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Congo : Denis Sassou N’guesso lance la 5G de MTN, une première en Afrique centrale

[DIGITAL Business Africa] – MTN Congo a promis et a fait. Cela démontre que l’opérateur nourrit véritablement les ambitions d’être leadeur de la Transformation numérique en Afrique  subsaharienne. MTN Congo a lancé son service commercial 5G le 12 octobre 2024. Mais le lancement officiel de la technologie de cinquième génération a eu lieu ce 21 novembre 2024 par les soins de S.E Denis Sassou N’guesso , président de la République du Congo. Ce qui fait de MTN Congo le premier opérateur de télécommunications d’Afrique centrale à déployer un réseau 5G.

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, explique que « la technologie 5G représente un potentiel immense dans la transformation numérique, en apportant des bénéfices significatifs dans divers secteurs de l’économie ».

Pour le vice-président de la zone de l’Afrique centrale et de l’Ouest du Groupe MTN, Ebenezer Asante, c’est le Congo qui en profite grandement.

« Le déploiement de la 5G ne fait pas que faire entrer le Congo dans l’ère de l’ultra-connectivité, il pose également les bases d’un écosystème favorable à l’innovation locale ».

Un point de vue qui rejoint celui du ministère de la Communication et des médias.

« Le lancement de la 5G marque une avancée significative dans le domaine des télécommunications et du numérique au Congo, plaçant le pays parmi les rares en Afrique à adopter cette technologie de pointe ».

La source puursuit :

 » La 5G promet des débits beaucoup plus rapides, une latence réduite et des capacités accrues pour connecter des millions d’appareils, ouvrant ainsi de nouvelles opportunités pour l’économie numérique et les services innovants » .

Léon Juste Ibombo assurait en 2022 que les débits de la 5G dépassent les 10 GB/s. Les premiers tests de cette nouvelle technologie ont eu lieu le 24 décembre 2019, à Brazzaville, en présence d’une délégation de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et de l’ Union internationale des télécommunications (UIT).

Mais c’est le vendredi 28 octobre 2022 que l’on va assister au lancement de la phase pilote de la 5G. C’était à la faveur de la célébration des 20 ans de MTN au Congo.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le ministère des Postes et Télécommunications sauve 965 jeunes informaticiens et électriciens

[DIGITAL Business Africa] – Décembre pointe. Les cybercriminels ne trouvent pas le sommeil dans les laboratoires à Fake. C’est le branle-bas. Le ministère des Postes et Télécommunications vient peut-être d’ éviter le pire, en déjouant une tentative d’arnaque en ligne. Il s’agit d’un présumé recrutement spécial en vue de la contractualisation de 965 jeunes.

Le faux document a été transféré dans plusieurs forums WhatsApp, même ceux dédiés aux TIC. Au sein de la population estudiantine, l’on croyait en une manne tombée du ciel. Entre 19 et 38 ans, on pouvait tenter sa chance dans les domaines de l’informatique et de l’électrotechnique.

Le fameux communiqué en circulation depuis le 12 novembre 2024 aura certainement fait florès jusqu’à ce que le chargé de la communication du Minpostel, Japhet Thimothée Djetabe, y apporte un démenti ce 18 novembre 2024.

Il est évident que pendant six jours, des individus véreux auraient profité de la naïveté des internautes en vue de la contractualisation de 965 jeunes. Ce recrutement  présumé serait ouvert au Minpostel et valable sur toute l’étendue du territoire national.

Sur la forme du document, cela a tout d’un Fake. Pour ceux qui ont l’habitude de consulter les notes officielles et communiqués de presse commis par le Minpostel savent à quoi peut ressembler un document authentique signé par une autorité du Minpostel. Voici par exemple une note d’information signée par la ministre des Postes  et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

 

Le ministère des Postes et Télécommunications, à travers son chargé de la communication, Japhet Djetabe, invite les jeunes à doubler de vigilance et à contacter la cellule de communication en cas de préoccupations via les numéros ci-après : 222 23 34 70/ 674 44 17 34/ 690 32 82 90.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Avec l’appui d’Orange Digital Ventures, la startup Socium lève 3,2 milliards FCFA

 [DIGITAL Business Africa] – De nouveaux défis s’offrent à Socium. La plateforme spécialisée en gestion des ressources humaines va devoir conquérir de nouveaux marchés. Grâce à une mobilisation de 5 000 000 de dollars, soit 3,2 milliards FCFA, Socium compte renforcer sa position dans 15 pays d’Afrique, dont la Côte d’Ivoire, le Sénégal et le Cameroun. Socium obtient aussi d’autonomiser des déclarations fiscales et la détection des écarts de rémunération.

Ce 20 novembre 2024, le ministère de la Communication et de l’Économie numérique du Sénégal a adressé des félicitations à Samba Lo et Serigne Seye fondateurs de Socium. Non sans manquer de leur souhaiter « un succès continu dans son développement ».

Ce tour de table, le deuxième du genre, a été porté par Breega et appuyé par des investisseurs comme Partech, Orange Digital Ventures et Chui Ventures.

La solution de Socium a séduit plus d’un. Elle propose aujourd’hui une suite complète intégrant la gestion des talents, la paie et la performance. La plateforme vient résoudre le problème lié aux processus manuels chronophages, sources d’inefficacité opérationnelle et de risques financiers.

Elle propose aujourd’hui une suite complète intégrant la gestion des talents, la paie et la performance. Ces outils s’adressent à des entreprises souvent confrontées à des processus manuels chronophages, sources d’inefficacité opérationnelle et de risques financiers. Avec une clientèle de plus de 100 entreprises, dont des acteurs majeurs comme Auchan et EY, la startup a démontré sa pertinence sur un marché en pleine croissance, estimé à 8,5 milliards d’euros d’ici 2030.

Cette opération, portée par Breega et appuyée par des investisseurs comme Partech, Orange Digital Ventures et Chui Ventures.

Ce tour de table a lieu après celui de 2022 d’une valeur d’1,1 M de dollars. La levée avait été menée par presque les mêmes partenaires. Bien entendu, Breega avec son fonds dédié à l’Afrique et appuyée par des investisseurs internationaux. Parmi eux, Partech, Chui Ventures, Orange Digital Ventures, Sonatel, Outlierz Ventures, Super Capital, DNA.

Sans oublier l’implication de plusieurs business angels africains de renom, dont Mossadeck Bally (fondateur du groupe Azalaï), Hassan Bourgi (fondateur de Djamo) et Babacar Seck (fondateur de Askya Investment Partners).

Lancée en 2021, la startup revendique une clientèle de 100 entreprises.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : 57 jeunes victimes de cybercriminalité à Ngaoundéré dans un état « exécrable »

[DIGITAL Business Africa] – La recherche d’opportunités d’emploi par les jeunes facilite l’activité des cybercriminels. On ne le dira jamais assez. Il n’est que de poster une annonce sur les réseaux sociaux, beaucoup plus sur Facebook, et voilà que nombreux parmi eux s’y jettent comme des vautours assoiffés de carnage. Parfois sans prendre la moindre précaution pour savoir si l’offre à leur soumise est fausse ou fondée. Le cas de Ngaounderé dans la région de l’Adamaoua en est une parfaite illustration.

Le gouverneur de cette région du Cameroun, Boukar Kildadi Taguieke, informe l’opinion publique qu’un vaste réseau d’escroquerie, d’arnaque et de trafic de personnes en bande organisée par voie de cybercriminalité a été démantelé. Le communiqué est signé ce 15 novembre 2024, et parle de comment les victimes sont appâtées et capturées.

« Le mode opératoire de ce réseau a consisté en l’enrôlement en ligne de 57 jeunes gens ( 19 filles et 38 garçons) dont l’âge varie entre 15 et 34 ans, ressortissants du centre, du littoral et du sud, pour suivre une formation avec emploi direct, contre le versement d’une somme de 650.000 FCFA par personne …», poursuit le communiqué.

Un montant qui a fait rougir ces jeunes personnes de la même manière qu’un poisson face à un ver. La tactique reste la même : faire miroiter des gains, des emplois ou une rémunération aux internautes. Un numéro de téléphone est indiqué généralement. La plupart de ces offres sont postées dans les groupes dédiés à l’insertion professionnelle. On y trouve des jeunes en quête d’emploi. La cible parfaite. Ici, il a été promis à ces jeunes des emplois dans des structures basées en Malaisie et en Afrique de l’Ouest.

Plutôt que de voir le bout du tunnel, ils vont connaître la pénombre d’une chambre exiguë et la fraîcheur de la natte. L’intervention des forces de maintien de l’ordre, en l’occurrence la Police nationale, est venue doucher l’espoir des ravisseurs, qui pour l’heure sont en cabale.

Les captifs retrouvés dans des conditions « exécrables » sont quant à eux conduits au Centre de Promotion de la Femme et de la Famille, apprend-on, sous l’encadrement de la Sûreté nationale. Le gouverneur de la région de l’Adamaoua invite les parents de ces enfants à aller les récupérer.

 

 

Conduite à tenir

 

Les arnaques en ligne étant devenues récurrentes, il faut que les internautes fassent montre de plus de vigilance. Alors, pour éviter de tomber dans ce piège, l’internaute doit lui-même apprendre à vérifier l’annonce.

« Le gouverneur profite donc de cette occasion pour attirer l’attention des populations de notre pays en général et celle de l’Adamaoua en particulier, sur le fait que lesdites formations ne sont pas connues des services de l’ Etat et que les manœuvres trompe-l’œil qui semblent ne fleurir que dans le seul psyché de leurs auteurs ne devraient pas égarer les jeunes en quête d’insertion professionnelle », précise le communiqué.

Techniquement, il faut apprendre soi-même à vérifier les annonces publiées en ligne. Si l’annonce indique le nom de la supposée structure qui recrute, rechercher dans la barre de recherche (la loupe à droite ) la page de ladite structure. Si le recrutement est avéré, vous y trouverez l’annonce en bonne et due forme. Vous pouvez également visiter le site Web de la structure pour contacter directement les responsables.

Par Jean Materne Zambo

 

Stéphane Chenard [Euroconsult] : « On n’envisage pas a priori qu’il y ait un satellite dédié camerounais »

[Digital Business Africa] – Le prestataire retenu pour la réalisation de l’étude technique en vue de la mise en œuvre du programme spatial camerounais estime qu’avoir un satellite dédié pour le Cameroun serait onéreux et nécessitera plusieurs années de planning et de ressources humaines qualifiées. Il recommande d’adopter aussi des solutions à plus court terme pour que le programme fournisse des résultats tangibles sans attendre.

