[Digital Business Africa] – Paul Atanga Nji, le ministre camerounais de l’administration territoriale, a mis en garde les gouverneurx du Cameroun contre les réseaux sociaux, lors de la première conférence semestrielle des Gouverneurs des régions tenue ce lundi 13 janvier à Yaoundé,
Sous instruction du président de la République, Paul Atanga Nji, le ministre camerounais de l’Administration territoriale a tenu la première conférence semestrielle des Gouverneurs des régions en perspective des élections législatives et municipales du 9 février 2020 ce lundi 13 janvier 2020, à Yaoundé. Mais il n’aura manqué au cours de cette conférence de mettre en garde les gouverneurs sur ce qu’il observe sur les réseaux sociaux.
Il déclare à cet effet « nous constatons aujourd’hui avec regret, que les réseaux sociaux sont des temples du mal où les cybercriminels, les paresseux et les partisans du moindre effort entreprennent au quotidien des actes répréhensibles en brandissant des épouvantails pour ternir l’image du Gouvernement et dérouter les Camerounais qui sont plus que jamais déterminés à défendre les institutions républicaines ».
D’après lui, les ennemis de la République et les « politiciens véreux » qui ont peur d’affronter les suffrages des camerounais, forgent des manipulations à travers les réseaux sociaux, des messages de menaces et de haine ainsi que la surenchère. Il a ainsi invité les gouverneurs des régions et les autorités administratives à contrer les fake news propagées contre le gouvernement sur les réseaux sociaux en propageant la bonne information.
« Les
Gouverneurs des Régions et les autorités administratives doivent multiplier les
tournées dans leurs unités de commandement respectives, pour donner la bonne
information aux populations et montrer ce que le Gouvernement fait de concret
pour assurer leur bien-être dans le domaine de la santé, de l’éducation, de
l’agriculture et des infrastructures », a instruit
le ministre.
[Digital Business Africa] – L’organisation internationale de la Francophonie a signé ce vendredi 10 janvier 2020 un accord de coopération avec Smart Africa, l’initiative politique pour la promotion du numérique en Afrique.
L’accord de coopération va permettre de traiter, de façon plus concertée, les problématiques liées au développement du numérique en Afrique, avec notamment, le développement de la connectivité, des infrastructures ; la formation au numérique pour les institutions publiques ; la jeunesse. Il s’agit aussi de renforcer la capacité d’innovation en Afrique francophone, avec pour idée de promouvoir l’économie numérique, nous informe Ciomag.
Les deux institutions vont donc
travailler durant quatre ans pour la promotion du numérique en Afrique, selon
les termes de l’accord. Il a été signé entre l’administratrice de l’OIF,
Catherine Cano et Lacina Kone, Directeur général de Smart Africa.
La signature s’est déroulée en présence de la Secrétaire Générale de l’OIF, Louise Mushikiwabo. Elle a aussi présidé la première réunion du groupe de travail de la francophonie sur le numérique. Une manière de réaffirmer son engagement à faire du numérique un levier de développement du continent. Et pour cause, Mme Mushikiwabo croit dur comme fer que le numérique portera durablement le développement de l’Afrique francophone et de la langue française. L’ensemble de ces initiatives vont permettre de mener des actions concertées et faire du lobbying pour promouvoir le numérique en Afrique, toujours selon Ciomag.
[Digital Business Africa] – Le procureur général du Nigéria et ministre de la Justice (AGF) a retiré une demande de 2 milliards de dollars américains de MTN Nigeria et a renvoyé l’affaire au Federal Inland Revenue Service et aux Nigeria Customs. C’est ce qu’annonce l’opérateur dans un communiqué publié ce mercredi 8 janvier 2020. Il a reçu communication via son conseil juridique que l’AGF avait retiré la demande émise en août 2018.
Le communiqué explique que le 4 septembre 2018, MTN a annoncé que MTN Nigeria contestait une réclamation pour des arriérés d’impôts d’environ 2 milliards de dollars américains par l’AGF. Il avait ainsi engagé une action en justice au Nigéria contre l’AGF, laquelle action en justice a été récemment reportée au 30 janvier 2020.
« MTN Nigeria suivra par conséquent la procédure judiciaire en bonne et
due forme pour retirer son action en justice contre l’AGF et s’engager avec
FIRS et NC sur cette question. MTN reste déterminé à établir et à entretenir
des relations cordiales avec toutes les autorités de réglementation au Nigeria »,
explique un extrait de la déclaration.
Le PDG du groupe MTN, Rob Shuter, a déclaré: « Nous apprécions cette décision du procureur général qui ouvre la voie à une résolution ordonnée et amiable de cette question. MTN reste pleinement déterminé à assumer ses responsabilités fiscales et à contribuer au développement social et économique du Nigéria. et toutes les régions où nous opérons. »
Début janvier 2020, ITWeb a annoncé que MTN avait confirmé que MTN Nigeria avait achevé le rachat de ses actions privilégiées auprès du groupe MTN en décembre 2019. En novembre 2019, MTN Nigeria a collaboré avec Huawei, ZTE et Ericsson pour présenter l’infrastructure réseau 5G et a lancé une campagne de sensibilisation qui a commencé à Abuja.
[Digital Business Africa] – Le président sénégalais Macky Sall a prononcé un discours à l’occasion de la rentrée solennelle des cours et tribunaux ce jeudi 09 janvier 2020 dans lequel il a tiré la sonnette d’alarme concernant les dangers d’Internet. Il déclare à ce propos qu’ « en matière de crime organisé comme le terrorisme, il n’est même plus nécessaire de se connaitre ou de se rencontrer physiquement pour préparer et exécuter un acte malveillant. Il nous faut donc prêter une attention particulière à la gouvernance d’Internet, comme espace de propagande et de relais de financement.»
