[Digital Business Africa] – Le grand dialogue national convoqué par le président de la République du Cameroun, Paul Biya, le 10 septembre dernier a pris fin ce 04 octobre 2019. Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, qui présidait les travaux tenus au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 septembre 2019 au 04 octobre 2019, a salué la qualité des propositions et recommandations. Tout en saluant l’enthousiasme de l’ensemble des participants venus de tous bords.
Joseph Dion Ngute a indiqué que les
interventions enregistrées en séances plénières et en commissions ont permis
aux uns et aux autres de s’exprimer librement et de formuler un certain nombre
de propositions spécifiques, relatives aux préoccupations des compatriotes des Régions
du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et à celles des autres communautés du Cameroun.
04 octobre 2019. Yaoundé. Palais des Congrès. Le Premier ministre camerounais, Joseph Dion Ngute, à la cérémonie de clôture du Grand dialogue national.
Pour le PM camerounais, tout au
long des travaux, les échanges ont été très denses, vifs, et même parfois
passionnés. « A n’en point douter,
ils ont également été le révélateur de l’enthousiasme avec lequel le peuple
camerounais, ici largement représenté, a accueilli la décision du Chef de
l’Etat d’organiser le Grand Dialogue National. La vitalité de ces échanges
traduit aussi le sens élevé de la mesure de la responsabilité historique dont
chaque participant s’est senti investi dans la recherche de solutions élaborées
aux défis actuels qui nous interpellent », a déclaré Joseph Dion Ngute.
Bien avant la tenue du dialogue, un site web a été mis en ligne afin de recueillir les propositions des Camerounais : nationaldialogue.cm. Avant et pendant ce grand dialogue, chaque Camerounais pouvait envoyer ses propositions à travers ce site web. Et le PM d’annoncer que du 10 septembre 2019 et jusqu’à ce jour, 04 septembre 2019, plus d’un millier de contributions écrites ont déjà été enregistrées et traitées. Autre nouvelle, le site web restera ouvert aux propositions.
La suite du dialogue en ligne
« Sans doute, ces quatre jours de travaux n’ont pas été suffisants pour
épuiser l’ensemble des sujets en débat, encore moins pour écouter tous les
participants qui auraient pourtant souhaité apporter leurs contributions dans
le cadre de ce Grand Dialogue National. Mais, ils marqueront à jamais notre
histoire commune, comme tant d’autres jours historiques qui ont jalonné la vie
de notre pays. A cet égard, je voudrais indiquer à ceux qui veulent continuer à
dialoguer avec le Gouvernement, sous une forme ou sous une autre, qu’ils
peuvent toujours continuer à déposer leurs contributions écrites sur le site
créé à cet effet, à savoir www.nationaldialogue.cm, ou à les transmettre à mes
services », a annoncé Joseph Dion Ngute.
Pour le PM, cette dynamique
devrait pouvoir se poursuivre, au-delà des assises de Yaoundé, afin que
certains des aspects des thématiques retenues qui n’ont pas été approfondis au
cours des travaux soient examinés de manière appropriée. Joseph Dion Ngute a
terminé son speech en félicitant toutes les équipes qui ont travaillé avec
ardeur et abnégation, dans des délais courts, à la préparation et à
l’organisation de cette importante rencontre.
L’engagement de Paul Biya
Pour sa part, le président de la République, Paul Biya, a annoncé dans un tweet sa volonté à mettre en œuvre les recommandations du grand dialogue national. « Je puis vous assurer que toutes les recommandations feront l’objet d’un examen attentif et diligent dans la perspective de leur mise en œuvre, en tenant compte de leur opportunité et de leur faisabilité, mais aussi des capacités de notre pays », a tweeté le président Paul Biya qui a, comme première décision, ordonné l’arrêt des poursuites contre les leaders du MRC emprisonnés à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé.
Le Grand Dialogue National qui vient de s’achever à Yaoundé vous a donné l’occasion de réaffirmer une fois de plus votre attachement à la paix et à la concorde dans votre pays, de même qu’à l’unité et au progrès de celui-ci. Je voudrais vous en remercier.#CmrDialogue#Camerounpic.twitter.com/cwJDAqHhmZ
[Digital Business Africa] – Après la clôture officielle ce 04 octobre 2019 du grand dialogue national convoqué par le président de la République du Cameroun, Paul Biya a annoncé dans un tweet sa volonté à mettre en œuvre les recommandations de ce grand dialogue national. « Je puis vous assurer que toutes les recommandations feront l’objet d’un examen attentif et diligent dans la perspective de leur mise en œuvre, en tenant compte de leur opportunité et de leur faisabilité, mais aussi des capacités de notre pays », a tweeté le président Paul Biya.
Le Grand Dialogue National qui vient de s’achever à Yaoundé vous a donné l’occasion de réaffirmer une fois de plus votre attachement à la paix et à la concorde dans votre pays, de même qu’à l’unité et au progrès de celui-ci. Je voudrais vous en remercier.#CmrDialogue#Camerounpic.twitter.com/cwJDAqHhmZ
Quelques heures après cette annonce, toujours sur les réseaux sociaux et sur Twitter notamment, le président camerounais a annoncé l’arrêt des poursuites à l’encontre des dirigeants du MRC incarcérés à la prison centrale de Kondengui. Ce qui ouvre la voie à leur libération. Une recommandation issue de ce grand dialogue national.
I have ordered the discontinuance of proceedings pending before Military Tribunals against some officials and militants of political parties in particular the Cameroon Renaissance Movement (CRM).#CmrDialogue#PaulBiya#Cameroon
Le président de la République du Cameroun a déjà utilisé plusieurs fois la plateforme de microblogging Twitter pour faire des annonces. Cela a également été le cas pour l’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle d’octobre 2018. Ce grand dialogue national présidé par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a été de l’avis de nombreux participants un succès. Joseph Dion Ngute qui présidait les travaux tenus au Palais des Congrès de Yaoundé du 30 septembre 2019 au 04 octobre 2019, a salué la qualité des propositions et recommandations. Tout en saluant l’enthousiasme de l’ensemble des participants venus de tous bords.
Joseph Dion Ngute a indiqué que les
interventions enregistrées en séances plénières et en commissions ont permis
aux uns et aux autres de s’exprimer librement et de formuler un certain nombre
de propositions spécifiques, relatives aux préoccupations des compatriotes des Régions
du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et à celles des autres communautés du Cameroun.
Le dialogue également en ligne
Pour le PM camerounais, tout au
long des travaux, les échanges ont été très denses, vifs, et même parfois
passionnés. « A n’en point douter,
ils ont également été le révélateur de l’enthousiasme avec lequel le peuple
camerounais, ici largement représenté, a accueilli la décision du Chef de
l’Etat d’organiser le Grand Dialogue National. La vitalité de ces échanges
traduit aussi le sens élevé de la mesure de la responsabilité historique dont
chaque participant s’est senti investi dans la recherche de solutions élaborées
aux défis actuels qui nous interpellent », a déclaré Joseph Dion Ngute.
Bien avant la tenue du dialogue, un site web a été mis en ligne afin de recueillir les propositions des Camerounais : nationaldialogue.cm. Avant et pendant ce grand dialogue, chaque Camerounais pouvait envoyer ses propositions à travers ce site web. Et le PM d’annoncer que du 10 septembre 2019 et jusqu’à ce jour, 04 septembre 2019, plus d’un millier de contributions écrites ont déjà été enregistrées et traitées. Autre nouvelle, le site web restera ouvert aux propositions.