En octobre 2023, la toile camerounaise était en ébullition après la publication du communiqué du Minpostel portant attribution du marché de réalisation d’une étude technique approfondie en vue de la « mise en œuvre d’un programme spatial au Cameroun ». C’est le groupement de bureaux d’études techniques EUROCONSULT/INTEGC SARL/DIGIGLOBE qui avait été choisi suivant l’ autorisation de gré à gré N°04658-23/N/MINMAP/SG/DGMAS/DMSPFCE4/CEA7 du 14 septembre 2023 pour ce marché d’un montant de 2 milliards 012 061 089 F.CFA.

Plus tard, le Minpostel expliquait que le programme spatial camerounais permettra de connecter à Internet 15 000 villages, 23 000 écoles primaires (dont 14 000 situées en zones rurales), 4 400 écoles secondaires et 6 000 structures de soins, y compris 4 500 petits dispensaires.

Au niveau des services publics, ce programme mettrait fin à la limitation actuelle de la bande passante, améliorant ainsi l’efficacité et l’accessibilité des services de l’État. Dans le domaine de la défense, le Minspotel indique que les satellites seraient cruciaux pour la surveillance quotidienne des 4 600 km de frontières terrestres du Cameroun, avec une zone tampon de 100 km pour détecter les activités suspectes et prévenir les incursions.

Ce programme serait également, selon le Minpostel, d’une grande utilité pour la Marine nationale et les Douanes, car les satellites aideraient à surveiller les 16 500 km² de la zone économique exclusive, protégeant ainsi contre la pêche illégale, le transbordement clandestin et la piraterie.

Pour en savoir plus et surtout pour comprendre la nature du travail de ce groupement, Digital Business Africa s’est entretenu avec un cadre d’Euroconsult, membre du groupement retenu pour la réalisation de l’étude technique approfondie de ce programme spatial.

Stéphane Chenard est Senior Advisor à EuroConsult. Il est en ce moment au Cameroun avec des membres de son équipe pour certaines audiences dans trois régions du Cameroun en vue de la réalisation de cette étude. Stéphane Chenard, qui travaille sur les projets de satellites et les affaires spatiales depuis plus de 30 ans, nous fournit les détails sur le programme spatial qu’ils entendent proposer au Cameroun.

Digital Business Africa : Le groupement de bureaux d’études techniques EUROCONSULT/INTEGC SARL/DIGIGLOBE a été retenu l’an dernier pour la réalisation de l’étude technique en vue de la réalisation du programme spatial camerounais. Quelle est votre mission et la nature de votre travail ?

Stéphane Chenard : Déjà, j’ai lu dans certains journaux que nous ne sommes pas compétents pour la réalisation d’une telle étude. Non. C’est faux. EuroConsult est bien compétente pour ce type d’études. Nous sommes associés à un partenaire camerounais qui n’est pas un spécialiste des satellites : le groupe Integc. C’est nous qui sommes spécialistes des satellites. Sur le montant du contrat, je n’ai pas de commentaire, c’est le MINPOSTEL qui estime combien cela peut valoir.

Sur la mission exacte dont nous sommes chargés, on nous a demandé d’évaluer les besoins du Cameroun sur l’utilisation des techniques spatiales, que ce soit pour les télécoms ou pour l’observation de la terre et dans tous les services de l’État.

Il nous faut également savoir ce qui se fait dans le secteur privé, ce qui existe déjà dans le secteur des télécoms, dans l’agriculture, dans les secteurs de la sécurité, dans le domaine de la surveillance maritime. Vraiment dans tous les domaines dans lesquels les satellites peuvent être utilisés. Nous avons déjà recensé les besoins non desservis, qui sont nombreux puisqu’il y a peu d’utilisation des satellites en fait.

À présent, la phase dans laquelle on est, c’est de voir sur le marché des techniques et des services spatiaux ce qui est disponible. Qu’est-ce qui correspondrait bien aux besoins ? Et d’aider le Minpostel à structurer un appel à expression d’intérêt, puis un appel d’offres qui sortirait en principe au début de l’an prochain pour que les vendeurs de par le monde viennent et disent : « Voilà, moi, je peux vous proposer ceci à tel prix. » Et à ce moment-là, les discussions s’engagent entre le Minpostel ou l’État camerounais et ses fournisseurs potentiels. Et notre mission sera faite.

Digital Business Africa : Et quid de l’ agence spatiale camerounaise ?

Stéphane Chenard : Effectivement, on nous demande aussi de conseiller le gouvernement sur la forme que pourrait prendre une agence spatiale. Une organisation qui serait chargée de gérer tout ça. Toutes ces passations de marchés, le fonctionnement des réseaux qui pourraient être mis en place, le choix des prestataires, puisqu’il y en aura bien sûr, le suivi et la promotion des techniques spatiales, la construction éventuellement d’une infrastructure industrielle, puisqu’il ne s’agit pas de faire un programme qui consisterait uniquement en importations. Surtout pas.

Nous avons pour mission d’essayer, dans la mesure du possible, de trouver des sources de revenus, d’identifier les bénéfices pour l’économie, pas seulement pour la société, et d’encourager la création d’entreprises ou des entreprises qui sont déjà à plein ou potentiellement dans ces domaines-là. Des entreprises qui font de la cartographie, des techniques géospatiales, des applications mobiles ou sur Internet, par exemple, qui souffrent du fait qu’il n’y a pas de connectivité Internet dans les campagnes et qui bénéficieraient donc du fait qu’on pourrait améliorer tout ça avec des réseaux satellites.

Et nous sommes sur deux pistes principales qui sont de rénover très largement, de créer des accès, plusieurs milliers d’accès Internet par satellite dans les régions, dans les endroits où il n’y a rien et où il y a le plus besoin.

Digital Business Africa : C’est toujours dans votre contrat d’installer ces milliers d’accès Internet par satellite ou bien vous faites simplement des études pour cela ? Vous parlez comme si c’était vous qui allez réaliser…

Stéphane Chenard : Alors non, non. Nous fournissons uniquement des études. Évidemment, il y aura des prestataires pour installer des satellites, mais ils seront choisis sur la base d’un appel d’offres différent. Et ce ne sera pas nous, parce que nous, ce n’est pas notre métier d’installer des antennes.  Tout ce qu’on peut faire, c’est de recommander le nombre et le type d’antennes, par exemple. Mais on ne va pas recommander le fournisseur, parce que, cela doit être un marché public et ouvert.

Digital Business Africa : En clair, vous proposez simplement les termes de référence (TDR)…

Stéphane Chenard : Voilà ! Exactement. Nous recommandons les termes de référence et on va au-delà. Mais, notamment pour ces marchés, on recommande les termes de référence qui évidemment demandent une connaissance spécialisée que le Minpostel n’a pas ou pas entièrement. Ensuite, derrière, c’est entièrement leur affaire de réaliser ou pas.

Mais nous, une fois qu’on a fourni notre étude, notre job est fait. Nous sommes purement des consultants, des réalisateurs d’études. Il y a des recommandations institutionnelles aussi. On nous a demandé quelle forme pourrait prendre une agence spatiale. Et comment cela se passe dans d’autres pays.

Digital Business Africa : C’est tout cela qui coûte deux milliards de francs CFA ?

Stéphane Chenard : Oui, parce que c’est un long travail. Mais, encore une fois, sur le prix, je n’ai pas à m’exprimer. Je sais que le prix a fait débat. Je ne peux pas dire plus que cela. On est heureux d’avoir été choisi. C’est tout.

Digital Business Africa : Vous allez travailler en combien de temps ?

Stéphane Chenard : Nous avons commencé à travailler en février et nous sommes sur un programme qui normalement s’achève en février prochain. Donc, un an de travail. Et c’est un travail d’équipe. C’est une équipe de trois personnes, plus notre partenaire qui l’intègre, qui lui a également une équipe qui travaille sur les questions d’impact environnemental. Puisque légalement, on doit regarder les impacts environnementaux de ce genre de programme, même si, en l’occurrence, ils sont très limités.

Digital Business Africa : Comment est structuré votre partenariat ? Dans le communiqué portant attribution de ce marché, il est indiqué que c’est un groupement. Comment est structuré ce Groupement de trois entreprises ?

Stéphane Chenard : C’est un groupement. Mon patron connaît sans doute mieux que moi les contours de ce groupement, parce que ce n’est pas moi qui ai négocié le contrat. Nous avons un groupement ad hoc avec Integc et c’est le groupement qui a gagné le marché.

C’est une façon traditionnelle de travailler. Installés à Paris, nous ne sommes pas les mieux placés pour signer des contrats avec le gouvernement camerounais. Donc, en général, dans ces affaires-là, il y a toujours un partenaire local.

Il y a quelques constructions envisageables, des antennes à installer ou encore des moyens techniques existants à rénover. Ils ont un rôle bien identifié et dans leur domaine de compétence.

Digital Business Africa : Si l’on s’en tient à vos explications, leur rôle n’est pas d’installer tous ces moyens techniques…

Stéphane Chenard : Non. Mais, pour pouvoir s’installer, il y a quand même beaucoup d’études à faire. Il ne s’agit pas de débarquer et d’installer des antennes dans les villages. Il faut qu’il y ait une antenne maîtresse et un centre pour gérer tout le réseau. C’est plusieurs milliers de points. Et il faut un moyen centralisé. Il doit y avoir une architecture définie. Cela ne s’improvise pas. Il y a un travail de définition technique à faire avant de pouvoir solliciter l’industrie sur ce genre de fourniture. Il faut quand même pouvoir expliquer ce qu’on veut acheter.

Digital Business Africa : Quels sont les types d’antennes VSAT que vous allez proposer pour cette agence spatiale ? Seront-ils similaires à ce qu’on retrouve à Zamengoué ou simplement des petites antennes ?

Stéphane Chenard : Le centre que l’on propose de réhabiliter et où doit normalement se tenir la première réunion publique, c’est justement celui de Zamengoué qu’on a identifié, qui est un petit peu à l’abandon. Mais, il y a une bonne base à remettre en état. Il n’y a pas besoin de réinventer les choses.

Ensuite, dans les régions, dans les villages, il faudrait de petites antennes. Ce qu’on appelle des VSAT, qui sont des antennes d’un peu moins d’un mètre autonomes et qui communiquent avec le satellite par l’intermédiaire de la station centrale qui coordonne le réseau. C’est l’architecture standard d’un réseau de satellites.

