ONDOUA ELLA Godfroid : lettre ouverte au DG de Camtel (Suite et fin)

Suite et fin de la lettre ouverte d’Ondoua Ella Godfroid au Dg de Camtel

B – Sur les données, services et installations devant être fournis par le Maître d’ouvrage

Afin de nous permettre d’avoir une appréciation suffisamment exacte de la pertinence des mesures prises sur le plan technique pour garantir la conformité des travaux aux normes internationales en matière de réalisation des travaux de génie civil de réseaux optiques hauts débits, le Maître d’ouvrage et/ou l’adjudicataire du marché devront mettre à notre disposition les documents, informations et autres appareils de mesures ci-après, qui devront nous permettre, associés aux constats faits sur le terrain, de porter un jugement objectif sur la qualité des travaux réalisés.

Parmi les documents et informations attendus, nous pouvons citer, sans que cela soit exhaustif, ceux dont la désignation suit :

1)       Cahier des clauses techniques générales pour infrastructures d’accueil de réseaux optiques hauts débits (CCTG) ;

2)       Cahiers des clauses techniques particulières du backbone national en fibre optique (CCTP) ;

3)       Le plan Avant-Projet avec le nombre de fourreaux à mettre en œuvre dans l’Infrastructure de Génie Civil (IGC), les tranchées types, les implantations des chambres mutualisées, le tracé de la conduite ;

4)       Le cahier des charges du Système d’Information Géographique (SIG), et les spécifications liées au récolement ;

5)       Les documents relatifs à la visite de reconnaissance de chantier et de piquetage, censés indiquer le tracé général, et les points particuliers (bifurcations, traversées de voies, raccordements, …), tout comme le piquetage précis réalisé par le (ou les) entrepreneur(s) en charge de la mise en œuvre du génie civil ;

6)       La méthode utilisée pour la protection de l’infrastructure contre le vandalisme et la chute accidentelle des trappes au niveau des chambres ;

7)       La matière adoptée pour les trappes ;

8)       Le positionnement des tranchées ;

9)       Le positionnement des chambres ;

10)   La méthode et le type de matériel utilisés pour la réalisation des fouilles et tranchées : pelle mécanique, tracto-pelle, mini-pelle, engins traditionnels, trancheuse à roue, foreuse pour fonçage ou forage dirigé, etc. ;

11)   Les méthodes utilisées pour la traversée des points difficiles (ouvrages d’art, cours d’eaux, voies de chemin de fer, bretelles ou sections routières) ;

12)   Les distances de croisement par rapport aux arbres, bâtiments, haies, supports de lignes aériennes et autres réseaux souterrains ;

13)   La méthode de remblayage et de compactage utilisée, les traversées d’ouvrages, le raccordement à des réseaux existants ;

14)   Les contraintes d’exploitation (travaux sur trottoirs, sur chaussée, ouverture de tranchée, réfection de chaussée) ;

15)   La pose des chambres : murs de soutènement, drainage, dispositions d’implantation, pas d’implantation en fonction de leur nature et de leur utilisation, schémas d’implantation des chambres ;

16)   La méthode de pause des fourreaux, mécanisée et/ou manuelle ; terminaison des fourreaux dans les chambres ;

17)   Le type, le nombre et le diamètre des fourreaux utilisés ;

18)   Les méthodes utilisées pour le repérage de l’infrastructure de fourreaux : repérage des chambres, bornes de repérage du réseau, et la règle d’implantation adoptée ;

19)   Le type de « mesures conservatoires » adoptées : traversées transversales, traversée d’un axe routier principal, traversée d’un axe routier secondaire, croisement, desserte des infrastructures annexes ;

20)   Procès-verbaux d’essais d’étanchéité (pressurisation) des fourreaux ;

21)   P.V. des tests de mandrinage des fourreaux ;

22)   P.V. des contrôles du compactage des tranchées ;

23)   P.V de réception provisoire des chambres ;

24)   P.V. des tests des prises de terre dans les salles abritant les systèmes de transmissions ;

25)   P.V. des tests de réception provisoire des chambres de tirage, de raccordement, dérivation et/ou de chambre mutualisée, de chambre opérateur ;

26)   P.V. des contrôles des budgets optiques ;

27)   P.V. de réception provisoire des systèmes de transmissions, et des installations connexes, le cas échéant ;

28)   P.V. de réception provisoire du système de détection des fourreaux ;

29)   Protocoles de test de réception des câbles ;

30)   Protocoles de test des systèmes de transmission, et des installations connexes, le cas échant ;

31)   Liste des pièces de rechange réparties en fonction de l’organigramme des services techniques du Maître d’ouvrage ;

32)   La documentation technique livrée dans le cadre du projet ;

33)   La taille des mandrins utilisés pour le mandrinage des fourreaux ;

34)   Les spécifications techniques des ateliers de compactage utilisés ;

35)   La norme des chambres installées ;

36)   Le type de pénétromètre utilisé pour le contrôle de la qualité du compactage des tranchées et des abords des chambres ;

37)   Le type de système de localisation des fourreaux utilisé ;

38)   L’organigramme des services techniques chargés de l’exploitation et de la maintenance du réseau.

