[Digital Business Africa] – Lors de la cérémonie d’ouverture de la 8ème édition du Forum de l`Entrepreneuriat, CGECI Academy 2019, qui s’est ouverte le 14 octobre 2019, à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’intervention du président du Groupement Inter-Patronal du Cameroun (GICAM), Célestin Tawamba, au panel de haut niveau a été saluée par l’ensemble des participants.
Le président du patronat camerounais a tout d’abord célébré l’action du l’action du président rwandais Paul Kagame présent à cet événement et lui aussi panéliste. Parmi les autres panélistes, on pouvait noter la présence de Vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan.
Pour Célestin Tawamba, Paul Kagame est en Afrique une icône
et l’homme du moment. Car ses actions honorent le Rwanda et l’Afrique. « Votre simplicité, votre accessibilité
est pour nous les chefs d’entreprises le carburant dont le moteur business a
besoin pour avancer. Merci Monsieur le président ! », a-t-il
affirmé.
La vidéo de l’intervention de Célestin Tawamba au sujet de
Paul KAGAME
Quelques actions de
Paul Kagame
Le président rwandais a en effet permis aux entreprises nationales et internationales du secteur du numérique de s’implanter au Rwanda. L’actualité récente du Rwanda présente le lancement de Mara Phones, l’entreprise d’un Ougandais installée au Rwanda qui produit et manufacture au Rwanda les smartphones made in Africa.
Par ailleurs, sous l’impulsion du président rwandais, la Smart Africa Alliance a été créée pour connecter l’Afrique et partager entre ses membres les meilleures stratégies technologiques et numériques. C’est dans ce sens qu’est organisé tous les ans le forum Transform Africa Summit par la Smart Africa Alliance. Pour la première fois, ce sommet se tiendra hors du Rwanda en 2020. Ce sera en Guinée Conakry.
La problématique de
la fiscalité
Après avoir salué l’action du président rwandais, Célestin
Tawamba a insisté sur la question de la fiscalité. Pour lui, il faut revoir en
Afrique les questions de fiscalité. « Le
problème de la fiscalité dans nos pays, c’est que nous avons hérité d’un
système par embuscade. Deuxièmement, cette fiscalité est basée sur un petit
nombre d’entreprises et en même temps on dit qu’on veut élargir l’assiette
fiscale. Le patronat avait fait des propositions sur comment élargir l’assiette,
mais vous n’écoutez pas ! », a-t-il lancé aux chefs d’Etats et
aux pouvoirs publics, sous le regard de Paul Kagamé.
L’intervention de Célestin Tawamba sur la question de la fiscalité
En ce qui concerne la problématique de cette fiscalité, au CGECI
Academy 2019, le président Paul Kagamé a partagé les expériences de son
pays. Ce qui a contribué à l’amélioration de l’environnement des affaires au
Rwanda.
Le président Paul Kagame à la CGECI Academy
Paul Kagame a par ailleurs appelé les Etats africains à
poursuivre leurs efforts en faveur du secteur privé en créant toutes les
conditions nécessaires pour le développement des affaires sur le continent.
Pour le président rwandais, il est important que les investisseurs
africains soient solidaires afin d’impulser une transformation plus
accrue des économies locales. «Nous
devons parvenir à un stade où nos pays assurent le financement de leur
transformation », a proposé Paul Kagame.
La CGECI Academy
Le président Paul Kagame récompensée à la CGECI Academy
La CGECI Academy est le plus grand forum économique du
secteur privé ivoirien organisé par la Confédération Générale des Entreprises
de Côte d’Ivoire (CGECI). Elle a rassemblé cette année plus de 5 000
participants dont 1 000 chefs d’entreprise autour du thème : « Environnement des affaires : quel modèle à
privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ».
Cette année 2019, la CGECI a porté son choix sur le
président Kagamé en tant qu’invité d’honneur. Ceci en raison de l’attractivité
de l’environnement des affaires au Rwanda. Le président rwandais a donc partagé
l’expérience de son pays et un prix spécial des patronats d’Afrique de l’ouest
lui a été décerné en tant que « Grand ambassadeur du secteur privé
africain ».
[Digital Business Africa] – C’est par un communiqué que la filiale ivoirienne de l’opérateur de télécommunications sud-africain MTN a annoncé la nomination de Djibril Ouattara au poste de directeur général de MTN Côte d’Ivoire. « MTN Groupe annonce la nomination de M. Djibril Ouattara au poste de directeur général de MTN Côte d’Ivoire. Sa prise de poste sera effective le 1er novembre 2019 », annonce le groupe dans son communiqué. Il remplace à ce poste le camerounais démissionnaire Freddy Tchala.
En matière d’expérience, le nouveau promu est un ancien du secteur, avec 15 années d’expériences dans le secteur des télécommunications. Aussi, il connait très bien la maison MTN pour y avoir travaillé au Congo comme directeur général.
A ce poste, il a réussi à mettre en œuvre des stratégies qui ont permis de relever la courbe de l’entreprise. Avant de rejoindre MTN, il a occupé le poste de directeur général chez Canal+ Côte d’Ivoire et Etisalat-Atlantique Telecom Togo.
A son nouveau poste, il devra principalement
se charger de regagner des parts de marchés, face au géant français Orange, qui
reste leader de ce marché.
[Digital Business Africa – ARPCE] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques du Congo (ARPCE) et l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes du Gabon (ARCEP) signent, ce mardi 15 octobre à Brazzaville, un protocole d’accord relatif à la mise en œuvre du « Free Roaming ». Une action qui s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopération et de l’intégration entre les Etats de la sous-région Afrique Centrale, en particulier les deux pays.
Le roaming est une fonctionnalité
qui permet de téléphoner, envoyer des SMS, des MMS ou encore d’accéder à
Internet (Roaming data), lors de voyages dans les pays étrangers et dans les
zones peu couvertes. A travers ce protocole d’accord, les deux institutions
entendent ainsi faciliter la mobilité des populations à travers les TIC, par la
réalisation du roaming à moindre coût.
En effet, réunis en conférence à
Malabo, les 6 et 7 août 2018, les régulateurs des télécommunications de
l’Afrique Centrale avaient déjà adopté la feuille de route pour la mise en
place de ce type de roaming dans la sous-région.
Yves Castanou, DG de l’ARPCE, et Lin Mombo, Président du Conseil de régulation de l’ARCEP Gabon
Selon les clauses dudit accord,
l’ARPCE et l’ARCEP conviennent entre autres de :
la mise en place, dans chaque pays, d’un comité
national technique piloté par l’Autorité de Régulation et comprenant l’ensemble
des opérateurs ainsi que l’Autorité Gouvernementale en charge des
télécommunications ;
la mise en place d’un comité de gestion de
fraude entre les pays ;
la mise en place de la gratuité de la réception
des appels pour les usagers en roaming dans la limite des 300 premières minutes
par abonnés et dans la limite d’un mois
A ces points, il faut ajouter : des échanges
d’informations tarifaires et techniques entre les deux Autorités de Régulation
; l’obligation de fiabiliser l’identification des abonnés aux services de téléphonie
mobile.
« Notre initiative s’intègre parfaitement aux actes additionnels de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et à l’engagement des Chefs d’Etat à renforcer la cohabitation et la promotion d’un marché commun en adéquation avec la vision de la CEMAC », indique le Directeur Général de l’ARPCE, M. Yves Castanou.
Il faut rappeler qu’en octobre 2013, l’Union Internationale des Télécommunications et le Rwanda organisaient à Kigali le sommet TRANSFORM AFRICA, une conférence internationale sur les Technologies de l’information et de la communication (TIC). Au cours de ces assises, les autorités nationales de régulation avaient adopté un cadre de télécommunications régional dénommé « Réseau Africain Unique », en réponse aux décisions prises lors de la 3ème réunion du conseil d’administration de « SMART AFRICA », un projet d’interconnexion Internet haut débit entre les pays africains.
