[DIGITAL Business Africa] – La nomination d’Aminata Kane Ndiaye à la vice-présidence d’Orange Money Afrique et Moyen-Orient n’est pas une surprise. Pour qui suit la Sénégalaise de 39 ans, sait qu’elle le mérite bien. Son secret : stratégie, rentabilité, efficacité des processus ; le tout guidé par l’expérience client et fidélisation.
La décision de sa nomination est tombée fin mars 2023 au cours du Mobile World Congress, la grande réunion annuelle de l’industrie des télécoms qui se tient actuellement à Barcelone. Avant sa nomination, elle était directrice marketing d’Orange Money au Sénégal. Poste qui a été précédé de celui de directrice générale d’Orange Sierra Leone pendant quatre ans. Chez Orange, elle débute comme responsable de la performance marketing B2C ( Orange Sénégal) à travers le groupe Sonatel en 2013. C’est en 2016 qu’elle prend la direction Marketing et Stratégie d’Orange Money Sénégal.
Entre 2009 et 2012, Aminata Kane Ndiaye aura été consultante en stratégie chez Mackinsey et Company en France et en Afrique, conservant ainsi des stratégies et des opérations pour des fournisseurs des télécommunications et de technologies, des banques et ses fabricants de biens de consommation en Europe et Afrique et l’Ouest.
Comme récompensés, Aminata Kane Ndiaye conserve jalousement dans son escarcelle un prix de meilleur PDG en Afrique aux Africacom Awards 2020, une récompense qui honore chaque année, les investisseurs, les dirigeants, les entreprises dont les compétences ont le plus contribué à la dynamique et à la croissance de l’ Afrique. Mieux, en 2021 et 2022, elle a été citée parmi les femmes PDG en Afrique, une initiative d’ Africa.com et de l’Université d’Harvard.
Elle est aussi entrepreneure pour avoir lancé, en 2012, une startup de mode entre le Sénégal et les États-Unis. En 2017, elle est nommée Yong leader de la Fondation franco africaine et en 2019, Yong global leader par le Forum économique mondial
La nouvelle vice-présidente d’Orange Money Afrique et Moyen-Orient est diplôme d’Hec Paris. Elle a obtenu son MBA à la Mit Skoan school of Management, et est boursière Mit Legatum..
[DIGITAL Business Africa] – Pour la demande et l’obtention en ligne du e-Visa, le Cameroun lance la plateforme web evisacam.cm. Le ministre des Relations extérieures, S.E MBELLA MBELLA, a signé ce 06 avril 2023 un communiqué indiquant à l’opinion publique nationale et internationale que, pour compter du 30 avril 2023, toutes les demandes de visas à destination du Cameroun se feront exclusivement en ligne, à partir de cette plateforrne evisacam.cm.
Ce sera donc désormais l’e-Visa. Entendez, visa électronique. Ce qui veut dire que tous les voyageurs désirant visiter le Cameroun devront faire leur demande d’obtention du visa non plus dans les ambassades et représentations consulaires du Cameroun à l’étranger, mais plutôt en ligne.
Un projet dont la concrétisation était attendue depuis la fin du mois de juillet 2022. Date à laquelle était prévue l’effectivité de la délivrance des visas biométriques dans les missions diplomatiques, dans les postes consulaires, dans les aéroports internationaux et aux frontières aériennes, terrestres et maritimes du Cameroun.
C’est donc à compter du 30 avril 2023 que ce e-Visa Cameroun pourrait être délivré. Fruit d’un travail de la société ivoirienne Impact Palmarès R&D SAS sous contrat avec le Cameroun pour une période de dix ans. La société est dirigée par le Béninois Giresse Justin Tella, professionnel de la sécurisation et de sureté de documents administratifs, qui effectue déjà un travail similaire en Côte d’Ivoire.
Le ministre camerounais des Relations extérieures invite donc tout demandeur, à se connecter au site evisacam.cm pour l’obtention du visa électronique dont le processus se décline en 4 étapes ci-dessous :
Le pré-enrôlement en ligne par le demandeur, à travers l’ouverture d’un compte d’utilisateur sur la plateforme, le renseignement du formulaire en ligne et sa validation confirmée par une notification du demandeur par mail ou SMS
Le paiement des frais en ligne, via divers modes (Mastercard, Visa, Paypal, Mobile Money, Orange Money, Moov, Wave, Safaricom, Airtel, Vodacom, Africell). Le demandeur reçoit notification de la preuve de paiement par mail ou SMS
Le traitement de la demande. Il s’effectue par la Mission Diplomatique ou le Poste Consulaire juridiquement compétent ou géographiquement proche.
Pour les demandeurs des zones éloignées des Postes et de non couverture, une autorisation de délivrance de visa en ligne assortie d’un QR Code clôture cette phase. Pour ceux résidant dans la ville où est située le Poste compétent, une notification par mail ou SMS leur est envoyée pour une prise de rendez-vous en vue de leur présentation pour la tonnai» d’enrôlement biométrique.
L’une ou l’Ordre des procédures se déroule dans un délai de 72 heures après pré-enrôlement. Ce délai est ramené à 24h dans le cadre d’une procédure express
L’apposition du visa. Elle s’effectue soit au Poste frontière d’entrée pour les détenteurs de l’autorisation de délivrance de visa en ligne, soit au Poste Diplomatique ou Consulaire compétent pour les demandeurs ayant effectué leur enrôlement biométrique au Poste.
Cette phase est sanctionnée par l’apposition de la vignette de visa sur le passeport du demandeur. Le dispositif E-visa sera progressivement installé dans les postes frontières terrestres et maritimes à brève échéance.
Le gouvernement ne manque pas de relever que cette nouvelle procédure de délivrance de visa électronique camerounais est encadrée par le décret N°20231147 du 02 mars 2023 fixant les modalités d’application de la loi n°971012 du 10 janvier 1997 relative aux conditions d’entrée, de séjour et de sortie des étrangers au Cameroun.
Première étape vers la transformation numérique
S.E MBELLA MBELLA indique que cette réforme dans la demande des visas, prescrite par Le Président de la République, SE Paul Biya, constitue la première étape vers la transformation numérique de l’appareil diplomatique du Cameroun.
Plus encore, le ministre des Relations extérieures affirme que le système E-visa Cameroun répond au souci de rendre la destination Cameroun plus attractive, de répondre aux doléances de la diaspora camerounaise et d’arrimer le système consulaire camerounais aux standards internationaux en la matière.
Pas seulement les visas électroniques…
Au-delà des visas électroniques sur vignettes sécurisées qui seront délivrés, il est également prévu la délivrance par les mêmes procédés des cartes consulaires, des laissez-passer, des laissez-passer mortuaires et bien d’autres documents solennels infalsifiables. Cela tant au ministère des Relations extérieurs que dans les missions diplomatiques, les postes consulaires et les postes de police aux frontières aériennes, terrestres et maritimes.
[DIGITAL Business Africa] – La tension monte d’un cran, depuis la base américaine de Vandenberg en Californie. Le décollage de Taifa-1, premier satellite kényan, est imminent. La société américaine SpaceX enverra l’engin dans l’espace, le 10 avril 2023. Un lancement qui bénéficiera du soutien de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale et du Bureau des affaires spatiales des Nations unies (UNOOSA).
