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Le Transform Africa Summit 2020 prévu en Guinée Conakry en avril 2020 reporté à cause du Coronavirus

[Digital Business Africa] – Le Transform Africa Summit 2020 n’a pas échappé à la vague des événements suspendus en Afrique à cause des risques de contamination et de propagation du Coronavirus. « Suite à la qualification par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de l’épidémie de coronavirus (COVID-19) de pandémie et à l’augmentation des cas d’infections dans le monde, le Secrétariat de Smart Africa a décidé, après consultation avec le gouvernement de la République de Guinée, de reporter le Sommet Transform Africa 2020, qui devait se tenir en Guinée, Conakry, du 20 au 23 avril 2020. Une nouvelle date sera communiquée dans un avenir proche », a indiqué dans un mail adressé aux participants Lacina Koné, le directeur général de l’Alliance Smart Africa, organisatrice principale de l’événement.
 
D’après Lacina Koné, la santé des délégués, des intervenants et des sponsors de l’événement est la priorité absolue de l’Alliance Smart Africa. « Aussi, nous saisissons cette occasion pour offrir nos plus profondes sympathies en ces moments difficiles à tous ceux qui ont été touchés par cette crise sanitaire. Nous vous remercions de votre compréhension », conclût le DG de Smart Africa.

La Smart Africa Alliance et la République de Guinée avaient officiellement lancé le Sommet Transform Africa 2020 le 01er novembre 2019 à l’hôtel Noom, à Conakry, en Guinée. La Guinée étant le pays hôte du Sommet, le lancement avait été fait en présence de Diaby  Moustapha Mamy, le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique et de  Lacina Koné, le directeur  général de l’Alliance Smart Africa.

Un événement phare du Secrétariat de Smart Africa

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l'économie numérique du Kenya
TAS 2019 : A Kigali, les président Uhuru Kenyatta du Kenya, Paul Kagamé du Rwanda et Ibrahim Boubacar Keita du Mali visitent les stands d’exposition.

Le Sommet Transform Africa est un événement phare du Secrétariat de Smart Africa. Il est le principal sommet africain rassemblant des dirigeants régionaux et mondiaux issus de gouvernements, d’entreprises et d’organisations internationales afin de collaborer sur de nouveaux moyens de façonner, d’accélérer et de soutenir la révolution numérique en cours en Afrique.

L’édition de 2020 devrait examiner les moyens pratiques de concrétiser les engagements de transformer l’Afrique en une économie entièrement numérisée dans laquelle la technologie est mise à profit pour tirer pleinement parti des efforts d’intégration en Afrique.

Le sommet Transform Africa a eu lieu cinq fois à ce jour et a attiré plus de 19 000 délégués de plus de 112 pays. Le sommet s’est tenu à Kigali (Rwanda) sous les thèmes suivants:
1. Le Sommet Transform Africa 2013:le Future présenté aujourd’hui.
2. Le Sommet Transform Africa 2015: Accélérer l’Innovation Numérique.
3. Le Sommet Transform Africa 2017: Villes intelligentes. Avance rapide.
4. Le Sommet Transform Africa 2018: Accélérer le marché numérique unique en Afrique.
5. Le Sommet Transform Africa 2019: Stimuler l’économie numérique en Afrique.

Après cinq éditions couronnées de succès, le sixième du sommet Tansform Africa était prévu pour la première fois hors du Rwanda. Et c’est Conakry (Guinée) qui devait accueillircet événement du 20 au 23 avril 2020.

Après ce report, la nouvelle date est donc attendue. Trois grands temps sont généralement prévus durant ce sommet : les réunions des parties prenantes de Smart Africa, le Forum économique Transformer l’Afrique et le Sommet Transform Africa.

Par Digital Business Africa

Niger: Seeds for the Future, le programme de bourses d’études initié par Huawei fait son entrée au Niger

[Digital Business Africa] – Seeds for the Future, le programme de bourses d’études initié par Huawei fait son entrée au Niger, selon ICT4Africa. Seeds for the Future est un programme de bourses d’études que l’équipementier Huawei a mis en place depuis 2011 pour des étudiants. Il leur donne la possibilité d’aller faire des formations en technologies en Chine.

Avec son installation, au Niger, Huawei montre son intérêt et son accompagnement aux jeunes du pays à travers plusieurs actions. Pour lui, instaurer ce programme c’est donner un coup de main aux  ambitions des autorités nigériennes qui veulent faire du Niger, une destination compétitive dans le domaine  des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Pendant 7 jours, les différents apprenants seront  immergés dans la culture chinoise à Pékin avec, au programme, des cours de culture et de langue chinoise. Par la suite, il y’aura une autre semaine d’immersion technologique au sein du Campus Huawei à Shenzhen. Ce programme riche en découverte, permettra aux jeunes d’échanger et rencontrer des experts et jeunes entrepreneurs de l’écosystème numérique local et international.

Les différents détails du programme seront communiqués dans les brefs délais a souligné M. Gui ZHAO, Directeur général de Huawei au Niger.

Gaëlle Massang

La Sierra Leone met en œuvre une nouvelle grille de prix controversé pour les appels téléphoniques

[Digital Business Africa] – Le gouvernement de la Sierra Leone, par l’intermédiaire du régulateur national de l’industrie des télécommunications, la Commission nationale des télécommunications (NATCOM), a introduit une nouvelle grille de prix pour les services de télécommunications – une décision qui n’est pas du gout des abonnés, nous informe Itwebafrica.

Selon NATCOM, le prix plancher pour tous les appels vocaux (y compris les promotions, les bonus et les forfaits) sera de LE590 par minute pour tous les appels vocaux en ligne et hors réseau. La directive aurait été communiquée aux dirigeants de plusieurs opérateurs de télécommunications mobiles dont Orange, Africell, QCell et Sierratel.

