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Il y aura plus d’un demi-milliard d’abonnements 5G d’ici la fin de l’année 2021, selon l’Ericsson Mobility Report

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[DIGITAL Business Africa] – Selon Ericsson, le nombre d’abonnements mobiles 5G devrait dépasser les 580 millions d’ici la fin 2021, grâce à un million de nouveaux abonnements mobiles 5G par jour. En effet, les abonnements 5G avec un appareil compatible 5G ont augmenté de 70 millions au cours du premier trimestre 2021.

Autre observation de l’étude, la 5G est en passe de devenir la génération mobile la plus rapidement adoptée de l’histoire, avec une augmentation du nombre d’abonnements d’environ un million par jour. La Chine, l’Amérique du Nord et les marchés du Conseil de coopération du Golfe sont en tête pour le nombre d’abonnés, tandis que l’Europe connaît un démarrage lent.

Ces prévisions, qui figurent dans la 20e édition du Mobility Report d’Ericsson, renforcent l’idée que la 5G deviendra la génération mobile la plus rapidement adoptée de tous les temps, avec 3,5 milliards d’abonnements 5G et une couverture de 60 % de la population en 5G d’ici à la fin 2026.

Toutefois, le rythme d’adoption varie considérablement selon les régions. L’Europe connaît un démarrage plus lent et a continué à se laisser distancer par la Chine, les États-Unis, la Corée, le Japon et les marchés du Conseil de coopération du Golfe (CCG) en ce qui concerne le rythme de déploiement.

La 5G devrait dépasser le milliard d’abonnements deux ans avant le calendrier de la 4G/LTE pour la même étape. Parmi les principaux facteurs à l’origine de ce résultat, citons l’engagement plus précoce de la Chine en faveur de la 5G, ainsi que la disponibilité plus précoce et l’accessibilité financière croissante des appareils 5G commerciaux. Plus de 300 modèles de smartphones 5G ont déjà été annoncés ou lancés commercialement.

Cette dynamique commerciale de la 5G devrait se poursuivre dans les années à venir, stimulée par le rôle accru de la connectivité comme élément clé de la reprise économique post-COVID-19.

L’Asie du Nord-Est devrait représenter la plus grande part des abonnements 5G d’ici 2026, avec 1,4 milliard d’abonnements 5G. Alors que les marchés d’Amérique du Nord et du CCG devraient représenter la plus forte pénétration des abonnements 5G, avec des abonnements mobiles 5G représentant respectivement 84 % et 73 % de tous les abonnements mobiles régionaux.

Fredrik Jejdling, Vice-Président exécutif et directeur des Réseaux d’Ericsson, déclare : « Cette 20ème  édition historique du Mobility Report d’Ericsson montre que nous sommes dans une nouvelle phase de la 5G, avec une accélération des déploiements et une expansion de la couverture sur les marchés pionniers tels que la Chine, les États-Unis et la Corée du Sud. Le moment est venu pour les cas d’usage avancés de commencer à se matérialiser et de tenir les promesses de la 5G. Les entreprises et les sociétés se préparent également à un monde post-pandémique, la digitalisation fondée sur la 5G jouant un rôle essentiel. »

Les smartphones et la vidéo sont les moteurs du trafic de données mobiles

Le trafic de données continue de croître d’année en année. Un exaoctet (EB) comprend 1 000 000 000 (1 milliard) de gigaoctets (GB). Le trafic mondial de données mobiles – à l’exclusion du trafic généré par l’accès sans fil fixe (FWA) – a dépassé 49 EB par mois à la fin de 2020 et devrait être multiplié par un facteur proche de 5 pour atteindre 237 EB par mois en 2026. Les smartphones, qui acheminent actuellement 95 % de ce trafic, consomment également plus de données que jamais. À l’échelle mondiale, l’utilisation moyenne par smartphone dépasse désormais 10 Go/mois et devrait atteindre 35 Go/mois d’ici à la fin de 2026.

Les fournisseurs de services de communication 5G à l’avant-garde de l’adoption de l’accès fixe sans fil

La pandémie de COVID-19 accélère la digitalisation, tout en augmentant l’importance et la nécessité d’une connectivité mobile haut débit fiable. Selon le dernier rapport, près de neuf fournisseurs de services de communication (FSC) sur dix qui ont lancé la 5G disposent également d’une offre d’accès sans fil fixe (FWA) (4G et/ou 5G), même sur les marchés où la pénétration de la fibre optique est élevée. Cela est nécessaire pour faire face à l’augmentation du trafic FWA, qui, selon le rapport, devrait être multiplié par sept pour atteindre 64 exaoctets en 2026.

L’IoT massif en plein essor

Les technologies IoT massives NB-IoT et les connexions Cat-M devraient augmenter de près de 80 % en 2021, pour atteindre près de 330 millions de connexions. En 2026, ces technologies devraient représenter 46 % de toutes les connexions IoT cellulaires.

Focus sur le conseil de coopération du Golfe

Le rapport présente de nouvelles statistiques pour les marchés du CCG où les initiatives digitales parrainées par les gouvernements accélèrent à la fois l’innovation technologique et l’adoption prévue de la 5G. En 2019, les marchés du CCG ont été parmi les premiers au monde à lancer des services 5G commerciaux. D’ici 2026, ils devraient gérer un total de 62 millions d’abonnements 5G, ce qui représente la deuxième plus forte pénétration au niveau mondial.

Cette édition du Mobility Report d’Ericsson comprend aussi quatre articles :

– T-Mobile poursuit une stratégie multi-bande

– Les entreprises construisent la 5G sur la base du WAN sans fil

– L’IA : améliorer l’expérience client dans un monde 5G complexe

– Planification de la couverture intra-bâtiment pour la 5G : des règles empiriques aux statistiques et à l’IA

A Propos d’Ericsson

Ericsson permet aux fournisseurs de services de communication de capturer tout le potentiel offert par la connectivité. Son portefeuille couvrant les réseaux, les services digitaux, les services managés et les activités émergentes est conçu pour permettre à ses clients d’être plus performants, de passer à l’ère digitale et de trouver de nouvelles sources de revenus. Ericsson estime que ses investissements dans l’innovation ont permis à des milliards de personnes à travers le monde de bénéficier des avantages de la téléphonie et du haut débit mobile. L’action Ericsson est cotée au Nasdaq Stockholm et au NASDAQ à New York. 

Source : Communiqué Ericsson

Gwendoline ABUNAW [ADG d’Ecobank Cameroun] : « J’aime l’innovation. Je ne suis pas opposée aux cryptomonnaies. Mais… »

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Gwendoline ABUNAW [ADG d’Ecobank Cameroun] : « J'aime l'innovation. Je ne suis pas opposée aux cryptomonnaies. Mais… »
Gwendoline ABUNAW, ADG d’Ecobank Cameroun

[DIGITAL Business Africa] – Parlant des cryptomonnaies, Gwendoline Abunaw, ADG d’Ecobank Cameroun, affirme : « Cette question revient toujours.  Cela montre que, de plus en plus, nous sommes ouverts au développement de notre secteur financier. Je pense qu’avec l’inclusion financière et l’ouverture de notre système financier, nous allons voir des choses comme les crypto-monnaies. Je ne m’y oppose pas. Mais, je pense que nous devons examiner de très près la question du point de vue de la réglementation.

La deuxième chose est qu’il faut une éducation claire des populations. Parce que si les crypto-monnaies arrivent de la bonne manière, il y a aussi des gens qui utilisent les crypto-monnaies pour tromper les populations. Je pense donc que la réglementation doit intervenir. Elle doit être intentionnelle pour éduquer et donner une position, afin que les gens sachent comment suivre ou comment prendre part aux crypto-monnaies. Je suis donc ouverte, car j’aime l’innovation. Mais, je pense que nous n’avons pas encore mis en place les différentes structures dont nous avons besoin et qui donneront à tous le confort d’accepter et d’utiliser les crypto-monnaies. »

L’ADG d’Ecobank intervenait ainsi lors de la conférence économique sur la Zone de libre-échange continentale africaine, Zlécaf, qui s’est tenue en ligne depuis le Cameroun, du 27 au 28 mai 2021. Une conférence  organisée  par FIP Conférences (la Fondation Inter Progress Conférences) avec le soutien d’ AFREXIMBANK.

Le thème de la séquence IV (sur les cinq prévues) de cette conférence portait sur les « Financements au service du commerce interafricain ». Ce qui a permis aux représentants des trois institutions financières que sont Ecobank, AGF et Afreximbank  d’exprimer leur point de vue sur les mécanismes de financement de l’intégration africaine. Mais également, sur la question du rôle des cryptomonnaies évoquée par un internaute. Trois réponses ont été formulées. Toutes abondant presque dans le même sens.

Allant dans le même sens que Gwendoline Abunaw, Daniel Nnomo Nti, chargé d’affaires chez AGF, pense qu’ il faut avoir l’esprit ouvert. « Mais, on est en face d’un phénomène dont on ne maitrise pas les implications… », prévient-il. Et de poursuivre : « Je crois avoir entendu plusieurs dirigeants de Banques centrales dire que la cryptomonnaie n’était pas une monnaie. Je suis ouvert d’esprit. Je regarde. Mais, de là à recommander cette crypytomonnaie, il y a un grand pas à franchir », a-t-il avoué, déconseillant la recommandation des cryptomonnaies.

Pour sa part, Intong Eric Monchu, Senior manager and Head Sovereigns Financial Institutions chez Afreximbank, pense qu’il y a encore des efforts à faire par l’ensemble des Etats africains en vue de l’adoption d’une monnaie commune. « L’information est la clé. Quand vous avez les Data, vous pouvez désormais baser votre décision sur une monnaie propre au continent africain ».

Au Cameroun, l’on reste sceptique et même hostile quant à l’adoption des cryptomonnaies. En novembre 2020, le ministère des Finances avait mis en demeure contre une vingtaine d’opérateurs offrant des services de cryptomonnaie. Louis- Paul Motaze exigeait aux prestataires engagées dans cette pratique le  remboursement  sans délai  de l’argent  « glané » auprès du public.

La sortie du ministre des Finances était consécutive à celle de Commission de Surveillance du Marché financier de l’Afrique centrale(Cosumaf), en octobre 2020, mettant en  garde le public camerounais contre les activités  de ces banques vouées aux cryptomonnaies.