Taifa-1 sera utile dans les domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles et des catastrophes. Annonce faite par le le ministère de la Défense et l’Agence spatiale kényane, lundi 3 avril 2023 par voie de communiqué.
« Ce satellite fournira des données satellitaires précises et régulières » qui seront utiles notamment dans les « domaines de l’agriculture et de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles et des catastrophes et de la surveillance de l’environnement », indique le communiqué.
Taifa-1 a été développé conjointement par l’université de Nairobi et l’université Sapienza de Rome.
Au Cameroun, l’on est pas véritablement fixé sur la date de lancement de CAMSPACE, satellite que S.E Paul Biya se prépare à envoyer dans l’espace. CAMSPACE devrait capter toutes les images du territoire national et de son espace en vue de disposer d’un mécanisme fiable d’alerte et de préventions des effets dévastateurs des catastrophes naturelles. Il sera utilisé dans les domaine d’épidémiologie, des transports des marchandises et du cadastre national.
Le projet date de 2012 c’est le 17 juillet 2019 qu’ une équipe de 25 experts a été constituée et placée sous tutelle de l’autorité aéronautique (CCAA). Il est attendu d’elle de soumettre au gouvernement camerounais, les différentes propositions techniques et financières pour la conduite objective du programme CAMSPACE.
Dans cette ruée vers l’espace, le Cameroun rejoindra donc d’autres pays comme le Kenya, l’Algérie, l’Égypte, le Nigéria, l’Afrique du sud, le Ghana, l’Angola, Maroc et le Rwanda.
[Digital Business Africa] – En réaction aux perturbations de son réseau, Congo Télécom a pris des mesures adaptées pour le rétablir son signal internet à 100%. Il s’agit de faire appel à une équipe de maintenance du Wacs (West Africa cable system) en provenance de l’Afrique du Sud. Elle devra diagnostiquer le problème et remplacer le câble sous-marin à Pointe-Noire. L’opération a débuté ce 06 avril 2023 et s’achèvera après trois jours.
Des causes de ce désagrément ont été mises en avant par les responsables de Congo Télécom. D’après Serge D’Oliveira, directeur marketing de Congo Télécom, deux incidents majeurs seraient survenus le 16 mars 2023. Le seul câble Wacs (West Africa cable system) desservant le Congo a été sectionné à environ 100 km de la station de Matombi, à Pointe-Noire, et l’autre récemment à Brazzaville. Ça c’est pour le premier incident.
Le deuxième concerne la perturbation occasionnée par un glissement de terrain sur la voie publique à Brazzaville, notamment au centre ville, sur l’avenue Sergent Malamine. Une solution est déjà apportée à cet incident: un contournement par une voie plus saine permet désormais à quelque 99% d’abonnés d’être connectés.
Congo Télécom envisage des bonus adaptés à chaque catégorie de clients, en guise de reparation du préjudice subi. A noter aussi un glissement de terrain sur la voie publique à Brazzaville, précisément sur l’avenue Sergent-Malamine, derrière la station-service X-oil au centre-ville. Suite à cet incident, les câbles de la fibre optique ont été mis hors service. Et la fourniture internet pour les abonnés des zones environnantes en a pâti.
Congo Télécom a du reste prévu une série des bonus « en fonction des profils du client » en guise de dommage. Le geste entrera en vigueur après rétablissement de la capacité optimale.
[DIGITAL Business Africa] – Acteur important de la filière bois, Justin Talom l’a encore démontré lors de la quatrième édition du Mercredi de la PME, organisée par Afriland First Bank, ce 05 avril 2023. Site, hôtel Hilton de Yaoundé. Justin Talom, PDG de Dino et Fils S.A, a ainsi salué les 405 milliards de FCFA qu’ Afriland First Bank a débloqués en faveur des entreprises du secteur du bois. Plus du double des 200 milliards que l’ Etat met à leur disposition.
Justin Talom était panéliste pour débattre sur la problématique : « Filière bois : comment booster la transformation locale ? » Son propos a porté sur deux points, d’abord les difficultés rencontrées par les entreprises. A ce propos, il a dit :
« Nous tenons dans ce secteur parce que Afriland First Bank nous porte depuis des années. Nous ne gagnons rien dans ce secteur. Si Afriland First Bank ne nous portait pas, je crois qu’on aurait abandonné. Hors c’est un secteur dans lequel l’ Etat peut gagner de l’argent. Mais il y a beaucoup de difficultés comme les routes, l’énergie. Nous consommons 5000 litres de gazoil par jour. L’autre difficulté est la ressource humaine. Sur ce point, l’Etat nous a un peu abandonnés », a-t-il déploré.
Ensuite, Justin Talom a évoqué l’épineuse question de la législation, qui selon lui, est un déficit à l’accès aux financements.
« Dans la législation, pour ce qui ont accès aux ressources, il y a un petit déficit parce que les banques sont frileuses pour les entreprises forestières. Dino et Fils, par exemple, a des espaces d’exploitation de 30 ans. Et les banques ne sentent pas que c’est ma propriété sur trente ans…Les sociétés sont tombées en faillite parce que les banques ne pouvaient pas reprendre leurs forêts. Le groupe Roger à l’ Est est tombée en faillite, mais les banques n’avaient accès qu’aux machines. Mais ça ne vaut rien. Ce sont les forêts qui sont importantes. L’Etat doit aussi regarder cette situation pour que la forêt ne soit pas seulement sa propriété », a-t-il dit.
Voir l’intervention de Justin Talom, PDG de Dino et Fils S.A., à partir de 01:09:35
Prenant la parole, Blandine L’or Ouaguia, représentante du groupement de la filière bois du Cameroun, a décrié le fait que le Cameroun soit le seul pays au monde qui taxe la transformation du bois. Elle a par ailleurs relevé un certain nombre d’entraves pour le secteur du bois, notamment la fiscalité, les contrôles, les voies de communication, la ressource humaine.
Le relèvement des droits de sortie du bois et des produits débités a aussi été abordé, cette fois par Gabriel Ngakoumda, chef de Division des prévisions au ministère des Finances. Il considère que l’ Etat vise simplement à décourager les exportations.
« Le Cameroun exporte énormément de bois vers le Vietnam, et le Vietnam est le premier exportateur de meubles vers les États-Unis d’Amérique. Si cela ne choque pas, on doit se poser des questions. La question du bois doit être une affaire publique et commune. Je remercie le politique d’avoir pris cette initiative même si les avancées ne sont pas au rythme que nous espérons », a-t-il reconnu.
Par la suite, Gabriel Ngakoumda a rappelé que la subvention de 200 milliards de FCFA apportée aux entreprises devraient être remboursée car il s’agit d’un prêt qui servira à d’autres. Lors de la phase des questions-réponses, certains acteurs du secteur ont décrié la qualité des meubles made in Cameroon. Ce qui justifierait les importations des meubles et autres produits dérivés du bois dans notre pays.
[Digital Business Africa] – Le GIMAC s’exprime par la voix de son Directeur Général, M. Valentin MBOZO’O, sur Digital Business Africa. L’on apprend par exemple qu’à ce jour, l’écosystème GIMACPAY agrège 92 participants et a traité plus de 27 millions de transactions interopérables depuis janvier 2015 sans incident majeur. Pour un montant cumulé des transactions de plus de 1 110 milliards de FCFA.
