public local, tout en adressant les besoins spécifiques des consommateurs africains en matière de connectivité et d’innovation mobile. Les premiers acheteurs bénéficieront d’avantages exclusifs : Samsung Care+ est offert pendant une période limitée, apportant une couverture complète contre les dommages accidentels, les réparations et les remplacements si nécessaire. De plus, afin de promouvoir l’adoption de ses services d’intelligence artificielle, Samsung offre 6 mois d’accès gratuit à Google AI Pro – l’assistant intelligent de nouvelle génération de Google – ainsi que 6 mois de stockage cloud (2 To) sans frais supplémentaires pour tout acquéreur d’un Galaxy Z Fold7, Z Flip7 ou Z Flip7 FE. Ces offres viennent s’ajouter à l’expérience premium des appareils, garantissant une tranquillité d’esprit aux utilisateurs et la possibilité de tirer le meilleur parti des capacités IA et du stockage en ligne dès la sortie de la boîte.
Avec les Galaxy Z Fold7 et Z Flip7, Samsung propose en Afrique centrale une combinaison inédite de design pliable raffiné, de performances dopées à l’IA et de fonctionnalités de sécurité de pointe. Ces nouveaux modèles, accompagnés de leurs éditions FE plus accessibles, illustrent l’engagement du géant sud-coréen à démocratiser les technologies les plus avancées sur le continent africain. Entre innovation technologique, offres de service attractives et adaptation aux usages locaux, Samsung entend conforter sa position de leader du numérique en Afrique en offrant aux utilisateurs de la région le meilleur du smartphone Galaxy, taillé pour le présent et prêt pour l’avenir.
[DIGITAL Business Africa] – Pari tenu pour le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation. Pour un coup d’essai, Ibrahim Kalil Konaté réussit à rassembler les institutions, les entreprises, les startups, les chercheurs et les acteurs du numérique africains à la faveur de l’ Ivoire Tech forum. L’ événement vise à catalyser la transformation numérique en Côte d’Ivoire et à positionner le pays comme un hub technologique en Afrique. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 09 juillet 2025 en présence des personnalités venues d’autres pays comme Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique.
Les travaux se tiennent jusqu’au 11 juillet et leur thème principal est « le numérique au service de tous : comment les nouvelles technologies transforment notre quotidien ? » Le panel liminaire du Forum était intitulé « Opportunités offertes par la 5G et les satellites en orbite basse ». Au cours de ce panel, les intervenants ont vanté les opportunités qu’offrent la 5G et les satellites en orbite basse. Ces deux solutions, selon les experts, peuvent entraîner le développement des services numériques, à condition d’anticiper et d’adapter ces solutions aux réalités africaines en misant surtout sur la formation de la jeunesse, sur la recherche et l’innovation locale.
Jean-Marie Aképo, ingénieur des télécommunications et directeur général de la société Raka, fait partie des soutiens de la technologie 5G.
« Nous vivons une période où la connectivité est un levier essentiel de transformation économique, sociale et culturelle. La 5G avec ses débits ultra rapides, son faible taux de latence pour accéder à des applications beaucoup plus avancées et sa capacité à connecter des millions d’objets ouvre la voie à de nouveaux usages tels que les villes intelligentes, la télémédecine, l’agriculture de précision, l’industrie 4.0, l’éducation à distance, etc. »
Il n’est pas seulement admiratif de la 5G. Jean-Marie Aképo croit aussi que l’émergence des satellites en orbite basse appelés constellation LEO révolutionne l’accès à Internet.
« Les satellites LEO peuvent donc permettre de fournir une connexion Internet haut débit même dans les zones rurales et isolées là où les infrastructures terrestres comme la fibre optique, la 4G ou la 5G sont absentes ou peut-être économiquement non viables ».
Le coordonnateur du Programme national de Connectivité rurale (PNCR) au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, Zacharie Ouattara, lui a réaffirmé l’engagement du gouvernement ivoirien à développer les infrastructures numériques.
« Pour garantir le succès du PNCR sur l’année 2025, un partenariat public-privé a été mis en place avec les opérateurs de téléphonie. Il s’agit d’un partenariat de type investissement dans les infrastructures où l’État de Côte d’Ivoire apporte une subvention aux opérateurs pour qu’ils puissent aller dans les zones rurales, déployer le réseau mobile et le haut débit afin d’apporter la connectivité à nos populations ».
Le directeur général de l’ l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), Colonel-Major Guelpétchin Ouattara, a rappelé l’importance stratégique de la cybersécurité pour la Côte d’Ivoire et réaffirme l’engagement de l’ANSSI à accompagner l’écosystème numérique à travers des actions concrètes. Plus de 1 000 jeunes sont attendus et participent à des activités édifiantes telles que des panels, des ateliers, le village d’innovations, entre autres.
