#111*0# c’est le code qu’il faut composer afin d’avoir une chance de bénéficier de l’un des nombreux lots que Orange Cameroun offre à son aimable clientèle. Durant un mois (du 24 Avril au 23 Mai 2024) les abonnés Orange Cameroun sont appelés à souscrire à leurs forfaits voix et data via Best deal ou à travers l’application Max it, et ainsi, tenter leur chance de gagner les 2 millions de FCFA à se partager tous les jours, des Smarts TV géantes, du crédit de communication et la Data ou encore 10.000 francs en cash toutes les cinq minutes.
Depuis le 24 Avril 2024, chaque abonné qui souscrit au forfait Best deal reçoit sa côte part de générosité d’Orange Cameroun. Et dans cet élan d’appréciation envers ses abonnés, l’opérateur a lancé une nouvelle campagne promotionnelle d’envergure intitulée “La Data qui gagne“.
Allant du 24 avril au 23 mai 2024, cette initiative vise à célébrer les clients en leur offrant la chance de remporter une panoplie de lots attrayants. Des caravanes terrain sont déployées dans l’ensemble du pays, pour célébrer les clients Orange Cameroun et surtout donner l’opportunité à chaque client, de gagner l’un des nombreux lots.
Parmi les récompenses, figurent des millions de francs CFA à partager chaque jour, des smarts TV, des bonus d’appel, et forfait data, ainsi que d’autres lots surprises. Ces lots somptueux témoignent de la volonté d’Orange Cameroun à combler ses clients et de leur exprimer sa gratitude pour leur confiance renouvelée au quotidien.
Pour prétendre à ces lots, la procédure est simple. Il suffit de renouveler son forfait habituel Best Deal en composant le code USSD #111*0# ou via l’application mobile MAX it.
MAX it, qui est d’ailleurs la “super-app” d’Orange Cameroun, qui rassemble en un seul univers les services télécoms, les solutions de paiement Orange Money et un vaste éventail de contenus numériques, offrant ainsi aux utilisateurs une expérience unique et pratique.
Hormis les multiples lots à gagner, la campagne encourage les abonnés à opter pour le forfait Best Deal, leur offrant davantage de données mobiles et de bonus d’appels à moindre coût. Ce forfait très généreux s’inscrit dans la stratégie d’Orange Cameroun visant à proposer des offres compétitives et adaptées aux besoins évolutifs de sa clientèle.
Cette initiative témoigne de l’engagement d’Orange Cameroun, leader de la téléphonie au Cameroun, envers sa clientèle, récompensant ainsi leur fidélité avec des lots substantiels et des offres avantageuses. En célébrant ainsi ses abonnés, l’opérateur renforce son image de marque et son statut d’entreprise soucieuse du bien-être de sa base d’utilisateurs.
[DIGITAL Business Africa] – L’Union européenne et le Cameroun veulent former une équipe solide. Capable de marquer des buts. A cette image empruntée au Chef de Délégation de l’Union européenne au Cameroun et en Guinée équatoriale, on peut ajouter le déterminant « victorieux ». S.E Jean – Marc Châtaigner lors de la cérémonie de la Journée de l’Europe au Musée national à Yaoundé, ce 09 mai 2024, a qualifié le partenariat UE-Cameroon de « Team Europe ». Selon lui, il s’agit de l’une des meilleures coopérations qui puisse être constituée au monde. Surtout basée sur la jeunesse. Et quand on parle de jeunesse, on voit directement l’entreprenariat numérique.
« On a un travail qui a été lancé lors de la Cameroun-EU Business Week au mois de février 2024. Nous avons un programme de plusieurs millions d’euros (plusieurs milliards de FCFA) qui va se mettre en place afin d’accompagner les PME camerounaises. Cela va démarrer dans les secteurs porteurs, notamment le digital, l’agriculture pour essayer de mettre à niveau et aussi faciliter l’accès aux crédits. Le projet n’est pas encore opérationnel mais je crois qu’il le sera d’ici quelques mois », espère-t-il.
« La Cameroun-EU Business Week » à été une plateforme de concertation organisée en vue de saisir les opportunités d’investissements et commerciales au Cameroun. A la suite de cette initiative, l’ Union européenne résout d’accompagner le Projet de transformation numérique au Cameroun (Patnuc).
« Au Cameroun, on va le faire. C’est un programme sur lequel on travaille de manière très étroite avec le gouvernement pour le lancer d’ici à la fin de l’année », Jean-Marc Châtaigner, Chef de Délégation de l’Union européenne au Cameroun et en Guinée équatoriale.
Au Congo, l’ Union européenne a financé le Projet de transformation numérique à hauteur de 89,4 milliards de FCFA. L’initiative vise à soutenir la modernisation des systèmes d’information de l’administration publique et le développement de l’économie numérique dans le pays.
La cérémonie de célébration de la 74e Journée de l’Europe a connu tous les fastes et la solennité dignes de son mérites. Plusieurs membres du gouvernement ont répondu présents à l’invite. Notamment, le ministre des Relations extérieures, Le jeune Mbella Mbella, qui représentait le Chef de l’ Etat du Cameroun, S.E Paul Biya. Le Minrex précédait le ministre Délégué à la Présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo, le ministre du commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, la ministre de l’Habitat et du Développement urbain, Celestine ketcha Courtès.
Rappelons que le 09 mai marque l’anniversaire de la déclaration historique prononcée par Robert Schuman, ancien ministre français des Affaires étrangères en 1950. Dans laquelle il expose l’idée d’une nouvelle forme de coopération politique en Europe. La déclaration historique de Robert Schuman est considérée comme l’acte de naissance de ce l’Union européenne.
[DIGITAL Business Africa] – La volonté de faire de Camtel le leader de la transformation numérique au Sud-Sahara, d’ici 2030, commence à prendre sens. Il ne s’agit guère d’ un simple slogan. Angola Cables, fournisseur mondial de services de réseau et de solutions numériques a signé un partenariat important avec Camtel en vue d’élargir ses services numériques et de connectivité au Cameroun et dans la région d’Afrique de l’Ouest, ce 09 mai 2024. Une initiative qui s’aligne sur la vision de l’entreprise angolaise de relever les défis de la numérisation, dotée d’infrastructures et de talents humains pour opérer sur n’importe quel marché.
Le but de l’accord est de renforcer la redondance, la résilience des réseaux et la qualité des services (QoS) à l’échelle nationale et internationale. Profitant ainsi des vastes connexions par câble sous-marin, dont South Atlantic Cable System (SACS), West Africa Cable System, soit Système de Câble ouest-africain (WACS), le câble sous-marin Monet ou le South Atlantic Inter Link (SAIL).
Pour Fernando Fernandes, directeur national de TelCables Nigeria, une filiale d’Angola Cables, « une fois la diligence requise menée à bien, ce partenariat pourrait transformer la connectivité internet et la transmission de données en Afrique de l’Ouest ». Et de renchérir : « Pour les utilisateurs, ce partenariat contribuera à sécuriser la connectivité et le commerce, à stimuler les économies et à développer les entreprises dans la région ».
Selon Angola Cables, les entreprises disposeront d’options de capacité étendues avec un meilleur accès au trafic vers les réseaux locaux et régionaux d’Afrique de l’Ouest par l’entremise d’Angola Cables et les points de présence de Camtel.
« Notre intention stratégique, dit son DG Judith Yah Sunday, est de nous appuyer sur la connectivité robuste des liaisons terrestres du réseau Angola Cables et sur les interconnexions existantes que nous avons en place avec d’autres câbles sous-marins reliant la région et le monde, afin de fournir des services à valeur ajoutée flexibles et sécurisés à nos clients et à nos entreprises ».
Angola Cables fournit des connexions directes de l’Afrique de l’Ouest vers les États-Unis et l’Amérique du Sud et de l’Afrique de l’Ouest vers Londres avec la latence la plus faible du marché. L’entreprise est présente sur plusieurs hubs IP nigérians de Lekki, WACS CLS, Medallion DC, Rack Centre etc.
Le choix de Camtel peut se comprendre dans le cadre de vision d’ Angola Cables. L’entreprise porte la startup « Blue » lancée en 2021. Elle se veut la marque la plus numérique qui soit. C’est « Blue » qui a la charge de commercialiser des services fixes, mobiles et internet de Camtel auprès des utilisateurs auprès de se clients. Il faut rappeler que Judith Yah Sunday, a reçu son homologue de Congo Telecom, Yves Castanou, le 12 avril 2024. Les deux personnalités ont profité de l’occasion pour échanger sur leurs expériences en matière des télécommunications.
[aiex-dispay-iframe height_px=”1600px”][DIGITAL Business Africa] – En termes de qualité de service en internet mobile, zone Afrique de l’Ouest en 2023, aucun pays ne fait mieux que le Togo. Nperf, le leader mondial du crowdsourcing, a publié le classement, ce 08 mai 2024, des pays de la zone UEMOA et CEDEAO, ayant la meilleure connectivité internet mobile en 2023. Si le Togo domine le classement, c’est en particulier grâce à ses opérateurs de téléphonie mobile, Moov Africa Togo et Togocel, qui affichent de bonnes séduit pour le streaming vidéo et les débits descendants (31,6 mb/s pour MAT et 27,8 mb/s pour TGC).
