[DIGITAL Business Africa] – Le ministère de l’Industrie et du Développement des PME/PMI vient de lancer la deuxième phase de la plateforme numérique E-KAZI. Information contenue dans un communiqué publié ce lundi 19 mai 2025. L’outil est adressé aux entrepreneurs, et vise à faciliter la création d’entreprises. Grâce à cette plateforme numérique, les jeunes porteurs de projets, femmes commerçantes, artisans, PME et startups, y compris ceux qui se trouvent dans des zones reculées non couvertes par le GUCE ou confrontés à des difficultés de mobilité pourront :
• constituer en ligne la liasse documentaire nécessaire à la création d’une entreprise, en vue de sa transmission au Guichet Unique de Création d’Entreprise (GUCE) ;
• préparer à distance les documents requis : statuts, pièces d’identité, photos, etc.
Aussi bénéficieront-ils
• d’un parcours simplifié et digitalisé incluant l’attribution du RCCM, du NIF, de l’identifiant national ;
• d’un paiement sécurisé via LOGIRAD ;
• d’un accompagnement adapté avec des perspectives de labellisation, d’accès au financement
Le ministère de l’Industrie et du Développement des PME/PMI invite tous les entrepreneurs à se familiariser dès maintenant avec la plateforme en accédant à : www.ekazi.cd
Il faut rappeler que la première phase de la plateforme E-KAZI a été lancée mardi 4 février 2025 à Kinshasa. Lors de son lancement, E-kazi avait été présentée comme une application qui va réduire le délai de traitements des dossiers avec l’interconnexion de différents services intervenants dans la création des entreprises, indique le Guichet unique de création d’entreprises.
« Ce nouveau système se caractérise notamment par l’interconnexion entre tous les services intervenants, les services de l’Economie nationale et le service national des Impôts. Désormais, au niveau du Guichet unique de création des entreprises, pour la création d’une entreprise, l’opérateur économique dépose son dossier tôt le matin ; son établissement est créé le même jour. Mais si c’est une société, c’est du jour au lendemain. La pire des choses, c’est trois jours. On ne peut pas dépasser trois jours », avait précisé le professeur Amisi Heradi, directeur général du Guichet Unique de création d’entreprises.
Par Jean Materne Zambo