A propos de l’ARPCE
Bras institutionnel du gouvernement
en matière de régulation des Postes et Communications Electroniques, l’ARPCE a
la délicate mission de protéger à la fois les intérêts de l’Etat, des
consommateurs et des prestataires dans les secteurs régulés.
(é) ARPCE
Effectif au plus tard le 31 décembre 2019
Yves Castanou, DG ARPCE Congo. Crédit photo : Digital Business Africa.
D’après les infos
obtenues par Digital Business Africa, le DG de l’ARPCE, Yves Castanou, et le Président
du Conseil de régulation de l’ARCEP Gabon, Lin Mombo, signataires de ce
protocole d’accord, ont convenu de rendre effectif le « Free Roaming » entre le
Gabon et le Congo Brazza au plus tard le 31 décembre 2019.
Ils ont par ailleurs décidé de ce que la facturation de tous
les appels vers les deux pays sera au tarif local le plus élevé dans la limite
d’un mois. Aussi convenu, l’utilisation privilégiée des liaisons directes pour
transporter du trafic entre les pays des Parties, l’obligation de fiabiliser
l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile afin de renforcer
la lutte contre la fraude et la transmission de ce protocole d’accord « Free
Roaming », aux Ministres en charge des télécommunications de chaque partie.
[Digital Business Africa] – Le service de facilitation des paiements en ligne PayPal avait pris sa décision il y a une semaine. Il quitte le projet Libra, dont l’objectif est de créer la monnaie électronique qu’entend lancer Facebook en partenariat avec de nombreux acteurs du paiement en ligne. Le 12 octobre 2019, les émetteurs de carte bancaire Visa et Mastercard, la plateforme de commerce en ligne eBay et les services de paiement Stripe ont confirmé leur retrait de ce projet qui rencontre la réticence et l’opposition de nombreux régulateurs.
Malgré
leur opposition et malgré les retraits des barons du paiement en ligne,
l’association Libra qui va gérer la future monnaie virtuelle a été
officiellement créée à Genève le 14 octobre 2019 par 21 membres fondateurs.
Parmi
les 21 membres fondateurs l’on peut citer l’entreprise de paiement en ligne
PayU, les groupes de télécommunications Vodafone et Iliad, les plateformes
Uber, Spotify ou Farfetch, des acteurs de la blockchain comme Anchorage, Xapo
ou Coinbase, des fonds de capital-risque comme Andreessen Horowitz, Ribbit
Capital ou des organisations à but non lucratif comme Kiva ou Mercy Corps.
Ces
membres fondateurs deviennent d’office “membres du Conseil de la
Libra, organe chargé de la gouvernance de l’association”, précise le
communiqué.
Bertrand
Perez, le secrétaire général de cette association, indique que la
défection des géants du secteur de la finance et des paiements en ligne
n’entame en rien le projet. “Ce qui est certain, c’est que pour nous, cela
ne change rien par rapport au projet”, affirme-t-il, confiant.
“Ce qu’on souhaite, c’est bâtir une plateforme qui soit solide, qui soit là pour durer et qui nous survivra sur le long terme. Dans cette perspective-là, (…) si les discussions que nous sommes en train d’avoir avec les régulateurs nécessitent plus de temps, parce qu’on a plus de choses à approfondir, plus de choses à apporter et qu’on doit reporter la date de lancement de quelques trimestres, je dirais qu’à l’échelle d’un projet comme celui-là, ça ne va pas nous poser de problème“, a indiqué Bertrand Perez au sujet d’une possible prorogation du délai de lancement de cette plateforme de cryptomonnaie prévue pour le premier trimestre 2020.
L’association Libra
L’association Libra est une organisation indépendante sans but lucratif située en Suisse. Sa mission est de créer une structure financière et une devise mondiale simple, au service de milliards de personnes. Les membres de l’association sont les nœuds de validation du réseau Libra. Pour commencer, ceux-ci seront les Membres fondateurs de l’association Libra, c’est-à-dire des entreprises internationales, des partenaires à impact social (SIP) et des institutions universitaires.
À
terme, l’association inclura toute entité qui gère un nœud de validation et
détient suffisamment de Libra. Le rôle de l’association est de coordonner les
efforts des nœuds de validation pour développer et sécuriser le réseau et de
promouvoir leur vision commune de l’inclusion financière. La coordination et la
gouvernance s’articulent autour de deux champs principaux. Le premier est
d’ordre technique, avec le ralliement des nœuds de validation et de la
communauté open source autour de la feuille de route technique du réseau. Le
second est financier, avec la gestion de la réserve et l’attribution de fonds à
des causes à impact social (voir ci-dessous).
D’autres rôles seront assumés par
l’association au cours des premières années du réseau Libra,
notamment : le
recrutement de Membres fondateurs en tant que nœuds de validation, la levée de
fonds de
la part des
membres ainsi que d’autres investisseurs via la vente des Libra Investment
Tokens (des jetons qui
représentent une
part des futurs intérêts accumulés par la réserve Libra), la conception et la mise en œuvre
de programmes
incitatifs (dont l’attribution de primes aux Membres fondateurs), ou encore la
distribution de
dividendes aux
investisseurs du Libra Investment Token.
Au
fur et à mesure que le réseau se développera et évoluera vers une blockchain
sans permission au sein de laquelle quiconque peut agir en tant que nœud, il
est possible que ces rôles deviennent superflus.
L’entité gouvernante de l’association Libra
est le conseil d’administration, qui comprend un représentant
pour chaque
membre de l’association. Les décisions du conseil liées au fonctionnement et à
la politique
nécessitent de nombreux
niveaux de vote, en fonction du degré d’importance de la décision.
L’association
a trois objectifs principaux :
•
Une
transition vers une gouvernance sans permission et un fonctionnement en
consensus des nœuds, en réduisant les obstacles à la participation et le
recours aux Membres fondateurs.
• La réduction du rôle de l’association
en tant que gérante de la réserve Libra, grâce à l’automatisation complète de
la gestion de la réserve.
• À long terme, notre objectif est que
l’association s’occupe principalement de la coordination de la communauté open
source, afin de définir et de développer la feuille de route technique du
réseau Libra.
La Prise
de décisions
Concernant le pouvoir des validateurs : les nœuds de validation, représentés au sein du conseil, détiennent le pouvoir absolu. Le conseil délègue la majorité de son pouvoir exécutif à la direction de l’association, mais conserve le pouvoir d’outrepasser les décisions déléguées et de conserver certaines décisions clés, sachant que les plus importantes nécessitent une majorité qualifiée aux deux tiers.
Pour ce qui est du pouvoir
proportionnel, les voix au conseil sont proportionnelles au nombre de parts
(pour les Libra Investment Token, pour commencer, puis pour les Libra par la
suite), ce qui reflète le niveau de participation du membre (ou nœud de
validation) au réseau. Les droits de vote de chaque Membre fondateur sont
cependant plafonnés pour éviter la concentration du pouvoir.
Aussi, la prise de
décision se veut transparente pour l’ensemble de la communauté et collaborative
entre les membres (nœuds de validation). L’association vise ainsi à simplifier
autant que possible la prise de décision. Dans la mesure du possible, elle
mobilisera ses membres pour garantir que ses décisions sont exécutées.
Libra, la monnaie Facebook
La technologie
Ici, l’Open source est de mise. Le code et les caractéristiques techniques de la technologie qui supporte la blockchain Libra seront donc open source. Une communauté de développeurs et de chercheurs open source veillera à leur développement. L’association financera et encouragera la recherche et le développement dans l’espace afin de s’assurer que la blockchain Libra est mise à jour pour mieux servir sa mission et ses membres.