La suite du dialogue en ligne
« Sans doute, ces quatre jours de travaux n’ont pas été suffisants pour
épuiser l’ensemble des sujets en débat, encore moins pour écouter tous les
participants qui auraient pourtant souhaité apporter leurs contributions dans
le cadre de ce Grand Dialogue National. Mais, ils marqueront à jamais notre
histoire commune, comme tant d’autres jours historiques qui ont jalonné la vie
de notre pays. A cet égard, je voudrais indiquer à ceux qui veulent continuer à
dialoguer avec le Gouvernement, sous une forme ou sous une autre, qu’ils
peuvent toujours continuer à déposer leurs contributions écrites sur le site
créé à cet effet, à savoir www.nationaldialogue.cm, ou à les transmettre à mes
services », a annoncé Joseph Dion Ngute.
[Digital Business Africa] – Au Sénégal, on ne parlera plus désormais de Tigo, mais de « Free Sénégal », par ailleurs filiale de l’opérateur de téléphonie mobile français Free SAS. L’opérateur a annoncé le 1er octobre 2019 un changement d’identité, couplé au lancement de son réseau « 4G+ », opérationnel à Dakar et dans les grandes villes du pays.
« Il s’agit d’une renaissance dans la mesure où ce n’est pas seulement un changement de marque qui s’opère, mais c’est aussi un véritable mouvement qui doit s’emparer de tout le Sénégal », explique le directeur général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue.
Avec cette opération, Free Sénégal entend se repositionner sur ce marché, largement dominé par le groupe Sonatel, dont le français Orange est le principal actionnaire. En effet, selon le régulateur, Orange reste l’opérateur leader avec 53% des parts, suivi de Tigo (25%) et enfin Expresso qui arrive en dernière position avec seulement 21 % des parts de marché.
[Digital Business Africa] – En Egypte, c’est une grosse avancée qui devrait accélérer la croissance des paiements mobiles. La Banque centrale d’Egypte a en effet accordé à 28 banques exerçantes dans le pays des agréments leurs permettant d’exploiter ce segment. « Les efforts de l’État dans ce domaine ont abouti à de nombreuses réalisations en matière de transformation numérique, notamment le lancement de la carte de paiement nationale Meeza, en plus de la coopération de la CBE avec le ministère des Finances pour automatiser la collecte des paiements gouvernementaux, dont La première phase a été lancée le 1er mai 2019 », explique le gouverneur de la CBE, Tarek Amer.
Cette nouvelle intervient alors que le pays enregistre des progrès largement prometteurs en matière de paiements électroniques. En effet, les cartes de paiements électroniques ‘‘Meeza’’ lancées récemment connaissent un franc succès. En septembre 2019, le nombre d’utilisateurs de cette carte a atteint 2 millions pour un total de transactions d’environ 510 000 équivalentes à 34,6 milliards de dollars. Dans le même temps, les utilisateurs des solutions de paiement mobiles sont désormais à 13,5 millions, pour un volume totale de transactions de 1,2 milliard de dollars.
[Digital Business Africa] – Au Congo, l’Agence de régulation des communications électroniques et des Postes (Arpce) veut voir plus claire dans la qualité des services postaux et des communications électroniques servies aux consommateurs congolais. Alors que des plaintes de consommateurs ont régulièrement été enregistrées, le régulateur a décidé de l’ouverture d’une enquête sur ces services. L’enquête qui a cours depuis le 8 septembre 2019 devra se poursuivre jusqu’au 8 novembre 2019, et concerner toutes les localités du pays.
«Cette enquête, qui se fait dans les ménages, a pour objectif de recueillir les avis des consommateurs sur les services offerts par les opérateurs téléphoniques, postaux et les fournisseurs d’accès à internet, dans le but final de promouvoir la qualité des services et les droits des consommateurs », indique l’Arpce dans un article publié sur son site internet. Au terme de l’enquête, un rapport sera rédigé et soumis à appréciation. En fonction des conclusions du rapport, des mesures seront prises soit pour remédier aux problèmes soulevés, ou à défaut sanctionner les responsables qui auront agi en marge de la réglementation.
[Digital Business Africa] – Depuis le 1er octobre, les acteurs africains du Numérique et de l’Internet se forment à Brazaville, au Congo. Notamment sur l’utilisation du Logiciel SMS4DC version 5.1. Cette formation qui s’achèvera le 4 octobre 2019 devra ‘‘permettre au continent africain de tirer parti des avantages de la numérisation en abordant les différentes dimensions de l’offre et de la demande de l’accès haut débit et en renforçant les capacités des États membres de l’UA dans le domaine de la gouvernance de l’Internet’’, selon un communiqué publié à cet effet.
Cette formation qui rentre dans le cadre du programme “Politique et régulation pour l’Afrique digitale” (PRIDA) est une initiative conjointe de l’Union Africaine (UA), de l’Union Européenne (UE) et de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Il ‘‘consiste à créer un cadre juridique et réglementaire plus harmonisé pour l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) en vue du développement social et économique, en mettant l’accent sur la promotion du marché du spectre en Afrique’’, ajoute le communiqué.
[Digital Business Africa] – La 10e édition de la conférence JCertif 2019 s’est ouverte ce 03 octobre 2019 au Palais des Congrès de Brazzaville au Congo. Cette conférence organisée par l’incubateur YekoLab a été ouverte par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo. Experts, chercheurs, professionnels, jeunes innovateurs et passionnés du numérique se sont réunis pour discuter de diverses problématiques sous le thème général : “Le paiement mobile à l’épreuve du réel”.
03 octobre 2019. Brazzaville. Congo. Le ministre Léon Juste Ibombo entouré de Max Bonbhel de YekoLab et de Luc Missidimbazi d’Osiane, lors de la cérémonie d’ouverture de JCertif 2019.
Parmi les temps forts de cette conférence qui prend fin le 05 octobre 2019 à YekoLab, l’intervention du DG de l’ARPCE, le régulateur télécoms congolais, par ailleurs sponsor de l’événement. Yves Castanou a principalement incité les jeunes innovateurs présents à croire en eux, à développer leurs projets avec passion et surtout à rêver grand pour changer non seulement le Congo Brazza, mais également l’Afrique et même le monde. Digital Business Africa vous propose l’économie des conseils d’Yves Castanou aux entrepreneurs congolais du numérique. Conseils applicables à tous les jeunes entrepreneurs africains et de l’Afrique centrale en particulier.
1 – Codez sur ce qui va apporter de la valeur ajoutée
« Eclatez-vous pour trouver les problèmes à résoudre et apportez des réponses. Parce qu’il y a beaucoup de gens qui développent de bonnes solutions, mais qui ne servent à rien. Cela ne répond pas à un besoin pour la société. Ou encore le besoin n’est pas avéré. Codez sur ce qui va apporter de la valeur ajoutée à la vie des populations. Facebook, YouTube, Amazon, toutes les applications qui marchent aujourd’hui apportent des réponses à des besoins précis des populations. Leurs concepteurs ont regardé autour d’eux et ont répondu à la question : « Comment apporter une solution à ce besoin ? »
La qualité de problème que vous
allez résoudre va déterminer la qualité de votre richesse, de votre prospérité
et de votre réussite durable. Donc,
cherchez des problèmes à résoudre et apportez des réponses. Cherchez, prenez le
temps, n’allez pas très vite. »
Votre vie doit compter dans le pays, dans la sous-région, dans le monde. Si les Mark Zuckerberg ont créé des applications qui touchent le Congo, je vous dis que dans les 20 prochaines années les Congolais développeront des applications qui toucheront l’Amérique. Rendez-vous en 2040. Les choses de grand sortiront du Congo. Quelle est la clé ? Il faut le croire ! » Yves Castanou
2 – Répondez : « L’échec me hait ! La peur a peur
de moi. Je refuse d’échouer ! »
« La société nous a éduqué à
ne jamais commettre des erreurs. Quand on commet une erreur, on est catégorisé
comme un échec. C’est faux ! Personne n’a échoué quand il se relève. Personne
ne réussit sans tomber. Jamais, jamais et jamais. Si vous êtes tombés, vous
êtes qualifiés. Si votre pays est tombé, il est qualifié pour se relever. Le
Rwanda est un exemple.