Digital Business Africa : Combien de petites antennes de ce type prévoyez-vous dans toutes les dix régions ?

Stéphane Chenard : L’idée sur laquelle nous sommes, c’est d’avoir au moins 5 000 sites. C’est une estimation assez approximative de ce qui permettrait de desservir les localités qui, aujourd’hui, n’ont rien, qui ne sont pas sur la fibre, qui sont hors de la couverture des réseaux 4G et où on pourrait faire le plus de différence au final.

D’abord, ce ne sont pas 5000 sites dès le premier jour. Pour l’industrie du satellite, ce n’est pas un très gros réseau. Mais pour installer 5 000 sites, il faut quand même un certain temps. Et puis, au final, ça peut être plus. Si les cadres au Minpostel estiment que cela répond vraiment à des besoins, ils sont bien entendu libres de donner au programme toutes les évolutions qu’ils veulent.

Stéphane Chenard [Euroconsult] : « On n'envisage pas a priori qu'il y ait un satellite dédié camerounais »

Sur les 5000 sites, c’est une hypothèse pour nos calculs purement. On ne spécifie pas un réseau de 5000 sites VSAT. L’appel d’offres ne sera pas nécessairement pour 5 000 sites, mais on est bien obligé d’avoir un chiffre pour estimer les coûts et les budgets. Pour donner un ordre de grandeur à l’industrie. Et donc, il ne faut pas nécessairement trop se polariser sur ce chiffre.

Digital Business Africa : Au-delà de ces sites-là, il y a aussi un débat sur les réseaux sociaux concernant le satellite en question. Le satellite en question, ce sera quoi exactement comme satellite ? Quelles sont les spécificités du satellite que le Cameroun entend envoyer dans l’espace ?

Stéphane Chenard (mise à jour 16h46): JE VOUS CONFIRME QUE NOTRE MISSION EST BIEN D’ECLAIRER LE GOUVERNEMENT SUR LES OPTIONS TECHNIQUES ET LES MOYENS QU’IL LUI FAUDRA METTRE EN OEUVRE POUR ACQUERIR UN SATELLITE OU DES SATELLITES, DE COMMUNICATIONS ET D’OBSERVATION. MAIS ON N’ENVISAGE PAS SEULEMENT D’ATTENDRE QU’IL Y AIT UN SATELLITE DEDIE CAMEROUNAIS.

Stéphane Chenard (version INITIALE): À ce stade, on n’envisage pas a priori qu’il y ait un satellite dédié camerounais. Parce qu’on travaille quand même à coûts minima. Dans l’hypothèse, on essaie de trouver les meilleures solutions et les moins chères possibles. Ce que je dis toujours aux gens, c’est que je suis là pour essayer de faire économiser de l’argent à l’État.

UN SATELLITE PLEINEMENT DIMENSIONNE POUR LES BESOINS D’UN PAYS COMME LE CAMEROUN DEMANDE PLUSIEURS ANNEES DE PLANNING ET PEUT-ETRE 300 MILLIONS DE DOLLARS DE CAPEX. IL FAUDRA ENSUITE AVOIR ÉVIDEMMENT LES RESSOURCES HUMAINES ET TECHNIQUES POUR LE FAIRE FONCTIONNER. SI ON N’Y PREND GARDE IL PEUT NE PAS  APPORTER FORCÉMENT TANT D’AUTONOMIE QUE ÇA. PARCE QU’ON PEUT AVOIR UN SATELLITE NATIONAL ET IL TOMBE EN PANNE, COMME C’EST ARRIVÉ AU NIGÉRIA OU EN ANGOLA OU DANS UN AUTRE PAYS… UN AUTRE RISQUE EST DE NE PAS ETRE UP-TO-DATE, PARCE QUE LA TECHNIQUE ÉVOLUE RAPIDEMENT ET, PAR AILLEURS, IL FAUT DES FRÉQUENCES POUR AVOIR UN SATELLITE.

Or, la compréhension qu’on a des dossiers de fréquences déposés par le Cameroun, c’est que pour l’instant, il n’y a pas les ressources qui permettent vraiment de monter un satellite.

COMPTE TENU DU TEMPS QU’IL FAUT POUR PREPARER, ACHETER ET CONSTRUIRE UN SATELLITE AUX DIMENSIONS DES BESOINS DU CAMEROUN, DES MOYENS IMMEDIATEMENT DISPONIBLES ET DE L’URGENCE DE CERTAINS BESOINS, NOUS EXAMINONS DONC AUSSI, A MINIMA, TOUT CE QU’IL EST POSSIBLE DE FAIRE EN ATTENDANT, EN LOUANT OU EN ACHETANT DES SOLUTIONS D’ATTENTE, DES SOLUTIONS  INTERMEDIAIRES, POUR QUE LE PROGRAMME SPATIALE PUISSE DES QUE POSSIBLE COMMENCER A FOURNIR DES RESULTATS TANGIBLES.

NOUS NE CONSEILLONS DONC PAS DE TOUT CONDITIONNER AU LANCEMENT DE SATELLITES SOUVERAINS, MAIS CELA NE VEUT CERTAINEMENT PAS DIRE QU’ILS SOIENT EXCLUS DES ETUDES EN COURS, DONT CES SATELLITES FONT ABSOLUMENT PARTIE COMME OBJECTIFS A MOYEN TERME. NOUS EXAMINONS LES MODALITES D’ACQUISITION, LES COUTS, ET LES RETOURS A ATTENDRE SUR LE PLAN ECONOMIQUE, INDUSTRIEL, ET EN TERMES DE L’AUTONOMIE ET DE LA FLEXIBILITE QU’ILS PERMETTRAIENT.

Digital Business Africa : Est-ce que la location ne reviendra pas plus cher au Cameroun ?

Stéphane Chenard : Non, pas forcément. Nous, on a travaillé plus d’une fois sur des dossiers comme ça. Il y a quand même un marché concurrentiel. Ça ne revient pas forcément plus cher. On n’est même pas obligé forcément de louer une formule qui est possible, qui est d’acheter des capacités. C’est comme acheter un étage dans un immeuble. Ensuite, c’est à vous. On ne peut plus vous le prendre. C’est payé d’avance à des tarifs qui peuvent être plus avantageux que de louer.

Par ailleurs, sur le marché des satellites, le prix des capacités a beaucoup baissé depuis. Par exemple, on le voit dans les fameuses études du Minpostel et de l’ART qui ont été faites. Les prix ont énormément baissé, parce que le marché est devenu plus concurrentiel. Les constellations sont arrivées, etc.

Donc, il y a moyen de trouver des solutions fiables à des prix raisonnables. Maintenant, vous trouverez toujours quelqu’un qui vous dira : « Moi, je peux vous faire un satellite pour 80 millions de dollars, y compris le lancement ». Ça ne veut pas dire que c’est forcément la meilleure solution OU la plus rapide. Surtout lorsqu’on a vraiment une priorité dans la feuille de route qui veut que tout cela fournisse des résultats tangibles, concrets et rapidement. Il ne s’agit pas que les gens attendent cinq ans pour qu’une merveille technologique arrive.

Moi, ce que j’aimerais bien, c’est commencer à avoir des antennes connectant les hôpitaux dans les villages reculés à partir de l’an prochain. Il est possible d’aller très vite maintenant.

Digital Business Africa : Oui, mais cela peut décevoir certains Camerounais qui pensaient par exemple que, comme le Sénégal avec GaindéSat, le Cameroun allait également lancer pour bientôt son propre satellite… 

Stéphane Chenard : Je connais le Programme sénégalais et l’Agence spatiale sénégalaise. Ce qu’ils ont lancé ne permettrait pas de répondre à des besoins de l’ampleur de ce qu’on a identifié au Cameroun. Ce sont des petits satellites d’une dizaine de kilos qui permettent notamment de collecter des données sur l’hydrologie. C’est intéressant ce qu’ils font. Mais, cela ne fournit pas l’Internet dans les villages.

Par ailleurs, à plus court terme le Cameroun a certainement les moyens de réaliser un satellite avec des objectifs scientifiques ou technologiques plus limités, dont la mission pourrait être à définir en concertation avec l’industrie et avec la riche communauté scientifique du pays.

Personnellement, je n’envisage pas qu’on lance des satellites juste pour se faire plaisir. Il faut qu’il y ait une mission. Le programme Gaindésat n’est pas conçu pour répondre aux besoins massifs de connectivité d’un pays comme le Cameroun.

Une meilleure comparaison serait le satellite de l’Angola qui s’appelle AngoSat.

Ou le NigComSat-1, celui du Nigéria. Vous en avez certainement entendu parler. Il y a plusieurs systèmes qui ont été lancés par des pays africains. L’Égypte en a. L’Algérie aussi. Mais, ils ont pris des années de planification. Ils ont passé vraiment beaucoup de temps pour récupérer les fréquences. Est-ce que c’est économiquement la meilleure solution pour ces pays ? C’est la voie qu’ils ont choisie pour des raisons qui les regardent. Mais est-ce que ces systèmes-là sont de brillants succès commerciaux ? La question fait débat.

Je vous invite à regarder au Nigéria les difficultés que NigComSat a eu pour se mettre en place. Je n’ai rien contre NigComSat, mais le fait est que dans le monde des satellites, aujourd’hui, vous avez des opérateurs qui en ont 50, 100 ou plusieurs milliers de satellites. Donc, pour arriver avec un seul satellite et dire que cela va satisfaire mes besoins, il faut soit avoir des besoins modestes, soit avoir trouvé la bonne architecture. Surtout, il faut avoir trouvé des fréquences pour ça. Ça ne s’improvise pas les fréquences.

Digital Business Africa : Et les fréquences se gèrent au niveau de l’Union internationale des télécommunications…

Stéphane Chenard : Oui. Pour les fréquences, il faut les demander à l’Union Internationale des Télécommunications. Il faut informer l’Union internationale des télécommunications qu’on voudrait utiliser telle ou telle gamme de fréquences pour un satellite qui transmettrait dans telle zone. Le problème, c’est que comme il y a déjà des satellites qui utilisent les mêmes fréquences dans une zone qui peut les recouvrir, il faut se mettre d’accord avec les copains pour ne pas les brouiller. Ça, ça prend des années.

Et en face, ils ne sont pas obligés de faire des concessions.