La
Gestion de la réserve
La réserve Libra sera
gérée par l’association avec l’objectif de préserver sa valeur. Au fur et à
mesure que la monnaie fiduciaire entre dans l’économie, la réserve (un panier
de devises et d’autres actifs) se développe et l’association frappe des Libra
en conséquence. En tant « qu’acheteur de dernier ressort », l’association est
en mesure de brûler des Libra en échange d’autres actifs dans la réserve. Les
activités de l’association sont régies et limitées par une Politique de gestion
de la réserve. Celle-ci peut uniquement être modifiée par une majorité
qualifiée des membres de l’association.
Le rôle de Facebook Inc.
Les équipes de Facebook ont joué un rôle clé dans la création de l’association Libra et de la blockchain Libra, en collaboration avec les autres membres fondateurs. Bien que le pouvoir décisionnel final incombe à l’association, Facebook devrait continuer de jouer un rôle moteur en 2019.
Facebook
a créé Calibra, une filiale réglementée, d’une part pour garantir la séparation
appropriée des données sociales et financières, mais également pour créer et
exploiter des services pour son compte, en sus du réseau Libra.
Dès
le lancement du réseau Libra, les engagements, privilèges et obligations
financières des Membres fondateurs seront également applicables à Facebook et à
ses filiales. Facebook ne sera qu’un membre parmi d’autres et son rôle dans la
gouvernance de l’association sera égal à celui de ses homologues.
[Digital Business Africa] – En signant le 02 octobre 2019 une décision fixant les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès, pour la terminaison d’appels voix et SMS des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun, le DG de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), le Pr Philémon Zoo Zame, avait également pris d’autres décisions.
Parmi elles, celle fixant les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des SMS MT (Mobile Terminating) et bulk SMS contenus dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun. Tarifs qui doivent tous entrer en vigueur pour le compte des années budgétaires 2019 et 2020.
Ainsi, les frais de raccordement
à la plateforme SMS sont fixés à 500 000 F.Cfa HT. Les autres tarifs des
plafonds variables se présentent comme suit :
Les opérateurs télécoms sont
tenus de mettre en œuvre ces tarifs.
Lire l’intégralité de la décision du Pr Philémon Zoo Zame ici :
[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) a signé ce 02 octobre 2019 une décision fixant les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des SMS MT (Mobile Terminating) et bulk SMS à retrouver dans le catalogue d’interconnexion et d’accès des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun.
Comme pour le frais de raccordement à la plateforme SMS des quatre opérateurs, les frais de raccordement à la plateforme USSD sont fixés à 500 000 F.Cfa HT. Le tarif d’une transaction USSD est fixé à 10 Francs Cfa HT.
Les quatre opérateurs sont tenus d’intégrer ces tarifs dans leur projet de catalogue d’interconnexion et d’accès des exercices 2019 et 2020 destinés aux fournisseurs de services de communications électroniques.
Lire l’intégralité de la décision du Pr Philémon Zoo Zame ici :
[Digital Business Africa] – La Commission de l’Union africaine est déterminée à faire en sorte que la science, la technologie et l’innovation contribuent aux efforts de développement durable de l’Afrique. L’Acte constitutif portant création de l‘Union africaine reconnaît la nécessité de faire progresser le développement du continent en favorisant la recherche dans tous les domaines, en particulier dans la science et la technologie.
La Commission, par l’intermédiaire de sa Direction des ressources humaines, de la science et de la technologie, met en œuvre un programme stratégique de développement des sciences et des technologies par le biais de la Stratégie 2024 de l’UA pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique (STISA-2024), visant à améliorer le bien-être et la qualité de vie des citoyens africains, comme l’indique l’Agenda 2063 de l’Union africaine.
En janvier 2007, les Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA ont déclaré l’année 2007 « Année du lancement des campagnes pour le renforcement des capacités des collectifs de défense et de promotion de la science, de la technologie et de l’innovation en Afrique ».
En tant que mesure résolue et globale visant à maintenir la
science et la technologie comme principale priorité de son programme de
développement, de coopération et de politique, la Commission exhorte les Etats
membres, les communautés économiques régionales à vulgariser la science, la
technologie, ainsi que l’innovation auprès des citoyens africains, à
responsabiliser ces citoyens, à célébrer leurs réalisations et à promouvoir
tous les efforts visant à transformer la recherche scientifique en
développement durable.
Avec le soutien de ses partenaires de développement,
notamment la Commission européenne, la Commission de l’Union africaine a lancé,
le 9 septembre 2008, le prestigieux programme de bourses scientifiques de
l’Union africaine.
En juillet 2010, les chefs d’État et de gouvernement de l’Union africaine ont décidé de renommer ce programme « Prix Kwame N’Krumah de l’Union africaine pour l’excellence scientifique », en mémoire du grand panafricaniste et premier président de la République du Ghana, le Dr Kwame Nkrumah, un fervent partisan de la libération et de l’unité africaines ; Un homme qui a poursuivi une politique panafricaine révolutionnaire, avec une vision forte dépassant les frontières nationales, pour la création d’une nouvelle Afrique, «Union fédérale des États africains», qui prendrait en main son propre destin. Il a été l’un des pères fondateurs de l’Organisation de l’Unité africaine en 1963, une organisation panafricaniste importante, qui deviendra l’Union africaine en 2002.
Aujourd’hui, le «rêve et la détermination» du Dr. Kwame
Nkrumah inspire l’Afrique dans toutes ses facettes du développement et de la
science comme le résume sa citation : “Nous
accumulerons des machines et établirons des aciéries, des fonderies de fer et
des usines; nous relierons les divers Etats de notre continent à la
communication; nous allons étonner le monde avec notre énergie hydroélectrique;
nous drainerons les marais et les marécages, dégagerons les zones infestées,
nourrirons les sous-nourris et débarrasserons notre peuple des parasites et des
maladies. Il est dans la possibilité de la science et de la technologie de
faire fleurir même le Sahara en le transformant en un vaste champ avec une
végétation verdoyante pour les développements agricoles et industriels
“.
Le programme est mis en œuvre pour les jeunes chercheurs au
niveau national, pour les femmes scientifiques au niveau régional et pour tous
les scientifiques au niveau continental, qui constitue le plus haut niveau du
programme.
Ce programme a pour objet de décerner des prix aux meilleurs
scientifiques africains en récompense de leurs réalisations ou de leurs
importantes découvertes dans les domaines de la science, de la technologie et
de l’innovation.
Le prix Kwame N’Krumah pour l’excellence scientifique
reflète et souligne un exemple de réussite et le rôle crucial que jouent la
science et la technologie dans le développement et l’intégration de l’Afrique.
kwame-Nkrumah
Prix Dans deux
secteurs
Dans le cadre de ce programme, des prix sont décernés aux
meilleurs scientifiques africains dans chacun des deux secteurs suivants: a)
sciences de la vie et de la terre et innovation; et (b) Sciences fondamentales,
technologie et innovation aux niveaux national, régional et continental.
Le programme des Prix Kwame Nkrumah de l’Union africaine
pour l’excellence scientifique s’applique selon un ensemble de règles de
procédure. Le Prix Kwame Nkrumah de l’Union africaine pour l’excellence
scientifique est décerné à trois niveaux :
1. au niveau continental où deux prix de 100 000 dollars EU
chacun sont décernés à des scientifiques d’avant- garde africains ;
2. au niveau régional où deux prix de 20 000 dollars EU
chacun sont décernés à deux femmes scientifiques africaines de chacune des cinq
régions géographiques de l’Afrique ; et
3. au niveau national où deux prix dont la valeur est fixée
par la Commission de l’Union africaine sont attribués à de jeunes chercheurs
africains de chaque pays.