Les sociétés mises en cause étaient: Académie des Investisseurs Africains, Global Investments Trading (GIT), Global Crypto Currencies Trading,  GTX Invest/Global Trust Exchange, Mekit Invest, Obasi Communication, Divine’s Auto Electronic, SOGAA Sarl, Cameroon Invest, Regel Cameroun, SAIRU, Africa ‘Lif, Mugano Investment, Petropay Cameroon, Unique Finance, CRIFAT, Fortune Investment &Wealth, Highlife International Cameroon.

Conférence économique sur la ZLECAF a été organisée par FIP Conférences (Fondation Inter-Progress Conférences #FIPCONF) avec le soutien d’ #AFREXIMBANK.

Elle était sponsorisée par #AfrilandFirstBank et sa réalisation assurée par le cabinet ICT Media STRATEGIES.

Voir l’intégralité de la conférence et de la réaction de Gwendoline Abunaw à ce sujet par ici :

https://www.facebook.com/FipConferences/videos/365347048350866

Par Digital Business Africa

Pour Ericsson, le temps passé en ligne par les internautes devrait augmenter de dix heures par semaine en moyenne d’ici 2025

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Pour Ericsson, le temps passé en ligne par les internautes devrait augmenter de dix heures par semaine en moyenne d'ici 2025
[DIGITAL Business Africa] – Ericsson ConsumerLab a rendu public les résultats de son rapport sur la consommation baptisé The Future Urban Reality ce 14 juin 2021. C’est sa plus grande étude de consommation à ce jour, représentant les opinions de 2,3 milliards de consommateurs sur 31 marchés.

D’après les principaux résultats de ce rapport, les habitudes prises en ligne lors de la pandémie du Covid-19 seront la norme à l’avenir.  En moyenne, les consommateurs ajouteront 2,5 nouveaux services à leurs activités en ligne d’ici 2025. Aussi, le temps passé en ligne par les consommateurs devrait augmenter de dix heures par semaine en moyenne d’ici 2025. 
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La tendance à gérer en ligne les éléments essentiels de la vie quotidienne, provoquée par la pandémie de Covid-19, restera une réalité fondamentale pour les citoyens du monde entier longtemps après la fin de la pandémie.

Le rapport révèle des informations clés sur ce que les consommateurs pensent qu’il se passera après la pandémie, jusqu’en 2025. Représentant les opinions de 2,3 milliards de consommateurs sur 31 marchés dans le monde, le rapport prévoit que les consommateurs continueront à gérer en ligne les activités habituelles – telles que le travail à distance, l’apprentissage, la santé et les courses – et qu’ils ajouteront en moyenne 2,5 nouveaux services en ligne.

Le rapport prédit que les consommateurs donneront plutôt la priorité à leur temps libre pour voyager davantage, pratiquer une vie en conscience et passer du temps avec leurs amis et leur famille.

En raison de l’augmentation des activités en ligne, les consommateurs devraient passer, en moyenne, dix heures de plus par semaine en ligne lorsqu’ils entreront dans la prochaine normalité. Cette évolution devrait également combler le fossé entre les utilisateurs en ligne modérés et avancés, les utilisateurs en ligne les plus modérés ayant introduit davantage de services en ligne dans leur vie quotidienne au cours de la pandémie.

Zeynep Ahmet, Senior Researcher du ConsumerLab, au sein de l’entité Recherche d’Ericsson, déclare : « Durant la pandémie, les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont devenues le principal moyen pour les consommateurs de gérer de nombreux aspects de leur vie quotidienne. Nos dernières conclusions suggèrent que cette tendance se poursuivra jusqu’à la « prochaine normalité » et au-delà.

Cette tendance peut aider les consommateurs à donner la priorité aux choses importantes de la vie, qu’il s’agisse de passer plus de temps avec leurs proches ou d’adopter un mode de vie plus sain. En tant que facilitateur des nouvelles habitudes en ligne, il est clair que les réseaux mobiles et les efforts d’inclusion numérique joueront un rôle crucial dans la construction des sociétés résilientes, inclusives et égales de demain. » 

Principales conclusions du rapport :

– Tout ce qui est routinier se fera en ligne d’ici 2025 : un consommateur sur deux prévoit d’utiliser l’apprentissage en ligne pour se perfectionner. Plus de la moitié des consommateurs dans le monde pensent que toutes leurs activités de divertissement se feront en ligne. Plus d’un tiers des consommateurs commanderont leurs courses principalement en ligne à l’avenir.

– 64 % des consommateurs s’attendent à une augmentation du niveau de stress dans la société : plus de trois consommateurs sur cinq pensent qu’il sera nécessaire de jongler avec plusieurs emplois pour conserver un revenu décent. Dans le même temps, sept consommateurs sur dix s’attendent à mener une vie plus saine.

 La commodité au détriment de la vie privée : si 75 % des consommateurs prévoient que la vie sera guidée par la commodité en 2025, sept consommateurs sur dix s’attendent également à accorder plus d’attention à la sécurité et à la vie privée en ligne.

– Les achats locaux ouvriront la voie : poussés en partie par des préoccupations environnementales, la moitié des consommateurs dans le monde s’attendent à acheter davantage de produits fabriqués localement, ce qui constituera la nouvelle norme de demain.

– La moitié des consommateurs se disent préoccupés par le changement climatique, mais 67 % d’entre eux envisagent d’augmenter le nombre de leurs voyages d’agrément à l’avenir : si la plupart des consommateurs estiment qu’il faut rendre accessibles des options de voyage plus durables, seul un sur trois indique qu’il renoncera à l’avenir à prendre l’avion pour ses voyages d’agrément.

– Le temps passé en ligne augmentera en moyenne de 10 heures par semaine d’ici à 2025 : la dépendance à l’égard des plateformes en ligne devrait se poursuivre au-delà de la pandémie, les consommateurs prévoyant qu’ils ajouteront en moyenne 2,5 services supplémentaires à leurs activités en ligne quotidiennes d’ici à 2025. Cela réaffirme l’importance de l’inclusion numérique pour garantir une « prochaine normalité » égale et résiliente. 

A Propos d’Ericsson

Ericsson permet aux fournisseurs de services de communication de capturer tout le potentiel offert par la connectivité. Son portefeuille qui couvre les réseaux, les services digitaux, les services managés et les activités émergentes est conçu pour permettre à ses clients d’être plus performants, de passer à l’ère digitale et de trouver de nouvelles sources de revenus.

Ericsson indique que ses investissements dans l’innovation ont permis à des milliards de personnes à travers le monde de bénéficier des avantages de la téléphonie et du haut débit mobile. L’action Ericsson est cotée au Nasdaq Stockholm et au NASDAQ à New York.
Source : Communiqué de presse

Niyel, une firme internationale spécialisée dans le plaidoyer, lance un appel pour financer les projets sur l’intelligence artificielle en Afrique

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Rwanda : En partenariat avec l’autorité de régulation, l’entreprise Digital Umuganda construit une infrastructure IA en langue kinyarwanda
[DIGITAL Business Africa] – Bonne nouvelle pour les chercheurs et les institutions travaillant sur les questions de droits humains, les politiques publiques et les nouvelles technologies. Dans le cadre de son Initiative pour le Développement de l’Intelligence Artificielle (IDIA), NIYEL a lancé ce 15 juin 2021 à Dakar au Sénégal un appel à propositions visant à financer et à accompagner les projets de recherche de cinq (5) équipes de recherche d’Afrique francophone, et les invite à soumettre leurs candidatures dès ce jour!

Les pratiques dans le domaine de l’Intelligence Artificielle (IA) ont ouvert le champ des possibles et contribuent chaque jour au progrès de la société et à la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). Comme souligne le Dr Ibrahima Hathié, Chercheur émérite, Docteur en économie agricole et membre du Think Tank IPAR : « Ce projet présente une opportunité pour propulser l’Afrique dans son développement. ».
Dr Ibrahima Hathié, Chercheur émérite, Docteur en économie agricole et membre du Think Tank IPAR
Matthew Smith, Spécialiste de programme principal pour le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI), souligne pour sa part : « Il ne fait aucun doute que l’intelligence artificielle aura un impact important au cours de la prochaine décennie en Afrique subsaharienne. Mais ce qui reste moins clair, c’est comment cette intelligence artificielle sera exploitée pour servir les intérêts et priorités des communautés locales, et dans quelle mesure les risques connus et inconnus seront abordés. ».

En effet, le continent africain enregistre des progrès exponentiels en matière d’innovation et de développement dans le domaine de l’intelligence artificielle. Or, les politiques actuelles ne prennent pas en considération les implications de l’IA et n’adressent pas les enjeux tels que la gouvernance, l’éthique ou l’équité. Valérie Traoré, Directrice Exécutive de NIYEL, d’indiquer : « Ce programme vise à combler un besoin criard de recherche et d’analyse des politiques publiques actuelles sur l’intelligence artificielle afin de proposer des solutions pour le développement de stratégies nationales et régionales inclusives sur l’IA. ».
Valérie Traoré, Directrice Exécutive de NIYEL
C’est donc une nouvelle avenue qui s’ouvre pour la recherche politique. Cet appel à propositions constitue une occasion offerte aux 5 équipes de recherche qui seront sélectionnées de bénéficier d’un soutien direct afin de fournir des pistes concrètes pour le développement de politiques publiques et stratégies inclusives sur l’IA en Afrique francophone avec la contribution de décideurs politiques.

