Après la pose de 6 000 km de fibre optique depuis 2013, le gouvernement envisage d’élargir sa connexion Internet à d’autres pays voisins.
D’après Jean-Pierre Biyiti bi Essam, le ministre des Postes et Télécommunications, en plus d’améliorer l’utilisation de cette fibre optique, il est désormais question de voir dans quelle mesure le Cameroun
pourra être connecté aux autres pays membres de la sous-région dont le Congo, la Guinée équatoriale, le Gabon et la République Centrafricaine.
Pour le ministre, plusieurs défis doivent être encore relevés pour finaliser cet ambitieux projet, notamment « la mise en place des centres d’innovation technologique et d’économie numérique pour accompagner la création des pépinières d’entreprises et des technopoles et surtout d’étudier les moyens de financement des liaisons d’interconnexion avec les autres pays de la sous- région ».
A terme, les autres pays de la sous-région pourront accéder aux câbles sous-marins à partir des ponts d’atterrissement logés sur la façade atlantique du Cameroun et d’interconnecter les capitales des pays de la sous-région.
Depuis 2011, le seul pays de la sous-région connecté au Cameroun par fibre optique est le Tchad, via le pipeline qui relie Kousseri à Ndjamena. Les travaux d’interconnexion avec la République du Congo sont en cours, avec la récente descente sur le terrain à la frontière avec le Cameroun pour étudier les modalités pratiques.
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