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Compétition : Le Prix Unesco 2023 pour l’utilisation des TIC dans l’éducation lancé [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – Le Prix Unesco-Roi Hamad Bin Isa Al Khalifa, pour l’utilisation des TIC dans l’éducation est officiellement lancé, depuis ce 08 décembre 2023. Il se tiendra sur le thème « l’apprentissage numérique au service d’une éducation plus verte ». L’appel à candidatures est couplé à l’appel à nominations pour les projets créant des synergies entre apprentissage numérique et transition écologique dans l’éducation. Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 5 février 2024 (minuit, heure de Paris) et transmises à l’adresse  [email protected] .

L’édition 2023 braque la lumière des projecteurs sur la conception et l’utilisation pertinentes et éthiques de technologies numériques. Ceci, en vue de créer des expériences d’apprentissage inclusives et stimulantes autour du changement climatique. Deux lauréats seront désignés par la Directrice générale de l’ Unesco, Audrey Azoulay sur recommandation d’un jury international. ils recevront chacun une récompense de 25 000 dollars des États-Unis, un diplôme et une reconnaissance internationale. Digital Business Africa vous propose les conditions d’éligibilité.

Préalables et comment postuler ?

Sont habilités à postuler, des particuliers, des institutions ou des organisations non gouvernementales (ONG) qui mènent actuellement un projet (depuis au moins un an) en rapport avec le thème spécifique de cette année, c’est-à-dire l’apprentissage numérique au service d’une éducation plus verte.
La candidature ne sera examinée que si elle a été sélectionnée soit par la commission nationale de l’État membre de l’Unesco, soit par une ONG en partenariat officiel avec l’Unesco.

Tous les postulants doivent contacter l’ONG ou la Commission nationale concernées en amont du processus de candidature. Nul ne peut présenter sa propre candidature.
Les gouvernements des États membres de l’Unesco ainsi que les ONG en partenariat officiel avec l’un sont invités à choisir et à proposer jusqu’à trois projets qui correspondent au thème 2023 et répondent aux critères de sélection.

Par Jean Materne Zambo, source : unesco.org  

International : L’IA au service du climat, le Sénégal prône une meilleure accessibilité de la technologie aux producteurs des pays en voie de développement

[DIGITAL Business Africa] – L’ intelligence artificielle était assurément l’invitée que l’on attendait tous à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP-28 ). Tenue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, la 28e conférence a soutenu que l’ IA doit être au service du climat. Le Comité exécutif de la technologie d’ONU Climat (TEC), en collaboration avec Enterprise Neurosystem, logiciel libre d’une communauté d’intelligence artificielle (IA) à but non lucratif, a d’ailleurs lancé le Grand défi de l’innovation en matière d’IA. Cela, afin d’identifier et de soutenir le développement de solutions alimentées par la technologie pour une action climatique dans les pays en développement.

La secrétaire générale du ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Fatou Bintou Ndiaye, a pour sa part, préconisé une meilleure accessibilité de l’intelligence artificielle (IA) aux producteurs locaux des pays en voie de développement.

« Notre pays s’est doté d’une stratégie des données basée sur l’intelligence artificielle, d’un parc de technologie numérique qui sera bientôt inauguré par le président de la République et d’un câble sous-marin pour faciliter les usages de l’intelligence artificielle », a-t-elle indiqué.

La secrétaire générale du ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Fatou Bintou Ndiaye, a aussi appelé tous les départements ministériels à collaborer afin qu’ensemble, les meilleurs résultats dans le domaine de l’ IA soient éloquents.
Un point de vue que partage S.E. Shantal Munro-Knight, ministre au sein du bureau du premier ministre de la Barbade

« La collaboration, la formation et le transfert de technologie sont essentiels pour que l’IA contribue efficacement à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation des petits États insulaires en développement », a-t-il dit.

L’événement « Grand défi de l’innovation en matière d’IA » a été organisé dans le cadre de l’initiative du mécanisme technologique sur l’intelligence artificielle pour l’action climatique. Cette initiative examine le potentiel de l’IA pour intensifier les solutions climatiques dans les pays en développement. L’accent étant mis sur les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement

Par Jean Materne Zambo 

Guinée : 300 femmes inscrites à la 2e édition du programme de renforcement des capacités à l’usage du numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le Programme de renforcement des capacités à l’usage du numérique fait son retour. Après, une première édition,  ayant diplômé 150 jeunes étudiants de l’enseignement supérieur publics et privés dans les différents domaines du digital, voilà la deuxième qui vient avec son lot de surprises. 300 femmes seront formées, du 18 au 23 décembre 2023, à l’utilisation des outils numériques. Objectif : réduire les disparités numériques entre genres et les zones d’habitation, en plus d’une allocation d’équipements digitaux dont elles devraient bénéficier.

Il faut rappeler que le format de cette deuxième édition est réduit. Puisque la première s’était étendue sur trois semaines. Lors de la cérémonie de fin de formation de la première vague du R-CUN, en février 2023, Mamady Doumbouya, Directeur général de l’Ansuten, avait cité quelques activités déjà réalisées.

« Dans la perspective de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes guinéens diplômés issus de la filière, le projet a réussi à promouvoir un accompagnement de bout en bout de 150 jeunes d’enseignement supérieur publics et privés, ont été renforcé pendant trois semaines de formation en culture d’entreprise technique, de recherche d’emploi, de la gestion en administration de base de données, notion de cybersécurité ».

Et d’ajouter : « 70 candidats ont bénéficié des stages professionnels et les 80 autres ont bénéficié d’un accompagnement technique et financier pour passer de certificat en administration réseau, développement d’applications, intégration de solutions et administration de base de données », a expliqué le Directeur général de l’Ansuten, par ailleurs  président guinéen de transition.

Le Programme de Renforcement des Capacités dans l’Usage Numérique est une initiative de l’Agence Nationale du service Universel des Télécommunications et du numérique (Ansuten). Elle est placée sous la tutelle du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Ce projet vise à renforcer les capacités des jeunes diplômés dans le domaine de culture d’entreprise technique, de recherche d’emploi, de la gestion en administration de base de données et de la notion de cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo  

Innovation : Djibouti Télécom développe « D-Money », le nouveau service de paiement en ligne pour ouvriers portuaires

[DIGITAL Business Africa] – Un bond en avant dans le façonnage du paysage numérique de Djibouti. Le pays s’arrime au mode de paiement en ligne. Le D-Money, un service innovant, sécurisé et rapide pour les Petites, Moyennes et Grandes Entreprises de commerce en ligne mais aussi pour les institutions publics a été officiellement lancé par le Premier ministre Djiboutien, Abdoulkader Kamil Mohamed, ce dimanche 11 décembre 2023. L’initiative témoigne du dévouement de Djibouti à son engagement en faveur de l’efficacité, de la connectivité et des progrès transformateurs au sein du commerce et de la logistique.