OBJECTIFS
Les objectifs du Prix Kwame N’Kruma pour l’excellence
scientifique sont de :
1. récompenser les scientifiques africains exceptionnels en
reconnaissance de leurs réalisations et leurs découvertes dans les domaines de
la science, de la technologie et de l’innovation ;
2.promouvoir le développement scientifique en Afrique par la
reconnaissance de l’excellence dans le milieu des scientifiques et des jeunes
chercheurs africains, hommes ou femmes, en encourageant ces derniers à
persévérer dans leurs recherches ou leur carrière universitaire, et en les
aidant à réaliser leurs ambitions;
Cinquième édition du prix scientifique Kwame N’krumah.
3. sensibiliser et mieux faire connaitre au public l’Agenda 2063 de l’Union africaine en l’encourageant à participer à sa mise en œuvre par le biais de la Stratégie pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique , des objectifs de développement durable et des décisions de la Conférence de l’UA sur la science, la technologie et l’innovation ;
4. mieux faire connaitre le secteur de la science, de la
technologie et de l’innovation dans les États membres de l’Union africaine afin
qu’il contribue plus efficacement au développement durable, à la réduction de
la pauvreté, ainsi qu’aux efforts d’intégration.
L’appel à candidature a été annoncé dans chacune des cinq
régions géographiques de l’UA. La date
limite de réception des demandes par les autorités d’exécution est fixé le 10
novembre (2019), mais la Commission se réserve le droit, en consultation avec
les CER concernées, de proroger le délai pour assurer le succès du programme.
ELIGIBILITE
Pour être éligibles aux Prix Kwame Nkrumah de l’Union africaine pour l’excellence scientifique les candidats doivent être des scientifiques africains qui se sont distingués par leurs réalisations remarquables, démontrées par le nombre de publications, le nombre d’étudiants chercheurs diplômés, l’applicabilité du travail scientifique aux enjeux africains et sa brevetabilité.
Ce prix a pour objet de reconnaître ceux qui font preuve
d’excellence dans la recherche en adéquation aux besoins de développement du
continent. Seuls les ressortissants des États membres de l’Union africaine (UA)
peuvent postuler à ces prix. Les
candidats doivent être Africains résidant dans l’un des États membres de l’UA
et ne peuvent être choisis que pour des accomplissements qui s’appuient sur des
travaux effectués dans un pays africain.
Source : Union Africaine, avec Digital Business AfricaUnion Africaine, avec Digital Business Africa
[Digital Business Africa] – Le cabinet d’audit
PricewaterhouseCoopers a procédé à la restitution au gouvernement gabonais
représenté par l’Agence nationale des infrastructures numériques et des
fréquences (Aninf) des études de faisabilité du Projet CAB-Gabon (Central African
Backbone, composante du Gabon). La cérémonie de restitution s’est tenue à
Libreville ce 10 octobre 2019 en présence de nombreux cadres de
l’administration gabonaise, de la Secrétaire Général du ministère de la
Communication et de l’Économie Numérique, Liliane Massala, représentant son
ministre ; du représentant du Secrétaire Général de la Communauté Économique des
États de l’Afrique centrale Guicharf Tsangou; et du représentant pays de la Banque
Africaine de Développement (BAD).
Selon le DG de l’Aninf, Alex
Bernard Bongo Ondimba, le gouvernement gabonais, à travers l’ Aninf, avait
sollicité et obtenu l’appui du Groupe de la BAD en 2017 à l’effet de poursuivre
les études de faisabilité de plusieurs projets inscrits dans le portefeuille
projet du plan sectoriel Gabon numérique.
L’accord de don d’un montant de
855 000 dollars, approuvé par le Conseil d’Administration de la BAD et complété
par une contrepartie de l’ANINF, de l’ordre de 45 000 dollars, a permis de
réaliser lesdites études, relatives aux composantes A et B du projet CAB-Gabon,
qui permettront au Gabon d’être une référence en Afrique centrale en matière de
TIC .
« Depuis 2009, sous l’impulsion de Son Excellence Ali BONGO ONDIMBA, Président
de la République, Chef de l’État, notre Pays s’est engagé dans le développement
du numérique. Il entend en faire un levier majeur pour la diversification de
l’économie, pour l’intégration sous-régionale, pour le développement d’une
administration électronique et pour la lutte contre la pauvreté et l’exclusion
sociale », fait savoir Alex Bernard Bongo Ondimba.
Présent à cette cérémonie, Lin Mombo, le président du
Conseil de régulation de l’Arcep Gabon, a indiqué que « ces études de faisabilité du projet CAB
Gabon sont une première dans la sous-région et vont, de manière significative,
améliorer le classement du Gabon en matière
de TIC ».
Lin Mombo; le président de l’ARCEP Gabon, et Alex Bernard Bongo Ondimba, le DG de l’ANINF.
Le détail des études
Ces études de faisabilité
exhaustives techniques et économiques du projet CAB-GABON en mettent en exergue
les points et phases clés de ces projets. Ces études font ressortir un
chronogramme détaillé de la mission intégrant l’ensemble des activités, les
intervenants, la
durée de réalisation ainsi que les différents points formels à réaliser avec
l’ANINF, les études de faisabilités de la phase 2 du projet CAB- GABON,
composante A et enfin les études de faisabilité d’un datacenter/CSIRT/PKI,
composante B.
La deuxième phase du projet CAB Gabon d’un linéaire de 2185
km devrait donc aboutir à la mise en place de deux datacenters. L’un à Nkok et l’autre à
#Franceville.
Tout comme un Centre d’alerte et de réaction aux attaques informatiques (CSIRT)
et d’une Clé d’infrastructure publique (PKI) seront mise en œuvre.
Cartographie du Backbone National Gabonais (BNG)
Pour rappel, le Backbone national gabonais qui fait partie
du projet CAB-Gabon est un projet d’infrastructure qui consiste à
interconnecter les pays voisins du Gabon, de sécuriser les réseaux existants et
d’assurer l’extension du déploiement de la fibre optique sur le territoire
national. A long terme, le projet CAB-Gabon permettra la baisse les coûts de
communication ; l’amélioration de qualité de service ; le développement
des applications, services et contenus numériques en direction des entreprises
et des citoyens et enfin l’intégration du Gabon au cœur de la société de
l’information et de la communication.
[Digital Business Africa] – La 16ème réunion des Ministres en charge des Télécoms et des TIC de la CEDEAO s’est achevée à Ouagadougou le vendredi 04 octobre 2019. Précédée de la réunion des experts, cette réunion des Ministres a examiné le rapport d’avancement sur la mise en œuvre du règlement communautaire relatif au roaming sur les réseaux publics de communications mobiles. Le rapport a indiqué la voie à suivre pour permettre aux populations de l’espace CEDEAO de bénéficier de la gratuité des appels reçus en roaming d’ici fin décembre 2019.
Cette réunion des Ministres a également examiné et adopté la politique de la CEDEAO en matière d’accessibilité aux TIC par les personnes handicapées tout comme les lignes directrices et les recommandations sur les marchés pertinents des télécoms /TIC.
Légende photo : Télécoms et TIC : Le Dr. GUIBESSONGUI N’Datien Séverin a représenté la Côte d’Ivoire à la réunion des experts de la CEDEAO au Burkina Faso.
À noter que lors de cette réunion des Ministres, la Côte d’Ivoire a été désignée pays champion pour l’impulsion de la mise en œuvre rapide du règlement communautaire relatif au roaming sur les réseaux publics de communications mobiles au profit des populations de l’espace CEDEAO.