Une performance qui ne saurait laisser Indifférente la ministre de l’Économie numérique et de la Transformation du Togo, Cina Lawson.
« Fière des récentes performances de nos opérateurs de téléphonie mobile qui placent le Togo en tête du classement nPerf dans les zones UEMOA et CEDEAO, pour la qualité de service en internet mobile. Continuons d’innover pour hisser le Togo au sommet de l’Afrique et du monde ! », a-t-elle exhorté.
Avant le classement de Nperf, l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste (Arcep) avait, le 06 mai 2024, prédi cette performance du Togo. Le régulateur des télécommunications a effectué une analyse comparative des indicateurs de qualité d’expérience (QoE) de services Internet mobile mesurés tout au long de l’année 2023. Il en est ressorti que Moov Africa Togo et Togocel rayonnnaient, mais devaient faire mieux.
Cette analyse a concerné 128 opérateurs de téléphonie mobile dans le monde pour lesquels les données sont disponibles, dont 49 opérateurs de téléphonie mobile d’Afrique et 16 issus de l’espace UEMOA.
L’Arcep pour sa part à salué les performances de Moov Africa Togo et Togocel sur les débits descendants et le streaming vidéo ainsi que le bon classement de MAT et TGC à l’échelle de l’UEMOA. En revanche, le Régulateur souligne que la qualité d’expérience est beaucoup moins bonne sur la navigation web, les débits montants, le temps de latence.
[DIGITAL Business Africa] – 30 chapitres, 12 titres. C’est le maillage du projet de loi relatif au projet de loi relatif aux communications électroniques, adopté ce mardi 07 mai 2024 par les membres de la Commission de la Recherche, de la Science, de la Technologie et de l’Environnement du Sénat. Ce projet de loi, selon le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, abroge l’ordonnance n° 2012-293 du 21 mars 2012 relative aux Télécommunications et aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).
A en croire Ibrahim Kalil Konaté, le texte adopté à l’unanimité vise à adapter l’environnement numérique ivoirien à l’évolution technologique du fait de la digitalisation économique et sociale, à soutenir le développement harmonieux du secteur des télécommunications. De plus, il permettra d’ appréhender de nouveaux enjeux et défis liés aux évolutions technologiques, indiquait le ministre devant la Commission de la Recherche, de la Science, de la Technologie et de l’Environnement, du Sénat.
[DIGITAL Business Africa] – Au sein du groupe Meta, les annonces se suivent et se ressemblent. Après Facebook, Instagram, l’intelligence artificielle s’invite dans l’application de messagerie instantanée WhatsApp. Pour le moment, il s’agit d’un projet. Néanmoins, Meta compte intégrer plusieurs outils comme la génération d’images et de stickers personnalisés. Mais l’outil attendu dans l’application WhatsApp est le chatbot Meta AI, qui est perçu comme l’assistant d’intelligence artificielle le plus intelligent qui soit. Sur WhatsApp, le robot prendra la forme d’un contact indépendant, un peu comme ce qui existe déjà avec votre propre profil. Il permettra de vous envoyer à vous-même des messages et rappels. L’ outil (chatbot) a été entraîné en 30 langues différentes, selon journaldugik.com.
« Meta AI sera directement accessible depuis l’application, et permettra de converser avec l’assistant virtuel de Meta comme vous le feriez avec n’importe quel autre contact. Il sera ainsi possible de convoquer l’IA directement depuis la barre de recherche de votre messagerie, en tapant “@MetaAI” depuis la barre de recherche. Pour rassurer les plus sceptiques, l’entreprise s’est voulue rassurante : seules les questions mentionnant directement @MetaAI pourront être lues par l’agent conversationnel. Le reste du texte saisi restera chiffré, à l’image des appels et des messages privés qui transitent sur l’application », rapporte la source.
Cette annonce de Meta est faite après deux autres quelques semaines auparavant. Dans la journée du jeudi 18 avril 2024, il y a eu la présentation de Llama 3, son tout dernier modèle de langage, puis le déploiement de son chatbot Meta AI, dans une version améliorée.
Par Jean Materne Zambo, sources : dumoderateur.com, journaldugik.com, commentçamarche.net
[DIGITAL Business Africa] – La Fédération des Editeurs de Presse poursuit sa campagne de dotation du matériel informatique à la presse du Cameroun. Chacun attendra son tour. Et ce mercredi 07 mai 2024, c’était au tour du quotidien « La Météo » de Dieudonné Mveng de recevoir du matériel informatique après plusieurs organes tels que Le quotidien de l’ Economie de Thierry Ekouti, « Ligne d’horizon mag » de Valentin Siméon Nzinga », qui a eu ces mots de gratitude.
« Lignes d’horizon se rejouit d’un important don d’équipements offert ce 02 mai par la Fédération des Éditeurs de Presse du Cameroun (FEDIPRESSE) .
Cette dotation de matériels informatique, viendra à coup sûr renforcer le parc déjà existant, en améliorant ainsi les conditions de travail du personnel de notre Magazine.
Lignes d’Horizon qui est ainsi honoré, sait gré à la FEDIPRESSE, qui l’a inscrit dans son projet de relèvement économique de la Presse écrite post covid-19 à travers le financement de la migration numérique.
Puisqu’il n’y a pas de hasard, notre Magazine célèbre avec fierté dans ce contexte particulier, la Journée Mondiale de la Liberté de Presse ce 03 mai 2024 », indique -t-il.
Fruit du partenariat MTN-FEDIPRESSE, cette initiative vise à encourager, booster la digitalisation des organes de presse écrite qui sont actuellement encore pour la plupart dans un fonctionnement moyenâgeux, a fait savoir le Secrétaire exécutif de la FEDIPRESSE, Parfait Siki. La convention de partenariat a été signée entre Christian Mbipgo, vice président de la FEDIPRESSE et directeur de publication de The Gardian Post et Melvin Akam, General Manager Regulatory and Corporate Affairs chez MTN Cameroon, le 03 mai 2024 à Yaoundé.
[DIGITAL Business Africa] – Deux événements majeurs au pays des hommes intègres. Le 15e symposium sur les TIC, l’environnement et les changements climatiques et l’économie circulaire, d’une part et la rencontre régionale de la Commission d’études 5 pour l’Afrique de l’Union internationale des télécommunications (UIT-T, SG5RG-AFR, ) d’autres part. Des événements organisés du 07 au 09 mai 2024 par l’ UIT, en collaboration avec le ministère de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso.
Le premier, qui est le symposium sur les TIC, l’environnement, le changement climatique est placé sous le thème : « Solutions numériques pour un avenir durable : Intégrer l’action climatique, l’économie circulaire, les données et les normes internationales ». Il permettra aux participants de dégager des pistes afin de façonner un avenir plus vert et plus résilient.
Prenant la parole, la ministre en charge de la transition digitale, le Dr Aminata Zerbo Sabané a soutenu :
« Notre mission commune est de trouver des solutions numériques innovantes qui répondent aux défis du changement climatique, de l’économie circulaire, et qui intègrent harmonieusement les données et les normes internationales ». Et d’ajouter : « La quête collective d’un développement durable et inclusif passe par les avancées technologiques et les principes de l’économie circulaire ».
La rencontre régionale de la Commission d’Etudes 5 pour l’Afrique de l’Union internationale des télécommunications (UIT-T, SG5RG-AFR) se tient en marge des travaux relatifs au symposium. Il s’agit, pour la ministre Dr Aminata Zerbo/Sabané, d’une matérialisation de l’engagement envers la protection de l’environnement et la santé publique face aux défis posés par les champs électromagnétiques.
Les travaux permettront d’évaluer l’impact des technologies de l’information et de la communication (TIC) sur l’environnement et la santé humaine.
« Cette rencontre, a dit le Dr Aminata Zerbo Sabané, se doit d’être à l’avant-garde des contributions pour l’élaboration de normes qui façonnent la gestion responsable des TIC dans nos sociétés. Ses efforts pour promouvoir l’efficacité énergétique, l’utilisation des énergies renouvelables et la gestion adéquate des déchets électroniques sont des apports tangibles à la lutte contre le changement climatique et à la promotion d’une économie circulaire », a-t-elle déclaré.
La cérémonie d’ouverture des travaux sur le 15e symposium sur les TIC, l’environnement et les changements climatiques et l’économie circulaire a été surtout marquée par la présence en ligne d’un certains nomde personnalités. Notamment Helen Cythia Nakiguli, présidente de la Commission d’Etudes (CE)5 de l’UIT-T pour l’Afrique (SG5RG-AFR), du Secrétaire exécutif de l’ Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep) du Burkina Faso, Patrice Compaoré, entre autres.