Le directeur général de NATCOM, Maxwell Massaquoi, a déclaré que l’organisation considérait les «réponses disparates des opérateurs dans les discussions tenues» par NATCOM et les opérateurs. La DG a ajouté que la nouvelle structure de prix, entrée en vigueur le 6 mars 2020, est conforme aux dispositions de la loi de finances pour 2020 de la Sierra Leone. Le nouveau prix plancher représente une réduction d’environ 9% (de Le60) par rapport au plan précédent Le650.

Cela signifiera la fin des offres que les abonnés utilisaient pour passer des appels téléphoniques à bas prix. Orange a mis fin à son offre Kola qui permet aux abonnés de passer des appels illimités à des amis et à des membres de la famille pour 5 000 Le en 24 heures. Africell a également mis fin à son offre Wuteh-The qui fournissait des appels en ligne 24 heures sur 24 à ses abonnés.

Des abonnés mécontents ont accusé le régulateur de perturber leurs moyens de communication. Un groupe de la société civile, le Native Consortium and Research Center, a déclaré que la nouvelle directive «toxique, exploitante et antipatriotique» obligeait QCell à augmenter son tarif voix de 200 Le à 9090 Le minute. Cependant, les opérateurs de télécommunications ont également exprimé leur soutien à la décision du régulateur.

Le responsable des relations avec les médias d’Africell, John Konteh, a déclaré que le régulateur n’était intervenu que pour stabiliser les tarifs du secteur, ajoutant que les opérateurs devaient respecter la directive du régulateur. Mabel Mason, porte-parole d’Orange a ajouté qu’en tant qu’organisme de réglementation officiel de l’industrie, l’opérateur devait se conformer à la directive.

L’annonce devrait affecter le dernier entrant sur le marché, QCell, qui n’a commencé ses opérations en Sierra Leone qu’en 2019. L’opérateur s’était appuyé sur des tarifs bas pour acquérir des parts de marché sur le marché qui était déjà dominé par Orange et Africell. Le régulateur a publié une déclaration qui déclare: «En instituant ce nouveau prix plancher, NATCOM veut contribuer à une saine concurrence sur le marché national des télécommunications »

Gaëlle Massang

Sénégal : Free lance Free Business, un service de WIFI et des appels téléphoniques en permanence pour les entreprises basées au Sénégal

[Digital Business Africa] – L’opérateur Free a effectué le lancement officiel de son Free Business, un service de WIFI et des appels téléphoniques en permanence pour les entreprises basées au Sénégal, nous informe Ciomag. Le lancement officiel a réuni plusieurs responsables de l’ex-TIGO à Dakar, et lors de l’évèement, la direction a vanté les mérites d’une marque avec « des infrastructures techniques modernes, sécurisées et 100 % indépendantes ». Un véritable dispositif doté d’un « réseau de fibre optique de plus de 23OO kilomètres à travers le Sénégal », se félicite le 2e opérateur de téléphonie au Sénégal.

 « Nous continuons à avoir un niveau d’exigence et de contrôle pour nous assurer de la qualité des services fournis au client. Notre challenge quotidien est d’être à l’écoute de nos clients pour leur apporter les solutions dont ils ont besoin, c’est-à-dire, celles qui apporteront une valeur ajoutée à leur activité. Beaucoup d’entreprises fournissent des services qui demandent une réactivité. Qui dit réactivité dit connectivité », explique quant à lui le directeur de Free Business.

Et pour relever ce nouveau défi, Free Sénégal entend se baser sur son infrastructure 4G+ dernièrement acquise avec un lancement officiel le 1er octobre 2020. Les services de Mamadou Mbengue assurent qu’ils veulent se positionner aujourd’hui comme « un acteur numérique et économique du pays en participant à l’émergence de ses entreprises », détaille l’opérateur de téléphonie, qui ajoute qu’en « combinant innovation, expertise et accessibilité, Free permet ainsi leur e-transformation et leur rentabilité pour créer de nouvelles opportunités économiques ».

En jurant fidélité aux clients tout en prenant en charge leurs demandes, la société de télécommunications soutient qu’elle compte accompagner pleinement les entreprises pour en faire « un vecteur de développement de l’économie du pays via des solutions innovantes et une offre inédite ». « Nous apportons un savoir-faire mondial technologique et commercial à l’ensemble des entreprises du Sénégal », assure le directeur général de Free Sénégal, Mamadou Mbengue, avec un accent sur la « transformation digitale et le développement » du secteur économique pour la « croissance de notre pays ».

Gaëlle Massang

Le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, annonce qu’il quitte le conseil d’administration du géant de l’informatique

[Digital Business Africa] – Le milliardaire  Bill Gates annonce qu’il coupe les liens opérationnels avec Microsoft afin de pouvoir consacrer davantage de temps à ses activités philanthropiques, nous informe Zdnet.

Il y siégeait depuis 2014 après avoir déjà abandonné la gestion quotidienne il y a une dizaine d’années. C’est lui qui co-fonda Microsoft en 1975 aux côtés de Paul Allen. Pour Bill Gates, cette prise de distance doit lui permettre de consacrer plus de temps à sa fondation philanthropique Bill and Melinda Gates. 

Ce fut un honneur et un privilège de travailler avec Bill et d’apprendre de lui au fil des ans”, a déclaré Satya Nadella, le PDG de l’entreprise. “Bill a fondé notre entreprise avec la conviction de la puissance démocratique du logiciel et une passion pour résoudre les difficultés les plus urgentes de notre société. Microsoft et le monde sont meilleurs grâce à lui.”