Selon le Dr. GUIBESSONGUI N’Datien Séverin, Directeur de Cabinet au Ministère de l’Économie Numérique et de la Poste, qui a représenté son pays à cette rencontre, son département ministériel est résolument engagé à faire de l’impact social des TIC une réalité tant en Côte d’Ivoire que dans l’espace CEDEAO.
[Digital Business Africa] – Les projets du gouvernement arrivent à maturation physique et la transformation du Bénin est en marche. Ainsi, le conseil des ministres a pris connaissance du Compte-rendu d’étape des projets de mise en place de la plate-forme nationale d’interopérabilité et du portail national des services publics et a procédé à l’approbation des spécifications fonctionnelles de sept premiers e-services. C’était lors de sa traditionnelle réunion hebdomadaire, tenue le 9 Octobre 2019.
Le Conseil a alors validé les spécifications ainsi que le choix des sept premiers e-services retenus qui seront disponibles aux usagers. Ils sont : le permis de construire ; le certificat de conformité environnementale ; l’extrait de registre de commerce et de crédit mobilier ; l’attestation d’affiliation au Fonds National des Retraites du Bénin ; l’attestation de jouissance de droits à une pension de retraite ; l’attestation de prise en charge pour les agents admis à la retraite ; et le certificat de nationalité.
C’est le fruit du contrat avec le cabinet eGovernance Academy autorisé en Conseil des Ministres le 3 avril 2019. Ainsi, au-delà des missions effectuées par le prestataire et qui ont abouti à la finalisation de la phase pilote du projet de mise en place de la plateforme d’interopérabilité ainsi qu’à la préparation de la phase de généralisation, un plan d’action a été déjà proposé. Sur la mise en place du portail national des services publics en ligne, le compte rendu indique qu’un prototype de portail a été développé avec trois e-services intégrés.
On peut se féliciter de cette avancée et y voir une option sérieuse prise par le gouvernement béninois sur la voie du numérique et de la digitalisation. On peut également entrevoir les prémices d’une administration intelligente avec moins de tracasseries possibles à l’usager avec en prime un gain de temps et d’argent.
On peut aussi voir en cela, le fruit de la nouvelle orientation de la diplomatie béninoise. Car il faut le rappeler, c’est une des retombées de la coopération entre le Bénin et l’Estonie, coopération redynamisée avec l’avènement au pouvoir du Président Talon. Cela sera d’une grande importance dans la lutte contre la corruption et le rançonnement dans l’administration.
[Digital Business Africa] – Dans la perspective de l’instauration d’une administration intelligente, le développement des capacités et compétences numériques du personnel de l’administration publique devient une nécessité absolue.
C’est en vue de cela que le conseil des ministres du 9 Octobre 2019, a autorisé l’organisation de sessions de renforcement des compétences numériques des personnels de l’administration publique. En effet, il a été procédé à la signature d’un protocole d’accord avec International Computer Drivers Licence Africa, un organisme réputé.
Une phase de diagnostic est indispensable pour faire l’état des lieux, dans le but de définir avec l’objectivité et la pertinence requises, le contenu de la formation des agents concernés et d’aboutir à leur certification.
Dans cette perspective, le Gouvernement a sollicité le groupe WIN AFRICA qui prendra en charge l’évaluation des capacités et la formation d’un effectif de 1775 agents. Les retombées de telles formations vont certainement être ressenties dans les performances de l’administration et les services aux usagers. Toute chose qui cadre avec la dynamique que le Président Talon impulse à l’administration publique béninoise
Il est logique et responsable de la part du gouvernement de préparer le personnel de l’Etat à la révolution technologique ; alors l’autorisation de cette formation procède de cette nécessité. Il y a alors lieu de saluer le souci du gouvernement qui tient à l’efficacité et la pertinence des offres de formation. Cela témoigne de la volonté et du soin du gouvernement de faire aboutir correctement les initiatives en jaugeant d’abord de la pertinence mais aussi de la maîtrise du processus de conduite et d’implémentation.
[Digital Business Africa] – Pour le compte des années budgétaires 2019 et 2020, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) a pris une décision fixant les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès, pour la terminaison d’appels voix et SMS des opérateurs CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun. La décision a été prise le 02 octobre 2019 par le DG de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame.
Le régulateur précise que les opérateurs CAMTEL, MTN Camero0n, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun sont tenus d’intégrer ces tarifs dans leurs projets de catalogues d’interconnexion et d’accès des exercices 2019 et 2020 destinés aux opérateurs des réseaux de communications électroniques ouverts au public. Et ces projets de catalogues révisés intégrants les tarifs fixés par l’ART doivent être soumis à l’Agence pour approbation, au plus tard vingt jours après signature de cette décision.
Les tarifs plafonds (hors taxes) des offres tarifaires contenues dans le catalogue d’interconnexion et d’accès, pour la terminaison d’appels voix et SMS de CAMTEL, MTN Cameroun, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun des exercices 2019 et 2020 doivent se présenter, selon l’ART, comme suit :
TARIFS DE LA TERMINAISON D’APPEL VOIX
Année 2019
Année 2020
Heures pleines
(De 7 h à 20 h 59 min.)
Heures creuses
(De 21 h à 6 h 59 min.)
Heures pleines
(De 7 h à 20 h 59 min.)
Heures creuses
(De 21 h à 6 h 59 min.)
CAMTEL
20 Fcfa
18 Fcfa
16 Fcfa
14 Fcfa
MTN Cameroon
16 Fcfa
14 Fcfa
12 Fcfa
10 Fcfa
ORANGE Cameroun
16 Fcfa
14 Fcfa
12 Fcfa
10 Fcfa
VIETTEL Cameroun
18 Fcfa
16 Fcfa
14 Fcfa
12 Fcfa
TARIFS DE LA TERMINAISON DE SMS
Année 2019
Année 2020
CAMTEL
7 Fcfa
6 Fcfa
MTN Cameroon
5 Fcfa
4 Fcfa
ORANGE Cameroun
5 Fcfa
4 Fcfa
VIETTEL Cameroun
6 Fcfa
5 Fcfa
Toutefois, le Pr Philémon Zoo Zame précise l’Agence de Régulation des Télécommunications pourrait procéder à la révision de ces tarifs « en cas de modification dans la vie sociale de l’opérateur, de l’environnement technique, économique réglementaire ou de dysfonctionnements concurrentiels ».
L’on se souvient que l’ART avait
rejeté pour la seconde fois les offres techniques et tarifaires de MTN Cameroun
et d’ORANGE Cameroun, respectivement le 10 avril 2019 et le 03 juin 2019.
Après ce rejet, MTN Cameroun et ORANGE Cameroun avaient soumis à l’Agence le même mois une offre dont les tarifs se présentent comme suit : Chez MTN Cameroon : 18 Fcfa en heures pleines et 16 Fcfa en heures creuses, soit une baisse de 18% pour la terminaison d’appels voix et 5 Fcfa le SMS, soit une baisse de 12,5%.
Chez ORANGE Cameroun, les tarifs se
présentaient ainsi : 17 Fcfa en heures pleines et 15 Fcfa heures creuses,
soit une baisse de 22% pour la terminaison d’appels voix, et 5 Fcfa pour le
SMS, soit une baisse de 12,5%.
Afin d’obtenir des clarifications sur les tarifs proposés, l’Agence avait convié les opérateurs CAMTEL, MTN Cameroon, ORANGE Cameroun et VIETTEL Cameroun en dates du 11 et 12 juillet 2019 à des concertations. Lors de ces rencontres, MTN Cameroun et ORANGE Cameroun ont justifié le maintien des tarifs proposés par des investissements à consentir pour assurer le développement de leurs réseaux et les déséquilibres financiers que pourraient engendrer une baisse des tarifs de terminaison d’appels de l’ordre de 45% sur une année.