Par ailleurs, c’est un programme qui est mis en œuvre. Ce n’est pas un jouet pour que les Happy Few se disent qu’ils ont un satellite. On travaille vraiment dans l’esprit de comment on peut améliorer la vie quotidienne dans les villes et les campagnes, dans des régions où la couverture des télécoms s’est avérée très difficile à mettre en place par d’autres moyens. En prenant en compte la sécurité du pays. On touche réellement à beaucoup de problématiques. C’est très bien de travailler pour les gens, mais il faut quand même que les Camerounais soient au courant.

Les réunions publiques vont avoir lieu cette semaine. Le but est que les populations nous disent s’ils sont d’accord ou pas, ce qu’ils en pensent ou pas.

Dans un programme spatial, les gens s’attendent à ce qu’il y ait des fusées. Ou encore s’attendent à ce qu’il ait une base de lancement des fusées depuis le Cameroun. Nous étudions également l’intérêt de la faisabilité de ces options, mais la question reste entièrement ouverte.

Digital Business Africa : Toujours en terme de comparaison, parce qu’il y a beaucoup de comparaisons qui seront faites quand le Cameroun va communiquer sur ce que le pays va réaliser. Lorsque vous évoquez la possibilité d’installer 5 000 sites de satellites sur l’ensemble du pays pour que le pays ait l’accès à l’Internet haut débit, partout dans les régions, dans les villages et les localités, il y a d’abord deux milliards de francs CFA pour les études. Pour la réalisation de ces sites, cela va encore coûter beaucoup d’argent et beaucoup plus de milliards. Ne serait-il pas plus facile et moins onéreux pour le Cameroun d’autoriser un opérateur satellitaire comme Starlink qui est disponible partout dans le monde et même dans des villages ?

Stéphane Chenard : Cela coûterait forcément quelque chose, parce que Starlink ne travaille pas gratuitement dans la mesure où c’est un opérateur commercial. Sur le cas spécifique de Starlink, je vous invite plutôt à interroger le Minpostel sur l’opportunité de les autoriser ou pas. Ou encore sur les problèmes qu’ils ont à se légaliser.

Digital Business Africa : Je parle davantage de comparaison sur les coûts à dépenser. Pas sur l’opportunité de les autoriser ou pas. En dépensant deux milliards de francs CFA aujourd’hui pour les études que vous faites en ce moment et beaucoup plus prochainement pour l’implémentation des antennes satellites, est-ce que le pays ne gagnerait pas plus ou n’économiserait pas plus en autorisant simplement un opérateur satellitaire comme Starlink à pouvoir donner la connectivité à tout le monde, y compris dans les villages ? Que répondez-vous à ceux qui pensent ainsi ?

Stéphane Chenard : Je comprends votre question. Le Minpostel a estimé qu’il leur fallait une étude pour voir combien d’antennes il fallait installer. Et par ailleurs, le programme ne se limite pas à installer des antennes. On travaille sur beaucoup d’autres choses. Les accès à l’imagerie spatiale, par exemple, pour améliorer la cartographie qui est très défaillante, ou encore la constitution et la création d’une agence spatiale pour coordonner tout cela.

Notre client a estimé qu’il voulait que quelqu’un le conseille sur la meilleure façon de s’y prendre, parce qu’il n’avait pas les ressources pour faire cela. C’est pour cela qu’ils ont choisi de travailler avec nous. C’est une décision totalement souveraine de l’État camerounais.

Alors, est ce qu’ils auraient pu juste dire à tel ou tel autre : vous êtes libres d’installer des antennes, mais à ce moment-là, le marché aurait joué ? Oui. Mais qui dans les villages a les moyens de se payer une antenne Starlink par exemple ? Aujourd’hui, ça coûte plusieurs centaines de dollars et parfois, en plus, plusieurs centaines de dollars par mois. Et en laissant de côté le cas spécifique de Starlink qui pose quelques problèmes à cause de l’architecture de leur réseau, qui fait qu’il échappe à tout contrôle.

Mais l’idée est aussi bien de confier tout ça au marché et d’acheter les meilleures solutions. Est-ce que, au moment où cet appel d’offres sortira, Starlink soumissionnera ? Peut-être. Nous ne faisons absolument pas une croix, ni sur eux, ni sur aucun autre fournisseur potentiel. Ce n’est pas notre rôle de fermer des portes. On n’est même pas là pour recommander un fournisseur. À ce stade, on peut les lister, par contre. Donc, c’est ce qu’on fait.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

La Finance Week 2024 braque les projecteurs sur le marché domestique des capitaux

[DIGITAL Business Africa] – C’est devenu le rendez-vous incontournable des acteurs clés de la finance en Afrique centrale. La Finance Week, rendue à sa deuxième édition, est une plateforme qui réunit les experts de la zone monétaire de la sous-région. Le but est de faire du Cameroun un carrefour annuel de rencontre de ces acteurs, de faire connaître la politique financière des pays de la zone Cemac, entre autres.

La Finance Week est organisée par Émile Fidieck qui est par ailleurs directeur de publication du journal Ecomatin. L’invitée de cette deuxième édition est la Guinée équatoriale. Elle se tiendra le 27 novembre 2024 à Yaoundé sous le thème : « Marché domestique des capitaux : un levier de croissance économique pour la Cemac ».

Inscrivez-vous à l’adresse: ecomatin.net/finance-week

Selon Émile Fidieck, le marché des capitaux en monnaie locale mérite une attention particulière compte tenu du contexte qui prévaut.

« En effet, dans un contexte international marqué par le resserrement des conditions d’emprunts, le marché des capitaux en monnaie locale devrait s’imposer comme une réelle alternative pour soutenir les besoins de financements des économies africaines. C’est conscient de cela que les pays ont posé des jalons qui ont conduit à l’émergence du marché et le marché des titres publics », explique-t-il.

Comment améliorer la place du marché des capitaux dans la croissance et le développement économique de la Cemac ? Quels sont les atouts, les faiblesses, les défis du système financier local ? Le système domestique peut-il durablement financer l’économie de la région face au difficile accès aux financements extérieurs ?

Autant de questions que se pose le directeur de publication d’ Ecomatin, Émile Fidieck. Des préoccupations qui trouveront à n’en point douter des réponses après les différentes communications prévues pour l’occasion.

Notamment, celle du parrain de la Finance Week 2024, le ministre des Finances Louis Paul Motaze. Il décortiquera la thématique : « Les enjeux et défis de la mobilisation des ressources financières en monnaie locale : le cas de la République du Cameroun ».

Le gouverneur de la Béac, Yvon Sana Bangui va exposer sur le thème : « Marché des titres publics de la Béac : défis et perspectives ».

Une présentation attendue. Celle de la présidente de la Commission de Surveillance du Marché financier de l’ Afrique centrale (Cosumaf). Jacqueline Adiaba Nkembé, se penchera sur le thème : « Les produits de mobilisation de l’épargne en zone Cemac. Elle prendra ainsi part à un deuxième événement lié à la finance après la Semaine internationale de l’Investisseur Cemac 2024 dont le thème retenu s’intitule : « Technologie et Finance digitale, les cryptos actifs et la finance durable ». Le travaux y relatifs se tiennent à Yaoundé du 19 au 22 novembre 2024.

Par Jean Materne Zambo

Réseaux sociaux : Astuces de l’ OAPI pour protéger vos droits de propriété intellectuelle en ligne

[DIGITAL Business Africa] – L’Organisation africaine de la Propriété intellectuelle renforce sa présence en ligne. L’OAPI se déploie sur les réseaux sociaux pour édicter aux acteurs de l’économie (numérique) les bonnes pratiques afin de protéger leurs droits de propriété intellectuelle en ligne. L’organisation a organisé, ce jeudi 14 novembre 2024, un webinaire à l’attention des responsables marketing/communication/informatique, des Agences de communication, des Juristes d’entreprise, des avocats, des mandataires, des Conseils en propriété intellectuelle, des PME/PMI, des Startups, des Community managers…

Le thème de la réflexion était libellé « Propriété intellectuelle et réseaux sociaux ». Pour en parler, l’organisation a Clyphendie Pierre-Louis de l’Office de la Propriété intellectuelle du Canada (OPIC) et sa collègue Caroline Lefebre.

Selon l’OAPI, le droit d’auteur est le droit qui protège les œuvres littéraires et artistiques telles que les écrits, les œuvres musicales, les œuvres d’art (peinture, sculpture).

Puisqu’on parle de réseaux sociaux, vous êtes certainement tombé sur un post en ligne avec la légende : « Je ne suis pas propriétaire de la musique jouée ». Eh bien, il s’agit d’une façon pour l’auteur du post de dénier toute propriété de la musique ». En réalité, cela n’est pas suffisant. Selon les deux expertes de l’Office de la Propriété intellectuelle du Canada (OPIC), une autorisation doit être accordée au préalable par l’auteur de la chanson. Le cas échéant, des actions judiciaires peuvent être engagées contre vous.

Et si vous êtes établi dans un pays non-membre de l’OAPI, vous pouvez toujours être appréhendé par les autorités de votre pays d’accueil. Les expertes de l’OPIC proposent à l’auteur de l’œuvre de se rapprocher des plateformes numériques pour avoir des informations relatives à la protection des œuvres.

Il faut rappeler que des conventions internationales qui gèrent la propriété intellectuelle existent. On peut par exemple citer la Convention de Paris pour la protection de la propriété industrielle (brevets, dessins et modèles industriels, etc.) et la Convention de Berne pour la protection des œuvres littéraires et artistiques (droit d’auteur), entre autres.

Pour que le droit d’auteur soit respecté, il ne suffit pas de se barder de cet arsenal juridique. Clyphendie Pierre-Louis de l’ Office de la Propriété intellectuelle du Canada et sa collègue Caroline Lefebre sont d’accord qu’il faut une sensibilisation des utilisateurs des réseaux sociaux, des responsables d’organisations collectives. C’est ainsi que les ayants-droit pourraient être rétablis dans leurs droits.

Lors de la phase des questions – réponses, il a été suggéré que les plateformes numériques, en l’occurrence Meta, puissent mettre sur pied un système de rémunération des artistes dont les œuvres sont utilisées sans leur consentement sur le média. Selon Caroline Lefebre, le fait que votre œuvre soit jouée sur les plateformes de musique n’est pas forcément un gage de rentabilité. Cela augmente seulement votre visibilité.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : L’Algérie octroie des bourses à 2 Congolais dans le domaine des Télécoms

[DIGITAL Business Africa] – La coopération Algérie- Congo est au beau fixe. Le gouvernement algérien, à travers le ministère en charge des Nouvelles technologies, a offert des bourses à titre de l’année 2024-2025 au gouvernement congolais.