Qu’on ne vous mente pas !
Moi, j’ai beaucoup échoué et je suis content. Mes frères, mes jeunes, nous
voulons tous bâtir un pays excellent, un pays où il fait bon vivre. Et c’est
possible. Il n’est jamais trop tard ! On peut commencer. Qu’importe ce qui
a été fait avant nous ! Ce n’est pas cela le plus important. Ce qui est le
plus important, c’est ce que nous pouvons faire. Qu’est-ce que tu peux faire ?
On commence par la tête, par la manière de penser. Pas par l’argent ! Quand
on change sa manière de penser on change sa vie. Tôt ou tard. Cela peut prendre
10, 15 ou 20 ans ! Qu’importe, mais cela arrivera.
Quand on me dit tu ne vas jamais
arriver, je réponds : « Vous blaguez ou quoi ? L’échec me hait !
La peur a peur de moi. Je refuse d’échouer ! » Quand vous dites cela
constamment, vous allez voir les résultats.
Votre vie doit compter dans le pays, dans la sous-région, dans le monde. Si les Mark Zuckerberg ont créé des applications qui touchent le Congo, je vous dis que dans les 20 prochaines années les Congolais développeront des applications qui toucheront l’Amérique. Rendez-vous en 2040. Les choses de grand sortiront du Congo. Quelle est la clé ? Il faut le croire ! »
03 octobre 2019. Brazzaville. Yves Castanou à la conférence JCertif 2019 en compagnie des jeunes innovateurs ayant reçu leur parchemin.
3 – Pensez grand, rêvez grand, voyez grand !
« On ne commence pas à
croire quand on a dix millions. 50 millions. C’est faux ! On commence à
croire quand on n’a rien ! On croît quand on a les poches trouées. On
croit quand on n’a pas de pantalon à mettre ! On ne croit pas quand tout
va bien… J’ai appris à croire quand je n’avais rien. J’ai appris à croire quand
j’étais dans la galère… Etudiez la vie des gens qui ont réussi, vous allez
toujours voir ce facteur commun : Ils ont cru lorsqu’il n’y avait aucune
raison de croire. Ils ont dit c’est possible lorsque tout le monde disait que c’était
impossible. Ils rêvaient grand !
J’ai étudié la vie des gens qui ont réussi. J’ai lu les livres de ceux qui ont réussi. Je m’intéresse aux gens à succès pour savoir comment ils ont fait. Et partout, ce sont les mêmes principes qui sont appliqués : Ils ont cru lorsqu’il n’y avait aucune raison de croire. Bill Gates rêvait grand. Sa maman voyait grand. Edison voyait grand ! Toi aussi, tu dois voir grand ! Donc, voyez grand et croyez que c’est possible.
Même si vous êtes aveugles, il faut voir grand. Je ne
demande pas de voir avec les yeux. Mais, avec les yeux de l’esprit. Même ceux
qui sont malvoyants ou malentendants qui sont présents ici sont qualifiés. Ce
ne sont pas leurs handicaps qui déterminent leurs capacités. Helen Keller était
aveugle et muette. Elle a réussi. Elle est devenue millionnaire par les livres
qu’elle a écrits (Helen Keller. Sourde,
muette, aveugle. Histoire de ma vie, 1906. Ndlr).
Elle a montré au monde que ce n’est pas seulement les
qualités naturelles qu’on a qui comptent, mais c’est le mental qu’on a qui
compte. Le Mindset, la manière de
penser. Pensez grand, rêvez grand, voyez grand, vous le serez ! Quand tu
le crois et que personne ne te croit, c’est suffisant. Il y a toujours un créateur
là-haut qui s’appelle Dieu qui croit en toi. Toi, tu crois en lui et c’est
suffisant ! »
03 octobre 2019. Brazzaville. Des jeunes attentifs, suivent Yves Castanou, à la conférence JCertif 2019
4 – Préparez-vous pour l’adversité !
« On vit dans un système où
tout est fait pour qu’on pense comme tout le monde. Je refuse. Refuse de penser
comme tout le monde. Tu es unique, pourquoi veux-tu penser comme les autres ?
Jeunes hommes, jeunes femmes, je
vous dis : tout ce qui est grand et qui a réussi a forcément été combattu.
Personne n’a réussi sans adversité. Donc, préparez-vous pour l’adversité….
Jamais 100% des gens ne vous apprécieront. D’ailleurs, quand je parle là, il y
a des gens qui ne m’apprécient pas. Cela m’est égal ! D’ailleurs, je suis
content. Cela change quoi ? Rien ! Je dors heureux ! Pas heureux
seulement aujourd’hui, j’ai toujours été heureux. »
5 – Votre vie doit avoir un impact. Ne commettez pas le crime de rêver
trop bas
« Les amis, je vous en supplie. Pour notre bien commun, pour tout ce que vous faites à travers Jcertif, à travers les applications, à travers vos projets et idées, je vous en supplie, ne commettez pas le crime de rêver trop bas. Votre vie doit avoir un impact. En développant un projet, évitez de dire : « tout ce que je veux c’est de survivre ! ». Non, il faut refuser de dire cela. Votre vie doit avoir un impact. L’on doit savoir que vous êtes passé sur la terre. Après votre départ, on doit parler de vous. »
On peut faire des grandes choses en ayant un esprit sain. Nous au Congo, on aime tellement la chefferie. Fuyez cela comme de la peste ! Soyez simples. Soyez petits ! Dieu vous élèvera. » Yves Castanou
6 – Si vous voulez aller loin, soyez humbles
« Je me tiens devant vous et
je vous le dis en toute humilité, c’est possible ! Puis, si vous voulez
aller loin, soyez humbles. Aspirez aux choses simples et aux grandes choses.
Dans notre société, surtout en Afrique centrale, les gens sont vraiment
vantards. Et c’est aussi l’une des raisons de notre pauvreté ! Quand vous
êtes très arrogant, même le ciel peut vous combattre.
On peut faire des grandes choses
en ayant un esprit sain. Nous au Congo, on aime tellement la chefferie. Fuyez
cela comme de la peste ! Soyez simples. Soyez petits ! Dieu vous
élèvera. »
03 octobre 2019. Brazzaville. Des jeunes attentifs, suivent Yves Castanou, à la conférence JCertif 2019
7 – Vous n’avez pas le droit de dormir !
« Que personne ne vous
stoppe dans vos rêves ! Que personne ne vous limite ! Mon vœu, ma
prière, mon cri, c’est que votre vie soit utile ! Votre vie doit compter.
Ce n’est pas un problème d’âge. Certains l’ont compris à 60 ans et ont changé.
Même si vous avez 80 ans, vous pouvez encore être utile pour les derniers mois
de votre vie. Tout est question de changement de mentalité. C’est possible.