Digital Business Africa : Quel était l’objectif de votre rencontre de Douala du 23 au 24 mars 2023 avec les banques et les opérateurs mobiles de l’Afrique centrale ?
Valentin MBOZO’O : Il s’agissait d’une rencontre de revue conformément à l’instruction de Monsieur Gouverneur de la BEAC de 2022 inhérente à la tarification des services monétiques interopérables dans la sous-région, pour plus d’inclusion financière et digitalisation des paiements en Afrique centrale.
Digital Business Africa : Le constat fait par la BEAC est qu’il n’y a pas une meilleure compréhension de la réglementation ? Comment expliquer cela ?
Valentin MBOZO’O : Certains acteurs semblent n’avoir pas pris conscience des évolutions apportées par l’interopérabilité et veulent rester dans les logiques qui étaient les leurs avant la grande disruption que connait la sous-région depuis la réforme des systèmes et moyens de paiement.
Ils n’ont pas pris en compte le grand bond qui est en train de s’opérer dans la finance digitale dans la sous-région avec la convergence des transactions entre les comptes bancaires, les comptes mobiles, les transferts d’argent et bien d’autres acteurs.
Ils n’ont pas également pris en compte les évolutions de la réglementation à la Banque Centrale.
Pour ne prendre que cet exemple, le fait que les Etablissements de Paiement issus des anciennes branches Mobile Money des Telcos puissent ouvrir des comptes à la Banque Centrale, leur procure des avantages en termes de rémunération des fonds, pouvant suppléer à ce qui est apprécié comme manque à gagner des transactions sont d’un certain montant.
A titre d’exemple, la commission d’une transaction d’un Etablissement de Paiement à un autre via le mobile de cinq millions de FCFA semble à leur appréciation en deçà des frais réels engagés par ceux-ci pour traiter cette transaction. Ils estiment qu’ils tournent à perte pour une telle transaction.
Valentin Mbozo’o, Directeur général du Gimac : Favoriser l’interopérabilité intégrale en zone Cémac.
Digital Business Africa : Avec la nouvelle réglementation, les Telcos qui par le passé devaient s’associer à une banque classique pour offrir les services de paiement mobile, peuvent désormais se passer des banques et ouvrir eux-mêmes des comptes à la Banque Centrale. C’est bien cela ?
Valentin MBOZO’O : Effectivement. Cependant, cette possibilité est offerte au Etablissement de Paiement. Aussi, bien que le mot Telcos soit la désignation la plus usitée jusqu’à une époque récente, il serait souhaitable de désigner ces acteurs par le vocable Etablissement de Paiement (EP), conformément au règlement de 2018 inhérent au service de paiement.
Cela dit, selon le règlement sur la monnaie électronique de 2011, lesdits Telcos étaient tenus de s’associer en tant que partenaire technique aux banques titulaires de l’autorisation d’émission de monnaie électronique, pour les problèmes de compensation.
A présent, en tant que Etablissement de Paiement, ils peuvent disposer d’un compte à la Banque Centrale et bénéficier de tous les avantages en rapport.
Digital Business Africa : Comment amener tous les acteurs à accepter une grille tarifaire commune et équitable relative aux services mobiles interopérables ?
Valentin MBOZO’O : Obtenir un consensus sur une grille tarifaire n’est pas chose aisée. Néanmoins, le GIMAC a par le passé réussi à le faire avec succès. La révision de l’actuelle grille tarifaire, débuté à Douala prendra certainement du temps.
Le GIMAC est à l’écoute de chaque acteur et connaît parfaitement les contextes nationaux dans lequel il évolue. C’est pourquoi le Groupement saura les accompagner pour s’approprier la réglementation afin d’en tirer le meilleur de celle-ci.
Les textes sur la tarification des services bancaires et mobiles sont des textes datant de cinq ans et c’est tout à l’honneur de Monsieur le Gouverneur de la Banque Centrale. Des instructions spécifiant l’usage ont été prises, mais l’application n’est pas toujours entièrement effective. Nous contunions donc notre assistance didactique pour que les textes soient bien assimilés et appliqués.
Digital Business Africa : Vous parlez par exemple du fractionnement des plafonds des transactions. De quoi s’agit-il ?
Valentin MBOZO’O : Quand on parle de fractionnement des transactions des participants à GIMACPAY, ce n’est pas par méconnaissance des textes. Les raisons entendues çà et là étaient du genre “c’est parce qu’on ne peut pas tenir financièrement sans faire ça”. Et la question sur la table est celle de savoir s’il faut être hors instruction pour tenir sur ses comptes?
Raison pour laquelle il a été préconisé une étude des intrants financiers supportés par les participants en vue de la production des transactions en question, afin de déterminer en connaissance de cause le tarifaire approprié.
Digital Business Africa : Est-ce qu’avec la nouvelle réglementation, l’on donne la possibilité aux acteurs du système de fixer eux-mêmes les tarifs des transactions bancaire par paiement mobile ?
Valentin MBOZO’O : Non, non et non ! Les tarifs ne sont pas libres. Ce sont les plafonds des transactions qui le sont à l’intérieur de la CEMAC, ce qui n’est pas le cas pour les transactions vers l’extérieur de la sous-région.
Les plafonds des transactions sont laissés libres. Par contre, les tarifs et les commissions ne le sont pas. Raison pour laquelle il a été rappelé à tous de ne pas fractionner les plafonds des transactions !
A titre d’exemple, l’instruction préconise des transferts à l’intérieur de la CEMAC jusqu’à 5 millions de francs CFA comme plafonds. Il a été entendu avec tous les participants à GIMACPAY que ceux qui en ont dérogé reviennent à cette règle.
Valentin Mbozo’o, Directeur général du Gimac : Favoriser l’interopérabilité intégrale en zone Cémac.Digital Business Africa : Il y a aussi des acteurs financiers qui ont ces solutions de service mobile interopérables depuis longtemps. Mais, ils n’ont effectué que trois ou quatre opérations et transactions. Pourquoi ne mettent-ils pas en exploitation les ressources dont ils disposent ?
Valentin MBOZO’O : Difficile de comprendre qu’étant investi en ressources de toutes sortes pour acquérir et déployer des services, en vue de gagner de l’argent, bizarrement en fin du processus, on n’éprouve pas l’envie de se donner avec autant d’énergie au moment de commercialiser et de développer avec une stratégie commerciale et marketing à la hauteur.
On s’est posé la question de savoir si les banques qui ont déployé ces solutions ont au préalable développé une stratégie distribution de ces services à l’échelle du réel potentiel du marché. Parce que le marché, lui, est concurrentiel et ouvert et les solutions de GIMACPAY répondent largement aux besoins des citoyens de la CEMAC.
Comment comprendre que d’aucuns démontrent leur appétence à gagner de l’argent là-dessus et d’autres s’atermoient. C’est comme si vous vous finissez de construire une maison, mais vous traînez les pieds au moment d’aménager.
Comment accompagner ceux qui sont à la traine ? Comment simplifier la compréhension des services mobiles interopérables ? Voilà quelques questions que se pose le Groupement afin que les outils désormais implémentés dans presque toutes les institutions financières dans la CEMAC puissent être exploités au bénéfice de tous.
Le GIMAC bien évidemment ne se contente pas de se poser les questions, mais collabore étroitement avec les Participants de GIMACPAY pour une consommation poussée des services mobiles interopérables.