[DIGITAL Business Africa] – Marre de courir après vos journaux chaque matin ? Avec Y’ello Kiosk, la presse camerounaise se met à portée de pouce. MTN Cameroon a mis sur pied cette application mobile qui révolutionne l’accès à l’information en rapprochant les titres de journaux favoris directement sur smartphone ou tablette. Son lancement officiel s’est tenu ce 1er juillet 2025 à l’hôtel Hilton de Yaoundé en présence de plusieurs ministres et hommes de média. Particulièrement ceux de la Fédération des éditeurs de presse (Fedipresse).
Un kiosque numérique au creux de votre main
Y’ello Kiosk regroupe de nombreux journaux dans une seule appli mobile. Téléchargeable gratuitement sur Play Store et App Store, elle permet d’acheter chaque numéro pour 150 FCFA (contre 400 FCFA en version papier), ou de souscrire à un abonnement mensuel ou annuel pour un accès illimité.
Comment ça marche ?
Téléchargez Y’ello Kiosk.
Sélectionnez votre publication.
Réglez via mobile money.
Lisez immédiatement, où que vous soyez.
Un coup de pouce pour la presse écrite
« Cette initiative répond à un défi majeur : garantir la viabilité de notre presse, notamment sa distribution », a souligné le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, lors de la cérémonie de lancement. Face à la hausse des coûts d’impression et aux contraintes logistiques, Y’ello Kiosk offre aux éditeurs :
Une visibilité démultipliée : plus besoin d’imprimer des milliers d’exemplaires, l’application permet d’atteindre tous les abonnés, y compris à l’étranger.
Un archivage facilité : chaque numéro est conservé numériquement et consultable à tout moment.
Des revenus diversifiés : abonnement, achat à l’unité, et même publicité ciblée, pour mieux monétiser le contenu.
Traduction automatique et accessibilité
Pour toucher les non-francophones, Y’ello Kiosk intègre un module de traduction automatique en plusieurs langues. Une nouveauté saluée par les éditeurs, qui voient ainsi leur lectorat s’élargir au-delà des frontières linguistiques.
MTN : catalyseur de la transformation numérique
Selon Wanda Mandela, Directeur général de MTN Cameroon :
« Y’ello Kiosk représente une avancée majeure pour les médias. Le numérique transforme en profondeur la presse, et notre rôle est d’accompagner ces mutations pour en faire un vecteur de développement. »
Vers une nouvelle ère pour la presse camerounaise
Avec Y’ello Kiosk, le Cameroun entre dans une phase inédite. Quelques jours plus tôt, c’est Orange Cameroun qui lançait Orange Mobile News accessible via son application Max It (350 f.Cfa par jour pour l’ensemble des titres disponibles sur la plateforme). Toutes ces applis de lecture et d’achat de journaux permettent :
Une lecture moderne sur smartphone et tablette.
Des contenus instantanément disponibles, y compris dans des zones mal desservies.
Une expérience utilisateur enrichie, grâce à la publicité ciblée et aux archives numériques.
La révolution numérique de la presse s’accélère : en quelques clics, l’information vous parvient partout, tout le temps. Avec Y’ello Kiosk et Orange Mobile News, la presse camerounaise entre enfin dans une ère connectée, innovante et résolument tournée vers ses lecteurs.
Pour en savoir plus, téléchargez Y’ello Kiosk sur [Play Store] et [App Store]
[DIGITAL Business Africa] – ST Digital et RHOPEN Labs ont officiellement lancé ce 1er juillet 2025 à DoualaSOC4AFRICA, la première offre intégrée de Centre des Opérations de Sécurité (SOC) « pensée par et pour l’Afrique ». Cette initiative, présentée lors d’une conférence de presse organisée dans un SOC déjà opérationnel, a pour ambition de renforcer la souveraineté numérique du continent en proposant une cyberdéfense de haut niveau, contextualisée et maîtrisée localement.
Une réponse forte aux enjeux cyber du continent
L’Afrique fait face à une explosion des cyberattaques : ransomwares, phishing, intrusions dans les réseaux publics ou privés se multiplient, tandis que de nombreuses organisations restent dépendantes de solutions importées, coûteuses et souvent inadaptées aux réalités locales. SOC4AFRICA entend rompre ce modèle :
Infrastructure locale – hébergée dans des datacenters africains exploités par ST Digital, pour garantir performance, disponibilité et souveraineté des données,
Technologie open source avancée – fournie par RHOPEN Labs via sa plateforme SOC Labs, pour la détection, la surveillance et la remédiation en temps réel,
Expertise terrain – une équipe d’analystes et d’ingénieurs cybersécurité basés en Afrique, capables d’intervenir dans la langue, le contexte réglementaire et les usages propres à chaque pays.
« Avec SOC4AFRICA, nous voulons faire passer l’Afrique de la dépendance cyber à la souveraineté active », déclare Anthony SAME, CEO de ST Digital.
Un partenariat 100 % africain
SOC4AFRICA repose sur l’alliance de deux spécialistes du continent :
ST Digital, expert en infrastructures numériques et exploitant de datacenters en Afrique centrale et de l’Ouest, assure l’hébergement sécurisé et la proximité opérationnelle des services SOC.
