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Régulation au Sénégal : La stratégie gagnante d’Abdou Karim Sall pour maintenir l’ARTP sous l’autorité de la Présidence de la République

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Régulation au Sénégal : La stratégie gagnante d’Abdoul Karim Sall pour maintenir l’ARTP sous l’autorité de la Présidence de la République

[DIGITAL Business Africa] –  Invité par l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale (ARTAC) à la 8e session de la conférence des régulateurs de l’ARTAC, Abdou Karim Sall, le DG de l’Autorité de régulation des Postes et Télécommunications (ARTP) du Sénégal, a partagé son expérience de régulation avec les régulateurs télécoms d’Afrique centrale.  Lui qui a été deux fois directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). De 2014 à 2019 et à nouveau DG de l’ARTP depuis le 02 février 2023.

En effet, la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC se tient à Kinshasa en RD Congo sous le thème : « Autonomisation des agences de régulation des Télécoms : enjeux, défis et perspectives ». Une thématique qui passionne Abdoul Karim Sall.

Louis Marc Sakala, le président de l’ARTAC, par ailleurs DG de l’ARPCE (l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo Brazzaville), a donc choisi comme invité d’honneur le DG de l’ARPT Sénégal. Afin qu’il partage avec les régulateurs présents son expérience. C’était ce 22 juin 2023 à la salle Le Capitole de l’hôtel Kin Plaza Arjaan by Rotana de Kinshasa.

Pour régulateur sénégalais, il n’est pas question que les départements ministériels interfèrent dans les décisions des régulateurs télécoms. Il faut donc être autonome et indépendant. Et cela passe par la loi portant organisation du régulateur télécoms.

Au Sénégal, l’ARTP est une autorité administrative indépendante placée sous l’autorité de la Présidence de la République. Pour y arriver le chemin a été long. Le Sénégal est passé par plusieurs étapes.

Chemin vers l’autonomisation

Le DG explique qu’en 2002, la première loi créée l’ART, l’Agence de régulations des télécommunications. C’était une entité publique sous-tutelle du ministère des Postes et Télécommunications.  En 2006, une nouvelle loi ajoute les Postes à l’ART. Ce qui fait l’Agence de régulations des télécommunications et des postes (ARTP).

2011, nouvelle refonte de la loi qui fait de l’ARTP une autorité administrative indépendante placée sous l’autorité du président de la République. En 2018, une nouvelle loi est promulguée et maintient ces dispositions. Ceci après moult tractations, un entregent pro-actif et une vigilance accrue.

« Lors de la préparation de la loi de 2018, raconte Abdoul Karim Sall DG à l’époque, les experts du ministère des Postes et Télécommunications ont travaillé avec ceux de l’autorité de régulation pour la première mouture de la loi. Nous avions gardé la disposition selon laquelle l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes est une autorité administrative indépendante avec ancrage au niveau de la Présidence de la République ».

L’ARPT, rappelle-il, est constitué de deux entités : la direction générale et le collège de régulation doté d’un président et de sept membres. Le collège aide à valider ou à approuver les propositions de la direction générale.

« La proposition faite mentionnait donc que l’Autorité administrative indépendante est placée sous la responsabilité de la Présidence de la République. Mais, avant que le texte n’arrive à l’Assemblée nationale, il a subi quelques modifications. Il avait été proposé que l’ARTP soit rattachée au ministère du secteur », poursuit le DG de l’ARTP qui récuse d’ailleurs l’appellation « ministère de tutelle ». Il préfère l’adoption de l’appellation « ministère du secteur ». « Parce que le ministère des Postes et Télécommunications n’est pas forcément le ministère de tutelle », pense-t-il.

« Quand le texte est passé en commission, j’ai entendu qu’il y a une disposition qui rattache l’ARTP au ministère. Aussitôt, j’ai informé la plus haute autorité qui a demandé que le texte soit retiré (de l’Assemblée nationale, Ndlr). Le texte a donc été retiré et il a été réintroduit la disposition qui nous laisse rattaché à la Présidence de la République. Cela parce que nous avons été très vigilants », raconte Abdoul Karim Sall.

D’après le DG, le ministère du secteur doit s’occuper de la réglementation et la régulation doit revenir à l’autorité de régulation.  « Il ne doit pas avoir une quelconque ingérence du ministère sur les décisions de l’autorité de régulation », martèle-t-il. Comme avantage, dit-il, cela a permis à l’ARPT d’avoir des coudées franches.

L’autre recette de l’autonomisation

Le DG a profité de son partage d’expérience pour donner sa recette sur la thématique de la session de l’ARTAC. A savoir, l’autonomisation et l’indépendance des autorités de régulation.

« Ma position est sans équivoque. On ne peut pas parler d’autonomisation et d’indépendance des autorités de régulation si on n’a pas deux choses : l’autonomie financière et l’absence de tutelle gouvernementale. Quand on est sous tutelle, l’autonomie et l’indépendance ne sont pas garantie », a-t-il soutenu.

Pour lui, le régulateur télécoms ne doit pas dépendre du budget de l’État. « Nous avons des ressources. Notamment, la taxe de régulation que les opérateurs du secteur doivent payer aux autorités de régulation. C’est la première ressource des autorités de régulation. Après viennent les taxes sur les numéros, etc. », affirme-t-il.

Plus encore, le DG de l’ARTP du Sénégal conseille de prévoir un traitement salarial intéressant pour les régulateurs. « Le traitement salarial de ceux qui sont à la tête des autorités de régulation et des cadres doit être considérable. Cela pour éviter la corruption et l’évasion vers les opérateurs. Parce que si nous payons mal les cadres des autorités de régulation, les opérateurs privés vont capter nos ressources. Et quand les ressources sont captées, c’est la mémoire des autorités de régulation qui se déplace chez les opérateurs. Avec les conséquences que vous connaissez tous. Ils doivent avoir des salaires supérieurs à ceux des cadres des opérateurs télécoms », suggère-t-il.

Abdoul Karim Sall indique par ailleurs que normalement, il n’est pas autorisé aux membres du collège de régulation ou aux cadres des autorités de régulation, après leur fonction, d’aller travailler chez les opérateurs télécoms. Ils doivent le faire au moins cinq ans après pour marquer une rupture.

