[DIGITAL Business Africa] – Le footballeur portugais Christiano Ronaldo atteint un milliard sur les réseaux. Plusieurs sites d’informations ont relayé cette information depuis vendredi 16 septembre 2024.
Il devient ainsi la première personne avec ce chiffre, selon la BBC.
« Quelle réussite ! Cela prouve une fois de plus le changement fondamental qui s’opère dans les médias. Cela montre la capacité de Ronaldo à toucher un nouveau public plus jeune grâce à la technologie », a reporté la source. Malgré ce statut, la star planétaire du football garde la tête sur ses épaules.
« Vous m’avez accompagné à chaque étape du chemin, dans les hauts comme dans les bas. Ce voyage est le nôtre et ensemble, nous avons montré qu’il n’y a pas de limites à ce que nous pouvons accomplir », a poursuivi l’actuel joueur d’Al-Nassr, vainqueur de l’Euro 2016 avec le Portugal. Et de conclure :
« Merci d’avoir cru en moi, de m’avoir soutenu et d’avoir fait partie de ma vie. Le meilleur reste à venir et nous continuerons à nous battre, à gagner et à écrire l’histoire ensemble… Nous avons marqué l’histoire : 1 MILLIARD d’abonnés ! C’est plus qu’un simple chiffre : c’est un témoignage de notre passion, de notre dynamisme et de notre amour commun pour le jeu et au-delà. Des rues de Madère aux plus grandes scènes du monde, j’ai toujours joué pour ma famille et pour vous, et maintenant, nous sommes 1 milliard à nous rassembler », a-t-il confié.
Selon koha.net, le nombre de followers a été calculé à partir des réseaux sociaux Instagram, Facebook, X, YouTube et des réseaux chinois Weibo et Kuaishou. Voici la répartition de sa communauté : Instagram (639 000 000), sur Facebook (170 500 000), X (113.000 000), YouTube (65 500 000), Weibo (7 500 000) et Kuaishou (9 500 000)
Par Jean Materne Zambo, sources : koha.net, bein sports France
[DIGITAL Business Africa] – L’entrepreneur Web camerounais a livré une masterclass gratuitement. Il était invité sur Canal 2 international, ce 15 septembre 2024, dans le cadre du rendez-vous dominical L’Arène, présenté par Rodrigue Tongue. Il faut rappeler que Philippe Simo est le fondateur de la plateforme Investir au Pays. Elle a pour objectif d’encourager les membres de la diaspora africaine à investir dans leur pays d’origine. C’est sous cette casquette que Rodrigue Tongue l’a convié à prendre part à un combat d’idées face à des journalistes déterminés.
Ensemble, ils ont abordé plusieurs thèmes, notamment l’entreprenariat, l’immigration, entre autres. Parlons d’abord de l’entreprenariat. Philippe Simo invite les investisseurs ou les potentiels investisseurs à se mettre à jour :
« Nous avons basculé d’une économie de matières premières où on était dans les années soixante à une économie de la connaissance, de la science et de la technologie. Une application comme WhatsApp. Quand elle a été vendue, elle a été vendue à 17 milliards de dollars. À l’époque, 17 milliards de dollars, c’était le PIB du Sénégal. Et donc, une application valait le même prix que toute la richesse produite par un pays majeur d’Afrique. Aujourd’hui, on a des entreprises aux États-Unis d’Amérique dont la valeur dépasse tout le continent africain. Ça veut dire que si on vend par exemple une entreprise comme Apple, cela permet d’acheter toute l’Afrique deux, trois fois », a-t-il dit.
En effet, l’entreprise Facebook, devenue Meta, avait plutôt racheté WhatsApp en 2014 chez Jan Koum à 19 milliards de dollars US. Le Figaro rapportait à l’époque que cette somme pouvait financer 40 stades de France ou un million de salariés payés au SMIC sur un an.
Si voulez savoir comment on parvient à survivre dans l’environnement de l’entrepreneuriat malgré les écueils rencontrés, demandez-le à Philippe Simo :
« Le business a trois phases : une phase de décollage, une phase de stabilité et une phase de dépression. Nous (Africains) nous intéressons généralement aux business quand ils sont en phase de dégression… L’entrepreneuriat, tout comme la médecine, ça s’apprend. Vous ne vous levez pas un matin pour aller vous placer devant quelqu’un dont on dit qu’il est boucher pour qu’on vous opère. Il va vous tuer. Pour cela, les gens prennent leurs économies durement gagnées et s’improvisent en entreprenariat.
Conséquence, il y a beaucoup de pertes. Mais posez-vous la question : qu’est-ce que les Chinois, les Indiens, les Français, les Anglais, les Américains, les Russes maintenant voient-ils tous en Afrique pour venir massivement quand nous ne voyons tous qu’une chose : c’est de partir. Ils voient ce que nous ne voyons pas », explique-t-il.
Encore que : « le Cameroun, selon lui est l’un des pays les plus attractifs en terme d’incitation fiscal. On peut investir au Cameroun sans payer de Douanes, d’impôts et même de cotisations salariales pour des salariés pendant des années ».
Après avoir encensé l’État du Cameroun, Philippe Simo a toutefois plaidé pour une révision du climat des affaires. Selon lui, plusieurs investisseurs craignent de venir au Cameroun en raison du fonctionnement de la justice, qui selon lui favorise n’est pas au service des plus faibles.
À l’endroit de ceux qui voudraient lancer leurs chaînes YouTube, Philippe Simo a un conseil : « Les chaînes YouTube qui réussissent bien ont quasiment les équipements qu’il faut pour être une chaîne de télévision. Nous sommes une chaîne YouTube et on a deux studios à Paris, un studio à Abidjan. Il y a beaucoup de chaînes en Afrique qui n’ont pas de studio… »
Le cours de Philippe Simo avait aussi un segment consacré à l’éducation des enfants par les écrans. Il suggère aux parents de retirer les écrans à leurs enfants, car ceux-ci sont la cause de nombreux retards chez eux.
Selon lui, l’enfant apprend au contact des parents. S’agissant de la place donnée aux entrepreneurs, Philippe Simo déplore le fait qu’ils soient sous-cotés au profit des footballeurs. Un paradoxe.
Camtel seeks distributors to strengthen its presence on the market
[DIGITAL Business Africa] – L’ opérateur historique des télécommunications du Cameroun Camtel était l’invité surprise en plateau sur Vision 4. L’édition de Club d’Élites de ce 15 septembre 2024, modérée par le journaliste Boney Philippe, mettait sur le gril le scandale qui fait couler beaucoup d’encre et de salive au Cameroun et hors des frontières. « Affaire Glencore, des officiels camerounais englués dans la corruption ? » Voilà l’un des thèmes qui a réuni plusieurs panelistes, Hilaire Kamga, directeur exécutif du cabinet Futur Afrique Consulting.
Selon lui, la corruption se serait emparée de tout le système de gouvernance camerounais. Et pour illustrer son propos, Hilaire Kamga pense que Camtel entretient la corruption.
« Vous avez une entreprise de télécommunications où, jusqu’aujourd’hui à l’ère du numérique, il faut aller s’aligner devant les guichets pour payer la consommation mensuelle …»
Vous parlez de Camtel? s’est enquis Boney Philippe, journaliste et modérateur de l’émission.
« Oui, c’est Camtel. Ils ont d’abord le plus grand nombre d’employés. Alors, quand j’ai essayé de comprendre, j’ai dit que c’est une entreprise publique qui est dans le même mode global de corruption parce qu’il faut voler en espèces… », a répondu Hilaire Kamga, directeur exécutif du Cabinet Futur Afrique Consulting. Un exemple qui ne cadre pas avec la réalité sur le terrain. L’opérateur Camtel le démontrera si bien. Mais, Il faut reconnaître que ce point de vue vient remettre au goût du jour le projet « Blue money » qui peine à être lancé.
La plateforme de paiement en ligne Cashless pour faciliter le parcours du client
S’il faut payer un produit Camtel, il faut effectivement se rendre en agence (en attendant Blue Money) au risque de se faire arnaquer. Mais se rendre en agence ne signifie pas que la monnaie fiduciaire soit manipuler. Les paiements sont électroniques.
Il y a de cela un an, Camtel a instauré le nouveau système de paiement de facture dénommé « Cashless ». Il s’agit d’ un mode de paiement instauré par le top management de Camtel qui consiste à faciliter le parcours client et en même temps à sécuriser les recettes de Camtel. Pour tout paiement de facture, de produits ou de services, le client a seulement besoin du code marchant de l’agence pour effectuer son paiement par MoMo, OM.
Avec Cashless, les paiements se font aussi par virement bancaire, TPE, en ligne par E-bill.cm et plusieurs autres solutions disponibles en agence.