Digital Business Africa : Face à cette situation, certains acteurs sont-ils plus avantagés, notamment les opérateurs Mobile Money déjà aguerris en matière de finance digitale ?
Valentin MBOZO’O : Il paraît évident que ceux qui prennent tôt le train en marche en récoltent les bénéfices longtemps avant les autres. Mais, notre point de vue est qu’il y a de la place pour tout le monde. Nous avons des arguments pour pouvoir surfer sur cette vague de digitalisation et surfer sur le Paiement Mobile.
Car, avec le Mobile Banking et le Paiement Instantané à partir ces comptes bancaires, tout est là. Aux banques d’être ingénieuses et de saisir les opportunités qui s’offrent à elles, en ces temps des grandes mutations des produits bancaires classiques au guichet vers ceux digitaux plus adaptés à l’ère du numérique. Il y a désormais une réelle opportunité pour elles.
Pour preuve, j’ai eu l’occasion et le plaisir de recevoir des banquiers qui se réjouissant du fait que le Mobile Banking leur ait rapporté des commissions sur des produits qui, il n’y a pas longtemps, ne figuraient pas dans leurs offres.
Donc, il revient à chacun d’être ingénieux dans l’interopérabilité intégrale, dans la convergence des comptes bancaires statiques et les comptes virtuels mobiles, les cartes bancaires, le mobile money, etc. J’ai la faiblesse de penser qu’il y a de la place pour tout le monde.
Digital Business Africa : Qu’est-ce qui explique la présence de la BEAC à cette rencontre GIMAC, banques et opérateurs mobile de l’Afrique centrale ?
Valentin MBOZO’O : La présence de la BEAC aujourd’hui se justifie par l’importance qu’elle accorde à la tarification des transactions pour le succès de l’interopérabilité et de l’interbancarité financière. La digitalisation des paiements est un volet capital des missions de la Banque centrale en matière d’émission et de gestion de la monnaie.
Le combat le plus ardu des Banques centrales étant la digitalisation des paiements synonyme de réduction du cash, il va de soi que là où on discute d’un tel levier susceptible de promouvoir l’inclusion financière, la BEAC ne peut qu’y être, compte tenu de l’intérêt qu’elle porte à ce volet.
L’autre raison tient du fait que c’est par instruction de Monsieur Gouverneur de la Banque centrale que la tarification prend force de règlement. Après le consensus qui se dégagera à bonne date, ce sera aussi par instruction de la même autorité qu’elle prendra force de règlement.
Digital Business Africa : Quels sont les derniers chiffres des transactions mobiles financières en Afrique centrale ?
Valentin MBOZO’O : Permettez-moi de parler uniquement de l’interopérabilité via GIMACPAY qui à ce jour, cumule plus de 27 millions de transactions opérées depuis l’avènement de l’interopérabilité dans la sous-région et plus de 1 110 milliards de FCFA traités.
Digital Business Africa : Sur une année cela donne quoi ? Par exemple pour l’année 2022…
Valentin MBOZO’O : En général, nous tournons à plus d’un million de transactions par mois. Vous pouvez faire le calcul pour une année. Nous rencontrons encore des freins à l’interopérabilité inhérents à la qualité et à la continuité de services des participants, ainsi qu’en termes de réclamations des clients de ceux-ci, altérant la confiance au réseau.
Mais, nous ne ménageons pas d’efforts pour surmonter ces difficultés, pour plus de citoyens utilisateurs des moyens de paiement digitaux.
Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM, Digital Business Africa
[Digital Business Africa] – A travers ce partenariat, les apprenants vont bénéficier de formation en ligne à des prix préférentiels avec à l’appui des certificats de formation reconnus au niveau mondial.
Un nouveau programme est annoncé en Afrique centrale en général et au Cameroun en particulier. Il s’agit du programme Coding Dojo. Le partenariat scellé avec la firme américaine Coding Dojo et Seven Advanced Academy basé à Douala, capitale économique du Cameroun, va permettre aux apprenants de bénéficier de compétences dans les domaines tels que, la cybersécurité, le génie logiciel et les sciences de données.
Pour Estelle Youmba, fondatrice de Seven Advanced Academy, ce partenariat est stratégique à plus d’un titre : « … Coding Dojo est unique, car son programme est conçu pour permettre aux étudiants d’apprendre par la pratique. Ce type d’apprentissage correspond parfaitement aux types de formation que le Ministre de l’Emploi et de la formation professionnelle, nous autorise à dispenser au Cameroun », explique-t-elle avant de renchérir. « Tout étudiant qui se démarque par ses solides compétences acquises, bénéficiera d’un coaching de carrière exclusif et d’un accès à un réseau de recruteurs leaders dans l’industrie de la tech au Cameroun et à l’international ».
Ce qu’il faut savoir de la firme américaine Coding Dojo c’est qu’elle est classée parmi les 10 plus grandes plateformes numériques de formation dans le monde. Selon le magazine Forbes, Coding Dojo a réalisé en six mois, un taux d’insertion de 89, 1%.
Au cours de la conférence de presse marquant le lancement de ce programme au Cameroun, jeudi 30 mars 2023, Fréderic Tcheuleu, CEO de JabaSpace a indiqué que les Africains bénéficieront des prix préférentiels grâce au partenariat avec Seven Academy. Les coûts de formation Coding Dojo aux Etats-Unis vont de 9900 à 10 000 Dollars, mais grâce au partenariat avec Seven advanced academy, les ressortissants de l’Afrique centrale pourront débourser entre 800 et 1200 Dollars.
Fondée en 2012, Coding Dojo dispose d’un réseau de plus de 13 000 anciens élèves venant de plus de 30 pays et opérant dans les 500 plus grandes entreprises du monde.
[DIGITAL Business Africa] – La plateforme numérique Yunus Trade Mark bénéficie donc d’une entrée particulière dans le marché de la Fintech et des Télécommunications à deux niveaux. Premièrement parce que c’est le ministre des Postes et Télécommunications qui a procédé à son lancement officiel. Et deuxièmement, le vivier pour jeunes talent de l’innovation technologique et numérique, la Cameroon Digital Innovation Centre (CEDIC), aura servi de cadre pour la cérémonie officielle de son lancement, tenue le 05 avril 2023. Yunus Trade Mark est portée par la startup Yunus SA.
Ses activités sont dédiées à la fourniture des services financiers par mobiles, de Télécommunications, l’Ingénierie financière et économique, la formation, le conseil financier. Au regard d’un tel potentiel, madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng ne saurait douter de la trajectoire orientée vers le succès que pourra prendre la startup.
« Yunus SA, qui est une startup ayant déjà pris son envol assurera un transfert des compétences, au bénéfice des porteurs de projets du numérique, par des formations, des ateliers, du coaching avec des experts locaux et/ou internationaux. Et contribuera donc à l’émergence d’un écosystème favorable au développement d’une industrie locale TIC, soutenue par les jeunes porteurs de projets de services financiers numériques, de plus en plus variés, et au-delà, à l’émergence d’une réelle économie digitale ».
En lançant officiellement la plateforme numérique Yanus TM, madame le ministre des Postes et Télécommunications honore les engagements pris par S.E Paul Biya, président de la République du Cameroun, dans le cadre de la Stratégie Nationale de Développement à l’horizon 2030. Celle- ci met l’accent sur la transformation structurelle de l’économie et le développement intensif des secteurs de services à haute productivité, entre autres priorités.