Le DG de l’ARTP termine sa série de propositions par la nécessité de former les acteurs de la justice sur les problématiques du secteur télécoms et numérique. Une formation que les autorités de régulation doivent animer pour éviter des décisions de justice non équitables.  Des propositions qui probablement ne seront pas faciles à mettre en œuvre quand on n’a pas l’entregent nécessaire et des coudées franches au sommet de l’État.

Par Beaugas – Orain DJOYUM, à Kinshasa

Cameroun : Les capacités de la société civile et des médias renforcées au cours d’un atelier de formation sur le plaidoyer pour la protection et la promotion du des droits humains en ligne 

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[DIGITAL Business Africa] – Un internet sécurisé et libre pour le plein épanouissement des citoyens internautes. S’il faut trouver un prétexte à l’activité que vient de mener l’Association Promotion des Technologies garantes de l’Environnement et de la Qualité de Vie (PROTEGE QV) au siège de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, ce sera  certainement celui-là. La CDHC a abrité  l’atelier de formation sur le plaidoyer pour la protection et la promotion des droits humains en ligne au du 21 au 22 juin 2023.

Lors de son intervention, le Commissaire de la CDHC, par ailleurs, ancien président du Syndicat national des Journalistes du Cameroun, Dénis Kwebo, a fixé les grands axes sur lesquels les participants devaient s’appesantir pour produire un plaidoyer, qui plus tard, sera adressé aux décideurs institutionnels (les cibles y sont d’ailleurs bien spécifiées).

Ces points sont en fait les différents droits à protéger en ligne, notamment l’accès à internet et la non-discrimination en ligne, la liberté d’expression et d’information, la liberté de réunion et de manifestation, la protection de la vie privée et des données personnelles, l’éducation aux droits sur internet, la protection des enfants et des adolescents et les droits aux voies de recours.

Louis Merlin Tsamo, Senior Regional Technical Adviser de Treatment Acces Watch, par ailleurs General Secretary de Positive Generation, était le moniteur. Il a expliqué les différentes modalités pour parvenir à un meilleur plaidoyer. Ainsi a-t-il apprêté huit fiches pour chaque étape. La fiche 1 abordait la première étape qui est l’arbre à problème. Ici, le tronc représente le problème, les feuilles, les conséquences et les racines, les causes. Après l’arbre à problème, il fallait passer à la fiche 2 : recherche et l’analyse des informations, suivait la fiche 3 : la rédaction d’un argumentaire de plaidoyer, 4 : le profilage des principaux détenteurs d’enjeux l’élaboration d’un objectif Smart( spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel), 6 : outils de priorisation des axes stratégiques de plaidoyer, 7 : l’élaboration des messages de plaidoyer et enfin le remplissage de la d’action de plaidoyer.

Un exercice auquel étaient soumis organisations de la société civile et journalistes, sous le regard attentif du Secrétaire général de PROTEGE QV, Avis Momeni, qui pense que ce plaidoyer vise un intérêt général.

« Nous nous outillons pour être efficaces lors des échanges avec les décideurs parce que ce sont nos partenaires. Nous essayons d’aller vers eux pour qu’ils nous comprennent car la finalité est que la société camerounaise puisse avancer pout que tout le monde puisse en tirer profit », a-t-il dit. Les résultats issus de cet atelier seront soumis à l’ examen de la présidente de PROTEGE QV, Sylvie Siyam et éventuellement au Commissaire de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, Dénis Kwebo.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’Adetic et Moov Africa prêts à travailler pour la croissance de l’économie numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Ali Sidick Adam a peut-être un allié de poids pour réaliser le projet d’atteinte de la croissance de l’économie. Le directeur général de l’ Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication a reçu, ce jeudi 22 juin 2023, le DG de Moov Africa Tchad, Mohammed Dikhissi et ses cadres pour parler de partenariat.

Ensemble, les potentiels partenaires ont pu identifier et développer une stratégie de mise en œuvre des projets en matière de développement des TIC au Tchad. Et il en est ressorti que l’Adetic et Moov Africa Tchad résolvent de travailler en synergie pour la réalisation de plusieurs projets en faveur de la croissance de l’économie numérique pour une vulgarisation des TIC au Tchad, engagé dans un vaste chantier de transformation numérique.
Le pays est sur les rails du tout premier point d’échange internet (IXP). Grâce à cette infrastructure, les différents réseaux s’interconnectent et offrent un internet de qualité, rapide et efficace.

À propos de Moov Africa Tchad

Le 27 janvier 2022, l’opérateur a officiellement déployé  la 4G+ dans la ville de N’Djamena. La société prévoyait d’étendre cette technologie aux principales villes du pays au cours des prochains mois. Le passage à la 4G+ était sensé permettre aux abonnés de Moov Africa Tchad d’accéder à des services de qualité supérieure.

Moov Africa est une société de téléphonie mobile opérant au Tchad depuis 2005. En 2020, l’opérateur comptait plus de 4,5 millions de clients. Elle offre un service de télécommunications de qualité, ainsi que divers services à valeur ajoutée (Internet, Mobile Money). C’est le groupe Maroc Telecom qui fait de Moov Africa sa nouvelle marque dans toutes ses filiales africaines.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : L’ Egypte et l’Algérie vont installer 02 nouveaux câbles sous-marins, leur exploitation débutera en 2025

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[DIGITAL Business Africa] – Deux pays, une vision unique. Celle de consolider la connectivité dans leurs pays, en installant deux nouveaux câbles sous-marins. C’est l’un des aspects évoqués lors de la rencontre entre le ministre algérien de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki et le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’Information, Amr Talaat, ce 19 juin 2023, dans le cadre d’un partenariat entre les deux pays. Cette collaboration offrira quatre connexions directes par câble sous-marin en vue d’un accès au haut débit des populations.

L’ exploitation des deux câbles en question débutera en 2025, selon Amr Talaat, ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’Information. Mais les télécommunications ne sont pas le seul domaine. Il y a également le numérique.

« Des discussions approfondies ont également eu lieu sur les moyens de faire progresser la coopération et l’échange d’expériences dans un certain nombre de domaines liés aux services postaux, à l’infrastructure numérique, à la réglementation des télécommunications, à l’industrie des centres de données, au développement de l’industrie des technologies de l’information et au soutien à l’innovation technologique et à l’entrepreneuriat », informe Amr Talaat, ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’Information. Le résultat  escompté ici est de stimuler l’entrepreneuriat numérique chez les jeunes des deux.