Il faut ajouter que lorsque le client paie via Orange Money ou Mobile Money ( sans frais), une facture lui est délivrée. Sur celle-ci, on retrouve le nom du client, l’Agence en question, le montant de la transaction…Tout les éléments qui prouvent que le client a effectué une transaction. Ainsi en cas de réclamation ou de requête, un listing des transactions peut être servi au client. L’entreprise de télécommunications va certainement commettre un communiqué officiel dans les prochaines heures pour répondre à ces accusations préférées contre elle sur une chaîne de télévision de grande audience.
Par Jean Materne Zambo, source : Club d’Élites, 15 septembre 2024
[Digital Business Africa] - À la suite de l’article de Digital Business Africa publié hier indiquant que des données de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Cameroun avaient été piratées et mises en vente dans le Darkweb, la CNPS, qu’on avait contactée avant la publication de cet article afin de confirmer ou démentir les déclarations des hackers, a finalement réagi.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook et partagé cette nuit du 13 septembre 2024 sur les réseaux sociaux, la CNPS dément formellement ce piratage. Le communiqué du directeur général Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame rassure ses usagers qu’à ce jour, le système d’information de la CNPS fonctionne normalement et que le piratage annoncé est faux. Même s’il ne signe pas formellement le communiqué, celui-ci est publié sur la page Facebook de l’entreprise.
Le Communiqué de la CNPS
« Il est porté à la connaissance de l’opinion publique ainsi que des assurés sociaux et partenaires de la CNPS, que des prétendus influenceurs dans les réseaux sociaux, et qui colportent avec une délectation malveillante les informations relatives à la CNPS, aussi fausses soient-elles, diffusent des nouvelles laissant croire que le système d’information de la CNPS serait piraté et que toute sa base de données serait entre les mains de personnes non indiquées, qui menacent de les publier faute de paiement de rançon. Le Directeur général tient à rassurer à ce propos, à ce jour, le système d’information de la CNPS fonctionne normalement.
Mais il a été aisé d’établir des relations étroites entre ces maîtres chanteurs s’étant par ailleurs, à plusieurs reprises, butés à notre fin de non-recevoir de leur accorder des subsides aussi malhonnêtement sollicités. En tout état de cause, les informations présentées comme confidentielles et susceptibles d’être divulguées par ces truands à col blanc sont libres d’accès, dans la mesure où la CNPS applique une politique de transparence exemplaire dans ses activités.
Yaoundé, le 13 septembre 2024
Le directeur général
Noël ALAIN OLIVIER MEKULU MVONDO AKAME »
Notes de la rédaction en cinq points
1 – « Le système d’information de la CNPS fonctionne normalement »
Digital Business Africa précise à ses lecteurs que nous n’avons pas indiqué que le système d’information de la CNPS ne fonctionne pas. Nous croyons aux précisions du DG qui rassure que ce système fonctionne normalement. Digital Business Africa salue d’ailleurs la vision du top management de la CNPS dans sa volonté de digitaliser l’ensemble de ses services afin de faciliter la tâche des usagers de l’entreprise. Donc, avec un système d’information robuste.
Digital Business Africa a toujours prêché pour le tout digital et encourage les pays et organisations africaines et camerounaises en particulier à œuvrer pour l’instauration des « Cashless and Paperless Nations ». C’est ce que s’attelle à faire avec brio la CNPS et la DGI au Cameroun. Et Digital Business Africa a plusieurs fois présenté comme exemple le déploiement digital de la CNPS pour encourager les autres institutions publiques à faire de même.
Lire à ce sujet ces quelques textes de Digital Business Africa :
Toutefois, ils sont rares les systèmes informatiques infaillibles. Des pirates peuvent pénétrer un système après une faille de sécurité ou encore même à la suite de la négligence d’un employé qui a ouvert un e-mail compromettant ou encore qui a inséré une simple clé USB infectée sur un ordinateur de l’entreprise. Les causes sont nombreuses. Il est donc possible que ces données soient copiées sans compromettre l’utilisation du système de l’entreprise. Ce qui semble le cas ici.
2 – Une rançon effectivement demandée
Le DG dans son communiqué reconnaît que « ces maîtres chanteurs » se sont, « à plusieurs reprises, butés à notre fin de non-recevoir de leur accorder des subsides aussi malhonnêtement sollicités ». C’est une confirmation que les pirates ont effectivement demandé une rançon qui n’a pas été payée. Preuve que ces pirates disposaient des informations confidentielles. Car, difficile de demander une rançon lorsqu’on n’a rien en échange.
3 – Difficile d’avoir jusqu’à 25 GB de données de la CNPS en accès libre
Selon le communiqué de la CNPS, « les informations présentées comme confidentielles et susceptibles d’être divulguées par ces truands à col blanc sont libres d’accès ». Sur le Darkweb, les hackers et vendeurs de ces données indiquent que la taille des données piratées de la CNPS est de 25 GB. Difficile de croire que jusqu’à 25 GB de données de la CNPS (et peut-être plus) soient libres d’accès. C’est improbable et visiblement inquiétant si c’est la réalité.
4 – Tout le monde peut vérifier la présence de ces données sur le Darkweb
Digital Business Africa a simplement relayé ce qui se dit dans des forums spécialisés et vérifiables sur le Darkweb. Tout comme dans certains forums de revente de données issues du piratage consultés par Digital Business Africa.
Plus encore, tous les internautes peuvent se rendre sur le Darkweb et vérifier cela. Mais attention ! Ce sera à vos risques et périls. Car vous y trouvez ce qui est proscrit et interdit. Mais, vous vous exposez aussi, car il y a des hackers et cybercriminels qui peuvent également vous suivre et collecter vos données sensibles.
C’est pour cela qu’il est recommandé de prendre quelques précautions avant de se rendre dans le Darkweb. Par exemple, disposer d’un VPN fiable (NordVPN ou Express VPN) et installer TOR pour y naviguer facilement. Il vous faudra en plus disposer du lien URL indiquant les données de la CNPS piratées.
L’objectif de Digital Business Africa n’étant pas d’encourager les internautes à aller à ce lien URL qui donne des précisions sur les données de la CNPS disponibles dans le Darkweb, nous n’allons pas publier ce lien ici. Mais, comme indiqué plus haut, ce lien URL est disponible dans les forums spécialisés. Ceux qui veulent absolument ce lien afin de vérifier peuvent nous écrire ([email protected]).
Voici néanmoins une capture d’écran. L’on constate que les données piratées de Covidal y sont également. Possible que les données de la CNPS soient accessibles au plus grand nombre de personnes dans sept jours.
5 – Possible de communiquer autrement, car les institutions sont piratées tous les jours
Piratage ou hacking, toutes les institutions peuvent en être victimes. Nul n’est à l’abri. Il faut simplement mieux communiquer. D’ailleurs, ce même 13 septembre 2024, en France, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a été la cible d’une cyberattaque. Et les données de 370 000 bénéficiaires ont été volées et mises en vente sur le Darkweb. Contrairement à la CNPS du Cameroun, la CNAV a publié à ce sujet un communiqué reconnaissant ce piratage et présentant même des excuses à ses usagers.
« Des données personnelles (adresse, numéro de sécurité sociale, montant approximatif des ressources), relatives à environ 370 000 bénéficiaires, ont été compromises. Il s’agit de données pour la plupart anciennes : certaines des personnes concernées sont par exemple décédées », a précisé le communiqué de presse de la CNAV.
Tout comme la CNAV a annoncé avoir « immédiatement suspendu l’activité de ce portail partenaire et a signalé l’incident à la Cnil. Les personnes concernées seront informées; une plainte sera en parallèle déposée ».
« La Cnav présente ses excuses aux personnes concernées par cet incident. Elle veille sans relâche à ajuster en permanence les systèmes de sécurité informatique de son réseau. La sécurité des données est et sera toujours pour l’Assurance retraite une priorité absolue », lit-on dans le communiqué.
[Digital Business Africa] – Des millions de données des usagers de la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (CNPS) du Cameroun sont en vente sur le darkweb, relèvent plusieurs experts en sécurité.
Les prix de ces données proposés par des pirates seraient de 3 000 dollars US pour l’ensemble des données (25 GB) et de 1 000 dollars US pour des données partielles (10 GB).
Contactée ce vendredi par Digital Business Africa, la CNPS a indiqué qu’elle n’a pas encore de déclaration officielle à ce sujet. Donc, pour l’instant, aucune confirmation et aucun démenti que cette entreprise publique a été victime d’une cyberattaque.