A cet effet, il annonce qu’il soumettra prochainement à l’Assemblée nationale un projet de loi portant sur la sécurité intérieure. Il s’agira selon lui avec ce projet de loi «de donner à l’autorité publique les moyens légaux de prendre des mesures adaptées et proportionnées au regard des risques encourues et des circonstances contre notamment des attentats terroristes ou menaces avérées d’actions terroristes, le recrutement de personnes en vue de participer à une entreprise terroriste, la provocation au terrorisme ou l’apologie d’actes terroristes par des écrits, des forums, des tribunes publiques ou privées ou par tout autre moyen notamment par l’utilisation d’un réseau de communication bien connu des actions criminelles ressortissant au crime organisé transnational associé ou non à une entreprise terroriste».
Rappelons que le Sénégal dispose déjà d’un arsenal juridique anti-terroriste de prévention depuis 2016 avec la Loi n° 2016-33 relative aux Services de renseignement, la Loi n° 2016-29 portant Code pénal révisé, la Loi n°2016-30 portant code de procédure pénale révisée.
Ce dispositif légal antiterroriste, avec de puissants moyens d’investigation, donne la possibilité aux services spéciaux de renseignements lorsqu’ils disposent d’indices de menaces terroristes d’utiliser des procédés techniques intrusifs de surveillance et de localisation, selon l’ L’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC).
L’association demande aux citoyens ainsi qu’aux défenseurs des droits humains de rester vigilants, elle considère que les protections associées au droits et libertés reculent partout dans le pays: dans la rue, dans la presse et de plus en plus sur internet.
[Digital Business Africa] – Le Zimbabwe prévoit de mobiliser une subvention de 10 millions de dollars de la Banque africaine de développement (BAD) pour réorganiser les systèmes TIC et numériser les systèmes de paiement des impôts au sein de la Zimbabwe Revenue Authority (Zimra) afin de stimuler la collecte des recettes fiscales.
Cela fait suite à la récente signature
d’un protocole d’accord pour le projet de responsabilisation fiscale et
d’amélioration entre l’institution financière et le ministre des Finances du
Zimbabwe, Mthuli Ncube, nous informe Itwebafrica.
La réduction des investissements
étrangers directs a contraint le pays à financer les opérations de l’État via
la perception de taxes et d’autres recettes statutaires, y compris la taxe de
transfert d’argent intermédiaire sur toutes les transactions d’argent mobile et
électroniques.
Damoni Kitabire, représentant national du Zimbabwe pour la BAD, a déclaré la semaine dernière que le nouveau financement mis à disposition par le financier régional « améliorera les capacités de gestion des technologies de l’information pour la gestion et l’administration fiscales” ainsi que “améliorera l’efficacité opérationnelle dans la collecte des taxes nationales et la prestation de services ».
Faith Mazani, commissaire général de Zimra, a déclaré que la subvention soutiendra Zimra dans « le renforcement des capacités des systèmes TIC pour l’administration fiscale, la mobilisation des recettes, la facilitation du commerce et la formation du personnel des TIC ».
Zimra a obtenu plus de 8 millions de
dollars US de la subvention, le solde étant consacré à la capacitation du
Bureau du vérificateur général et du parlement du pays, qui assurent des
fonctions de surveillance clés.
« Zimra s’appuie fortement sur les technologies de l’information et des
communications et les processus automatisés pour s’acquitter efficacement de
son mandat de collecte de revenus. Ce financement est venu à un moment où notre
pays est confronté à des défis en matière de devises étrangères », a
ajouté Mazani.
[Digital Business Africa] – Le projet E-commerce Mobile Application African Award (ECMAAA) du réseau de la Société civile africaine des TIC (ACSIS) a été nominé aux WSIS PRIZE 2020 de l’Union internationale des télécommunications (UIT). Digital Business Africa a donné la parole au président d’ACSIS, le Dr Cissé KANE, qui évoque l’importance de ce projet, invite les acteurs du numérique à le soutenir et en profite pour présenter les projets du réseau ACSIS.
Digital Business Africa:Le projet ACSIS ECMAAA est nominé au WSIS PRIZE 2020. Quelle importance donnez-vous à ce prix ?
Dr Cissé KANE : C’est la reconnaissance d’un travail volontariste et d’importance capitale de la part de la société civile africaine. Le réseau ACSIS qui est d’une volonté des membres de la société civile africaine dans le cadre du SMSI (2003 et 2005). Le WSIS PRIZE se tient dans le cadre du Sommet Mondial sur la Société de l’Information SMSI de Genève qui réunit chaque année des milliers de participants et consacre les meilleures initiatives au niveau mondial selon les objectifs fixés par le SMSI. Nous percevons cette nomination comme une marque de reconnaissance et d’encouragement de l’équipe ECMAAA et des jeunes africains.
Digital Business Africa:C’est quoi le projet ACSIS ECMAAA et en quoi les acteurs du numérique devraient le soutenir ? Dr Cissé KANE : E-commerce Mobile Application African Award (ECMAAA) a été lancé en 2018. ECMAAA se veut une contribution concrète d’ACSIS et de ses membres à la mise en œuvre de la Zone de Libre-échange continentale lancée par les chefs d’Etas africains en mars 2018 à Kigali.
A travers ce concours nous suscitons, l’innovation, la recherche et l’émulation au sein de la jeunesse africaine (du continent et de la diaspora), porteuse de solution locales, endogènes, aux besoins de commerce des africains dans les villes, les villages, entre les états mais aussi entre l’Afrique et l’international.
Nous aidons à découvrir les talents. Les jeunes talents créent des applications mobiles, des entreprises et donc des emplois contribuant ainsi au bien-être général des populations. Nous espérons qu’ECMAAA va remporter le concours et susciter une émulation, ainsi que le soutien nécessaire aux jeunes pour réaliser leur rêve. L’initiative qui est reconnue d’utilité publique bénéficie de l’accompagnement de l’Union africaine, de nombreux pays africains ainsi que de partenaires que nous remercions.
Digital Business Africa:Quels sont les prochains challenges du projet ACCIS ECMAAA? Dr Cissé KANE : Nous préparons activement ECMAAA 20 et nous lançons un appel à tous les jeunes africains et de la diaspora d’affuter leurs armes. Aux partenaires, nous les invitons à soutenir ACSIS dans ce projet.
Digital Business Africa:Quels sont les autres projets sur lesquels ACSIS travaille en ce moment ?