Matthew Smith, de préciser : « Il y a une communauté croissante de chercheurs et d’innovateurs impliqués dans l’IA dans la région. Ce projet s’associe aux communautés scientifiques et politiques d’Afrique afin de s’engager, à leurs côtés, dans des projets de recherche contextualisés pour éclairer l’élaboration de stratégies et de politiques en matière d’IA qui contribuent à créer un écosystème de développement et de déploiement responsable de l’IA en Afrique pour le bien-être des populations. ».
Matthew Smith, Spécialiste de programme principal pour le Centre de Recherches pour le Développement International (CRDI)

Informations de soumission

La période de soumission est ouverte jusqu’au Dimanche 11 Juillet 2021 à 23h59 (GMT). Le document d’appel à propositions ainsi que toutes les directives de soumission sont accessibles : bit.ly/3v2mYZT L’appel à propositions est ouvert aux institutions établies dans les pays admissibles de l’ensemble de l’Afrique francophone (cf. liste sur l’appel à propositions).Les équipes de recherche devront soumettre leurs propositions, comprenant une lettre de soumission, une proposition technique et une proposition financière, par voie électronique.Un jury convoqué par Niyel, comprenant des experts et partenaires, sera chargé d’évaluer les propositions complètes. Les équipes de recherche sélectionnées seront contactées à partir du Lundi 2 Août 2021.L’appel permettra d’allouer 5 subventions d’un montant global de 615 000 $ Canadiens pour mettre en œuvre cinq projets de recherche d’une durée de 24 mois


A propos de NIYEL 
Fondée en 2008 et basée à Dakar avec des bureaux à Kigali et à Port Louis, NIYEL est une firme internationale spécialisée dans les campagnes, le plaidoyer, l’influence politique et les affaires publiques. Elle travaille à promouvoir des politiques publiques propices à l’épanouissement de tous et à influencer les pratiques pour s’assurer qu’en tant que citoyens, individus et communautés, nous comprenions les enjeux, sociaux, politiques et culturels, liés à nos technologies de tous les jours.

Dans ce contexte et consciente des enjeux et opportunités que les technologies avancées liées à l’Intelligence Artificielle représentent pour l’Afrique francophone, NIYEL, en collaboration avec le CRDI, a conçu le programme IDIA (Initiative pour le Développement de l’Intelligence Artificielle) afin d’accompagner le CRDI et l’ASDI dans une mission commune visant à soutenir l’adoption d’une intelligence artificielle responsable sur le continent et garantir que les experts africains se fassent entendre dans les fora internationaux.

Source : Communiqué de presse

Cryptomonnaies en Afrique : Ecobank, AGF et Afreximbank ne sont pas opposés, mais restent « très » prudents

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Cryptomonnaies en Afrique : Ecobank, AGF et Afreximbank ne sont pas opposés, mais restent « très » prudents

[DIGITAL Business Africa] – Les cryptomonnaies suscitent des réserves parmi des experts de la finance africaine. Le sujet a été évoqué lors de la conférence économique sur la Zone de libre-échange continentale africaine, Zlécaf, qui s’est tenue virtuellement depuis le Cameroun, du 27 au 28 mai 2021. Une conférence  organisée  par FIP Conférences ( la Fondation Inter Progress Conférences) avec le soutien d’ AFREXIMBANK..

Le thème de la séquence IV(sur les cinq prévues) de cette conférence portait sur les « Financements au service du commerce interafricain ». Ce qui a permis aux représentants des trois institutions financières que sont Ecobank, AGF et Afreximbank  d’exprimer leur point de vue sur les mécanismes de financement de l’intégration africaine. Mais également, sur la question du rôle des cryptomonnaies évoquée par un internaute. Trois réponses ont été formulées. Toutes abondant presque dans le même sens.

Parlant des cryptomonnaies, Gwendoline Abunaw, ADG d’Ecobank, affirme : «Je pense que l’inclusion financière ouvre notre système financier. Nous allons voir des choses dans les crypto-monnaies. Je n’y suis pas opposé, mais je pense que nous devons l’examiner de très près du point de vue de la réglementation.  Deuxièmement, il doit y avoir une éducation claire sur les cryptomonnaies… Il faut que le public sache comment suivre ou  sache comment prendre part aux cryptomonnaies. Je suis ouverte, car j’aime l’innovation, mais je pense que nous n’avons pas encore mis en place les  différentes  structures dont nous avons besoin pour nous garantir le confort nécessaire en vue de l’adoption des cryptomonnaies».

Daniel Nnomo Nti, chargé d’affaires AGF, pense qu’ il faut avoir l’esprit ouvert. « Mais, on est en face d’un phénomène dont on ne maitrise pas les implications… », prévient-il. Et de poursuivre : « Je crois avoir entendu plusieurs dirigeants de Banques centrales dire que la cryptomonnaie n’était pas une monnaie. Je suis ouvert d’esprit. Je regarde. Mais, de là à recommander cette crypytomonnaie, il y a un grand pas à franchir », a-t-il avoué, déconseillant la recommandation des cryptomonnaies.

Pour sa part, Intong Eric Monchu, Senior manager and Head Sovereigns Financial Institutions chez Afreximbank, pense qu’il y a encore des efforts à faire par l’ensemble des Etats africains en vue de l’adoption d’une monnaie commune. « L’information est la clé. Quand vous avez les Data, vous pouvez désormais baser votre décision sur une monnaie propre au continent africain ».

Au Cameroun, l’on reste sceptique et même hostile quant à l’adoption des cryptomonnaies. En novembre 2020, le ministère des Finances avait mis en demeure contre une vingtaine d’opérateurs offrant des services de cryptomonnaie. Louis- Paul Motaze exigeait aux prestataires engagées dans cette pratique le  remboursement  sans délai  de l’argent  « glané » auprès du public.

La sortie du ministre des Finances était consécutive à celle de Commission de Surveillance du Marché financier de l’Afrique centrale(Cosumaf), en octobre 2020, mettant en  garde le public camerounais contre les activités  de ces banques vouées aux cryptomonnaies.

Les sociétés mises en cause étaient: Académie des Investisseurs Africains, Global Investments Trading (GIT), Global Crypto Currencies Trading,  GTX Invest/Global Trust Exchange, Mekit Invest, Obasi Communication, Divine’s Auto Electronic, SOGAA Sarl, Cameroon Invest, Regel Cameroun, SAIRU, Africa ‘Lif, Mugano Investment, Petropay Cameroon, Unique Finance, CRIFAT, Fortune Investment &Wealth, Highlife International Cameroon.

Conférence économique sur la ZLECAF a été organisée par FIP Conférences (Fondation Inter-Progress Conférences #FIPCONF) avec le soutien d’ #AFREXIMBANK.

Elle était sponsorisée par #AfrilandFirstBank et sa réalisation assurée par le cabinet ICT Media STRATEGIES.

Voir l’intégralité de la conférence par ici :

https://www.facebook.com/FipConferences/videos/365347048350866

Ecrit par Jean Materne  Zambo (stg)

Cameroun : Orange lance ses séances de coaching dans les métiers du numérique auprès des étudiants, à travers sa plateforme « Pulse »

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Cameroun : Orange lance ses séances de coaching dans les métiers du numérique auprès des étudiants, à travers sa plateforme « Pulse »

[DIGITAL Business Arica] – La direction d’Orange Cameroun, à travers sa plateforme « Pulse », a lancé ses séances de coaching dans le secteur du numérique dans les différentes universités d’Etat du Cameroun. La cérémonie a eu lieu au Hilton de Yaoundé le 10 juin 2021.

D’après le directeur marketing d’Orange Cameroun, Yves Kom, « C’est une plateforme que nous avons mise sur pied depuis quatre ans et qui permet de répondre aux différents besoins des jeunes, en particulier des étudiants. Nous savons que les jeunes ont besoin de se connecter à internet, à faible coût, parce qu’ils n’ont pas forcément des moyens.  Nous savons aussi qu’ils ont besoin de vivre leur passion ensemble, en communauté. Nous savons également que les jeunes ont besoin de se développer. La plateforme Pulse que nous avons mise sur pied, qui compte aujourd’hui plus d’un million de membres, permet de fournir à ces jeunes des contenus éducatifs. Dans le cadre de cette plateforme, nous mettons un ensemble des formations, de séances de coaching dans les différentes universités d’Etat, pour pouvoir leur apporter l’accompagnement des experts en vue de  les aider aussi à mieux se préparer dans le monde du travail». 

Mais, il n’y a pas que « Pulse » pour réaliser le chantier numérique entrepris au Cameroun. Ainsi, Orange a-t-il d’autres applications telles que : « Orange Fablab », « Orange ville propre ».  Ces initiatives, selon le directeur général d’Orange Cameroun, « cadrent en tous points avec l’engagement d’Orange comme acteur du développement numérique et humain au Cameroun ».

Une autre application a été évoquée : « Orange Business Center ». Elle revêt une particularité. Elle est ouverte à tous. Tout comme des parcours de formation adaptés pour tous.  Parmi eux, des parcours des débutants, des parcours intermédiaires et des parcours avancés. Chacun a la possibilité d’accéder à un apprentissage qui lui permet d’avoir des éléments nécessaires pour son développement dans le numérique », a expliqué le directeur digital, Emmanuel Etia. 

Le concept unique, d’après le directeur général d’Orange Cameroun, Fréderic Debord, est « Orange Digital Center ». Celui-ci permettra aux jeunes étudiants camerounais de se mesurer à leurs homologues des autres continents. Un instrument au service de l’inclusion numérique en cours dans le pays. C’était également l’occasion de passer en revue les fruits de la coopération Orange et le gouvernement camerounais.

 « Notre ambition et notre implication pour le monde universitaire, a déclaré Frédéric Debord, s’inscrivent dans une logique fort ancienne, qui, chaque année, se consolide et se diversifie…  Nous sommes particulièrement fiers de nos ingénieurs qui sont les purs produits de l’enseignement supérieur camerounais.  C’est encore au nom de cet engagement que nous assurons diverses sessions de formation à, la pointe et en prise directe avec les exigences du monde du travail notamment par les échanges réguliers de nos experts dans divers établissements d’enseignements supérieurs. Nos actions dans ce sens, qui se veulent pérennes rendent des engagements pris dans le cadre des conventions signées avec les universités de Yaoundé I ; Yaoundé II, Dschang, Maroua, Ngaoundéré, Buea et très prochainement, l’Université de Douala. Ces conventions dans la plupart des cas découlent d’un accord-cadre signé entre orange Cameroun et le ministère de l’Enseignement supérieur en avril 2018 ».

Un partenariat qui trouvera matière à accompagner les jeunes tout au long de leur vie numérique et professionnelle.

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

RCA : Le data center d’Orange Centrafrique, ses installations radio et son cœur de réseau ravagés par les flammes

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RCA : Le data center d’Orange Centrafrique, ses installations radio et son cœur de réseau ravagés par les flammes
La protection civile de Bangui en action sur le site de l'incendie dans les locaux de l'opérateur téléphonique Orange. © Carol Valade/RFI

[DIGITAL Business Africa] –  « ORANGE CENTRAFRIQUE a le regret d’informer la population centrafricaine qu’un incendie s’est déclaré le dimanche 06 juin au soir dans ses locaux techniques sur son site principal de Sodiam. Malgré l’intervention immédiate de son équipe d’astreinte et celle des sapeurs-pompiers de Bangui, le feu a provoqué de graves dommages interrompant vers 21h30 l’ensemble des services de communication de l’entreprise à ses clients ». Ceci est la quintessence d’un communiqué publié hier, 07 juin 2021 par Orange Centrafrique.