[DIGITAL Business Africa] – Sambava et Antalaha, deux localités du Nord-est de Madagascar accueillent le Wifiber. Leurs populations profitent désormais de la connexion internet illimitée sans limitation de volume et sans réduction de débit d’Orange. Avantages du Wifiber : visionner les contenus en streaming ou télécharger rapidement des fichiers en ligne », comme le souligne Orange Madagascar.
Le lancement officiellement du Wifiber a été effectué par la délégation d’Orange Madagascar, conduite par son directeur général, Frédéric Debord, du 30 mars au 1er avril 2023.
Pour Orange Madagascar, les services qu’elle offre devraient permettre à ses clients corporate de « communiquer avec le monde entier en temps réel », et ainsi contribuer à la redynamisation et à la stimulation du développement économique de la région de la Sava. « Sambava et Antalaha disposent d’une belle potentialité économique qui va être bonifiée par les solutions de connectivités apportées par Orange Madagascar », souligne le communiqué de la compagnie
Les équipes d’Orange Madagascar ont rencontré les autorités, les opérateurs économiques, ainsi que les populations, à la faveur d’un colloque le 31 mars 2023, pour recueillir directement leurs besoins en vue d’apporter les meilleures solutions pour le développement de leurs activités.
Les villes Sambava et Antalaha complètent la longue liste des villes déjà connectées au wifiber, notamment Tolagnaro, d’Antananarivo, de Mahajanga, de Toamasina, de Fianarantsoa, d’Antsirabe, de Nosy Be et d’Antsiranana.
[DIGITAL Business Africa] –
L’ Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes a de nouveaux visages au sommet, depuis le 31 mars 2023. Date à laquelle le président de transition du Tchad, S.E Mahamat Idriss Deby a signé le décret n° 0505, portant nomination des fonctionnaires à des postes de responsabilité à l’ARCEP. Parmi les promus, Hassane Daoussa Hassabalah, le désormais directeur général.
Il remplace à ce poste Sadick Bassi Lougouma, appelé à d’autres fonctions.
Au poste de directeur adjoint, S.E Mahamat Idriss Deby, a fait confiance à une dame, Arafa Adoum Hamat, qui prend le fauteuil qu’occupait encore Youssouf Mahamat Saleh Annadif avant la promulgation du décret. Le destin de la Direction des Affaires Juridiques reposera dorénavant entre les mains dirigée de Domaye Nodjigoto Daniel. Ahmat Tidjani Moustapha prendra lui la tête de la Direction du Contrôle et Inspection en remplacement de Mme. Zara Ahmed Sedick. Si Abdou Koussie Guirsi est le nouveau Directeur de la Direction des Radiocommunications et Normalisations en remplacement, Oumar Brahim quant à lui occupera le poste de Directeur de la Régulation Postale.
Mariam Brahim Abdou sera la Directrice de la Veille Technologique, des Etudes et Projets en remplacement de Mme. Haoua Hissein Mahamat Itno. La Direction de la Communication et de la Coopération Internationale sera assurée par Gandala Andre. Mariam Bichara Issa est la nouvelle Directrice des Ressources Humaines et de la Formation. Ce sera sans changement pour Abdelkerim Timane qui conserve reste la tête de la Direction des Affaires Administratives, Financières et Matérielles.
D’autres fonctionnaires ayant bénéficié du décret présidentiel du 31 mars 2023, Hassan Abdoulaye Taroung et Dr Mahamat Kebir Moustapha. Respectivement nommés Inspecteur Général et Inspecteur Général Adjoint du ministère Télécommunications et de l’Economie Numérique par son patron Mahamat Allahou Taher, ils ont été installés ce lundi 03 mars 2023.
[ICT Media STRATEGIES] – L’entreprise chinoise Huawei a publié le 31 mars 2023 son rapport annuel 2022. Le cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES vous présente quelques 10 chiffres marquants de ce rapport.
👉🏼 1) Huawei a généré 642,3 milliards CNY (93,3 milliards de $) de revenus et 35,6 milliards CNY (5,1 milliards de $) de bénéfices nets.
👉🏼2) En 2022, le chiffre d’affaires des groupes Huawei opérateurs, entreprises et consommateurs s’élevait respectivement à 284, 133,2 et 214,5 milliards de yuans.
👉🏼3) Les dépenses de Huawei en R&D ont augmenté et atteint 161,5 milliards de CNY (23,4 milliards de $), soit 25,1 % de son CA total annuel. Les dépenses en R&D de Huawei au cours des 10 dernières années sont de 977,3 milliards de CNY.
👉🏼4) À la fin de 2022, Huawei détenait un total de plus de 120 000 brevets actifs.
👉🏼5) Fin 2022, plus de 114 000 employés, soit 55,4 % de la main-d’œuvre de Huawei, travaillaient dans le secteur de la recherche et du développement.
👉🏼6) Harmony OS, le système d’exploitation de Huawei, a déjà été déployé sur 330 millions d’appareils Huawei. La version #HarmonyOS3 a été officiellement lancé en 2022, représentant une expansion complète de la fonction Super Device, qui est maintenant disponible sur 12 types d’appareils, y compris les smartphones, les tablettes, les PC, les produits HUAWEI Vision, les écouteurs, les montres intelligentes et les casques, facilitant les interactions sans effort entre les appareils.
👉🏼7) Rien qu’en 2022, plus de 181 millions de nouveaux dispositifs de l’écosystème Harmony OS Connect ont été livrés, couvrant de nombreux types d’appareils domestiques intelligents. À la fin de l’année 2022, le nombre de fonctionnalités fonctionnant sur les appareils alimentés par HarmonyOS dépassait les 50 000.
👉🏼8) Fin 2022, le ratio d’endettement de Huawei s’élevait à 58,9 % et son solde net de trésorerie à 176,3 milliards de yuans.
👉🏼9) Huawei travaille aujourd’hui avec plus de neuf millions de développeurs dans le but de stimuler l’innovation
👉🏼10) Huawei travaille avec plus de 40 000 partenaires de l’écosystème tech et numérique pour créer une plus grande valeur pour ses clients.
LES PRÉVISIONS
Selon Huawei, 2023 sera une année primordiale pour la survie et le développement durable de l’entreprise.
Les précisions et prévisions d’Eric Xu, président tournant de Huawei (photo): « Les fleurs de prunier florissent mieux et sont plus sucrées après un froid hivernal rigoureux. Huawei aujourd’hui peut-être considéré comme une fleur de prunier. Certes, nous sommes confrontés à des pressions considérables, mais nous disposons des atouts nécessaires pour nous en sortir : des possibilités de croissance, un portefeuille d’activités solide, un avantage concurrentiel unique, la confiance durable de nos clients et partenaires, et le courage d’investir massivement dans la recherche et le développement. Nous avons confiance en notre capacité à nous éléver au dessus des épreuves auxquelles nous sommes confrontés, tout en posant des bases solides pour une survie et un développement durable.»
ICT Media STRATEGIES
Lire le rapport annuel intégral de Huawei en 2022 ici
[DIGITAL Business Africa] – La startup de voyage et de tourisme EASE TRAVEL a annoncé le 23 janvier 2023 à Douala avoir lancé deux nouveaux services que sont la TONTINE VACANCES et une plateforme de recherche et réservation de billets d’avion EASE FLIGHT.