Dr Cissé KANE : ACSIS est le plus grand réseau panafricain de la Société Civile des TIC. Nous travaillons tous les jours à la matérialisation d’une société de l’information solidaire et inclusive telle que définie par le SMSI. Nous sommes membres de l’ECOSOCC de l’Union Africaine, de l’UIT, de l’initiative E-trade for all de la CNUCED, nous sommes représentés à l’IGF Global et à l’IGF Africain. Nous participons au débat (E-commerce, Cybersécurité, protection des données, formation, etc.) et nos organisations membres travaillent chacune à l’échelle locale en ce qui la concerne à la matérialisation des objectifs du SMSI.
[Digital Business Africa] – Le Chapitre du Cameroun d’ISOC a récemment procédé au renouvellement de son instance dirigeante tout en procédant à des réajustements statutaires. C’était le 21 décembre 2019 dans la ville de Yaoundé au Cameroun. Le comité de « Réjuvénation » de l’Internet Society (ISOC) Cameroun s’était réuni dans la salle annexe du ministère des Postes et Télécommunications lors de la Journée de Numérique Communautaire ISOC.
Au cours de cette rencontre Internet Society Cameroun a procédé au renouvellement de ses structures après un long processus de « Réjuvénation », qui a conduit à une révision des textes fondamentaux puis à un vote en ligne via SurveyMonkey et en présentiel pour le dernier jour et supervisé par la branche mère de l’association aux Etats Unis. A l’issu de ce scrutin, un bureau de Sept (09) membres a été élu sous la supervision du président du Comité de « Réjuvénation » en la personne de Michel TCHONANG LINZE.
Le MINPOSTEL a été représenté à cette rencontre tout comme plusieurs entités dont des organisations de la société civile, l’ANTIC et SUP’PTIC. Lors de cette journée, EURALO et ISOC Monde ont servi des interventions en téléconférence. Ils ont animé les deux ateliers Réseaux sociaux, sur les thématiques Enjeux et défis, puis ISOC, quel plan d’action en 2020 ?
Me Esther Sandrine NGOM, nouvelle présidente d’ISOC Cameroun lors de sa prise de fonction.
Un nouveau bureau exécutif
Le nouvel exécutif a pris les commandes. Le choix de cette nouvelle équipe procède d’un vote en ligne qui a réuni 66 votants. Au terme du dépouillement, l’équipe choisie se présente comme suit :
⦁ Présidente : Me Esther Sandrine NGOM (53.03%) ⦁ 1er Vice-Président en charge des Aspects Techniques : Patrick Kouobou (40.91%) ⦁ 2eme Vice-Président en Charge des Aspects Gouvernance: Ngek Augustine Chii (89.39%) ⦁ Secrétaire Générale : Yves Mbono Samba (80.30%) ⦁ Premier Secrétaire Générale Adjoint d’Expression Anglaise : Sophi Ngassa (69.70%) ⦁ 2eme Secrétaire Générale Adjoint d’Expression Française : Marcelle NGOUNOU (58.54%) ⦁ Trésorière : Ariane Nkoma (87.88%) ⦁ Commissaire aux Comptes : Cyrille Nanko Nguepdjio (86.36%) ⦁ Censeur: Abdou MFOPA P. (90.24%)
La nouvelle équipe a été immédiatement installée comme prévu dans le programme par le représentant du MINPOSTEL, assisté du Président du Comité de « Réjuvénation ». A cette équipe, une feuille de route a été proposée, intégrant quelques valeurs cardinales qu’énumère Michel TCHONANG LINZE : Développer la cohésion, améliorer les relations, renouveler les processus, coordonner les actions et concentrer les efforts, partager les bonnes pratiques et le développer la responsabilité collective.
[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur de téléphonie mobile MTN Bénin, son concurrent Moov Bénin et la Direction générale des impôts du Bénin ont procédé au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile ce lundi 13 Janvier 2020 à Cotonou. La cérémonie de lancement de cette initiative s’est tenue en présence de plusieurs personnalités et des dirigeants des opérateurs mobiles MTN et Moov. Parmi eux, Serge Soglo, le Directeur général de MTN Mobile Money Bénin.
Celui-ci s’est réjouit de cette réforme initiée par la DGI en collaboration avec MTN Bénin et Moov Bénin. Pour lui, c’est “une innovation qui marque une transformation dans la manière de payer nos taxes”.
En effet,les usagers pourront payer directement de deux manières : Via USSD ou en téléchargeant sur PlayStore l’appli Mobile Tax mise en ligne le 07 janvier 2020 par la DGI (avec l’appui technique de Open SI). Après téléchargement de l’appli, l’usager est invité à créer un compte et à effectuer ses paiements via l’application.
Comment payer la TVM via son compte MTN Mobile Money
Pour bénéficier de cette innovation via Ussd, les usagers abonnés MTN MTN Mobile Money composeront *400*2*8# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Les usagers abonnés Moov (Moov Money), eux, composeront le code *155*5*9# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Puis, l’utilisateur recevra une notification de confirmation du paiement qui tient lieu de reçu.
De manière générale, après avoir composé le code ussd de paiement, l’option « Paiement facture >> se présentera. L’utilisateur pourra choisir << Taxe sur véhicule à moteur>>. Il est également donné à l’utilisateur la possibilité d’enregistrer tous ses véhicules en saisissant simplement les numéros d’immatriculation dans l’option 2 << Lier mes véhicules>>. Plus encore, l’utilisateur pourra vérifier qu’il a bien payé la TVM pour l’ensemble de ses véhicules en allant sur 3 << Vérifier ma TVM>>. Après la liaison du ou des véhicules, l’utilisateur peut suivre les instructions pour effectuer le paiement de sa TVM, puis valider la transaction avec son code PIN.
Serge Soglo, DG de Mtn Mobile Money
Au niveau de MTN Mobile Money, nous nous positionnons pour accompagner le gouvernement dans tout ce qui est dématérialisation de la monnaie.Serge Soglo
“A travers cette innovation, nous voulons offrir l’opportunité au peuple béninois de manière générale et à notre clientèle de manière spécifique, la possibilité de payer leurs services financiers en ligne. Pas seulement la TVM, car nous avons lancé récemment le paiement des factures de la SBEE par Mtn Mobile Money. Le lancement du paiement de la TVM via MTN Momo s’inscrit donc dans la logique de la continuité”, explique Serge Soglo.