Notre pays a besoin de nous,
notre continent a besoin de nous et notre monde a besoin de nous. Alors, vous n’avez
pas le droit de dormir ! En toi il y a un héros, en toi il y a des livres
qui n’ont pas encore été écrits. Des livres qui peuvent faire du bien aux
autres. Cela se passe à l’intérieur et il faut que cela sorte… »
[Digital Business Africa] – Au Cameroun, c’est le nouvel outil du ministère en charge du Commerce pour lutter contre le commerce illicite dans le pays. Ce département ministériel vient de mettre en service une ligne téléphonique entièrement dédiée à la dénonciations des abus dont sont victims les usagers. Pour y accéder, les consommateurs camerounais devront composer le 1502 pour signaler de la présence de tout commerce qu’ils jugeront suspect. Aussi, la ligne permettra aussi d’assurer la protection des commerçants, en ce que ces derniers pourront s’en servir pour dénoncer les abus des agents du ministère du Commerce.
“Ce numéro d’utilité publique permettra aux brigades de contrôle et de supervision des prix sur les marchés, d’avoir des informations en temps réel pour une intervention rapide sur le terrain. La mise en place du 1502, rend la brigade d’intervention rapide du consommateur fonctionnelle. Le 1502 est accessible sur le téléphone fixe et les cityphones. Tous les appels sont acheminés au Ministère du Commerce, c’est déjà opérationnel quel que soit le réseau et même à partir du portable” explique le ministre camerounais du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana.
[Digital Business Africa] – Alors que le Zimbabwe fait face à une pénurie chronique de liquidité, la banque central a interdit le 30 septembre 2019 les transactions d’argent via les services de mobile money. Une solution qui était pourtant devenue une alternative à la decision des banques commerciales de rationner les retraits en espèces à une limite quotidienne maximale de 100 ZWL (10 USD) par client. Ce qui avait obligé la population à se tourner vers des transactions financières électroniques, via téléphones portables.
Pour justifier sa decision, la
banque centrale évoque le constat selon lequel “certains agents économiques se
livrent à des activités illégales en abusant des facilités d’encaissement, de
retrait et de remboursement et en facturant des commissions exorbitantes. Les
frais de commission élevés ont pour effet négatif de fausser les prix des biens
et des services”. En consequence, la banque centrale “a ordonné à tous les
fournisseurs de systèmes de paiement mobiles d’interrompre immédiatement les
encaissements et les retraits”.
En effet, sur le terrain, certains opérateurs font payer aux utilisateurs de mobile money des frais de commissions de plus de 40% sur certains achats, et même sur des retraits d’argent. Une situation alimentée par le fort taux d’inflation dans le pays. Selon le Fonds monétaire international, l’inflation a grimpé à près de 300% en août 2019, principalement en raison de l’effondrement de la monnaie, faisant craindre une hyperinflation qui a contraint le pays à se défaire de sa propre monnaie en 2009 contre le dollar américain.
[Digital Business Africa] – C’est une nouvelle prévision qui illustre une fois de plus le fort potentiel du numérique sur le marché africain. Selon un rapport publié par la GSMA le 26 septembre 2019, d’ici à 2034, les nouveaux services 5G génèreront 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7% de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne. Toutefois, le rapport prévient que pour parvenir à ce résultat, des efforts significatifs doivent être faits. En premier la mise à disposition des fréquences radio nécessaires, et notamment des « ondes millimétriques », qui permettront d’offrir des services à très grande capacité et à très grande vitesse. Ceci, alors même que la volonté de l’industrie spatiale européenne de restreindre de manière injustifiée l’utilisation de ces fréquences essentielles menace l’avenir de la 5G.
A ce propos, Akinwale Goodluck, le directeur pour l’Afrique subsaharienne au sein de la GSMA explique que « l’Afrique doit se montrer ferme lors de la Conférence mondiale des radiocommunications (CMR-19) qui se déroulera en Égypte du 28 octobre au 22 novembre 2019 pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique. La 5G est une nouvelle évolution technologique porteuse d’un impact révolutionnaire, qui aura des répercussions plus profondes sur notre quotidien que celles des générations antérieures de systèmes cellulaires. Alors que les opérateurs mobiles continuent de développer la connectivité 4G dans l’ensemble du continent, le moment est venu pour les gouvernements africains de jeter les bases de leur avenir en matière de 5G en identifiant les bandes de fréquences nécessaires lors de la CMR-19 ».
Aussi, l’Afrique doit se préparer à mener et
remporter la bataille des ondes millimétriques.
Justement, les ressources spectrales correspondant aux ondes millimétriques qui seront consacrées à la 5G seront définies à l’occasion de la CMR-19. A cette occasion, 3 000 délégués représentant plus de 190 pays seront réunis pour décider des utilisations possibles des différentes bandes de fréquence. A ce moment, les pays africains devront faire bloc commun pour décrocher la seule chance qui leur sera offerte de tire le maximum d’avantages de la 5G. « Pour l’ensemble des pays africains, la CMR-19 est la seule occasion pour les années à venir de sécuriser les fréquences des ondes millimétriques en vue de leur utilisation future pour la mise en place de services 5G dans les dix prochaines années », ajoute Akinwale Goodluck.
[Digital Business Africa] – 100 startups, parmi les meilleures du continent africain, dévoileront leur solution aux investisseurs et entreprises durant le Sommet AfricArena, le premier salon dédié au futur tech de l’Afrique, les 11 et 12 novembre 2019. Depuis le mois d’Avril, l’équipe d’AfricArena a parcouru la majorité des capitales du continent pour s’assurer que seulement les meilleures startups soit présentes pour le Sommet. L’équipe a terminé son tour en Afrique du Sud, lors d’évènements à Cape Town et Johannesbourg les 3 et 10 septembre 2019, évènements qui ont connu un véritable succès grâce au talent et à la diversité des panelistes et entrepreneurs présents.
Le fondateur
d’AfricArena, Christophe Viarnaud, explique : « Ces derniers mois, nous avons rendu visite au 10 meilleurs hubs tech en
Afrique, à la recherche des meilleures startups, et sommes allés à Tokyo, San
Francisco, New York et à Vivatech à Paris pour présenter les plus grandes
« success stories ». Nous avons remarqué une évolution dans la
perception de l’Afrique et particulièrement de la tech en Afrique, qui semble
être considérée comme le futur de l’économie. Nous avons décidé d’organiser les
deux derniers évènements en Afrique du Sud dans le cadre du Tour AfricArena
pour permettre aux startups locales d’avoir une plateforme pour s’exprimer.
Nous souhaitons contribuer au dynamisme de la future génération d’entrepreneurs
africains et défendons un soutien plus important en Afrique. »
Les deux évènements ont débuté par des tables rondes portant sur l’écosystème des startups techs ainsi que sur les tendances et dynamiques affectant les startups africaines, en particulier celles en Afrique du Sud. Les intervenants présents à l’évènement de Cape Town furent composés d’Abraham Cambridge, fondateur et CEO de The Sun Exchange, Danai Musandu, associée chez Goodwell Investments, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Guillaume De Smedt, directeur Global Community chez Startup Grind. La table ronde de Johannesbourg était quant à elle composée de Clive Butkow, CEO de Kalon Venture Partners, Courtney Bentley, CEO de Visibiliti Insights, Karabo Nkoana, associée au SA SME Fund et Kwena Mabotja, directrice de l’Afrique Sub-Saharienne à SAP Next Gen
Ces échanges
ont permis de mettre en évidence plusieurs réalités, notamment le fait que 95%
des startups africaines sont soit sous-financées ou soit elles ne le sont pas
du tout, l’investissement continuant d’être concentré sur les startups matures
en Série A ou au-delà. C’est ce problème qu’AfricArena souhaite résoudre en
priorité.