Ce système de transfert d’argent devra faciliter les paiements quotidiens PLS et DLS aux dockers ( ouvriers des ports ). Le mouvement devrait donner à D-money l’opportunité d’augmenter ses transactions courantes de deux milliards d’un impressionnant 150%. Selon la direction de Djibouti Port Community System, les transactions de paiement de la communauté portuaire s’élèveraient actuellement à deux, trois milliards de francs djiboutiens par mois, dont 11% sont déjà payés en ligne via l’intégration DPCS avec des banques comme CacBank, BCIMR, EximBank et SalaamBank.

Prenaient aussi part à cette cérémonie, les fonctionnaires du gouvernement, dont le ministre de la poste et des télécommunications,  Radwan Abdillahi Bahdon, et le président de l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti, Aboubaker Omar Hadi.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun/3eForum FTTIC : Les femmes, actrices du développement de l’économie numérique

[DIGITAL Business Africa] – Les femmes se frayent de plus en plus un chemin dans l’écosystème numérique au Cameroun. Pour leur permettre d’exploiter les opportunités offertes par les TIC, l’Association des Femmes du Minpostel (Tutelle), en collaboration avec le Réseau des Femmes parlementaires et Cameroon digital Bosst, a organisé la Troisième édition du forum de la femme du secteur des Postes, des Télécommunications et des TIC. Le thème qui a orienté les échanges du 07 au 09 décembre 2023, au Palais des Congrè était : « Accélération de l’ Économie sociale et numérique au féminin ».

Cet événement vise à placer la femme comme actrice principale du développement de l’économie numérique au Cameroun. Quelque 500 participants ont convergé vers l’hémicycle durant ces trois jours. Parmi eux des experts dans les domaines des Sciences de l’ Ingénierie, sciences sociales, les membres de la société civile, les parlementaires.

Le représentant résident de l’ Institut africain de l’ Informatique, Armand Claude Abanda, a pris part au travaux. Il a de nouveau exhorté la femme à une implication dans les TIC.

« Je suis venu dire aux femmes parlementaires qu’elles ne doivent pas rater l’arrimage à la modernité, la mouvance mondiale,  c’est-à-dire celle de la digitalisation. Je leur ai dit qu’il faut respecter trois points, notamment : former, digitaliser et sécuriser. Il faut former aussi bien dans les métiers élitistes du digital ainsi que dans les petits métiin, il faut que les femmes participent énormément à la sécurité et au système informatique. Il faut également qu’elles soient  des expertes dans la lutte contre la cybercriminalité… », a-t-il dit.

Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng,  a rappelé dans discours liminaire que la femme camerounaise joue un rôle important dans la promotion de la révolution numérique en apportant une transformation du pays.

Par Jean Materne Zambo

Actu MTN : Stephen Blewett, DG de Scancom PLC, les défis qui attendent le nouveau manager

[DIGITAL Business Africa] – Sa dernière à la tête de  la direction générale d’une filiale de MTN était au Cameroun ( août 2020-août 2022). Stephen Blewett a été nommé CEO de Scancom PLC Ghana. Decision prise par la société de télécommunications MTN Group, ce mercredi 6 décembre 2023. Il remplace ainsi Selorm Adadevoh, promu au poste de directeur commercial du groupe MTN, à compter du 1er avril 2024. Tout en lui souhaitant la bienvenue, le président du conseil d’administration de MTN Ghana, le Dr Ishmael Yamson, s’est réjoui de travailler avec Stephen Blewett « pour faire avancer la société vers la réalisation de notre stratégie Ambition 2025 et au-delà ».

Parmi les défis qui attendent le nouveau manager Stephen Blewett, il y a la croissance de MTN Ghana, le renforcement de la position de leader de l’opérateur télécoms sur le marché télécoms ghanéen. Scancom PLC comptait 26,8 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de janvier 2023, pour une part de marché de 67,32 %, selon les statistiques du régulateur télécoms. Airtel et Vodafone quant à eux, comptaient respectivement 14,51 % et 18,17 % de parts de marché.

Scancom PLC, pour ce qui est de l’Internet mobile, enregistre 17,14 millions d’abonnés pour une part de marché de 75,36 %. Scancom PLC (MTN Ghana) a annoncé l’entree en vigueur de la hausse ( 15%) de ses services de voix et de données, Ce mardi 28 novembre 2023. « Cette révision, justifiait, Selorm Adadevoh, ex-directeur général de MTN Ghana, va permettre de continuer à soutenir l’activité et de faire les investissements nécessaires dans le réseau et les nouvelles innovations pour améliorer l’expérience des clients ». 

Stephen Blewett a rejoint MTN Group en 2015 en qualité de directeur général de MTN Bénin. L’aventure a duré cinq ans. Depuis juillet 2023. Avant de rejoindre le Ghana, Stephen Blewett officiait en tant que directeur des opérations pour les petits marchés de MTN en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun: ICT MEDIA Strategies renforce les capacités des gestionnaires des projets C2D en communication digitale & sécurisation des données [🔴Video]

[ICT Media STRATEGIES] – Une trentaine de gestionnaires et responsables en charge de la communication des programmes et projets C2D sont désormais plus outillés en matière de connaissance des outils digitaux de communication et de sécurisation des données. Ils ont pris part au séminaire de renforcement des capacités organisé par la coordination du STADE C2D et animé par le cabinet d’e-Réputation, de Personal branding, de Nation branding et de veille stratégique ICT Media STRATEGIES.

C’était du 23 au 24 novembre 2023 à l’hôtel Zingana de Bafoussam. Thème général du séminaire, « Maîtrise des outils digitaux de communication et de sécurisation des données ».

Ce séminaire se tient dans un contexte où la valorisation des réalisations et des impacts du C2D constitue l’une des préoccupations majeures des instances de pilotage dans le cadre de l’exécution du troisième et dernier Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) dit de maturité. Ainsi, dans un contexte où l’offre et les risques charriés par la technologie numérique sont de plus en plus importants et diversifiés, une attention particulière a été portée sur la communication digitale dans le Plan de renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre du C2D validé par le CTB-C2D au titre de l’année 2023.

Pour le STADE C2D, cette démarche est essentielle pour garantir une communication efficace et fiable articulée autour de « la maîtrise des outils digitaux et la sécurisation des données » par les acteurs de la communication du C2D.

L’objectif global du séminaire était donc de permettre aux acteurs de la communication du C2D de maîtriser les outils digitaux pertinents ainsi que les risques en matière de sécurisation et de sécurité digitale.

De manière spécifique, il était question pour le cabinet ICT Media STRATEGIES de présenter les outils digitaux pertinents pour la communication des programmes et projets C2D, d’identifier les risques liés à l’utilisation des outils digitaux de communication tels que le piratage, les cyberattaques, la perte des données ; de maitriser les techniques et bonnes pratiques de cybersécurité et de sécurisation des données, cryptage et protection contre les cyber attaques ; de présenter le processus d’élaboration d’une stratégie de sécurisation des données adaptée aux projets et programmes C2D.