« Je tiens tout d’abord à exprimer, a dit Léon Juste Ibombo, toute ma gratitude au gouvernement algérien et mes remerciements aussi bien à mon collègue, qu’à SEM l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et Populaire en République du Congo qui n’ont ménagé aucun effort pour que ce partenariat soit scellé ». 

Le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique de la République du Congo a reçu les boursiers et leurs parents, ce 16 novembre 2024, pour certainement des modalités liées au voyage et davantage prodiguer des conseils.

« Vous allez en Algérie pour représenter la République. Vous avez un modèle. Le modèle, il y a quelques années, le président de la République, S.E Denis Sassou N’Guesso, notre chef de l’ Etat, a lui aussi renforcé ses capacités en Algérie. Alors, ce que je peux dire est que revenez avec des diplômes d’ Etat », a-t-il dit.

Les deux lauréats ont remercié le gouvernement congolais de cette opportunité, en promettant de revenir au pays avec le diplôme d’ingénieur d’État pour servir la Nation.

Ces boursiers seront formés aux télécommunications à l’Ecole nationale des technologies de l’Information et de la Communication Abdelhafid Boussouf, Wilaya d’Oran, qui va accueillir cette vague de boursiers.

Par Jean Materne Zambo

Régulation : Les grandes réalisations de Louis-Marc SAKALA à la tête de l’ARTAC

[Digital Business Africa] – Christian Katende, président de l’ARPCT de la RDC est désormais le président de l’ARTAC. Il est assisté de Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique et nouveau vice-président de l’ARTAC. Ils ont été installés ce 15 novembre 2024 à Kinshasa par Louis-Marc Sakala, président sortant de l’ARTAC.

A la cérémonie officielle d’ouverture de la 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) le 14 novembre 2024 à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa, le DG de l’ARPCE Congo, Louis-Marc Sakala, alors président en exercice de l’ARTAC, avait présenté les grandes lignes de son action à la tête de l’ARTAC pendant près de deux ans et demi.

Parmi ses nombreuses réalisations, le président sortant de l’ARTAC a mis un accent sur les réalisations au plan de la gouvernance. D’après lui, un chantier ambitieux de modernisation a été mené.

« La refonte complète de nos textes fondamentaux, fruit d’un travail collectif acharné, a abouti à l’adoption des nouveaux qui renforcent et clarifient les attributions du comité de coordination et du secrétariat permanent, d’un nouveau règlement financier résolument axé sur la performance. Comme j’aimais à le dire « les régulateurs doivent profiter de leur cotisation » ; L’évolution significative de nos moyens financiers, avec une contribution des membres rehaussée à 15 millions de FCFA, pour organiser plus de formation et de projets entre nous, traduit notre détermination à doter l’ARTAC des ressources nécessaires à ses ambitions. La mise en place d’un code de transparence et l’adoption des normes comptables OHADA dans la gestion de nos finances illustrent notre volonté de nous aligner sur les meilleurs standards internationaux« , a déclaré Louis-Marc Sakala.

Dans le domaine opérationnel, le DG de l’ARPCE se félicite des réalisations concrètes qui impactent directement la vie de nos concitoyens.

« L’harmonisation réglementaire, pierre angulaire de notre action, s’est matérialisée par une coordination effective des fréquences aux frontières, notamment entre le Cameroun, le Congo, la RDC, le Gabon et la Guinée Équatoriale. Nous avons également commencé ( et cela n’a pas été facile car notre sous région par rapport à d’autre a bcp de mal a travailler en groupe) mais nous avons réussi a élaboré des positions communes pour la Conférence Mondiale des Radiocommunications de 2023 et mis en place un cadre harmonisé pour la gestion du spectre radioélectrique ce qui a renforcer le statut de l’artac à l’international. Le développement du Free Roaming régional, projet phare de notre mandature, a connu des avancées significatives grâce à l’établissement de liaisons IP directes entre pays membres. Cette initiative a permis une réduction drastique des coûts d’itinérance et engagé les opérateurs dans une dynamique d’intégration régionale prometteuse aux profit des habitants de nos pays et de la facilité des affaires », a énuméré le président sortant de l’ARTAC.

Plus encore, il n’a pas manqué d’énumérer les actions réalisées améliorer le travail de l’ARTAC. « Pour accompagner et soutenir efficacement ces avancées techniques majeures, il nous fallait également moderniser nos propres méthodes de travail et nos outils de communication. C’est dans cette optique que nous avons entrepris une transformation digitale ambitieuse. Le lancement de notre nouveau site web www.regulationartac.org, accompagné de la création d’un espace membres exclusif, illustre notre volonté de digitalisation« , a déclaré Louis-Marc SAKALA.

Partenariats et collaborations

Sur le plan de la coopération, des avancées majeures ont été enregistrées. L’ARTAC collabore désormais avec la CEMAC et la CEEAC. C’est à mettre à l’actif de Louis-Marc Sakala qui est par ailleurs président en exercice du Fratel. Cela a permis une meilleure coordination des politiques numériques. « Alors que notre partenariat avec la BEAC par exemple nous a ouvert de nouvelles perspectives sur les enjeux de la monnaie électronique, le rapprochement avec Smart Africa nous permet désormais d’être pleinement intégrés au réseau africain unique et de jouir d’accompagnement notamment dans le développement des compétences. La collaboration avec des géants technologiques comme Google, pour le développement des infrastructures sous-marines, et Meta, pour la formation sur les nouveaux enjeux numériques, ainsi que notre partenariat académique avec l’Université de Berkeley, ont considérablement renforcé notre expertise. Je ne saurais oublier dans cette liste des partenariats stratégiques, le grand projet iPRIS 2023-2028 , mis en place avec l’Union Européenne dont le principal objectif est d’améliorer une connectivité inclusive et durale en Afrique subsaharienne en renforçant les capacités opérationnelles de nos organes de régulation. Ce programme qui jadis n’existait qu’en anglais est désormais ouvert en Français grâce à des actions coordonné avec ‘ILR, le Fratel, et l’Artac .Ce programme est gratuit et financé par l’Union européenne pour la mise en place des programme majeurs. Mais nous sommes encore peu de régulateur de l’Afrique centrale à y participer. C’est pour moi l’occasion de demander à tous régulateur présents de s’inscrire et d’y participer« , a souhaité le DG de l’ARPCE.

Lire l’intégralité du discours de Louis-MArc Sakala sur le site web de l’ARTAC

Par Digital Business Africa

Christian Katende de l’ARPTC est désormais président de l’ARTAC : ses défis et promesses

[Digital Business Africa] – Le directeur général de l’ARPCE, Marc Sakala, a passé le témoin de la présidence de l’ARTAC à son homologue de l’ARPTC, Christian Katende. C’était ce 15 novembre 2024 à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa au terme de la 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC). Christian Katende sera assisté de Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique, nouveau vice-président de l’ARTAC.

Le nouveau bureau de l’ARTAC installé par Louis-Marc Sakala, président sortant. Egalement sur l’image quelques partenaires de l’ARTAC.

Après avoir été installé dans ses fonctions par le Président sortant, Christian Katende a prononcé un discours présentant les grandes de ses futures actions.

« J’entends poursuivre les missions de l’ARTAC au profit de nos pays. Bien que participant à plusieurs autres organisations de par la position de notre pays, j’entends faire profiter à l’ARTAC des expériences des autres entités dans lesquelles nous sommes ; l’Association des régulateurs des communications de l’Afrique australe (CRASA) et l’Organisation des communications d’Afrique de l’Est (EACO), plus grandes et qui ont les mêmes problématiques que nous en Afrique centrale », a déclaré le président de l’ARTAC..

«Des protocoles d’accord sont signés, certes, mais dans le vécu, les échanges que nous y avons peuvent profiter à tous pour construire une grande Afrique du numérique, capable de discuter des grands enjeux de ce numérique et de la poste, avec les grands ensembles occidentaux et les grandes organisations du digital, de défendre valablement de manière experte ses intérêts et de s’améliorer significativement sur le terrain par plus de connectivité de services numériques et solutions de développement, plus de sécurité et plus de confiance, sans parler des technologies du moment qu’il faut encadrer et mettre à disposition pour exploitation», a ajouté le nouveau président.

Christian Katende a montré son engagement à assumer ses nouvelles missions. « La tâche est immense. Je suis particulièrement motivé de la prendre en charge », a indiqué le nouveau président de l’ARTAC.

« Ma motivation tient principalement à notre Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi, qui nous a confié la mission de digitaliser la RDC pour la rendre plus efficace et numérisée, considérant le numérique comme vecteur de croissance, de développement économique, d’intégration sociale et d’émancipation. Il veut le développement pour tous les Congolais et cela sera possible si nous nous y engageons tous de manière professionnelle, experte et responsable», a-t-il déclaré.

La veille déjà, Christian Katende remerciait les experts qui ont travaillé durant les trois jours d’ateliers. « L’harmonie s’est ressentie par des sourires, une bonne ambiance, un climat de collaboration, desquels, j’en suis sûr, des résolutions fructueuses et constructives, permettront à notre organisation de connaitre des avancées significatives », avait indiqué le président de l’ARPCT.

D’après Christian Katende, le monde d’aujourd’hui connait des évolutions technologiques filantes et interpellantes. « Elles nous précèdent dans les réglementations à mettre en place, les encadrements à assurer, de même qu’elles bouleversent nos écosystèmes : numériques, infrastructurels, sociaux et même politiques. Nous avons face à nous et avec nous des partenaires de toutes sortes, avec lesquels il nous faut composer. Il faut apprendre vite, large, pour capitaliser juste, avec de la bonne perspective », a indiqué le président de l’ARPCT.

Il précise donc qu’il est important de partager les expériences, de renforcer les capacités, de mener de bons plaidoyers en vue de l’atteinte des objectifs d’une régulation forte, transparente, crédible et flexible pour les communautés de la région.

« La transformation numérique est impérative, l’intelligence artificielle à ne pas manquer, les communications satellitaires disruptives, l’intersectorialité́ indispensable, les expériences vécues à partager ; il est donc essentiel que nous veillions à notre efficacité », estime le président de l’ARTAC.

Pour lui, la rencontre de Kinshasa a permis de s’accorder sur des actions pragmatiques en faveur d’une régulation responsable de notre sous- région et « pour le développement florissant de nos pays respectifs ».

Le nouveau président de l’ARTAC encourage les régulateurs de la sous-région à œuvrer pour une bonne harmonisation de nos cadres réglementaires et pour une meilleure régulation collaborative. .