A ce sujet,
Bentley a déclaré : « Même si certaines grandes entreprises
affirment qu’elles sont très innovantes et qu’elles investissent dans le futur,
elles n’investissent pas dans les startups plus petites, qu’elles estiment trop
risquées. C’est un problème fondamental que les entreprises sud-africaines
doivent surmonter, car selon moi, celles qui investissent dans les startups
plus petites vont surpasser celles qui ne le font pas. »
Lors de
l’événement qui a eu lieu à Cape Town, une des tendances mise en avant par
Musandu a été le fait que les startup tech locales, particulièrement à Cape
Town, apportent des solutions qui ne se focalisent pas sur les besoins de
tous, mais davantage sur ceux de 1% de la population, ce qui découle du fait
que la plupart de ces entreprises se concentre sur des solutions à l’échelle
mondiale. Elle a déclaré : « Dans les autres villes africaines,
nous voyons apparaitre de nombreuses activités et d’intéressantes solutions qui
s’adressent directement aux gens qui en ont besoin, ce qui nous intéresse en
priorité en tant que fonds d’impact investing. Cela peut être une des
raisons pour laquelle, en 2018, le Nigeria et le Kenya ont dépassé pour la
première fois l’Afrique du Sud en tant que pays attirant le plus
d’investissements pour les startups tech.
En examinant
l’écosystème du Gauteng, Butkow a déclaré : « D’après de récentes recherches, pour la première fois les fonds de
capital-risque investissent davantage au Gauteng que dans la région du Cape
Occidental. Je ne pense pas que nous nous donnions suffisamment de crédit pour
ce qu’il se passe ici, je pense que nous avons beaucoup de travail à fournir
pour transformer le Gauteng en Silicon Cape. Nous devons travailler davantage
pour booster cet écosystème et nous donner plus de visibilité. »
Suite au
panel de discussion, les startups ont réalisé des pitchs haletants et n’ont eu
que trois minutes pour vendre leur solution aux juges du panel. A Cape Town, 12
startups ont mis en avant leur produit répondant à 3 challenges : le
Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, et le Challenge de Engie.
A Johannesburg, 12 autres startups ont présenté des solutions répondant à 5 challenges – le Challenge du SA SME, le Challenge de Old Mutual, les Challenges de Sanofi sur les maladies mentales, et le diabète, et le Challenge de la Fantom Foundation Blockchain.
Les
solutions étaient variées, allant du gaz prépayé pour faire la cuisine, de la
plateforme en ligne qui automatise l’obtention de licence et d’actions
virtuelles, à une plateforme de rencontre de professionnels du médical, une
application pour le soutien scolaire ou encore une assurance fondée sur le
concept du ‘stokvel’
Les deux
startups sud-africaines sorties gagnantes des challenges de l’écosystème et qui
auront l’occasion de participer à la conférence d’AfricArena sont BONANG.ai à
Cape Town et Khula à Johannesbourg. BONANG.ai offre une digitalisation complète
de l’expérience client des assurances des véhicules motorisés, plaçant le
domaine de l’assurance à la pointe des objets connectés. Khula est une
application qui permet aux jeunes fermiers non seulement d’établir un lien avec
leurs clients mais aussi de livrer leur produit plus facilement, à tout moment,
via une chaîne frigorifique partagée.
“Nous sommes très fiers de faire partir de
ceux qui contribuent à écrire l’histoire entrepreneuriale africaine dans le
domaine de la tech à travers cette future génération d’entrepreneurs. Nous leur
souhaitons une grande réussite, tout en continuant de bouleverser l’écosystème
local », a conclu Viarnaud.
Digital Business Africa,
source : Communiqué de presse
[Digital Business Africa] – Au Kenya, les plateformes de diffusion de contenus multimédias en ligne, à l’instar de YouTube ou Netflix seront prochainement taxées. C’est en tout cas le sens à donner à un projet de loi actuellement rédigé par le ministère en charge des TIC.
D’après le journal en
ligne Techafrica qui rapporte
l’information, ce document qui est en phase finale d’élaboration entend obliger
les OTT à déclarer leurs revenus tirés des consommateurs kenyans auprès du fisc
qui s’assurera de leurs taxations.
Le même document prévoit
également que les publicités diffusées par ces plateformes sur le marché kenyan
soient également taxées par le fisc national.
A travers cette disposition qui verra prochainement le jour, le gouvernement kenyan entend tirer bénéfice de l’exploitation par les OTT du marché kenyan pour faire fructifier leurs revenus. Jusqu’ici, ni le gouvernement, ni les artistes n’ont un droit de regard sur leurs contenus pourtant exploités à titre commercial par les OTT.
[Digital Business Africa] – C’est l’une des recommandations des travaux de la 35e session du Comité intergouvernementale des hauts fonctionnaires et d’experts pour l’Afrique centrale de la CEA tenue du 23 au 27 septembre 2019 à Malabo en Guinée Equatoriale : l’introduction du ‘‘gouvernement en ligne’’ (e-gouvernement) dans chaque pays de la CEEAC durant les trois prochaines années, soit jusqu’en 2022.
Une telle mesure permettra, selon les experts réunis par la CEA à Malabo, à « contribuer à la diffusion des technologies numériques au sein des entreprises et auprès des citoyens, à une plus grande transparence, ou encore à réduire les coûts de transactions ».
Aussi, la CEA plaide pour
la mise en place des Programmes Nationaux d’identité digitale dans chaque pays
de Cemac, du lancement des plateformes locales ou nationales d’essai du
e-commerce, de la facilitation et de l’appui de l’émergence des innovations
dans le domaine de la finance digitale, la création d’un fonds d’investissement
communautaire pour soutenir les startups du numérique, mais aussi la création
d’un Hub technologique numérique sous régional.
Aussi, dans le registre des initiatives déjà adoptées et dont la mise en œuvre accuse des retards, la CEA a évoqué la mise en œuvre ‘‘dans les meilleurs délais’’ de la déclaration de Brazzaville des ministres des Télécommunications et des Technologies des TIC des Etats de la CEEAC sur la mise en place d’un roaming sous régional, associant l’Artac, la Ceeac, la Cea et l’Uit.
Cet aspect notamment fait
de la zone Afrique centrale la plus en retard d’Afrique dans l’intégration au
niveau des télécommunications.
[Digital Business Africa] – Dans la guerre commerciale qui oppose les Etats-Unis et la Chine, et qui touche de plein fouet le géant chinois Huawei, ce dernier vient de recevoir un soutien de poids en Europe : La Norvège.
En effet, contrairement aux recommandations américaines qui exigent l’expulsion du géant télécom de tous les marchés de ses alliés, la Norvège a fait savoir qu’elle n’interdira pas au géant chinois de construire sur son territoire un réseau de télécommunications 5G, tout comme elle ne lui interdira pas de fournir des équipements ou des services d’infrastructure de réseau pour faciliter la transition vers la 5G.
«Nous entretenons un dialogue fructueux avec les entreprises sur la sécurité, et c’est ensuite aux entreprises elles-mêmes de choisir leurs fournisseurs. Nous n’avons aucune interdiction à l’encontre de fournisseurs en Norvège», a déclaré à la presse le ministre du Numérique Nikolaï Astrup.