RHOPEN Labs, pionnier du cyberscoring et de la sécurité opérationnelle, apporte sa plateforme SOC Labs, ses outils d’analyse et son support expert pour mettre en place une gouvernance cyber robuste.
« Cette alliance technique et commerciale montre que l’Afrique peut produire des solutions souveraines, robustes et compétitives », souligne François-Xavier DJIMGOU, président de RHOPEN Labs.
Deux formules pour tous les usages
Pour répondre aux besoins variés des entreprises et administrations africaines, SOC4AFRICA propose deux formules :
SOC as a Service : abonnement mensuel scalable — supervision 24/7, détection d’incidents, gestion des alertes et réponse guidée par des experts.
Build Your Own SOC : accompagnement complet — de la conception de l’architecture à l’intégration des outils, en passant par la formation des équipes internes.
Vers une cyberdéfense souveraine
En lançant SOC4AFRICA, ST Digital et RHOPEN Labs placent la barre très haut : construire un écosystème de cyberdéfense réellement africain, capable de protéger les infrastructures critiques, de soutenir la transition numérique des PME et de sécuriser les services publics.
Digital Business Africa suivra de près le déploiement de SOC4AFRICA et ses premiers retours d’expérience sur le terrain, tant auprès des grandes entreprises que des administrations désireuses de maîtriser intégralement leur cybersécurité.
[DIGITAL Business Africa] – Pour sa première édition au Cameroun, Orange Music Talents entend dénicher et valoriser les futures stars de la musique locale. Ce 2 juillet 2025 à Douala, Orange Cameroun a présenté ses quatre coachs pour l’étape nationale : les légendes Ben Decca et Elvis Kemayo, ainsi que les stars Locko et Sandrine Nnanga.
Plus de 2 000 candidatures, 30 présélectionnés
Lors de la conférence de presse, on a appris que plus de 2 000 artistes avaient postulé ; 30 ont été retenus pour les auditions ; la liste officielle sera bientôt publiée par Orange Cameroun.
Le format de la compétition
Résidence artistique : 10 talents vivent et travaillent ensemble à la Villa des Talents.
Tournée nationale : quatre résidents partent en tournée pour présenter leurs créations.
Finale live : deux artistes s’affrontent lors d’un grand concert.
Diffusion : 24 épisodes, d’une durée hebdomadaire sur Canal 2 International (dimanche 17h), CRTV (samedi 21h) et Trace Mboa (dimanche 18h), et simultanément sur les plateformes digitales d’Orange Cameroun. Le public votera en ligne pour désigner le lauréat.
Trois générations réunies
Chaque duo de coachs marie une légende (Ben Decca ou Elvis Kemayo) à une vedette (Locko ou Sandrine Nnanga), pour guider et transmettre leur savoir aux talents émergents.
« NOTRE OBJECTIF EST DE METTRE EN COMPÉTITION CES DUOS POUR RÉVÉLER, DÉTECTER ET PROMOUVOIR DE NOUVEAUX TALENTS », EXPLIQUE ROBERT EKOTTO, CHEF DU DÉPARTEMENT EXPÉRIENCE, EVENTS ET SPONSORING CHEZ ORANGE CAMEROUN.
Des récompenses et un accompagnement complet
Prime en numéraire : 3 millions de FCFA pour le grand vainqueur.
Production d’album dans des conditions professionnelles.
Promotion d’un an via les médias partenaires (Canal 2, CRTV, Trace) et les outils digitaux d’Orange.
« Sans oublier tout ce que Orange a comme solutions de nouvelles technologies pour pousser la promotion. Quand vous fermez les yeux, vous pouvez imaginer ce que nous allons dérouler », promet Robert Ekotto. Ecoutez d’ailleurs ses explications en vidéo.
Les coachs partagent leurs attentes
Ben Decca : « Je veux découvrir de belles voix et les aider à accomplir leurs rêves. »
Sandrine Nnanga : « Venez tels que vous êtes : votre talent brut est la seule chose qui compte. »
Elvis Kemayo : « Les jeunes n’ont plus à galérer comme nous l’avons fait ; ils ont désormais un tremplin avec Orange. »
Un engagement de longue date
Depuis 25 ans, Orange Cameroun soutient les talents locaux, des musiques urbaines aux traditions. Après le succès d’Orange Music Legends (deux éditions), la marque confirme avec Orange Music Talents sa volonté d’unir générations et styles pour mettre en lumière la richesse du vivier musical camerounais.
[DIGITAL Business Africa] – Booster l’intelligence artificielle au Cameroun est une mission que Minette Libom Li Likeng compte accomplir. Pas en mode solitaire. Mais avec le concours des énergies de tous les bords. Parce que pour la ministre, « L’IA représente une opportunité historique pour notre pays ». Chaque idée, d’où qu’elle vienne, est la bienvenue. Les participants aux CONIA 2025 ont servi à la ministre des Postes et Télécommunications, ce 8 juillet 2025, des recommandations tenant compte des réalités locales pour booster l’IA.