L’ Egypte dispose d’une stratégie nationale dénommée « Digital Egypt 2030 ». Elle vise à « réaliser l’économie numérique grâce aux TIC, afin de garantir la prospérité, la liberté et l’équité sociale pour tous ». Pour l’exercice 2022-2023, le Caire devait consacrer 319,1 millions de dollars à la transformation numérique et la cybersécurité. L’ Egypte a déjà signé, en février 2023, un double partenariat avec la Palestine et la Somalie pour développer les technologies de l’information et de la communication.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’Adetic présente un projet de connexion Wi-Fi à l’Aéroport International H.D de N’Djaména

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[DIGITAL Business Africa] – L’Aéroport International Hassan Djamous de N’djamena bientôt mis à jour. Une équipe de l’Agence Développement des Technologies de l’Information et de la Communication, conduite par son DG, Ali Sidick Adam, a été reçue au ministère de l’Aviation Civile et de la Météorologie nationale, ce 19 juin 2023.

L’objet de la rencontre était la présentation, par l’ Adetic d’un projet de connexion- Wifi, gratuite à l’Aéroport International Hassan Djamous de N’Djaména. Cela, pour assurer une commodité communicationnelle des passagers. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique de développement de l’internet au Tchad.

Le SG du ministère de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Mahamat Saleh Douga, a indiqué qu’il sera mis sur pied une équipe technique « dans un proche avenir » pour réfléchir sur les modalités pratiques de l’installation des équipements.

Par Jean Materne Zambo, source : Cellcom Adetic

RD Congo : Les conseils de Mody-Ory Barry, PDG de TransNumerik, pour réussir sa start-up

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[DIGITAL Business Africa] – L’énergie du désespoir. Notion retenue par les participants de l’atelier start-up organisé par l’ARTAC (Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale) ces 20 et 21 juin 2023 à l’hôtel le Rotana- Kin Plazza de Kinshasa. C’est en prélude à la 8ème session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC. Et c’est Mody-Ory Barry, PDG de TransNumerik, qui a été choisi pour entretenir les participants de l’atelier Start-up.

Pour lui, l’énergie du désespoir consiste à puiser dans ses forces intérieures des motivations personnelles pour trouver des solutions pour réussir dans un contexte où tout semble difficile et lorsque les facteurs de découragements sont nombreux. « Lorsque vous savez que vous avez des factures à payer à la fin du mois et que Madame à la maison doit faire à manger, cela vous donne une énergie pour réussir », explique-t-il.

Parlant d’actions régulières à mettre en place au sein de sa start-up, les réunions hebdomadaires. Le lundi de préférence. Présentiel ou distanciel, qu’importe ! Le plus important étant que chaque employé réponde à trois questions : «  Qu’est-ce que vous avez fait la semaine dernière ? Que faites-vous aujourd’hui ? Quels sont vos blocages ? ».

« Avec ce mécanisme, chaque employé a un objectif qu’on évalue plus aisément. Et le rendement s’évalue sur la performance. Il y a un 13e mois pour encourager les employés qui ont des meilleurs rendements », explique Mody-Ory Barry. Prenant l’exemple sur le cas de son entreprise, le PDG explique que TransNumérik est géré comme une entreprise de gestion de projet. « Chaque employé est mesuré sur ses résultats à travers ses livrables », indique-t-il.

Autre élément à prendre en considération dans une start-up, la veille concurrentielle pour voir ce que font ses concurrents et adapter son offre après une analyse SWOT. Ce qui permet à la start-up d’affiner sa proposition de valeur et de se différencier par rapport à la concurrence.

Concernant les relations avec les partenaires et s’appuyant sur son expérience personnelle, il déconseille les contrats verbaux au profit des contrats écrits et signés. Pour Mody-Ory Barry, lorsqu’il y a plusieurs associés dans un projet, il faut avoir une convention en bonne et due forme entre associés. Pour ce qui est des partenaires, toujours avoir des contrats de partenariats. Toute chose qui permettra d’éviter des conflits et prises de bec entre actionnaires et partenaires.

Le marketing digital n’est pas à négliger. Son message à ce sujet. « Le message que je veux que vous retenez c’est que le marketing digital permet de générer des leads qui vous donnent des informations pour augmenter vos ventes »

Autre action à mettre en place, la comptabilité : « Il faut savoir en tout temps l’argent que vous gagnez et l’argent que vous dépensez », conseille-t-il.

Challenge vie professionnelle, vie familiale

Mais Mody-Ory Barry, ne manque pas d’indiquer que les jeunes qui réussissent leur start-up doivent relever plusieurs challenges. Parmi ces défis, réussir à concilier vie familiale et vie professionnelle. Car dit-il, le prix du succès pour les start-uppeurs c’est souvent la solitude. Parce qu’on dort tardivement ou l’on est très souvent en voyage et accorde moins de temps à ses proches. D’où l’importance d’avoir une bonne compagne qui comprend ces challenges et qui vous accompagne. Il confie par exemple qu’avant de démissionner d’une boîte où il gagnait 100 000 dollars l’année il en a discuté avec sa compagne qui l’a accompagné dans la phase de lancement. A ce sujet, il recommande de toujours ou de savoir prendre un temps d’arrêt pour soi.

Les participants constitués de régulateurs, des responsables des départements ministériels en charge du numérique et des start-uppeurs ont été édifiés sur plusieurs domaines comme le processus entrepreneurial ; l’utilisation d’outils numériques ; les Stratégies pour lancer efficacement une nouvelle entreprise avec des ressources limitées ; les techniques pour attirer les premiers clients et construire une traction pour l’ entreprise ; l’utilisation des médias sociaux et d’autres outils numériques pour maximiser la visibilité et l’engagement et sur bien d’autres thématiques. Le tout agrémenté par les études de cas de TransNumerik pour présenter les pistes de solutions qui ont été explorées et les actions qui ont été prises.

« Mon objectif c’est de partager mon expérience et de susciter en vous l’envie auprès des participants. J’ai bénéficié des formations en management de projet et je partage avec vous ces connaissances », a lancé le PDG de TransNumérik aux participants qui en deux jours d’atelier ont été édifiés sur un bon nombre d’aspects de la création et du développement d’une start-up.