Suivre à nouveau son discours après son installation comme président de l’ARTAC.

Par Digital Business Africa

Régulation: Les nouveaux statuts et grandes résolutions de la 9e session du Conseil de l’ARTAC à Kinshasa

[Digital Business Africa] – La 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) s’est achevée ce 15 novembre 2024 à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa.

La réunion des experts de l’ARTAC avait débuté le 11 novembre dernier à l’Hôtel Fleuve Congo by Blazon Hôtels à Kinshasa. Des tables rondes et des panels se sont succédé sur les problématiques de régulation de l’heure. La première table ronde inaugurale du 14 novembre 2024 a porté sur le thème principal de cette rencontre : « Contribution des régulateurs des télécommunications à la stratégie de sécurité des données en Afrique centrale ».

Des trois jours de travaux des experts, de nombreuses décisions ont été prises. Puis validées par les DG des agences de régulation de l’Afrique centrale lors du Conseil des régulateurs du 15 novembre. À la cérémonie de clôture de cette 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’ARTAC de ce 15 novembre 2024, Célestin Endoke de l’ARPCE Congo, a présenté les grandes lignes du rapport général des travaux.

De nouveaux statuts pour l’ARTAC

De sa présentation, l’on note que la rencontre de Kinshasa a abouti à l’adoption des statuts révisés et du Règlement Intérieur de l’ARTAC; à l’adoption du règlement financier de l’ARTAC; à l’adoption du Code de la Transparence et de bonne gouvernance; à l’adoption du plan stratégique triennal 2025-2027; à l’adoption du plan d’action pour l’exercice 2025; à l’adoption du budget de l’exercice 2025 et à l’adoption du nouveau logo de l’ARTAC.

Au sujet des statuts révisés de l’ARTAC, les DG des agences de régulation présentes ont signé ces statuts à la cérémonie de clôture de cette 9e session du Conseil de l’ARTAC. Étaient présents et ont apposé leur signature à ces nouveaux statuts les DG suivants :

    • Louis-Mar SAKALA, DG de l’ARPCE Congo et président sortant de l’ARTAC
    • Christian Katende, Président de l’ARPTC de la RDC, nouveau président de l’ARTAC
    • Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique, nouveau vice-président de l’ARTAC
    • Vivenciano Tomo Sima Nchama, DGA de l’Ortel de la Guinée équatoriale

Les contributions passent de 10 à 15 millions de francs Cfa

Parmi les grandes lignes des statuts révisés, on peut citer, le relèvement du montant des contributions des pays membres. L’on passe ainsi de 10 millions de francs CFA à 15 millions de francs CFA.

« Comme j’aimais à le dire, « les régulateurs doivent profiter de leur cotisation » ; l’évolution significative de nos moyens financiers, avec une contribution des membres rehaussée à 15 millions de FCFA pour organiser plus de formation et de projets entre nous, traduit notre détermination à doter l’ARTAC des ressources nécessaires à ses ambitions. La mise en place d’un code de transparence et l’adoption des normes comptables OHADA dans la gestion de nos finances illustrent notre volonté de nous aligner sur les meilleurs standards internationaux », justifiait Louis-Marc SAKALA, président sortant de l’ARTAC, lors de la présentation de son bilan le 14 novembre 2024.

De « régulateur garant » à « régulateur de l’État du siège social »

Autre modification, le terme régulateur garant qu’arborait l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun disparaît pour donner place au terme « régulateur de l’État du siège social » qui abrite le siège et le secrétariat permanent de l’ARTAC. « Tous les régulateurs membres sont en effet garants de la réussite de l’ARTAC », a expliqué Célestin Endoke.

Un nouvel organe pour l’ARTAC

Les nouveaux textes consacrent également la création d’un Comité de coordination. Dans le fonctionnement de l’ARTAC, il y aura à présent la Conférence de régulation, le Comité de coordination et le Secrétariat permanent. Ce comité de coordination est l’organe exécutif de l’ARTAC et est constitué d’un président et d’un vice-président. Ce comité est assisté par le Secrétariat permanent.

Le nouveau bureau de l’ARTAC installé

Au terme de la présentation du rapport des travaux et de la signature des nouveaux statuts, le DG de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala, a passé le témoin à Christian Katende, son homologue de l’ARPCT de la RDC qui sera désormais président de l’ARTAC. Il a par la même occasion procédé à l’installation du nouveau bureau qui sera pilotée par Christian Katende, président de l’ARPCT de la RDC. Le président Christian Katende sera assisté de Panzet Sebas, DG de l’ARCEP Centrafrique et nouveau vice-président de l’ARTAC.

Nouvelle équipe de l’ARTAC installée par le président sortant, Louis-Marc SAKALA.

Voir aussi les engagements du nouveau président de l’ARTAC

Célébration des 20 ans de l’ARTAC

Le 14 novembre 2024, le président Christian Katende a offert un diner aux délégués ayant fait le déplacement de Kinshasa. Au cours de ce dîner le DG de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala a eu l’honneur de couper le gâteau d’anniversaire des 20 ans de l’ARTAC en souhaitant bon vent à l’équipe entrante.

Le Nouveau logo de l’ARTAC

Lors de cette 9e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC), le conseil des régulateurs a validé le nouveau logo de l’ARTAC. Ce qui impliquera des habits neufs et une nouvelle charte graphique pour l’ARTAC. Ceci à l’occasion des 20 ans de l’ARTAC qui a été célébré par la même occasion.

L’intégration des acteurs postaux au sein de l’ARTAC

Par le passé, l’ARTAC n’intégrait pas le secteur postal dans ses activités. Dans les nouveaux statuts, le secteur postal est intégré et l’ARTAC a désormais parmi ses objectifs d’encourager la création des organes nationaux de régulation des postes et des télécommunications autonomes et dotés de compétences nécessaires. L’Artac encourage également l’élaboration des politiques visant à faciliter l’accès universel et la pénétration des postes et télécommunications dans les zones rurales et mal desservies de la sous-région. L’Artac va également oeuvrer à collaborer avec l’Union postale universel afin de dynamiser le secteur postal en Afrique centrale.

Par IMS

Le Dr Patrick Benon désigné « CXO of the Year » 2024 lors des Africa Tech Festival Awards en Afrique du Sud

[Digital Business Africa] – La cérémonie des Africa Tech Festival Awards 2024 a rendu son verdict ce 13 novembre 2024, au Bay Hotel de Camps Bay, au Cap, en Afrique du Sud. Une cérémonie qui célèbre les avancées technologiques et les expertises exceptionnelles à travers le continent.

L’Africa Tech Festival Awards 2024 a honoré les entreprises, les individus et les projets qui ont fait preuve d’excellence et d’engagement pour repousser les limites de la technologie en Afrique. Parmi les leaders et décideurs récompensés, le Dr Patrick Benon, DG d’Orange Cameroun, désigné « CXO of the year » 2024.

Le Prix du CXO de l’année 2024 récompense les dirigeants exceptionnels en Afrique et leurs contributions exceptionnelles à la constitution d’équipes, à l’établissement de nouvelles normes et à la concrétisation d’une vision claire dans un paysage commercial en évolution rapide.

Le Dr Patrick Benon remporte ce prix face à des décideurs tout aussi brillants qui étaient shortlistés par l’équipe des Africa Tech Festival Awards dirigée par Ciara McDonald Heffernan, productrice principale de la conférence. Parmi eux, Kapil Reesaul de Mauritius Telecom, Dejan Kastelic, Chief Technology Officer de Vodacom Group, Mary Mahuma, Chief Information Officer (CIO) for Southern Africa at PMSA ou encore Muhammad Ali Bhikhan, Chief Information Officer de Absa Regional Operations (ARO).

Le DG d’Orange Cameroun a mis en place au sein de son entreprise un plan stratégique baptisé REPERES. Dans une récente interview accordée à Digital Business Africa, il expliquait que ce plan a clairement défini les priorités stratégiques qui sont portées par chacune des lettres de REPERES. R comme Relais de croissance, E comme Expérience client, P comme People, E comme Efficiency, R comme Resilience, E comme Environnement/Social et S comme Sécurité.

« Ces priorités stratégiques ont été déclinées en objectifs stratégiques accompagnés d’indicateurs de performance mesurables et très précis. Nous avons ensuite constitué des équipes projet, que nous appelons en interne des « batailles », pour définir et mettre en œuvre les plans d’actions devant nous conduire à l’atteinte des objectifs stratégiques », avait expliqué le Dr Patrick Benon.

Lire l’interview de Patrick Benon sur ses stratégies de management sur Digital Business Africa

L’Africa Tech Festival Awards 2024 a mis en lumière les réalisations exceptionnelles. La liste des entreprises et leaders récompensés :

2024 Africa Tech Festival Award Winners:

  • Telco of the Year: MTN Ghana
  • Innovation for Impact: WIOCC Group
  • CXO of the Year: Patrick Benon, Orange Cameroon
  • Changing Lives Award: Orange Burkina Faso
  • Female Innovator of the Year: Toyosi Odukoya, Mastercard Foundation
  • Cybersecurity Leader of the Year: Sithembile Songo, Eskom Holdings SOC Limited
  • Fintech Innovation of the Year: Ecentric Payment Systems (with partners Eastern Cape Transport Tertiary Cooperative Limited (ECTTC) & FORUS Digital)
  • Startup of the Year: SprintHive
  • Sustainability Project of the Year: Vodacom – Net Zero Project
  • Creative Visionary Award: Brighton Mhlongo
  • AIConics Award: GRIT – Gender Rights in Tech

Par Digital Business Africa

Île Maurice : L’actuel CEO de Mauritius Telecom cité dans une affaire d’espionnage par son prédécesseur Sherry Singh

[DIGITAL Business Africa] – Sherry Singh enclenche une procédure pour ester en jugement. L’ancien CEO de Mauritius Telecom (MT) a déposé une plainte contre deux cadres de Mauritius Telecom pour complot. Déposition effectuée au Central Criminal Investigation Department (CCID), le 13 novembre 2024.

D’après le requérant, ces deux personnes citées dans le cadre de cette affaire se seraient rendues en Inde pour l’achat d’appareils d’écoute en 2022 pour qu’ils soient installés à la Telecom Tower à Port-Louis et connectés au bureau du Premier ministre Pravind Jugnauth, déchu lors des récentes élections législatives au profit de Navin Ramgoolam.