« Nous vivons dans un monde dans lequel les paradigmes ont complètement changés. Un monde de plus en plus en plus digitalisé qui requiert agilité et adaptabilité. Il y a quelques années était considéré comme analphabète celui ou celle qui n’avait pas fait des études. L’analphabète d’aujourd’hui est celui ou celle qui présente une insuffisance caractérisée en matière de maitrise des outils digitaux », explique fort opportunément Berthe Jeanine TSAFACK, la coordonnatrice du STADE C2D.

« Dans un environnement de plus en plus complexe caractérisé par la prolifération des données en volume, en vitesse ou en variété et la nécessité de leur traitement, les projets et programmes pour être plus efficace n’ont pas d’autres choix que de s’aligner ou de se conformer, afin de répondre à une demande sans cesse croissante en information », justifie Berthe Jeanine TSAFACK. Berthe J. TSAFACK
Le C2D a engagé depuis quelques années sa transformation en mettant la communication digitale, la maîtrise des outils digitaux ainsi que la sécurisation des données en bonne place dans ses actions. Un engagement salué par le cabinet ICT Media STRATEGIES qui encourage les organisations à mettre à jour constamment les connaissances de leurs cadres en matière de communication digitale et en matière de sécurisation des données. Communication digitale & sécurisation des données : ICT MEDIA Strategies renforce les capacités des gestionnaires des projets C2D [🔴Video]
« Il faut encourager la dynamique impulsée par le STADE C2D pour renforcer les capacités des gestionnaires des programmes et projets C2D en communication digitale et sécurisation de données. Car les données changent vite à l’ère du tout numérique. Si hier par exemple on parlait simplement d’avoir des mots de passe forts, aujourd’hui on parle davantage de disposer des phrases de passe fortes, mais aussi et surtout de double authentification. Il faut montrer ces bonnes pratiques et encourager les gestionnaires de projets à les adopter. C’est ce que nous avons montré au cours de ce séminaire », a pour sa part expliqué BEAUGAS ORAIN DJOYUM, le DG de ICT Media STRATEGIES. Beaugas ORAIN DJOYUM

Le cabinet ICT Media STRATEGIES a également invité à ce séminaire un expert en cybersécurité de l’ANTIC en la personne du Dr Blaise WANDJI pour édifier les participants sur les bonnes pratiques en vue de l’élaboration d’une stratégie de sécurisation des systèmes d’information des projets et programmes C2D.

ICT MEDIA STRATEGIES

Cette vidéo est un contenu de la chaîne YouTube du cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation et de Personal branding ICT Media STRATEGIES

Le reportage d’info TV

https://youtu.be/Ok-fXDkNZwg

Cameroun : le projet de performance de l’ART pour l’exercice 2024 s’élève en recettes et en dépenses à 70,5 milliards de francs CFA

[DIGITAL Business Africa] – Le communiqué intégral du CA. Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a respectivement tenu les 07 et 08 septembre 2023, au SAWA Hotel à Douala, ses 53e session ordinaire et 59e session extraordinaire sur convocation de sa Présidente, le Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM

Le Directeur Général, Prof. ZOO ZAME Philémon, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du Directeur Général Adjoint, Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR. Au terme de la vérification du quorum, le Conseil a examiné et adopté les procès-verbaux de la 52e session ordinaire et de la 58e session extraordinaire du Conseil d’Administration.

Cameroun : le projet de performance de l'ART pour l'exercice 2024 s'élève en recettes et en dépenses à 70,5 milliards de francs CFA

Au cours de la 53ème session ordinaire consacrée à l’examen du projet de budget 2024, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation du Rapport Annuel de Performance (RAP) de l’ART de l’exercice 2023 au 15 novembre 2023 et apprécié l’intensité des activités menées au cours de l’année 2023, notamment marqué par le suivi accru des performances offertes par les opérateurs de réseaux de communications électroniques ouverts au public conformément aux obligations de leurs cahiers de charges respectifs.

Le Conseil a ensuite examiné et adopté le Projet de Performance des Administrations (PPA) de l’ART pour l’exercice 2024, arrêté en recettes et en dépenses à la somme de soixante-dix milliards cinq cent millions (70 500 000 000) FCFA, y compris les quotes-parts d’un montant de quarante-cinq milliards cinq cent soixante-onze millions huit cent soixante-cinq mille cent treize (45 571 865 113) FCFA au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et des autres organismes bénéficiaires.

En ce qui concerne la 59e session EXTRAORDINAIRE, le Conseil a examiné le dossier des pénalités infligées aux opérateurs pour les années 2017 et 2019 et a apprécié la situation de mise en œuvre des refontes issues du Décret n°2020/727 du 03 décembre 2020 ponant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), à l’instar des modalités d’exercice du Privilège du Trésor qui devrait contribuer à l’optimisation des performances opérationnelles de l’ART en matière de recouvrement des créances dues par les opérateurs du secteur.

En outre, le Conseil a félicité la Direction Générale pour la réussite de l’organisation de la Cameroun Digital Week, du 16 au 20 octobre 2023, ainsi que de la cérémonie officielle d’inauguration de l’immeuble-siège de l’ART, sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr. Joseph DION NGUTE.

Au terme des travaux, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale quant à la qualité des documents présentés et la sincérité des informations y contenues.

Fait à Douala, le 08 décembre 2023
La Présidente du conseil d’administration,

Le Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM.

Abdou Karim SALL : « La cybercriminalité devrait être jusqu’à cinq fois plus rentable que les crimes transnationaux mondiaux combinés »

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et la Commission de protection des Données Personnelles (CDP) sont désormais liées par une convention. IDEM entre l’ARTP et l’École Nationale de Cybersécurité à Vocation Régionale (ENCVR). Les deux institutions ont signé ce 07 décembre 2023 avec le régulateur télécoms des conventions.

La cérémonie de signature a eu lieu en présence de Abdou Karim Sall, directeur général de l’Artp. Pour la première convention qui lie l’Artp et la Cdp, les deux parties ont prévu une mise en commun de moyens pour harmoniser les actions et réaliser des activités ou projets communs afférents aux TIC et Télécommunications.

Le discours du DG de l’ARTP, Abdou Karim SALL à cette occasion .

Madame la Présidente de la Commission de protection des Données Personnelles ;

Monsieur le Directeur général de l’Ecole nationale de Cybersécurité à Vocation régionale ;

Mesdames et messieurs membres des délégations de la CDP et de l’Ecole nationale de Cybersécurité à Vocation régionale ;

Mesdames, Messieurs les Directeurs, les chefs de département et de service ;

Mesdames, Messieurs les professionnels des secteurs des communications électroniques ;

Mesdames, Messieurs les Professionnels de la Presse ;

Distingués invités en vos noms, rangs, titres et grades ;

Tout protocole observé ;

Mesdames et Messieurs,

La rencontre de ce matin sera inscrite dans les annales de l’histoire des communications électroniques en ce sens qu’elle formalise des partenariats déjà existants entre l’ARTP et la CDP d’une part et l’ARTP et l’École nationale de Cybersécurité à Vocation régionale, d’autre part.