Par B-O.D, à Digital Business Africa

RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l’ARTAC

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RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l'ARTAC

[DIGITAL Business Africa] – Un atelier de formation sur le spectre 5G est animé depuis le 20 juin 2023 à l’hôtel le Rotana – Kin Plazza de Kinshasa en RDC par la GSMA. C’est à l’occasion de la 8ème session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC, l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale. Et c’est Bruno Yuma Utchudi, directeur de la coopération de l’ARPTC, au nom du président de l’ARPTC, qui a ouvert les travaux ce 20 juin en souhaitant la bienvenue et de bons travaux aux différents experts.

Pour lui, il est question « d’explorer les meilleures stratégies d’optimisation du spectre 5G pour le bien des populations. Les résolutions de cet atelier de formation permettront aux régulateurs de recadrer ou d’améliorer la réglementation de la 5G et les formations sont un canevas pour que la 5G soit une réalité dans les pays de l’Afrique centrale ».

RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l'ARTAC

Les participants sont donc édifiés sur le régime de licences et sur la neutralité technologique ; sur comment maximiser l’impact positif des décisions de tarification du spectre sur la connectivité ; sur les liaisons terrestres mobiles et le spectre pour les industries ; sur l’élaboration et la rédaction des feuilles de route pour les générations mobiles actuelles et futures ; et enfin sur les avantages des bandes basses et des bandes moyennes pour combler la fracture numérique.

Et pour ces différentes thématiques, ce sont Kamal Tamawa, Directeur de la Politique du spectre et des services à l’industrie de la branche subsaharienne de la GSMA et Alain Betu, Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA qui ont édifié les participants.

RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l'ARTAC

Pour Alain Betu, cette intervention de la GSMA est une aide auprès des régulateurs télécoms à mieux préparer pour le déploiement des réseaux 5G. « Chaque pays a ses spécificités. L’état de préparation dépend du marché et de la demande. Lorsqu’on parle de technologie mobile, tout est question d’évolution. Les spectres qui étaient utilisées pour la télévision analogique sont à présent déployées pour la 4G et les technologies mobiles. Avec l’évolution technologique, il y a des migrations qui vont être faites d’une bande de fréquence à une autre, d’un service sur une bande vers d’autres bandes de fréquences », explique-t-il.

Et quelles bandes de fréquences recommander en Afrique centrale pour la 5G ? Alain Betu répond : « Il y a trois bandes de fréquences qui ont été identifiées. Nous avons les bandes basses en dessous d’un giga qui peuvent être utilisées pour étendre la couverture en raison des qualités de propagation qu’elles offrent. Nous avons les bandes moyennes qui sont les plus prisées, notamment la 3.5 qui devra être libérée. Puis, nous avons les bandes hautes qui vont au-delà de 26 gigas qui permettent de résoudre les problèmes de capacités en indoor dans les immeubles ».

RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l'ARTAC

L’atelier de formation sur le spectre 5G prend fin ce jour à Kinshasa. Les participants seront édifiés cette fois-ci sur le service universel et la connectivité rurale. Toujours par la GSMA.

Par Digital Business Africa

Togo : L’ Arcep poursuit la 3e édition de l’enquête de satisfaction auprès des clients et autres structures

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[DIGITAL Business Africa] – L’enquête de satisfaction de l’ Arcep suit son cours. L’ Autorité de régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep) est à pied d’œuvre depuis ce lundi 19 juin 2023. L’enquête de satisfaction va s’étendre jusqu’au 07 juillet 2023. Sont concernés, les clients des opérateurs de service et les usagers de l’Arcep à l’instar des banques ou des structures qui demandent des services às valeur ajoutée. Le but de cette enquête est de recueillir des informations sur la qualité de service des opérateurs. Aussi vise-t-elle à identifier les motifs d’insatisfaction.

Pour y participer, vous pouvez utiliser l’un des canaux suivants :

• Composer le code USSD *800# ;

• Appeler le centre d’appel de l’ARCEP en composant 8000, l’appel est gratuit ;

• Aller sur le site de l’ARCEP, www.arcep.tg

• Télécharger l’application « ARCEP TOGO » sur Playstore https://play.google.com/store/apps/details?id=tg.arcep.app

Pour Amah Vinyo Capo, directeur des Marchés et  Régulation par la Donnée, cette étude a une portée qui va au-delà de la qualité de services de télécommunications.

« Cette troisième tournée vise à présenter le cadre réglementaire régissant la protection des populations contre les rayonnements non ionisants, les missions de l’ARCEP dans la protection des populations contre les rayonnements non ionisants, les modalités de coopérations entre les communes du Togo et l’ARCEP dans le cadre des communications électroniques et notamment le contrôle de conformité des opérateurs et des stations radioélectriques vis-à-vis du cadre légal et réglementaire en vigueur », a indiqué Amah Vinyo Capo, directeur des  Marchés et Régulation par la Donnée.

Cette tournée s’inscrit dans le cadre du plan opérationnel de l’Arcep et de la mise en œuvre de l’accord de partenariat avec les associations de consommateurs. Elle s’ouvre aussi aux mairies.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Internet : Le Cameroun excelle dans la diversité culturelle, le Sénégal dans l’ouverture et les libertés, rapport de l’atelier de Protège QV 

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[Digital Business Africa ] – L’heure était à la remise des copies. Six organisations, représentant chacune le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Tchad et le Burundi, ont pris part, ce 20 juin 2023, à l’atelier de présentation des résultats de l’élaboration de l’Indice africain des Droits et des Libertés sur l’internet 2022.   L’initiative, à l’attention  des pays de l’ Afrique francophone, a pour vocation de renseigner les populations sur l’état d’internet dans leurs pays et de guider les gouvernants dans leurs décisions sur le numérique. De plus, elle offre un cadre de partage d’expériences entre organisations diverses.

Pour 2022, seuls six pays sont concernés, contrairement au Cameroun en 2017, qui était l’unique pays ayant été l’objet de l’analyse de l’association Protège QV. Elle voudrait bien étendre cette étude à 10 pays, d’ici 2027. Le Cameroun qui présente un taux de pénétration d’internet de 36,5% en 2022, une télé densité mobile de 84,4 % en 2020, et 90% de Camerounais se connectent par terminal mobile.