Au terme de la deuxième édition des Assises nationales de l’intelligence artificielle (CONIA), des experts en IA des chefs d’entreprise, des acteurs de la société civile ont proposé des recommandations dans des domaines tels que l’infrastructure numérique, les données et la connectivité; les talents, les compétences et la recherche; la compétitivité à l’ère de l’intelligence artificielle ; l’intelligence artificielle générative dans les secteurs clés ; la confiance, la sécurité et la régulation de l’intelligence artificielle ; le financement de la vision africaine de l’intelligence artificielle. Pour ce qui est de l’infrastructure numérique, des données et de la connectivité, il a été suggéré :
– Fe poursuivre sur l’étendue du territoire national l’extension et la densification des infrastructures large bande de qualité et à coût abordable;
– De mettre en place les réseaux communautaires dans les zones rurales et réculées ;
– De développer un réseau national sécurisé de datatcenters haute performance (Cloud national) ;
– D’encourager la collecte et la sécurisation des données locales;
– De favoriser le développement des plateformes open-data tout en préservant la vie privée ;
– De développer des centres de données souverains et de promouvoir des logiciels open-source locaux ;
– De mettre en place l’infrastructure centrale de l’administration publique constituée d’un Intranet gouvernemental et des datacenters ;
D’organiser des concertations sectorielles en matière d’intelligence artificielle en vue de prendre en compte les besoins spécifiques des cibles avec un accent particulier sur l’agriculture, la santé, l’éducation, la justice, l’environnement, les finances, l’administration publique en général et les autres secteurs à fort impact de transformation sociale ;
– De favoriser la standardisation et l’interopérabilité entre les systèmes digitaux en général et entre systèmes d’intelligence artificielle en particulier ;
– D’accroitre l’offre énergétique nationale de qualité par la diversification des sources de production en privilégiant le développement des énergies renouvelables.
S’agissant des talents, des compétences et de la recherche. Il a été préconisé :
– De mettre en œuvre un Programme National IA pour former 60.000 jeunes à l’horizon 2040 afin de combler et rattraper le retard technologique ; –
– De mettre en place des programmes de sensibilisation et d’alphabétisation numérique en milieu rural ; – De promouvoir les postes de gestionnaires de données au sein des organisations publiques et privées ;
– De favoriser l’intégration de l’intelligence artificielle dans les curricula de formation des apprenants notamment des filières liées au numérique ;
– De renforcer les capacités du personnel des secteurs publics et privés en matière d’intelligence artificielle ;
– De proposer des stratégies de sensibilisation pour faire comprendre les enjeux de l’IA aux acteurs du secteur public et privé ;
– D’encourager la conception et la mise en œuvre d’algorithmes adaptés à la résolution des problèmes locaux ;
– De mettre en place un dispositif encourageant la recherche dans le domaine des TIC et particulièrement l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle ;
– De créer des incubateurs universitaires pour relier la recherche à l’entrepreneuriat technologique ; – de favoriser l’émergence d’un écosystème technologique national (startups, hubs, clusters, hackathons) ;
– De renforcer les compétences technologiques à l’aide d’une stratégie efficiente d’accompagnement et de développement des champions nationaux ;
– De soutenir l’entrepreneuriat dans le domaine de l’IA grâce à des mécanismes de financement adaptés et à l’accompagnement des start-up ;
– De protéger et d’encourager les investissements de la diaspora dans le secteur de l’IA, en garantissant un cadre juridique et économique favorable;
– De renforcer la collaboration entre les universités et les acteurs majeurs de l’IA (secteurs public, privé et société civile) afin de stimuler l’innovation, la recherche appliquée et l’intégration des solutions IA dans l’économie locale ;
– De mettre en place des politiques incitatives pour retenir les talents en améliorant les conditions de vie et de travail et en finançant les projets innovants ; de valoriser et d’accroître la visibilité des productions scientifiques nationales en IA ;
– De mettre en place des programmes de sensibilisation et de formation à l’usage éthique de l’intelligence artificielle, afin d’encadrer son utilisation et prévenir les dérives telles que la désinformation ou l’atteinte à la vie privée ;
– De développer et de promouvoir les métiers clés de l’intelligence artificielle au Cameroun, (tels que data engineers, data scientists, data analysts, développeurs d’applications, ingénieurs cloud et ingénieurs Prompt, Expert en Gouvernance de données…) afin de renforcer l’écosystème technologique national ;
– D’intégrer progressivement des modules d’initiation à l’intelligence artificielle dans l’enseignement secondaire, afin de sensibiliser et préparer tôt les jeunes apprenants aux enjeux et aux compétences en matière d’l’IA ;
– De promouvoir les formations certifiantes en matière d’intelligence artificielle. Concernant la compétitivité à l’ère de l’intelligence artificielle grâce à la coopération internationale. Il a été recommandé :