 

L’examen de ces documents et informations devrait déjà nous donner une idée suffisamment édifiante de la conformité des travaux aux normes, préalablement à la descente sur le terrain.

 

Par ailleurs, le Maître d’ouvrage devra mettre à la disposition de l’Equipe d’audit et de contrôle des salles pour leur permettre de travailler, en particulier dans chaque chef-lieu de région.

Sur un tout autre plan, nous emporterons avec nous un appareil photo numérique et/ou une caméra vidéo qui nous permettront de filmer toutes les parties de l’infrastructure et/ou des abris des systèmes de transmissions et autres équipements connexes que nous jugerons suffisamment représentatifs, de sorte à nous permettre d’immortaliser tout ce que nous jugerons de nature à permettre au commanditaire de cette mission d’audit et de contrôle d’avoir une idée suffisamment exacte de la nature des travaux réalisés sur le terrain.

A noter que, pour des besoins de transparence, tous les tests devront s’effectuer en présence des représentants du Maître d’ouvrage, de l’adjudicataire et/ou de l’entrepreneur (sous-traitant de Huawei).

En pratique, notre équipe devra être accompagnée d’un ingénieur de l’équipe de contrôle de projet du Maître d’ouvrage, d’un ingénieur de Huawei, et d’un de son (ou ses) sous-traitant(s) chargé(s) de l’exécution des travaux de génie civil, afin de faciliter l’identification des trajets et le repérage des chambres, sur chacune des sections, entre autres.

De préférence, pour des besoins de transparence et ce, sauf appréciation contraire du commanditaire de la présente mission d’audit et de contrôle, les tests devront être exécutés par les représentants de Huawei, et les résultats consignés par les différentes parties prenantes sur un bordereau dont chaque partie gardera copie.

 

  1. 1. Des observations

A la lumière de ce qui précède, et des autres documents figurant sur le CD-R (voir les échanges d’e-mails, parmi lesquels « Mail à M. Kamanou 1 », « Mail à M. Kamanou 2 », et tous les autres e-mails et documents, sur le CD-R), les enquêteurs vont s’apercevoir :

– Que c’est bien moi qui ai rédigé la proposition technique du Groupement MAAS TELECOM/AVILYOS, après que nous ayons, d’un commun accord, convenu de jeter leur proposition technique initiale (voir « Draft_methodology_Audit_3200km_FO-v1 », sur le CD-R) à la poubelle ;

– Qu’ils ont même voulu me confier aussi la rédaction de leur proposition financière, mais que j’ai décliné l’offre car, n’étant pas habitué à la présentation des offres financières depuis l’avènement de l’ARMP, il était préférable qu’ils la rédigent eux-mêmes, compte tenu en particulier des contraintes de temps ;

– Qu’après avoir découvert l’étendue de mon expertise, nous avions convenu, M. Kamanou et moi, que je devais non seulement former son personnel technique, mais aussi diriger en « back-office » les opérations que devaient effectuer ses équipes devant réaliser l’audit sur le terrain. C’est à ce titre que j’ai conçu les documents que ces équipes allaient utiliser sur le terrain dans la mission d’audit, documents qui en fin de compte n’ont pas été utilisés pour mener cet audit, ses complices, qui redoutaient la manifestation de la vérité, ayant fait pression sur lui, pour qu’il se contente de faire un simulacre d’audit qui donnerait des conclusions qui valident leur forfaiture. On remarquera même que, en violation des prescriptions du DAO (voir « DAO AUDIT DES TRAVAUX FO CAMTEL 2011 », sur le CD-R), ils ont procédé, de manière tout à fait irrégulière au remplacement des deux (02) ingénieurs qui devaient assurer la direction des travaux sur le terrain. C’est maintenant ces documents de travail que j’avais élaborés à leur intention, et qu’ils n’ont plus pu prendre, une fois qu’ils avaient convenu de tronquer les résultats de l’audit (voir « Points essentiels à faire valoir lors des négociations techniques, Préparation_Audit et Contröle_Backbone en FO, Quelques indications sur la pose de la fibre optique, sur le CD-R), qui vont maintenant pouvoir servir aux enquêteurs, pour la contrexpertise ;

– Que j’ai intentionnellement rédigé la proposition technique telle qu’elle apparaît ci-dessus, afin de signaler au Maître d’ouvrage quelle était la qualité de son infrastructure, afin qu’il puisse déjà savoir à quoi s’attendre, même au cas peu probable où un concurrent viendrait à emporter le contrat. Le Maître d’ouvrage aurait été neutre dans cette affaire, qu’il aurait saisi cette occasion en or pour se donner les moyens d’aplanir les divergences qui existent entre les appréciations faites de la qualité de son infrastructure par les différents opérateurs, au lieu de recommander au Groupement MAAS TELECOM/AVILYOS de travestir la vérité ;