Sherry Singh dénonce l’implication de Pravind Jugnauth dans l’acquisition et l’installation de dispositifs d’écoute illégaux. En en croire le site lexpress.mu, les cadres de Mauritius Telecom (MT) auraient acheté des appareils d’écoute téléphonique entre août et septembre 2022. Sherry Singh a ajouté qu’il détient des informations sur ces deux personnes qui se sont rendues en Inde pour l’achat de ces appareils.

Il s’agit de l’actuel CEO de MT, Kapil Reesaul, et d’un technicien. Ces appareils sont connus sous le nom de Prestel Apparatus. Selon Sherry Singh, ces appareils ont été installés à la Telecom Tower à Port-Louis et étaient reliés au Bureau du Premier ministre Pravind Jugnauth.

L’ordre d’« arrest upon departure » a même été émis pour empêcher Pravind Jugnauth de quitter le pays, selon le site zinfos.974.com.

D’autres sources rapportent que le Passport and Immigration Office a été informé pour bloquer toute tentative de départ.

Par Jean Materne Zambo, sources : lexpress.mu, zinfos.974.com

 

Burkina Faso : Les conseils d’Ibrahim Traoré aux ministres du numérique de l’ AES en marge de la Semaine du Numérique

[DIGITAL Business Africa] – La Semaine du Numérique au Burkina Faso est à sa 19e édition. Une édition capitale car elle vise à booster le numérique dans l’espace de l’ Alliance des États du Sahel. La cérémonie d’ouverture de l’événement qui rassemble les acteurs du secteur dans l’espace de l’Alliance des États du Sahel s’est tenue le 24 novembre 2024 sous la présidence du Premier ministre burkinabè, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambela.

Présents également à cet cérémonie d’ouverture, le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, accompagné de ses homologues du Burkina Faso, Dr Aminata Zerbo/Sabane et du Niger, Sidi Mohamed Raliou.

Cette rencontre entre décideurs et acteurs du secteur du numérique marque un pas avant dans le renforcement de la coopération régionale pour l’innovation numérique et la modernisation de l’administration publique. C’est ce que le président de transition au Burkina Faso, Ibrahim Traoré, espère. Et Alhamdou Ag Ilyène en a fait bon accueil.

« Le Président du Faso ( Ibrahim Traoré) nous a apporté un grand soutien ; il nous a fait beaucoup de recommandations et nous a donné des conseils, des orientations (…), que nous allons mettre en œuvre pour pouvoir améliorer ce que nous avons déjà fait afin que la communication de l’AES basée sur le numérique apporte le maximum de satisfaction à nos populations », a-t-il dit.

La SMTD- SA société d’infrastructures Numériques d’Etat malien se positionne comme acteur clé de cette coopération. Cela se voit à travers ses multiples infrastructures qui offrent des pistes de collaboration dont l’interconnexion et des possibilités de redondance de données pour plus de souveraineté numérique dans l’espace AES.

Le ministre de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique de la République du Niger, Sidi Mohamed Raliou, de son côté, a affirmé que le Chef de l’Etat les a instruits de travailler pour l’interconnexion des pays de l’AES et promouvoir la digitalisation de l’administration pour lutter contre la corruption.

La ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso, Dr Aminata Zerbo/Sabane, rapporte que

« le président du Faso (Ibrahim Traoré) a tenu à nous le rappeler tout en nous encourageant dans nos initiatives pour faire vraiment de ce levier un moteur de développement et un instrument pour améliorer le bien-être de nos populations », a-t-elle ajouté.

La semaine du Numérique a pour thème : « la Transformation digitale et développement économique : enjeux des Fintechs ». Plusieurs activités sont prévues tout au long des trois jours. Notamment le forum des startups, des jeux concours TIC, le café du numérique, entre autres.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Orange Cameroun : les fêtes en feu avec les millions, les 4X4, les tricycles et de nombreux lots

Cette fin d’année, Orange Cameroun & Orange Money Cameroun réservent de nombreuses surprises à leurs millions de clients sur l’étendue du territoire national.

La révélation a été faite ce 13 novembre 2024 lors de la conférence de presse organisée par la marque aux 12,3 millions d’abonnés à Canal Olympia de Douala. Lors de cet évènement, Orange a allumé le feu des festivités en présentant à la presse nationale quelques-uns des multiples lots qui feront la joie des camerounais durant cette période. Nous avons retrouvé des super 4X4, des tricycles, des motos, des Smart TV 58’’ et des millions de francs CFA.Orange Cameroun : les fêtes en feu avec les millions, les 4X4, les tricycles et de nombreux lots

En plus de ces supers lots, les clients d’Orange Cameroun vont bénéficier de 5 grands concerts à travers 5 Régions. Sous les feux des projecteurs, des artistes comme Tam Sir, Maahlox, Prince Aimé, Vanister, Bad Nova, Coco Argentée, Lydol, encadrés par les légendes Ndedi Eyango et Sam Fan Thomas vont illuminer les scènes.

Comme l’a précisé Yves KOM, Directeur Marketing et Communication d’Orange Cameroun, «Le Feuu de la générosité est allumé partout dans la grande famille Orange Cameroun avec 450 millions de lots à faire gagner aux fidèles clients et partenaires ».

À la question de savoir comment bénéficier de ces nombreuses surprises, il a été présenté plusieurs canaux : la souscription aux forfaits Orange Bonus au #111*#, Woila au #195*3#, effectuer une transaction Orange Money d’au moins 5000 F au #150#, ou souscrire via Max it à Clinic Agro, Play Ciné ou Home Infinity.Orange Cameroun : les fêtes en feu avec les millions, les 4X4, les tricycles et de nombreux lots

Comme on a pu le remarquer depuis le début de la semaine, quelque chose de grand se préparait. Cette fin d’année s’annonce vraiment tout feu tout flamme !

Source: Orange Cameroun

Il y a 4 ans, Patrice Désiré Dongo devenait le 1er Camerounais à explorer l’espace

DIGITAL Business Africa] – A cœur vaillant, rien n’est impossible. Les ressortissants du Cameroun ont fait de cette citation, un crédo. Sur terre, dans l’eau ou dans l’espace, rien ne les arrête lorsqu’il faut agiter le drapeau vert-rouge-jaune.

Depuis 2024, plusieurs supports médiatiques ont relayé l’information selon laquelle l’ancien étudiant de l’Université de Dschang, dans la région de l’Ouest du Cameroun, est le premier Camerounais à avoir voyagé dans l’espace. Ceci grâce à l’Agence spatiale européenne (ESA).

Une information prise avec beaucoup de pincettes par certains, vu que le prétexte ou le contexte de la mission dans l’espace n’était pas donné.

Le voyage de Patrice Désiré Dongo dans l’espace n’a rien de lunaire. C’est un fait qui date de 2020. Ce n’est non plus une actualité. En réalité, Patrice Désiré Dongo fait partie des aviateurs sélectionnés pour la 74e de l’Agence spatiale européenne. Son statut de chercheur pour le compte de l’ ESA lui en a donné le privilège.  Ce n’est donc pas en tant qu’astronaute qu’il a effectué le voyage mais en tant que chercheur. La précision en vaut la peine pour tous les sceptiques qui s’attendaient à une image de lui dans un costume blanc et soumis à la force de la gravité.

Les campagnes de vols paraboliques sont organisées par l’Agence spatiale européenne depuis 1984 en avions. C’est une initiative dédiée aux expériences de micropesanteur de courte durée, typiquement de 20 à 22 secondes. Mais dans le cadre de cette campagne de vol parabolique à laquelle Patrice Désiré Dongo a pris part, le séjour des membres de l’ équipage a duré du 22 octobre au 05 novembre 2020.

Les domaines de recherche couverts sont nombreux, aussi bien en sciences physiques (physique des fluides, combustion, sciences des matériaux…) qu’en sciences de la vie (physiologie humaine et animale, biologie, botanique…) et en applications technologiques.

Né en 1984, Patrice Désiré Dongo a soutenu une thèse de doctorat PhD, en physique, option électronique. Ladite thèse portait sur l’optimisation de la sortie des cellules PV avec des éléments non linéaires.

Les travaux avaient un lien avec la conception, la simulation et la réalisation d’un contrôleur de charge intelligent pour la gestion des batteries dans les centrales d’énergie nouvelle et ensuite avec l’optimisation du rendement des cellules photovoltaïques.

Depuis 11 ans, il est cherheur figurait parmi les chercheurs au Centre de Recherche de Microgravité de l’École polytechnique de l’Université libre de Bruxelles en Belgique.

Patrice Désiré Dongo est membre du  Research group on Experimental and Applied physics for sustainable Development (REAPHYSUD). Il a reçu le prix  African Network of Solar Energy (ANSOLE) en 2012.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Afopezi Moses, le flair de l’innovation technologique

[DIGITAL Business Africa] – Lorsqu’on parle de fer de lance de la nation, on pense aux jeunes comme Afopezi Moses. Âgé de 23 ans et licencié de l’École nationale supérieure des postes et Télécommunications (SUPPTIC) en 2023, le jeune talent a (presque) atteint la phase d’éclosion. Un statut bien mérité. Les faits parlent d’eux-mêmes.

Afopezi Moses et ses camarades de SUP’PTIC sont vainqueurs du prix régional et premier prix national du Y’ello Digital Talent 2023. Ils ont présenté un projet de digitalisation dont le but est de faciliter les révisions et préparations aux examens au niveau secondaire et universitaire.

« Skolarr a déjà fait des progrès significatifs dans le secteur de la technologie éducative, avec plus de 10 000 étudiants utilisant notre plateforme », assurait-il.

Début octobre 2024, Afopezi Moses est sacré premier prix du Blue Star au BlueTech Challenge de Camtel. Il s’est distingué de plus de 30 candidats qui étaient en lice. Sa solution : Agricfresh.

« C’est une startup camerounaise qui résout le problème de pertes après production. Notre solution permet aux agriculteurs qui ont par exemple cultivé les tomates de les stocker dans un environnement humide pendant cinq jours au lieu de 21 jours.

Cela permettra aux agriculteurs de chercher les marchés et de négocier de bons prix. La solution intègre des panneaux solaires, des capteurs, des évaporateurs pour permettre à l’environnement de conserver une température de cinq à dix degrés », explique-t-il.

 

À la conquête de l’Agritech Innovation Challenge

 

L’occasion faisant le larron, le ministère des Postes et Télécommunications ( Minpostel) lance l’ Agritech Innovation Challenge. La compétition est organisée dans le cadre des activités du Projet d’ Accélération de la Transformation numérique au Cameroun (Patnuc) par le ministère des Postes et Télécommunications.