Toutefois MTN Cameroon et ORANGE
Cameroun avaient fait savoir tout comme lors des précédentes réunions la
possibilité d’appliquer la baisse exigée par l’ART pour l’exercice 2020.
[Digital Business Africa] – Au Nigéria, la filiale du groupe sud-africain de télécommunications MTN est en mauvaise posture, notamment sur le marché de l’Internet. Pour la deuxième fois en un an, les chiffres publiés par la Commission nigériane des communications (NCC) indiquent une perte progressive des abonnés de l’opérateur, par ailleurs leader du marché nigérian des télécommunications.
Depuis le début du mois d’octobre 2019, MTN Nigéria a perdu 178.103 abonnés
à Internet. Entre août et septembre 2019, MTN Nigeria a perdu un nombre record
de 667 243 abonnés à Internet. MTN comptait un total de 52,2 millions d’abonnés
à Internet en juillet 2019, selon les données obtenues de la NCC. Mais ce
nombre a chuté à 51,6 millions en août, ce qui représente une perte de plus
d’un demi-million d’abonnés à Internet en 30 jours.
Au cours de la même période, les données de la NCC montrent que le nombre total d’abonnés Internet dans le pays a diminué de 100 000 personnes, passant de 122,6 millions à 122,5 millions. Ce qui en toute logique signifie que cette baisse relativement faible n’est donc pas responsable du grand nombre d’abonnés Internet MTN perdus au cours de la même période. Paradoxalement, le recul de MTN Nigéria semble profiter directement à ses concurrents, notamment Airtel Nigeria et Globacom Nigeria. Selon les données du régulateur, en août, Airtel Nigeria a gagné 350 134 abonnés à Internet.
Sur les raisons de cette perte de terrain, il est difficile de donner avec
certitude une explication qui tienne la route. Toujours est-il que plusieurs
abonnés de MTN Nigéria ont évoqué l’épuisement rapide des forfaits de
l’opérateur. Mais également, il n’est pas exclu que MTN Nigéria paie ainsi les
représailles des violences xénophones qui ont récemment eu lieu en Afrique du
Sud, et qui avait ciblé plusieurs nigérians.
Toujours est-il, MTN détient actuellement la plus grande part de marché,
notamment 37,2% (65,7 millions d’abonnés), Airtel arrive en seconde position
avec 27,13% (47,9 millions), suivi de Globacom avec 26,76% (47,2 millions) de
part du marché, tandis que la part de marché mobile de 9mobile reste à 9% (15,6
millions).
[Digital Business Africa] – C’est une avancée qui va certainement améliorer l’accès aux téléphones portables, et notamment les smartphones sur le continent africain. L’homme d’affaire ougandais Ashish Thakkar a procédé le 7 octobre 2019, en présence du président du Rwanda Paul Kagame, à l’inauguration de Mara Phones, sa première usine de production de smartphones. Une usine installée à Kigali.
« Je crois fermement que l’heure de l’Afrique est aujourd’hui et Mara Phones cherche à éclairer cela. Mara Phones témoigne de notre engagement à faire en sorte que, en tant qu’Africains, nous produisions et consommions nos propres produits sans compromettre les normes mondiales. », explique Ashish Thakkar, cité par La Tribune Afrique.Dans le même sillage, la directrice générale de Mara Phones Rwandaajoute que l’arrivée de cette usine «apporte des solutions de résolution de problèmes sur notre continent et va accroître la pénétration des smartphones en Afrique avec des solutions sur mesure ».
Pour un début, Mara Phones produira deux modèles de smartphones : Mara X et Mara Z. Des smartphones présentés comme adaptés aux réalités africaines, avec notamment une batterie longue durée, un large espace de stockage et une mise à jour de la version Androïd sur 2 ans. Avec cette usine, Mara Phones entend conquérir le très prometteur marché africain, mais également challenger les grandes firmes à l’international.
[Digital Business Africa] – Le géant des technologies Facebook a annoncé l’extension de son programme de vérification des faits par des organismes tiers (Third-Party Fact-Checking) à dix nouveaux pays d’Afrique subsaharienne. Ceux-ci rejoignent l’Afrique du Sud, le Kenya, le Nigeria, le Cameroun et le Sénégal, déjà bénéficiaires du programme de la plateforme via l’organisation Africa Check. Ce programme, conduit en partenariat avec l’Agence France Presse (AFP), Les Observateurs de France 24, Pesa Check vise à intensifier les efforts de Facebook pour aider à évaluer l’exactitude et la qualité des informations qu’on trouve sur la plateforme et réduire la propagation des fausses nouvelles.
Le programme de vérification des
faits de Facebook sera désormais disponible en Éthiopie, en Zambie, en Somalie
et au Burkina Faso grâce à un partenariat avec l’AFP ; en Ouganda et en
Tanzanie par le biais de Pesa Check et de l’AFP ; en République
Démocratique du Congo (RDC) et en Côte d’Ivoire grâce à Les Observateurs de
France 24 et l’AFP ; en Guinée Conakry via Les Observateurs de France 24
et enfin au Ghana avec l’aide de Dubawa.
« Agir pour contribuer à la lutte contre les fausses nouvelles sur Facebook est une responsabilité que nous prenons au sérieux. Nous avons bien conscience que la désinformation est un problème, et ce sont là des étapes importantes pour continuer à s’attaquer à ce défi. Nous savons que la vérification des faits par une tierce partie n’est pas la seule solution, elle n’est qu’une des nombreuses initiatives dans lesquelles nous investissons pour aider à améliorer la qualité de l’information que les gens voient sur Facebook», explique Kojo Boakye, responsable affaires publiques de Facebook en Afrique sub-saharienne. Une déclaration qui laisse entrevoir l’extension à l’avenir du programme à d’autres pays.
[Digital Business Africa] – D’après le WEEE Forum, une association
à but non lucratif créée en avril 2002 et regroupant 36 organisations engagées
dans une gestion responsable des Déchets d’équipements électriques et
électroniques (DEEE. WEEE en anglais) en Europe et dans le monde, 50 millions
de tonnes de déchets électroniques seront générés dans le monde en 2019. La
moitié de ces DEEE est constituée des appareils personnels tels que des
ordinateurs, des écrans, des smartphones, des tablettes et des téléviseurs. Le
reste étant constitué d’appareils ménagers plus grands et d’équipements de
chauffage et de refroidissement.
Mais seulement 10 millions de tonnes de l’ensemble de ces DEEE seront collectés et traités selon les règles de l’art. Conséquence, de graves problèmes de santé en perspective notamment dans les pays en développement où ces déchets sont presque toujours illégalement déversés.
C’est pour sensibiliser l’opinion mondiale sur les problèmes des déchets électroniques et encourager leur élimination appropriée par une gestion responsable de ces DEEE que la seconde journée internationale des déchets électroniques se tiendra ce 14 octobre 2019. Le WEEE Forum, organisateur de cet événement, a annoncé la semaine dernière l’Union internationale des télécommunications (UIT), l’agence des Nations Unies chargée des questions relatives aux TIC, sera partenaire de cette Journée internationale des déchets électroniques.
L’UIT exerce une influence mondiale
Selon Houlin Zhao, le Secrétaire général de l’UIT, « l’UIT contribue depuis un certain nombre d’années au Global E-Waste Monitor, dont l’objectif principal est d’améliorer et de collecter des statistiques mondiales sur les déchets électroniques. Cette recherche a mis en évidence le volume croissant de déchets électroniques et les taux de recyclage relativement faibles de cet important flux de déchets. La Journée internationale des déchets électroniques prend des mesures pour s’attaquer à ces problèmes et il a donc été facile pour l’UIT de s’associer à cette campagne ».