– Que le Groupement MAAS TELECOM/AVILYOS a bien été mis en garde, par mes soins, contre la publication de résultats d’audit tronqués, au même titre que ses partenaires et autres complices dans cette affaire, mais qu’il a certainement été confronté à un douloureux dilemme, choisir entre l’expertise, que je représentais, et le camp des prévaricateurs, qui tiennent actuellement des positions de décision, et qui ne lui confieraient plus la multitude de contrats en vue, maintenant que le MINPT vient de reprendre la réalisation des liaisons de transmissions à CAMTEL, sans être un opérateur, et sans expertise aucune ;

–  Que le Groupement qui a présenté l’offre technique susvisée ne peut en aucun cas être parvenu à la conclusion que les travaux de pose de la fibre optique ont été réalisés dans les normes, et que par conséquent, le Maître d’ouvrage, qui n’avait aucune intention de laisser éclater la vérité dans cette affaire, n’a accepté de lui confier cette mission d’audit et de contrôle, que parce qu’il y avait collusion entre le Groupement et lui, depuis un certain temps déjà (nous y reviendrons plus bas) ;

– Que le Groupement MAAS TELECOM/AVILYOS aura beaucoup de peine à prouver aux enquêteurs qu’il s’est, lui-même, conformé à sa proposition technique. En particulier, il aurait bien de la peine à produire les 38 documents et autres informations qu’il a lui-même réclamés au Maître d’ouvrage, ni lui, ni le Maître d’ouvrage, ni même le Maître d’ouvrage délégué qu’est CAMTEL dans ce projet, n’en disposant, ni même ne sachant à quoi ils ressemblent, dans la plupart des cas ;

– Qu’il suffira aux enquêteurs de faire usage des documents que j’ai élaborés pour la conduite des travaux sur le terrain (voir « Points essentiels à faire valoir lors des négociations techniques, Préparation_Audit et Contröle_Backbone en FO, Quelques indications sur la pose de la fibre optique, sur le CD-R), pour confondre toute la bande ;

– Que le souci majeur du MINPT n’est pas de doter le pays d’infrastructures viables, dignes d’un pays émergent, capables de garantir un développement harmonieux des télécommunications et des TIC dans notre pays. A preuve, il n’a pas accordé la moindre attention à l’offre en option, qui lui proposait pourtant une solution définitive pour s’affranchir des malfaçons qui remettent actuellement en cause la viabilité d’infrastructures mises en œuvre à coup de dizaines de milliards de FCFA. Au contraire, il est question de faire exactement la même chose que ce qui est reproché à CAMTEL, tout en donnant aux profanes l’illusion de mieux faire. L’essentiel, dans l’affaire, étant de gérer, à sa guise, des contrats de plusieurs milliards de FCFA ;

– Qu’il est de la plus haute urgence de briser la Mafia qui a élu domicile dans la gestion publique des télécommunications dans ce pays, sous peine de voir toutes les aspirations légitimes du peuple camerounais à un développement rapide de notre pays devenir utopiques, et les grandes réussites du Chef de l’Etat demeurer une simple vue de l’esprit, ladite Mafia étant fermement résolue à ne défendre que ses intérêts égoïstes, et à contrecarrer fermement l’action du Chef de l’Etat, tout en donnant pompeusement l’impression de faire le contraire ;

– Qu’en ce qui me concerne, je suis fermement résolu à faire échec à cette Mafia, sans haine ni passion. Aux institutions de ce pays de prendre leurs responsabilités, sans tarder, sous peine de voir se perpétuer les détournements massifs de deniers publics dans le domaine des télécommunications ;

– Qu’il est souhaitable que le domaine des télécommunications soit le seul à être attaqué par la gangrène à ce degré. Autrement, la tâche du Chef de l’Etat pourrait bien s’avérer être une mission impossible ;

– Que les représentations diplomatiques et autres organisations internationales à qui cette correspondance va parvenir, preuves à l’appui, devraient d’ores et déjà, dans le cadre du soutien qu’elles déclarent pouvoir apporter à notre pays dans la lutte sans merci qu’il a décidé de mener contre la corruption, les détournements massifs de deniers publics, et le blanchiment d’argent, entre autres, prendre les mesures conservatoires nécessaires, à savoir, sans que cela soit exhaustif :

– Frapper le DG CAMTEL et ses complices d’une interdiction de séjour dans leurs pays et espaces respectifs ;

– Geler leurs avoirs, afin de permettre à notre payer de pouvoir récupérer ce qu’il pourra, le moment venu ;

Et ce, d’autant plus que cet état de choses est largement responsable de la promotion de l’immigration clandestine à laquelle ces pays doivent faire face, cette dernière étant une conséquence directe du retard qu’accusent nos pays sur le double plan du développement et de la gouvernance, en grande partie du fait de dangereux prévaricateurs, à l’instar de ceux qui sont dénoncés dans le présent document. Pour éviter d’accueillir toute la misère du monde chez eux, en dépit des problèmes économiques auquels leurs pays doivent actuellement faire face, il ne serait pas superflu qu’ils œuvrent dans le sens d’une amélioration significative des conditions de vie dans les pays les moins avancés, en aidant les institutions en place dans leur lutte contre les cancers sociaux sus cités. Dans cette perspective, on ne pourrait s’empêcher d’encourager des initiatives telles que la convention de coopération que viennent de signer la CONAC et le Service Central (français) de Prévention de la Corruption ;