Par Jean Materne Zambo, source : mdenp.gov.bf, uit.int
[DIGITAL Business Africa] – Le Sénat ivoirien s’entretient avec le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate, de la loi relative aux communications électroniques, ce 07 mai 2024. La Chambre haute examine ce projet de loi à son tour après l’ Assemblée nationale le jeudi 14 mars 2024. Le texte prévoit en son article 214 que « quiconque intercepte, divulgue, publie ou utilise le contenu des messages électroniques, ou révèle leur existence, est passible de lourdes peines, sauf en cas de consentement exprès de l’auteur ou du destinataire de la communication, ou sur réquisition de l’autorité judiciaire dans le cadre d’une enquête judiciaire. La peine encourue est de cinq ans d’emprisonnement et de 10 millions de francs CFA ». Ibrahim Kalil Konate, ONJI-CI, Sénat.
Mais certaines parties y voient là un moyen de restreindre la liberté de la presse en Cote d’Ivoire. L’Organisation nationale des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (ONJI-CI) a par exemple estimé que la loi « dissuadera les journalistes de poursuivre certaines enquêtes ou de divulguer des informations importantes pour le public. De plus, elle pourrait compliquer la protection des sources, compromettre l’indépendance journalistique et accroître les risques juridiques lors de la collecte de preuves ».
L’objectif du texte est d’optimiser les conditions d’exercice sur le marché des télécommunications, de redynamiser la concurrence et de rationaliser l’alternance du secteur. Ce texte envisage également d’assurer une protection des consommateurs beaucoup plus dynamiques.
Son élaboration a impliqué tous les ministères concernés, les structures publiques, le secteur privé et la société civile.
[DIGITAL Business Africa] – La filiale guinéenne d’Orange lance son service de payement mobile, Orange Micro Finances Guinée, ce vendredi, 03 mai 2024. Le service permet aux clients Orange Money en Guinée d’emprunter de l’argent instantanément (entre 50.000 et 1.500.000 GNF pour un début), et d’épargner à tout moment quelles que soient leurs activités, leur localisation géographique. Et ce via l’application Orange Money Afrique ou le code USSD *144*5*5#. Ce qui devrait fournir des services financiers inclusifs et accessibles aux populations locales à partir de leur compte Orange Money.
OMIG est perçu comme réponse aux besoins d’autonomisation économique des femmes, d’accompagnement des jeunes, de financement des entrepreneurs et d’appui aux populations des zones rurales.
« Orange Money, œuvre depuis plus d’une décennie à faire avancer l’inclusion financière. Le crédit et l’assurance sont des briques encore trop faiblement développées dans l’offre des services financiers mobiles, qui pourtant, constituent un fort potentiel de développement pour les populations en Afrique. Nous souhaitons soutenir et faciliter la créativité d’une multitude de micro-entrepreneurs souvent des femmes, et contribuer à leur réussite grâce aux offres de crédit et d’épargne partout où Orange Money est implanté », a dit le directeur général d’Orange Guinée Boly Traoré.
Le lancement officiel de la première microfinance digitale, OMIG permet enfin à certains de livrer un ouf de soulagement à l’instar de Saïkou Yaya Barry qui l’a fait savoir sur Facebook.
« C’est un réel plaisir pour moi de voir naître en fin ce petit bébé. J’ai eu le privilège et l’honneur de faire partie de l’équipe qui a travaillé sur ce projet depuis 2022.Toutes mes félicitations à l’ensemble des collègues d’Orange Guinée, d’Orange Bank Africa et du groupe Orange qui ont contribué a réussite de ce projet. Ça a été des moments remplis d’échanges, d’apprentissage, stress et de joie . Ce projet m’a permis d’acquérir des connaissances réelles et des compétences en matière de réglementation des microfinances en Guinée. Un grand merci à mes managers pour la confiance et pour m’avoir mis sur ce projet structurant et tant d’autres projets d’importance capitale pour l’entreprise.Tous mes souhaits de succès à OMIG », a-t-il dit.
Cette offre d’épargne et de crédit digitale instantanée d’Orange Guinée emboîte le pas à la Côte d’Ivoire, qui a vu naître, en 2020, Orange Bank Africa.
Par Jean Materne Zambo sources : Mediaguinee.com, orangebank.ci
[DIGITAL Business Africa] – Le président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, semble déterminé à aller jusqu’au bout. Cette fois-ci, en ciblant ceux qui, d’après lui, remplissent les caisses du Rwanda avec des fonds issus du pillage du sous-sol congolais. La société américaine Apple est ainsi pointée du doigt.
Au cours de sa tournée européenne à la fin de ce mois d’avril 2024, le président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi, a accordé plusieurs interviews où il pointe un doigt accusateur sur les sociétés de fabrication de smartphones et particulièrement sur Apple qui favoriserait les crimes et meurtres en RDC en achetant au Rwanda des minerais 3T destinés à la fabrication des smartphones.
Or, soutient le président congolais, le Rwanda ne produit aucun gramme de ces minerais 3T. Mais plutôt, vole en RDC ces minerais. Ce que réfute Apple qui dit acquérir ces minerais en respectant les règles prévues en la matière. Le Rwanda également n’a jamais admis cette accusation.
Qu’importe pour la RDC qui le soutient mordicus et qui dit avoir des preuves ce pillage qui dure depuis 30 ans. C’est pour cela qu’une plainte du gouvernement congolais contre Apple a été introduite en Californie aux Etats-Unis, au siège de la marque à la pomme, et en France où la multinationale a une filiale.
Dans un rapport publié le 26 avril 2024 à Kinshasa, le gouvernement congolais accuse la société américaine Apple, fabriquant de la marque de téléphone « iPhone », d’utiliser des minerais, provenant des sites d’exploitation illégale en RDC.
Intitulé : « Minerais de sang – Le blanchiment des 3T de la RDC par le Rwanda et les entités privées », ce document a adressé une mise demeure à Apple, via deux avocats français mandatés par le pays.
En France justement, sur la chaîne LCI, dans une interview diffusée ce 01er mai 2024, Félix Antoine Tshisekedi explique les raisons de cette plainte.
Pour lui, “dans les smartphones iPhone d’Apple, il y a du sang des victimes congolaises. C’est documenté ! Je ne parle pas en l’air”.
“Les gens d’Apple disent qu’ils achètent des produits propres. Or nous savons sait très bien qu’au Rwanda, il n’y a même pas un seul gramme des minerais 3T qui sont les plus prisés qui sont destinés à la fabrication de ces technologies (iPhones, ndlr). Cela veut dire que ces minerais proviennent de quelque part. Et aujourd’hui, il est avéré que c’est de la RDC qu’ils proviennent. Ils arrivent au Rwanda. Il y a des ONG qui sont complices avec le régime rwandais qui commencent la vérification sur le lieu d’entreposage et non sur le lieu de provenance et d’origine de ces produits. C’est à dire dans les mines congolaises dans lesquelles on accède après avoir violenté et massacré des Congolais “, a expliqué le président congolais.
“Rwanda receleur et vendeur de ces minerais du sang”
Quelques jours plus tôt, le 29 avril 2024, dans une interview accordée à la Deutsche Welle, le président congolais était plus précis.
DW : Comment est-ce que vous comptez intensifier les relations entre la République démocratique du Congo et l’Allemagne ?
Félix Tshisekedi : J’ai beaucoup d’admiration pour ce qui se fait en Allemagne. J’ai toujours dit que je rêvais de faire de mon pays une sorte d’Allemagne d’Afrique, donc un moteur du développement africain. Et dans l’infrastructure, nous avons énormément de besoins, et c’est la clé d’ailleurs pour le développement d’un pays. Que ce soit les infrastructures routières et l’énergie propre. Surtout en ce moment. Et le Congo a des atouts. Mais maintenant, il faut des investissements pour développer tout ça.
DW : Vous êtes le président d’un pays qui dispose d’immenses richesses. Et récemment, la RDC a accusé la multinationale Apple d’utiliser des minerais issus d’exploitations illégales acheminés et blanchis principalement vers le Rwanda en finançant même des groupes armés dans l’est de la RDC. Il y a même un ultimatum posé. Pour quoi exactement ?
Félix Tshisekedi: Mais pour que ça cesse, tout simplement. Ça fait 30 ans que ça dure! Le Rwanda a découvert qu’en République démocratique du Congo, il y avait des minerais. Le Rwanda a noué des contacts dans la communauté internationale qui lui ont permis justement d’être le receleur, le vendeur de ces minerais du sang. Des minerais obtenus par la violence exercée sur nos populations pour les pousser à quitter les localités dans lesquelles on trouve ces minerais.
DW : On a la présence aujourd’hui du M23 qui est soutenu par le Rwanda. Votre gouvernement l’a dit plusieurs fois. Est-ce que dans les prochains jours, vous prévoyez de rencontrer Paul Kagame?
Félix Tshisekedi: Il y a maintenant une tentative que nous, nous estimons être de la dernière chance. Et moi, comme je l’ai dit, je donne la chance à la paix. Le plus possible.
DW : Mais, en décembre 2023, vous étiez plus incisif. Vous disiez alors : “A la moindre escarmouche, on va attaquer le Rwanda”.