A cette occasion, vous devinez sans que je ne l’exprime tout le plaisir que j’ai, ce matin, de me retrouver avec nos institutions étatiques sœurs, pour procéder à la signature de conventions de partenariat avec la Commission de protection des Données Personnelles (CDP) et l’École Nationale de Cybersécurité à Vocation Régionale (ENCVR). Le plaisir est d’autant plus grand que les supports juridiques qui seront signés tout à l’heure permettront d’encadrer les relations déjà existantes entre nos collaborateurs. Je souhaite que du contenu, des actions concrètes et pérennes soient déroulées dans le cadre de ces partenariats.

Auparavant, Permettez-moi, en mon nom propre et au nom de l’ensemble de mes collaborateurs, de souhaiter une chaleureuse bienvenue à nos partenaires.

Ces mots de bienvenue me permettent également de témoigner la gratitude à Madame Awa NDIAYE, Présidente de la CDP et la féliciter très sincèrement pour le travail immense abattu à la tête de la CDP, en attestent les résultats obtenus dans le travail de sensibilisation au sujet des données personnelles à l’aune des évolutions technologiques.

Abdou Karim SALL : "La cybercriminalité devrait être jusqu'à cinq fois plus rentable que les crimes transnationaux mondiaux combinés"Les mêmes remerciements et félicitations s’adressent également au Docteur Papa GUEYE, Directeur de l’École de Cybersécurité qui en un temps record a placé ladite école sur les orbites de l’excellence.

Cette tribune me donne également l’occasion de remercier les équipes qui ont travaillé sans relâche à l’élaboration des projets de convention.

Mesdames et Messieurs,

Chers invités,

Dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, nos vies sont de plus en plus façonnées par la technologie. Nous partageons des informations, effectuons des transactions, et interagissons en ligne à un rythme sans précédent.

Pratiquement tout se digitalise, la criminalité aussi. Ainsi une nouvelle économie de la cybercriminalité apparaît. A titre illustratif, la cybercriminalité représentait un marché de 6.000 milliards de dollars américains par an, en 2021, soit :

• USD 500 milliards / mois

• USD 694.4 millions / heure

• USD 11.5 millions / MINUTE

• En 2025, ce marché représentera environ 10.000 Milliards de dollars américains par an.

La cybercriminalité devrait être jusqu’à 5 fois plus rentable que les crimes transnationaux mondiaux combinés.

Au regard de ce fléau qu’il faut nécessairement endiguer, les enjeux sont alors cruciaux pour les réseaux de communications électroniques et les systèmes d’information. Le défi majeur est ainsi d’assurer la sécurité, la disponibilité et l’intégrité des données ainsi que la continuité de service.

Il s’agit également de limiter les risques d’accident, d’erreur, de sabotage ou d’attaque et de réduire les impacts pouvant porter atteinte à la vie privée des citoyens et à la réputation, crédibilité et la continuité de services des organisations.

Par ailleurs,  la révolution numérique a créé de nouveaux prédateurs de données personnelles partout dans le monde. Des géants du web connu sous l’acronyme du GAFAM considèrent nos données comme une niche d’or à exploiter et rentabiliser. Cette situation irrépressible constitue ainsi une nouvelle source de menace pour l’atteinte à notre vie privée.

À ce tableau s’ajoute une évolution exponentielle de la technologie, occasionnant ainsi l’avènement de nouvelles innovations dans le cyberespace qui n’ont pas été pris en compte par les lois de 2008 sur la société de l’information.

Par exemple l’intelligence artificielle, l’Internet des objets,  ou le big data, pour ne citer que ces nouvelles technologies sont exploitées par les entreprises à l’absence d’une réglementation spécifique.

Face à cette situation, il semble important voire crucial pour le législateur national de procéder à une mise à jour du cadre juridique de la protection des données personnelles. Pour ce faire, de nouvelles dispositions sont à pied d’œuvre pour une adaptation de l’arsenal juridique face l’écosystème numérique.

Ainsi, la cybersécurité pour lutter contre les menaces en ligne et la garantie d’une protection globale des données deviennent dès lors des enjeux majeurs de survie et de souveraineté de nos états.

Dans ce contexte de connectivité, il nous échoit le devoir et la responsabilité cruciale de protéger les données personnelles de chacun d’entre nous.

Nous comprenons ainsi le rôle plus qu’important de la Commission de protection des données personnelles dans le monde actuel.

Mais la protection des données ne peut être assurée sans une solide cybersécurité. Les cybermenaces évoluent constamment, devenant de plus en plus sophistiquées en s’érigeant en pourfendeurs de toutes réformes initiées dans le sens. C’est là que la cybersécurité entre en jeu. Les professionnels de la cybersécurité sont les gardiens numériques qui travaillent sans relâche pour protéger nos informations contre les attaques, les intrusions et les vulnérabilités.

Les liens entre la Commission de protection des données personnelles et la cybersécurité sont indissociables. La Commission énonce les règles du jeu, tandis que la cybersécurité s’assure que ces règles sont respectées dans le monde virtuel. Les normes de sécurité des données définies par la Commission deviennent le socle sur lequel les experts en cybersécurité construisent des défenses robustes.

D’ailleurs toutes les conventions au niveau mondial ou régional sur la cybersécurité consacrent des chapitres spécifiques sur la protection des données personnelles. La convention de l’Union africaine de Malabo qui vient d’entrer en vigueur en constitue une illustration éloquente.

La collaboration étroite entre ces deux entités est essentielle. Les agences de cybersécurité doivent être informées des évolutions des politiques de protection des données, tandis que la Commission doit rester à jour sur les menaces émergentes.

Mesdames et Messieurs,

Au vu du contexte que je viens de rappeler, vous convenez certainement avec moi qu’aujourd’hui, aucun secteur ne peut vivre en vase clos. Autrement dit, une collaboration est nécessaire entre institutions étatiques pour adresser certaines questions et juguler, par la même occasion, les problèmes que posent les revers du numériques.

Toutefois, il convient de noter que nonobstant la cybercriminalité et les impératifs de protection des données personnelles, les avantages et les raccourcis offerts sont au largement au-dessus des inconvénients.

C’est la raison pour laquelle, il faut juste protéger nos concitoyens dans un monde où les infractions dépassent les frontières nationales.

C’est dans ce cadre que l’Ecole nationale de Cybersécurité à Vocation régionale joue un rôle important dans la formation des cadres afin de prévenir les attaques et donner les moyens de faire face à ce fléau. Au vu de ce constat, en notre qualité de régulateur du secteur des communications électroniques où le support numérique est utilisé par tous les acteurs de la vie économique, nous appelons l’ensemble des acteurs à s’inscrire dans une dynamique de collaboration.

D’ailleurs, nous souhaitons vivement voir, dans les jours à venir, un partenariat entre la CDP et l’Ecole nationale de Cybersécurité ; pourquoi pas un partenariat tripartite entre nos trois institutions, eu égard à la complémentarité de nos missions.

C’est sur cet appel solennel que je souhaiterais terminer mon allocution en invitant toutes les parties prenantes à travailler ensemble pour créer un environnement en ligne sûr, respectueux de la vie privée et résilient face aux défis qui se présentent.