– Que l’Etat gagnerait à doter rapidement CAMTEL de moyens humains et matériels adéquats, plutôt que de laisser sa tutelle technique venir s’accaparer de la mise en œuvre de projets structurants, au mépris des règles de l’art. Nous y reviendrons plus bas ;

–  Que le Groupement MAAS TELECOM/AVILYOS devrait rembourser à l’Etat les 84.848.760 FCFA constituant le montant de ce marché, au cas où il l’aurait déjà perçu. Si le règlement de sa facture n’a pas encore été effectué, cet argent devrait être gelé, en attendant le passage de tout ce beau monde devant le nouveau tribunal criminel spécial en création ;

– Etc.

 

III – Des marchés à problèmes du Ministère des P&T

Le tableau ci-après fait ressortir les références que le Groupement MAAS TELECOM/AVILYOS a eu à faire valoir, dans sa soumission relative à la mission d’audit et de contrôle de la pose de 3.200 KM de câbles à fibres optiques au Cameroun.

 

Entreprise

Nom du projet

Montant du marché

(en dollars)

Domaine d’expertise

MAAS Telecom Corp

Contrôle et suivi de la pose de la fibre optique entre KOME et BONGOR (2009-2010),  Office tchadien de régulation des Télécommunications, Tchad.

7.000.000$

Contrôle, suivi et audit du projet

 

MAAS Telecom Corp.

Contrôle et suivi de la pose de la fibre optique entre JEBBA et OSHOGBO, PHASE 3.

Telecom,  Nigéria.

1.100.000$

Contrôle, suivi et audit du projet

 

MAAS Telecom Corp.

Contrôle et suivi de la pose de la fibre optique entre Richmond et Fairfax.

VERIZON, USA.

2.400.000$

Contrôle, suivi et audit du projet

 

MAAS TELECOM Corp.

L’étude en vue de la construction de nouveaux

points d’atterrissement des câbles sous-marins

à fibre optique au Cameroun. Ministère des Postes et Télécommunications. Cameroun.

 

15.000$

Etude de faisabilité, conseils techniques et implémentation

MAAS Telecom Corp.

Projet de suivi et contrôle des travaux de construction de la boucle optique urbaine de la ville de Douala, Cameroun.

 

450.000 $

Contrôle, suivi et audit du projet

 

AVILYOS S.A

Etude en vue de la détermination de la taille critique de la téléphonie mobile au Cameroun

60.000$

Analyse de marché et stratégies

Etude de faisabilité, conseils techniques et implémentation, Conseils en politique de régulation

 

Il en ressort que, préalablement au marché en question, dont nous venons de démontrer les manœuvres collusoires entre le Maître d’ouvrage et ce Groupement, ledit Groupement a, curieusement, gagné tous les trois autres contrats qui le précédaient.

 

Naturellement, il est tout à fait possible qu’un même Groupement « confisque » tous les projets d’un Maître d’ouvrage, à condition qu’il soit en mesure de prouver, sur le terrain, qu’il dispose d’une expertise de loin supérieure à celle des concurrents, qui, dans certains cas, sont tout de même des mastodontes à la réputation mondialement établie, à l’instar de SOFRECOM et DETECON International, qui sont des filiales de Groupes de renommée mondiale tels que France Télécom et Deutsche Télécom.

A la lumière de l’analyse faite à propos de l’audit du backbone national en fibre optique, nous avons de sérieuses raisons de douter de l’expertise de ce Groupement dans le domaine des télécommunications. Pour illustrer notre propos, nous allons examiner deux (02) des trois (03) derniers projets du MINPT qui figurent dans le tableau ci-dessus :

  1. 1. Du projet de suivi et de contrôle des travaux de construction de la boucle optique urbaine de la ville de Douala, Cameroun

A la lumière de la démonstration faite ci-dessus, à propos du backbone national en fibre optique, non seulement le Maître d’ouvrage ne dispose pas de l’expertise nécessaire pour rédiger des spécifications techniques pour la mise en œuvre d’infrastructures d’accueil de réseaux optiques hauts débits, à l’instar de la boucle optique de la ville de Douala, qui en outre est mise en œuvre dans une localité aux conditions climatiques et géologiques particulièrement difficiles, mais le Groupement retenu, lui non plus, ne dispose pas de l’expertise nécessaire, pour pouvoir éventuellement lui proposer des modifications à apporter à son infrastructure, de manière à en assurer la viabilisation, tel que nous l’avons démontré ci-dessus.