Un pays qui s’est illustré lors de cet atelier du 20 juin 2023, le Sénégal. D’après Ababacar Diop, juriste et président de l’Organisation « Jonction », le pays a une valeur de l’IADL de 0, 604. Le Cameroun, quant à lui, est à 0,556. Ces résultats tiennent d’une analyse qui repose sur 13 principes, dont l’ouverture, l’accès et l’accessibilité à l’internet, la liberté d’expression, le droit à l’information, la liberté de la réunion et d’association et l’internet, la diversité culturelle et linguistique, le droit au développement et l’accès au savoir, la vie privée et la protection des données à caractère personnel, la sécurité la stabilité et la résilience de l’internet, les groupes marginalisés et les groupes à risques, le droit à une procédure régulière, la gouvernance démocratique et multipartite de l’internet et l’égalité entre les hommes et les femmes. Chaque principe est noté de 0 à 1. Ainsi les notes situées en deçà de 0,5 sont jugées mauvaises. Entre 0,5 et 0,75, il faut estimer que la note soit moyenne, et au-delà de 0,75 elle est bonne.

Les 13 principes clefs des Droits et Libertés en Afrique

Sur le principe d’ouverture, le Sénégal enregistre la note de 1,00. Une note également attribuée au Congo Brazzaville. Le Burundi et le Tchad affichent 0,68, le Cameroun, 0,33, la côte d’Ivoire, 0,57. En ce qui concerne la liberté d’expression, la Côte d’ Ivoire vient en tête avec la moyenne de 0,67.

Elle est suivie du Sénégal, qui récolte 0,47, loin devant les 0,44 du Congo Brazzaville ou encore les 0,33 du Burundi, les 0,33 du Cameroun et du Tchad . Selon Ababacar Diop, juriste et président de l’Organisation Jonction, cette performance du Sénégal sur la liberté d’expression est le fait des dérives sur les réseaux sociaux. Celles-ci font que le Sénégal est parfois obligé de restreindre ces libertés-là quand il est nécessaire.

Lorsqu’on évoque la liberté de réunion et d’association et l’internet, le Sénégal vient une fois de plus en tête avec 1.00, secondé par le Cameroun et la Côte d’Ivoire qui ont tous 0,33. Ils sont suivis du Congo avec ses 0,25. Le Tchad et le Burundi possèdent la note de 0 sur ce principe de liberté de réunion et d’association et l’internet.

L’Internet au Sénégal se porte donc relativement bien, bien que Ababacar Diop relève quelques lacunes. Notamment sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Ici, le pays de S.E Macky Sall a 0,35 alors que le Burundi pointe 0,56, le Cameroun,0,39, la Côte d’Ivoire 0,47, le Congo, 0, 14 et le Tchad 0,2 . Autre point faible du Sénégal, la diversité culturelle. Elle est une problématique qui mérite aussi d’être prise à bars le corps. Avec une note de 0,25, le Sénégal est coude à coude avec le Tchad, le Congo et la Côte d’Ivoire. Le Burundi et la Cameroun se partage la première marche avec 0,75.

Les Recommandations des Organisations

Les représentants des six pays interpellent à la fois les décideurs, la société civile, les sociétés privées(opérateurs) pour une amélioration de l’IADLI de leurs pays. Ababacar Diop du Sénégal a recommandé par exemple aux décideurs de son pays de s’approprier de la Déclaration africaine des Droits et Libertés de l’internet ; de respecter et faire respecter les droits et libertés des citoyens sur internet ; d’adopter des politiques et stratégies pour rendre libre, accessible, sûre et abordable l’accès à internet.

Sylvie Siyam, présidente de Portège QV, invite de son côté, l’ Agences de Régulation des Télécommunications à veiller sur la bonne qualité de services des opérateurs. Aussi souhaite-t-elle le Régulateur amène les opérateurs à ramener ces services au niveau du citoyen moyen. Aux parlementaires, elle propose d’organiser les sessions de renforcement des capacités des membres du Parlement en matière des droits humains.

A l’endroit des décideurs, Sylvie Siyam émet le vœu d’une signature et ratification du traité de Malabo (cybersécurité et protection des données à caractère personnel). Elle est rejointe sur cette dernière recommandation par Jean Paul Nkuruzinza du Burundi. Il souhaite aussi la mise en place d’un cadre légal pour encadrer la liberté d’expression et d’association sur internet.

On n’ est pas loin de la recommandation de Salyou Fanny de la Côte d’Ivoire, qui veut que son pays s’assure les textes ayant pour objectifs de protéger les utilisateurs en ligne. Mieux il exhorte les pouvoirs publics à promouvoir l’identité numérique ivoirienne en favorisant le contenu et multilinguisme ; à encourager l’innovation, la formation technologique et la création des startups en faveur de la jeunesse avec en prime l’adoption de l’adresse IPV6,
entre autres.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : Le ministère des Affaires étrangères veut améliorer son site Web et les adresses mails professionnels

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[Digital Business Africa] – La question des sites web au Tchad a fait des gorges chaudes au Tchad, ces derniers temps. Plusieurs acteurs de la société civile tchadien ont déploré le fond et la forme des sites web des administrations publiques et privées au Tchad.  Digital Business Africa a d’ailleurs longuement épilogué dessus.

Lire aussi : Tchad : Tchad : Le débat  sur la forme et le fond des sites web sur la table

Une sonnette d’alarme qui a eu un écho favorable auprès du gouvernement. Et  c’est le ministère des Affaires étrangères qui ouvre le bal. Mahamat Saleh Annadif accompagné de ses collaborateurs ont eté reçus par le ministre des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Mahamat AllAhou Taher, ce 19 juin 2023 pour échanger sur l’amélioration du site Web et les adresses mails professionnels du ministère des Affairesétrangères.

Selon la cellule de communication Télécommunications et de l’Economie Numérique, les débats étaient fructueux et ont débouché sur des pistes des solutions idoines. Le ministre des Affaires étrangères Mahamat Saleh Annadif s’ ai dit satisfait du niveau de débat avant d’inviter les deux équipes à maintenir un bon élan de communication.
La rencontre à également permuis aux deux administrations de revisiter la collaboration entre les deux départements ministériels. Lesquels sont appelés à mutualiser leurs efforts sur nombre de questions liées aux TIC et notamment à la gestion de l’Intranet.