Félix Tshisekedi : Tout à fait.Vous savez, lorsque j’ai haussé le ton, les partenaires de mon pays sont venus me voir. J’ai bien voulu leur accorder évidemment cette chance aussi, d’essayer pour la dernière fois quelque chose. C’est ce qui se passe en ce moment.
Par Digital Business Africa. Sources: DW, LCI et Reuters (crédit photo)
[DIGITAL Business Africa] – Félix-Antoine Tshisekedi, le président de la République démocratique du Congo, a accordé une interview à la Deutshe Welle ce 02 mai 2024. Interview dans laquelle où il pointe un doigt accusateur sur les sociétés de fabrication de smartphones et particulièrement sur Apple qui favoriserait les crimes et meurtres en RDC en achetant au Rwanda des minerais 3T extraits en RDC et destinés à la fabrication des smartphones.
Il invite par ailleurs “Apple” à négocier directement avec la République démocratique du Congo et non avec ceux qui versent le sang des Congolais. Digital Business Africa vous propose l’intégralité des explications du président Félix-Antoine Tshisekedi à ce sujet.
DW : Qu’est-ce que vous répondez aujourd’hui aux populations qui vivent dans les camps de déplacés à Mugunga, à Kibati, à Buyimba et qui n’espèrent que rentrer chez eux ?
Félix-Antoine Tshisekedi : Mais c’est déjà de leur donner l’espoir qu’un jour ces populations rentreront chez elles. Parce que nous faisons… nous mettons tout en œuvre pour y arriver. Je vous ai parlé ici de ma volonté de vouloir le faire par la négociation parce que je veux privilégier cette voie, la voie de la paix, parce qu’elle est moins coûteuse d’abord. Et puis elle est plus efficace. On ne perd pas de… Mais elle est plus longue.
Les gens continuent à vivre sous des bâches, sous la pluie… Elle est beaucoup plus longue, oui. Et ces gens ne les sont pas, parce que dans la mesure du possible, le gouvernement leur apporte les moyens dont ils ont besoin.Ça ne suffit pas, c’est vrai, et je profite de l’occasion pour remercier aussi les autres pays organisations qui ont aussi apporté de l’aide à ces victimes.
Mais nous leur disons tout le temps d’espérer dans ce que nous faisons. Parce que notre détermination est sans faille. L’objectif, c’est de ramener la paix et de ramener toutes ces populations chez elles. En Ituri en ce moment, ils se passent de très, très bonnes choses.Tous les groupes armés se sont déjà rencontrés.
Ils ont signé ensemble un mémorandum dans lequel ils se sont engagés à faire la paix. Et si tout va bien d’ailleurs, je vais m’y rendre à la mi-mai, en tout cas, en début de ce mois qui arrive de mai pour me rendre moi-même compte, leur parler et sceller cette paix ensemble avec toutes les communautés.
Donc là, ce sera déjà quelque chose de gagné. Les populations pourront rentrer et d’ailleurs, il y a des organisations internationales qui se proposent déjà à aider, comme l’OIM, l’Organisation Internationale pour les Migrations, la Banque mondiale aussi va nous accompagner avec quelques moyens.
Nous avons nous même le processus DDRCS – Désarmement, Démobilisation Réinsertion Sociale – donc par lequel nous allons reprendre tous les activistes des groupes armés. Et donc, si tout va bien – et je prie Dieu pour que vraiment ça continue comme ça – le cas de l’Ituri sera réglé dans les mois à venir et nous pourrons fumer le calumet de la paix de ce côté-là.
Il restera donc le Nord-Kivu où là, c’est une question de pillage des ressources de la République démocratique du Congo, en complicité évidemment avec certaines multinationales dans des pays industrialisés. Ça, c’est autre chose. Et donc, ça dépend justement de ces pays qui abritent ces multinationales.
C’est à eux de faire pression sur ces sociétés pour qu’elles arrêtent ce commerce illicite. Nous sommes les représentants de la République démocratique du Congo et nous sommes ouverts à toutes les discussions, prêts à parler d’échange, de partenariat gagnant-gagnant avec toutes ces multinationales, plutôt que de les laisser se contenter de ce trafic macabre qui se fait sur la vie de nos concitoyens.
DW : Qu’est-ce que vous répondez aux personnes qui disent que ces trafics de minerais se font parfois, voire souvent en complicité avec des Congolais ? Ça ne vient pas seulement du Rwanda ou d’autres pays. Quelles sont les mesures que vous avez alors par rapport à ces personnes ?
Mais les mesures, je crois que vous, vous avez entendu, évidemment. On nous a évidemment… Les redresseurs de torts ont vite été en besogne pour nous juger. Vous avez par exemple appris que nous avons suspendu le moratoire sur la peine de mort. Évidemment, parce que, à cause de certains compatriotes, il y a justement ces dégâts humanitaires. Ce sont des choses qui arrivent, pas seulement du fait du Rwanda seul, mais du Rwanda et de ses complices qui vivent en République démocratique du Congo et qui sont Congolais pour certains d’entre eux.
Donc c’est pour ça que nous brandissons, nous avons rétabli justement cette sanction pour les dissuader, parce que le premier objectif, c’est d’abord de les dissuader. Mais s’ils s’entêtent, la peine de mort s’appliquera à eux.
DW : Monsieur le Président, vous venez de formuler une attente auprès des pays qui abritent les multinationales, dont les États-Unis – j’imagine – dans le cas “d’Apple”. Donc, qu’est-ce que vous attendez exactement ? Quelles formes de sanctions ? Quelles formes d’influence devrait mettre le gouvernement américain ?
Je ne sais pas dans ce cas quelle sanction on peut appliquer. C’est à la justice d’y penser, mais il y a sûrement des amendes, il y a sûrement des condamnations aussi pour complicité de crimes. Et voilà.
Donc, je n’attends pas de sanctions précises comme telles. Je sais que ce sont des pays où la justice est libre, indépendante et efficace. Et qui peut cette justice dissuader ce genre de trafic. Et surtout que les autorités congolaises sont prêtes à discuter justement de manière ouverte d’un partenariat pour exploiter ces minerais dans un modèle gagnant-gagnant.
Vous savez, moi j’ai justement à cause de tous ces malheurs que nous ont causés ces richesses, voulu capitaliser cela en disant nous avons, nous devons cesser d’être une terre d’extraction, tout simplement. On nous prend nos minerais, on va les transformer ailleurs et on vient nous revendre les produits finis.
Nous voulons développer nous-mêmes la chaîne de valeur au Congo, le plus loin possible qu’elle puisse s’étaler. Et ensuite, c’est dans des partenariats pareils que – c’est pour ça que j’appelle ça gagnant-gagnant – parce que ça fait que nous allons pouvoir lutter contre la pauvreté en créant des emplois, en créant de la richesse et en même temps avoir des partenaires qui eux aussi vont pouvoir se retrouver dans ce partenariat.
Donc par exemple, “Apple” négociera directement avec la République démocratique du Congo. À quoi ça sert de négocier avec un vulgaire voleur qui en plus fait ce trafic au prix du sang en tuant des Congolais ? Donc, les téléphones que vous avez ici dans vos pays contiennent le sang des Congolais.
DW : Et comment est-ce que vous jugez le mémorandum d’entente qui a été conclu entre l’Union européenne et le Rwanda au mois de février pour favoriser le développement de chaînes de valeur durable et résiliente pour les matières premières ?
Comme une prime faite à la guerre et au pillage tout simplement parce que je vous dis, il n’y a pas un gramme de ces minerais dans le sous-sol rwandais – pas un gramme.
Tout est pillé en République démocratique du Congo. Je vous ai expliqué de quelle manière ça arrive au Rwanda. C’est estampillé par une ONG qui valide le fait que ce soit des minerais rwandais propres et c’est expédié justement vers ces entreprises. Ça c’est scandaleux que l’Union Européenne valide un tel marchandage, un vil marchandage.
C’est dégoûtant. Et je félicite la Belgique, parce qu’au moment où cette décision est arrivée de l’Union Européenne, je suis passé par la Belgique, je m’étais évidemment plaint de ce que la Belgique, membre de l’Union Européenne, ait aussi participé à cela. Mais je félicite le gouvernement belge parce que le Premier ministre m’avait expliqué que la Belgique ait mis des réserves sur ce mémorandum et a exigé qu’il y ait une traçabilité désormais dans ce qu’ils vont faire avec le Rwanda, qu’il y ait une traçabilité de ces minerais et vous verrez qu’à cette occasion, nous allons découvrir que ces minerais ne viennent pas du Rwanda.
DW : Et donc, si l’Union européenne ne s’adapte pas, est ce que vous, vous chercherez d’autres partenariats ? Et où ?
Si l’Union européenne ne s’adapte pas, ça veut dire que l’Union européenne favorise le pillage des ressources minérales de la République démocratique du Congo et le problème se posera à l’Union européenne.
Donc je n’ai même pas besoin de prendre une décision quelconque. Je reste ouvert. Moi, je n’ai pas besoin de condamner l’Union européenne. L’Union européenne a plusieurs comptes, plusieurs pays qui sont amis de la République démocratique du Congo: l’Allemagne, la France, la Belgique, la Hongrie – je vais m’y rendre d’ailleurs dans quelques jours.