Avec le départ de Bill Gates, le conseil d’administration de Microsoft compte désormais 12 membres : John Thompson, Reid Hoffman, Hugh Johnston, Teri List-Stoll, Satya Nadella, Sandra Peterson, Penny Pritzker, Charles Scharf, Arne Sorenson, John Stanton, Emma Walmsley, et Padmasree Warrior. (Eureka Presse)

Gaëlle Massang

Sénégal : Ndèye Tické Ndiaye Diop exprime sa satisfaction envers les actions de Huawei dans le pays

[Digital Business Africa] – Le ministère de l’Economie Numérique et des Télécommunications a exprimé sa satisfaction envers les actions de Huawei dans le pays, lors d’une  rencontre tenue à Dakar ce mardi 10 mars 2020 avec une délégation de la filiale conduite par le Directeur Général Adjoint, (Carrier Business), M Alvin Gong, en présence de membres de son cabinet M. Mor Mbaye Ndiaye, Directeur de Cabinet, M. Modou Mamoune Ngom, Directeur des Télécommunications et de la Conseillère Technique en Communication, Mme Sow Yaye Diallo.

Profitant de la rencontre, les responsables de Huawei ont présenté au Ministre le bilan de leurs activités 2019 et échangé sur les perspectives de collaboration avec l’Etat du Sénégal. Le ministre Mme Ndèye Tické Ndiaye Diop a félicité les responsables de la filiale chinoise pour ses résultats remarquables

En effet, depuis sa collaboration avec le gouvernement du Sénégal, Huawei a déroulé plusieurs programmes dont «Seeds for the Future» sans compter le déploiement, en partenariat avec l’ADIE, de la ​fibre Optique sur l’ensemble du  territoire sénégalais

Huawei a également lancé, depuis l’année dernière, le Concours ​“Huawei ICT Compétition” dont l’objectif est de former les jeunes sénégalais et africains dans des domaines très pointus de la Tech.

Une occasion pour le ministre de saluer toutes ces actions réalisées par l’entreprise dans le cadre de la Responsabilité Sociétale d’Entreprises (RSE). 

Selon le ministre, “ces actions sont en phase avec la vision du Chef de l’Etat, le Président Macky Sall qui, à travers son programme Yoonu Yokkuté, vise le véritable développement du Sénégal avec comme principales priorités les jeunes, les femmes  et le monde rural”.

Gaëlle Massang

Afrique du sud : Annonce prochaine d’une baisse des prix de MTN Data

[Digital Business Africa] – Le PDG de MTN, Rob Shuter, déclare que les Sud-Africains peuvent s’attendre à une annonce du géant des télécommunications en ce qui concerne les baisses de prix des données, selon My Broadband. Cela intervient après que Vodacom a fait une annonce similaire après avoir conclu un accord avec la Commission de la concurrence le 10 mars 2020 concernant les prix des données des télécommunications.

En raison de l’accord, Vodacom va réduire les prix des données mobiles de plus de 30% sur tous les forfaits mensuels pour les clients contractuels et prépayés. Au cours des 2 prochaines années, la société baissera jusqu’à 40% les prix mensuels des données. Vodacom prévoit également une série de remises et d’autres services dans 2000 zones et en particulier dans les zones où la population a un niveau de revenu inférieur au seuil de pauvreté alimentaire supérieur. Y compris 2 SMS gratuits par jour et l’accès gratuit aux sites de recrutement et de candidature.

Immédiatement après cette annonce, tous les regards se sont tournés vers le plus grand contemporain de Vodacom – MTN, qui devrait conclure un accord similaire avec la Commission de la concurrence. Shuter dit que MTN et la Commission de la concurrence ont eu un «engagement constructif» depuis la publication de leur enquête sur le marché des services de données. «Nous essayons de trouver le bon équilibre entre répondre à leurs préoccupations, donner plus de valeur, tout en nous assurant que notre entreprise est durable», dit-il.

 La transformation de la tarification des données en Afrique du Sud est un soulagement bienvenu pour les communautés privées de leurs droits et permettra à l’accès à Internet d’être beaucoup plus abordable pour les clients débutants. “Nous croyons fermement que cela sera beaucoup plus facile à gérer si nous avons le spectre supplémentaire pour transporter le trafic“, a déclaré le PDG. Le besoin de «spectre supplémentaire» intervient en réponse à l’augmentation de l’utilisation à tous les niveaux lorsque les données sont rendues plus abordables.

 Plus d’utilisation signifie plus d’utilisateurs. Shuter déclare que MTN South Africa a moins de spectre que dans les 21 autres pays où elle opère. «Il est complexe de mettre en œuvre cette stratégie commerciale car nous n’avons pas le spectre nécessaire pour transporter le trafic supplémentaire

Le PDG de MTN est positif quant à la transformation au cours des 12 à 18 prochains mois, affirmant que l’État a bien progressé pour se préparer à octroyer une licence pour le nouveau spectre requis. «Nous sommes très proches de nous retrouver. Nous prévoyons de faire une annonce sous peu », a déclaré Shuter à propos de la réunion de la bonne entente entre la Commission de la concurrence et MTN.

Gaëlle Massang

L’Etat camerounais octroie enfin à CAMTEL une convention pour la commercialisation des services 4G

[Digital Business Africa] – L’opérateur historique du Cameroun la Cameroon télécommunications (Camtel)  a désormais les clés pour ouvrir de nouveaux horizons pour avoir des lendemains meilleurs. Depuis de nombreuses années, elle ne pouvait pas officiellement commercialiser les services 4G faute de concession. Le gouvernement camerounais vient de lui accorder de nouvelles concessions pour se structurer et mettre en œuvre de nouveaux services.