Le responsable de MTN n’a pas manqué de féliciter tous ceux qui ont travaillé à l’aboutissement de ce projet. Notamment, le gouvernement. “Je voudrais remercier de manière particulière l’implication du DG des Impôts et des autorités publiques à divers niveaux qui n’ont ménagé aucun effort pour accompagner cette réalité. Y compris tous ceux qui ont travaillé sur ce projet, notamment les développeurs de la start up Open SI qui a fournit l’intégrateur des différentes plateformes de paiement mobile”, a indiqué le DG de MTN Momo.
Expliquant les raisons de cette réforme, le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI indique que cela s’inscrit dans . Il nous explique les tenants et aboutissants de cette nouvelle réforme opérée pour le bonheur des usagers qui diront adieu aux files d’attente. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”.
Cotonou, le 13 janvier 2020. Lancement du paiement de la TVM via Mobile Money.
Bientôt, MTN Mobile Money fêtera ses dix ans au Bénin.
Pour Serge Soglo, bientôt, MTN Mobile Money fêtera ses dix ans au Bénin. Il vante donc leur “très grande expérience” dans le domaine de la finance digitale. Tout comme il se dit toujours prêt à accompagner le gouvernement. “Nous sommes totalement engagés à accompagner la digitalisation au niveau du gouvernement, notamment à travers le ministère des Finances et toutes les directions de ce département ministériel. Le gouvernement a mis en place des réformes pour accompagner la digitalisation et améliorer l’informatisation et les process au niveau de l’administration. Au niveau de MTN Mobile Money, nous nous positionnons pour accompagner le gouvernement dans tout ce qui est dématérialisation de la monnaie”, affirme le DG de MTN Mobile Money Bénin.
Serge Soglo a profité pour lancer un appel même aux entreprises du secteur privé afin de les accompagner à digitaliser leurs moyens de paiement : “Tout comme nous accompagnons le gouvernement, nous accompagnons les entreprises afin qu’elles offrent des services financiers digitaux à leur clientèle. MTN Mobile Money, c’est plus de deux millions d’abonnés. Nous sommes les leaders au Bénin en ce qui concerne les services de paiement par mobile. Nous sommes disponibles et engagés pour faire de MTN Mobile Money, l’opérateur qui rend votre vie Chap Chap!”, a-t-il lancé.
[DIGITAL Business Africa] – La société chinoiseStartimes a officiellement lancé ses activités de distributeur TV au Cameroun le 07 janvier 2020 à Douala. Elle propose aux abonnés camerounais un décodeur HD et une antenne parabolique au prix de 5 000 F.Cfa. Le Chinois offre 175 chaînes réparties sur deux bouquets à savoir StarTimes Smart (107 chaînes) et StarTimes TOUT (154 chaînes).
Selon les explications de Noah Li, le Directeur général de StarTimes Cameroun, « l’objectif de Startimes Cameroun est de permettre à tous les Camerounais d’avoir accès à la télévision numérique, avec des prix pouvant aller de 5.000 F.CFA à 9.000 F.CFA par moisen fonction du bouquet choisi ».
Pour bénéficier de l’ensemble des 175 chaînes, il faudra débourser un paiement mensuel de 12 000 Francs CFA. Parmi les chaînes disponibles dans ses bouquets, celles qui diffusent les matches de football de la Bundesliga, de la Serie A et de la Ligue 1, car Noah Li indique qu’ils ont acquis des droits exclusifs pour la diffusion des compétitions de la FIFA.
300 villages camerounais connectés Startimes
Le géant chinois de la télédistributiona commencé par distribuer ses décodeurs dans 300 villages camerounais dans le cadre de son « Projet TV satellite pour 10 000 villages africains ». Ce que salue Samuel Ivaha Diboua, le gouverneur de la région du Littoral, qui a présidé la cérémonie de lancement des offres de Startimes. « Nous saluons l’initiative de StarTimes Cameroun qui vient ainsi donner beaucoup de chance à nos populations d’être un peu plus connecté dans les villages et je salue le fait que cette entreprise utilise déjà des Camerounais dans sa filiale Camerounaise mais encore plus à son siège en Chine », déclare le gouverneur.
En 2017 à Kigali au Rwanda, le président du groupe StarTimes, Pang Xinxing, avait indiqué que « Depuis son arrivée sur le marché africain en 2002, StarTimes a connu une croissance rapide qui a donné lieu à la création de nombreux emplois pour les citoyens africains, et en particulier pour les jeunes ».
StarTimes a adopté une stratégie de ressources humaines localisée qui a permis le recrutement de 4 000 employés africains basés dans une quarantaine de pays du continent. Le personnel africain local constitue 75% du personnel total du groupe. Et le groupe poursuit le recrutement d’employés africains pour soutenir son développement dans d’autres parties du continent.
Selon Pang Xinxing, StarTimes est le premier opérateur de télévision numérique en Afrique, avec près de 10 millions d’abonnés et un signal couvrant tout le continent. Son réseau de distribution massif est composé de 200 salles de marque, de 3 000 magasins de proximité, et de 5 000 distributeurs.
Startimes est présente aujourd’hui dans 38 pays africains ( Afrique du Sud, Bénin, Botwana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Djibouti, Ethiopie, République du Congo, République Démocratique du Congo, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée Équatoriale, Kenya, Libéria, Madagascar, Malawi, Mali, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sao Tomé, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tanzanie, Tchad, Togo, Zambie).
[DIGITAL Business Africa] – La Direction générale des impôts et les opérateurs de téléphonieMTN Bénin et Moov Bénin ont procédé au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile ce lundi 13 Janvier 2020 dans la salle baobab de l’hôtel Novotel à Cotonou. La cérémonie de lancement de cette initiative s’est tenue en présence de plusieurs personnalités.