Par Jean Materne Zambo, source : Cellcom ministère Télécommunications et de l’Economie Numérique

Cameroun : La GIZ et Caysti ont lancé le cours « Women going Digital »

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[DIGITAL Business Africa] – Lorsqu’il s’agit de fournir à la gent féminine les outils appropriés pour s’intégrer davantage dans la sphère du numérique, Arielle Kitio de Caysti ne ménage aucun effort. Surtout lorsque la GIZ est là. La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ) ou encore l’Agence de coopération internationale allemande et Caysti, dans le cadre du lancement du cours « Women going Digital » ont organisé, du 15 au 18 juin 2023, au Comptoir des Arts, à Yaoundé, une exposition interactive sur le thème «Young Women in digital Sectors: Obstacles, Vision and Wishes » . On y a découvert une bande dessinée et des portraits de femmes éminentes dans le domaine du numérique. Les visiteurs ont également pris part à des ateliers pratiques sur les outils technologiques. L’événement s’est tenu au même moment que le Cameroun célébrait en droite la journée mondiale de l’enfant africain, ce 16 juin 2023.

Par Jean Materne Zambo

Viva tech 2023 : la startup camerounaise Waspito remporte les Africa Tech Awards, catégorie Health Tech

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[DIGITAL Business Africa] – Le  Salon Viva Technology adoube Waspito. La start-up camerounaise a remporté les Africa Tech Awards, catégorie Health Tech, le 15 juin 2023 à Paris, France. Waspito met en relation patients et médecins pour des consultations vidéo instantanées via son application mobile accessible sur iOS et sur Android. L’entreprise a été fondée en 2020 par Jean Lobé Lobé et a attiré des investisseurs tels qu’Orange Ventures ou encore Launch Africa Ventures. Le Cameroun était aussi représenté au Viva Technology 2023 par Minette Lontsie à travers avec sa startup Afrika Lyrics .

Deux autres startups se sont également illustrées pendant le salon, notamment la nigériane Curacel dans la catégorie catégorie fintech, et la kényane Kubik dans la catégorie climate tech.

La start-up Curacel est solution qui permet aux entreprises de distribuer des polices d’assurance et de traiter plus rapidement les réclamations. Fondée en 2019 par Henry Mascot et John Dada, elle dispose également d’une application mobile accessible sur iOS et sur Android.

Quant à Kubik, lauréat de la catégorie climate tech, la plateforme transforme les déchets plastiques difficiles à recycler en matériaux de construction à faible émission de carbone. Elle été fondée en 2021 par Ndeye Penda Marre.

La septième  édition du salon technologique VivaTech s’est tenue du14 au 17 juin 2023 à Paris. C’est en marge de cet événement qu’a été initié l’AfricaTech Awards. En chiffre ce sont plus de 100.000 visiteurs pour 1800 startups sur 2000 entreprises.

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : La loi portant Code du Numérique présentée, trois régimes pour un meilleur climat des affaires

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[DIGITAL Business Africa] – La RDC actionne le « levier juridique de développement et de la diversification de l’économie ». L’expression est propre à Désiré-Cashmir Kolongele. Le ministère du Numérique⁶ avec l’appui de l’Agence Belge de développement Enabel, a organisé la cérémonie de présentation de la loi portant Code du Numérique, ce 14 juin 2023. Il s’agit de l’Ordonnance-Loi N°23/010 promulguée en date du 13 mars 2023 par l’Assemblée Nationale et ratifiée le 04 avril 2023.

Elle tient compte des notions comme le commerce électronique, la signature électronique, de la régulation des plateformes numériques, la protection des données à caractère personnel, la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Et donc une palette d’avantages pour le secteur du Numérique au Congo, à en croire le ministre Désiré-Cashmir Kolongele.

« Ce texte présente un certain nombre d’avantages en ce que notamment il vient combler les lacunes juridiques que connaissait notre pays dans le secteur du numérique sur certaines matières qui étaient soit non prises en compte par les législations existantes. Ainsi par exemple, nous avons la question de commerce électronique qui jusque-là manquait cruellement une réglementation cadre soit cette réglementation vient offrir des normes générales là où des textes spécifiques donnaient quelques allusions à la question du numérique où pourvoyeur des règles insuffisantes sur certaines questions comme par exemple la question de la protection des données à caractère personnel ou la question de la signature électronique. On ne peut pas dire qu’il n’y avait rien si il y avait quelque chose quand vous regardez par exemple dans la loi des Telecoms, nous avons quelques allusions sur la protection des données à caractère personnel mais au vu des enjeux liés à cette question, la prise en charge de ces genres de questions étaient insuffisantes et donc manquaient cruellement un droit commun par rapport à ça d’où l’intérêt d’avoir des dispositions très claires et plus globalisantes », a-t-il précisé .

Dans l’optique d’améliorer le climat des affaires, te texte promulgué, ratifié puis présenté vient fixer trois régimes régimes qui vont s’appliquer aux activités et services numériques. Notamment, le régime d’autorisation, régime de simple déclaration et le régime d’ homologation.

Par Jean Materne Zambo, source : actualité.cd

 

Niger : L’Unicef et la Banque mondiale géolocalisent près de 20.000 écoles avec le projet « Trouve Mon Ecole » de l’initiative GIGA

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[DIGITAL Business Africa] – Ce sont prés de 20.000 écoles nigériennes qui bénéficient d’une amélioration de la qualité de ses apprentissages, depuis ce 17 juin 2023. Ceci grâce à l’initiative «Giga » et le projet « Trouve Mon Ecole », financée par l’ Unicef et en partenariat avec la Banque mondiale. Cette initiative assure au gouvernement et aux partenaires techniques et financiers une meilleure planification de fournir une connectivité dans ces écoles. Réduisant ainsi le fossé numérique entre enfants et  jeunes  vulnérables.

La représentante de l’Unicef, Patricia Safi Lombo, trouve, là un moyen de relever le pourcentage de connectivité du Niger qui se chiffre seulement à 14,5% .

« Cette exclusion numérique prive les apprenants des ressources en ligne, de la possibilité d’apprendre à distance, et de la possibilité de développer des compétences numériques. C’est pourquoi l’ Union internationale des télécommunications (UIT) et l’Unicef ont uni leurs forces pour créer Giga, une initiative mondiale visant à connecter chaque école à l’internet » , a-t-elle dit.