En effet, la protection des données personnelles et la cybersécurité sont deux faces d’une même médaille dans notre ère numérique.

Je vous remercie de votre aimable attention !

Abdou Karim SALL

Directeur général de l’ARTP

African Startup Conference 2024: Nizar Ben Neji de la Tunisie suggère une politique fiscale adaptée pour stimuler l’investissement

[DIGITAL Business Africa] – Le futur des startups était au cœur des échanges de la deuxième édition d’African Startup Conference. Une trentaine de ministres africains des TIC ont séjourné à Alger, capitale de l’Algérie du 05 au 07 décembre 2023 pour l’occasion. L’objectif principal de cet évènement était de consolider la coopération en Afrique pour empêcher la fuite des cerveaux. Plusieurs recommandations ont été émises au cours des travaux. Notamment celles du ministre tunisien des Technologies de la Communication.

Nizar Ben Neji a souligné l’impératif pour les gouvernements africains d’adopter des mesures concrètes en vue de favoriser l’épanouissement du secteur entrepreneurial. Digital Business Africa a recensé quelques points mis en avant.

– Le développement d’un écosystème global pour l’entrepreneuriat: l’idée est de stimuler la création d’incubateurs et d’accélérateurs de projets et de startups. Il est également question d’apporter un soutien technique et financier aux entrepreneurs, créant ainsi un environnement propice à l’innovation et à la croissance.

– Le ministre a plaidé en faveur de la mise en place d’une infrastructure numérique de pointe, assurant un accès rapide et généralisé. Cela permettrait aux startups de développer leurs produits et services de manière compétitive, tout en encourageant le déploiement de technologies émergentes telles que l’IoT et l’IA.

Le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Neji, a aussi appelé à la simplification des procédures administratives. Pour lui, celle-ci réduirait la charge bureaucratique pesant sur les startups. D’où l’idée de création d’un système de guichet unique, offrant aux entrepreneurs la possibilité d’effectuer toutes les démarches nécessaires en un seul endroit, facilitant ainsi la création d’entreprise.

Nizar Ben Neji s’attaque même au nœud gordien : l’investissement. Le ministre a préconisé en effet la mise en œuvre d’une politique fiscale adaptée pour stimuler l’investissement. Il souhaite que soit crée un environnement propice à la croissance des startups. Cela passe inéluctablement par la mise en place des fonds et des mécanismes de financement dédiés aux startups.

Le ministre Nizar Ben Neji a souligné, enfin, l’importance de renforcer les programmes de formation et d’éducation axés sur les compétences entrepreneuriales, encourageant la collaboration entre les universités, les centres de recherche et les entreprises privées pour favoriser le transfert de connaissances et de compétences.

Par Jean Materne Zambo

Fibre optique : Dr Bosun Tijani mise sur environ 2 milliards $ pour la couverture complète du Nigeria

[DIGITAL Business Africa] – Selon le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, Bosun Tijani, il faut au Nigeria 95 000 km de linéaire pour assurer sa couverture complète et garantir des services Internet de haut débit à toute la population. Pour que cela soit possible, le pays devra investir entre 1,5 et 2 milliards de dollars américains. Le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, Bosun Tijani, se confiait ainsi à la chaîne Channels TV, lors d’un interview, mardi 05 décembre 2023.

Jusqu’en 2023, le Nigeria compte 35 000 km de fibre optique, alors que sa superficie est estimée à 923 768 km2. La  Nigeria Communications Commission (NCC) situe la parc d’abonnés à la téléphonie mobile à 220,7 millions. Pendant que 159,03 millions représente le nombre d’abonnés aux services Internet, dont 86,9 millions utilisent le haut débit. Le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique compte bien améliorer cet état des choses.

Bosun Tijani, a rencontré Ryan Goodnight, directeur principal chez SpaceX, en novembre 2023 pour explorer des opportunités de création d’emploi et d’amélioration de la connectivité au Nigeria. Objectif : Connecter les régions non desservies et mal desservies du Nigeria et créer des milliers d’emplois à travers des programmes de certification pour l’installation et la maintenance de Starlink, ainsi que la production locale de boîtiers répéteurs.

Starlink, le service Internet par satellite de SpaceX, a été lancé au Nigeria en janvier 2023. Pour faciliter son implantation, la Nigerian Communications Commission à réduit le coût du kit Starlink pour une plus grande accessibilité.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : l’ARTP lance un appel d’offres pour l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal a lancé un appel d’offres en vue de l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam. Date limite : 17-01-2024. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cet appel d’offres:

Avis d’Appel d’offres ouvert à l’international (AA0I)

Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification

Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)

N° F_ARTP_046

  1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal d’informations « Sud Quotidien » n°8872 du mercredi 14 décembre 2022 et publié sur le portail officiel des marchés publics www.marchespublics.sn.
  2. L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a obtenu dans le cadre de son budget 2024 des fonds, afin de financer l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques pour le Centre Régional du Nord à Matam et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché N° F_ARTP_046, « Acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam ».
  1. L’ARTP sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam.

Des variantes ne pourront pas être considérées.

  1. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert à l’international tel    que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
  2. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de l’autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes auprès de Monsieur Ciré Seck (Email : [email protected]) ou de Daouda DIOUF (Email [email protected]) ;  et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies, Immeuble ARTP  , au rez-de- chaussée, bureau A 020 ouvert du lundi au jeudi de 9 heures à 16 heures avec un temps de pause de 13 heures à 13 heures 30 et le vendredi de 9 heures à 13 heures.
  3. Les exigences en matière de qualification sont :
    • La production des états financiers certifiés pour les années, 2019, 2020 et 2021. Ils doivent être certifiés par un « expert-comptable » agréé par l’Ordre National des Experts Comptables et des Comptables Agréés du Sénégal (ONECCA) ou par un « cabinet d’expertise comptable » agréé pour les candidats Sénégalais. Pour les non Sénégalais, les états financiers doivent être certifiés par un organisme équivalent ou similaire à l’ONECCA dans l’Etat dont ils sont ressortissants,
  • La réalisation, durant les cinq (5) dernières années (2018, 2019, 2020, 2021 et 2022) d’au moins, un (1) marché de nature et de taille similaires ;
  • Le soumissionnaire devra disposer d’une équipe ayant une bonne connaissance dans les domaines objet de l’appel d’offres. Le candidat doit prouver qu’il dispose d’au moins un ingénieur en électronique et / ou radiocommunication ou équivalent ayant au moins cinq (5) années d’expérience générale dans le support et l’assistance commerciale de Clients ayant acquis les outils techniques objet du présent appel d’offres.
  • La capacité d’exécuter des obligations contractuelles en matière de formation du personnel en prouvant la disponibilité d’un formateur avec un profil d’ingénieur en Télécommunications ou Electronique Equivalent avec au moins 5 années d’expérience et ayant de solides connaissances dans le domaine des réseaux de radiocommunications, toutes technologies confondues ;
  • Le Candidat doit fournir la preuve écrite que les fournitures qu’il propose remplissent la(les) condition(s) d’utilisation suivante :
  • Le soumissionnaire doit apporter la preuve que le type de matériel proposé a déjà fonctionné dans au moins un (1) pays ayant les conditions climatiques similaires à celles du Sénégal.