C’est dans un souci de simplification et d’automatisation des procédures que le paiement de la taxe sur véhicule à moteur (TVM) par les téléphones mobiles a été institué pour les véhicules à moteur d’au moins trois roues immatriculés en république du Bénin et utilisés pour le transport public ou privé des personnes et marchandises.
La plateforme de paiement (Mobile Tax) conçue à cet effet est une application qui permettra aux contribuables de payer ses taxes via la téléphonie mobile sans se déplacer. Cette plateforme a l’avantage d’offrir deux modes de paiements aux usagers. Elle vient dynamiser le service de paiement à travers la digitalisation, simplifie les procédures de paiement de la TVM et de résout l’épineux problème des longs rangs observés à l’approche de l’échéance paiement de ces taxes, se réjouit le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”.
Les usagers pourront donc payer directement de deux manières : Via USSD ou en téléchargeant sur PlayStore l’appli Mobile Tax mise en ligne le 07 janvier 2020 par la DGI (avec l’appui technique de Open SI). Après téléchargement de l’appli, l’usager est invité à créer un compte et à effectuer ses paiements via l’application.
Comment payer via son compte de paiement mobile
Pour bénéficier de cette innovation via Ussd, les usagers abonnés MTN (Momo) composeront *400*2*8# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Les usagers abonnés Moov (Moov Money), eux, composeront le code *155*5*9# et suivront les instructions jusqu’à la validation. Puis, l’utilisateur recevra une notification de confirmation du paiement qui tient lieu de reçu.
De manière générale, après avoir composé le code ussd de paiement, l’option « Paiement facture >> se présentera. L’utilisateur pourra choisir << Taxe sur véhicule à moteur>>. Il est également donné à l’utilisateur la possibilité d’enregistrer tous ses véhicules en saisissant simplement les numéros d’immatriculation dans l’option 2 << Lier mes véhicules>>. Plus encore, l’utilisateur pourra vérifier qu’il a bien payé la TVM pour l’ensemble de ses véhicules en allant sur 3 << Vérifier ma TVM>>. Après la liaison du ou des véhicules, l’utilisateur peut suivre les instructions pour effectuer le paiement de sa TVM, puis valider la transaction avec son code PIN.
En effet, c’est depuis 2016 que le Bénin a résolument opté pour une transformation numérique qui touche tous les secteurs du pays afin de ne pas rester en marge de la révolution des Nouvelles Technologies de l’Information et de la communication en marche dans le monde entier.
A cet effet, explique le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI, le gouvernement du Bénin met l’accent sur la modernisation de l’administration publique gage de la promotion de la bonne gouvernance du succès de la lutte contre la corruption et de la bonne qualité des services aux usagers. “La Direction Générale des Impôts ( DGI) ne pouvant passer outre les progrès de l’humanité a fait sienne cette dynamique de modernisation en la définissant comme premier objectif du plan d’orientation stratégique de l’administration fiscale”, précise Nicolas YENOUSSI.
[DIGITAL Business Africa] – A la faveur du lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur (TVM) via téléphone mobile (à travers MTN Momo et Moov Money et à travers l’application Mobile Tax de la DGI) ce lundi 13 Janvier 2020 dans la salle baobab de l’hôtel Novotel à Cotonou, la rédaction de DIGITAL Business Africa et de BÉNIN RÉVÉLÉ Magazine a rencontré le Directeur Général des Impôts, Nicolas YENOUSSI. Il nous explique les tenants et aboutissants de cette nouvelle réforme opérée pour le bonheur des usagers qui diront adieu aux files d’attente. Car pour lui, “il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts”.
DIGITAL Business Africa :Nous venons d’assister, Monsieur le Directeur Général, au lancement du paiement de la Taxe sur véhicule à moteur via les téléphones mobiles. Quelle est l’importance de cette réforme ?
Nicolas YENOUSSI : Cette réforme s’inscrit dans le cadre des projets de dématérialisation des procédures administratives du gouvernement béninois. Elle va permettre aux usagers de payer la Taxe sur les véhicules à moteur sans avoir à se déplacer. Cela signifie que nous améliorons la qualité des services que nous rendons aux usagers.
Aujourd’hui, il n’est plus question de faire souffrir le contribuable pour qu’il paye ses impôts. Nous sonnons ainsi le glas aux longues files d’attentes qui s’observaient devant nos guichets. A partir de cet instant, 24h/24h , sept jours sur sept, l’usager peut payer sa TVM via un téléphone mobile.
DIGITAL Business Africa : Quels sont les objectifs de la digitalisation des moyens de paiement des taxes ?
Nicolas YENOUSSI : Depuis 2016, le Bénin a résolument opté pour une transformation numérique qui touche tous les secteurs du pays afin de ne pas rester en marge de la révolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication en marche dans le monde entier. A cet effet, le gouvernement du Bénin a mis un accent sur la modernisation de l’action publique, gage de la promotion de la bonne gouvernance, du succès de la lutte contre la corruption, et de la bonne qualité de service aux usagers.
La Direction générale des Impôts, ne pouvant passer outre les progrès de l’humanité et se réaliser dans le domaine des TIC, a fait sienne cette dynamique de modernisation en la définissant comme premier objectif du plan d’orientation stratégique de l’administration fiscale. L’un des axes retenus pour l’atteinte de cet objectif est la simplification et l’automatisation des procédures. C’est pourquoi nous n’avons cessé de multiplier depuis quelques années les réformes qui concilient à la fois les impératifs de recettes et la qualité de service à rendre aux usagers.
Par exemple, la DGI s’est dotée d’un nouveau système de gestion de l’administration fiscale appelé Système intégré de gestion des taxes et assimilés (Sigtas). Avec ce nouveau système, il suffit d’un clic pour souscrire ses déclarations et payer ses impôts sans être astreint à se déplacer. Après s’être doté du Sigtas Version 3.0 avec l’appui financier et technique du Projet d’appui à l’accroissement des recettes intérieures du Bénin, la DGI a mis en place la plateforme informatique multi-services e-services offrant la possibilité aux grandes et moyennes entreprises de déclarer et de payer leurs impôts en ligne. Il y a quelques mois encore, ce fût le tour de la plateforme e-Bilan pour la dématérialisation des dépôts des états financiers.