Selon Orange, la procédure de crise enclenchée va permettre d’évaluer les impacts et les options possibles pour permettre au plus vite le redémarrage progressif de ses services. Mais déjà, l’on observe que le centre des données d’Orange, les installations radio et le cœur de réseau ont été calcinés.

« Le feu a fait des ravages en détruisant la plupart des équipements. L’ensemble du réseau Orange de Centrafrique est hors service, confie à RFI Régis Delière, directeur d’Orange Centrafrique. Ce sont des coûts gigantesques et des années de travail pour construire un équipement comme celui-là. Donc, renouveler tout cela, ça coûte beaucoup d’argent. J’espère pouvoir annoncer de meilleures nouvelles dans les tout prochains jours ».

Les services de l’opérateur téléphonique qui revendique 830 000 abonnés dans le pays sont donc à l’arrêt. Pour l’heure, on ignore les cause de cet incendie. « Nous sommes dans l’incapacité d’assurer les services à nos clients, pour l’instant. […/…] Tout a été détruit, il faut l’œil avisé d’un expert pour être capable de déterminer quelle était la source, à l’origine, du départ du feu, la nature de ce départ. Est-ce que c’est une nature électrique ? Est-ce que c’est une nature chimique ? Est-ce que c’est une nature interne au système ou est-ce que c’est éventuellement une nature du type externe qui aurait pu déclencher cela ? Pour l’instant, impossible de le dire », affirme Régis Delière à RFI .

Cet incendie survient un peu plus d’un mois après celui qui des locaux de l’ambassade de France à Bangui. Un incendie d’origine accidentelle, selon les informations disponibles. Mais, le média centrafricain Corbeau News indique que pour de nombreux Centrafricains, l’incendie des locaux d’Orange pourrait être un acte criminel et non accidentel.

Par Digital Business Africa

D’après Roger Adom, en 10 ans, la Côte d’Ivoire a perdu 20 milliards de F.Cfa à cause de la cybercriminalité

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D'après Roger Adom, en 10 ans, la Côte d’Ivoire a perdu 20 milliards de F.Cfa à cause de la cybercriminalité
Le ministre Roger Adom lors du Cyber Africa Forum.

[DIGITAL Business Africa] – La Côte d’Ivoire a perdu environ 20 milliards de F.CFA ces dix dernières années à cause de la cybercriminalité, a révélé le ministre ivoirien de l’Economie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation, Roger Adom, ce lundi 7 juin 2021, à l’ouverture de la première édition de Cyber Africa Forum (CAF), à Abidjan.

Un des fleurons de la cybercriminalité en Afrique, la Côte d’Ivoire a enregistré « sur les dix dernières années des pertes d’environ 20 milliards de Francs CFA » liées à ce fléau, a indiqué Roger Adom, lors de l’événement de référence en matière de cybersécurité en Afrique subsaharienne.

S’il est vrai que le  « développement de l’économie numérique, les technologies de l’information et de la communication sont désormais au cœur du modèle économique de multiples secteurs et deviennent également incontournables dans nos vies privées », force est de reconnaître que « les questions relatives à la Cyber sécurité, la Cyberdéfense et à la cybercriminalité représentent de plus en plus de défis majeurs pour nos entreprises, nos organisations et nos États », a-t-il souligné. Et d’ajouter : « Il apparaît donc indispensable et crucial d’identifier et comprendre les risques auxquels nous sommes confrontés au sein de nos États dont les enjeux en termes de développement ne sont plus à présenter ».

Selon lui, dans un monde de plus en plus connecté et interconnecté, les États africains, la sous-région et la Côte d’Ivoire en particulier ne sont pas immunisés contre ces risques numériques. D’où la prise des dispositions au niveau international, dont la ratification de la Convention de Budapest sur la cybercriminalité du Conseil de l’Europe (Mars 2019).

Au niveau régional, le pays s’est engagé dans la Convention de l’Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel adopté par la 23e session ordinaire de la conférence de l’union à Malabo le 24 juin 2014 en cours de signature et au niveau national elle s’est dotée en premier lieu d’un cadre juridique applicable à la cybersécurité à travers un arsenal de textes adoptés tant aux niveaux international et régional que national.

Placé sur le thème « le risque cyber au cœur des enjeux de l’Afrique », ce forum sur les enjeux de la cybercriminalité s’est donné pour mission de réunir à la fois des décideurs politiques, des délégués de grands groupes bancaires ou des télécommunications, des experts en cyberdéfense et des représentants de la société civile. Il a pour objectif d’inscrire les menaces cyber au cœur des problématiques de développement, a fait savoir Franck Kié, commissaire général de CAF.

Pour Franck Kié, cette rencontre constitue une avancée réelle dans la prise en compte des enjeux de sécurité informatique en Afrique. « L’événement  a pour mission d’ouvrir la voie vers des évolutions tant en matière de régulation qu’en matière de process et de stratégies, au sein des organisations publiques comme privées », a-t-il précisé.

Écrit par Moïse Yao K.

Taxation des GAFAM : Les ministres des Finances des pays du G7 concluent un accord pour « instaurer un impôt minimum mondial d’au moins 15 %, pays par pays »

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Taxation des GAFAM : Les ministres des Finances des pays du G7 concluent un accord pour « instaurer un impôt minimum mondial d'au moins 15 %, pays par pays »
Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft. Les Gafam

[DIGITAL Business Africa] – Les ministres des Finances du G7 (les sept pays les plus riches du monde) ont conclu en accord sur la taxe des Gafam, à Londres, samedi 04 juin 2021. Il s’agit d’un taux d’imposition jugé « minimal » et mondial sur les multinationales. Ce sera donc 15% au moins.

« En ciblant particulièrement les grandes entreprises technologiques, ils s’engagent à « parvenir à une solution équitable sur l’attribution des droits d’imposition, les pays du marché se voyant attribuer des droits d’imposition sur au moins 20 % des bénéfices dépassant une marge de 10 % pour les entreprises multinationales les plus grandes et les plus rentables ». Les membres du G7 prévoient aussi une coordination appropriée entre l’application des nouvelles règles fiscales internationales et la suppression de toutes les taxes sur les services numériques, et autres mesures similaires pertinentes, pour toutes les entreprises. Ils s’engagent à « instaurer un impôt minimum mondial d’au moins 15 %, pays par pays », rapporte le média spécialisé ZDNET.

Bruno le Maire, ministre des Finances français, a affirmé que les pays signataires de cet accord se battront pour que le taux d’imposition soit revu à la hausse. Et la directrice exécutive de l’association Oxfam, Gabriella Bucher, propose un taux de 25% pour mettre fin aux paradis fiscaux.

Plus encore, Bruno Le Maire estime que pour les géants du numérique, cela pourrait rapporter à la France « quelque chose de plus important que les 400 millions d’euros que nous touchons avec la taxe nationale » adoptée en 2019. Cela pourrait être « entre 500 millions d’euros et un milliard d’euros » par an, affirme-t-il.

Facebook et Google, ne sont pas opposés à ces annonces. Au contraire, ils saluent les décisions du G7. Sur Twitter, le vice-président des affaires mondiales de Facebook, Nick Clegg, par exemple a salué cette annonce indiquant que Facebook demande depuis longtemps une réforme des règles fiscales mondiales. « Nous saluons les progrès importants réalisés au G7. L’accord d’aujourd’hui est un premier pas significatif vers la certitude pour les entreprises et le renforcement de la confiance du public dans le système fiscal mondial », écrit-il. « Nous voulons que le processus de réforme fiscale internationale aboutisse et reconnaissons que cela pourrait signifier que Facebook paie plus d’impôts, et à différents endroits. »

Pour sa part, Google soutient « fermement » le travail effectué pour mettre à jour les règles fiscales internationales. « Nous espérons que les pays continueront à travailler ensemble pour garantir qu’un accord équilibré et durable sera bientôt finalisé », écrit Jose Castaneda, porte-parole de Google, dans une déclaration envoyée par courrier électronique, rapporte Reuters.

C’est depuis 2019 que la France a entrepris des démarches pour imposer une taxation desdites firmes. Elle avait adopté une taxe de 3%. Celle-ci concernait les services disposant d’une forte audience sur internet. Le résultat annuel escompté était de 25 millions d’euros, selon le communiqué de presse du Conseil des Ministres en mars 2019.

En Italie, également, le pourcentage était le même. Ici, la taxe était appliquée « aux entreprises dont le chiffre d’affaires annuel est d’au moins 750 millions d’euros et dont les profits locaux sur les services en ligne sont supérieurs à 5,5 millions ». Cet impôt permettra aux services fiscaux de générer 600 millions euros de revenus par an, d’après le ministre des Finances Italien, Roberto Gualtieri.

Écrit par Jean Materne Zambo (stg)

Pour cause de retrait du badge bleu certifiant le compte Twitter du vice-président indien, le gouvernement donne un dernier ultimatum à Twitter pour nommer ses représentants en Inde

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le gouvernement donne un dernier ultimatum à Twitter pour nommer ses représentants en Inde
Le badge bleu du compte Twitter du vice-président indien Venkaiah Naidu rétabli.

[DIGITAL Business Africa] – En Inde, le ministère de l’Electronique et des Technologies de l’information de l’Union (MeitY) a envoyé un dernier avis ferme à l’entreprise américaine Twitter Inc. le 5 juin 2021 pour demander le respect des nouvelles règles de l’Inde sur les TIC et le Numérique. Notamment, les règles relatives aux technologies de l’information (lignes directrices intermédiaires et code d’éthique des médias numériques) introduites cette année 2021. Ces règles couvrent les médias sociaux, les plateformes de streaming vidéo over-the-top (OTT), ainsi que les éditeurs d’actualités sur les médias numériques.

Twitter a donc reçu un dernier avis pour se conformer à ces nouvelles règles informatiques qui obligent la plate-forme de microblogging à nommer des agents de conformité et de règlement des griefs basés en Inde, entre autres clauses.  Faute de quoi, l’entreprise elle sera confrontée aux « conséquences ».