La conséquence, c’est que la boucle métropolitaine en fibre optique de la ville de Douala vient d’être posée exactement de la même manière que les parties urbaines du backbone national en fibre optique, au nombre de tuyaux PVC (entendez Polychlorure de Vinyle Compensé) près. Dans ces conditions, on ne voit pas très bien la raison pour laquelle ce projet a été arraché à CAMTEL par le Ministère des P&T, la différence entre les deux entités étant probablement celle qui existe entre bonnet rouge et rouge bonnet.

Nous recommandons par conséquent la réalisation d’une contrexpertise de cette infrastructure. Les enquêteurs de la CONAC, de la DGSN et du Contrôle Supérieur de l’Etat pourront, pour ce faire, faire usage des mêmes documents qui viennent de leur être remis (voir CD-R), dans le cadre de la contrexpertise relative au backbone national en fibre optique.

A noter que le montant global dudit contrat est de 3,125 milliards de FCFA, et que la partie concernant le Groupement MAAS TELECOM/AVILYOS, était elle, d’un montant de 450.000 $ US, tel que mentionné dans le tableau ci-dessus, soit 225 millions de FCFA, pour un Dollar US à 500 FCFA. Dans le cas présent comme dans le cas précédent, cet argent ferait tout simplement l’objet d’un détournement de deniers publics si jamais, comme nous le soupçonnons, il était avéré que cette infrastructure, non plus, n’est pas conforme aux règles de l’art.

2. Du projet relatif à l’Etude en vue de la détermination de la taille critique de la téléphonie mobile au Cameroun

A suivre les interventions du Ministre des P&T sur les ondes de la CRTV et dans la presse écrite, au sujet de l’arrivée annoncée de nouveaux opérateurs de téléphonie mobile sur le marché camerounais des télécommunications, on est en droit de se poser certaines questions, à propos de l’expertise du Cabinet AVILYOS, qui est son accompagnateur stratégique dans ce projet.

D’après ces informations, le Ministère des P&T a l’intention de mettre sur le marché trois (03) nouvelles concessions de téléphonie mobile en technologie GSM/UMTS, dont deux (02) des nouveaux concessionnaires feraient partie de Groupes privés, pendant que le 3ème établirait un partenariat stratégique avec CAMTEL.

A la lumière de ce qui précède, le Cameroun devrait en fin de compte se retrouver avec six (06) concessionnaires de téléphonie mobile, à savoir :

–  05 concessionnaires de téléphonie mobile dans la filière GSM, parmi lesquels CAMTEL, ORANGE et MTN ;

–  01 concessionnaire de téléphonie mobile, dans la filière CDMA2000, à savoir CAMTEL.

Ainsi, CAMTEL, à elle seule, disposerait de deux (02) concessions de téléphonie mobile qui, en plus, se feraient concurrence, sur le marché.

A noter que nous avons déjà largement dit ce que nous pensons de la volonté du Ministère des P&T de vouloir à tout prix octroyer une seconde concession de téléphonie mobile en technologie GSM à CAMTEL. Si le message n’est toujours pas passé, c’est qu’il n’y a décidément rien à faire.

Par contre, ce dont il est question ici, c’est de savoir sur quelle expertise se base le Cabinet AVILYOS, pour conseiller au Ministre des P&T d’admettre six (06) opérateurs de téléphonie mobile, sur un marché de la taille du marché national des télécommunications.

Pour cette analyse, nous allons nous pencher sur les conséquences de cette manière de procéder, tant sur le plan économique, que sur le plan technique.

a) Sur le plan économique

Pour expliquer simplement les choses, sachons que le Cameroun dispose déjà de deux (02) opérateurs de téléphonie mobile en technologie GSM, à savoir ORANGE et MTN, et d’un opérateur de téléphonie mobile en technologie CDMA2000, à savoir CAMTEL, même si ce dernier est le seul à savoir à quel jeu il joue, en continuant à prétendre qu’il n’est qu’un opérateur de téléphonie fixe.

A titre indicatif, la Chine, qui est le pays le plus peuplé du monde, et la 2ème économie du monde, dispose de trois (03) opérateurs de téléphonie mobile, à savoir :

– 01 pour la famille de technologies GSM/UMTS/HSDPA/HSUPA/HSPA+/LTE, à savoir China Mobile ;

–  01 pour la famille de technologies CDMA2000/LTE, à savoir China Telecom ;

– 01 pour la famille de technologies TD-SCDMA/LTE, à savoir China Netcom (ou China Unicom).

Comme on peut le remarquer, CAMTEL est bel et bien un opérateur de téléphonie mobile, avec sa technologie CDMA2000. Il n’y a par conséquent aucun intérêt à continuer à spéculer dessus. Si son management n’arrive pas à s’en sortir, la solution ne réside nullement dans l’attribution à CAMTEL d’une concession de téléphonie mobile GSM. Quand on n’est pas à la hauteur, il faut savoir remettre sa démission à qui de droit, plutôt que de se fendre en jérémiades frisant parfois le ridicule.