Aujourd’hui, avec le lancement du paiement de la TVM via l’application Mobile Tax et via téléphone portable à travers les codes Ussd, nous travaillons tout d’abord à simplifier les procédures de paiement et à résoudre l’épineux problème des rangs interminables observés à l’approche de l’échéance de paiement des différentes taxes. Ensuite, nous travaillons pour une meilleure traçabilité des recettes et pour éviter des pertes inutiles de temps aux usagers devant les guichets. Ce sont là quelquesobjectifs de la digitalisation des moyens de paiement des taxes.
DIGITAL Business Africa : Une bonne réforme au bénéfice de l’usager qui paye ses taxes, est-on tenté de dire. Mais, sur le terrain comment cela sera-t-elle appliquée, notamment la présentation de la preuve de paiement de la TVM au moment des contrôles ?
Nicolas YENOUSSI : Merci beaucoup cher journaliste. Les inquiétudes ou les préoccupations des usagers sont liées à l’obtention de la quittance, du reçu ou de la preuve de paiement. Je voudrais les rassurer au micro de DIGITAL Business Africa que lorsque nous nous engageons dans un processus de digitalisation, il faut que nous ayons le courage d’aller jusqu’au bout. Il ne servira à rien de leur faire payer par téléphonie mobile et de leur demander encore de se déplacer pour aller vers un centre afin d’obtenir une quittance ou un macaron. Non!
La digitalisation est totale, parce que derrière nous récupérons en temps réel les bases de données d’immatriculation au niveau de l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANAT). Et la plateforme fait la part des choses. Elle distingue ceux qui ont payé et ceux qui n’ont pas payé. Plus encore, il y a un module de contrôle mobile également associé à cette plateforme qui permettra donc aux contrôleurs, c’est-à-dire les agents des Impôts et de la Police républicaine de ne répertorier que ceux qui n’ont pas payé pour pouvoir les verbaliser.
Nicolas YENOUSSI, DG des Impôts du Bénin.
DIGITAL Business Africa : Quelle sera la suite dans la digitalisation des procédures de la direction générale des impôts ?
Nicolas YENOUSSI : Notre objectif c’est de mettre l’ensemble des impôts qui sont payés aujourd’hui dans un système de dématérialisation. Les e-services fonctionnent déjà aujourd’hui. Notre ambition est de permettre également à toutes petites et moyennes entreprises de payer leurs impôts à travers un système digitalisé. Payer les impôts fonciers par exemple par téléphonie mobile, c’est l’un de nos objectifs.
Propos recueillis par Iris GBEGAN Sédjro pour DIGITAL Business Africa et BÉNIN Révélé Magazine
[Digital Business Africa] – En Angola, c’est l’une des conséquences du bras de fer qui dure depuis 2018 entre le gouvernement du président Joao Lourenço et Isabel Dos Santos, la femme la plus riche d’Afrique et par ailleurs fille de l’ancien président José Eduardo Dos Santos. Le 30 décembre 2019, un tribunal angolais a décidé du gel en Angola des avoirs de Isabel dos Santos. Ce qui inclue en plus de ses comptes bancaires, neuf sociétés dont le géant national des télécoms Unitel détenu à 25% par Isabel dos Santos.
Rapidement, la principale concernée a réagi via Twitter. En utilisant le hashtag « #lutacontinua », elle a dénoncé un « acharnement » aux motifs politiques et une lutte « sélective » contre la corruption. Une version immédiatement contredite par le gouvernement angolais, et notamment le ministre des Affaires étrangères : « Ce n’est pas un acte isolé, il ne s’adresse à personne en particulier, mais à tous ceux qui n’ont pas adhéré à la possibilité que l’État a donnée lorsqu’il a établi la première loi sur le rapatriement librement consenti. […] Cette phase de la lutte contre la corruption est absolument nécessaire », explique-t-il.
Déjà, la place d’Isabel Dos Santos à la présidence d’Unitel était menacée depuis 2018 par une guerre ouverte entre les actionnaires de l’opérateur en vue du contrôle de l’entreprise. Si jusqu’ici, elle avait toujours bénéficié du soutien en bloc de tous les actionnaires, la Sonangol a récemment indiqué sa volonté de se retirer du capital d’Unitel afin de réduire l’influence d’Isabel Dos Santos, et de l’écarter de la présidence du Conseil d’administration. Avec cette décision de justice, son départ sera finalement acté plus tôt que prévu.
[Digital Business Africa] – Le gouvernement français a annoncé le lancement d’une initiative en direction des jeunes innovateurs africains. « Dans le cadre de la 28ème édition du Sommet Afrique-France qui se déroule les 4, 5 et 6 juin 2020, 1 000 Entrepreneurs Africains sont invités à venir présenter leurs solutions à la Cité des Solutions, un salon dédié aux projets et aux solutions pour la ville et les territoires durables ».
Sur les modalités de participations,
on apprend du communiqué français que les candidatures sont ouvertes jusqu’au
31 janvier 2020 : « La sélection des entrepreneurs répondra aux
critères suivants : Être un entrepreneur africain, ayant une activité en
lien avec l’un des 7 quartiers de la Cité des Solutions ; Parité
Homme-Femme des 1000 Entrepreneurs ;Équilibre géographique de provenance
des Entrepreneurs ; Équilibre des thématiques sur les 7 quartiers ;
Être porteur d’une solution innovante ou duplicable, à moindre coût et impact
fort pour rendre les villes françaises et africaines plus durables du point de
vue environnemental et social ; Être enregistré sur la plateforme
Digital Africa».
Aussi, la compétition se
déroulera autour de sept thématiques qui correspondent chacune à un aspect de
la vie : « Accéder aux services essentiels ; Nourrir les
villes ; Aménager et embellir la ville ; Se déplacer dans la ville / visiter
la ville ; Vivre dans la ville ; Financer et structurer les
projets ; et Connecter la ville ».
[Digital Business Africa] – La société multinationale de TIC et de réseau Angola Cables a signé un protocole d’accord avec le fournisseur de services de télécommunications de Macao CTM pour explorer les opportunités commerciales numériques entre Macao, la Chine continentale, les pays africains lusophones et le Brésil, nous informe Itnewsafrica.