« Toutefois, dans un geste de bonne volonté, Twitter Inc. est par la présente mise en demeure de se conformer immédiatement aux règles, faute de quoi l’exemption de responsabilité disponible en vertu de la section 79 de la loi sur les technologies de l’information de 2000 sera retirée et Twitter sera responsable des conséquences conformément à la loi sur les technologies de l’information et aux autres lois pénales de l’Inde », prévient Rakesh Maheshwari, coordinateur du groupe de la Loi cybernétique du MeitY, dans sa lettre adressée à Twitter.

En effet, trois mois après la notification des nouvelles règles informatiques aux intermédiaires des médias sociaux, Twitter n’avait toujours pas désigné les responsables locaux de sa plateforme web. « Vu cette attitude dilatoire de Twitter, il a été décidé d’envoyer une communication finale et ferme à Twitter leur demandant de se conformer immédiatement à ces exigences, faute de quoi les conséquences prévues par la loi suivront », a ajouté Rakesh Maheshwari.

En réalité cette mise en demeure du gouvernement indien intervient au lendemain du retrait par Twitter du badge bleu du compte Twitter du vice-président Venkaiah Naidu. Le badge bleu indiquant que le compte est certifié et authentique. L’Inde n’aurait pas digéré cette méprise du site de micro-blogging qui a rapidement restauré le badge bleu indiquant que le compte Twitter du vice-président n’avait pas été connecté depuis six mois. Certains ont considéré que c’était une violation de la constitution indienne. ET Twitter a restauré le badge juste quelques heures après.

https://twitter.com/SureshNakhua/status/1400887875202281473/

Pour le gouvernement indien, les internautes de l’Inde qui utilisent la plate-forme Twitter, méritent et exigent un mécanisme équitable pour répondre à leurs griefs et résoudre leurs différends en temps réel. « Les utilisateurs qui sont maltraités sur la plate-forme ou harcelés ou soumis à la diffamation ou à des abus sociaux ou deviennent des victimes de plusieurs autres contenus abusifs doivent obtenir un mécanisme de recours que les Indiens ont mis en place dans le cadre d’une procédure légale régulière », écrit Rakesh Maheshwari dans sa correspondance à Twitter.

Par DIGITAL Business Africa

Lire aussi : Le Nigéria suspend Twitter après la suppression d’un tweet du président Muhammadu Buhari

Cameroun : L’ART sollicite les avis des experts et de ses partenaires pour la définition de son Plan stratégique de développement 2021-2025

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Philemon-Zoo-Zame
Le Pr Philémon ZOO ZAME, DG de l'ART.

[DIGITAL Business Africa] – Vingt ans après la création de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), le secteur des communications électroniques a beaucoup évolué, en termes du nombre d’acteurs, du nombre et de la complexité grandissante des services offerts aux consommateurs, de technologies émergentes qui ont transformées les usages et la physionomie des marchés.

L’Agence, engagée dans la préparation de son Plan Stratégique de développement 2021-2025, s’interroge sur son rôle et son positionnement par rapport aux nouveaux défis qui l’interpellent ainsi que sur ses priorités en vue d’accompagner efficacement la transformation numérique du Cameroun.

Pour l’ART dirigée par le Pr Philémon ZOO Zame, les politiques générales et la régulation devraient être fondées sur la consultation et la collaboration. C’est pour cette raison que l’agence tient à tenir compte des attentes, des idées et du savoir-faire de toutes les parties prenantes du marché, des acteurs du marché, des établissements universitaires, de la société civile, des associations de consommateurs, des spécialistes des données, des utilisateurs finals et des organismes publics compétents des différents secteurs.

L’ART a donc engagé des consultations auprès de ses partenaires à travers des entretiens sur la base d’un protocole d’interview contenant des questions sur le bilan de l’action de l’Agence, les défis futurs identifiés, les modes d’intervention de l’Agence et les différents leviers sur lesquels elle devrait s’appuyer pour fonder son action entre autres.

L’objectif majeur de la consultation étant de recueillir l’opinion de ses partenaires en ce concerne les aspects de régulation et création d’un environnement propice au développement des services de communications électroniques au Cameroun susceptibles d’éclairer l’Agence dans la démarche de développement de sa vision stratégique pour la période 2021-2025.

Les différentes parties prenantes du secteur du numérique et des TIC au Cameroun peuvent apporter des éléments de réponse au questionnaire de l’ART disponible en ligne. Il est également prévu une séance de travail virtuelle au cours de laquelle les informations fournies pourront être davantage étayées, des clarifications et des données complémentaires apportées.

Par Digital Business Africa, avec l’ART

Crypto-monnaies : la Cosumaf met à nouveau en garde les populations contre « les campagnes frauduleuses de collecte de fonds » effectuées par Global Investment Trading (Liyeplimal) et Cie

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Crypto-monnaies : la Cosumaf met à nouveau en garde les populations contre « les campagnes frauduleuses de collecte de fonds » effectuées par Global Investment Trading (Liyeplimal) et Cie

[Digital Business Africa] – C’est la deuxième mise en garde de la Commission de Surveillance du Marché Financier de l’Afrique Centrale (COSUMAF) aux populations de la Communauté des Etats de l’Afrique centrale (Cémac) au sujet des sociétés qui effectuent des campagnes de collecte des fonds auprès des populations sous prétexte d’investissement dans les crypto-monnaies ou de placements financiers pour investissements dans divers projets avec de fortes promesses de rendements allant parfois jusqu’à 500% de la mise.  

Dans un communiqué publié ce 27 mai 2021, la COSUMAF constate la récurrence des activités de plusieurs acteurs, qui proposent d’investir et de placer des fonds contre des promesses de rendements élevés, sans disposer des agréments nécessaires ou qui proposent des trading d’options sans y être autorisés.

Le gendarme des marchés financiers et de l’épargne des populations de la zone CEMAC met donc à  nouveau en garde le public de la Communauté. « En effet, certaines sociétés, dont notamment, Global Investment Trading (LIYEPLIMAL), HIGHLIFE INTERNATIONAL CAMEROON, CAMEROON INVEST, TIMEX TRADING CAMEROON, TJTM CAMEROUN et TAGUS INVESTMENT, procèdent à la collecte irrégulière des fonds auprès du public, contre des titres de capital, des placements financiers, et dans de bien divers (immobilier, véhicule) avec des promesses de rendements allant de 100% à 500% de la mise initiale et dans les délais raisonnables. La COSUMAF informe l’opinion publique qu’il s’agit des campagnes frauduleuses de collecte de fonds du public et de placements en violation de la législation en vigueur », écrit le président de la Cosumaf, l’ambassadeur Nagoum Yamassoum.

Le président de la Cosumaf ne manque pas de rappeler que l’exercice de toute activité en lien avec l’appel public à l’épargne et les instruments financiers en zone CEMAC est soumise à l’agrément préalable de la COSUMAF, lequel agrément est matérialisé par une décision prise après instruction d’un dossier d’agrément formulé par le requérant.

Parmi les entreprises citées par la Cosumaf, la Global Investment Trading d’Emile Parfait Simb qui promeut un système spécialisé dans la gestion des investissements en crypto baptisé LIYEPLIMAL et commercialisant des « Dollar Limo ». Autre moyen de récolte des épargnes des populations proposé par Global Investment Trading pour investissement, le projet SIMBCITY, présentée comme future cité balnéaire de 35 hectares au bord de la plage dans la ville de KRIBI. Construite « à partir d’une tokenisation immobilière appelé SIMBCOIN. Pour être actionnaire dans cette cité vous aurez besoin d’acheter les actions (SIMBCOIN) via notre plateforme en créant votre compte sur notre site web www.simbcoin.net », explique l’entreprise sur YouTube.

Autre entreprise citée par la Cosumaf, TAGUS INVESTMENT de Borel Taguia.  TAGUS INVESTMENT se présentant comme une plateforme qui permet aux Africains de réaliser leurs rêves entrepreneurials. L’entreprise a récemment annoncé le 21 mai 2021 avoir collecté plus de 200 000 000 Fcfa au terme d’une levée de fond qu’elle a lancée depuis mai 2019. “Cette levée de fonds a connu un succès sans pareil durant ses différentes phases. Parvenue à la fin de cette levée de fonds, nous avons eu à enregistrer 11 676 utilisateurs de notre plateforme répartis dans 71 pays et qui ont investi un total de 200 485 698 Fcfa”, déclarait il y a peu Borel Taguia Kana, jeune entrepreneur camerounais de 27 ans.

Au total, 18 entreprises spécialisées dans les crypto-monnaies ou dans la mobilisation de l’épargne des populations pour divers projets sont répertoriées par la Cosumaf. Nombreuses parmi elles exercent au Cameroun. Il s’agit de : Académie des Investisseurs Panafricains ; Liyeplimal – Global Investment Trading ; Mekit Invest ; Fortune Investment & Health ; Crifat ; Hight Life International Cameroon; Sairiu ; Regel Cameroun ; Cameroon Invest ;  Gtx Invest – Global Trusted Xchange ; Sogaa Sarl ; Petronpay Cameroon ; Unique Finance ; Timex Trading Cameroun ; Stakexchain ; Tjtm Cameroun ; Mougano Investment et enfin Tagus Investement.

Crypto-monnaies et actifs : Pour une seconde fois, la Cosumaf met en garde les populations contre « les campagnes frauduleuses de collecte de fonds » effectuées par Global Investment Trading (Liyeplimal) et Cie

Par ailleurs, l’ambassadeur Nagoum Yamassoum de la COSUMAF rappelle aux populations de la zone Cémac quelques les règles de vigilance à observer avant tout investissement. Selon lui, avant tout investissement, il faut toujours s’assurer que la société qui propose le produit est habilitée à le faire et dispose d’un agrément ou d’un visa émis par l’Autorité du marché financier, tout comme il faut obtenir un maximum d’informations sur ladite société. Plus encore, rappelle-t-il, « aucun discours commercial ne doit faire oublier, qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé ».

Cette mise en garde est la deuxième du genre après celle du 19 octobre 2020 interpellant quasiment les mêmes entreprises.