Pour en revenir à nos moutons, sachons que les cahiers de charges des opérateurs mobiles existants les obligent à couvrir la totalité du territoire national. En conséquence, pour des besoins d’équité, tout nouvel opérateur devrait être soumis aux mêmes obligations, à savoir, assurer une couverture de l’ensemble du territoire national. Comme notre pays doit finir par se retrouver avec six (06) opérateurs de téléphonie mobile, chacun des six (06) opérateurs devra donc avoir l’obligation d’étendre son réseau d’accès à l’ensemble du territoire national.

Maintenant, considérons au hasard une localité, Ngambé Tikar, par exemple. Cette localité, qui est d’abord reculée, peu peuplée, à l’activité économique insignifiante, disposant d’habitants au pouvoir d’achat insignifiant, etc., se verrait ainsi dotée de six (06) BTS, dont 01 de CDMA2000, et 05 de GSM.

Des exemples de ce genre, pour un pays pauvre comme le nôtre, peuvent être multipliés à l’infini. La conséquence, c’est que chacun des six (06) opérateurs investirait totalement à perte dans au moins 90% des localités. En d’autres termes, chacun des opérateurs devra engranger suffisamment de bénéfices dans les grandes métropoles, et principalement dans les villes de Yaoundé et Douala, pour compenser les pertes subies dans le reste du territoire national.

Mieux, en zone rurale où les quelques rares individus disposant de téléphones portables attendent généralement de recevoir moins de 10 coups de fils de l’enfant qui se trouve en ville par mois, certains opérateurs, non seulement courraient le risque de ne pas disposer du moindre abonné sur leur BTS, mais en outre, quand bien même ils réussiraient à en avoir une poignée, ces derniers ne leur rapporteraient absolument rien du tout. On basculerait ainsi de la subvention des sous-réseaux déployés dans les zones rurales, à l’investissement en pure perte.

Comme on peut le voir, c’est bien pour un pays d’encourager la concurrence, et par suite entraîner la baisse des coûts des communications, en particulier en multipliant le nombre d’opérateurs, afin d’éviter toute situation de monopole, à condition toutefois que les opérateurs concernés ne se retrouvent pas entrain d’investir en pure perte, et de déposer le bilan avant même d’avoir commencé.

A noter, en outre, que du fait du faible pouvoir d’achat des camerounais, la part de l’investissement que les opérateurs GSM pourraient consacrer à la mise en œuvre d’un sous-réseau 3G sera inévitablement marginale, compte tenu du temps qu’il leur faudrait pour espérer un retour sur investissement, compte tenu des lourds investissements nécessaires. En pratique, chacun des opérateurs mettra en place quelques BTS dans des endroits minutieusement sélectionnés, principalement dans les villes de Yaoundé et Douala, à l’instar de ce que les autres font déjà avec la technologie WiMAX, et se contentera du GSM sur le reste du pays.

A la lumière de ce qui précède, le bon sens conseillerait de n’accueillir qu’un (01) seul nouvel opérateur GSM, comme l’avait déjà prévu le législateur, depuis la Loi N° 98/014 du 14 juillet 1998 Régissant les Télécommunications au Cameroun, et de permettre aux 03 opérateurs GSM d’obtenir des Licences 3G en technologie UMTS/W-CDMA. Ainsi, tout 4ème ou 5ème opérateur qui consentirait à investir sur le marché camerounais des télécommunications le ferait à ses risques et périls, tel que nous venons de le démontrer ci-dessus.

Ironie du sort, le seul opérateur de téléphonie mobile dont la technologie pourrait permettre d’étendre rapidement le haut débit à l’ensemble du territoire national à moindre coût, grâce à la technologie CDMA2000, c’est justement celui-là même qui n’arrête pas de se fendre en jérémiades pour qu’on lui octroie une concession de GSM, à savoir CAMTEL. Et c’est vraiment pitoyable.

Cela étant, il reste toutefois la possibilité d’ouvrir le marché à des opérateurs virtuels de téléphonie mobile, que nous désignons en jargon technique sous l’appellation Mobile Virtual Network Operator (MVNO). Les MVNO, ce sont des opérateurs qui ne disposent pas d’un réseau d’accès propre, et qui, pour satisfaire leur clientèle, doivent s’appuyer sur l’infrastructure d’un concessionnaire de téléphonie mobile, à savoir un opérateur de téléphonie mobile (MNO – Mobile Network Operator), à l’instar de CAMTEL, MTN ou ORANGE.

Comme on peut le constater, point n’est besoin de dilapider l’argent du contribuable, pour en plus finir par se faire induire en erreur par quelques imposteurs. En réalité, les ingénieurs du Ministère des P&T devraient être capables de parvenir à la même conclusion, à moins, bien entendu, que la décision de se faire assister par un Cabinet d’expertise ne relève de la « Volonté politique ».

b) Sur le plan technique

Considérons le cas de la France, qui nous sert généralement de modèle de référence. C’est un pays développé, disposant de :

–  Environ 65 millions d’habitants ;

– D’un PIB qui n’est en rien comparable au nôtre ;

– D’un pouvoir d’achat par habitant qui n’est en rien comparable au nôtre ;

–  D’un tissu économique et industriel qui n‘est en rien comparable au nôtre ;

– Etc.