Ce jeudi 12 mars 2020 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, s’est tenu une cérémonie de remise officielle des conventions de concession octroyée par le gouvernement à la Camtel. C’était en présence de Minette Libom Li Likeng, Ministre des Postes et des Télécommunications.

D’après la ministre, il s’agit de trois conventions signées par le ministère des Postes et des Télécommunications et le ministère des Finances. La première concède à l’opérateur historique, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes, mobiles 2G, 3G et 4G à couverture nationale ouvert au public.

Désormais, Camtel pourra donc officiellement proposer les mêmes services 4G et 3G que les opérateurs mobiles Orange, MTN et Viettel.

La deuxième convention lui octroie, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes à couverture nationale ouvert au public par des accès filaires. Il s’agit ici d’un renforcement des capacités dans la téléphonie fixe de l’opérateur public. Il faut le rappeler, il dispose également de la technologie CDMA.

Le troisième document lui concède, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de transport de communications électroniques, y compris des stations d’atterrissage de câbles sous-marins et des téléports vers les réseaux à satellites selon les informations recueillies.

L’Etat veut que « ces titres d’exploitation annoncent la réforme organisationnelle de Camtel, de manière à en faire une entreprise citoyenne compétitive, à travers avec la mise en place d’un Continuum organisationnel ouvert intégrant, à très court terme, la création en son sein des Business Units », a fait remarquer la Ministre lors de son discours pendant la cérémonie.

Elle poursuit en affirmant que « désormais l’opérateur historique devra développer plus de professionnalisme en son sein, afin de fournir un service de qualité aux opérateurs clients et aux consommateurs camerounais. » Un vœu qui s’annonce difficile à réaliser face à une concurrence qui a plus de moyens et qui est toujours en train d’innover.

Minette Libom Li Likeng explique que contrairement à de nombreux pays africains, le Cameroun, n’a pas pu privatiser l’opérateur historique. En cause « un processus de liquidation et réhabilitation infructueux. » C’est pourquoi l’Etat aujourd’hui d’« une stratégie visant à le repositionner sur le marché par le renforcement de sa productivité et de sa compétitivité » précise-t-elle.

Ces concessions « rentrent donc dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à accompagner Camtel dans sa mue vers la productivité, la sauvegarde des intérêts nationaux en matière de communication électroniques sans oublier la compétitivité dans ce segment très important de notre économie nationale », souligne la Ministre.

Se voulant complète elle termine pour dire que « ces concessions régularisent la situation de Camtel, par sa mise en conformité avec le cadre législatif et réglementaire. Elles lui ouvrent de nouvelles perspectives. Désormais, il peut opérer son réseau mobile déjà établi et rentabiliser l’investissement consenti. »

Ce n’est pas la première fois qu’on sent la volonté du gouvernement d’aider Camtel. Au cours de ces dernières années des efforts et moyens ont été consentis pour remettre à flot l’entreprise publique. Toutefois, elle est restée à la traine avec une part de marché qui avoisine à peine les 4% selon le dernier classement des opérateurs établit par l’autorité de régulation qui en fin 2018.

Gaëlle Massang

Microsoft annonce avoir a démantelé un important réseau d’ordinateurs contrôlé à distance par des cybercriminels

[Digital Business Africa] – Après plus de huit années d’enquête, Microsoft et ses partenaires, répartis dans plus de 35 pays, viennent de stopper l’un des plus gros botnet du monde, nous informe 01net. Pour rappel, un botnet est un réseau d’ordinateurs contrôlé à distance par des cybercriminels les ayant infectés à l’aide d’un malware. Ces machines sont ensuite exploitées pour lancer des cyberattaques de toutes sortes à grande échelle sur la toile.

Répondant au petit nom de Necurs, le botnet stoppé par Microsoft aurait infecté plus de 9 millions de machines à travers la planète. 8 ans d’enquête et de surveillance ont été nécessaires pour arrêter les criminels derrière ce réseau. L’équipe de Microsoft chargée des crimes numériques ont commencé à observer Necurs à partir de 2012 et l’ont vu distribuer plusieurs types de logiciels malveillants, dont le cheval de Troie bancaire GameOver Zeus.

Necurs est également un des plus grands réseaux dans l’écosystème du spam avec des victimes dans tous les pays du monde. Durant son enquête, Microsoft a pu observer qu’une machine infectée par Necurs avait envoyé pas moins de 3,8 millions d’e-mails indésirables à plus de 40,6 millions de victimes potentielles.

Exploité par des cybercriminels russes, Necurs a été utilisé pour réaliser de très nombreuses escroqueries : envoie de spams pharmaceutiques, arnaques sur les rencontres en ligne, vol d’identifiants de comptes en ligne et de données personnelles, cryptomining, et bien plus encore. Pour leur petite affaire, les cybercriminels russes à l’origine de Necurs proposaient à d’autres cybercriminels moins bien équipés qu’eux de louer l’accès à leur réseau d’ordinateurs zombies.

Gaëlle Massang

Camrail offre 100 abonnements à la bibliothèque numérique Youscribe à 100 étudiants de l’Université de Douala

[Digital Business Africa] – Camrail, le transporteur ferroviaire camerounais, participe au partage du savoir aux étudiants de l’Université de Douala. Ceci en souscrivant à un abonnement à la bibliothèque numérique Youscribe au profit de 100 étudiants. Le code d’accès illimité (pour un an) à cette plateforme, qui fournit plus de deux millions d’ouvrages a été remis ce mercredi 04 mars à 100 étudiants des écoles et facultés de cette institution universitaire au cours d’une cérémonie présidée par l’un des directeurs généraux adjoints de Camrail.