Donc, je n’ai pas à condamner ces pays-là. Je sais que si ce mémorandum se confirme et confirme donc la prime donnée à ce pillage, mais il se posera un problème ici dans l’Union européenne et je fais confiance à l’opinion d’ailleurs des Européens. Ils vont s’occuper de leurs décideurs.
Je crois que évidemment, notre pays a été absent pendant longtemps de beaucoup de rendez-vous et cela nous a évidemment valu d’être, j’allais dire, un petit peu dépassé sur le plan du lobbying diplomatique. Parce que le Rwanda, avec son leader qui est un ferme manipulateur, a réussi à faire croire en fait qu’il était en danger et que ce danger provenait de la République démocratique du Congo et que pour cela, il avait besoin d’envoyer son armée en République démocratique du Congo parce qu’il y avait des FDLR qui menaçaient constamment sa sécurité. Mais en réalité, à côté de cela, ils pillaient les ressources. Et comme au Congo en ce moment-là, il y n’avait pas … je veux le dire très clairement, de dirigeants capables de pouvoir dénoncer cela, évidemment le Rwanda en a profité.
Mais regardez depuis 2022 où l’agression a commencé que nous, nous avons dénoncé immédiatement cette agression, vous voyez que le narratif a changé. Donc, ça ne fait qu’une année et demie que cela a commencé alors que pendant 30 ans le Rwanda a berné le monde entier. Donc donnez-nous le temps de rattraper notre retard dû au fait qu’il y a eu un silence complice dans notre pays
Donc, le chef même de ceux qui dirigeaient ce pays-là. Et aujourd’hui, nous nous en rendons compte. Même l’armée a été complètement désarticulée, affaiblie, désorganisée pour ne pas qu’elle puisse être capable de faire face à toutes ses agressions. Toutes les opérations de brassage, mixage qui suivaient les crises qui lui avaient, étaient justement des occasions pour infiltrer notre armée d’éléments rwandais qui a ensuite allaient créer des désordres dans le pays.
Tout cela, nous le savons. Nous sommes en train de le démanteler. Mais donnez-nous le temps de le parachever, parce que ça a mis du temps à se faire et il faut le défaire.
DW : Et sur qui est-ce que vous mettez votre espoir pour un processus de réconciliation, un processus qui va vers la paix – vous avez dit que vous voulez la paix aussi pour les gens qui vivent notamment dans l’est de votre pays. Sur qui est ce que vous mettez l’espoir, si vous dites que Paul Kagame ce que vous dites de lui. Qui est pour vous la personne qui pourrait…?
Celui qui viendra – celui ou celle qui viendra après Paul Kagame. Il n’est pas éternel. J’espère qu’après lui, il y aura un chef d’état qui pourra comprendre le sens et le bien fondé de vivre en paix avec ses voisins.
[DIGITAL Business Africa] – Le PDG d’ UnitedHealth, fournisseur d’assurance maladie, a tenu une déclaration qui a créé émoi et consternation parmi les occupants de la Chambre haute du Parlement américain, ce premier mai 2024.
Andrew Witty, lors d’une audition devant le Sénat, à reconnu avoir payé la somme de 22 millions de dollars à BlackCat, un groupe de pirates informatiques qui, selon lui, se serait introduit dans l’une de ses filiales. Un paiement de rançon qui n’a pas empêché les pirates à vendre sur le darkweb les données de ses clients.
Ce piratage a perturbé les prestataires de soins de santé à travers les USA. Ceci pendant des mois.
Les pirates ont subtilisé les données confidentielles des patients et chiffré les données de l’entreprise. Des millions d’Américains ont vu leurs données exposées. Ce qui a causé de sérieux problèmes aux fournisseurs de soins de santé partenaires de Change Healthcare. La cyberattaque a paralysé leurs logiciels de prescription électronique et tous les outils pour la gestion des paiements.
Selon la l’American Hospital Association, le groupe professionnel de l’industrie des soins de santé, UnitedHealth serait dépositaire d’un tiers de tous les dossiers de patients aux États-Unis et supervise 01 médecin sur 10 à travers le pays.
Conséquence d’une negligence diront certainement les observateurs avérés en matière de cybersécurité. Puisque selon Andrew Witty le portail « n’avait pas d’authentification multifacteur ». Qui d’après le site onelogin.com est « est une méthode d’authentification dans laquelle l’utilisateur doit fournir au minimum deux facteurs de vérification pour accéder à une ressource de type application, compte en ligne ou VPN ».
« Les criminels ont utilisé des informations d’identification compromises pour accéder à distance au portail Change Healthcare Citrix, une application utilisée pour permettre l’accès à distance aux ordinateurs de bureau », a déclaré Andrew Witty.
De manière concrète, ces pirates ont déployé un ransomware (logiciel informatique malveillant, prenant en otage les données.)sur le système informatique de Change Healthcare, une filiale d’UnitedHealth qui fournit des logiciels de paiement aux fournisseurs de soins. C’est la pire cyberattaque vécue par le système de santé des États-Unis, estime l’American Hospital Association. Elle a coûté plus de 870 millions de dollars à UnitedHealth.
Au total, se sont 5 000 hôpitaux et prestataires de soins de santé qui ont été paralysés. Du coup pour Wyden, l’attaque d’ UnitedHealth apparaît comme un « terrible avertissement sur les conséquences des méga-entreprises trop grandes pour faire faillite ».
[DIGITAL Business Africa] – L’entreprise ST Digital était présente à Brazzaville au Congo lors de la huitième édition du Salon international de la technologie et de l’innovation de l’Afrique centrale (Osiane). Salon qui s’est tenu au Palais des Congrès de Brazzaville du 23 au 26 avril 2024. Occasion pour cette société, dans son stand, de présenter aux milliers d’invités ses principales innovations et solutions.
Mais aussi, en marge de ce salon, ST Digital, a procédé au lancement officiel de ses solutions « Cloudstore africain » à Brazzaville. C’était le 25 avril 2024 à l’hôtel Olympique de Brazzaville. En présence de plusieurs invités spéciaux et d’entreprises et institutions.
Et c’est Jean-Francis AHANDA, directeur général Datacenter Services chez ST DIGITAL, qui a entretenu les invités. Également présent à cette rencontre, Digital Business Africa en a profité pour poser quelques questions au représentant de ST à ce rendez-vous. Interview.
Digital Business Africa :Pourquoi procédez-vous au lancement officiel de vos solutions et de votre « Cloudstore africain » à Brazzaville ?
Jean-Francis AHANDA : Notre objectif après notre lancement au Cameroun et en Côte d’Ivoire en 2023 est de poursuivre le maillage du continent en proposant cette offre dans un pays supplémentaire en Afrique centrale.
En déployant des infrastructures cloud sur chacun des marchés ciblés, ST DIGITAL garantit la souveraineté et la sécurité des données selon la réglementation locale du pays d’implantation.
ST DIGITAL met à disposition son savoir-faire et ses talents pour offrir la meilleure expérience d’utilisation de services Cloud au plus proche des utilisateurs locaux désirant mener à bien des projets de transformation numérique. C’est la poursuite de la promesse d’être un Cloud 100 % Africain.
Digital Business Africa : Lors de ce lancement, vous avez évoqué la nécessité de disposer des données dans des datacenters locaux proches des utilisateurs et surtout, vous dites que si un État demande les données d’un client, vous allez refuser. Quelles sont les garanties de sécurité que vous donnez à vos utilisateurs et potentiels clients ?
Jean-Francis AHANDA : Le cloud 100 % Africain est un cloud souverain qui repose sur des infrastructures basées en Afrique et opérées par des équipes africaines qui ont fait le choix d’œuvrer pour l’intérêt général en proposant un véritable pacte de confiance entre un fournisseur de cloud, ses clients et les citoyens africains. Avec pour vision de répondre aux menaces que sont les régulations extraterritoriales, telles que le Cloud Act.
ST DIGITAL, en tant que protecteur de la sécurité des données, offre l’assurance de la souveraineté des données. Cette garantie s’exprime à travers la possibilité qui vous est donnée de choisir l’emplacement de vos données, les protégeant ainsi contre les ingérences extérieures tout en respectant strictement les réglementations locales.
Digital Business Africa :Comment adressez-vous les défis d’énergie pour rassurer les clients de la disponibilité 24 h/24 de leur serveur ?
Jean-Francis AHANDA : C’est effectivement pour nos équipes un véritable défi dans certains pays. Nos infrastructures sont équipées dans chacun des pays de plusieurs groupes électrogènes et de batteries de secours qui permettent de garantir un fonctionnement sans interruption de nos services. Il nous est même déjà arrivé de fonctionner sur groupe électrogène pendant deux semaines sans arrêt.
Digital Business Africa :Avec les défis de l’Internet en Afrique, quelles sont les solutions de connectivité dont vous disposez pour garantir une meilleure stabilité et une meilleure qualité de services de vos datacenters ?