Cette annonce intervient à un moment de positionnement crucial. C’est en effet avant la fin de cette année que Telenor (contrôlé par l’Etat), le plus grand fournisseur des services de télécommunications du pays choisira ses fournisseurs de technologie pour le lancement prévu en 2020 de la 5G dans le pays. Inéluctablement donc, le géant chinois Huawei sera de la course.
Bien qu’en termes de marché, la Norvège ne représente pas la plus grande attraction d’Europe, son positionnement vis-à-vis de Huawei représente pour l’opérateur un grand soutien symbolique. L’Union Européenne avait affirmée dans son ensemble partager les inquiétudes des Etats-Unis qui soupçonnent le groupe chinois d’espionnage au profit de la Chine, et envisagé dans la foulée l’exclusion de l’opérateur sur le marché européen de la 5G. Aussi, certains membres de la GSM Association, un groupement de 800 opérateurs et constructeurs de téléphonie mobile avaient proposé de discuter de la possibilité que Huawei soit exclu de certains marchés clés.
Pour sa part, Huawei a toujours nié les
accusations portées contre lui, évoquant à la place un stratagème pour
l’écarter du marché très lucratif de la 5G, au profit des groupes américains et
européens, qu’il a notoirement battu sur les marchés.
[Digital Business Africa – Avis d’experts – CEA] – Il est urgent de rompre avec les approches génériques et improductives des transformations numériques en Afrique Centrale qui n’ont engendré aucun changement réel sur le terrain au cours des deux dernières décennies et d’agir sur la base d’un nouveau paradigme qui encouragerait le développement durable dans la sous-région, ont affirmé des experts.
Cette demande a été formulée lors d’un débat de haut niveau sur l’économie numérique en Afrique Centrale, qualifiée de moins avancée sur le continent, au premier jour de la 35e session du Comité Intergouvernemental des Hauts Fonctionnaires et d’Experts (CIE) de la Sous-Région.
La conférence a réuni plus d’une centaine de hauts responsables politiques, d’experts des secteurs liés à la productivité numérique, de champions du secteur privé, d’universitaires, d’entrepreneurs jeunes et femmes et des médias à Malabo, la principale ville insulaire de la Guinée Equatoriale.
Un échantillon représentatif des hauts fonctionnaires et
d’experts a déclaré qu’il était temps de se concentrer sur une vision et un
plan d’action concrets pour les transformations numériques dans la sous-région,
de sorte que vingt ans après, les États membres ne se retrouvent pas à tenir le
même discours pâle qui a caractérisé les réunions d’une telle importance au
cours des deux dernières décennies avec peu d’indices pour agir.
Les intervenants ont activement fait campagne pour un
renforcement des capacités en matière d’analyse factuelle et de préparation
systématique de projets, pour des politiques cohérentes et la coordination des
interventions gouvernementales dans la sous-région, ainsi que pour une volonté
politique sans précédent pour le passage au numérique.
Mme Reine Mbang Essobmadje, PDG de la société de politique et de stratégie numériques – Evolving Consulting -, qui est également présidente de la Commission économique du Groupement interpatronal du Cameroun (GICAM, en français), a soutenu que l’Afrique Centrale avait grand besoin de stratégies soigneusement conçues et applicables pour la transformation numérique et non d’une approche hasardeuse.
Elle a exhorté les gouvernements à travailler avec le secteur
privé pour mettre en œuvre les recommandations issues de toute une série
d’études intéressantes qui ont pris de la poussière sur des étagères et à
envisager une intégration du secteur informel en tant que principal levier de
l’économie numérique.
“Comme dans tous les autres secteurs, le leadership est
important pour faire avancer les choses”, a-t-elle soutenu, affirmant que sans
un leadership engagé, ce qui a provoqué une stagnation dans d’autres secteurs
conduirait aux mêmes résultats dans la marche vers l’économie numérique
Les experts et les hauts fonctionnaires ont plaidé pour des
incitations intelligentes, y compris des exonérations fiscales, pour
l’importation d’équipements en vue d’une productivité axée sur le numérique,
sur la base d’une analyse coûts-avantages complète en phase avec le contexte
local.
À cet égard, le représentant de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique Centrale et Madagascar, M. Jean-Jacques Massima Landji, a déclaré que “si nos gouvernements n’encouragent pas les instruments de l’économie numérique, en réduisant leur taux d’imposition, nous raterons la quatrième révolution industrielle”.
CEA Malabo
Il a décrié un régime fiscal trop rigoureux sur les biens
numériques, qui devraient être considérés comme un pivot pour la création de
valeur ajoutée dans le secteur manufacturier et les services, ce qui pourrait
alors procurer de meilleures sources de taxe sur la valeur ajoutée.
Abondant dans le même sens, M. Jean-François Le Bihan, Directeur
des politiques publiques pour l’Afrique subsaharienne de la GSM Association
(GSMA), a déclaré qu’une taxation excessive des produits numériques, qui
stimulent l’activité économique dans son ensemble, s’avèrerait
contre-productive.
Une motion a été présentée pour une révision des lois et
réglementations en vue de protéger le décollage en douceur de l’économie
numérique, accompagné par des institutions appropriées pour diffuser le
progrès, ainsi que pour des visions communes de l’ère numérique dans les
différents pays.
M. Norberto Bartolomé Monsuy, Conseiller auprès de la Présidence de la Guinée Equatoriale pour la numérisation, a déclaré que le gouvernement de son pays est en train d’adopter des stratégies visant à stimuler les investissements privés dans l’économie numérique et était déjà en train de consulter ses régulateurs des télécommunications et ses compagnies de téléphonie pour faire baisser les tarifs de la téléphonie mobile dans le but de stimuler l’économie numérique.
A Malabo. Guinée équatoriale. Un panel d’experts pour proposer des solutions.
“Notre sous-région est l’une des plus petites du monde, il
est donc temps de rompre nos cloisonnements et de travailler en équipe”,
a-t-il déclaré, lors d’un plaidoyer franc pour l’intégration régionale dans
tous les domaines, mais plus encore dans l’écosystème numérique.
Les experts et les participants de l’auditoire se sont prononcés
contre des recommandations générales sur l’économie numérique en Afrique
Centrale, mais pour des modèles applicables.
À cet égard, certains éléments d’un modèle éventuel ont été
proposés, notamment: des cadres nationaux et réglementaires solides et
cohérents qui soutiennent l’innovation et le développement de l’esprit
d’entreprise; le développement d’infrastructures à large bande et
d’infrastructures voisines pour “parcourir la dernière ligne droite” offrant un
accès adéquat à tous les segments de la société; des services abordables pour
élargir la communauté d’utilisateurs et accroître la pénétration d’Internet;
l’éducation et la formation sur le numérique pour faire en sorte que l’économie
numérique ne reste pas un luxe dont jouit un petit nombre; l’ancrage des
transformations numériques sur des dispositifs et des secteurs économiques
(tels que l’agriculture, l’éducation, le commerce, la santé, la production
industrielle, les finances, la culture, l’information et la communication); la
prise des mesures pour faire des STEMS le point de mire des activités
éducatives et la création de pôles d’innovation numérique pour faire en sorte
que l’Afrique centrale intègre la ligue des créateurs de produits de la
connaissance et ne reste pas un simple consommateur.
Pour dire les choses simplement, le Vice-président de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), M. Marcel Ondele, a déclaré que le monde disposait de suffisamment d’argent pour financer les bons projets et a appelé l’Afrique Centrale à améliorer la bancabilité de ses projets si elle veut promouvoir l’économie numérique.