Les bénéficiaires ont été sélectionnés parmi les étudiants méritants de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (Essec) et de la Faculté de génie industriel (FGI). Parlant du mode de fonctionnement, « la lecture se fait en streaming, le modèle dominant des usages dématérialisés dans le domaine des produits culturels. Sur les appareils mobiles, la lecture peut se faire en mode connecté et non connecté », apprend-on.

Selon Michel Ossock, l’un des deux directeurs généraux adjoints de Camrail, Youscribe est une bibliothèque numérique composée de centaines de milliers de livres numériques, de livres audios, de journaux et de documents.   « Pour cette édition inaugurale, deux pays africains ont été retenus. Il s’agit de la Côte d’Ivoire et, bien évidemment, du Cameroun, où l’expérience est pilotée par Camrail, concessionnaire du chemin de fer camerounais et filiale de Bolloré Railways », a précisé Michel Ossock.

Youscribe est une application permettant de lire des milliers de livres, magazines et BDs sur toutes formes d’écrans. Habituellement, l’accès illimité au service Youscribe donne lieu à un abonnement sans engagement de durée pour le prix de 100 FCFA par jour ou de 500 FCFA par semaine.

Gaëlle Massang

Le gouvernement béninois signe un mémorandum d’entente avec l’entreprise japonaise NEC-XON pour sa transformation numérique

[Digital Business Africa] – Le ministère du numérique et de la digitalisation et l’entreprise japonaise NEC-XON ont signé ce mardi 10 mars 2020 à Cotonou, un mémorandum d’entente visant à appuyer le Bénin sur les différents aspects pouvant accélérer son évolution numérique, nous informe Ciomag.

Cette signature de mémorandum d’entente entre le Bénin et l’entreprise japonaise NEC-XON est l’une des retombées de la participation du Bénin à la 7ème Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 7) organisée du 28 au 30 août 2019 à Yokohama au Japon.

En cette occasion, la ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou avait participé à une table ronde de haut niveau sur les technologies de l’information et de la communication. Et a eu plusieurs séances de travail avec des entreprises japonaises dont NEC-XON.

 « L’objectif de la signature de ce mémorandum d’entente entre dans le cadre de l’appui de NEC-XON au secteur du numérique et de la digitalisation. Un appui sur les différents projets, la formation, le développement des compétences et un certain nombre d’aspects qui vont faciliter ou accélérer la transformation digitale de notre pays », a insisté la ministre au cours de la cérémonie.

Selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou, cet acte vient « matérialiser » la volonté de collaboration entre les deux parties sur les questions du numérique. Le Japon, à travers son partenariat avec l’Afrique veut apporter son expertise et son expérience au profit d’un écosystème en pleine émancipation. Le Bénin ne cesse de le démontrer à travers ses infrastructures et son projet Smart Gouv.

Gaëlle Massang

Rob Shuter, le PDG du groupe MTN, quittera ses fonctions en mars 2021

[Digital Business Africa] – Le Groupe MTN a annoncé que son président et chef de la direction du groupe, Rob Shuter, quittera ses fonctions en mars 2021 – mettant ainsi fin à son contrat à durée déterminée de quatre ans.

«Le conseil d’administration remercie Rob pour la contribution qu’il a apportée et continue d’apporter à MTN», explique le géant des télécommunications mobiles. «Le processus de succession s’achèvera au cours de l’année, ce qui permettra un transfert sans faille», précise le groupe.

Charles Molapisi, directeur technique et informatique du groupe MTN, a été nommé au comité exécutif du groupe et le contrat à durée déterminée du directeur des opérations du groupe, Jens Schulte-Bockum, a été prolongé jusqu’au 31 mars 2022.

Shuter estime que MTN est bien positionnée pour la croissance – grâce à sa stratégie d’optimisation de l’efficacité, des investissements et des flux de trésorerie.

«Après les baisses de prix des données en Afrique du Sud et au Nigéria en 2019, nous nous attendons à ce que l’élasticité des prix améliore la croissance des revenus de données en 2020, soutenue par une couverture 4G élargie au Nigéria et dans le groupe», a déclaré Shuter.

MTN prévoit de continuer à étendre ses services fintech et numériques ainsi qu’à développer ses activités commerciales et de gros.

Shuter ajoute: « nous avons maintenu nos revenus de services, notre marge d’EBITDA, notre intensité de capex et nos objectifs de ROE et augmenté notre objectif de cession d’actifs de 25 milliards de rands supplémentaires à moyen terme. Nous visons également désormais un ratio de levier de la société holding inférieur à 2x. »

MTN espère utiliser 2020 pour mettre en œuvre un processus de succession et assurer un transfert sans faille au nouveau président-directeur général du groupe – mais il n’a pas encore nommé le successeur de Shuter.

En mars 2019, se basant sur les résultats financiers consolidés de l’année 2018 du groupe sud-africain des télécommunications, Beaugas Orain Djoyum, CEO du cabinet ICT Media STRATEGIES, relevait déjà sur Digital Business Africa que Rob Shuter, le président et PDG du groupe, avait perçu une rémunération totale de 42,9 millions de rands en 2018. Soit environ 1,7 milliards de francs Cfa, salaire, bénéfices et bonus compris. Soit un salaire de 15,2 millions de rands (616  millions de francs Cfa) et d’un bonus de 25,2 millions de rands (1,019 milliard de francs Cfa).

Ce qui fait ce PDG qui a été recruté le 13 mars 2017 a gagné 4 733 019 de francs Cfa par jour tout au long de l’année 2018. En fonction des performances du groupe, il pourrait continuer à gagner ce même montant par jour et même plus jusqu’au 12 mars 2021, date de la fin de son contrat à la tête du groupe.