Jean-Francis AHANDA : Nous mettons en place sur nos sites une connectivité multiopérateurs et avons aussi recours à un routage via plusieurs câbles sous-marins qui, avec le raccordement aux points d’échange locaux, nous permet de proposer la meilleure connectivité pour l’accès à nos services.
Digital Business Africa :À quand la création d’un datacenter Tier 3 à Brazzaville au Congo ?
Jean-Francis AHANDA : C’est en cours d’étude et notre plan d’investissement prévoit la construction de quatre datacenters en Afrique.
Digital Business Africa :Quelles sont les perspectives de ST Digital au Congo Brazza ?
Jean-Francis AHANDA : Les entreprises se tournent de plus en plus vers les technologies digitales pour améliorer leur productivité, leur rentabilité et leur compétitivité.
Nous proposons une large palette de services qui vont du conseil au support. Fort de cela, nous avons pour ambition d’être un des acteurs de référence du plan stratégique Congo Digital 2030 en accompagnant les entreprises, mais aussi les administrations dans leur transformation numérique.
Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM, à Brazza
[DIGITAL Business Africa] – Une déclaration sur le renforcement du dialogue avec les plateformes numériques globales et les instances africaines de régulation de la communications a été signée à l’issue de la conférence internationale sur la régulation numérique organisée par la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle de Côte d’Ivoire les 23 et 24 avril 2024 à Abidjan.
Mme Latifa Akharbach, présidente de la HACA du Maroc et présidente en exercice du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC) et M. Roch Olivier Maistre, président de l’ARCOM France et actuel président du Réseau Francophone des Régulateurs des Médias (REFRAM) ont signé cette déclaration le 24 avril 2024 à Abidjan. C’était en présence de Me René Bourgoin, vice-président du RIARC et président de la HACA de Côte d’Ivoire.
Une déclaration qui relève notamment l’engagement des régulateurs membres des deux réseaux à conduire un dialogue constructif avec les plateformes en ligne pour contribuer au développement d’un espace numérique respectueux de la démocratie et des droits de l’Homme et favorisant la diversité culturelle et linguistique.
Dans ce document solennel, les signataires invitent également les plateformes à mettre en place des politiques et des moyens de modération des contenus adaptés aux contextes nationaux et régionaux et les incitent à l’utilisation de systèmes de recommandations algorithmiques favorisant la diversité des sources d’information.
En effet, explique Christian Bosembe, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication en RDC, la gestion linguistique demeurait jusqu’ici une lacune notable : « Avec environ 400 langues et groupes ethniques, des conflits peuvent surgir si une ethnie se proclame supérieure à une autre, refusant de communiquer en lingala ou en français mais utilisant plutôt le Tchilumba. Il devient alors difficile de superviser ces échanges puisque nous ne contrôlons pas totalement les plateformes qui, de leur côté, ne sont pas préparées à gérer de telles spécificités ».
Par ailleurs, l’on a également appris que Google est en train de développer des outils pour quinze langues qui devraient être intégrées à ses services d’ici la fin de l’année. Des recherches dans ce sens sont menées à Nairobi au Kenya et à Accra au Ghana en ce moment.
« Nous avons des équipes qui étudient comment incorporer les dialectes locaux dans nos algorithmes d’intelligence artificielle afin de repérer les provocations à la violence, entre autres », a déclaré Pren-Tsilya Boa-Guehe, responsable des relations institutionnelles panafricaines, gouvernementales et des politiques publiques chez Google.
Toujours en ce qui concerne le renforcement de la politique de modération, TIKTOK, META, X et GOOGLE se sont aussi engagés à mettre en œuvre des dispositifs ou outils de signalement simples d’usages et aisément accessibles aux utilisateurs pour signaler la présence sur leurs services de contenus susceptibles d’être considérés comme contraires aux conditions générales de la plateforme.
Lors de cette rencontre, TIKTOK, par le biais d’Eric GARANDEAU, Responsable des Relations gouvernementales de la Politique Publique basé en France a indiqué que c’est une préoccupation qui tient à coeur son réseau social :
«Les règles communautaires sur notre plateforme interdisent des contenus haineux, violents…Ce sont des comportements individuels qui se retrouvent sur TIKTOK qu’il va pouvoir réguler. Pour atteindre ses résultats, TIKTOK doit inspirer de la confiance…C’est fondamental pour nous d’assurer la sécurité de ses utilisateurs et lutter contre les contenus illicites »
Lors de la même cérémonie, certaines plateformes numériques ( Tiktok, Meta) ont accepté de signer un « Protocole d’engagement volontaire des grandes plateformes en ligne avec le Réseau Francophone des Régulateurs des Médias (REFRAM) et le Réseau des Instances Africaines de Régulation de Communication (RIARC) ». Quatre sections d’engagement y figurent. En vue du renforcement de la collaboration et du dialogue avec les autorités de régulation des médias sur le continent africain et dans l’espace francophone.
Ces engagements portent entre autres, sur la désignation d’un point de contact unique pour les autorités publiques et sur la mise en œuvre de mesures de transparence adéquates à travers notamment la publication d’un rapport annuel portant sur l’ensemble des actions de modération décidées par ces plateformes.
A l’issue des travaux de cette conférence qui a réuni des régulateurs de 24 pays d’Europe et d’Afrique, des représentants des plateformes numériques globales, Meta, Google, Tiktok et X ainsi que des organisations internationales tels que l’OIF et l’Unesco, les présidents du RIARC et du REFRAM et des membres des deux réseaux ont été reçus en audience par le vice-président de la République de Côte d’Ivoire M. Tiemoko Meylet Koné.
Les institutions membres du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) et les institutions membres du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), réunies en conférence commune à Abidjan les 23 et 24 avril 2023 ;
Considérant les objectifs de leurs réseaux respectifs tels qu’explicités dans leurs statuts, en particulier l’engagement à défendre la diversité culturelle et à promouvoir le pluralisme des médias dans le cadre d’un renforcement de l’État de droit et de la démocratie ;
Considérant les feuilles de routes de leurs réseaux respectifs visant notamment à l’adaptation de la régulation audiovisuelle aux enjeux et défis soulevés par les plateformes en ligne ;
Considérant la Déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement membres de l’Organisation internationale de la Francophonie adoptée le 20 novembre 2022 à Djerba, notamment ses paragraphes 24 à 32 ;
Considérant les consultations multipartites et le dialogue mondial menés par l’UNESCO « Pour un internet de confiance » et les « Principes de régulation des plateformes numériques » qui en découlent, visant notamment à contribuer à une cohérence mondiale des politiques en la matière pour éviter une fragmentation de l’Internet ;
Considérant les législations les plus récentes en matière de régulation des plateformes en ligne, comme le règlement européen sur les services numériques ;
Considérant la place incontournable prise par les plateformes en ligne dans les sociétés et les enjeux et défis qui en découlent en matière de protection des droits fondamentaux, en particulier la liberté d’expression, le droit à bénéficier d’une information fiable et de qualité, à être protégé des contenus haineux et des discriminations sous toutes leurs formes ;
Considérant le rôle des régulateurs des médias en matière de sauvegarde et de promotion de la liberté d’expression, du pluralisme des courants de pensée et d’opinion, comme de protection des publics ;
Considérant la pertinence et la légitimité de ces acteurs institutionnels pour contribuer au développement d’un espace numérique respectueux de la démocratie et des droits de l’Homme et favorisant la diversité culturelle et linguistique ;
Réaffirment leur engagement à défendre la diversité culturelle, à promouvoir le pluralisme des courants de pensée et d’opinion et à protéger les droits fondamentaux, en particulier la liberté d’expression, le droit à bénéficier d’une information fiable et de qualité, à être protégé des contenus haineux et des discriminations sous toutes leurs formes ;
Réaffirment leur volonté de renforcer le dialogue entre leurs réseaux respectifs et les représentants des très grandes plateformes en ligne ;
Se félicitent des échanges constructifs entre leurs réseaux respectifs et les très grandes plateformes en ligne, notamment des engagements pris par les participants à la conférence d’Abidjan en vue de pérenniser un dialogue de haut niveau, structuré et régulier au sein d’un forum ad hoc composé des représentants des deux réseaux et des très grandes plateformes en ligne.