L’objectif est de sélectionner, primer et valoriser les 10 meilleurs Agritechs offrant des solutions numériques innovantes à fort impact pour le secteur agropastoral au Cameroun.
Qui mieux que le jeune Afopezi Moses pour viser une première place dans sa catégorie ?

« Je suis incroyablement excité d’avoir atteint cette étape du Agritech Challenge, la plus grande compétition technologique de notre pays. Je suis convaincu que notre projet, AgricFresh, a de fortes chances de gagner, car il aborde la question cruciale des pertes post-récolte. Mon équipe et moi sommes bien préparés, mais en fin de compte, nous croyons que Dieu a le dernier mot », a-t-il dit.

La finale de l’Agritech Innovation Challenge aura lieu, ce vendredi 15 novembre 2024, au Cameroon Digital Innovating Center (CDIC).

 

Quelques défis

 

La tâche ne sera pas du tout aisée pour le jeune startupeur. Et il le sait. Après un passage dans un incubateur, il va falloir faire face à la réalité du terrain.

« L’un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés est de persuader les agriculteurs d’adopter notre technologie. Beaucoup hésitent à changer les méthodes traditionnelles. Pour surmonter cela, nous investissons des efforts considérables dans l’éducation et la sensibilisation aux avantages de notre solution ».

Et d’ajouter :

« Un autre obstacle majeur est de garantir un financement adéquat. En tant que jeune entrepreneur technologique, il peut être difficile d’obtenir le capital nécessaire pour développer nos opérations, même lorsque nos solutions ont un impact prouvé ».
AgricFresh veut conquérir le marché camerounais et au-delà.

Pour le moment, la startup préfère se concentrer dans un premier temps sur la région de l’Ouest, en particulier Foumbot. Faute de moyens. Mais, elle ambitionne d’étendre sa technologie de réfrigération à d’autres régions, telles que Santa dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, où les cultures périssables sont, estime le promoteur, souvent perdues en raison d’un stockage inadéquat.

Par Jean Materne Zambo

Mitwa NG’ambi, « CEO of the Year » chez MTN Group, et sa Team au Cameroun présentent le « People report »

[Digital Business Africa] – La filiale camerounaise de l’opérateur Sud-africain MTN a rendu public un rapport sur les initiatives RH mises en place par le Groupe MTN en vue de l’optimisation de son capital humain.

À l’occasion de son 30e anniversaire, le Groupe MTN a décidé de partager sa stratégie de gestion des ressources humaines et les résultats qui en découlent sont contenus dans son premier « People Report ». Un rapport qui met en lumière les initiatives du Groupe à l’échelle des filiales, en vue de l’optimisation du capital humain.

La révélation de ce rapport a eu lieu le 1er novembre 2024, au siège de MTN Cameroon à Douala. Ceci en présence des médias et des représentants de l’Association des Directeurs des Ressources Humaines du Cameroun.

Pour l’occasion, trois responsables de MTN se sont succédé sur la scène. D’abord Paul Norman, Directeur des Ressources Humaines du Groupe MTN. Ensuite Mitwa NG’ambi, Directrice Générale de MTN Cameroon, et enfin Evangeline Biboum, Chef de département des Ressources Humaines pour la filiale MTN Cameroon.

Le DRH Groupe a rappelé d’entrée de jeu que dans ses missions sociales et en droite ligne avec la vision du top management, le Groupe MTN a initié ces dernières années, des actions d’envergure qui visent à offrir à son personnel un cadre idéal de travail et des conditions d’exercice favorables pour une rentabilité optimale.

Pour justifier la décision du Groupe MTN à rendre public ce rapport, Paul Norman explique : « Ce rapport est une célébration de nos employés, véritables moteurs de notre succès. Nous sommes fiers de leurs réalisations et de leur dévouement ».

Pour lui, la satisfaction que procure la ressource humaine à MTN aujourd’hui est la résultante de nombreuses initiatives entreprises à l’échelle du Groupe, reprises au sein des filiales, en fonction des sensibilités et des choix stratégiques opérés pour le développement optimal du personnel et l’amélioration constante de la performance.

Des 18 filiales que compte le Groupe MTN, le rapport indique que les résultats obtenus au sein de la filiale Cameroun consacrent Mitwa NG’ambi, « CEO of the Year » et Evangéline Biboum, « General Manager Human Ressources of the Year ».

La meilleure Directrice Générale du Groupe MTN pour l’année 2023 confesse que « l’engagement de MTN Cameroon pour un environnement de travail positif et inclusif est au cœur de notre succès. Nous continuerons à investir dans le bien-être et le développement de nos collaborateurs ».

D’après elle, MTN Cameroon a opéré un changement de paradigme pour offrir à son personnel un cadre de travail confortable avec un programme de développement personnel en continu. De nombreuses initiatives ont été mises sur pied à cet effet.

La DG cite parmi celles-ci, l’amélioration du système de rémunération enrichi de nombreuses gratifications, l’inclusion sociale à travers l’intégration des personnes vulnérables, la promotion de l’égalité des genres, la mise à disposition des modules de formations certifiantes, l’introduction des programmes de divertissement étendus aux familles, la valorisation des talents, la célébration des performances, etc…

« Chez MTN Cameroon, nous croyons fermement que chaque employé mérite d’avoir une carrière professionnelle épanouissante et inspirante. Notre promesse ‘‘Live Inspired’’ guide toutes nos initiatives et stratégies », a affirmé Evangeline Biboum, Directrice Générale des Ressources Humaines de MTN Cameroon.

Celle qui revendique le titre de meilleure DRH du Groupe MTN poursuit : « En 2023, nous avons lancé l’initiative ‘‘Shaping Your Future’’, qui permet aux employés de prendre en main leur parcours professionnel et de favoriser leur apprentissage continu, témoignant de l’engagement de l’entreprise pour le développement permanent de son personnel ».

La présentation du People Report du Groupe MTN était l’occasion pour MTN Cameroon de partager ces bonnes pratiques et surtout mettre en lumière les résultats qui en découlent. L’entreprise en a profité pour réaffirmer son positionnement en tant qu’employeur de choix au Cameroun.

Par DBA. Source: MTN Cameroon

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Afrique du Sud : Camtel, sur le devant de l’ Africa Tech Festival

[DIGITAL Business Africa] – L’ Africa Tech Festival a débuté au Cap. L’événement qui se tient du 11 au 14 novembre 2024 se présente comme le rendez-vous technologique le plus important et le plus influent du continent africain. Le festival réunit 15 000 acteurs d’Afrique et du monde entier. L’objectif de cet événement est de favoriser un réseautage entre les leaders du secteur.

Occasion pour les entreprises conviées d’exposer et de présenter leurs solutions, d’acquérir des informations précieuses, de découvrir les dernières technologies et d’explorer et d’échanger des solutions technologiques pour l’Afrique et le reste du monde.

La Cameroon Télécommunications (Camtel) fait partie des entreprises classées sur le premier plan de l’ Africa Tech Festival 2024.

L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun bénéficie du statut de Gold Sponsor. Statut mérité eu égard au rôle primordial joué par l’entreprise dans le processus de transformation numérique de l’ Afrique centrale.

Selon la direction de l’ Africa Tech Festival, « Camtel fournit des solutions TIC et haut débit robustes via un réseau fibre de 12 800 km, des connexions régionales CEMAC et des câbles sous-marins, ce qui le positionne comme un centre central pour la connectivité numérique à travers l’Afrique ».

 

La Guinée priorise l’inclusion numérique, l’ IA et la Blockchain

 

La Guinée est représentée à l’ Africa Tech Festival à travers une délégation, dirigée par Nfaly Sylla. Le Chef de Cabinet du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique a pris part au LeaderIn Africa Summit à Embassy Hill.

L’émissaire de Rose Pola Pricemou assure que la Guinée donne la priorité à la réduction de la fracture numérique et à l’exploitation des technologies émergentes comme l’intelligence artificielle (IA) et la blockchain.

Nfaly Sylla a aussi pris part aux sessions de la Digital Transformation with Africa, une initiative américaine visant à élargir l’accès au numérique en Afrique, ouverte en 2022.

La délégation a pu explorer les opportunités de coopération pour renforcer l’écosystème technologique guinéen.

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité : Google for Startups Growth Academy, candidatez jusqu’au 03 décembre 2024 [le lien d’inscription ci-dessous]

[DIGITAL Business Africa] – L’édition 2025 de la Google for Startups Growth Academy est lancée avec la phase de casting. Celle-ci s’achève le 03 décembre 2024. Passée cette date, aucune candidature ne sera plus reçue. Growth Academy est un programme hybride conçu pour aider les startups utilisant l’IA à innover de manière responsable sur le marché de la cybersécurité.

Le programme est dédié aux startups en phase d’amorçage et de démarrage, qui utilisent l’ IA pour relever les défis de la cybersécurité. Avec pour objectif principal de leur octroyer les compétences essentielles de croissance, les stratégies d’internationalisation et les outils et produits Google pour les aider à se développer.

Les startups sélectionnées bénéficieront d’un soutien sans prise de participation, d’un mentorat de la part d’experts de Google et d’outils leur permettant de s’étendre à l’échelle internationale.

Trois mois. C’est le format de la formation. Les startups sélectionnées bénéficieront d’un soutien sans prise de participation, d’un mentorat de la part d’experts de Google et d’outils leur permettant de s’étendre à l’échelle internationale.

Après les trois premiers mois de contenu de base, les startups continuent de recevoir un soutien produit et un mentorat de Google pour les aider à relever leurs défis. Le programme comprend des sessions de lancement et de remise des diplômes en personne, ainsi qu’un mentorat continu et des conseils techniques.

Le programme fournira aux startups les compétences de croissance essentielles, les stratégies d’internationalisation et les outils et produits Google pour les aider à évoluer.

De plus, elles auront droit chacune au mentorat personnalisé, à une consultation technique, à un accompagnement sur mesure et aux conseils de mentors Google et d’experts de l’industrie, d’un support stratégique du soutien à la stratégie de l’entreprise et des produits.

On note également des opportunités de réseautage. Ainsi, les promoteurs pourront rencontrer et se connecter avec d’autres fondateurs pour développer votre réseau, apprendre des autres et contribuer à une plus grande communauté.

Le programme comprend des sessions de lancement et de remise des diplômes en personne, ainsi qu’un mentorat continu et des conseils techniques.

Adressez vos candidatures à travers le lien suivant:

https://shorturl.at/mqOFw

Par Jean Materne Zambo