 

Le marché français des télécommunications dispose de :

-Trois (03) opérateurs de téléphonie mobile GSM/UMTS/LTE (2G/3G/4G), à savoir ORANGE France, la Société Française du Radiotéléphone SFR et BOUYGUES Telecom ;

– Un (01) opérateur entrant de téléphonie mobile UMTS/LTE (3G/4G), à savoir Free Mobile, dont les abonnés devront utiliser le réseau GSM de l’opérateur ORANGE, en « roaming », à l’instar des abonnés d’un MVNO.

Relevons tout de suite, pour qu’il n’y ait pas d’équivoque, que la situation de l’opérateur Free Mobile n’est pas envisageable pour ce qui est du marché camerounais des télécommunications, entre autres pour les raisons évoquées ci-dessus, car la réalisation d’un retour sur investissement pour un tel opérateur chez nous serait plus qu’hypothétique.

Cela étant, avant d’en arriver aux contraintes techniques, commençons par présenter un extrait de la Décision de l’ARCEP (homologue français de notre ART). Pour plus de détails, bien vouloir se référer aux documents Décision autorisant la société Free Mobile à utiliser des fréquences_3G, QUATRIÈME LICENCE 3G_Free, La 3G de Free Mobile est-elle en danger, et Bouygues Telecom_Free_Orange_SFR_Licences 4G, sur le CD-R.

Extrait de la Décision n° 2010-0043 de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes en date du 12 janvier 2010 autorisant la société Free Mobile à utiliser des fréquences pour établir et exploiter un réseau radioélectrique de troisième génération ouvert au public.

2.2. Les droits de l’opérateur

Au-delà du droit d’utilisation des fréquences de la bande 2,1 GHz, objet de la présente autorisation, Free Mobile se voit accorder, comme il est prévu par l’ARCEP depuis le début des années 2000, des droits spécifiques liés à son statut de nouvel entrant 3G.

Les autorisations des opérateurs 2G/3G existants prévoient en effet des dispositions spécifiques visant à assurer une concurrence effective et équitable entre tous les opérateurs 2G et/ou 3G. Elles ont été introduites dans les autorisations d’Orange France, SFR et Bouygues Telecom lors de la délivrance des autorisations 3G à l’issue des appels à candidatures lancés en 2000 et 2001. Ces dispositions faisaient en effet partie intégrante des appels à candidatures 3G et sont rappelées ci-après.

Elles portent notamment sur l’équité de l’accès aux fréquences entre opérateurs 3G et sur la possibilité, pour tout nouvel entrant autorisé uniquement à exploiter un réseau 3G, de bénéficier d’un accord d’itinérance métropolitaine sur le réseau 2G d’un opérateur 2G/3G, ainsi que de disposer de l’accès aux sites GSM d’un opérateur 2G/3G qui seraient réutilisés en 3G.

2.2.1. Droit d’utilisation des fréquences

Free Mobile est autorisé pour 20 ans à utiliser 5 MHz duplex dans la bande 2,1 GHz pour établir et exploiter un réseau 3G.

De plus, Free Mobile est autorisé à utiliser 5 MHz duplex dans la bande 900 MHz, après restitution par les trois opérateurs mobiles existants.

En effet, le principe de réutilisation des fréquences 900 et 1800 MHz pour la 3G, utile pour faciliter la couverture du territoire en 3G grâce aux meilleures propriétés de propagation des fréquences basses, figure de façon continue dans les règles posées par l’ARCEP depuis 2000.

Les principes qui régissent cette réutilisation ont été inscrits en 2002 dans les autorisations d’utilisation de fréquences 900 et 1800 MHz des trois opérateurs mobiles existants. Ils prévoyaient notamment, dans le cas d’une réutilisation pour la 3G de ces fréquences, une éventuelle rétrocession de fréquences au quatrième opérateur 3G.

Ainsi, Free Mobile se voit proposer l’attribution de 5 MHz duplex dans la bande 900 MHz qu’il pourra utiliser pour la 3G lorsque lesdites fréquences auront été libérées par Orange France, SFR et Bouygues Telecom :

  • sur l’ensemble du territoire métropolitain sauf dans les zones très denses : au plus tard 18 mois après la date d’attribution de la présente autorisation ;
  • dans les zones très denses : au plus tard le 31 décembre 2012.

Nota : Les zones très denses représentent huit zones autour des huit communes suivantes : Bayonne, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Paris, Strasbourg et Toulouse.

2.2.2. Itinérance métropolitaine GSM

Des dispositions ont été prévues pour garantir qu’un opérateur 3G ne disposant pas d’une autorisation GSM pourra, comme ses concurrents opérateurs 3G disposant d’une autorisation GSM, compléter sa couverture grâce à l’itinérance métropolitaine 3G-GSM. Ces dispositions visent à permettre à un opérateur nouvel entrant de conclure un accord d’itinérance avec l’un des opérateurs GSM disposant d’une autorisation 3G choisi par lui.