Hier 12 septembre 2024 déjà, un message inquiétant publié sur un forum de piratage indiquait que la CNPS avait été la cible des hackers. Dans ce message, l’on apprenait que le groupe de hackers Space Bears a piraté une mine de données potentiellement lucrative de la CNPS et sollicitait le paiement d’une rançon au plus tard le 22 septembre 2024, faute de quoi ces données seront mises en vente sur le Darkweb. Visiblement, ils n’ont pas attendu jusqu’à cette date limite.
Ces données contiennent, d’après le message publié sur ce forum, des :
– Informations sur les cotisations des employés et des employeurs
– Détails des bénéficiaires de la sécurité sociale (plus de 1,5 million de personnes)
– Documents financiers et rapports comptables
– Données de sauvegarde et bases de données clients
– Schémas de structure du réseau Huawei
– Données personnelles des employés et des citoyens, y compris des informations d’assurance archivées.
Le message posté par Space Bears. Capture d’écran partagée hier dans un forum de piratage
Le message publié dans le Forum affirme que la CNPS utilise une infrastructure réseau Huawei, bien que ce détail ne puisse être vérifié de manière indépendante. Plus alarmant encore, les hackers semblent posséder des données personnelles sur les employés et les citoyens, y compris des informations d’assurance archivées et potentiellement sensibles.
Ce qui soulève de graves préoccupations en matière de confidentialité, car de telles violations de données pourraient être exploitées pour le vol d’identité, la fraude financière ou même la manipulation sociale.
La CNPS est une institution publique essentielle responsable de la gestion des prestations de sécurité sociale pour les Camerounais. Si cette cyberattaque est avérée, cela pourrait causer des difficultés significatives pour les usagers des services de la CNPS.
Le message du Forum ne précisait pas si les données avaient déjà été compromises. Cependant, les informations détaillées fournies suggèrent que les hackers pourraient avoir obtenu un accès significatif aux systèmes de la CNPS.
Actions urgentes nécessaires
La CNPS devrait donc agir rapidement pour enquêter sur la validité de ces affirmations et évaluer l’étendue de toute violation potentielle de données. Ils devraient également :
– Mettre en œuvre un plan de réponse aux incidents robuste pour contenir la menace et prévenir d’autres dommages.
– Mener une enquête pour déterminer l’étendue de la violation et identifier les vulnérabilités.
– Revoir et renforcer leurs mesures de cybersécurité pour prévenir de futures attaques.
D’après Mounir Nji Amine professionnel en cybersécurité et CEO d’ENIX, il est déjà trop tard. Car ces données sont d’ores et déjà en vente sur le Darkweb. « Même si nous venions à verser la rançon, ces informations seraient déjà compromises. Space Bears est en réalité un courtier en données, mais les pirates qui leur ont fourni ces informations en détiennent nécessairement une copie. Comme on dit souvent chez nous : lors du déploiement d’un système, si l’on a un doute en matière de sécurité, alors il n’y a plus de doute à avoir. Il faut immédiatement prendre des précautions. Nos institutions doivent accorder une attention plus soutenue à la prévention et à l’anticipation », explique l’expert en cybersécurité.
Importance de la confidentialité des données
Pour Beaugas-Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES, un cabinet de veille stratégique et d’e-réputation, cet incident souligne l’importance croissante de la confidentialité des données en Afrique de manière générale et au Cameroun en particulier. « Le gouvernement camerounais et les institutions concernées devraient agir plus rapidement en faveur de la mise en œuvre d’une réglementation solide en matière de protection des données personnelles et en même temps oeuvrer davantage pour la sensibilisation à la cybersécurité auprès des citoyens et auprès des organisations », suggère Beaugas-Orain DJOYUM.
[DIGITAL Business Africa] – Paul Simon Waiyaki wa Hinga, PDG et fondateur d’Africa VR Campus and Center, prône la réalité virtuelle pour tous. Une technologie immersive qui facilite et améliore l’apprentissage. L ’entrepreneur kényan fait parler de lui en ces temps de rentrée scolaire. La ville de Kiambu, située à 15 km de Nairobi, au Kenya, a accueilli Paul Simon Waiyaki Wa Hinga et son équipe, cette semaine. Les jeunes filles ont pu découvrir pour la première fois des casques de réalité virtuelle. Il s’y tient une une formation en réalité virtuelle, réalité étendue, et réalité augmentée. Histoire d’inclure les couches défavorisées, comme l’a expliqué Paul Simon Waiyaki wa Hinga.
« Je pense que se rendre dans les bidonvilles et démystifier la notion de technologie est un excellent point de départ. Mais, bien sûr, cela doit être accompagné de différentes stratégies. Il ne suffit pas d’en parler; il faut aussi former les individus à la création de contenu, et pas seulement à sa consommation. Il est crucial que ces personnes comprennent que cette technologie peut transformer nos vies de multiples façons. Pour les jeunes, en particulier au niveau local, il est essentiel de leur fournir les outils nécessaires pour non seulement utiliser, mais aussi développer cette technologie, souligne Brian Afande, fondateur et PDG de Blackrhino VR », a-t-il dit.
Au terme de trois jours de formation, les participantes auront l’opportunité de rejoindre l’université virtuelle. Elles pourront ensuite partager leurs connaissances dans les régions du Kenya et du continent, contribuant ainsi à leur tour à la diffusion de cette technologie et à l’autonomisation des communautés locales. L’organisation a été lancée en 2016.
[DIGITAL Business Africa] – Le Nigeria et le Cameroun, à travers l’opérateur historique des télécommunications, veulent mutualiser leurs forces pour trouver une réponse à la nouvelle menace sécuritaire qui est la cybercriminalité. Une délégation de l’École de Guerre de la Logistique et de la Gestion des officiers supérieurs et des officiers de l’État-Major de l’armée nigériane était à Camtel, ce 12 septembre 2024.
Accueillie par le conseiller technique n°1 de Camtel, Francis Ottou, la délégation a été notifiée des challenges de l’opérateur des télécommunications du Cameroun, acteur clé de l’économie numérique.
« Nous sommes engagés dans la sécurisation de nos infrastructures et la protection des données, conscients que chaque faille dans notre réseau peut devenir un levier pour les forces adverses. À ce titre, je suis convaincu que l’échange d’expertise avec vos forces armées permettra une meilleure anticipation et une gestion plus efficace des menaces qui nous guettent… Notre mission ne s’arrête pas à fournir un accès aux services de télécommunications : elle s’étend à la création de solutions innovantes pour garantir la sécurité et la souveraineté numérique de notre nation », a-t-il dit.
Le conseiller technique n°1 a rappelé les missions qui sont dévolues à Camtel dans le cadre de la sécurité nationale
« En tant qu’entreprise stratégique pour la défense de notre pays, nous contribuons à la sécurité aux frontières, et nous collaborons étroitement avec les forces armées pour garantir l’intégrité de nos infrastructures. À travers cette présentation, vous découvrirez comment Camtel s’adapte au contexte géopolitique complexe du Cameroun et de la sous-région, tout en anticipant les menaces futures », a-t-il ajouté.
La délégation était conduite par Brigadier General Jib Manjang, Deputy Commandant. Il a émis le vœu d’un renforcement de la coopération entre l’État du Nigeria et le Cameroun pour combattre efficacement la cybercriminalité dans la région.
Au menu des échanges, il y a également eu une présentation de l’entreprise Camtel, de son historique et surtout de son infrastructure phare, la datacenter tier 3 de Zamengoe. Rappelons qu’il est bâti sur une superficie de 3 019 m2, conforme aux standards internationaux. Avec des serveurs de très grande capacité offrant aux entreprises et institutions la possibilité de louer des espaces de stockage pour leurs données.
C’est dans ce datacenter que les données du Réseau national de télécommunications pour la coordination des urgences sont hébergées. Le RNTU permet aux différentes équipes gouvernementales de coordonner leurs interventions pour la gestion des incendies, des braquages, des agressions, des émeutes, des accidents de la circulation, les crises sanitaires et autres formes de catastrophes naturelles.
Le RNTU est constitué d’un Centre national des Opérations d’Urgence à Yaoundé et à Douala ainsi que des centres régionaux dans les autres huit régions du pays.
[DIGITAL Business Africa] – Les fake news peuvent être utilisés pour manipuler les populations et influencer le déroulement des élections à travers des campagnes de propagande savamment orchestrées sur les réseaux sociaux. Au vu de cela, le Pr Ebot Ebot Enaw, DG de l’ANTIC, pense qu’il est opportun, d’une part, « de développer de nouvelles techniques de communication pour anticiper et contrecarrer les effets des « fake news » et, d’autre part, de maîtriser l’utilisation d’outils de veille permettant de déceler les fausses informations, images et vidéos élaborées par des individus malintentionnés pour leurs campagnes de propagande sur les réseaux sociaux ».