Une marge de préférence de 15% sera applicable à certaines fournitures fabriquées dans les Etats membres de l’UEMOA sera octroyée aux candidats éligibles. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées.

  1. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : l’Autorité de Régulation de Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies en face Ex Clinique des Mamelles, contre un paiement non remboursable de 25.000 F CFA (vingt-cinq mille). La méthode de paiement sera par chèque certifié au nom de l’ARTP ou en espèces. Le document d’Appel d’offres sera adressé par retrait au niveau de l’ARTP ou téléchargeable sur les sites www.artp.sn ou www.marchespublics.sn.

Un exemplaire sera disponible sur place pour être consulté gratuitement.

  1. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : l’Autorité de Régulation de Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies en face Ex Clinique des Mamelles, au rez-de–chaussée au bureau A 020 au plus tard le mercredi 17 janvier 2024 à 11 heures. Les offres soumises après la date et heure limite de dépôt des offres, ne seront pas acceptées.

Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après susmentionnée à la salle de conférence du 4èmeétage à le mercredi 17 janvier 2024 à 11 heures]. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de huit millions (8.000.000) FCFA.

La garantie de soumission doit être délivrée par un Etablissement financier ou une compagnie d’assurance agréée par le Ministère des Finances et du Budget pour les candidats de droit sénégalais.

Pour les candidats non Sénégalais, cette garantie doit être délivrée par un organisme équivalent ou similaire dans l’Etat dont ils sont ressortissants. La durée de validité de la garantie de soumission est de vingt-huit (28) jours après l’expiration de celle des offres. Les offres demeureront valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission.

Le Directeur général

Algérie : «Allo Tofola» , l’ application mobile créée par des étudiants pour le renforcement et la protection de l’enfant

[DIGITAL Business Africa] – Les TIC sont de plus en plus usitées comme outil de protection des enfants. Et on le voit encore en Algérie, ce 04 décembre 2023. Jour de lancement officiel d’« Allo Tofola », une application mobile vouée au renforcement de la protection de l’enfant et la préservation de toute atteinte.

C’était à la faveur d’une rencontre sur le rôle de la société civile dans le renforcement des droits de l’enfant et les technologies de l’information et de la communication (TIC ), présidée par la déléguée nationale à la Protection de l’enfance.

Meriem Cherfi a précisé que l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE) avait lancé cette nouvelle application pour communiquer avec les citoyens sur les questions liées à l’enfance et permettre le signalement de toute violation des droits de l’enfant en vue de renforcer la protection de l’enfant.

Sur cette plateforme, il sera possible de dénoncer toute violation des droits de cette catégorie et de communiquer également avec le citoyen en mettant à sa disposition toutes les lois et les réalisations de l’état pour la promotion de cette catégorie. «Allo Tofola» marque l’implication de la société dans le processus de renforcement et de protection des droits de l’enfant à travers les technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Allo Tofola » a été développée par des étudiants. Ils répondent aux noms de Bentaleb Fanel, Slimane Amina Dounia, Toubal Kamelia, Hamitouche Monsef, Siahmed Massinissa, Souames Ikram, Belguenbour Walid, Louzzani Hiba et Nesrine Merrouchi .

Par Jean Materne Zambo

Cameroun: ST Digital lance «Cloudstore Africa », la 1ère plateforme 100% africaine à proposer l’hébergement de sites web, des noms de domaine et d’adresses emails

[DIGITAL Business Africa] – Une solution offrant un accès aux services cloud. De surcroît basée au Cameroun. ST Digital l‘a fait. La société panafricaine de services informatiques, a mis en ligne, ce 05 décembre 2023, la première plateforme de service cloud basée au Cameroun et opérée par des Camerounais : www.cloudstore.africa.

Cette plateforme propose des services tels que l’hébergement de sites web, les serveurs virtuels, les noms de domaine, les boites email à partir de serveurs situés (au Cameroun) dans un Datacenter Tiers 3. Les services ici proposés sont automatisés depuis la commande jusqu’à la livraison sur le plateforme www.cloudstore.africa . En plus des cartes bancaires, la plateforme intègre aussi des moyens de paiement mobile.

Le cloudstore ne s’adresse pas seulement aux Directions Informatiques et aux Start-ups. Mieux, elle a aussi comme cibles, les Petites et Moyennes entreprises. Cela, en gardant un œil attentif sur leurs données comme le confirme le CEO & Founder de ST DIGITAL, Anthony Same :

« Le lieu de stockage des données et des applications est un enjeu majeur de souveraineté. En effet, il ne serait pas compréhensible qu’en cas de mésentente diplomatique ou commerciale avec un des acteurs majeurs du numérique, les citoyens camerounais soient privés de leur accès à leurs emails ou à leurs systèmes d’information. Similairement les données des Camerounais stockées dans des juridictions tiers se doivent d’obéir d’abord aux règles de ces juridictions avant d’obéir aux règles nationales », a-t-il expliqué.

« Cloud Store Africa » apparaît donc comme un outil capable de participer à la construction d’une Afrique numérique et durable. En cas de mésentente diplomatique ou commerciale avec un des acteurs majeurs du numérique, les risques de privation d’ accès à leurs emails ou à leurs systèmes d’information n’existeraient point.

Créée en avril 2017, ST Digital est aujourd’hui présente dans sept pays en Afrique (Cameroun, Gabon, Congo, Côte d’Ivoire, Togo, Benin et RDC). Basée à Douala au Cameroun, l’entreprise propose en plus du cloud, des services de conseil en transformation digitale, de services d’intégrations, de formation, de développement d’application et de cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : La 2e édition de l’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet lancée

[DIGITAL Business Africa] – L’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet (TdSIG) reprend ses droits, après trois ans. Le Secrétaire général du ministère des Télécommunications et de l’Économie numérique, Hissein Brahim Abdelkérime, a lancé officiellement la deuxième édition de la TdSIG, ce mercredi 06 décembre 2023. Cette deuxième édition est organisée par l’ Agence de développement des technologies de l’information et de la communication(ADETIC) et l’organisation House of Africa.

Selon le site africa-press.net, « l’école tchadienne de la gouvernance de l’Internet et un concept doté d’un double objectif : elle vise à combler l’écart observé pendant des années en termes de participation effective des tchadiens aux processus d’élaboration des politiques liées à la Gouvernance de l’Internet sur les plateformes nationales, régionales et internationales. Cette école fournit ainsi un environnement d’apprentissage de qualité grâce à des experts distingués et sensibilise les participants aux questions de l’internet les plus récentes ».

La première édition de l’École tchadienne de la Gouvernance de l’Internet s’était tenue du 14 au 15 décembre 2020 . Sept experts nationaux ; 45 apprenants provenant de 30 structures
(Gouv, OSC, Académie, Privé, étudiants) prenaient part à cette rencontre.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Paul BIYA demande de surseoir à l’option de privatisation de Camtel

[DIGITAL Business Africa] – L’option de privatiser la Cameroon Telecommunications reste en suspens. Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a instruit de surseoir à tout schéma de réhabilitation visant à la privatisation de la société Camtel ou de tout segment de son activité.