LA TONTINE VACANCES est une épargne voyage qui vous permet de payer en six, huit et même 12 mois, vos prochaines vacances seul, en couple ou en famille vers une des 40 destinations que propose la Startup.
Ce nouveau service disponible sur l’application mobile de EASE TRAVEL permet aux Camerounais et Africains de s’offrir une semaine de vacances à Dubaï ou Zanzibar à partir de 59 000 FCFA par mois.
EASE FLIGHT, quant à elle, est une plateforme de recherche et de réservation de billets d’avion, qui vous permet de trouver votre billet quel que soit votre destination dans le monde. Les billets d’avion étant de plus en plus cher, il devient primordial d’avoir un outil comparateur d’itinéraire et de tarifs afin de trouver la combinaison qui convient.
“Ce service compare parmi les offres de plus de 60 compagnies aériennes pour vous proposer les meilleures options. Une fois que vous trouvez l’offre qui vous convient, si vous n’avez pas de carte de crédit ou un compte de paiement mobile ayant le montant suffisant pour confirmer votre billet d’avion, EASE FLIGHT vous permet de bloquer votre réservation pendant 24H contre paiement de 2.000 (deux mille) FCFA”, précise la startup.
Ces nouveaux services viennent s’ajouter à ceux qui existent déjà et qui ont fait la réputation de la Startup. Il s’agit de l’émission des billets d’avion, l’organisation de séjour touristiques vers plus de 40 destinations dans le monde, l’assistance visa, la location de voiture ou encore la location d’appartements meublés et d’hôtel.
EASE TRAVEL est une agence de voyage et tourisme agréée IATA, fondée en 2018 par trois Camerounais et qui a fait de la digitalisation et de l’innovation dans ces domaines son business model.
EASE revendique à son actif plus de 900 séjours touristiques, 5000 billets d’avion émis, plus de 2600 e-visa chaque année et la recherche continue d’innovation pour la plus grande satisfaction de sa clientèle.
EASE qui est aussi installée en Côte d’Ivoire depuis Avril 2022 prévoit en 2023 l’ouverture d’une filiale en Europe et dans les autres pays de l’Afrique Centrale.
[DIGITAL Business Africa] – AfricanWITS a déroulé le tapis rouge à S.E Laurraine Anderson, Haut-commissaire du Canada au Cameroun, ce mercredi 22 mars 2023. C’était à la faveur de la présentation du projet Carav’Elles Digital Center. Initiative lancée par AfricanWITS en octobre 2022 pour les femmes déplacées internes avec le soutien du Haut-commissariat du Canada au Cameroun.
S.E Laurraine Anderson, Haut-commissaire du Canada au Cameroun était accompagnée des bénéficiaires de l’édition précédente des villes de Douala, Konpina, Souza. Elle a également rencontré les jeunes filles participantes au Hackathon O’Tech4Women 2023, initié par orange Cameroun en collaboration avec AfricanWITS d’ Horore Bell Bebga, fondatrice.
Le projet Carav’Elles Digital Center comprend deux activités principales : la Caravane d’alphabétisation numérique et la mise en place d’un Centre d’affaires TIC. Pour ma première activité, à savoir Caravane d’alphabétisation numérique, elle consister à former 60 femmes et jeunes filles à l’initiation des outils TIC et web. Dans chaque ville 20 femmes sont sélectionnées afin de suivre la formation sur deux (02) jours. Les différents modules de formation sont les suivants : E-commerce, communication web, finance numérique et la sécurité en ligne. Elle se déroule du 18 octobre au 5 novembre 2022 à Douala, Souza et Yabassi.
Pour ce qui est de la miise en place d’un Centre d’affaires TIC, l’espace de travail high tech assure la formation continue et facilite l’accès aux équipements et services TIC pour les femmes bénéficiaires du programme d’alphabétisation numérique. Cela dans le cadre du développement de leurs activités mais aussi pour la recherche des opportunités offertes par le billet du numérique.
[DIGITAL Business Africa] – Oyé Guilavogui à comparu devant la chambre de jugement de la CRIEF mercredi 29 mars 2023. L’ancien ministre des Postes et Télécommunications de la Guinée est poursuivi devant cette juridiction pour « détournement de deniers publics, enrichissement illicite et blanchiment de capitaux » au préjudice de l’Etat guinéen. Voici quelques extraits de son plaidoyer.
J’étais un homme d’affaires avant d’entrer au gouvernement.
« J’ai construit des mosquées dans plusieurs préfectures avant que Alpha Condé soit président, j’avais ma propre entreprise et j’étais un homme riche…J’ai cinq comptes bancaires tous alimentés, et je peut estimer à trois milliards cinq-cent Franc guinéen en tout, à date sur les cinq comptes…J’ai intégré la fonction publique en 1982 et j’ai créé mes deux sociétés en 1988. j’ai été pendant trois ans ministre simple avec un salaire de 10 millions, et huit ans comme ministre d’État avec 13millions par mois », a- t- il dit, tout en rappelant qu’il est poursuivi pour le détournement d’un montant de 50 millions de dollars US destiné à la relance de la SOTELGUI, absorbée par Guinée Telecom.
Lors de l’audience, la Cour a ordonné l’entrée dans les débats au fond concernant cette procédure, alors la défense avait sollicité lors de la précédente audience un sursis à exécution de ce dossier jusqu’à ce que la Cour suprême qu’elle a saisie statue sur le pourvoi qu’il a exercé devant elle. Mais, les débats ont porté sur plusieurs volets de la gestion de l’ancien ministre Oyé Guilavogui, rapporte Guineematin.com. Notamment la gestion du projet de la fibre optique dont la société GUILAB avait la charge de gérer à son temps.
[DIGITAL Business Africa] – L’une des marques de la coopération entre ces deux pays est le projet « Supporting e-Government and Innovation in the Public Administration (InnoPA) ». Réunis au Caire en Égypte, ce 30 mars 2023, le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’information, Amr Talaat, et l’ambassadeur d’Allemagne au Caire, Frank Hartmann, ont revisité cette initiative qui vise à soutenir l’administration en ligne et l’innovation dans l’administration publique (InnoPA), en partenariat avec l’Agence allemande pour la coopération internationale (GIZ).
Les deux pays ne comptent pas limiter cet échange d’expériences sur l’ e- gouvernance. Puisque Amr Talaat, à souligné la volonté de l’ Égypte à tirer avantage des technologies modernes, telles que l’ intelligence artificielle (IA). Et ce, pour la réalisation des divers projets compris dans sa stratégie numérique pour l’industrie de la délocalisation 2022-2026, ainsi que l’externalisation et la formation des talents capables d’exporter des services TIC. Côté allemand, Frank Hartmann a fait savoir que son pays souhaite ouvrir son marché afin de bénéficier du vivier de talents égyptiens travaillant en freelance dans le secteur de l’informatique.
Le choix de l’ Allemagne comme partenaire n’est pas anodin. Car le pays est, depuis de longues années, classé parmi les plus développés en matière d’informatique dans le monde, à en croire le Digital Quality of Life Index (DQL Index), le classement mondial des pays en fonction de la qualité de vie numérique.