Le projet « Trouve Mon Ecole » de l’initiative GIGA bénéficie aussi de l’appui de l’Union internationale des Télécommunications (ITU) et est réalisée en collaboration avec le ministères de l’Education nationale et de la Jeunesse.

Par Jean Materne Zambo

Inclusion financière : Akiba Finances a lancé Akiba Mobile et Akiba Business Portal pour révolutionner le secteur financier guinéen

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[DIGITAL Business Africa] – Une nouvelle  page s’ouvre dans le secteur financier guinéen.  Akiba Finances a lancé officiellement ses deux services financiers, le 14 juin 2023. La banque digitale guinéenne compte sur les plateformes Akiba Business Portal et Akiba Business Portal pour changer le visage du système bancaire de la Guinée.  Le premier  service, Akiba Business Portal, est un outil qui permet des paiements de masse, offrant une solution simple et rapide pour effectuer des paiements à plusieurs destinataires en une seule fois.

Comme autres avantages, le service garantit aussi une gestion de paiements groupés de factures, un versement de primes et de salaires, un accès gratuit aux relevés de transactions et un rechargement simultané des crédits téléphoniques. Grâce à la plateforme Akiba Business Portal, les entreprises peuvent ouvrir un compte  entreprise en utilisant simplement un numéro de téléphone, avec la flexibilité de l’alimenter via n’importe quelle banque ou plateforme alternative.

L’autre plateforme mise sur le marché par la société est Akiba Mobile. Il s’agit d’une solution bancaire mobile qui se veut complète. Avec elle, le client bénéficie d’un accès aux comptes bancaires via une application, des transferts gratuits entre comptes, ainsi que des cycles d’épargne tontine journaliers pour différents groupes et plus tard des micros et nano-crédits, des demandes de prêt.

Le service Akiba Mobile prend également en charge les paiements marchands gratuits et les paiements de factures pour divers services. La solution a déjà été récompensée pour son impact positif dans l’industrie financière.

Pour Hadiatou Barry, fondatrice d’Akiba Finances, son entreprise sied mieux aux grandes, Petites et moyennes Entreprises du secteur bancaire au regard de ses avantages. Le ministre de l’Économie et des Finances de Guinée, Moussa Cissé, a souligné, quant à lui, qu’il s’agit d’une aubaine pour la gent féminine engagée dans l’entrepreneuriat.

« En mars 2022, le président a décidé de mettre à la disposition des femmes 16 milliards GNF pour les accompagner. Ces ressources vont être utilisées généralement dans la microfinance, car le secteur bancaire traditionnel ne permet pas aux femmes d’accéder aux crédits en raison des conditions d’accès très difficiles. Cependant, avec les institutions de microfinance, le crédit est adapté au contexte des ménages vulnérables. Cette initiative permettra aux femmes de développer leurs activités et de contribuer ainsi à la vitalité de l’économie », a-t-il dit.

A propos d’ Akiba Finances

Avec un capital de 7,5 milliards de GNF (environ 850 000 dollars américains) et déjà plus de 70 000 comptes ouverts, dont 70% sont détenus par des femmes, Akiba Finances est résolument engagée dans la promotion de l’inclusion financière. La société compte également plus de 350 comptes pour les petites et petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que plus de 6 000 comptes d’épargne à vue et d’épargne tontine. En termes d’emplois, Akiba Finances a créé 30 emplois directs, 25 emplois en sous-traitance, et plus de 5 000 emplois indirects grâce à son réseau de sous-agents et de gestionnaires de communauté.

Les objectifs ambitieux d’Akiba Finances d’ici à 2027 témoignent de sa vision à long terme pour l’inclusion financière en Guinée. L’entreprise vise à ouvrir 1 000 000 de comptes pour augmenter la bancarisation de la population, à faciliter l’accès au crédit grâce à ses produits innovants, à promouvoir la culture de l’épargne et de l’investissement, à soutenir l’entrepreneuriat par des concours de projets, à former les utilisateurs aux services et produits digitaux, à promouvoir l’égalité des genres.

Pour plus d’informations sur Akiba Finances, ses produits et ses services, allez sur : [email protected]  ou le  Site web : www.akibafinances.com

Par Jean Materne Zambo, source : Communiqué Akiba Finances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

HEC Challenge+ : CANAL+ et Nhood Afrique, 02 nouveaux partenaires financiers

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[DIGITAL Business Africa ] – Le programme HEC Challenge+ Afrique, qui vise un programme à soutenir l’entrepreneuriat et l’innovation en Afrique à de nouveaux partenaires. Pour sa deuxième édition, HEC Challenge + Afrique va bénéficier de l’accompagnement de CANAL+ Côte d’IvoiIre et de Nhood Afrique, un opérateur immobilier détenu par l’Association Familiale Mulliez. Tous deux apporteront à l’initiative un appui financier. Le programme HEC Challenge+ Afrique, dérivé du programme Challenge+ de HEC Paris, forme et accompagne des projets entrepreneuriaux innovants à fort potentiel de croissance. Cette deuxième édition accueille 14 projets portés par des entrepreneurs venant de Côte d’Ivoire, du Cameroun, du Gabon et de la France, dans des secteurs tels que la fintech, l’agritech, la santé, les énergies durables et bien d’autres. D’une durée d’environ  huit mois, le programme  HEC Challenge + Afrique  a été lancé en octobre 2021 à Abidjan, à travers le Bureau de représentation de la business school en Afrique de l’Ouest et Centrale.

Par Jean Materne Zambo 

Viva Tech : Amadou Coulibaly accompagne 12 startups ivoiriennes, une convention signée entre  Gotic-CI et  Infranum

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[DIGITAL Business Africa] – Viva Technology, l’événement start-up et tech européen, réserve plein de fastes. Le salon a ouvert ses portes, depuis ce 14 juin 2023. Celles-ci se refermeront le 17 juin 2023. Pas avant que de jeunes ivoiriens aient montré de quoi ils sont capables dans le domaine de la technologie. 12 jeunes startups accompagnées par le ministre de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, représentent tout l’écosystème Tech de la Côte d’Ivoire.

Prenant part à la cérémonie d’ouverture du Salon Viva Technology, le ministre de l’ Économie numérique, Amadou Coulibaly, a signé en marge de l’événement, une convention entre le Groupement des Opérateurs du secteur des TIC de Côte d’Ivoire (GOTIC-CI) et  la Fédération fondatrice du Comité stratégique de Filière des Infrastructures numériques ( Infranum), qui est composée de 220 industriels.