Et pour renforcer les capacités de 50 responsables de la communication des départements ministériels et de structures parapubliques réunis à Kribi du 10 au 12 septembre 2024, l’ANTIC a invité Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES spécialisé en veille stratégique, en e-réputation, en Nation and Personal Branding (Photo d’illustration). Celui-ci a exposé sur le thème : « Optimisation de l’usage des outils de veille et de communication digitale »
En effet , explique le directeur général de l’ANTIC, le Pr Ebot Ebot Enaw, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) a détecté au cours de l’année 2023 exactement 987 faux comptes dont 843 ont été fermés, soit 85 %. Ceci grâce à la collaboration de l’Antic avec les plus grands réseaux sociaux comme Facebook et X.
« Dans la même veine, indique le Pr Ebot Ebot Enaw, l’Agence, depuis 2018, a fait certifier quatre-vingt-six (86) profils des administrations publiques et hauts commis de l’État et a développé une plateforme de fact-checking qui devrait permettre aux populations de vérifier la véracité des informations. »
Le DG de l’ANTIC s’exprimait ce 11 septembre 2024 à Kribi à la cérémonie d’ouverture de l’atelier pratique de formation destiné à l’endroit de cinquante personnels chargés de la communication des établissements publics du Cameroun.
Malgré l’action de l’ANTIC, des individus « aux intentions peu nobles », profitant du sentiment d’anonymat offert par l’Internet, s’adonnent à des campagnes de propagande reposant sur des informations mensongères à des fins diverses (calomnies, déstabilisation, etc.) à l’encontre des individus et des États, constate le DG de l’ANTIC. « Ces informations mensongères, communément appelées « fake news » et connues sous le vocable de hoax dans le jargon technique, sont devenues légion dans notre pays. L’un des modes opératoires les plus prisés consiste à créer des faux comptes usurpant l’identité des hautes personnalités pour y diffuser des fake news ou perpétrer des arnaques », indique le DG de l’ANTIC.
Pour le Pr Ebot Ebot Enaw, la prolifération des fake news au Cameroun se justifie par des facteurs exogènes tels que la nature instantanée des communications, le faible niveau d’identification des abonnés, l’hébergement hors de nos frontières des plateformes de réseaux sociaux ; l’absence ou la faible présence des hautes personnalités et des institutions sur les réseaux sociaux constitue tout aussi une raison majeure. « Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ? », remarque le DG de l’Antic après cette énumération.
C’est dans ce sens, rappelle le DG de l’ANTIC, que le Chef de l’État a prescrit en 2016 au Premier ministre, chef du Gouvernement, de « mettre en œuvre une stratégie de communication publique plus offensive à l’effet de redynamiser les cellules de communication des administrations publiques en vue de diffuser en temps réel auprès des médias, y compris dans les réseaux sociaux, l’information appropriée sur l’action gouvernementale ».
Selon le DG de l’ANTIC, avec l’imminence de la prochaine élection présidentielle, des campagnes de propagande peuvent avoir un impact important sur la paix et la stabilité du pays.
Les fake news peuvent être utilisés pour manipuler les populations et influencer le déroulement des élections à travers des campagnes de propagande savamment orchestrées sur les réseaux sociaux. Au vu de ces faits d’actualité, l’ANTIC pense qu’il est opportun, d’une part, « de développer de nouvelles techniques de communication pour anticiper et contrecarrer les effets des « fake news » et, d’autre part, de maîtriser l’utilisation d’outils de veille permettant de déceler les fausses informations, images et vidéos élaborées par des individus malintentionnés pour leurs campagnes de propagande sur les réseaux sociaux ».
« La maîtrise de ces outils permettra donc, non seulement de pouvoir apporter des démentis ou des éclairages en temps réel, mais aussi de surveiller les tendances d’opinions sur une thématique particulière sur les réseaux sociaux ; ce qui, par ricochet, permettra au Gouvernement d’améliorer son positionnement avec une posture proactive et non plus seulement réactive dans cet espace médiatique ainsi que ses interactions avec les populations. Toute chose qui serait bénéfique pour une meilleure visibilité et efficacité des politiques publiques. Le présent atelier vient donc à point nommé, car il permettra entre autres de maîtriser l’élaboration des plans de communications digitales, la veille sur les réseaux sociaux et les stratégies de contre-propagande sur les réseaux sociaux », justifie le DG de l’ANTIC.
Pour renforcer les capacités de ces 50 participants issus des départements ministériels et de structures parapubliques, l’ANTIC a fait appel à Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES spécialisé en veille stratégique, en e-réputation, en Nation and Personal Branding.
OK Formation de l’ANTIC à KRIBI
Au terme de sa présentation, Beaugas Orain DJOYUM a confié à Digital Business Africa avoir « montré aux participants comment savoir en temps réel sur les réseaux sociaux ce qui se dit sur leur institution, leurs dirigeants et sur les sujets qui les intéressent. Tout en sachant quels sont les influenceurs de leurs secteurs d’activité ». « Avec les outils de veille présentés, avec les solutions d’IA générative expérimentées et avec les bases et fondations pour une meilleure communication digitale posées, nous osons croire qu’ils sont désormais mieux outillés pour mieux suivre et veiller en ligne, mais également pour mieux communiquer sur le web », a indiqué le DG de ICT Media STRATEGIES.
D’autres exposés ont été présentés par le Pr Baba Wame , enseignant à l’ESSTIC et par Arbi Soussi d’Influence Consulting sur les techniques de communication digitale permettant aux participants d’anticiper et de détecter les fake news, d’en contrecarrer les effets, d’identifier les images et vidéos créées de toutes pièces par des individus en quête de manipulation de l’opinion publique.
[DIGITAL Business Africa] – Le chiffre est annoncé par le directeur général de l’ANTIC, le Pr Ebot Ebot Enaw. Il ouvrait officiellement ce 11 septembre 2024 à Kribi l’atelier pratique de formation destiné à l’endroit de cinquante personnels chargés de la communication des Établissements publics du Cameroun.
L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) a donc détecté au cours de l’année 2023 exactement 987 faux comptes dont 843 ont été fermés, soit 85 %. Ceci grâce à la collaboration de l’Antic avec les plus grands réseaux sociaux comme Facebook et X.
« Dans la même veine, indique le Pr Ebot Ebot Enaw, l’Agence, depuis 2018, a fait certifier quatre-vingt-six (86) profils des administrations publiques et hauts commis de l’État et a développé une plateforme de fact-checking qui devrait permettre aux populations de vérifier la véracité des informations. »
Malgré l’action de l’ANTIC, des individus « aux intentions peu nobles », profitant du sentiment d’anonymat offert par l’Internet, s’adonnent à des campagnes de propagande reposant sur des informations mensongères à des fins diverses (calomnies, déstabilisation, etc.) à l’encontre des individus et des États, constate le DG de l’ANTIC. « Ces informations mensongères, communément appelées « fake news » et connues sous le vocable de hoax dans le jargon technique, sont devenues légion dans notre pays. L’un des modes opératoires les plus prisés consiste à créer des faux comptes usurpant l’identité des hautes personnalités pour y diffuser des fake news ou perpétrer des arnaques », indique le DG de l’ANTIC.
Pour le Pr Ebot Ebot Enaw, la prolifération des fake news au Cameroun se justifie par des facteurs exogènes tels que la nature instantanée des communications, le faible niveau d’identification des abonnés, l’hébergement hors de nos frontières des plateformes de réseaux sociaux ; l’absence ou la faible présence des hautes personnalités et des institutions sur les réseaux sociaux constitue tout aussi une raison majeure. « Ne dit-on pas que la nature a horreur du vide ? », remarque le DG de l’Antic après cette énumération.
C’est dans ce sens, rappelle le DG de l’ANTIC, que le Chef de l’État a prescrit en 2016 au Premier ministre, chef du Gouvernement, de « mettre en œuvre une stratégie de communication publique plus offensive à l’effet de redynamiser les cellules de communication des administrations publiques en vue de diffuser en temps réel auprès des médias, y compris dans les réseaux sociaux, l’information appropriée sur l’action gouvernementale ».
Selon le DG de l’ANTIC, avec l’imminence de la prochaine élection présidentielle, des campagnes de propagande peuvent avoir un impact important sur la paix et la stabilité du pays.
Les fake news peuvent être utilisés pour manipuler les populations et influencer le déroulement des élections à travers des campagnes de propagande savamment orchestrées sur les réseaux sociaux. Au vu de ces faits d’actualité, l’ANTIC pense qu’il est opportun, d’une part, « de développer de nouvelles techniques de communication pour anticiper et contrecarrer les effets des « fake news » et, d’autre part, de maîtriser l’utilisation d’outils de veille permettant de déceler les fausses informations, images et vidéos élaborées par des individus malintentionnés pour leurs campagnes de propagande sur les réseaux sociaux ».