Selon Angola Cables, Macao et les régions voisines « ont les conditions et les opportunités pour être le point d’atterrissage des systèmes de câblodistribution internationaux et le lieu idéal pour l’hébergement de centres de données, afin de promouvoir l’écosystème numérique de la région ».
Il
a ajouté que CTM envisage de tirer parti de son réseau international et de la
position de Macao dans la région de la grande baie en tant que plaque tournante
pour la numérisation de la région Asie-Pacifique. Le partenariat vise à
promouvoir des stratégies et des opportunités pour relier la Grande Baie à
l’Afrique et aux Amériques – et aux pays lusophones.
Le PDG d’Angola Cables, António Nunes, a déclaré que les discussions et la coopération entre les parties pouvaient contribuer à remodeler les écosystèmes numériques en Afrique et aider à combler l’écart existant entre le continent et le reste du monde.
«
L’élargissement de la connectivité à
travers l’hémisphère sud a le potentiel de libérer les nombreux avantages et
bénéfices induits par un accès numérique sécurisé, de la promotion du commerce
extérieur au développement économique robuste», expliqueNunes. «L’avancement de la technologie dans les réseaux de câbles
sous-marins a fourni une épine dorsale pour soutenir les centres de données et
les écosystèmes numériques qui relieront notre nouveau monde numérique. »
Le président-directeur général de CTM, Vandy Poon, a déclaré que ce partenariat potentiel reflète le positionnement de l’entreprise pour participer activement à la réalisation des conceptions de Macao dans le contexte de la région de la grande baie et de l’initiative One Belt One Road.
CTM estime qu’avec les niveaux d’intégration croissants dans la région de la Grande Baie, Macao jouera un rôle important dans la promotion de la coopération commerciale entre les entreprises de Chine et des pays lusophones d’Afrique et des Amériques, ce qui permettra d’explorer conjointement de nouveaux investissements et opportunités commerciales. et marchés.
[Digital Business Africa] – Cassava Smartech Zimbabwe Limited (CSZL) a enregistré une perte de change de 506 millions de dollars pour le semestre clos le 31 août 2019 et a cité la dépréciation de la monnaie locale du Zimbabwe comme principale raison, nous informe Itnewsafrica.
Dans
un communiqué de presse publié la semaine dernière, le fournisseur de services
numériques a déclaré: « La
dépréciation continue du dollar zimbabwéen par rapport au dollar américain a eu
un impact significatif sur nos performances financières, car nous avons dû
reconnaître des pertes s’élevant à 506 millions de dollars. »
Dans le communiqué, le président du conseil d’administration de CSZL, Sherree Shereni, a ajouté que la dépréciation était exacerbée par le manque de réservessuffisantes de devises étrangères.Selon ses derniers résultats, CSZL a réalisé un bénéfice de 3,2 millions de dollars ZWL avec un chiffre d’affaires de 946 millions de dollars ZWL pour le semestre.Il a enregistré un bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (BAIIA) de 28 millions $ ZWL.
Shereni
a déclaré: « L’environnement
opérationnel est caractérisé par un affaiblissement rapide du dollar
zimbabwéen, la réapparition de l’hyperinflation et des pénuries de devises qui
ont rendu presque impossible le règlement de nos obligations étrangères
essentielles. »
[Digital Business Africa] – Orange Middle East and Africa (MEA) a désormais un nouveau siège à Casablanca Finance City Tower (CFC) et, selon un communiqué publié par la firme française de télécommunications, est équipé de technologies de pointe, y compris des salles de vidéoconférence et de téléprésence, ainsi qu’un centre social qui supervise et surveille l’activité numérique d’Orange et de l’industrie en général en Afrique et au Moyen-Orient en temps réel.
Cela fait suite à la décision prise par Orange en 2015 de donner à sa filiale Orange MEA plus d’autonomie pour développer ses activités dans la région, nous informe Itwebafrica. La filiale a en effet atteint un taux de croissance annuel moyen de 6% et un nouveau directeur général, Alioune Ndiaye a été nommé en mai 2018.
Du
nouveau siège, Ndiaye a déclaré: « Je
suis très fier d’inaugurer aux côtés de Stéphane Richard et en présence de tous
les membres du Comité Exécutif du Groupe Orange ce nouveau siège à Casablanca.
Il envoie un message hautement symbolique, un tournant dans l’histoire du
Groupe qui témoigne de notre volonté d’être encore plus proche de nos clients
et de faire d’Orange MEA l’opérateur multiservices préféré des populations
d’Afrique et du Moyen-Orient. »
Stéphane Richard, Président-Directeur Général d’Orange, a ajouté: « Orange est l’un des rares groupes internationaux à avoir fait le choix stratégique, il y a 20 ans, de chercher à se développer en Afrique et au Moyen-Orient. Nous avons toujoursété convaincus de l’immense potentiel de cette région. À bien des égards, il peut être considéré comme un modèle de transformation numérique; l’argent mobile en est un excellent exemple. L’un des facteurs clés de succès des nouveaux services est de les développer en Afrique afin qu’ils soient adaptés aux exigences locales spécifiques et ainsi répondre aux besoins de nos clients. C’est pourquoi nous avons décidé d’organiser la gestion de nos activités en Afrique et au Moyen-Orient depuis la région directement depuis le continent africain. »
Orange
a fourni une brève ventilation de la contribution au PIB régional sur
l’ensemble de son empreinte, dont 8% au Cameroun, 8,2% en Guinée, 11% en Côte
d’Ivoire et 11,2% au Sénégal. La société affirme investir 1 milliard d’euros
par an dans ses réseaux desservant l’Afrique et le Moyen-Orient.
Début janvier 2020, les médias ont annoncé qu’Orange prévoyait une introduction en bourse d’un milliard de dollars pour Orange MEA et a nommé Morgan Stanley et BNP Paribas pour diriger le processus.