Son récent rapport, publié en octobre 2022, porte l’Allemagne en 3e position juste derrière Israël, le Danemark. Au nombre des critères pris en compte par Digital Quality of Life Index, on compte la qualité de la connexion Internet, l’administration en ligne, la cyber-infrastructure des pays, l’accessibilité à Internet et les capacités en cybersécurité.
[DIGITAL Business Africa] – La banque camerounaise Afriland First Bank fait peau neuve sur le web et sur les plateformes numériques. L’établissement bancaire dirigé par Célestin Guela Simo a lancé ce mois de mars 2023 la nouvelle version de son site internet et la nouvelle version de son application bancaire Sara.
En plus de ces innovations liées au numérique, la banque leader au Cameroun renforce ses fonds propres à travers une méthode innovante de financement : l’émission de titres négociables d’une valeur de 20 milliards FCFA. Une méthode inédite et fructueuse sur le marché de la BEAC, d’après la banque.
Un nouveau site web
Le nom de domaine du nouveau site web reste le même : www.afrilandfirstbank.com. Toutefois, l’internaute qui le visite trouve du neuf. Sur fond de motifs référentiels africains tel que l’araignée, un graphisme sobre dominé par une nuance claire de gris, les pages du site se déclinent dans une logique semi-flat design.
Ce qui captive de prime abord, c’est la variété des sliders. Ces derniers changent en fonction de la cible. Il y en quatre et chacun correspond à une cible de la clientèle : particuliers, entreprises, institutions et étudiants.
Si l’ergonomie du site séduit, son contenu, lui, émerveille. La première innovation porte sur les outils ‘‘Call To Action’’. Une trouvaille du webmarketing cliquable qui permet aux utilisateurs d’effectuer plusieurs actions en lien direct avec les opérations bancaires.
Par exemple, l’utilisateur peut initier, sur le site, la procédure d’ouverture du compte bancaire. Pour chacune des catégories du site, un ‘‘Call To Action’’ recense l’ensemble des opérations accessibles à l’utilisateur, à l’exemple du formulaire de demande d’ouverture de compte ou encore de la souscription à Sara, l’application de banque en ligne d’Afriland First Bank.
Grâce à ces outils, le client peut convertir les devises et lire des actualités boursières de la bourse régionale des valeurs ; il peut aussi initier sa demande de crédit et se rendre en agence pour dénouer l’opération.
L’utilisateur est également marqué par l’intérêt que la First Bank accorde à l’éducation financière. Le site offre de nombreux contenus à l’attention des jeunes, avec l’objectif d’améliorer la capacité de cette cible à faire des choix « éclairés » sur l’utilisation et la gestion de leur argent.
Avec cette option, Afriland First Bank fait figure de pionnière sur la place bancaire camerounaise. La banque se démarque des autres en offrant aux Camerounais une série de contenus visant à outiller les internautes sur la bonne gestion de leur argent.
Une nouvelle version de Sara
Autre innovation, la restructuration de l’application digitale Sara. Plus qu’une simple mise à jour, la First Bank a procédé à un re-toilettage complet de son application, avec à la clé un renfoncement de l’expérience client. La première innovation tient dans la fusion des deux plateformes de l’application (Sara Banking et Sara Money).
Sur une seule plateforme désormais, l’utilisateur a accès à l’ensemble des produits et services Sara. Un camembert l’informe d’ailleurs en temps réel sur sa trésorerie. La nouvelle application séduit par sa robustesse, son ergonomie relookée et son efficacité.
Le One Time Password (OTP, code généré pour une transaction unique) est non seulement plus rapide, mais il peut désormais être envoyé à l’utilisateur via son adresse e-mail. Jusqu’ici, ce code était généré uniquement par message sur le numéro de téléphone de l’utilisateur. Conséquence : il était impossible d’effectuer une opération Sara hors du Cameroun. Ce verrou est désormais levé, au grand bonheur des utilisateurs.
Titres de créances négociables
Toujours au titre d’innovation chez Afriland First Bank, ce mois de mars 2023 a consacré la toute première émission de titres de créances négociables (TCN) sur le marché des titres de la BEAC.
Entre le 15 mars et le 28 mars, la First Bank a sollicité et obtenu des investisseurs un financement de 20 milliards FCFA. Contrairement aux bons et obligations du Trésor assimilables émis uniquement par les États pour contracter des emprunts de court, moyen et long termes sur ce marché, les TCN peuvent y être émis à la fois par les entreprises et les États en quête de financements.
L’opération inaugurale a porté sur les bons à moyen terme négociables à sept ans de maturité. Cet emprunt qui servira à renforcer les fonds propres du leader du marché bancaire est rémunéré à un taux d’intérêt de 6,5%.
D’après Afriland First Bank, le succès de cette opération témoigne de la qualité de la signature de la First Bank auprès des investisseurs.
[DIGITAL Business Africa] – l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des technologies de l’Information et de la Communication s’ adjuge la première édition du Y’ellow digital talent. Concours de l’innovation technologique et numérique pour étudiants, organisé par MTN Cameroon, en décembre 2022.
La cérémonie de proclamation des résultats finaux s’est tenue au Cameroon Digital Innovation Centre (CDIC), le 30 mars 2023, en présence de madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, de la CEO de MTN Cameroon, Mitwa Ng’ambi, des directeurs généraux des administrations du secteur des TIC et des Télécommunications et d’ autres personnalités de marques.
l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, des Télécommunications et des technologies de l’Information et de la Communication a devancé ses poursuivants grâce « Skolaar », une application mobile qui existe au Cameroun et aide plus de 2000 étudiants à avoir accès aux anciennes épreuves corrigées, des vidéos et des cours qui peuvent permettre de mieux s’outiller et se préparer aux examens de l’ enseignement secondaire.
La plateforme intègre aussi les bords de préparation aux concours d’entrée directe aux écoles telles que l’Enam, Polytechnique, ENS etc. L’application dispose d’une l’intelligence artificielle et du machine learning. Grâce à un chatbot, les étudiants peuvent poser des questions et avoir des réponses instantanées ( l’intelligence artificielle). Pour ce qui est du machine learning, Skolaar collecte les informations sur l’étudiant qui utilise l’application pour mieux les orienter après.
La deuxièmea marche du podium revient à « Sukul » de l’ Institut supérieur de Science, de Technologies, de Management et de Développement durable de l’ Adamaoua. La plateforme en ligne est dédiée à d’éducation inclusive. Ainsi, les élèves déficients visuels et à mobilité réduite peuvent s’informer, mener des recherches et compétir avec d’autres grâce à la fonction « Quizz » . La platefrome intègre également le USDT qui permet à l’élève de payer sa pension via MTN mobile money. Les parents ont aussi accès à la plateforme. Ils reçoivent de les emplois de temps de leurs enfants.
« Djanguirde », vient en troisième position. La plateforme est développée par les étudiants de l’ Ecole superieure Polytechnique de Maroua. L’application permet aux élèves de pouvoir s’enregistrer, de discuter avec une intelligence artificielle, y compris ce qui n’ont pas de smartphones, en utilisant la messagerie classique. Il suffit d’envoyer une requête à notre numéro et le chatbot va répondre simultanément. Ci-dessous la liste des 10 finalistes régionaux:
La compétition a primé dix finalistes correspondant au 10 régions du Cameroun. 45 établissements étaient en lice au départ. Le vainqueur de chaque région a reçu une enveloppe d’ un million de FCFA plus un ordinateur. Les trois premiers ont, en plus de ces présents, reçu respectivement 2 500 000 FCFA, 2 000. 000 FCFA et 1500 000 FCFA.