Par Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire: l’offre internet par fibre optique du Groupe Vivendi Africa a été lancée à Abidjan après plusieurs mois de retard

[Digital Business Africa] – L’offre internet par fibre optique de GVA (Group Vivendi Africa) a été lancée à Abidjan après plusieurs mois de retard. C’est finalement ce mardi 11 mars 2020 qu’elle a été présentée à la presse, nous informe ICT4Africa.

GVA Côte d’Ivoire veut enrichir l’offre internet haut débit à Abidjan. Du moins dans les zones où la fibre optique est disponible. Il s’agit essentiellement du quartier d’affaires, le Plateau et de certaines zones résidentielles comme Cocody et Marcory. Pour ce faire, l’entreprise va proposer des équipements de connexion par fibre optique en s’appuyant sur le réseau de distribution de Canal+ Côte d’Ivoire (appartenant au groupe Vivendi).

GVA a obtenu une licence de fournisseur d’accès à internet par fibre optique (FTTH). En pratique, les abonnés seront dotés de Canalbox. C’est un boitier de connexion à internet qui sera disponible à la vente chez les agents de Canal+ Côte d’Ivoire. L’installation sera faite par les techniciens qui connecteront les utilisateurs aux points de branchement optique, les fameux PBO.

Les objectifs à court, moyen et long terme, n’ont pas été dévoilés par GVA pour ne brouiller sa stratégie de pénétration. En effet, le marché de la fibre optique en Côte d’Ivoire est dominé par Orange. GVA sait qu’il joue gros en marchant sur les plates bandes du leader des télécommunications.

Lacina Koné, Directeur Général de l’initiative Smart Africa était parmi les invités de Marco De Assis, Président de GVA. Ce technocrate ivoirien, longtemps resté Conseiller en technologies de l’information et de la communication du Président Alassane Ouattara, a apporté sa caution au lancement des Canalbox. Son organisation milite pour une démocratisation de l’internet en Afrique.

Gaëlle Massang

SafetyNet, le rempart proposé par GVG contre la cybercriminalité

[Digital Business Africa] – Dans un environnement numérique complexifié par la convergence des services mobiles et d’Internet, les Etats sont confrontés à des risques accrus en matière de sécurité numérique. Cyberattaques, vols d’identité, virus, piratage et fake news sont autant de menaces que les pouvoirs publics doivent se donner les moyens de contrer.

 Si la sécurité numérique et la cybersécurité sont l’affaire de tous, la sécurité nationale et la protection des citoyens incombent aux gouvernements, qui doivent relever un double défi : assurer la conformité de l’écosystème numérique aux réglementations nationales ainsi que la  protection de leurs économies respectives. Face à cette problématique, l’Afrique est le continent le plus vulnérable à la cybercriminalité faute de protection numérique adéquate, de personnel qualifié et de coordination réglementaire. Selon l’indice mondial de cybersécurité de l’UIT 2018, l’Afrique est la région comptant le moins de pays ayant adopté une stratégie de cybersécurité. De plus, seul un tiers d’entre eux utilisent des indicateurs pour l’évaluer.

Ce défaut de protection numérique touche aussi bien les gouvernements que les entreprises et les citoyens, ce qui constitue une menace pour la stabilité et la croissance du continent. De fait, cette cybercriminalité a un coût annuel significatif : environ 3,7 milliards de dollars, selon l’étude 2018 réalisée par la société de cybersécurité Jighi. Soit un fléau à même de freiner le développement de l’économie numérique en Afrique.

Face à cette menace crescendo, « l’Afrique doit s’investir considérablement dans la cybersécurité si elle veut aborder sereinement la quatrième révolution industrielle. C’est une problématique incontournable pour les 460 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles que compte le continent », souligne James Claude, PDG de Global Voice Group, fournisseur de services IT aux gouvernements et autorités de régulation des pays émergents.

À problème numérique, solution numérique

SafetyNet Suite GVG

Dans ce contexte, les pouvoirs publics réfléchissent aux mesures et outils à déployer pour contrer ces menaces. Parce qu’il ne suffit pas de mettre en place des règlements et d’exiger des opérateurs, des fournisseurs d’accès et des Gafam de s’y conformer et d’intervenir en cas de risque, GVG a développé SafetyNet, une plateforme de sécurisation de l’écosystème numérique. Cet outil d’analyse permet aux gouvernements et aux organismes réglementaires de contrôler les aspects de sécurité les plus complexes liés aux sites Internet, aux blogs et aux applications.

Ce nouvel outil de lutte contre la cybercriminalité est déployé  pour éliminer toutes les menaces potentielles susceptibles d’affecter les différents canaux numériques et de menacer la sécurité des internautes et des abonnés. Pour ce faire, il repose sur l’analyse et l’identification des menaces, le blocage des sites illicites ou non conformes, la surveillance de la conformité réglementaire, la gouvernance de l’identité numérique et de l’identité mobile.

Identifier et analyser les menaces

A travers le monitoring automatisé des données en temps réel, SafetyNet, d’après ses concepteurs, renforce les réglementations grâce à un système intelligent protégeant le cyberespace du pays. Cet outil fournit par ailleurs aux autorités un flux continu de données consolidées permettant aussi d’identifier les services ne respectant pas la réglementation fiscale et de prendre les mesures appropriées. « Au final, c’est la garantie d’une meilleure réactivité et proactivité en termes de gouvernance de l’identité numérique, et ce dans le strict respect des lois sur la conformité des données. Traiter efficacement ces menaces permettra aux gouvernements des pays émergents de favoriser la confiance dans les nations numériques, à l’exemple du Kenya et du Ghana, qui ont officialisé leur agenda numérique en 2018 », indique-t-on chez GVG.