Les États membres ont noté que les programmes d’ajustement
structurel en cours visant à rétablir la stabilité macroéconomique dans la
sous-région limitent la capacité des gouvernements à investir massivement dans
le secteur. Ils ont souligné la nécessité de créer l’espace fiscal nécessaire
pour promouvoir les transformations numériques en Afrique Centrale.
Par Abel Akara Ticha,
chargé de la communication du Bureau Sous-Régional pour l’Afrique Centrale de
la CEA
[Digital Business Africa] – Les principales pierres angulaires pour catalyser l’entrée des pays d‘Afrique Centrale dans la quatrième révolution industrielle, induite par les transformations numériques, ont été posées lors d’une conférence intergouvernementale élargie au secteur privé et au monde universitaire, qui s’est tenue à Malabo, en Guinée Équatoriale du 23 au 27 septembre 2019.
Au deuxième jour de cette réunion sous-régionale annuelle conjointement organisée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et le Gouvernement de la République de Guinée Equatoriale, les experts ont tracé les grandes lignes d’un cadre susceptible d’encadrer la transition vers une économie numérique sous-régionale axée sur: des partenariats public-privé (PPP), le commerce électronique et les innovations technologiques.
Les Partenariats public-privé
Selon un premier groupe d’experts chargés d’élaborer la bonne
approche en matière de PPP axée sur les transformations numériques et la
diversification économique, six principaux secteurs ont été identifiés pour les
principaux acteurs que sont les Etats, les entités multinationales, les grandes
entreprises privées, les clients et les coopératives de la sous-région. Ces
secteurs sont les suivants: 1) l’industrie forestière/du bois, 2) l’agriculture
et l’agroalimentaire, 3) les télécommunications et les transactions liées aux
télécommunications, 4) les industries extractives, 5) le commerce et les
services et 6) les infrastructures et l’énergie.
Les stratèges ont partagé l’avis du PDG de Smart Africa, M. Lacina Koné qui, via un message vidéo adressé plus tôt à la conférence, a affirmé que “le rôle de l’Etat est d’orienter tous les autres acteurs, de fournir les bases et les jalons de l’économie numérique et d’encourager le secteur privé à y investir”.
Il avait avancé un argument solide selon lequel “l’économie
numérique n’est pas seulement un des secteurs mais le secteur qui engendrerait
le véritable développement socioéconomique de l’Afrique”.
Logiquement par conséquent, les participants à la réunion ont
construit le segment sur le comment élaborer le modèle qui comprenait une
utilisation intelligente des marchés publics pour favoriser le développement de
l’esprit d’entreprise au niveau national, le renforcement de la gouvernance et
de la transparence, l’accélération du transfert de technologie par le biais
d’exigences liées à la performance, la création d’un fonds spécial pour
l’économie numérique, la promotion du financement participatif et la prise de
mesures pour faire des investissements étrangers directs et du contenu des
véhicules pour stimuler l’insertion des entreprises locales dans la chaîne de
valeur.
Le commerce électronique
Un deuxième groupe de stratèges s’est concentré sur le commerce
électronique et la diversification économique en Afrique centrale. Ils ont noté
que la plupart des lois sur le commerce électronique dans la sous-région sont
obsolètes et doivent être actualisées en vue de l’avènement de la Zone de libre
échange continentale africaine (CAFTA). Ils ont également appelé à la
restructuration et à la modernisation du réseau des bureaux de poste en vue de
favoriser le développement du commerce électronique. Le développement d’un
label “Made in Central Africa” a été reconnu comme étant un facteur important.
L’absence d’adresses physiques adéquates et d’un zonage urbain approprié dans
certains pays de la région ne devrait pas constituer un frein, ont-ils
recommandé.
Le renforcement de la culture numérique et l’adaptation des
technologies au contexte et à la culture locale ont été considérés comme étant
une mesure importante pour réduire la fracture numérique et approfondir la
pénétration du commerce électronique dans toutes les couches sociales.
Les innovations technologiques
Transformations numériques.
Ce groupe de travail a suggéré une approche à trois volets pour
stimuler l’innovation technologique en Afrique Centrale, à savoir (i) l’identification
des opportunités, (ii) la compréhension des principales contraintes et (iii) la
définition d’un ensemble d’actions à mener avec des rôles clairs pour toutes
les parties prenantes.
À cet égard, des opportunités ont été identifiées dans les
secteurs de l’agriculture, de l’énergie, des ressources en eau, des transports
et de la sécurité. Des infrastructures inadéquates, des lacunes au niveau
des compétences disponibles, des barrières linguistiques résultant de la
prédominance de l’anglais comme langue de la technologie dans le monde, la
résistance au changement chez les entités commerciales établies, une culture
numérique globale faible au sein de la population et l’insécurité cybernétique
ont été identifiées comme étant les principales contraintes et défis à
surmonter pour la diffusion de la technologie en Afrique Centrale.
Un ensemble d’actions fondées sur la nécessité de promouvoir une
collaboration salutaire entre l’État, le secteur privé, la communauté des
jeunes start-ups et les citoyens, a été recommandé. L’État a été considéré
comme un acteur clé et un facilitateur dont la responsabilité est de
prioriser l’innovation et d’accroître les investissements dans la
recherche-développement (R&D) ainsi que de procéder régulièrement à
une révision des programmes d’enseignement en vue de les adapter à l’évolution
de la demande du marché et au rythme de l’innovation mondiale.
Il a été recommandé la création de fonds de soutien à l’innovation
et l’organisation de compétitions régulières qui stimuleraient l’innovation
pour faire face aux défis locaux et répondre aux opportunités identifiées,
augmentant ainsi la part des connaissances et des biens produits au niveau
local.
Par
Digital Business Africa avec la CEA
COMPRENDRE LES DIFFÉRENTES RÉVOLUTIONS INDUSTRIELLES ET
L’INDUSTRIE 4.0
Pour évoquer le processus de digitalisation de l’économie, il est courant de parler de «quatrième révolution industrielle» ou plus simplement de «4.0». Mais au fond, à quoi cette expression fait-elle référence? Le terme «industrie 4.0» aurait été utilisé pour la première fois en 2011 à la Foire de Hanovre, puis a largement été repris par les gouvernements et les grands groupes. En Suisse, Klaus Schwab, fondateur et président du World Economic Forum, a contribué à populariser cette appellation, lors du Forum de Davos, mais aussi dans un ouvrage : SCHWAB, Klaus, 2016. The Fourth Industrial Revolution. Cologny: WEF .
Quelles sont
alors les trois précédentes révolutions industrielles? Certains estiment qu’il
faudrait parler de l’invention de la roue ou de l’imprimerie. L’histoire
économique fait toutefois remonter la première révolution à la machine à
vapeur, à la fin du XVIIIe siècle, qui a inauguré l’ère de la mécanisation.
C’est le début de l’industrialisation, car les machines n’ont plus besoin de se
limiter à la force musculaire, qu’elle soit humaine ou animale. Les moyens de
transport «de masse» (premiers chemins de fers, marine à vapeur) font également
leur apparition.
La deuxième révolution date de la fin du XIXe siècle avec l’avènement de
l’électricité, qui débouche (notamment) sur les moteurs électriques, la
sidérurgie, le développement des transports, le téléphone, puis la production
de masse («taylorisme»). Ensuite, les versions divergent légèrement tant au
niveau des dates que des éléments.