Invitent les très grandes plateformes en ligne à mettre en œuvre ces engagements dans une optique de dialogue et d’amélioration continus, avec notamment pour objectifs :
1. De désigner un point de contact unique pour les autorités publiques concernées, avec des capacités suffisantes pour assurer une communication directe et efficace avec les instances membres du REFRAM et du RIARC ; ainsi qu’à désigner un point de contact pour les utilisateurs des plateformes en ligne afin qu’ils puissent interagir de manière électronique avec ces dernières ;
2. De rendre accessibles dans les langues officielles de chaque pays dont l’instance de régulation est membre du REFRAM ou du RIARC, dans un langage clair et compréhensible, les conditions générales d’utilisation de leurs services, ainsi que leurs politiques et moyens de modération des contenus téléversés par les utilisateurs, des messages à caractère publicitaire ou de propagande et des contenus d’information ;
3. De mettre en œuvre des mécanismes simples d’usage et aisément accessibles à tous pour signaler la présence sur leurs services de contenus qui seraient considérés comme illégaux ou contraires aux conditions d’utilisation de la plateforme ;
4. De mettre en place des mesures pour assurer un haut niveau de confidentialité, de sûreté et de sécurité aux mineurs qui utilisent leurs services ;
5. De mettre en place des politiques et moyens de modération des contenus partagés ou diffusés dans l’ensemble des langues officielles des pays membres du REFRAM ou du RIARC, adaptés aux contextes nationaux et régionaux, et à fournir une explication aux utilisateurs qui ont été affectés par une modération du contenu publié sur la plateforme ;
6. De mettre en œuvre des mesures de transparence adéquates, permettant de servir de base à un dialogue structuré entre les membres des deux réseaux et les représentants des très grandes plateformes en ligne sur le continent africain et dans l’espace francophone ;
7. De veiller à l’utilisation de systèmes de recommandations algorithmiques favorisant une diversité de sources d’information, notamment afin de ne pas contribuer au renforcement d’éventuelles polarisations culturelles ou géopolitiques, et de favoriser la mise à disposition d’une diversité de contenus pour les utilisateurs.
Encouragent dans le même esprit les très grandes plateformes en ligne :
8. A faciliter l’accès des chercheurs, en particulier issus du monde africain et francophone, aux données et aux interfaces d’applications des très grandes plateformes en ligne dans des conditions garantissant le respect et la protection des données à caractère personnel des utilisateurs et la confidentialité des processus algorithmiques protégés par le secret des affaires ;
9. A reconnaitre le rôle éminent des associations, collectifs, organisations non gouvernementales, et plus généralement des organismes reconnus dans les sociétés civiles au sein du continent africain et de l’espace francophone en tant que signaleurs de confiance, qui sont en capacité de produire des requêtes fondées et argumentées pour en faciliter le traitement auprès des très grandes plateformes ou des autorités de régulation ;
10. A élaborer et à rendre publics des codes de bonne conduite pour réduire l’impact des risques systémiques conduisant à la diffusion à grande échelle de contenus susceptibles de porter atteinte au pluralisme des courants de pensée et d’opinion et à leur libre expression, de nuire au développement intellectuel et moral des utilisateurs, en particulier des mineurs, de véhiculer des discours de haine ou de conduire à des violences en raison de critères ethniques, religieux, de genre, d’âge, de handicap ou de tout autre motif discriminatoire.
* * *
Les institutions membres du Réseau francophone des régulateurs des médias et du Réseau des instances africaines de régulation de la communication entendent inscrire leur démarche de dialogue avec les très grandes plateformes en ligne dans la durée, pour favoriser un suivi et des améliorations en prise avec les évolutions législatives et tendances mondiales.
[DIGITAL Business Africa] – Toutes non pas reçu le premier prix du concours de codage, organisé par AfricanWits. Mais ces jeunes filles, réparties en 14 groupes, ont fait bonne impression lors du Girls In ICT Innovation Challenge de ce 04 mai 2024. Elles ont présenté des prototypes d’applications mobiles et sites web pour lutter contre les violences basées sur le genre. Ils sont nombreux avoir été séduit par l’esprit créatif des candidates du jour. A commencer par JFN Higher University Institute.
Après avoir suivi religieusement les différents exposés, son vice-président Nafack Ronald a annoncé la construction d’un centre d’innovation qui sera dédié au prototypage afin d’améliorer les solutions des jeunes camerounais, dont les « Girls In ICT » d’ AfricanWits. Ce sera un écosystème où l’on ne demandera qu’à être créatif. Que dire de la promotrice de la plateforme Ejara, Nelly Chatue-Diop, impressionnée par les solutions présentées. Elle a souligné au passage qu’ elle aurait voulu embaucher une trentaine de ces candidates si elle en avait les moyens.
Même son de cloche chez le partenaire majeur du Girls In ICT Day Innovation Challenge. Aurelien Bakehr, managing Director Inq. Digital Cameroon a promis que l’entreprise sera toujours là pour les jeunes filles engagées dans les STIM, en leur offrant des solutions simples pour résoudre leurs problèmes. Le Director Inq. Digital Cameroon Inq. se dit également disposée à évaluer et à accompagner l’initiative d’ AfricanWits pour l’amélioration des résultats. Inq. a financé l’ incubateur d’ AfricanWits pour mâturer les projets des jeunes filles intéressées par les STIM. Cela, pour une durée de trois mois.
Côté administrations publiques, le ministère des Postes et Télécommunications, représenté par Martial Botchak, a renouvelé son engagement à apporter un soutien inconditionnel à AfricanWits. Giselle Caroline Ekoh du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille a reconnu que les solutions innovantes présentées vont appuyer la stratégie de lutte contre les violences de tout genre initiée par l’ Etat du Cameroun. Le Minproff dispose d’ailleurs d’une plateforme de dénonciation.
Remise des copies
Agées visiblement de 17 à 23 ans, les candidates venues de plusieurs établissements des Sciences , Technologies, Ingénierie et Mathématiques, ont fait face à un jury constitué d’experts en codage. Chaque équipe a eu droit à trois minutes pour convaincre les membres du jury. Elisabeth Binam, responsable marketing chez Inq. Cameroon en faisait partie comme en 2023. Elle remarque surtout une nette évolution chez les candidates.
« Les filles se sont améliorées par rapport à l’année dernière. Je pense que nous avons de très bon potentiels. Il y a beaucoup plus d’innovations de maîtrise du sujet. Le seul problème qu’elles aient eu c’est le modèle économique. Elles ne savent pas encore comment rentabiliser ces solutions. Cela est dû à la jeunesse. Mais la technique aujourd’hui, l’intelligence artificielle qui est sujet à la mode est bien maitrisée. Maintenant, s’il elles ajoutaient un peu comment rentabiliser ces plateformes ce serait bien pour elles », a-t-elle dit.
Les candidates ont travaillé sur trois livrables. Notamment une interface principale (codée), un PowerPoint et le prototype proprement dit (application mobile ou site web). L’ équipe gagnante est « Women Tech innovation ». Elle a présenté une application mobile baptisée « Homo Aegis » ( protection humaine en latin). La team est constituée de Maïva Magnifouet Zefack ( 4e année), Sonia Rykiel Toukam ( 4e année), Victoire Youngui ( 3e année), Axelle Kwamou Siagat (3e année) Claude Rowane Djiojip Ouankap (3e année) à proposé une solution basée sur l’intelligence des objets ( IoT). A partir d’une montre connectée, le sujet peut envoyer un signal aux personnes environnantes pour signaler le danger ; envoyer ses coordonnées GPS et les paramètres physiologiques.
Les futures ingénieures en Informatique à l’ Institut Ucac – Icam ont été récompensées pour leur esprit innovant mais aussi pour leur abnégation. Rappelons qu’elles étaient candidates malheureuses de l’ édition 2023. Elles sont réparties avec chacune un laptop de marque Lenovo et la somme de 200.000 FCFA, offerts par MTN Cameroon, entre autres prix des autre partenaires.
Des prix, il y en a également eu pour les partenaires. Dont, Inq. qui a reçu le premier prix « He for she », le deuxième est revenu à « MTN » et le troisième à JFN Higher University Institute pour leur soutien constant.
[DIGITAL Business Africa] – L’amour d’une carte SIM ne s’éteint jamais. S’il fallait trouver un titre à l’histoire de Dahirou Thiam, celui-là lui conviendrait à merveille. Le militant du Pastef a été nommé directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), en remplacement de Monsieur Abdou Karim Sall. Décision adoptée en Conseil des ministres du 02 mai 2024, au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, S.E Bassirou Diomaye Diakhar Faye.
Le nouveau directeur général prend les rênes de l’ ARTP, qui a obtenu pour la première fois, un certificat à la norme ISO 9001 version 2015 pour la qualité de son management. Un héritage que lui lègue son prédécesseur qui n’a pas manqué de lui signifier ses félicitations. Abdou Karim Sall, maire de Mbao, a adressé un message de félicitations à son successeur , qui selon certaines sources, est aussi son voisin de quartier : « Je félicite le nouveau DG de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des postes, Monsieur Dahirou Thiam. Bonne chance », a-t-il souhaité.
Comme le président de la République, S.E Bassirou Diomaye Diakhar Faye ou le Chef du gouvernement, Ousmane Sonko, Dahirou Thiam connaît le goût du fer et a failli même connaître celui de l’enfer. En février 2021, il a été arrêté puis libéré « pour avoir simplement figuré dans le répertoire d’une collègue », rapporte le site senplus.com
« On aurait trouvé trouvé son nom dans le répertoire de la personne qui aurait vendu la puce qui aurait servi à proférer des menaces à l’endroit de certaines autorités politiques. Voyant que cette piste, comme celle du viol, risquait de tomber dans le ridicule, ils auraient également glissé vers un autre chef d’inculpation : diffusion de fausses nouvelles. Il a été ainsi convoqué le jeudi, auditionné et déféré auprès du procureur le vendredi pour avoir simplement figuré dans le répertoire d’une collègue », informait la source.