Laurent Mbakoa

Orange money, le service de paiement mobile de l’opérateur Orange est désormais disponible au Maroc

[Digital Business Africa] – Orange a procédé ce mardi 9 février 2020 au lancement d’Orange money au Maroc en vue de permettre à ses clients d’utiliser leur téléphone mobile comme moyen de paiement et de transfert d’argent, annonce un communiqué du groupe.

Selon le document, le lancement d’Orange money Maroc fait suite à l’obtention l’été dernier de son agrément par la Bank Al Maghrib, nous apprend Ciomag. Ainsi, le Maroc devient le 18ème pays de la zone Afrique et Moyen-Orient d’Orange à offrir ce service après la Jordanie en début d’année et la Guinée-Bissau en 2017.

 « Orange money offre la possibilité à chaque détenteur d’un téléphone portable, quel que soit son opérateur télécom, de disposer d’un porte-monnaie mobile adossé à son numéro de téléphone », peut-on lire dans le texte. Il ajoute que cette solution de portefeuille dématérialisé peut être utilisée par les clients non Orange en téléchargeant l’application mobile.

Orange money a été lancé en Côte d’Ivoire, il y a 12 ans. Selon l’opérateur international français, 45 millions de clients ont souscrit en 2019 à ce service, et le montant des transactions effectuées via cette plateforme de transfert d’argent a atteint 2,6 milliards d’euros. Pour le groupe, Orange money est « un vrai véhicule pour accentuer l’inclusion financière des populations et la digitalisation du continent ».

Gaëlle Massang

Ethiopie: la date butoir pour l’octroi des nouvelles licences aux opérateurs de télécommunications est reportée.

[Digital Business Africa] – Initialement prévu pour ce mois de mars, la date butoir pour l’octroi des nouvelles licences aux opérateurs d’opérateurs de télécommunications est reportée, nous informe ICT4Africa.

Dans une note officielle, Eyob Tekalign Tolina, le ministre d’État éthiopien des Finances, a informé les opérateurs qui  n’ont pas pu déposer à temps leurs demandes de licences qu’ils peuvent toujours le faire car l’opération a été répoussée à une date ultérieure sans que la prochaine date butoir ne soit précisée.

Le ministre indique, que ce report est une faveur accordée aux candidats qui auraient demandé à disposer d’un délai plus long afin de peaufiner leurs offres. Il précise également que la nouvelle échéance pour les dépôts de candidature sera donnée dans les deux prochaines semaines.

Rappelons que ce projet d’octroi de nouvelles licences fait suite à l’approbation, le 10 juin 2019, de la loi portant libéralisation du secteur des télécomm.

Gaëlle Massang

Le gouvernement ivoirien adopte une réforme qui rend disponible les codes de transferts USSD à tous les acteurs des services financiers

[Digital Business Africa] – Le conseil des ministres du 4 mars 2020 a adopte une communication relative à l’accès et l’exploitation des codes USSD (données de services supplémentaires non structurées) des opérateurs de téléphonie mobile, nous informe ICT4Africa.

Cette reforme suppose que les codes de transferts USSD seront désormais ouvert à tous les acteurs des services financiers. Les utilisateurs des réseaux mobiles, n’auront plus de restriction dans leurs opérations financières vers des destinataires affiliés au même fournisseur de service qu’eux. Selon les analyses révélées par le gouvernement ivoirien, les transactions électroniques, sont en pleine croissance depuis 2017.

Et cette finance numérique touche environ 44% de la population adulte qui est en grande partie en milieu rural, n’a jamais eu recours aux services financiers tant formels qu’informels. Libéraliser les codes USSD est selon l’état une meilleure alternative pour réduire les coûts des services qui y sont liés.

Le conseil précise également que ce décret entre dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’inclusion financière (SNIF). La SNIF étant elle même orientée sur la digitalisation des flux financiers avec l’opérationnalisation effective des plateformes existantes et la digitalisation de 80% des flux financiers gouvernementaux et soutenu par la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Gaëlle Massang

Vodacom Afrique du Sud a accepté de réduire le coût de ses offres de data jusqu’à 40%

[Digital Business Africa] – Le géant sud-africain des télécommunications, Vodacom a accepté de réduire le coût de ses offres de data jusqu’à 40%, nous informe Itnewsafrica. Cela fait suite à une constatation selon laquelle les prix des données mobiles du pays étaient les plus élevés du continent, selon un rapport de la Commission de la concurrence.

En décembre dernier, le régulateur a averti à la fois Vodacom et MTN que des poursuites devaient être engagées s’ils n’acceptaient pas de réduire les prix des données dans les deux mois suivant ces découvertes, écrit Reuters. «Vodacom a accepté une réduction substantielle pluriannuelle des ensembles de données mensuels à tous les niveaux. À compter du 1er avril, le prix baissera de plus de 30% sur tous les canaux », indique un communiqué du gouvernement sud-africain.

Selon George Herald, PDG de Vodacom, Shameel Joosub note que le réseau ne combattra pas la commission mais s’attaquera plutôt de manière constructive à la question soulevée par le rapport de la Commission de la concurrence sur les prix. Vodacom a accepté une réduction de deux ans sur les forfaits mensuels de data à tous les niveaux.

De plus, et accompagné de la baisse des coûts de données, Vodacom affirme également qu’il va rendre disponible tous ses services détaxés actuels sur une seule plate-forme avec un accent accru sur les consommateurs dans les communautés les plus pauvres via «ConnectU» – tous à l’exception des sites Web détaxés du gouvernement. Il va aussi donner à tous les clients prépayés 2 SMS gratuits quotidiens s’ils ont eu au moins une activité génératrice de revenus au cours des 30 derniers jours, ainsi qu’autoriser l’accès gratuit à Facebook Flex.