Pour Pascal Leroy, le Directeur
général du Forum DEEE, « l’UIT
exerce une influence mondiale sur le marché des TIC et nous sommes très heureux
qu’ils participent à la Journée internationale des déchets électroniques cette
année. Leur portée permettra à notre message d’atteindre un public beaucoup
plus large, d’accroître son impact et, nous l’espérons, changer davantage les
attitudes à l’égard des déchets électroniques ».
Lors de la première Journée
internationale des déchets électroniques en 2018, les membres du Forum DEEE et
les parties prenantes externes se sont joints à l’initiative, entraînant la
participation de plus de 50 organisations de plus de 40 pays dans le
monde.
Parmi les initiatives entreprises
en 2018, des conférences et événements, des campagnes d’information dans les
magasins et les centres de recyclage, la publication de Guides en ligne pour
l’élimination appropriée des déchets électroniques, des jeux d’économie
circulaire pour les écoles ou encore des concours sur les médias sociaux
concernant cette problématique.
Pour l’édition 2019, 81
organisations de 41 pays ont déjà enregistré les activités similaires sur le
site web du WEEE Forum et les organisateurs s’attendent à ce que ce nombre
continue d’augmenter.
Seulement 20% des déchets électroniques mondiaux recyclés par an
Journée internationale des déchets électroniques.
Selon l’ONU, seulement 20% des déchets électroniques mondiaux sont recyclés chaque année. Ce qui signifie que 40 millions de tonnes d’e-déchets sont soit mis en décharge, soit brûlés ou illégalement échangés et traités d’une manière non conforme aux normes. 66% de la population mondiale est couverte par une législation sur les déchets électroniques.
Ce qui occasionne
une perte énorme de matières premières essentielles et précieuses dans la
chaîne d’approvisionnement et cause de graves problèmes de santé,
environnementaux et sociaux par le biais de transferts illicites de déchets
vers les pays en développement.
Le documentaire
diffusé le 19 février 2019 par France 5 sur les déchets électroniques
intitulé « Déchets électroniques, le grand détournement »
l’illustre d’ailleurs de fort belle manière.
Ce documentaire réalisé par Coraline Salvoch et Alain Pirot montre le circuit des déchets électroniques, une fois jetés à la poubelle ou abandonnés sur le trottoir en Europe. Pour les auteurs de cette enquête, « des organisations mafieuses » se font du beurre sur ces déchets électroniques qui, très souvent achèvent leurs courses dans des décharges illégales et non conformes en Afrique.
A Accra, au Ghana,
le documentaire montre des ouvriers qui démontent ces téléviseurs, ordinateurs
et frigos venus d’Europe, malgré les fumées toxiques et les substances
chimiques. Un trafic qui détruit la planète en toute impunité, soutient le
documentaire.
L’enquête de BAN
Au-delà de ce
documentaire de France 5, une autre enquête tout aussi intéressante sur le
sujet avait été publiée par l’ONG Basel Action Network (BAN) le 07 février
2018. Dans cette enquête baptisée Holes in the Circular Economy: WEEE
Leakage from Europe, des volontaires de l’ONG ont déposé
314 ordinateurs, écrans plats, et imprimantes équipés d’un tracker GPS dans des
points de collectes agréés dans 10 pays européens.
Résultat, 19
équipements (6 %) sont sortis illégalement du pays où ils auraient dû être
retraités. Illégalement au regard du droit européen, « car le
Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Italie, l’Irlande, la Pologne et l’Espagne n’ont
pas traduit en droit national l’interdiction d’exporter des déchets
électroniques », indique l’enquête. BAN estime que
l’Europe exporte illégalement 352 474 tonnes de déchets électroniques par
an, soit l’équivalent, de 2,5 milliards de smartphones !
Aussi, Onze déchets
exportés illégalement sur 19, soit 64 %, ont fini dans un pays en voie de
développement. Avec l’Afrique comme destination de choix. Les exutoires sont le
Nigeria (5 équipements), le Ghana (1), la Tanzanie (1), mais aussi l’Ukraine,
le Pakistan, la Thaïlande et Hong Kong. Chaque déchet a parcouru en moyenne 4
127 kilomètres pour un total de 78,408 kilomètres, soit presque deux tours du
monde.
La solution SGS
Renovo® de SGS
SGS Renovo
Si l’Afrique manque encore de mécanismes de contrôle
efficace de la qualité des appareils importés de l’Europe, des moyens,
ressources et/ou outils pour recourir à des enquêteurs portuaires et à des
techniques de suivi GPS comme le propose l’ONG BAN ou encore, de techniques de
destruction de ces déchets électroniques en respectant les normes
environnementales et de santé, certaines initiatives commencent à démontrer
leur efficacité. C’est le cas du programme SGS
Renovo® de SGS qui est
d’ailleurs cité en exemple dans le documentaire de France 5. Un programme déjà
lancé au Ghana en août 2018 et en Côte d’Ivoire en novembre 2018. Récemment, le
27 Juin 2019, la République de Guinée a validé
le choix du groupe suisse SGS SA pour apporter son expertise dans l’implémentation
de ce programme SGS Renovo®.
D’après SGS, une fois en Afrique, brûler, détruire ou
mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que
mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures. Car,
explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets
électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium
et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour
leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en
matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.
Zanzibar, Tanzanie. Mars 2018. Une autre entreprise de réparation de matériel électronique dans les ruelles. Les hommes essaient de réparer les appareils électroniques usagés importés tandis que les femmes préparent la nourriture en arrière-plan. Copyright BAN.
SGS Renovo propose aux pays africains de concevoir, de
planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à
grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une écotaxe
anticipée. Le service couvre toutes les étapes : de la production à la
récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.
Dans ce programme, SGS se
propose également de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour
traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques,
pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).
Ce qui permet par ricochet la création de nouveaux
emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes
et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux
comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu
à une croissance significative », explique le groupe.
Des initiatives et solutions que les pays africains ne
perdraient pas à explorer comme issue à cette problématique majeure qu’est la
gestion des déchets électroniques.
[Digital Business Africa] – Alors que les organisations du monde intéressées par la gestion des déchets électroniques s’apprêtent à célébrer la deuxième édition de la Journée internationale des déchets électroniques le 14 octobre 2019, certains experts en Inde proposent de choisir SGS pour inspecter la gestion des ordures et des déchets électroniques dans ce grand pays d’Asie. En effet, ces derniers mois plusieurs décideurs politiques indiens ont fait des propositions pour la gestion des déchets en Inde.
Dans une publication du 19 septembre 2019 sur le site web de Free Press Journal, RN Bhaskar expert en la matière et par ailleurs éditeur consultant dans ce Journal, commente les propositions des hommes politiques sur la gestion des déchets, des ordures ménagères et propose des pistes de solution. Parmi ses solutions, l’inspection par un organisme de renommée internationale comme SGS du travail effectué non seulement par les parties impliquées dans la collecte des déchets, mais également du travail effectué par le Comité central de contrôle de la pollution (CPCB, https://cpcb.nic.in/cpcb-portals/). Car pour RN Bhaskar le travail de la CPCB et de la Swachh Bharat Mission qui s’occupe de la collecte des ordures dans le pays restent à parfaire.
Pour lui, le travail à accomplir
est énorme et le temps presse. « Il
est urgent de professionnaliser la gestion des déchets – même en vendant aux
enchères la collecte des ordures ménagères et la gestion des déchets avec des
concessions d’une durée de 30 ans – avec des produits livrables clairement
définis et des inspections par des tiers. Il est temps de cesser de préconiser
l’interdiction des plastiques et de se concentrer sur le traitement des déchets »,
écrit-il.