Le parcours professionnel de Dahirou Thiam laisse transparaître que c’est un homme loyal et rompu à la tâche. Ingénieur en Informatique et Télécommunications, il a passé 18 ans et 11 mois au sein de la Sonatel. Il occupait depuis juin 2021 le poste de Chef de service des contrats des domaines cœur Radio et transport. Cela, après avoir occupé la fonction de Management Partner (juillet 2005-2021). Dahirou Thiam a un diplôme d’ingénieur obtenu à l’ École supérieure Polytechnique de Dakar (2008-2010).
[DIGITAL Business Africa] – La société Starlink Madagascar SA obtient le sésame. Une licence satellite lui a été délivrée par l’autorité de régulation des technologies de communication (Artec), selon un avis publié par l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), ce premier mai 2024. Il indique bien les missions dévolues à l’entreprise fournisseuse d’accès internet par satellite du milliardaire Elon Musk. D’autres sources rapportent que la société Starlink Madagascar SA pourra, pendant cinq ans, fournir ses services sur le territoire malgache. Le prix initial de la licence étant de 100 000 euros, au bénéfice du fonds de développement des télécommunications et TIC. La société Starlink devra aussi s’acquitter d’un frais annuel de 5% de son chiffre d’affaires hors taxes.
Fiche signalétique de Starlink Madagascar SA
FORME JURIDIQUE :
SA-AG
RCS :
RCS Antananarivo 2024 B 00509
NIF :
2 018 532 217
STAT :
61101-11-2024-0-10523
DUREE :
99
CAPITAL :
22 500 000,00
GERANT :
NA
ACTIVITES : Le site 2424.mg rapprte que la filiale malgache de SpaceX a pour objectif de fournir des services de télécommunication aux utilisateurs finaux publics et privés, sans s’y limiter. Elle prévoit également de fournir des services internet par satellite et d’installer des matériels et des dispositifs terrestres, ainsi que d’effectuer diverses activités telles que l’importation, l’exportation, l’achat, la vente au détail, l’installation, la location, la réparation et la maintenance d’équipements de télécommunication
Chose promise…pas faite
Tahina Razafindramalo, ministre du Développement numérique, de la Transformation digitale annonçait déjà, le 09 avril 2024, l’arrivée imminente de Starlink. Son officialisation n’était qu’une question de temps. Il faut souligner que le cas de Madagascar est quasiment particulier en Afrique. Ici, Starlink s’est montre conformiste, en n’autorisant aucune activité avant l’obtention de la licence satellite. Par contre dans plusieurs pays africains, ses services sont proposés de manière illicite. Au Cameroun par exemple, madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, avait demandé à Starlink le 04 avril 2024, lors du lancement du programme Industry Maker ACADEMY (IMA24) par Digital Transformation Alliance et InnoTechLab, de stopper la commercialisation de ses services au Cameroun.
« J’ai déjà reçu la directrice Afrique de Starlink et nous lui avons dit que le marché camerounais est ouvert, mais réglementé. Il faut avoir une licence et nous leur avons donné les conditions pour le faire. Mais, il se trouve que comme le coût des forfaits d’Internet par satellite de Starlink est bas et que nous vivons le phénomène de la mondialisation, quelques Camerounais se sont procuré des équipements Starlink qui sont très faciles à manipuler. Il suffit d’avoir l’équipement Starlink, d’avoir un code, vous le branchez et vous êtes connecté. Avec tous les risques que cela comporte » , a indiqué la ministre. Une rappel à l’ordre qui n’était pas tombé dans les oreilles de sourds. Puisque dans la foulée, l’entreprise Starlink décidait de suspendre ses activités dans les pays où elle n’a pas pignon sur rue au plus tard le 30 avril 2024.
Il n’y a pas que Starlink qui ait réagi. Même les Douanes camerounaises avaient signé une note d’interdiction de l’importation des Kits Starlink, le 15 avril 2024. En rappelant qu’ au Cameroun l’importation d’un matériel de transmission de télécommunications est subordonnée à l’homologation de l’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART).
Ces mesures adoptées semblent n’avoir pas été suivies d’effets. Les kits Starlink continuent d’être commercialisés pour le grand bonheur des internautes épris d’une connexion stable, rapide, de qualité, et surtout à moindre coût. Et les acteurs du numérique ne peuvent que croiser les doigts pour que la société soit autorisée au Cameroun. Beaugas Orain Djoyum, DG d’ ICT Media STRATEGIES, cabinet de veille stratégique et d’e-reputation, dans sa sortie, invitait les gouvernement camerounais à négocier avec Starlink.
« Je milite pour que Starlink respecte la réglementation applicable dans les pays africains. C’est pourquoi je pense que le Cameroun et plusieurs États africains devraient, dès à présent, se rapprocher de Starlink pour demander soit le rétablissement et/ou le maintien de la connexion Internet dans le pays (les utilisateurs peuvent se connecter en attendant la finalisation du processus de l’autorisation), soit l’accélération du dépôt du dossier de Starlink pour exercer légalement dans les pays en forçant à l’avance leur calendrier prévisionnel de déploiement », pensait-il.
[DIGITAL Business Africa] – L’ association Smart Africa fait des heureux à l’ Ecole Superieure Africaine des TIC (Esatic). 152 étudiants de l’ établissement ont reçu des certifications de fin de formation en cybersécurité (Cyberops), ce lundi 29 avril 2024. Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet pilote de mise en place du centre d’innovation en cybersécurité, en collaboration avec Smart Africa. Ceci pour combler le déficit de compétences professionnelles dans la lutte contre les menaces à partir d’Internet. La formation tenue du 13 au 11 avril 2024 a doté les participants de plusieurs outils de prévention et de détection d’intrusion, les opérations et les vulnérabilités de l’infrastructure réseau. L’ expert en télécommunications et stratégiste en transformation digitale des entreprises privées/publiques, Lassina Konate, n’a pas caché tout le plaisir qu’il a eu à prendre part à être cérémonie de remise de parchemins.
« Heureux d’avoir pris part à la cérémonie de fin de formation et de remise de diplômes à 152 jeunes dont 25% de filles, en présence de l’équipe SADA(Smart Africa Digital Academy), ainsi que des représentants de la CGECI, du Gotic, et du représentant du ministère de tutelle. A l’initiative de l’Alliance panafricaine Smart Africa dirigée par notre compatriote Lacina Kone, l’Esatic, le partenaire stratégique local, a conduit cette formation en Cyber Sécurité operationnellle afin de doter notre écosystème d’acteurs compétents pour la sécurisation de l’espace numérique en Côte d’Ivoire »
Selon l’expert, le développement des compétences numériques est le 4ème Pilier de la Stratégie Nationale du Numérique adoptée par le gouvernement en décembre 2021
Le directeur général de l’ Esatic, Adama Konaté, a encensé les enseignants pour le « rôle essentiel joué dans la formation et le développement des diplômés, et surtout pour leur expertise et développement qui ont contribué à faire de l’Esatic un centre d’excellence en matière de cybersécurité ».
[DIGITAL Business Africa] – 25 ans. La Cameroon Telecommunications est à la fleur de l’âge. Un âge qui commande que l’on réalise ses rêves d’enfance. « 25 ans, c’est l’âge parfait pour grandir. Un peu. C’est l’âge pour croire en ses rêves de petites filles et les réaliser. Plus que jamais ». Ainsi se réjouissait une jeune fille à travers un petit poème intitulé « souvenir de belles choses. Toujours », disponible sur viedemiettes.fr. Ces quelques mots corroborent la pensée de la directrice générale de Camtel Judith Yah Sunday. Ce mercredi premier mai 2024, l’entreprise a réquisitionné l’esplanade du Club Camtel pour clore les activités inhérentes à la 138e Fête Internationale du Travail, dont le thème était : « Dialogue social constructif, facteur de promotion du travail décent et de progrès social ».
Chez Camtel, l’événement ne se célèbre pas comme partout ailleurs. L’ opérateur historique des télécommunications, certifié Iso 9001/2015, en plus des réjouissances pour la circonstance, célébrait aussi son 25e anniversaire.
« Cette journée revêt une signification particulière car elle témoigne de nos réalisations collectives,nos défis surmontés et de nos aspirations communes ». Parmi justement ces aspirations, Camtel nourrit le rêve d’être l’entreprise leader de la transformation numérique au Sud du Sahara d’ici 2030, a dit la directrice générale Judith Yah Sunday.
La célébration de la 138e Fête Internationale du Travail était le deuxième round des activités organisées par Camtel ces derniers jours. Le 30 avril 2024, l’entreprise a organisée la Journée Camtel des entreprises (Camtel Business day ). Il était question de savoir comment le numérique contribue-t-il au renforcement de la compétitivité des entreprises. Au sortir des travaux, il a été demandé aux acteurs des secteurs public et privé de conjuguer leurs efforts aux fins de relever les défis qui les interpellent dans un environnement concurrentiel.