[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative du Cameroun, Joseph LE, a accordé une audience, ce 28 mars 2023, à une délégation de la KOICA, sous la conduite de son Représentant résident au Cameroun, M. LEE GYUHONG. Occasion pour les deux parties de discuter des projets de coopération.
Parmi les projets évoqués, l’évaluation du niveau d’avancement du projet de création de trois Smart Campus ( ENAM – ISMP – SUP’PTIC ) pour la promotion de l’e-government. Le ministre fait le point avec Digital Business Africa sur ces différents projets, leur fonctionnement et comment les agents publics bénéficieront de ces formations.
DIGITAL Business Africa : Vous venez de rencontrer une délégation de la KOICA pour évoquer les projets de trois Smart Campus à l’ENAM, à l’ISMP et à SUP’PTIC. Où en est-on avec l’évolution de chacun de ces projets ?
Joseph LE : Permettez-moi tout d’abord de vous rappeler que le projet «Enhancing Awareness and Capacity Building for Public Service Transformation in Cameroon», pour lequel la République de Corée du Sud se propose d’offrir l’accompagnement et l’expertise à sa réalisation et à son opérationnalisation a pour objectif de mettre en place une plateforme Smart Campus dans les institutions de formation que vous venez d’évoquer, pour la modernisation de l’administration publique au Cameroun.
Ceci à travers la transformation de l’état d’esprit des agents publics par le biais de formations liées à l’e-gouvernement, mais aussi introduire des méthodes de travail électroniques dans le secteur public.
Le projet est dans sa phase de maturation administrative avec notamment la validation de la documentation du projet par les parties camerounaise et coréenne. À ce jour, toutes les études de faisabilité sont achevées et les budgets relatifs à la mise en œuvre sont disponibles. Dans les prochains jours nous allons procéder à la signature du Record of Discussion et de la Convention pour le démarrage effectif du projet.
DIGITAL Business Africa : Comment fonctionneront ces Smart Campus et quelles seront les conditions d’accès ?
Joseph LE : Une fois la construction et l’équipement des salles de classe et de la salle des serveurs des Smart Campus achevés, les étapes suivantes pourront suivre. Il s’agira de la mise en œuvre du logiciel de gestion des Smart campus, la formation des formateurs (professeurs et personnel technique des trois institutions pilotes), la sensibilisation et la communication avec les autres ministères partenaires pour la vulgarisation de la solution en tant que plateforme de formation continue pour le secteur public et la formation effective des étudiants à l’utilisation de la plateforme Smart Campus dans les trois institutions pilotes.
Aussi, l’accès à ces campus sera ouvert à l’ensemble des agents publics toutes catégories confondues conformément à un planning de formation qui sera élaboré pour permettre à tous de bénéficier de cette technologique. Ceci en conformité avec les très Hautes directives du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA.
Digital Business Africa : Sous quelles conditions les agents publics de l’État pourront-ils bénéficier des formations prévues dans ces Smart Campus ?
Joseph LE : J’aimerai vous dire que les Smart Campus sont d’abord pour les agents publics car actuellement, le secteur public camerounais fait l’objet de nombreuses réformes en matière transformation digitale afin de moderniser la prestation des services publics. Ces réformes n’ont pas réussi à transformer le service public, car beaucoup d’agents résistent à ces changements.
La plateforme Smart Campus permettra effectivement de transformer l’état d’esprit des fonctionnaires, en faisant d’eux des ambassadeurs de l’e-gouvernement. Ainsi pour y avoir accès comme je l’ai tantôt dit, le passage des agents se fera selon une planification et à la demande des administrations.
Propos recueillis par B-O.D, Digital Business Africa
[DIGITAL Business Africa] – Le continent noir semble attiré les grandes puissances armées, comme l’ Inde. Le pays a présenté des équipements de nature «défensive» tels que du matériel de télécommunications, des radars etc. aux chefs d’État-major et aux autorités de 31 pays africains, ce mercredi 29 mars 2023. Parmi ces pays, on peut citer l’Éthiopie, l’Égypte, le Kenya, le Maroc, le Nigeria, le Rwanda et l’Afrique du Sud.
La présentation d’armes était le prolongement d’ un exercice militaire de 10 jours avec une vingtaine de pays africains. Le but : « renforcer ses liens stratégiques avec le continent. Mais aussi augmenter ses exportations d’armes pour ces pays qui ne peuvent pas toujours accéder aux armes occidentales », apprend l’ Agence France Presse, AFP.
D’après investindia.gov.in , l’industrie des télécommunications Indienne est divisée en sous-secteurs suivants : infrastructure, équipement, opérateurs de réseaux virtuels mobiles (MNVO), spectre d’espace blanc, 5G, fournisseurs de services téléphoniques et haut débit. Le pays se positionne comme modèle dans le secteur des télécommunications dans le monde, avec une base d’abonnés de 1,17 milliard en août 2022 (abonnés sans fil + filaires).
L’Inde a une télé-densité globale de 85,15 %, dont celle du marché rural largement inexploitée, s’élève à 58,44 % contre 134,71 % du marché urbain. Pour ces prochaines années, l’ Inde obtient de doubler ses exportations annuelles d’armes et engranger quelque cinq milliards de dollars contre environ 1,7 milliard de dollars en 2023.
Par Jean Materne Zambo, Sources : lefigaro.fr, indiainvest.gov.in
[DIGITAL Business Africa] – Face à l’avancée de l’intelligence artificielle, les mastodontes de la technologie et du numérique font blocus. Elon Musk patron de Twitter, Steve Wozniak, cofondateur d’Apple parmi tant d’autres acteurs importants du secteur ont formulé, ce 29 mars 2023, un moratoire réclamant la suspension des travaux sur les systèmes d’intelligence artificielle très puissants. Cela pendant six mois. Cette pause demandée concerne ChatGPT et GPT-4. Elle servirait à réfléchir à la direction à prendre sur l’IA.
Les signataires redoutent le beaucoup plus le développement des systèmes qui seront « plus puissants que GPT-4 ». OpenAI, de Sam Altman, travaillerait sur la prochaine génération de son modèle de langage, GPT-5.
Publié sur le site Future of Life, l’appel compte 1 125 signatures en date du 29 mars 2023. En voici une bribe :
« Ces derniers mois, les laboratoires d’IA se sont lancés dans une course incontrôlée pour développer et déployer des esprits numériques toujours plus puissants que personne — pas même leurs créateurs — ne peut comprendre, prédire ou contrôler de manière fiable », s’alarment les pétitionnaires.
Et d’ajouter :
« Une intelligence artificielle avancée pourrait représenter un changement profond dans l’histoire de la vie sur Terre, et devrait être planifiée et gérée avec l’attention et les ressources nécessaires… Cette pause devrait être publique et vérifiable, et inclure tous les acteurs clés. Si une telle pause ne peut être mise en place rapidement, les gouvernements doivent intervenir et instaurer un moratoire ».
Outre cette Interpellation, certains craignent que l’intelligence artificielle soit utilisée pour des cybercrimes et la désinformation.