La décision de la Cosumaf du 19 octobre 2020

Cryptomonnaies : la Cosumaf interdit des entreprises

A la suite de la mise en garde de la Cosumaf le 19 octobre 2020, le ministre camerounais des Finances, Louis-Paul MOTAZE, avait également signé le 29 octobre 2020 un communiqué interdisant d’activité 17 entreprises offrant des services de crypto-monnaies et d’appel public à l’épargne.

« Le ministre des Finances informe le public que certaines sociétés installées  au Cameroun collectent des capitaux importants auprès des opérateurs économiques nationaux et étrangers par appel public à l’épargne sans être agréées à cet effet par les autorités compétentes, avec utilisation de divers supports de communication, en attirant les investisseurs potentiels par des promesses de gains exorbitants et irréalistes sur leurs placements. Le motif déclaré de ces levées de fonds par lesdites sociétés est le trading sur les cryptoactifs ».  

Le ministre ne manque pas lui aussi d’attirer l’attention du public et des opérateurs économiques en particulier sur « les risques réels de pertes de leur épargne ainsi mobilisée en marge de la réglementation  en vigueur ».

Plus encore, Louis-Paul MOTAZE demande aux promoteurs et dirigeants de ces sociétés de « cesser immédiatement » leurs opérations de collecte illégale des fonds par appel public à l’épargne, avec recours aux annonces et autres publications via divers supports de communication ; de « restituer sans délai tous les fonds collectés » auprès des opérateurs économiques nationaux et étrangers à travers ces opérations illicites et de lui rendre compte du déroulement de ces remboursements.

Le ministre des Finances Louis-Paul MOTAZE a même menacé d’engager des procédures administratives appropriées et de saisir les autorités judiciaires compétentes pour l’ouverture des poursuites contre les promoteurs et dirigeants des sociétés concernées, en cas de non-respect immédiat de ses prescriptions. Mais rien n’y fait. De nombreuses entreprises concernées foulent au pied cette instruction ministérielle.

Le minfi interdit les sociétés de cryptomonnaies au Cameroun

Des communications de certaines de ces sociétés continuent d’abonder dans de nombreux médias traditionnels au fil des jours. Idem sur le web, leur terrain de prédilection.  Sur les comptes WhatsApp, Facebook et YouTube de Liyeplimal par exemple, les messages, visuels et vidéos invitant les populations à souscrire à ses forfaits continuent. Cela malgré le fait que le ministre Louis-Paul MOTAZE leur ait clairement demandé en octobre 2020 d’arrêter toute forme de publication, de communication ou de publicité en rapport avec ces placements sur les cryptoactifs.

Exemple d’une publication sur Facebook après l’instruction ministérielle

Liyeplimal FaceBook Post
https://www.facebook.com/113077147039126/photos/a.126492979030876/187134829633357/

De la nécessité d’une régulation des cryptomonnaies

Les cryptomonnaies ont la particularité d’être spéculatifs. Elles peuvent rapporter beaucoup d’argent comme le bitcoin quand son cours est élevé, ou encore, elle peuvent perdre leur valeur et faire perdre de l’argent aux souscripteurs. Aussi, certains promoteurs de cryptomonnaies peuvent un matin disparaître avec l’argent de tous les souscripteurs. C’est par exemple le cas du OneCoin du Dr Ruja Ignatova. Cette Bulgare s’est évaporée dans la nature en 2017 avec près de cinq milliards de dollars américains de milliers de souscripteurs et d’épargnants du monde entier.

Christine Lagarde
Christine Lagarde, European Central Bank (ECB) President during a news conference on the outcome of the meeting of the Governing Council, in Frankfurt, Germany, March 12, 2020. REUTERS/Kai Pfaffenbach/File Photo – RC25JF9MKDG3

La régulation des cryptomonnaies est donc aujourd’hui une préoccupation mondiale. En janvier 2021, Christine Lagarde, la présidente de la Banque centrale européenne, appelait à un encadrement des cryptomonnaies et notamment du bitcoin. « Pour ceux qui avaient supposé que la  cryptomonnaie pourrait se transformer en monnaie – désolé ! C’est un atout et c’est un actif hautement spéculatif qui a mené des activités malveillantes ainsi que des activités de blanchiment d’argent lucratives et totalement répréhensibles », avait-elle déclaré lors d’une conférence organisée par l’agence Reuters. 

«Il doit y avoir une réglementation. Il faut l’appliquer et s’accorder sur ce point au niveau mondial car, s’il y a une échappatoire, celle-ci sera utilisée», avait poursuivi Lagarde.

Pour sa part, le régulateur financier britannique Financial Conduct Authority, avait mis en garde les populations en janvier dernier : « Si les consommateurs investissent (dans les cryptomonnaies), ils doivent être préparés à perdre tout leur argent».

En Afrique centrale, la commercialisation des cryptomonnaies reste encore non autorisée par les entreprises locales. Certes, le règlement CEMAC N° 01/11/CEMAC/UMAC/CM du 18 septembre 2011 relatif à l’exercice de l’activité d’émission de monnaie électronique en son article 10 indique qu’ « il est interdit à toute personne autre qu’un établissement assujetti d’utiliser une dénomination, une raison sociale, une publicité ou d’une façon générale des expressions susceptibles de faire croire qu’elle est habileté à émettre la monnaie électronique, ou de créer une confusion à ce sujet. L’interdiction édictée à l’alinéa précédent ne fait pas obstacles aux actions de communications des partenaires  techniques des établissements assujettis, liées à l’émission de la monnaie électronique sous la réserve que l’assujetti y soit clairement mentionné comme émetteur ».

Mais, la cryptomonnaie ne peut être classée dans la catégorie de la monnaie électronique qui elle, est régulée par une banque centrale. La cryptomonnaie se base plutôt sur la technologie blockchain, ne dispose pas d’une banque centrale et encore moins d’une autorité de contrôle ou de supervision. D’où la complexité de sa régulation.

Côté régulation des cryptomonnaies, l’on assiste donc à un silence de nombreux Etats africains, des banques centrales et des autorités de régulation.

« La non maîtrise technologique par de nombreux Etats explique leur silence tant au plan national qu’au niveau communautaire (pour ceux inscrits dans une dynamique d’intégration) relativement aux crypto monnaies », analyse Winston K. POUKA, juriste et spécialiste en droit du numérique.

Néanmoins, la Cosumaf a déjà engagé des discussions préalables avec certains promoteurs de cryptomonnaies, dont Liyeplimal, en vue de l’évaluation des préalables pour qu’ils exercent légalement. La Cosumaf leur avait demandé d’attendre son autorisation avant de commencer à exercer après la mise en place d’un cadre juridique opérationnel pour l’encadrement de l’activité des cryptomonnaies en zone Cémac.

Malheureusement, au Cameroun, en attendant la réglementation, certaines entreprises continuent toujours leurs activités au vu et au su de tous, en marge des décisions de la Cosumaf et du Minfi. Au point où la Cosumaf intervient une seconde fois pour rappeler à l’ordre lesdites sociétés et mettre en garde encore une fois de plus les populations avides de gains rapides.

Par Beaugas Orain DJOYUM

L’intégralité du communiqué de la Cosumaf du 27 mai 2021

Le Nigéria suspend Twitter après la suppression d’un tweet du président Muhammadu Buhari

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Le Nigéria suspend Twitter après la suppression des tweets du président Muhammadu Buhari
Le président nigérien Muhammadu Buhari

[Digital Business Africa] – C’est la réponse du berger à la bergère. Le ministre de l’Information et de la Culture du Nigeria, Alhaji Lai Mohammed, a annoncé ce vendredi 04 juin 2021 la suspension de Twitter au Nigeria pour exercice d’activités « susceptibles de saper l’existence de la société nigériane ». C’est ce qu’indique ce département ministériel dans un post sur Twitter.

Le ministre a également indiqué que le gouvernement fédéral a également ordonné à la National Broadcasting Commission (NBC) de commencer immédiatement le processus d’octroi des licences à tous les médias sociaux et à toutes les plateformes numériques OTT opérant au Nigeria.

En réalité, cette suspension de Twitter au NIGERIA intervient après la suppression mercredi dernier d’un tweet du Président nigérian Muhammadu Buhari.

En effet, une série d’attaques armées contre des installations gouvernementales et sécuritaires a été menée dans le sud-est du Nigeria avec à la clé  au moins 126 pertes en vie humaine et de nombreuses institutions saccagées comme celle de la Commission électorale nationale indépendante (INEC).

Très vite, le gouvernement nigérian a imputé ces violences aux Peuples indigènes du Biafra (IPOB), un mouvement séparatiste qui milite pour l’indépendance du peuple biafrais. Car, ceux-ci avaient organisé des manifestations dans le Sud-est du Nigeria en souvenir aux victimes de la guerre du Biafra. D’après plusieurs sources, plus d’un million de personnes avaient péri en raison de la guerre et de la famine dans les années 1960.

Et la réponse du président nigérian Muhammadu Buhari a été ferme :  « Beaucoup de ceux qui se comportent mal aujourd’hui sont trop jeunes pour être conscients de la destruction et des pertes de vies qui ont eu lieu pendant la guerre civile du Nigeria. Ceux d’entre nous qui sont restés sur le terrain pendant trente mois et qui ont traversé la guerre vont les traiter dans la langue qu’ils comprennent. »

Dans un second tweet, le président nigérian indique qu’il reçoit « quotidiennement des rapports de sécurité sur les attaques et il est très clair que ceux qui sont derrière veulent que cette administration échoue ».

Seulement, le premier Tweet est mal pris part certains Nigérians qui estiment que le président appelle au massacre. Du coup, ils appellent twitter à supprimer le Tweet et à bannir le président du site du miccroblogging.

Dès mercredi, Twitter supprime le tweet du président le considérant comme « abusive (abusif) » et indiquant qu’il viole ses règles. Twitter indique qu’il ne saurait relayer « un appel à une guerre civile dans le sud-est du Nigeria ». La Contestation du ministre de l’Information, Lai Mohammed, ne se fait pas attendre. Il accuse Twitter de faire du deux poids, deux mesures. « La mission de Twitter au Nigeria est très, très suspecte. Twitter a-t-il supprimé les tweets violents envoyés par Nnamdi Kanu ( le chef de l’IPOB exilé en Israël, ndlr) ?« , s’interroge-t-il.

Dans son communiqué indiquant la suspension de Twitter au Nigeria ce vendredi, Lai Mohammed indique comme raison de cette suspension l’exercice d’activités « susceptibles de miner l’existence de la société nigériane ».