C’est la quintessence de la correspondance du ministre d’ Etat, SG à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, adressée au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le 04 décembre 2023. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, qui est par ailleurs le président du Comité interministériel de la Mission de Réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic.

 

Cameroun : Le ministre Louis Paul Motaze éduque sur la solution « Tresor Pay », une plateforme de paiements publics [ Accessible sur www.tresorpublic.cm]

Pour rappel, le gouvernement du Cameroun avait octroyé trois conventions de concession à l’opérateur historique des Télécommunications Camtel, le jeudi 12 mars 2020. La première concédait à Camtel, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes, mobiles 2G, 3G et 4G à couverture nationale ouvert au public. Depuis lors, Camtel propose officiellement les mêmes services 4G et 3G que les opérateurs mobiles Orange, MTN et Viettel.

Ferdinand Ngoh Ngoh : « Les TIC comme moteur d’une nouvelle forme d’innovation »

La deuxième convention lui octroyait l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes à couverture nationale ouvert au public par des accès filaires. Il s’agit ici d’un renforcement des capacités dans la téléphonie fixe de l’opérateur public.
Le troisième document lui concédait l’établissement et l’exploitation d’un réseau de transport de communications électroniques, y compris des stations d’atterrissage de câbles sous-marins et des téléports vers les réseaux à satellites selon les informations recueillies.

Par Jean Materne Zambo

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Cameroun : Paul Biya donne la possibilité aux opérateurs télécoms privés d’entrer dans le capital de Camtel [Document]

Philippe Wang nommé président de Huawei Digital Power en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre

[DIGITAL Business Africa] – Philippe Wang cumule désormais deux postes au sein de HUAWEI. L’actuel Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa sera désormais également président de Huawei Digital Power en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre.

Le groupe Huawei a annoncé cette semaine cette nomination. Huawei accélère ainsi sa stratégie dans le développement des solutions d’optimisation de l’efficacité énergétique du continent tout en accompagnant sa transition verte.

Selon Huawei, cette nomination intervient à un moment crucial pour l’énergie et le climat sur le plan international alors que s’ouvre la COP28 à Dubaï.

Fondé en juin 2021, Huawei Digital Power développe désormais une large gamme de solutions dans plusieurs domaines d’activités : Smart PV, Data Center Facility, Site Power Facility, FusionCharge et DriveONE. Ces solutions combinent les technologies numériques et l’électronique de puissance pour développer des énergies propres et encourager la digitalisation des systèmes énergétiques pour accompagner la révolution verte au bénéfice d’un avenir plus durable.

À la fin du mois de juin 2023, Huawei Digital Power a déjà aidé ses clients à produire 845,5 milliards de kWh d’énergie verte, à économiser 35,5 milliards de kWh d’électricité et à réduire les émissions de CO2 de 400 millions de tonnes, ce qui équivaut à la plantation de 540 millions d’arbres (estimation basée sur les données publiées par le site web de l’Université d’État de Caroline du Nord concernant la relation entre les émissions de carbone et les quantités d’arbres). La filiale exploite 12 centres de R&D dans le monde, en Chine, en Europe et en Asie-Pacifique et possède plus de 1 700 brevets (à la fin de l’année 2022). Avec environ 10 000 employés, dont 60% sont dédiés à la R&D, Huawei Digital Power dessert plus de 3 milliards de personnes dans plus de 170 pays et régions.

Philippe Wang a rejoint Huawei en 2009 et a exercé successivement les différentes fonctions de Directeur de Grand Compte d’Orange France, de Directeur Général de plusieurs pays (Togo, Bénin, Gabon, Guinée-Équatoriale), puis Vice-Président Exécutif de la région Afrique de l’Ouest. Il est nommé Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa en octobre 2018, puis Président Digital Power pour la région en juillet 2023.

Philippe Wang : 7 ans d’expérience sur le continent africain

Avec près de 7 ans d’expérience sur le continent africain, Philippe Wang continuera d’apporter son expertise dans le domaine de la transformation digitale au service de la révolution énergétique en Afrique. Face au double défi de l’augmentation de l’accès à l’énergie et de la réduction des combustibles fossiles, l’Afrique se positionne avec un potentiel d’énergie verte colossal couplé à une dynamique numérique en constante expansion.

“L’Afrique dispose d’un potentiel d’énergie verte immense couplé à une dynamique numérique importante et qui s’intensifie chaque jour. C’est une immense fierté que de pouvoir contribuer à consolider l’engagement de Huawei Digital Power pour bâtir un avenir toujours plus connecté, intelligent et durable. Ensemble, avec nos partenaires et clients, je souhaite que nous écrivions un nouveau chapitre pour l’économie énergétique et numérique en encourageant la fusion des deux secteurs au bénéfice d’une croissance verte.” déclare Philippe Wang.

A propos de Huawei Digital Power

Huawei Digital Power Technologies Co., Ltd. (Huawei Digital Power) est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de produits et de solutions d’énergie numérique (Digital Power). Nous nous engageons à intégrer les technologies numériques et électroniques de puissance, à développer une énergie propre et à permettre la digitalisation de l’énergie pour stimuler la révolution énergétique pour bâtir un avenir meilleur et plus respectueux de l’environnement.

Dans le secteur de la production d’énergie propre, nous contribuons à créer de nouveaux systèmes énergétiques principalement axés sur les énergies renouvelables.

Dans le domaine de l’infrastructure TIC verte de puissance, nous participons à la construction de centres de données et de réseaux de communication verts, intelligents et à faible émission de carbone.

Dans le secteur des transports durables, nous redéfinissons les expériences de conduite et de sécurité des utilisateurs de véhicules électriques, accélérant l’électrification des transports. Huawei Digital Power continue d’innover grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires mondiaux pour promouvoir la neutralité carbone. https://digitalpower.huawei.com/en

SOURCE : HUAWEI

LuxAid Challenge Fund : Le Luxembourg cofinance les start-up innovantes burkinabè, maliennes et sénégalaises [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – L’ambassadeur du Luxembourg au Sénégal, Georges Ternes, a annoncé ce 05 décembre le lancement du LuxAid Challenge Fund.

Il s’agit en effet d’un appel à projets de la Coopération luxembourgeoise destiné au cofinancement des jeunes entreprises burkinabè, maliennes et sénégalaises. Le cofinancement vise à accélérer la croissance de projets innovants, portés par des start-up, qui contribuent aux enjeux d’apprentissage à distance ou de sécurité alimentaire. Les entreprises sélectionnées bénéficieront d’un soutien allant de 50 000 à 140 000 euros. Les candidats sont invités à déposer leur dossier de candidature avant le 8 janvier 2024.