– De définir un plan stratégique de partenariats « gagnant-gagnant » (à l’international ou en local) pouvant aider à : développer des solutions énergétiques alternatives (pour une meilleure disponibilité de l’énergie électrique) ; acquérir l’infrastructure matérielle durable (connectivité, “Data centers”…) s’arrimer à une réglementation et à une mise en application de la loi, efficaces dans les marchés pilotés par l’IA ;
– De créer un fond spécial pour la mise en place des « DataSets » locaux afin de bâtir des solutions adaptées aux réalités locales ;
– De stimuler la diaspora camerounaise à participer activement à l’élaboration de la stratégie nationale de développement de l’IA et à la mise en oeuvre des projets novateurs au Cameroun de mutualiser les efforts des acteurs locaux (gouvernement, décideurs, universitaires, experts, professionnels, entreprises, …) dans la formation des talents (IA, Data Science) en vue de renforcer la compétitivité nationale ;
– De nouer des partenariats pour l’accès partagé à des centres de données, des plateformes de calcul intensif (HPC) et outils d’IA open source ; –
– De développer des programmes de formation conjoints, des partenariats académiques et des projets de recherche collaborative en IA ;
– De mobiliser les fonds multilatéraux et des programmes internationaux pour financer les startups IA camerounaises, l’industrie des innovations locales et les projets à fort impact dans les secteurs tels que l’éducation, la santé, l’agriculture, l’environnement ;
– D’assurer une représentation forte du Cameroun dans les instances de discussion et de régulation de l’IA ;
– D’identifier des projets IA pertinents et bien structurés à soumettre aux demandes de financements des bailleurs de fonds et des ministères sectoriels ;
– De mettre en place un chatbot en langues officielle et locale permettant aux usagers de bénéficier des services publics à travers l’IA.
S’agissant de l’intelligence artificielle générative dans les secteurs clés. Il a été préconisé :
– D’intégrer une section spécifique sur l’IA générative dans la stratégie nationale de développement de l’intelligence artificielle au Cameroun ;
– De former les enseignants, agents de l’Etat, journalistes, agronomes, développeurs et traducteurs à l’usage critique de l’IA générative ;
– De créer des modules de formation spécialisés dans les universités et instituts professionnels ;
– De soutenir les startups et projets des jeunes exploitant l’IA générative pour répondre à des problématiques locales ;
– D ’encourager le développement de modèles d’IA générative entraînés sur des données locales, en français et en anglais ainsi qu’en langues locales ;
– De déployer des projets pilotes d’IA générative dans les secteurs clés notamment l’éducation, la santé, l’agriculture, l’administration publique et les transports Pour ce qui est de la confiance, de la sécurité et de la régulation de l’intelligence artificielle :
– D’adopter un cadre législatif spécifique encadrant les usages de l’IA (éthique, protection des données, souveraineté) ;
– De favoriser la mise en place des systèmes de sécurité électroniques ; – d’élaborer les lignes directrices éthiques sur l’usage de l’IA générative (lutte contre le plagiat, la désinformation, l’atteinte à la propriété intellectuelle, …) ;
– de protéger les données locales utilisées pour entraîner ou alimenter les modèles d’IA ; – de mettre en place un organe national dédié à l’IA ;
– D’intégrer une clause spécifique à la ‘cybersécurité en matière d’IA’ dans tout projet national du numérique ;
Quant au financement de la vision africaine de l’intelligence artificielle, il a été suggéré :
– de chiffrer soigneusement la stratégie nationale de développement de l’IA en cours en vue de faciliter son financement
– de mettre en place un fonds de soutien à l’innovation en matière d’ IA ;
– de favoriser les partenariat public-privé dans la mise en œuvre des solutions numériques endogènes utilisant l’intelligence artificielle ;
– d’encourager le financement des initiatives d’intelligence artificielle par le recours au crowdfunding ; – d’allouer les ressources aux administrations publiques dédiées au développement de l’IA ;
– d’encourager le recours au financements extérieurs pour les projets d’IA.
Des recommandations que la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a accueilli à bras ouverts.
« Ces recommandations vont permettre de consolider la mouture initiale de la stratégie nationale d’IA (en cours d’élaboration). Une fois qu’on a toutes ces recommandations, on va soumettre cette stratégie au gouvernement, puisqu’il y a un comité interministériel de suivi ».
Elle ajoute : « Il y a le problème de financement. Quand la volonté y est, quand on est convaincu de ce qu’on fait, les moyens seront trouvés. D’autant plus que le financement n’est pas uniquement local, il est également international et provient aussi des partenaires. Je crois qu’après cela, nous avons quelques mois pour intégrer ces recommandations pour avoir un document stable de la stratégie nationale d’IA au Cameroun ».
Le scoop de la journée est la mise en place de la connectivité rurale dans les prochains jours ou mois. C’est une résolution de la réunion tenue ce 7 juillet 2025 par le PATNUC.