 Les clients pourront également évaluer gratuitement les titres des nouvelles locales et internationales ainsi que les tendances météorologiques, et consulter et postuler à des offres d’emploi via 7 sites Web d’emplois sud-africains détaxés.

Gaëlle Massang

Cameroun : Louis Paul MOTAZE à Kiro’o Games pour mieux comprendre Kiro’o Rebuntu

[Digital Business Africa] – Le Ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a effectué le mercredi 04 mars 2020  une visite de travail à la startup Kiro’o Games située au quartier Biyemassi à Yaoundé. Kiro’o Games est  conceptrice de la plateforme Kiro’o Rebuntu, un dispositif de financement des entreprises à partir des participations financières de personnes qu’entend lancer la start-up.

Cette visite fait suite à l’atelier National sur le Crowdfunding tenu à Douala le 20 février 2020 au cours duquel le promoteur Olivier Madiba avait présenté la plateforme Kiro’o Rebuntu.

Sur ses comptes sur les réseaux sociaux, les explications d’Olivier MADIBA à ses amis et connaissances au sujet de Kiro’o Rebuntu  : « Au-delà d’une simple plate-forme de levée de fonds, nous sommes en effet depuis plusieurs années en train de créer une technologie qui peut “changer le monde”. Kiroo Rebuntu sera à la fois une plate-forme de partage d’expérience et de levée de fonds, mais aussi, il y aura un simulateur d’affaires pour gérer votre entreprise virtuelle et prouver aux investisseurs que vous êtes au moins cohérents.

Il faut bien comprendre qu’un des plus gros freins des investissements en Afrique, c’est que la plupart des jeunes n’ont aucun moyen de produire des garanties et rédiger des projets de façon très occidentales. De plus aucune banque ne veut lire 100 mille Business Plan.

Voilà pourquoi nous créons depuis des mois les bases d’un simulateur d’affaires, pour que vous prouviez aux investisseurs et à vous-même que vous êtes prêts.

Le jeu Bayam Sellam était en fait notre prototype 😉 (Oui, on savait ce qu’on faisait depuis). Cela fait quatre ans que nous travaillons à ce projet, envers et contre tout scepticisme, que nous créons des prototypes internes et un peu externes, que nous networkons dans toutes les sphères pour avoir l’oreille du gouvernement et des gros acteurs financiers.

Voilà tout le travail d’équipe abattu par les jeunes de Kiroo en quatre ans pour arriver à ce moment.

Le MINFI a été conquis, vous verrez ces mots dans la presse et la TV j’imagine. Ce n’est qu’un checkpoint. Nous devrons livrer si on est soutenu. Mais Kiroo livre toujours 😉

Nous disons aussi merci à chaque wallbreaker hors de Kiroo qui nous porte depuis le début. Chaque fois qu’on a voulu abandonner, virer dans la médiocrité, vous avez été là, nous encourageant, nous stimulant, nous challengeant même. Merci à vous c’est notre Victoire à tous. Donc, le gouvernement croît plus que jamais en Rebuntu, mais surtout au Crowdfunding et à l’innovation pour booster l’économie. Kiroo a le devoir de livrer en cas de soutien pour que la porte de la confiance profite à tous. C’est notre mission. On va se battre. »

Selon Louis Paul Motaze, ce que fait Kiro’o Games avec Kiro’o Rebuntu mérite d’être encouragé. « Les Camerounais sont créatifs et entreprenants. Mais, il y a beaucoup d’initiatives de jeunes qui ne trouvent pas de solution de financement dans le secteur classique. Ce qui veut dire que ce qu’ils sont en train de faire mérite d’être encouragé », a lancé le ministre au terme de cette visite à Kiro’o Games.

Par Digital Business Africa

Microsoft Azure et Cisco ont annoncé cette semaine un nouveau partenariat visant à accélérer les déploiements Internet des objets

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[DIGITAL BUSINESS AFRICA] – Microsoft Azure et Cisco ont annoncé cette semaine un nouveau partenariat visant à accélérer les déploiements Internet des objets, nous informe ZDnet. Les dispositifs du réseau IoT de Cisco pré-intègreront un logiciel qui se connecte directement à Azure IoT Hub, un service de cloud entièrement géré qui connecte les dispositifs IoT.

Plus précisément, les passerelles IoT de Cisco utiliseront le logiciel Cisco Edge Intelligence pour se connecter à Azure IoT Hub et à son Device Provisioning Services afin de simplifier l’approvisionnement et la gestion des dispositifs.

Les équipes IT et Ops pourront mettre en place des pipelines de données de télémétrie vers le centre IoT Hub avec des protocoles standard comme OPC-Unified Architecture (OPC-UA) et Modbus. Une fois ces données dans le hub, les équipes peuvent utiliser des services comme Azure Stream Analytics ou Azure Machine Learning pour créer des applications IdO.

Microsoft a déclaré que cela devrait “relancer” le développement d’applications Azure IoT, étant donné que les clients peuvent exploiter leurs réseaux Cisco existants en ajoutant des passerelles Azure IoT-ready (lire : 5 raisons pour lesquelles la technologie sans fil va gommer le filaire).

Cisco a déclaré qu’il avait l’intention d’étendre son intégration Azure IoT à d’autres domaines.

Avec la puissance du calcul et de la connectivité des appareils, les entreprises cherchent à exploiter davantage de données dans une logique de Edge Computing. Selon Gartner, 75 % des données d’entreprise seront générées en Edge Computing d’ici 2025.

Par Gaëlle Massang