« La maîtrise de ces outils permettra donc, non seulement de pouvoir apporter des démentis ou des éclairages en temps réel, mais aussi de surveiller les tendances d’opinions sur une thématique particulière sur les réseaux sociaux ; ce qui, par ricochet, permettra au Gouvernement d’améliorer son positionnement avec une posture proactive et non plus seulement réactive dans cet espace médiatique ainsi que ses interactions avec les populations. Toute chose qui serait bénéfique pour une meilleure visibilité et efficacité des politiques publiques. Le présent atelier vient donc à point nommé, car il permettra entre autres de maîtriser l’élaboration des plans de communications digitales, la veille sur les réseaux sociaux et les stratégies de contre-propagande sur les réseaux sociaux », justifie le DG de l’ANTIC.
Et pour renforcer les capacités de ces 50 participants issus des départements ministériels et de structures parapubliques, l’ANTIC a invité Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES spécialisé en veille stratégique, en e-réputation, en Nation and Personal Branding. Celui-ci a exposé sur le thème : « Optimisation de l’usage des outils de veille et de communication numérique ».
OK Formation de l’ANTIC à KRIBI
Au terme de sa présentation, Beaugas Orain DJOYUM a confié à Digital Business Africa avoir « montré aux participants comment savoir en temps réel sur les réseaux sociaux ce qui se dit sur leur institution, leurs dirigeants et sur les sujets qui les intéressent. Tout en sachant quels sont les influenceurs de leurs secteurs d’activité ». « Avec les outils de veille présentés, avec les solutions d’IA générative expérimentées et avec les bases et fondations pour une meilleure communication digitale posées, nous osons croire qu’ils sont désormais mieux outillés pour mieux suivre et veiller en ligne, mais également pour mieux communiquer sur le web », a indiqué le DG de ICT Media STRATEGIES.
D’autres exposés ont été présentés par Arbi Soussi d’Influence Consulting sur les techniques de communication numérique leur permettant d’anticiper et de détecter les fake news, d’en contrecarrer les effets, d’identifier les images et vidéos créées de toutes pièces par des individus en quête de manipulation de l’opinion publique.
[DIGITAL Business Africa] – Plusieurs agents publics et parapublics au Cameroun s’arment de compétences numériques. Ils vont en guerre contre l’ennemi de l’heure : les fake news ou encore les fausses nouvelles. L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (Antic) organise un séminaire de renforcement des capacités de quatre jours. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée ce 11 septembre 2024 par son directeur général, Pr Ebot Ebot Enaw.
Les participants sont formés sur les techniques de communication numérique qui leur permettraient d’anticiper et de détecter les fake news et d’en contrecarrer les effets, d’identifier les images et vidéos créées de toutes pièces par des individus malveillants pour des campagnes de propagande sur les réseaux sociaux.
Dans son discours d’ouverture des travaux, le DG de l’ Antic, Pr Ebot Ebot Enaw, a exhorté les participants à utiliser les compétences numériques nouvellement acquises pour garantir la présence effective des institutions gouvernementales en ligne, fournir un aperçu des actions gouvernementales ainsi que des démentis en temps réel des fausses informations afin d’assurer une meilleure visibilité et efficacité des politiques publiques.
Dans l’espace public physique, la désinformation est punie par la loi N° 2016/007 du 12 juillet 2016, portant code pénal en son article 113. – Propagation de fausses nouvelles. Il dispose :
« Est puni d’un emprisonnement de trois (03) mois à trois (03) ans et d’une amende de cent mille (100 000) à deux millions (2 000 000) de francs, celui qui émet ou propage des nouvelles mensongères, lorsque ces nouvelles sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale », précise le texte.
Dans le cyberespace, la loi n°2010/012 du 21 décembre 2010, relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité au Cameroun est claire en son article 78-1 :
« Est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de 5.000.000 (cinq millions) à 10.000.000 (dix millions) F CFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui publie ou propage par voie de communications électroniques ou d’un système d’information, une nouvelle sans pouvoir en rapporter la preuve de véracité ou justifier qu’il avait de bonnes raisons de croire à la vérité de ladite nouvelle », rappelle le texte.
Parmi les missions de l’ Antic, il y a la promotion des TIC et l’ assainissement du cyberespace du Cameroun. L’agence se voit parfois contrainte de fermer les faux comptes généralement utilisés par des individus malveillants. Ceux-ci usurpent l’identité de personnalités publiques pour propager de fausses nouvelles ou perpétrer des arnaques en ligne. L’ Antic dit avoir détecté 843 faux comptes grâce à une collaboration effective avec les plateformes des réseaux sociaux qui les hébergeaient.
[Digital Business Africa] – Les usagers des réseaux mobiles Orange, MTN et Camtel au Cameroun font face depuis quelques semaines à une dégradation significative de la qualité des services. Face à cette situation, l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a tiré la sonnette d’alarme et pointe du doigt plusieurs facteurs à l’origine de ces perturbations.
Dans un communiqué rendu public ce 11 septembre 2024, l’ART révèle que les opérateurs MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et CAMTEL sont tous concernés par ces problèmes de réseau. Les causes identifiées sont multiples :
Pénurie d’énergie électrique : Les infrastructures des opérateurs souffrent d’un manque d’électricité, ce qui impacte directement la qualité du service, notamment dans les zones urbaines.
Difficultés d’approvisionnement en carburant : Les équipes techniques des opérateurs rencontrent des difficultés pour se ravitailler, ce qui ralentit les interventions sur le terrain.
Ruptures de câbles à fibre optique : De multiples coupures ont été constatées sur le réseau national, perturbant ainsi la transmission des données.
L’ART a décidé à son niveau de poursuivre l’audit approfondi du réseau national à fibre optique de CAMTEL, principal fournisseur d’infrastructures pour les opérateurs mobiles. Les premiers résultats de cet audit sont alarmants et révèlent un état de dégradation avancé du réseau, relève l’ART.
Les mesures envisagées
Pour le régulateur, les autorités camerounaises sont déterminées à remédier à cette situation. L’ART annonce qu’elle va renforcer son suivi des opérateurs et qu’elle exigera d’eux des investissements pour améliorer la qualité de service. Par ailleurs, le gouvernement a donné des instructions pour réaliser un audit complet du réseau national à fibre optique.
Voici le communiqué de l’ART
Cette crise dans la qualité des services des télécommunications met en lumière les défis auxquels fait face le secteur des TIC au Cameroun et plus largement en Afrique. Le développement économique et social des pays africains repose en grande partie sur un accès fiable et de qualité aux services numériques. Il est donc urgent de trouver des solutions pérennes pour garantir la qualité des réseaux et répondre aux besoins croissants des populations.
Les perturbations des réseaux mobiles au Cameroun sont un signal d’alarme qui ne doit pas être ignoré. Les autorités et les opérateurs doivent unir leurs efforts pour améliorer cette qualité des services et garantir un accès équitable aux technologies de l’information et de la communication.
[Digital Business Africa] – Le Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Etablissement public à caractère spécial, a respectivement tenu ses 54ème session ordinaire et 60ème session extraordinaire, les 23 et 24 mai 2024 à Kribi (Hôtel LAGON), sur convocation de sa Présidente, le Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM.
Digital Business Africa vous propose le communiqué publié à l’issue de ce conseil.
Les travaux de la 54ème session ordinaire du 23 mai 2024 étaient consacrés en premier lieu à l’examen des comptes et états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023, et en deuxième lieu, à l’évaluation des performances opérationnelles de l’ART durant l’exercice 2023 ainsi que pour l’exercice 2024 à mi-parcours.
Le Conseil d’Administration a suivi les présentations faites, d’une part, par le Directeur Général sur le Rapport de gestion, les Comptes et états financiers, le Rapport d’inventaire du patrimoine et les Rapports Annuels de Performance des exercices 2023 et 2024 à mi-parcours au 30 avril 2024, et d’autre part, par le Commissaire aux comptes sur ses Rapports de certification des comptes et états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023.
Après examen et débats, le Conseil d’Administration a arrêté les comptes et états financiers de l’exercice 2023 de l’ART, dont les résultats essentiels se présentent ainsi qu’il suit:
1. Un Bilan équilibré à l’actif et au passif à la somme de 304 877 735 296 FCFA ;
2. Un Compte de résultat qui affiche un résultat comptable de 16 771 823 422 FCFA ;
3. Des recettes budgétaires réalisées à hauteur de 56 620 845 252 FCFA ;
4. Des reversements de quotes-parts des recettes d’un montant de 30 159 800 000 FCFA au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications (FST), de l’ANTIC et des autres organismes publics bénéficiaires ;
5. Un excédent budgétaire de l’ordre de 637 933 650 FCFA.
S’agissant de l’évaluation des performances opérationnelles, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation des Rapports Annuels de Performance (RAP), pour l’exercice 2023 et pour l’exercice 2024 à mi-parcours, au 30 avril 2024, qui illustrent l’exécution optimale des missions de régulation dévolues à l’ART.