Par Jean Materne Zambo, source : rapport CONIA du MINPOSTEL
[Digital Business AFRICA] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a éclairé le débat sur les propositions en vue de l’élaboration d’une stratégie nationale de l’intelligence artificielle au Cameroun. C’était ce 7 juillet 2025 au Palais des Congrès de Yaoundé, à l’ouverture de la deuxième édition des Concertations nationales sur l’intelligence artificielle (CONIA 2025) qui se sont achevées ce jour.
Interrogée par Beaugas Orain Djoyum, directeur de publication de Digital Business Africa, sur la pertinence d’un ministère dédié à l’économie numérique et à l’IA comme le Rwanda, le Sénégal ou encore le Bénin tel que recommandé par des experts en la matière, elle a d’abord souligné qu’« ce n’est pas l’appellation qui fait la force d’une politique, mais les moyens et la stratégie qui la soutiennent ».
➡️ Au-delà des dénominations
« Vous voyez », a expliqué la ministre, « quand nous sommes passés de la 3G à la 4G, tous les gouvernements ont créé un “ministère du numérique”… Mais, ce n’est pas le nom qui change la donne. » Selon elle, l’essentiel réside dans l’intégration des technologies dans une stratégie nationale claire et, surtout, dans son financement.
Et selon elle, certains pays africains se sont inspirés de la stratégie nationale du numérique du Cameroun.
« Personnellement, avec ma durée au poste, j’ai des collègues qui ont changé de dénomination de leur département ministériel dans d’autres pays et qui me disent “Écoutez, nous avons pris votre stratégie, nous l’avons mis en place, nous l’avons adapté et nous l’appliquons en partie ».
« Donc, Monsieur Beaugas, précise la ministre, je ne pense pas que c’est un problème d’appellation d’un département ministériel. Qu’importe l’appellation, il faut avoir intégré dans la stratégie tous ces éléments. Voilà pourquoi la première édition des CONIA avait consisté à une sensibilisation. Il faut véritablement sensibiliser. Même au niveau des pays africains, la sensibilisation est importante. »
➡️ Le financement, principal défi
Minette Libom Li Likeng a rappelé que, en Afrique, « le vrai frein, c’est la problématique des ressources ». « Tant que les arbitrages budgétaires ne sont pas réglés, il faut d’abord couvrir les urgences et les priorités, » a-t-elle précisé, évoquant la récente loi sur la protection des données personnelles votée à l’Assemblée.
➡️ La sensibilisation comme levier
Pour la ministre, la première édition de la CONIA en 2024 a justement « posé la première pierre : sensibiliser l’ensemble des acteurs ». « Nous avons expliqué la nécessité de digitaliser, de veiller à la qualité des données et aux gains économiques et éthiques des TIC ; le reste suivra, » a-t-elle affirmé.
➡️ Pas de copier-coller, mais une politique de « petits pas »
« Je ne voudrais pas copier le Rwanda », a-t-elle insisté. Selon elle, la réalité camerounaise plus complexe exige une méthode progressive.
« Au Rwanda, c’est facile de dire « levez-vous, vous allez à droite ou à gauche ». Le Cameroun est un pays plus ancien et qui est compliqué. Mais, nous tenons le bon bout. Parce que nous sommes du secteur des TIC. Nous sommes du secteur qui touche à tout et qui bouscule. Quand on va sensibiliser et informer sur la nécessité de digitaliser, de veiller sur la qualité des données et sur les gains que peuvent générer les TIC sur le plan social, économique et éthique, le reste va suivre son cours », indique, confiante, la ministre.
➡️ Confiance en la jeunesse
Enfin, la ministre a salué la « soif d’innovation » des jeunes Camerounais : « Ils ne voient pas le verre à moitié vide ; ils sont convaincus que “petit à petit, on y arrivera” », a-t-elle conclu, confiante dans l’avenir numérique du pays.
Pour aller plus loin, regardez la vidéo explicative de la ministre Minette Libom Li Likeng sur la chaîne YouTube de Digital Business Africa :
[DIGITAL Business Africa] – Et de 2 pour les Consultations nationales sur l’intelligence artificielle (CONIA). La ministre des Postes et Télécommunications a donné le coup d’envoi de la deuxième édition des CONIA au palais des Congrès de Yaoundé ce 07 juillet 2025. Cette rencontre entre acteurs publics, organisations, experts en Intelligence artificielle vise à trouver les solutions pour booster la technologie émergente au Cameroun. Les travaux ont pour thème : « Promouvoir une économie inclusive et durable par l’adoption de l’intelligence artificielle pour un Cameroun émergent ».
D’une durée de deux jours (jusqu’au 8 juillet 2025), cette concertation sera surtout ponctuée par des exposés de haute volée. À tout seigneur tout honneur ; la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a délivré la leçon inaugurale pour ouvrir le bal des exposés. Dans son exposé, la MINPOSTEL a révélé les éléments structurants de la stratégie nationale d’IA. D’après Minette Libom Li Likeng, ce cadre légal voudrait faire du Cameroun le hub de référence en Afrique en matière d’intelligence artificielle d’ici 2040. Une fois cette borne chronologique atteinte, 60 000 talents devraient déjà être formés en IA, dont 40 % des femmes dans tous les segments de la chaîne de valeur. 12 000 emplois devraient également être créés dans les secteurs connexes à l’IA et à l’économie numérique, selon la Minpostel.