La toile s’est dès lors emballée. D’autres félicitant le président Buhari et d’autres condamnant cette décision.

D’autres analystes indiquent par ailleurs que le Nigeria ne dispose pas de moyens techniques pour interdire le site de microblogging au Nigeria, vu que l’utilisation des VPN est possible. Ils en veulent pour preuve l’annonce de cette suspension sur le compte sur Twitter du ministère de l’Information et de la Culture.

Du côté de Twitter, l’on indique simplement que l’annonce du gouvernement nigérian sur la suspension des activités de Twitter au Nigeria est « très préoccupante ». Affaire à suivre.

Par B-O.D.

La responsabilité de l’intellectuel africain à l’ère de l’internet : Pour une éthique de notre présence en ligne

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La responsabilité de l’intellectuel africain à l’ère de l’internet : Pour une éthique de notre présence en ligne
Image d'illustration. Photo Ionos.

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Fridolin NKE*] –  En surfant sur la toile, en interagissant avec d’autres internautes, l’on devrait prendre conscience du pouvoir complexe du monde numérique et tâcher de rentabiliser les opportunités qu’il offre, en réduisant ses effets destructeurs sur la construction des sociétés multiethniques et multiraciales dont l’humanité fait de plus en plus l’expérience.

Le Négro-africain a le devoir impérieux de ne pas perdre de vue sa situation. Pour ce
faire, il ne peut manquer de s’interroger : quel est le poids économique, politique, scientifique, artistique et littéraire de l’Afrique dans le monde, aujourd’hui ?

Plus qu’un questionnement théorique, cette interrogation devrait être le motif principal de notre engagement quotidien en vue de contrer les tentatives impérialistes d’effacement de notre présence dans le concert des nations.

Les enjeux de notre écriture sur la toile

De toute évidence, le poids du notre continent dans le volume global des acteurs et produits en ligne est négligeable. Elle est, à l’image de la connectivité générale d’internet (le taux d’utilisation d’internet) de la plupart des pays d’Afrique subsaharienne et de la part de l’Afrique dans le commerce mondial, de moins de
5%. L’absence d’équipements technologiques et la misère rampante d’une Afrique pillée par les États artificiellement opulents amplifie un double gap, le gap des savoirs et de la circulation classique des informations, et le gap numérique. C’est ce défi de la production et de la circulation des avoirs, des savoirs et des savoir-faire que l’intelligentsia africaine et les industriels du continent de notre temps doivent relever,
prioritairement. Nous ne saurions nous contenter d’une simple lapalissade, en reprenant, à notre compte, lemot de Joseph Ki-Zerbo : « l’Afrique a une science ».

En effet, par leurs travaux scientifiques, nos plus grands esprits ont montré que la science, les lettres, les arts et l’histoire de l’Afrique en général, ne sont pas à évaluer
à partir de la question raciale, surannée, de l’aptitude de l’Africain à penser (lui-aussi !) et à produire le beau.

Ce qui doit être analysé, ce sont la nature, la validité méthodologique, la transférabilité des contenus et la portée des innovations que conduisent les artistes, les écrivains et les scientifiques africains dans leurs bureaux et dans les laboratoires des universités et centres de recherche.

La crise des fondamentaux de la science, des lettres et des arts africains doit être le prétexte d’un travail de développement d’une écriture de soi des Africains qui se renouvelle et s’enrichit à travers des générations successives d’intellectuels, chacune d’elles établissant la solidité et la permanence des bases théoriques et des outils technos-scientifiques autour desquelles devrait se construire l’Afrique de demain.

Écrire, surfer, c’est manifester sa présence ; c’est défendre son humanité ; c’est se produire comme liberté à la face de tous les autres « Moi ». Rappelons-nous : au sortir de la seconde Guerre mondiale, lorsqu’il a fallu défendre les libertés et l’identité africaines, alors que l’édition papier était à son apogée, des intellectuels
africains et leurs confrères des autres continents, « penseurs du Monde noir », à l’initiative d’Alioune Diop et de quelques figures tutélaires de notre émancipation, ont créé la revue Présence africaine.

Ce faisant, cette écriture de soi rendait compte des évolutions de nos élaborations dans la structuration de la pensée africaine des siècles passés, la pensée étant, comme le dit très remarquablement Marcien Towa, l’aiguillon de tout projet historiographique pérenne.

Le problème qui se pose à nous, maintenant, est de savoir comment se produire intellectuellement, socialement et économiquement, dans nos temps dits « postmodernes », lorsqu’on est en permanence happé par des flux d’informations qui nous traversent de part en part et nous ignorent tout à la fois.

Le voyage vers notre esprit

L’Internet, en tant que produit de la puissance militaire occidentale, ne vise pas nécessairement à élargir le champ du possible en nous disposant à exiger l’impossible, au sens où on entend cette expression chez le Che, c’est-à-dire, l’accomplissement pratique de l’Homme ou la victoire des sous-hommes sur les dictatures tropicales et l’impérialisme transnational.

Il induit plutôt une triple révolution : elle est artistique, scientifique et humaine. Au niveau artistique, technique et scientifique, nous assistons à une transformation radicale des usages qui se traduit par la célérité, l’efficacité dans la recherche et les avantages divers que l’interdisciplinarité de l’Internet induit (les nouvelles formes d’éditorialisation, l’usage des tablettes tactiles par les orchestres philarmoniques, etc.) ; au niveau humain, le Web a transformé nos habitudes et nos modes de penser. Surtout, il requalifie et redimensionne les relations interhumaines et interraciales.

À l’aurore du 21e siècle, il faut maintenir une tension entre une habitude développé depuis des millénaires – l’usage de l’écriture depuis l’Ancienne Egypte – et les récentes modalités d’expression qu’actualise le numérique. C’est à partir de ce clair-obscur qu’il nous échoit la responsabilité de poursuivre l’écriture des pages de l’histoire de notre littérature, de nos arts et de nos sciences, aujourd’hui.

Les modalités de cette écriture peuvent se rapporter, dans certains cas, à l’édition papier ; mais elles doivent, prioritairement, s’adapter aux nouvelles formes d’éditoralisation qu’actualisent les technologies de l’information et de la
communication.

À cet égard, il faut observer que, quoique l’ingénierie numérique ait poussé les limites de la mémoire humaine en décuplant les capacités de stockage et de recyclage des métadonnées, l’homme n’est pas à l’abri d’un cataclysme qui paralyserait les centrales informatiques de gestion du Big Data.

Aussi recommandons-nous, outre la maîtrise de la technologie du hardware et le management des métadonnées, le perfectionnement des techniques millénaires de la sculpture sur pierres. Depuis l’Égypte pharaonique, des inscriptions gravées sur des parois des monuments rocheux ont permis à l’être humain de traverser le temps,
en laissant des traces indélébiles de son histoire, pour le bonheur de ses descendants.

Au final, une entreprise aussi critique que celle que nous amorçons sur la toile, qui traduit le refus radical de coïncider avec soi, la quête inlassable du sens et de la matière des choses existantes, le regard sans concession devant le cours de notre histoire, etc. mobilise toutes les facultés, aussi bien l’entendement que
l’affectivité.

Le Négro-africain doit penser, au sens cartésien du terme, c’est-à-dire douter, concevoir, affirmer, nier, vouloir, ne pas vouloir, imaginer, sentir, car il lui revient de pister le bien, le beau ou l’authentique, et de le problématiser, à travers un effort d’analyse très ciblé et complexe. Cela engage, non seulement ses intuitions
propres, mais aussi le contenu subtil des intentions autres et la matière pâteuse des affects dont rendent compte les faits et les évènements dont il fait l’expérience.

D’où l’intérêt de l’interdisciplinarité dans l’analyse des expériences historiques fondatrices et le besoin de vulgariser de celles-ci. Nous devons mobiliser tous les
savoirs et savoir-faire, les sciences humaines et sociales dans le projet d’éditorialisation de notre vécu : sciences humaines et sociales, littérature, arts, esthétique, philosophique, informatique, et autres.

L’enjeu de ce voyage vers notre esprit, et dans notre, peau est d’inscrire le travail de communication interculturelle dans le temps, afin que les citoyens et les peuples se découvrent réciproquement et apprennent à se comprendre au moyen de l’exorcisation de leur imaginaire et de leur oubli respectifs.

*Par Fridolin NKE, Expert en discernement

La responsabilité de l’intellectuel africain à l’ère de l’internet : Pour une éthique de notre présence en ligne

Yaoundé, mercredi, 02 juin 2021. Articulation 3.

L’écriture de notre vécu sur la toile

Roger Adom : « La Côte d’Ivoire a gagné en maturité numérique »

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Roger Adom : « La Côte d’Ivoire a gagné en maturité numérique »
Roger Adom, ministre de l'Économie numérique, des Télécommunications et de l'Innovation de la Côte d’Ivoire

[Digital Business Africa] – Le message intégral de Roger Adom, ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation de la Côte d’Ivoire, à l’occasion de la journée mondiale des télécommunications/TIC et de la Société de l’Information le 17 mai 2021.

Pour lui, le nombre d’abonnements aux réseaux mobiles a plus que doublé en moins de 10 ans, passant de 17 millions d’abonnés en 2011 à 37 millions en 2020. Et avec l’avènement de la Covid-19, le télétravail a été une aubaine pour les organisations publiques et privées qui l’ont développé permettant la continuité d’une grande partie de l’activité professionnelle à distance.

« Chers Concitoyennes ; Chers concitoyens ;

La Conférence des Plénipotentiaires de L’Union Internationale des Télécommunication (UIT) en novembre 2006 à Antalya (Turquie), a institué « la journée mondiale des télécommunications/TIC et de la Société de l’Information », qui est célébrée le 17 mai de chaque année.

Cette Journée a pour but de contribuer à sensibiliser l’opinion sur les potentialités et les perspectives de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les domaines économique et social, d’une part de susciter la mise en œuvre de stratégies pour réduire la fracture numérique entre les pays et à l’intérieur des pays, d’autre part.

Ainsi, à l’instar des autres États membres de l’Union, la Côte d’Ivoire célèbre, ce lundi 17 mai, la Journée Mondiale des Télécommunications et de la Société de l’information. C’est pour nous l’occasion de réaffirmer l’engagement du Gouvernement à faire des télécommunications/TIC un pilier de développement de notre pays.