A l’issue de la 54ème session ordinaire et au regard des résultats pertinents qui précèdent, le Conseil a :
— arrêté les comptes et états financiers de l’ART pour l’exercice 2023 ;
— approuvé les Rapports de gestion et d’inventaire du patrimoine au 31 décembre 2023 ;
— approuvé le Rapport Annuel de Performance de l’Agence pour l’exercice 2023 et pris acte du Rapport Annuel de Performance à mi-parcours au 30 avril 2024 ; — donné quitus à la Direction Générale de l’ART pour sa gestion au titre de l’exercice 2023.
Au terme des travaux de la 60ème session extraordinaire du 24 mai 2024, le Conseil a consenti au principe de révision de certains documents organiques de l’ART au regard de l’évolution technologique et structurelle dans le domaine des communications électroniques, sous réserve de la consolidation de certaines informations y relatives.
Il s’agit de l’organigramme, des statuts du personnel de l’ART et du règlement intérieur.
Par ailleurs, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation de la Direction Générale sur l’actualité de la régulation des télécommunications, dont il ressort les informations majeures ci-dessous, et a prescrit la poursuite de la mise en oeuvre de l’ensemble des leviers d’actions issus de la réorganisation de l’ART :
■ A la suite des actions et mesures prises depuis 2022 dans l’optique de l’amélioration durable des performances de qualité des services de communications électroniques, l’ART a entamé l’évaluation de l’exécution des plans d’actions 2023 notamment dédiés à la couverture et à la qualité de service.
En outre, l’ART a formulé des prescriptions aux opérateurs concessionnaires et aux exploitants d’infrastructures passives pour garantir la cohérence de leurs plans d’actions et plans d’investissements 2024, et connaitre l’organisation pratique des activités de maintenance de leurs réseaux respectifs ;
■ Entre avril et mai 2024, des contrôles conjoints ART/opérateurs de couverture et qualité de service, d’utilisation des fréquences, des numéros, d’identification des abonnés et des tarifs ont été effectués. Les résultats y afférents sont en cours de finalisation ;
■ L’audit du réseau national à fibres optiques est en cours de mise en œuvre ;
■ L’exécution des mesures prescrites par l’ART, en 2023, pour supprimer les brouillages et interférences impactant sur les performances des réseaux d’opérateurs, dans les grandes métropoles de Yaoundé et Douala.
Enfin, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents produits et l’a encouragé dans l’implémentation des mesures ci-dessus présentées visant le développement harmonieux des activités de communications électroniques au Cameroun. /-
Fait à Kribi, le 24 mai 2024
(é) Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM, Présidente du conseil d’administration
[Digital Business Africa] – L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, Camtel, a lancé un appel d’offres pour le recrutement de distributeurs agréés exclusifs.
D’après le communiqué publié dans la presse locale ce 09 septembre 2024, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la nouvelle politique de distribution de l’entreprise, visant à étendre son réseau à l’ensemble du territoire camerounais.
Grâce à ses nouvelles concessions de licences de communication électroniques obtenues auprès du gouvernement, Camtel souhaite renforcer sa présence sur le marché et offrir une meilleure couverture à ses clients. Pour ce faire, l’opérateur historique mise sur un partenariat avec de nouveaux distributeurs qui seront chargés de commercialiser ses produits et services dans des zones géographiques spécifiques.
Un investissement rentable
Selon Camtel, les candidats retenus bénéficieront d’un retour sur investissement garanti et auront l’opportunité de développer leur propre réseau de points de vente. Cependant, l’appel à candidature est exigeant et nécessite un investissement initial important, estimé entre 50 et 400 millions de francs CFA.
Les critères de sélection
Pour postuler, les candidats doivent disposer d’une solide capacité financière, d’une expérience dans le domaine de la distribution et d’une motivation à long terme. Ils devront également respecter un cahier des charges précis et s’engager à promouvoir les produits et services de Camtel.
« Avoir une capacité financière solide pour couvrir les investissements nécessaires et le fond de roulement; Etre en mesure de démarrer les activités immédiatement ! Etre fortement motivé à bâtir une entreprise de distribution durable », peut on lire dans le communiqué signé par son directeur général
Judith Yah Sunday Epse ACHIDI. Des informations complémentaires peuvent être obtenues aux numéros suivants :
62002450/ 6200 59 60.
Pièces à fournir
Le dossier de candidature doit comprendre les documents suivants : la Carte de contribuable et numéro du registre de commerce, l’attestation de non-redevance, l’Attestation de domiciliation bancaire, la Photocopie de la CNI du postulant, l’attestation de localisation ainsi que les statuts de la société.
Un marché en pleine croissance
Ce recrutement intervient dans un contexte de croissance du secteur des télécommunications en Afrique. Le Cameroun, en particulier, connaît une demande croissante pour les services internet et de téléphonie mobile. En s’associant avec de nouveaux distributeurs, Camtel souhaite renforcer sa position sur ce marché dynamique et répondre aux attentes de ses clients.
Les prochaines étapes
Les candidats intéressés peuvent déposer leurs dossiers jusqu’au 13 septembre 2024 à 12h30 par courrier à l’immeuble siège de blue/Camtel à Yaoundé. Une présélection sera effectuée et les candidats retenus seront invités à une présentation le 19 septembre. La liste définitive des distributeurs agréés exclusifs sera publiée ultérieurement.
Le 26 septembre 2024, les candidats devront classer par ordre de préférence les zones géographiques où ils souhaitent exercer leur activité.
[DIGITAL Business Africa] – Au pays des Hommes intègres (nom d’origine du Burkina Faso), on ne tarif pas d’innovation. Le gouvernement a lancé la plateforme numérique E-casier judiciaire au profit de toute la population, ce 06 septembre 2024 . cette initiative vise à moderniser le système judiciaire en le rendant plus accessible et transparent pour les citoyens. Cette plateforme est ouverte à toute personne de nationalité burkinabè, née au Burkina Faso (quelle que soit la région de naissance) ou à l’étranger.
Pour le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala, elle a entrainé des résultats encourageants avec près de 76 000 demandes enregistrées de janvier à septembre 2024, contre 11 000 en seulement trois mois en 2023.
Comment obtenir son E-casier judiciaire ?
Pour s’assurer son E-casier judiciaire, l’utilisateur passe par une procédure simple. Il doit suivre méticuleusement cinq étapes :
1-Identification
C’est la première étape du processus de demande en ligne de votre extrait de casier judiciaire. Vous fournissez vos informations personnelles.
2: Filiation
C’est la seconde étape du processus de demande en ligne de votre extrait de casier judiciaire. Vous fournissez les informations relatives à vos parents.
3: Pièces justificatives
C’est la troisième étape du processus de demande en ligne de votre extrait de casier judiciaire. Vous devez joindre votre extrait de naissance ou votre jugement supplétif.
NB: Si vous avez au moins seize ans, une copie de la carte nationale d’identité ou du passeport ordinaire en cours de validité doit être également jointe à la demande.
4: Récépissé
Après avoir confirmé la validité des informations fournies, un récépissé est automatiquement généré. C’est la preuve de la formulation de votre demande en ligne. Il est très important. Il contient le numéro de votre demande que vous renseignerez pour son suivi.
5: Paiement
C’est la dernière étape du processus. Après avoir validé l’ensemble des informations fournies et que le récépissé ait été généré. Vous devez obligatoirement payer les frais de traitement pour finaliser le traitement.
Par Jean Materne Zambo, source: ecasier-judiciaire.gov.bf
[DIGITAL Business Africa] – Trois jours ont suffi aux étudiants et enseignants pour davantage se familiariser aux NTIC. Un atelier y relatif a été organisé du 04 au 07 septembre 2024 par le Bureau national de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF)-Congo. Il rentre en droite ligne avec la Semaine de l’étudiant entrepreneur.
Cet événement a offert une plateforme aux étudiants pour développer leurs idées d’entreprise et découvrir les opportunités qu’offre le monde entrepreneurial. Les participants ont pu bénéficier de divers ateliers pratiques visant à stimuler leur créativité et à leur offrir un espace d’échange avec des professionnels de différents secteurs d’activité.
L’atelier s’est également concentré sur le développement des compétences clés nécessaires pour devenir entrepreneur. Les étudiants ont participé à des séances de formation en leadership, en gestion d’entreprise, et ont été encouragés à structurer leurs idées à travers des projets concrets.