Elle ajoute que l’IA pourrait aussi contribuer de 0,8 à 1,2 % du PIB national. La stratégie nationale IA entraînera une gouvernance éthique, responsable et respectueuse des droits fondamentaux, encadrée par une loi sur l’IA et une autorité compétente. Il faut indiquer que la stratégie nationale sur l’IA s’adosse sur sept piliers :
– La gouvernance de l’IA et la souveraineté numérique
– Les données, les plateformes et une infrastructure numérique
– Une IA multilingue et inclusive
– Une infrastructure technologique souveraine – La formation, la recherche et le capital humain
– L’innovation et le cas d’usage sectoriel
– La coopération internationale et le positionnement régional
La ministre des Postes et Télécommunications a indiqué ce que pourrait rapporter l’IA dans les années à venir.
« En 2025, les investissements mondiaux dans l’IA devraient atteindre plus de 250 milliards de dollars, et d’ici 2032, le marché mondial pourrait dépasser les 1700 milliards de dollars. Cette dynamique témoigne de l’urgence pour chaque nation, chaque gouvernement de se positionner de manière stratégique, sous peine de subir des décisions et innovations venues d’ailleurs ».
Le Cameroun et ses atouts
La patronne du numérique au Cameroun a aussi présenté les atouts que regorge le Cameroun pour parvenir à tirer avantage de l’ IA.
« Nous avons des atouts considérables. Le Cameroun dispose d’une infrastructure numérique responsable, avec plus de 12000 km de fibre optique terrestre et quatre câbles sous-marins, des points d’échanges internet, un maillage territorial qui couvre tout le territoire. Cette connectivité encore sous-exploitée représente une base technique solide pour porter les usages de demain ».
Jacques Bonjawo, fondateur et président d’Ocean Innovation Center (OIC) et ingénieur en informatique, confirme aussi que le Cameroun dispose d’un vivier technologique qui est la jeunesse. Le tech entrepreneur indique que les jeunes talents sont nombreux parmi eux, on retrouve plusieurs filles, et pense qu’« il faut passer à l’action ! ». Et cela nécessite bien l’accompagnement des opérateurs de téléphonie mobile qui devraient fournir aux startupeurs et aux patrons d’entreprise une connexion internet de qualité. Il déplore le fait que le problème majeur pour les entrepreneurs soit l’accès à internet.
« Lorsque les opérateurs font des profits importants, ils ont une responsabilité sociale. Le problème que nous rencontrons est celui de l’internet. Cela n’a jamais connu d’amélioration. J’en appelle à une conscience sociale. Une fois qu’on a réussi, il faut penser à la société », a-t-il dit.
Le Dr. Alain Nkoyok, expert en IA, estime que les atouts, le Cameroun en a. Le pays peut bien tirer son épingle du jeu dans ce monde en pleine révolution. Parmi ces atouts, Alain Nkoyok met en avant le bilinguisme, la jeunesse, une diaspora intelligente et engagée. Mieux, le Cameroun peut contribuer au fonctionnement de la ZLECAf.
Cependant, le docteur Alain Nkoyok rappelle que l’étape de l’informatisation, de la digitalisation a été ratée par le Cameroun. Et pour rattraper ce retard, l’expert évoque quatre piliers essentiels : La SND30, l’Économie digitale ( Fondation digitale, le Citoyen digitale, la gouvernement numérique…), les standards techniques et les instruments techniques normatifs, le Big data et le secteur privé.
La voix de l’ Afrique dans le concert des naions
Lors de la phase des échanges, deux préoccupations vont apporter un peu de piment à cette plénière d’ouverture. Le PDG d’ICT MEDIA STRATEGIES, Beaugas Orain Djoyum demande l’avis du panel sur l’absence des pays africains dans des événements où sont discutées les problématiques sur la gouvernance de l’ IA. L’un des intervenants a dit qu’il est souhaitable que les Africains participent aux discussions internationales. Pour lui, L’Afrique doit avoir son mot à dire. Il n’y a pas encore véritablement de cadre juridique dans le monde sur l’ IA. L’Afrique a ses spécificités pour porter ses valeurs.
Pour le représentant de l’UNESCO, l’événement auquel Beaugas Orain Djoyum fait allusion est un forum organisé par la France et dont le but était uniquement d’attirer les partenaires. Selon lui, l’ Afrique doit mener ses propres initiatives pour booster son IA à l’instar des sommet et des fora pour attirer les potentiels investisseurs.
