[DIGITAL Business Africa] – L’armée numérique fait feu de tout bois. En faxé, des forces de maintien de l’ordre droite sur leurs bottes. La crise postélectorale s’enlise alors même que le Conseil électoral proclame les résultats de l’élection présidentielle ce 27 octobre 2025.
Sur les réseaux sociaux, c’est le Far West. Les lanceurs d’alerte semblent dicter leur loi. Les opérations sont planifiées, avec un seul objectif : revendiquer pacifiquement la présumée victoire du candidat du FSNC Issa Tchiroma Bakary. Mais à l’observation ce sont des actes de vandalisme qui ont cours.
Comme dans un État normal, la force revient toujours à la loi. Les forces de maintien de l’ordre, à savoir la gendarmerie et la police, dans la mesure du possible, encadrent les manifestations sur toute l’étendue du territoire. Tir de sommation, gaz lacrymogènes, jet d’eau avec pression sont entre autres les moyens utilisés par les FMO.
Dans la journée du 25 au 26, quelques échauffourées entre des manifestants et des FMO ont, selon les autorités, coûté la vie à quatre individus. Sur la toile, les responsables sont identifiés. Un officier supérieur de la Gendarmerie nationale est pointé du doigt, accusé d’avoir ôté la vie à un manifestant à Douala. Ce qui a créé une vague d’indignation sur la toile.
Suite à ces incidents, les lanceurs d’alerte ont instruit des internautes de retrouver le domicile de l’office concerné. Il faut noter que dans certaines localités, des populations se sont montrées hostiles à toute manifestation. Certaines langues disent que cet acte jugé républicain est le fait des militants du parti politique PCRN en lice dans cette élection.
Ces personnes également sont prises pour cible sur les réseaux sociaux. Y compris des journalistes qui, dès l’entame du processus électoral, se sont montrés partisans du président sortant, Paul Biya.
Ces appels au lynchage en ligne sont en réalité une forme de harcèlement ou d’incitation à la violence contre une personne sur internet. Ils peuvent êtres signalés via les numéros de l’ Agence des Technologies de l’Information et de la Communication ( ANTIC) +237 6 94 40 58 68 (ou +237 6 94 40 58 66 ou son site web : antic.cm
L’ ANTIC peut permettre une intervention d’urgence de la police ou de la gendarmerie.
Par Jean Materne Zambo