L’objectif était de leur permettre d’acquérir les outils et le savoir-faire requis pour transformer leurs concepts innovants en véritables entreprises viables. Ces séances ont aussi permis d’identifier les défis auxquels ils pourraient être confrontés et d’explorer des solutions efficaces.
L’Agence de Développement des Très Petites, Petites et Moyennes Entreprises (ADPME) est intervenue pour encadrer un atelier spécifique sur l’élaboration et le montage d’un business plan. Avec ces enseignements importants, on court le risque de penser que les étudiants peuvent désormais formaliser leurs idées en plans d’affaires solides, en passant par l’analyse de marché, la stratégie commerciale et les projections financières.
[DIGITAL Business Africa] – La Namibie était attendue sur un autre terrain que celui du football. La huitième édition du Sommet national des TIC a mis la clef sous le paillasson ce 11 septembre 2024. La veille, les « Brave Warriors » (équipe nationale de football de la Namibie) étaient vaincus par les Kényans. La ministre des TIC, l’honorable Emma Theofelus , sait compter sur ses compatriotes pour « Renforcer la résilience pour « s’adapter ou mourir » à l’ère de la transformation numérique et de l’intelligence artificielle ». Tél était le thème de cette huitième édition du ICT summit.
Plusieurs annonces fortes ont émergé. Notamment, la mise à disposition des cadres réglementaires sur la cybersécurité et la protection des données. Il s’agit de deux projets de loi qui sont sur le point d’être finalisés.
« Pour prospérer dans cette nouvelle ère numérique, nous devons non seulement nous adapter aux changements technologiques, mais aussi construire un cadre robuste et résilient capable de résister au rythme rapide de ces avancées », a déclaré la ministre et Honorable Emma Theofelus.
La ministre a aussi indiqué que l’e-gouvernement, l’e-santé numérique et l’e-éducation sont des technologies que la Namibie doit exploiter pour rendre les services gouvernementaux plus accessibles, efficaces et réactifs aux besoins des citoyens . Selon l’honorable Emma Theofelus, elles offrent de nouvelles façons d’améliorer la prestation des services et d’accroître la qualité de vie de notre population.
Le Bureau Régional 8 de la DICT a de son côté dévoilé la Feuille de route TIC de Tacloban et a discuté de la création de plus de cent millions d’emplois numériques lors du RISE 8 : Sommet et Expositions Régionales TIC.
« Pour ouvrir des opportunités pour toutes les compétences, nous apporterons des emplois numériques dans toutes les régions du pays, en particulier dans les villes qui ont des talents potentiels », a déclaré l’avocat Jocelle Batapa-Sigue, sous-secrétaire du DICT pour le développement de l’industrie des TIC.
La ville de Tacloban est classée comme la 20e ville numérique du pays et est promue comme un site d’investissement pour l’industrie numérique.
[DIGITAL Business Africa] – Le nom de Vivek Badrinath rime avec les télécommunications. L’ingénieur français en Télécommunications (obtenu à Télécom Paris en 1992) a été nommé directeur général de la GSMA (Global System for Mobile Communications), ce 09 septembre 2024. Il remplace à ce poste Mats Granryd, qui assumera la fonction de conseiller spécial auprès du conseil d’administration de la GSMA jusqu’à la fin de l’année 2025. Vivek Badrinath s’en voit heureux.
« Je suis fier et honoré de rejoindre la GSMA à un moment aussi passionnant du développement du secteur… Je me réjouis de travailler avec le conseil d’administration de la GSMA, ses membres et l’équipe de direction pour étendre et amplifier l’impact positif de l’écosystème mobile sur les gens, le secteur et la communauté à l’échelle mondiale », a-t-il confié.
C’est quasiment un retour à la maison, il faut le rappeler. Puisque Vivek Badrinath y était entre 2018 et 2020 en tant que Non-Executive Director, représentant de Vodafone au Conseil d’administration, président du Comité des politiques.
Vivek Badrinath, c’est presque toute une vie dans l’écosystème de la téléphonie mobile. L’homme d’affaires français a été à la tête de six entreprises différentes. Sa dernière fonction avant sa promotion à la direction générale de la GSMA a été du côté d’Axian Telecom . Où il a été membre non exécutif du conseil d’administration de mars 2024 à septembre 2024 (sept mois).
Il a été membre du conseil consultatif de TAP Advisor de janvier 2024 à septembre 2024 aux États-Unis (neuf mois). Après avoir occupé le poste de président chez Vivek Badrinath Consulting – Indépendant d’octobre 2023 à septembre 2024 en France ( un an) ; non-executive director chez Atos de juin 2019 à août 2023 en France (quatre ans et deux ans) ; chef de la direction chez Vantage Towers d’avril 2020 à mai 2023 en Allemagne (trois ans et un mois).
Vivek Badrinath a fait ses preuves à travers le monde. Du Nord au Sud du globe, il a laissé une empreinte. Tenez, chez Vodafone, il a assumé la fonction de Régional CEO Afrique, Moyen-Orient et Asie-Pacifique d’octobre 2016 à mars 2020 à Londres. ( trois ans et six mois) ;
Au sein de la société Accor, il y passera quatre ans et dix mois. En tant que directeur non exécutif d’octobre 2016 à décembre 2018 (deux ans et trois mois) en France.
Au sein de Nokia, il fut non-executive director de juillet 2014 à juillet 2016 en Finlande. Directeur général adjoint d’Orange d’avril 2010 à avril 2013 ; Président de NGMN LTD de 2008 à 2010 ; Vice-président exécutif d’Orange entre janvier 2004 et janvier 2010. Président et Directeur Général de Thompson India de 2000 à 2003.
Ses débuts dans le monde professionnel des télécommunications, il va les effectuer chez Orange (France Télécom) comme responsable de l’interconnexion, responsable de la planification réseau de 1996 à 2000. Vivek Badrinath, en dehors d’être patron d’entreprises, a une expérience dans l’ administration. Il fit à l’époque chef adjoint de division au ministère de l’Industrie en France entre juillet 1992 et juin 1996. Il a servi sous le magistère des premiers ministres de France tels que Pierre Bérégovoy, Édouard Balladur et Alain Juppé.
[DIGITAL Business Africa] – Avoir des idées innovantes, c’est bien. Mais assurer leur mâturation, c’est encore mieux. C’est la mission qui est dévolue à la Direction Générale de l’Agence Nationale du Service Universel des Télécommunications et du Numérique. L’Ansuten a lancé ce lundi 09 septembre 2024, la formation de pré-incubation pour 44 candidats retenus pour le concours Grand Prix Ansuten de la Tech et de l’Innovation. Cette étape du concours va inclure plusieurs modules essentiels, animés par des experts tels qu’Abdourahmane, superviseur de projet à l’APIP-GUINÉE et formateur.
Au rang de ces modules, figurent l’analyse de marché, l’étude de marché pour vérifier et ajuster les hypothèses, le prototypage pour tester le produit sur un échantillon de clients et recueillir des retours, et enfin la préparation au pitch pour bien présenter le projet. De quoi permettre aux participants de comprendre le marché, leurs clients, et leur produit pour mieux aligner l’offre et la demande, et ainsi réduire les échecs des entreprises.
Organisé en partenariat avec l’Agence de Promotion des Investissements Privés (APIP-GUINÉE), le concours Grand Prix Ansuten de la Tech et de l’Innovation a pour but de soutenir les jeunes talents guinéens, en les aidant à transformer leurs idées innovantes en projets concrets, tout en promouvant l’inclusion numérique et une économie digitale forte en Guinée. Au terme des cinq jours de formation, les participants seront à même de structurer et d’améliorer leurs projets avant leur présentation finale.
Il faut rappeler que l’Ambassade de France est le partenaire technique du Grand Prix Ansuten de la Tech et de l’Innovation. L’Ambassade de France s’engage à soutenir les projets de recherche et d’innovation. Ce partenariat, selon l’ Ansuten, marque une étape importante pour faire avancer les initiatives numériques innovantes tant au niveau national qu’international. Nous avons hâte de découvrir les fruits de cette collaboration et les opportunités qu’elle ouvrira pour l’avenir.
[DIGITAL Business Africa] – Au fil des ans, le niveau des candidats au POESAM monte d’un cran. La huitième édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (POESAM) a connu son épologue, ce 06 septembre 2024. 10 projets innovants et à fort impact social de trois entrepreneurs congolais ont été primés. Cela n’est pas du tout nouveau. Mais ce qui attire l’attention du jury, c’est le niveau des projets à leur soumis.