À Minette Libom Li Likeng, il a été requis son point de vue sur la proposition de création d’un département de l’IA au Cameroun. Répondant à la dernière question, Minette Libom Li Likeng dira :
« Une décision ne viendrait pas de moi. Ce n’est pas l’appellation du ministère qui fait quelque chose. Nous avons élaboré une stratégie. Il faut qu’elle soit opérationnelle. On est obligé de prendre ce qui est prévu quand on a fini de faire les arbitrages. La 1re édition avait consisté en la sensibilisation. Il faut véritablement sensibiliser ». Minette Likeng précise que le Cameroun est un pays plus compliqué et ancien, et que la volonté de digitaliser complètement y est, mais qu’il y a des priorités.
Le directeur général de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), le Pr Philémon Zoo Zame, vient de poser un acte fort en infligeant des sanctions financières d’un montant cumulé de 2,6 milliards de FCFA aux opérateurs Orange Cameroun et MTN Cameroun, pour non-respect de leurs engagements contractuels.
Dans un contexte marqué par l’urgence du développement numérique et la nécessité de garantir aux usagers un accès équitable à des services de qualité, des manquements avérés aux obligations de couverture, de qualité de service et de tarification ont été observés à l’issue d’une série d’opérations de contrôle menées par les agents assermentés de l’Agence, durant les mois d’avril et mai 2024.
L’ART a ainsi relevé des insuffisances notoires dans la couverture et la qualité de service des communications électroniques, ainsi que dans la transparence tarifaire.
Ces contrôles ont été effectués sur plusieurs axes stratégiques du territoire national, notamment les corridors Yaoundé–Mbalmayo–Ebolowa–Kyé-Ossi et Yaoundé–Mbalmayo -Ebolowa–Mintom–Ntam, ainsi que dans les villes de Yaoundé et Douala.
Des vérifications spécifiques ont également été conduites dans les locaux d’Orange Cameroun et de MTN à Douala, portant sur les pratiques tarifaires.Les constats sont sans appel : des taux de couverture inférieurs aux seuils exigés dans les cahiers de charges des deux opérateurs et, pour Orange Cameroun, le dysfonctionnement des codes de désinscription aux services à valeur ajoutée, en violation manifeste des droits des consommateurs.
Pour réaffirmer l’autorité du Régulateur, au regard de ces manquement, l’ART a décidé de sanctionner les opérateurs concernés comme suit :
Orange Cameroun : 1,4 milliard FCFA pour non-respect des obligations de couverture et de qualité de service, 200 millions FCFA pour non-conformité aux règles de tarification.
MTN Cameroun : 1 milliard FCFA pour manquements en matière de couverture et de qualité de service. Ces sanctions s’inscrivent dans le cadre des prérogatives conférées à l’ART par le décret n°2013/0399 du 27 février 2013, qui garantit au consommateur le droit à un service de qualité, accessible sur l’ensemble du territoire national, avec des standards de performance et de régularité conformes à la nature même des communications électroniques.
Elles sont par ailleurs des titres exécutoires et leur recouvrement peut conduire à l’exercice du privilège du trésor, prérogative dont bénéficie l’ART.
L’ART à travers cette décision, adresse un signal fort aux opérateurs qui sont par ailleurs appelés à poursuivre leurs efforts en matière d’amélioration de la qualité de service.
L’Agence réaffirme par ailleurs avec clarté, sa mission de garant de la protection des droits des consommateurs des produits et services de communications électroniques, secteur en pleine expansion et levier important du développement du Cameroun.
[DIGITAL Business Africa] – Au Salon de l’action gouvernementale à l’Hôtel de Ville de Yaoundé ce 01er juillet 2025, Joseph LE, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, a dévoilé AIGLES, la deuxième génération du SIGIPES II.
Questions sur le choix de l’éditeur
Lors de la conférence, certains participants ont interrogé le ministre sur la sélection de SIMAC pour développer l’application. Joseph LE a rappelé que la procédure, lancée le 25 août 2020 par appel à manifestation d’intérêt international, a été menée en toute transparence.
C’est l’entreprise tunisienne Simac (Société de l’informatique de management et de communication) qui avait été choisi en mai 2021 pour mettre en œuvre la seconde génération du Système informatique de gestion des personnels de l’État, baptisée Sigipes II. Aujourd’hui rebaptisée AIGLES (Application Informatique de Gestion Logique des Effectifs et de la Solde).
· Aucune entreprise camerounaise n’a rempli les critères stricts des TDR
Suivez les explications du ministre dans cet extrait vidéo que vous propose Digital Business Africa.
“Je crois d’ailleurs que c’est parce que la barre a été mise tellement haute qu’aucune entreprise camerounaise n’a été capable. Parce que nous nous souhaitions que ce soit le cas. Ce n’est pas pour faire injure aux entreprises camerounaises dans le domaine. Nous souhaitions avoir toutes sortes de garanties : que tout soit OK au plan juridique, administratif, financier, technique, etc.”, a expliqué le ministre.
En savoir plus sur le choix de SIMAC en lisant cet article de Digital Business Africa : Article sur SIMAC