C’était en présence de l’ambassadeur ivoirien en France, S.E Maurice Kouakou Bandaman, du président de GOTIC-CI, Gnon Laurent, et de celui de INFRANUM, Philippe Legrand. Cette convention vise à consolider les liens entre les opérateurs du secteur ivoirien des Télécommunications/TIC et les experts internationaux dans le domaine des infrastructures numériques. Avec, en prime de nouvelles opportunités de croissance, de renforcement des capacités et de promotion de l’écosystème numérique ivoirien.

cette 17 ème édition de VivaTechnology met un point d’honneur sur les nouveautés en matière de l’Intelligence artificielle, d’inclusion numérique, de diversité et de futur du sport.

Par Jean Materne Zambo

Innovation : Orange et Digital Africa pour une éclosion des startups

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[DIGITAL Business Africa] – Des programmes de mentorat, une assistance technique, un accès au financement et des opportunités diverses. Voilà autant d’égards que Orange Middle East and Africa et Digital Africa résolvent d’octroyer aux startups africaines du réseau des « Orange Digital Centers ». Orange Middle East and Africa et Digital Africa ont signé un partenariat qui vise à assurer l’éclosion de ces startups innovantes, cette mi – juin 2023, à Viva Technology à Paris.

VivaTechnology est un évènement tech qui connecte les startups, les leaders technologiques, les grandes entreprises et les investisseurs afin de répondre aux plus grands défis technologiques de notre monde. Cette collaboration vise à donner aux jeunes promoteurs de startups d’ Afrique, des moyens de transformer leurs idées novatrices en entreprises prospères.

Le partenariat s’inscrit dans leur engagement commun à encourager l’innovation numérique « made in Africa » et à promouvoir le développement socio-économique sur le continent africain. Pour ce faire, Orange et Digital Africa devra, au préalable, procéder à l’identifier et la sélection des startups technologiques prometteuses sur l’ensemble du continent africain.

Orange Digital Center (ODC) est présent dans 17 pays en Afrique, notamment au Cameroun. On le retrouve également au Moyen-Orient ainsi que dans huit pays en Europe. Ce programme offre en en plus d’ un large éventail d’activités allant de la formation numérique des jeunes à l’accélération des startups, en passant par le soutien aux porteurs de projets et les investissements dans ces initiatives.

Par Jean Materne Zambo

Régulation : Le Tchad va aussi soumettre les influenceurs avec 25.000 followers et plus aux mêmes redevances imposées aux médias audiovisuels

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[DIGITAL Business Africa] – Après la Côte d’Ivoire, c’est au tour du Tchad d’arrêter une redevance pour les influenceurs influenceurs. La même appliquée au média de l’audiovisuel. C’est la principale annonce du président de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel, Abderamane Barka Abdoulaye, qui prenait part en Côte d’Ivoire au Colloque International d’ Abidjan sous le thème « quelle approche commune des Régulateurs de l’audiovisuel des pays membres de l’UEMOA et de la Guinée face aux plateformes numériques ? » C’était du 07 au 08 juin 2023.

Le colloque avait pour objectif d’identifier les stratégies de régulation des Plateformes numériques de contenus audiovisuels, définir un cadre réglementaire à minima de régulation des contenus audiovisuels diffusés par les Plateformes numériques, au niveau de l’espace UEMOA et de la Guinée et enfin de mettre en place un cadre de coopération avec les Plateformes numériques de contenus audiovisuels. Abderamane Barka Abdoulaye de la Ham à bien une justification a cette mesure.

« Parce qu’il y a des ressources qui leur reviennent mais il y a aussi des impacts sur la société qu’il faudra réguler. Il faut aussi fixer des redevances à eux comme aux médias audiovisuels », a déclaré le président de l’Autorité tchadienne de Régulation.

En novembre 2022, la HAMA fixait les redevances des médias audiovisuels privés, selon une décision n°38 :

TELEVISION PRIVEE COMMERCIALE :

trois millions (3 000 000) de Francs CFA

TELEVISION PRIVEE ASSOCIATIVE :

deux millions (2 000 000) de Francs CFA

RADIO PRIVEE COMMERCIALE :

un million (1 000 000) de Francs CFA

RADIO PRIVEE ASSOCIATIVE :

deux cent cinquante mille (250 000) Francs CFA

RADIO PRIVEE COMMUNAUTAIRE :

deux cent cinquante mille (250 000) Francs CFA

RADIO PRIVEE CONFESSIONNELLE :

deux cent cinquante mille (250 000) Francs CFA.

Abderamane Barka Abdoulaye Doningar explique également que la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel va entamer des discussions avec les différentes plateformes concernées à l’effet de discuter des conditions de collaboration.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Cameroun : Des étudiants de l’ Iric reçus à l’ Antic dans le cadre de leurs travaux en informatique

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[DIGITAL Business Africa] – La coopération Iric – Antic est au beau fixe et entend bien se poursuivre. L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication a ouvert ses portes aux étudiants de cinquième année de l’ Institut des Relations internationales du Cameroun, ce 14 juin 2023. Loin d’être une excursion académique, cette visite s’inscrit dans le cadre de leurs travaux en informatique juridique.

Il a été question d’imprégner les visiteurs du fonctionnement technique, administratif et coopératif de l’Antic. Plusieurs experts des différentes structures de l’ Agence se sont entretenus avec les hôtes du jour des services qu’offre l’Antic, des aspects techniques, de ses missions et de son fonctionnement administratif.

L’Antic est un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière administrée par un Conseil d’Administration composé d’un Président et de 11 membres et d’une Direction générale sous l’autorité d’un directeur général assisté d’un Directeur général adjoint. Le numéro vert de l’ Antic est le 8206. Le Conseil d’Administration est présidé par  Jean Pierre Fogui. Ebot Ebot Enaw chapeaute la direction générale,.

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Parmi ces structures, on peut citer la Division de l’Audit de sécurité, le Centre de Réponse aux Incidents Cybernétiques, le Centre National de Cryptographie et de Certification électronique , la Division de l’Audit interne la Division des Études et du Développement des TIC, la Direction des Affaires générales et la Division des Affaires juridiques et du Contentieux.

Par Jean Materne Zambo