Parmi les autres recommandations
qu’il propose, le bannissement des sites d’enfouissement des ordures en
s’inspirant de l’exemple de la Suède qui a suspendu cette méthode depuis 2004
et a généré des revenus avec de nouvelles stratégies. Autre proposition,
l’incinération des déchets plastiques pour utiliser la chaleur générée afin de produire
de l’électricité. Technique déjà utilisée à Singapore et en Suède.
En Inde d’ailleurs, la société
d’État NTPC utilise déjà cette méthode dans certaines localités en collectant les
déchets qu’elle incinère. La chaleur est captée pour produire de l’électricité
qui est ensuite revendue au réseau public à des prix pré-négociés. Cette
pratique devrait être généralisée dans le pays, suggère-t-il.
SGS – POITIERS – Laurence de Terline
Les DEEE en Inde
Selon Down To Earth, une
publication indienne spécialisée dans la sensibilisation sur le changement
climatique et la gestion de l’environnement, la production annuelle des déchets
d’équipements électriques et électroniques (DEEE) en Inde était de 1,8 million
de tonnes en 2016 et devrait atteindre 5,2 millions de tonnes en 2020. Mumbai
occupe la première place parmi les dix premières villes indiennes produisant
des déchets électroniques, suivie de Delhi, Bengaluru, Chennai, Kolkata,
Ahmedabad, Hyderabad, Pune, Surat et Nagpur.
Pour Down To Earth, le gouvernement,
les secteurs public et privé constituent la principale source de déchets
électroniques, représentant 70 % des déchets. Les ménages individuels, eux, ne
contribuent que pour 15 % et le reste des 15% est produit par les fabricants.
En Inde, le concept de
Responsabilité élargie des producteurs (REP, une autorisation) inscrit dans la
loi du 1er octobre 2016 relative à la gestion des déchets électroniques oblige les
producteurs d’équipements électriques et électroniques à s’enregistrer et à
fixer des objectifs précis pour récupérer les déchets électroniques produits.
Ils doivent s’assurer qu’ils sont acheminés aux recycleurs autorisés.
En mars 2018, les règles
modifiées relatives à la gestion des déchets électroniques ont ramené
l’objectif de récupération des déchets électroniques produits à 10 % pour l’exercice
2016-2017 (contre 20 %) et à 20 % pour 2017-2018 (il reste inchangé). Cet
objectif passe à 70 % au cours de la septième année.
Les peines et sanctions pour
non-respect de ces dispositions sont celles prévues aux articles 15 et 16 de la
loi de 1986 sur la protection de l’environnement (Environment – Protection-
Act, 1986). Ces articles prévoient une peine d’emprisonnement pouvant aller
jusqu’à cinq ans ou une amende pouvant aller jusqu’à Rs 1 lakh.
Down To Earth précise qu’au 12 octobre 2018, l’autorisation REP avait été délivrée à 726 producteurs par le Central Pollution Control Board (CPCB). Cette autorisation valable pour une période de cinq ans précise les objectifs de collecte pour la période spécifiée.
Malheureusement, constate la
publication spécialisée, les dispositions de contrôle aléatoire prévues par les
règles ne sont pas utilisées. De plus, aucun mécanisme indépendant n’est mis en
place pour contrôler ou vérifier les allégations faites dans les autorisations.
Une autre raison de l’appel à l’expertise de SGS en la matière.
Le programme SGS Renovo® en Afrique
SGS Renovo
En Afrique, le groupe suisse SGS
déploie son programme SGS Renovo® qui a démarré au Ghana depuis le
1er Novembre 2018 et qui est en cours de démarrage en Côte d’Ivoire et en
Guinée. D’après SGS, brûler, détruire ou mener les déchets électroniques à la
décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont
devront s’occuper les générations futures. Car, explique le groupe suisse, plus
de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans
l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une
menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves
problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement,
aussi bien aujourd’hui que demain.
SGS, à travers SGS Renovo®, propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une éco-redevance anticipée. Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.
Dans ce programme, SGS se propose également, grâce au partenariat signé
avec 2 entités des Nations Unies (l’ONUDI et l’UNITAR), de former et
d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets
(appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en
fin de vie).
Ce qui permet par ricochet la
création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur
générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la
sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout,
pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe.
[Digital Business Africa] – C’est un nouvel équipement qui devrait permettre à la filiale ivoirienne de l’opérateur de télécommunications français Orange d’améliorer la qualité de son offre Internet. Il a en effet annoncé la signature le 1er octobre 2019 d’un accord de partenariat avec la société MainOne Cable Company en vue du déploiement d’un câble sous-marin à fibre optique. Ce câble Main One, d’une longueur de 7000 km, sera doté d’un débit de 1,96 Tbps pouvant atteindre 4,96 Tbps. Il va du Portugal au Nigeria, avec diverses stations d’atterrissement, notamment le Ghana, le Sénégal, et la Côte d’ivoire (Abidjan).
‘‘En tant qu’acteur clé de la transformation digitale de la sous-région et leader en Côte d’Ivoire, nous investissons énormément dans le réseau afin de faire de la Côte d’Ivoire un havre du très haut débit et pouvoir développer de nouveaux services digitaux accessibles à tous, innovants, simples et de confiance. C’est un nouveau pas important franchi dans la réalisation de nos objectifs, car ce n’est un secret pour personne que nous travaillons à offrir la meilleure expérience de connectivité, surtout à travers le déploiement de la Fibre Optique.’’, a expliqué Mamadou BAMBA, directeur général d’Orange Côte d’Ivoire.
Aussi, l’opérateur
explique que pour parvenir à l’acquisition de ce troisième câble, il a dû
consentir un investissement de 180 milliards de FCFA.
[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, la population manifeste à nouveau contre la cherté des télécommunications. Plusieurs mouvements citoyens incarnées par des mouvements comme La Lucha, Vici ou encore « Il est temps » ont battu le pavé le 4 octobre 2019, avec les opérateurs télécoms dans leur ligne de mire. Ils dénoncent les opérateurs télécoms qu’ils accusent de fournir des services coûteux et de mauvaise qualité dans le pays.
« La surfacturation dérange la jouissance des droits du peuple congolais. La qualité de la connexion est faible, médiocre. Vous parlez et il y a des perturbations en réseau », explique Eunice Etaka, militante du mouvement Lucha. « On a augmenté intentionnellement les prix.À l’époque, on pensait que c’était pour empêcher la mobilisation pour chasser Kabila. Et maintenant que Kabila est parti, pourquoi maintenir le même prix? Il faut que les choses changent. », explique Nicolas Mbiya, un autre manifestant également cité par RFI.
Tous sont allé au siège de l’Autorité de régulation des postes et des télécommunications au Congo (RTPC) dans la capitale Kinshasa, et promettent de revenir si leurs réclamations ne sont pas prises en compte.
[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, l’effondrement d’un pylône appartenant à l’opérateur de télécommunications français Orange a occasionné le 6 octobre 2019 à Uvira dans l’Est la mort de deux religieuses originaires du Burundi. Selon les responsables de la compagnie téléphonique, le pylône est tombé sur l’enclos du couvent des sœurs clarisses.
“Cinq sœurs ont été touchées par le pylône. Deux sont décédées vendredi soir. Trois autres étaient dans un état stabilisé. Les deux sœurs décédées sont burundaises. Elles seront inhumées à Bujumbura probablement mercredi“, explique le directeur général adjoint d’Orange en RDC, Denis Banlier cité par l’AFP.
Une enquête a été ouverte par les autorités pour déterminer les causes exactes et les circonstances qui ont conduit à ce drame. D’ores et déjà, l’opérateur français Orange a annoncé, en termes de mesure symbolique qu’il prendrait en charge les dégâts “matériels et humains” provoqués par l’écroulement de son antenne.