« Ça nous a été très difficile de trancher, parce que chaque innovation, chaque projet qui nous a été présenté était plus qu’une solution entrepreneuriale, plus qu’une solution numérique, ç’a été pour moi, une promesse que l’avenir de demain s’écrira de la plus belle des manières. Nous avons eu le privilège d’écouter chaque finaliste, chacun représentant le projet plus inspirant les uns que les autres. La sélection a été rigoureuse et chaque projet a été évalué selon trois critères, l’innovation, l’impact social et la viabilité économique », indique Nicole Silu, présidente du jury de cette huitième édition.
Ils étaient 100 candidats au départ. Le jury en a sélectionné 10. Le premier prix est revenu à Ngoy Bebeto. Son projet de « Logette informatisée et connectée » vise à moderniser les infrastructures locales en intégrant des technologies de pointe pour améliorer la gestion et la sécurité des logements. Il est reparti ave une cagnotte de 16 800 000 FC pour financer son initiative.
Disu Lucien pour son projet « Best Bilanga Optimal » s’empare de la deuxième place. , qui a obtenu une récompense de 7 000 000 FC. Le lauréat a utilisé une intelligence artificielle pour l’optimisation des pratiques agricoles pour augmenter la productivité et la durabilité des exploitations locales.
« L’objectif de mon projet c’est d’assurer l’autosuffisance alimentaire avec un agronome artificiel qui analyse la fertilité du sol et qui donne des conseils personnalisés via notre application web et mobile et vous prédit la production. Nous sommes en phrase de production », a-t-il expliqué.
Au bas du podium, on retrouve Mugobe Blanchard. Il a été récompensé pour son projet « École du Milenime ». Il gagne 5 200 000 FC. Ce projet éducatif innovant vise à transformer l’enseignement en intégrant des outils numériques et des méthodes pédagogiques modernes pour mieux préparer les jeunes générations aux défis futurs.
Le Prix spécial féminin quant à lui a été décerné à Tshimanga Cynthia pour son projet « Document.cd ». On lui reconnaît son impact significatif sur l’autonomisation des femmes et l’amélioration de l’accès à l’information.
Toutes ces innovations sont encouragées par l’entreprise Orange, qui soutient depuis 2011, les entrepreneurs qui utilisent les TIC afin d’ apporter des solutions innovantes aux problèmes sociaux et environnementaux.
« Orange est un acteur de confiance qui donne à chacun les clés d’un monde numérique plus responsable. Notre mission est de garantir dans tous nos champs d’activité que le numérique est pensé, mis à disposition et utilisé de façon humaine et plus durable, c’est ainsi que nous avons conçu une stratégie avec des initiatives autour de la responsabilité sociale d’entreprise. Et le POESAM en est une preuve factuelle…« Nous sommes convaincus que chez Orange, que les projets, les innovations seront produits en Afrique par les africains et nous souhaitons à travers le POESAM, marqué notre engagement à soutenir ces innovations », a indiqué Ben Cheick Haidara, Directeur général de Orange RDC.
Le POESAM a créé en 2020, le Prix Féminin International. Cela dans le but d’encourager l’éclosion et la réussite des projets d’entreprises conduits par des femmes ou au service de l’amélioration de leurs conditions de vie, le POESAM a ainsi créé en 2020, le Prix Féminin International.
[DIGITAL Business Africa] – Le Canada. Une « bourgade » (nom originel) attrayante. Difficile pour de nombreux jeunes africains de résister aux sirènes qui résonnent depuis cette partie de l’ Amérique (Nord). Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, dans son discours à la jeunesse du 10 février 2024, le faisait déjà savoir, même si le Canada n’est pas seulement la seule destination pour bon nombre.
« La volonté croissante d’une frange de notre jeunesse, d’émigrer vers d’autres cieux, est de plus en plus préoccupante…Surtout lorsqu’elle tourne à l’obsession et concerne même des personnes qui ont réussi localement leur insertion sociale. Certes, notre pays, comme bien d’autres dans le monde, connaît une conjoncture difficile. Cependant, la solution n’est pas toujours de s’en aller. Partir, oui, mais pas à n’importe quel prix… », explique – t-il
En Tunisie, la sensibilisation autour de l’immigration est devenue un combat pour certaines organisations. De ce côte-là, on est bien conscient que le Canda continue d’offrir de nombreuses opportunités d’emploi, notamment pour les nouveaux arrivants et les travailleurs qualifiés. Selon le site tunisienumerique.com, cinq secteurs se démarquent particulièrement par leur demande croissante de main-d’œuvre qualifiée. Parmi eux, les technologies de l’information et des communications (TIC), la santé, la construction, la finance et l’énergie. La source a donné un aperçu de chaque secteur, avec les fourchettes de salaires, les certifications nécessaires et les régions offrant le plus d’opportunités.
1. TECHNOLOGIE DE L’INFORMATION ET DES COMMUNICATIONS (TIC)
Le secteur des TIC est en pleine expansion au Canada, notamment à Toronto, Vancouver et Montréal. Les professionnels de la cybersécurité, du développement de logiciels et de l’intelligence artificielle sont particulièrement recherchés.
• Salaires : De 50 000 $ à 70 000 $ pour les débutants, jusqu’à plus de 100 000 $ pour les spécialistes expérimentés.
• Certifications : Cisco (CCNA, CCNP), CISSP, Agile, Scrum, Microsoft, AWS.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 30 000 $ par an pour un diplôme universitaire.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Montréal, Vancouver.
Adriana Williamson, est depuis 2023, Digital recruiter chez IRCC ( Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC)). Visitez son profil et soyez informés des offres d’embauche au Canada https://www.linkedin.com/in/adriana-williamson-87402a100
IRCC, c’est le nom donné au ministère fédéral canadien. Sa mission esr de faciliter l’arrivée des immigrants au Canada, d’ assurer la protection des réfugiés et offre des programmes pour aider les nouveaux arrivants à s’établir au Canada.
Sur son compte LinkedIn, Adriana Williamson publie généralement des opportunités de travail au Canada. La plus récente étant celle venant de IRCC. L’institution recrute un agent Analyste en TI, solutions logiciels. Les soumissions doivent être envoyées à l’ adresse suivante : [email protected]
2 – SANTE
Avec une population vieillissante, la demande dans le secteur de la santé ne cesse d’augmenter, particulièrement pour les infirmiers, médecins, techniciens de laboratoire et physiothérapeutes.
• Salaires : De 60 000 $ à 90 000 $ pour les infirmiers, de 120 000 $ à 250 000 $ pour les médecins généralistes, et plus de 300 000 $ pour les spécialistes.
• Certifications : OIIQ (Québec), NCLEX-RN (Canada), certifications médicales provinciales.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 40 000 $ par an pour les soins infirmiers et la médecine.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Vancouver, Montréal, et les régions rurales.
3-CONSTRUCTION
Le secteur de la construction au Canada connaît une forte croissance, en particulier à Calgary, Ottawa et Vancouver. Ce domaine inclut des métiers spécialisés comme la plomberie, l’électricité, et la gestion de chantier.
• Salaires : De 40 000 $ à 80 000 $ pour les métiers spécialisés, jusqu’à 120 000 $ pour les gestionnaires de projets.
• Certifications : Commission de la construction du Québec (CCQ), DEP en plomberie ou électricité, licences RBQ.
• Coûts de formation : Modérés, souvent couverts par les employeurs dans le cadre de programmes d’apprentissage.
• Hot spots d’emploi : Montréal, Calgary, Ottawa, Vancouver.
4- FINANCE
Le secteur financier canadien, avec Toronto en tant que centre principal, offre des opportunités variées dans les services bancaires, la gestion de patrimoine et les assurances.
• Salaires : De 40 000 $ à 60 000 $ pour les débutants, jusqu’à 150 000 $ et plus pour les gestionnaires.
• Certifications : CFA, CFP, CPA.
• Coûts de formation : Entre 7 000 $ et 15 000 $ par an pour un diplôme universitaire.
• Hot spots d’emploi : Toronto, Montréal, Vancouver.
5- ÉNERGIE
Le secteur de l’énergie, qu’il s’agisse du pétrole et du gaz ou des énergies renouvelables, reste un domaine clé au Canada. Alberta est le centre de l’énergie traditionnelle, tandis que le Québec et la Colombie-Britannique se tournent vers les énergies renouvelables.
• Salaires : De 50 000 $ pour les techniciens à plus de 100 000 $ pour les ingénieurs.
• Certifications : P.Eng pour les ingénieurs, PMP pour les gestionnaires de projet.
• Coûts de formation : Entre 10 000 $ et 20 000 $ par an pour un diplôme en ingénierie.
• Hot spots d’emploi : Alberta, Québec, Colombie-Britannique, Saskatchewan
Par Jean Materne Zambo, source : tunisienumerique.com