Ainsi, Free Mobile, dès la délivrance de la présente autorisation, pourra entrer en négociation avec les opérateurs 2G/3G existants et aura la possibilité, en cas d’échec des négociations, de saisir l’ARCEP en règlement de différend.

 

Cela étant, pour être tout à fait complet, signalons que Free Mobile a fini par conclure avec Orange un accord d’itinérance 2G, étendu à la 3G.

Pour en revenir au marché national des télécommunications, ce qu’il faudrait savoir, c’est qu’en y introduisant trois (03) nouveaux opérateurs GSM, cela ferait en tout cinq (05) opérateurs GSM, qui devraient se partager la bande de fréquence 900 MHz. Chacun des opérateurs se retrouverait alors avec en moyenne 4,4 MHz, ce qui obligerait les opérants existants que sont Orange et MTN, à rétrocéder une partie des 8 MHz dont ils disposent actuellement aux nouveaux entrants.

Or, si cela peut paraître une simple formalité pour un profane, dans la pratique, cela n’est en rien un processus banal, car Orange et MTN seraient alors contraints de réviser de fond en comble la planification et le déploiement de leurs sous-réseaux à 900MHz dans les grandes villes, ce qui pourrait même aller jusqu’à un remplacement pur et simple des installations dont ils disposent, si ces dernières n’ont pas été conçues pour minimiser le phénomène d’interférence, en opérant dans une largeur de bande limitée de 4,4 MHz.

Comme on peut le voir dans le cas de la France, sur l’extrait ci-dessus, pour accéder aux 5 MHz attribués à l’opérateur Free Mobile dans la bande 900 MHz, ce dernier devra attendre :

sur l’ensemble du territoire métropolitain sauf dans les zones très denses : au plus tard 18 mois après la date d’attribution de l’autorisation ;

  • dans les zones très denses : au plus tard le 31 décembre 2012, à savoir 24 mois (02 ans) après la date d’attribution de l’autorisation.

 

Comme on peut le constater, c’est un processus compliqué et coûteux, même pour les opérateurs d’un pays développé comme la France, dont les moyens ne sont en rien comparables à ceux de nos opérateurs locaux. Ainsi, dans le cas du Cameroun, il faudrait accorder au minimum une période de transition de 12 à 18 mois à Orange et MTN, pour qu’ils révisent la planification et le déploiement de leurs sous-réseaux opérant à 900 MHz, tout au moins à Yaoundé et à Douala.

A un moment où l’on cherche plutôt à faire évoluer les coûts des communications à la baisse, cette façon de procéder serait difficile à encourager, les surcoûts engendrés par une telle opération devant inévitablement être répercutés par les opérateurs concernés sur le client. Par ailleurs, les nouveaux entrants devraient consentir à poireauter au minimum pendant 12 à 18 mois, ce qui pourrait être de nature à en décourager plus d’un.

Quand on sait en outre que tout cela contribuerait à conduire la plupart de ces opérateurs tout droit vers un dépôt de bilan, on ne peut que naturellement douter de l’expertise du cabinet choisi par le MINPT pour le conduire dans cette galère.

Comme on peut aisément le constater, ce n’est pas tant du fait des compétences du Groupement MAAS TELECOM/AVILYOS, que du fait de la collusion qui existe entre le MINPT et ce Groupement, que ce dernier peut se targuer de gagner systématiquement tous les marchés relatifs aux télécommunications au Ministère des P&T. Il revient maintenant aux institutions compétentes de prendre chacune ses responsabilités.

Avant de conclure, permettez-moi, une fois de plus, de condamner cette manière de procéder, qui consiste à donner l’illusion au Chef de l’Etat qu’on soutien son action, alors que parallèlement, on lui fait des sextuplés dans le dos.

Veuillez agréer, monsieur le Directeur Général, l’expression de ma constante détermination à faire échec à tous ceux qui, dans mon pays et dans mon domaine de compétence, voudraient continuer à retarder, inutilement, le développement de notre pays en particulier, et celui de notre sous-région en général.

Yaoundé, le 14 décembre 2011

ONDOUA ELLA Godfroid, Ingénieur Principal des Travaux des Télécommunications en service à CAMTEL

PJ

–  CD-R

Ampliations :

–          PRC, PAN, PM, CONSUPE, CONAC, DGSN, DG/ART, DG/MTN, DG/Orange, CHAMBRE DES COMPTES/CS, MINPT, MINFI

–          MINEPAT, MINJUSTICE, MINTSS, MINMP, CTPL, CORDONNATEUR PROJET CHOC, REPRESENTANT BM, REPRESENTANT FMI

–          REPRESENTANT UNION EUROPEENNE, AMBASSADEUR DE CHINE, AMBASSADEUR DE FRANCE, AMBASSADEUR DU ROYAUME UNI, AMBASSADEUR DES USA, AMBASSADEUR DU TCHAD.

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