Il est toutefois généralement admis que la troisième révolution débute au
milieu du XXe siècle avec l’arrivée de l’informatique et de l’électronique, des
technologies qui ouvriront la voie à la miniaturisation, mais aussi à l’automatisation
croissante et à la création de nouvelles disciplines à l’image de la
biotechnologie. Elle débouchera également sur internet.
Parallèlement,
les processeurs deviennent toujours plus rapides, les capacités de mémoires et
des puissances de calculs toujours plus grandes. Le tout, associé à des coûts
moindres de ces éléments, permettra de voir éclore cette fameuse quatrième
révolution industrielle. Et comme l’évoque Swissmem (l’Association faîtière des
PME et des grandes entreprises de l’industrie suisse des machines, des
équipements électriques et des métaux -industrie MEM- ainsi que des branches
technologiques apparentées), «contrairement aux profondes mutations du passé il
ne s’agit pas de technologies particulières, mais de la combinaison de
différentes méthodes et de technologies numériques permettant d’exploiter les
nouveaux potentiels que présentent la mise en réseau des hommes, des produits,
des machines, des systèmes et des entreprises»3. Il n’y a ainsi plus de
frontières clairement définies entre les sphères physiques, numériques et
biologiques.
Les machines
communiquent entre elles et s’autodiagnostiquent, les robots et les hommes
peuvent désormais partager un espace de travail commun (grâce aux robots collaboratifs).
Quant à l’être humain augmenté et au transhumanisme, ils commencent à sortir du
seul domaine de la science-fiction.
Source : le rapport d’études de la BCGE (Banque Cantonale de Genève) et de la CCIG (Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève) en novembre 2018 baptisé « Les défis des entreprises face à l’économie 4.0 »
[Digital Business Africa] – Le géant américain Facebook a annoncé le 25 septembre 2019 l’ouverture à l’Afrique de son programme Facebook Accelerator London, qui sera lancé au cours du mois de novembre 2019, pour une durée de 12 semaines. Basé à Londres, ce programme conçu pour les start-ups de toute la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) sera pour la première fois ouvert aux start-ups africaines qui utilisent l’intelligence artificielle (IA), la réalité augmentée et la réalité virtuelle (RA/RV), la Blockchain et d’autres technologies Facebook pour créer de l’impact à grande échelle.
“ L’innovation est au cœur de Facebook et nous ouvrons aujourd’hui à l’Afrique notre programme Facebook Accelerator London. Les start-ups sélectionnées pourront rencontrer des experts de Facebook, y compris des spécialistes travaillant dans les domaines de la réalité augmentée, de la Blockchain et de l’Intelligence artificielle. Nous espérons, grâce à ce programme, nourrir et encourager un nouvel essaim d’entreprises qui exercent un impact positif sur le monde ”, explique dans un communiqué Nicola Mendelsohn, vice-présidente pour la zone EMEA chez Facebook.
Le programme Facebook Accelerator London devrait permettre à des start-ups
d’accéder aux connaissances et à l’expertise des équipes de Facebook, notamment
à travers des ateliers pratiques sur les produits, l’ingénierie, la croissance,
l’influence et un mentorat personnalisé.
Les start-ups participant au programme seront encadrées par des chefs de
produits, des spécialistes des données, marketeurs, des spécialistes du
recrutement et des ingénieurs de Facebook.
Le programme, à travers Facebook Connectivity, soutiendra également les entreprises qui trouvent des solutions pour éliminer les obstacles à la connectivité numérique, en offrant un accès et des services Internet plus rapides, moins coûteux et meilleurs, en rendant l’information plus facilement accessible ou en améliorant la culture numérique.
Hébergé dans le bureau de Facebook à Londres, le programme sera mené en partenariat avec Founders Intelligence, l’agence du Founders Forum Group chargée du conseil stratégique dans le domaine du numérique. Les start-ups désirant postuler peuvent visiter le site web: https://facebookacceleratorlondon.splashthat.com/
[Digital Business Africa] – C’est en quelque sorte l’une des premières retombées positives que le groupe télécoms chinois Huawei tirera des sanctions américaines. Il a en effet annoncé avoir débuté la production des stations de base 5G sans composants américains. Selon le fondateur et PDG du groupe Ren Zhengfei qui fait l’annonce, la phase des tests s’est achevée sur un succès, ce qui ouvre la voie à la production proprement dite des stations 5G.
«Nous avons effectué les tests en août et en
septembre et à partir d’octobre, nous commencerons la production à grande
échelle. Pour un début, nous produirons 5 000 stations de base 5G sans
composants américains par mois», explique Ren Zhengfei. Il ajoute ensuite
que dès 2020, la production totale de stations de base 5G devrait plus que
doubler au fur et à mesure que de plus en plus de pays introduiront cette
technologie.
En
termes de prévisions, la production annuelle de l’année 2020 devrait atteindre
1,5 million d’unités, contre 600 000 estimées pour cette année, ce qui inclut
celles fabriquées avec des composants américains et celles qui ne le sont pas.
[Digital Business Africa] – Le géant américain Google a finalement conclu le 26 septembre 2019 avec les autorités françaises un accord en vue de régler définitivement ses contentieux avec l’administration fiscale ainsi qu’avec la Justice. Il s’agit d’un accord en deux volets passé entre Google et le Parquet national financier (PNF) qui porte sur un total de presque 1 milliard d’euros, à payer par la firme aux autorités françaises.
Le premier volet est relatif à une Convention judiciaire d’intérêt public (Cjip). Suivant les termes
de cette Convention, Google s’est engagé à verser 500 millions d’euros, avec en
contrepartie l’arrêt des poursuites. Pour sa part, le second volet porte sur un
montant de 465 millions d’euros qui représente des “taxes additionnelles” résultantes des précédents résultats
financiers de Google France.
“Cet accord solde tous les contentieux avec Google, c’est une somme très proche de ce que nous demandions à l’origine”, a réagi dans une interview au Figaro le ministre français des Comptes publics, Gérald Darmanin. En effet, les autorités fiscales françaises réclamaient un montant initial de 1,6 milliard d’euros. Par la suite, ce montant avait été révisé pour chuter à 1,115 milliard d’euros. L’accord aujourd’hui trouvé intervient alors qu’un pourvoi en cassation était introduit devant le Conseil d’Etat. Désormais, cette procédure est caduque.
[Digital Business Africa] – Le géant américain Apple a annoncé le lancement prochain de son service de TV à la demande. Ce lancement qui interviendra dans 100 pays du monde se fera avec un abonnement à 4,99 dollars par mois. En guise de promotion, le géant américain annonce que les acheteurs d’un iPhone, d’un iPad ou d’un Mac pourront y avoir accès gratuitement pendant un an.
Si l’annonce était attendue, elle
marque surtout la nouvelle orientation de l’entreprise américaine. En effet,
Apple dont les ventes de Smartphones ont cristallisé son succès entend
désormais se tourner davantage vers les services à valeur ajouté, au détriment
de la vente d’appareils.
Pour l’instant, les ventes des iPhones continuent à représenter plus de la moitié des revenus d’Apple, comme c’est le cas depuis 10 ans. Une tendance qui est inéluctablement appelée à s’inverser.
En attendant, Apple a présenté sa nouvelle version de son smartphone vedette, iPhone 11, équipé de deux caméras sur sa face arrière et d’une lentille “ultra grand angle”. Aussi, la version iPhone 11 Pro, équipée de trois caméras sur la face arrière, a également été dévoilée. La première sera commercialisée à partir de 699 dollars, et la seconde à partir de 999 dollars.