LuxAid Challenge Fund est une nouvelle initiative de la Coopération luxembourgeoise qui vise à accélérer les innovations à impact portées par des start-up. À travers cet appel à projets, les entreprises burkinabè, maliennes et sénégalaises développant une solution dans le domaine de la sécurité alimentaire ou de l’apprentissage à distance bénéficieront d’un cofinancement allant de 50 000 à 140 000 euros (environ 30 à 90 millions FCFA).

Contribuer à des enjeux sociétaux majeurs

LuxAid Challenge Fund entend de cette manière contribuer à des enjeux sociétaux majeurs dans ces pays. Il s’agit de faciliter l’accès à l’éducation à travers, par exemple, le développement de solutions digitales favorisant l’apprentissage à distance ou mettant en œuvre de nouvelles méthodologies de formation.

Face aux problèmes d’insécurité alimentaire, le fonds souhaite par ailleurs contribuer au renforcement de la résilience des systèmes alimentaires nationaux et locaux. L’ambition est de soutenir par exemple le développement de la production de protéines alternatives, ou des approches novatrices de production alimentaire, telles que l’hydroponie ou l’agriculture de précision.

Soutenir des solutions innovantes en phase de démarrage

LuxAid Challenge Fund cible les entreprises :

  • en phase de démarrage, enregistrées depuis 1 à 5 ans ;
  • avec au moins 2 employés ;
  • qui ont déjà testé leur produit/service sur le marché et ont donc réalisé de premiers revenus commerciaux ;
  • en mesure de cofinancer partiellement leur projet.

Il soutiendra l’atteinte de leurs objectifs de croissance et d’impact, par exemple à travers un appui financier à la commercialisation, à l’acquisition d’équipements ou au renforcement des équipes. L’objectif est, à terme, d’attirer d’autres capitaux permettant l’expansion des solutions et, ainsi, un impact décuplé au bénéfice des populations locales.

Ouverture des candidatures jusqu’au 8 janvier

Dans le cadre de cet appel à projets, les entreprises intéressées sont invitées à remettre leur dossier de candidature sur la plateforme de soumission avant le 8 janvier 2024.

Les 15 candidats présélectionnés dans chaque pays seront invités à pitcher devant un comité national de sélection en mars prochain. Les porteurs des projets retenus dans les trois pays (Burkina Faso, Mali et Sénégal) se présenteront ensuite devant un comité international de sélection qui choisira les lauréats de l’appel à projets. Ce dernier est pourvu d’une enveloppe d’un million d’euros pour les trois pays de la sous-région.

Les décisions finales sont attendues en mai 2024.

Plus d’informations ici

Le LuxAid Challenge Fund est une initiative financée par la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur du Luxembourg, mise en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, dans le cadre du projet MAE/023 – Instruments de partenariat avec le secteur privé.

Par Digital Business Africa. Source: LuxDev

Des comptes bancaires de la SONATEL bloqués suite à une requête d’Interface Sas qui réclame 1,1 milliard de francs CFA

[DIGITAL Business Africa] – Afin de rentrer dans ses fonds suite à une décision de justice lui étant favorable, la société Interface Sas et son directeur Magatte Sylla ont obtenu le blocage des comptes bancaires de la Sonatel ouverts à Attijari, Bhs, Bicis, Société générale, Ecobank, Boa, Orabank, Bnde et Banque Atlantique Sénégal. C’est ce que rapporte des médias sénégalais qui précisent que la Sonatel a attaqué cette décision de justice.

La Sonatel avait été condamnée à payer à Interface Sas la somme de 1,1 milliard de francs CFA pour violation des droits de la propriété intellectuelle.

« Dans une décision rendue ce lundi 4 décembre, le juge des référés a rejeté l’argument de la Sonatel qui plaidait la nullité de l’exploit de dénonciation. N’empêche, la saisie a été cantonnée au compte de la Sonatel ouvert dans les livres de la Société générale. Aussi, le juge a ordonné par conséquent la mainlevée des saisies pratiquées sur les autres comptes Sonatel. Pour autant, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la décision« , écrit Press AFRIK.

La Chambre du contentieux bancaire, des assurances et de la propriété intellectuelle du tribunal de Commerce de Dakar avait conclu que la Sonatel avait «contrefait le procédé d’invention de Magatte Sylla».

Sonatel avait donc été condamnée «à payer Interface la somme de 600.000.000 Fcfa à titre de manque à gagner et toute cause de préjudice confondue ». Les juges avaient aussi condamné la Sonatel «à payer à Maguette Sylla d’Interface la somme de 500.000.000 Fcfa au titre du préjudice subi », précise Press afrik.

La Sonatel avait également été sommée d’arrêter l’exploitation de  « My Business Wifi » sous astreinte de 100.000 Fcfa par jour de retard avec obligation de publier, à ses frais, le jugement dans les journaux sous astreinte de 100.000 Fcfa par jour de retard.

Aussi, précise PRESS AFRIK, la SONATEL avait été déboutée de sa demande en annulation du brevet n°18560 du sieur Sylla Maguette Sylla d’Interface qui l’ accusait de violation flagrante des droits de la propriété intellectuelle. « La société d’ingénierie (Interface Sas) avait développé un procédé sous la marque Beinday. Ce dernier ayant trouvé la plateforme intéressante avait signé un accord de confidentialité avec la start-up », expliquait Sylla Maguette Sylla lors d’une conférence de presse.

Mais, quelque temps après, Interface Sas avait constaté que la Sonatel copiait le process, malgré l’accord de confidentialité et en dépit du brevet d’invention décerné par l’organisation africaine de la propriété intellectuelle au Pdg d’Interface Sas le 14 décembre 2017, rapporte le Press Afrik.

Par DIGITAL BUSINESS AFRICA

L’OMCA-Togo en tournée nationale pour présenter le futur guichet unique d’infrastructures numériques aux maires

[DIGITAL Business Africa] – Les élus locaux du Togo ne sont pas en reste dans le chantier de la transformation numérique. L’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account ( OMCA ) a entamé une tournée de sensibilisation des maires, en vue de leur présenter le futur guichet unique d’infrastructures numériques. C’était vendredi le premier décembre 2023 à Lomé. Cette tournée est consécutive à d’autres sensibilisations qui ont touché les différentes parties prenantes du secteur du numérique entre les mois de mai et juin 2023.

Parmi les parties prenantes, figurent l’Autorité de régulation des communications électroniques et poste (ARCEP), l’Agence Togo Digital, l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), les sociétés d’infrastructures numériques et aussi le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale.

La tournée vise à inciter les élus locaux à participer aux activités du projet TIC. Lequel projet se retrouve dans le programme Seuil. Un programme de réforme institutionnelle et politique financé par la Millenium challenge corporation (MCC). Le projet TIC  a été signé en 2019, et sa mise en œuvre a débuté dès 2021. L’objectif du projet TIC est d’améliorer l’efficience des entreprises, d’accélérer la productivité, l’efficacité des investissements et la croissance économique.

Le projet TIC met l’accent sur les réformes institutionnelles et politiques afin de doter le secteur des TIC des outils opérationnels, adaptés aux enjeux du monde contemporain.

Par Jean Materne Zambo