[Digital Business Africa] – La Fondation Vodacom Lesotho s’est engagée à former 1500 filles sur les langages de codage et de calcul, y compris HTML, CSS, GitHub et Bootstrap, d’ici mars 2020. L’initiative, dirigée par des ateliers de formation de cinq jours sur le code vise à combler l’écart entre les sexes dans les carrières en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM), nous informe Itnewsafrica.
Dans
un communiqué, la Fondation explique que le codage est devenu l’une des
compétences les plus demandées dans toutes les industries, car un nombre
croissant d’entreprises s’appuient désormais sur le code informatique.
L’organisation
déclare que : « Cette
initiative vise à stimuler l’intérêt des filles et à les encourager à explorer
les innombrables possibilités de ce qu’elles peuvent faire avec le codage pour
résoudre les problèmes dans leurs communautés. Autonomiser les femmes et aider
les jeunes à accroître leurs compétences grâce à la technologie sont deux
domaines importants de concentration pour Vodacom dans le cadre des objectifs
de développement durable de la société sur 10 ans. »
D’ici 2025, l’ambition de Vodafone est d’être le meilleur employeur pour les femmes. La directrice générale de la Fondation Molemo Motseki a déclaré: « Le programme Code Like A Girl est conçu pour encourager plus de filles à envisager des carrières en ingénierie et en technologie. La pensée informatique est le fondement de ces types de carrières, et le codage est un excellent moyen de le développer. »
Motseki a ajouté que les filles travaillent en groupes de quatre et doivent travailler ensemble, d’abord sur une idée créative pour un site Web, puis pour le construire. À la fin de l’atelier, les étudiants présentent leurs sites Web à un jury. Tous les participants reçoivent des certificats d’achèvement et les membres des équipes gagnantes sont repartis avec des appareils de marque Vodacom, du temps d’antenne et des accessoires Vodacom.
[Digital Business Africa] – L’information est contenue dans une étude de la société de recherche Internet Top10VPN publiée le 7 janvier 2020 et qui analyse l’impact économique des fermetures volontaires d’Internet dans le monde tout au long de 2019. Ainsi, au cours de l’année écoulée, les fermetures délibérées d’Internet par les gouvernements ou les autorités “pour exercer un contrôle sur le flux d’informations” ont coûté à l’économie mondiale plus de 8 milliards de dollars.
Sur la démarche, le coût des coupures d’Internet a été calculé sur Netblocks et l’outil de coût de la fermeture de l’Internet Society, qui utilise des indicateurs de la Banque mondiale, International Telecommunication Union, Eurostat et US Census Bureau. Ainsi, le Top10VPN a retracé 18 225 heures de coupures Internet dans le monde en 2019, pour un préjudice financier de 8,05 milliards de dollars.
Aussi, en 2019, 122 incidents majeurs (pannes nationales ou
régionales) ainsi que plus de 90 petites pannes en Inde et des restrictions
partielles ailleurs ont été enregistrées. L’étude souligne que les fermetures
se produisaient le plus souvent en réponse à des manifestations ou à des
troubles civils, car «les régimes
autoritaires cherchaient à restreindre le flux d’informations et à maintenir
leur emprise sur le pouvoir».
Comparé aux années précédentes, les chercheurs notent qu’il y avait plus d’arrêts en 2019 que jamais auparavant, avec un coût total en hausse de 235% par rapport à 2016. En termes de régions individuelles, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord ont subi le plus grand coup économique des fermetures d’Internet en 2019, avec des coûts dépassant 3 milliards de dollars. L’Afrique subsaharienne a emboîté le pas, avec des coûts de près de 2,2 milliards de dollars, tandis que l’Asie – la région avec les heures de fermeture les plus documentées à 9 677 – a connu un coût total de 1,7 milliard de dollars.
[Digital Business Africa] – En Mauritanie, alors que l’Autorité de régulation des télécommunications se faisait de plus en plus menaçante contre les opérateurs télécoms présents dans le pays, la sanction est finalement tombée. Les trois opérateurs présents dans le pays écopent d’une lourde amende de 3,6 millions de dollars. Selon le régulateur, cette amende vient sanctionner des ‘‘manquements à leurs obligations’’ contenues dans les différents cahiers de charge. Il s’agit en fait de la qualité des services de télécommunications qui est très souvent décriée dans le pays, notamment à l’intérieur du pays, dans les zones moins peuplées et les zones rurales.
De manière détaillée, c’est l’opérateur Mauritel propriété mauritano-marocaine qui écope de la plus grosse amende, soit 2,2 millions de dollars américains. Pour sa part, l’opérateur Chinguitel, filiale du soudanais Sudatel avec une joint-venture mauritanienne écope de 862.000 dollars US d’amende. Enfin, l’opérateur mauritano-tunisien Mattel, il s’est vu infligé la plus petite amende, soit 627 000 dollars US.
Dans le communiqué annonçant ces sanctions, le régulateur explique que les explications apportées par les opérateurs dans les lettre-réponses pour justifier la mauvaise qualité des services ne sont pas assez pertinentes. Toutefois, le régulateur laisse la porte ouverte à d’éventuelles négociations en précisant que les trois opérateurs sanctionnés ont la possibilité d’émettre des remarques et observations sur les sanctions pécuniaires prononcées contre eux.
[Digital Business Africa] – L’ONG Internet Sans Frontières, qui lutte pour la défense de la liberté d’Internet dans le monde a annoncé la nomination du tchadien Abdelkrim Yacoub Koundougoumi à la tête du bureau Afrique. Dans un article publié sur son site Internet, l’NG explique qu’elle collabore avec Abdelkrim Yacoub Koundougoumi depuis trois années, période pendant laquelle il a dirigé le bureau de la région Afrique centrale.
Dans la foulée, Internet sans Frontières lui attribue l’amélioration significative de la situation des droits numériques en Afrique centrale :“Le travail essentiel de M. Koundougoumi a permis à Internet Sans Frontières d’obtenir la levée du blocage des réseaux sociaux, et la baisse progressive des coûts d’accès à Internet au Tchad. Nous lui sommes reconnaissants de désormais mettre ses compétences et son expertise au service de la protection des droits numériques sur l’ensemble du continent”, explique Julie Owono, Directrice exécutive d’Internet Sans Frontières.