La célébration de l’édition 2021 se tient dans un contexte particulier, avec bientôt deux années marquées par la pandémie COVID-19 qui impacte tous les pays. Cette situation a été une réelle occasion pour utiliser les avancées dans le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) afin d’accélérer la transformation digitale de notre pays.

En effet, la pandémie de la COVID-19 a changé de façon extraordinaire nos habitudes, notre façon de communiquer, de nous instruire, de commercer, de produire, ou encore de nous distraire. Heureusement, l’utilisation des télécommunications et des TIC a permis d’atténuer l’impact négatif de la pandémie sur les économies des pays les plus digitalisés.

Avec la mise en place du confinement, des millions de personnes ont été contraintes au télétravail. Le premier constat a été la décentralisation du travail. Le télétravail a été une aubaine pour les organisations publiques et privées qui l’ont développé permettant la continuité d’une grande partie de l’activité professionnelle à distance.

Mesdames et Messieurs ;

Le thème retenu pour cette édition est  » Accélérer la transformation numérique en ces temps difficiles « . Ce thème revêt une importance particulière, quand on sait que La crise de la Covid-19 a provoqué un choc économique et social sans précédent dans l’histoire.

Il s’agit pour nos Etats de prendre en compte le potentiel incommensurable que représentent les télécommunications et les TIC afin de promouvoir l’innovation pour accélérer la digitalisation de nos sociétés. L’objectif visé est de répondre aux défis de compétitivité de nos économies et d’améliorer les conditions de vie de nos concitoyens.

En effet, tous les pays soucieux d’améliorer la marche de leur économie et de leurs populations investissent massivement dans les TIC. Tous ces pays sont en quête d’une plus grande maturité numérique. À cette fin, ils s’engagent dans de vastes plans stratégiques destinés à bâtir les fondements d’une société et d’une économie numérique porteuse de savoir, de confort et de progrès.

Pour des pays comme la Côte d’Ivoire, l’accroissement de la maturité numérique ne peut s’envisager sans l’innovation créatrice de croissance, sans l’existence d’un réseau d’accès à haut débit robuste, sans des services et contenus orientés vers la création de richesses, sans la démocratisation de l’accès aux terminaux, sans la disponibilité de ressources humaines de qualité et d’une véritable expertise nationale en matière de TIC et sans un environnement légal et règlementaire propice à l’investissement et rassurant pour les utilisateurs.

Mesdames et Messieurs

La crise sanitaire a confirmé l’importance de la transformation numérique comme une stratégie incontournable et permanente à développer sur le long terme pour garantir la compétitivité de nos entreprises et répondre aux nouveaux besoins des consommateurs.

A cet effet, le Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, ayant pris la pleine mesure de l’impact du secteur du numérique sur le développement économique et social de notre pays, y a accordé une place de choix dans le Plan National de Développement (PND) 2021-2025.

Les stratégies développées et mises en œuvre dans ce contexte ont permis à la Côte d’ivoire d’obtenir des résultats satisfaisants. Ainsi, le nombre d’abonnements aux réseaux mobiles a plus que doublé en moins de 10 ans, passant de 17 millions d’abonnés en 2011 à 37 millions en 2020. On note aussi que le taux de pénétration de l’internet est supérieur à 65%, grâce aux réseaux mobiles avec les technologies 3G et 4G.

En outre, les prix moyens de la voix, du sms et de la data ont baissé d’au moins 80% entre 2011 et 2020 ;

De plus, le taux d’inclusion financière est de 70% en 2018, grâce à une forte contribution des services financiers mobiles.

La Côte d’Ivoire a également gagné en maturité numérique. Cela se traduit par le projet de Gouvernance électronique (e-Gouv), qui permet d’accroître l’efficacité de l’administration publique et d’améliorer ses relations avec les usagers des services publics.

Par ailleurs, la sécurité du cyberespace numérique ivoirien a été renforcée par la mise en place d’un cadre juridique qui contribue à la lutte contre la cybercriminalité, la protection des données à caractère personnel et la sécurisation des transactions électroniques.

Au plan technique, on note la création d’une Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC), la mise en place d’une équipe de réponse aux incidents informatiques (CI-CERT), la création d’un site internet d’éducation et de protection des enfants en ligne, ainsi que la mise en place d’une plateforme centralisée d’authentification et de signature électronique.

Le pays a notamment réalisé une progression de 6 places au classement mondial annuel de l’UIT, passant du 15ème rang en 2011 au 9ème rang africain depuis le dernier classement IDI 2017, et se classant 3ème en Afrique de l’Ouest.

Ce bilan, prometteur est l’occasion pour nous, acteurs du secteur de l’économie numérique, de prendre conscience des acquis consolidés, et de redoubler d’efforts pour les défis à relever afin d’accélérer la transformation numérique de notre économie.

Mesdames et Messieurs,

Je voudrais saisir l’opportunité de cette Journée pour exprimer les remerciements de l’Etat de Côte d’Ivoire et de son Gouvernement aux instances internationales de Télécommunications/TIC (UIT et UAT), dont le soutien et les différents appuis sont très appréciables.

Je voudrais par ailleurs remercier tous les acteurs et partenaires du secteur des TIC en Côte d’Ivoire et les encourager à poursuivre leurs efforts conjugués dans la promotion et la vulgarisation des Technologies de l’Information et de la Communication, en vue d’une économie numérique inclusive et durable, dans l’intérêt de nos concitoyens.

Par Roger Adom, Ministre de l’Économie numérique, des Télécommunications et de l’Innovation de la Côte d’Ivoire

Finalement, il n’est rien arrivé aux utilisateurs de WhatsApp qui ont refusé les nouvelles conditions d’utilisation de l’application

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[Digital Business Africa] – Après de vives polémiques concernant WhatsApp qui devait rendre  inutilisable plusieurs de ses fonctionnalités essentielles à ceux qui auraient refusé sa mise à jour, les utilisateurs ne voient finalement pas de conséquence alors que le délai est passé.

La populaire application de messagerie avait ces derniers mois posé un ultimatum à ses utilisateurs: accepter de nouvelles conditions d’utilisation, qui impliquaient de nouveaux transferts de données, ou devoir se contenter d’une version édulcorée du service. Les utilisateurs avaient en l’occurrence jusqu’au 15 mai pour trancher.

Le délai est largement dépassé, mais aucun utilisateur n’a subi les conséquences annoncées. Dans un article du média américain The Next Web, un porte-parole de l’application confirme ce changement drastique de politique. «Nous n’avons actuellement pas pour projet de limiter les fonctionnalités de WhatsApp pour ceux qui n’ont pas accepté la mise à jour», peut-on ainsi lire.

Pour rappel, refuser les nouvelles conditions d’utilisation de WhatsApp, sans pour autant rimer avec une désactivation de compte, était censé comporter plusieurs conséquences concrètes. Parmi elles, l’impossibilité d’accéder à l’écran principal de l’application et de consulter ses conversations. Les utilisateurs récalcitrants auraient ainsi pu répondre aux sollicitations de leurs contacts, sans pouvoir initier de conversation.

Ils auraient également pu répondre à des appels téléphoniques et vidéo entrants. Le temps de «quelques semaines» seulement. Après quoi, WhatsApp aurait cessé d’envoyer des messages, appels et notifications sur le téléphone, notait à l’époque le centre d’aide de l’application. Autrement dit, WhatsApp aurait été rendue inutilisable… le temps pour ses utilisateurs de revenir sur leur décision, et d’accepter les nouvelles règles du service.

Aucune explication à ce revirement de situation n’est donnée. WhatsApp se contente d’indiquer que «la majorité des utilisateurs ayant vu la mise à jour l’ont acceptée». La mise à jour de la politique de confidentialité de WhatsApp n’en aura pas moins provoqué un vent de panique mondial. L’application avait vu ses utilisateurs migrer en nombre vers des applications connues pour leur respect de la vie privée, à l’image de Signal ou du service de messagerie russe Telegram.

Par Gaelle Massang

Congo Brazza : Les ministres en charge des Postes et Télécommunications de la CEEAC attendus du 26 au 28 juin 2021

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Léon Juste Ibombo
Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Economie numérique du Congo Brazza.

[DIGITAL Business Africa] – Les ministres chargés des postes et Télécommunications de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale, CEEAC, se réuniront à Brazzaville, du 26 au 28 juin 2021. L’information découle de l’entretien entre la secrétaire de la CEEAC,  Marie Chantal Mfoula et le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo, lundi 31 mai 2021. « Le Congo est très honoré d’organiser cette réunion de haut niveau des ministres en charge des TIC. Lors de cette rencontre, il s’agira de faire participer d’autres structures de l’Union africaine afin que l’Afrique centrale puisse également bénéficier de quelques appuis qui permettront que l’interconnexion au niveau de la sous-région soit non seulement maximisée mais qu’elle soit aussi facilitée », a indiqué le ministre Léon Juste Ibombo.

Deux jours durant, les ministres en question tableront sur l’adoption du Plan d’action consensuel de déploiement des infrastructures de communications électroniques de l’Afrique centrale (Pacdice-ac). Avec pour objectif « d’examiner et d’adopter la méthodologie analytique de priorisation des projets du Pacdice-ac ». Il sera également question « d’étudier et d’adopter la feuille de route sur la mise en œuvre dudit plan d’action ainsi que d’examiner la déclaration des chefs d’Etat et de gouvernement sur le développement des infrastructures de communications électroniques de la sous-région ».

Les travaux   se tiendront  en visioconférence, en raison  de la Covid-19. Y seront aussi conviés, les experts des états membres de la CEEAC, les représentants des autorités de régulation du secteur des télécommunications, des agences nationales des infrastructures numériques, l’Union africaine des télécommunications, le Bureau de zone de l’Union internationale des télécommunications pour l’Afrique centrale.

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

Cameroun : Camtel annonce le lancement imminent de « Blue », son réseau mobile

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Cameroun : Camtel annonce le lancement imminent de son réseau mobile « Blue »

[DIGITAL Business Africa] – Le projet de Camtel dans la téléphonie mobile se  précise. D’après un message publié sur son compte Facebook ce 30 mai 2021, l’opérateur des télécoms camerounais mettra sur pied son  réseau mobile « Blue », dans quelques semaines.

Pour la communication de ce nouveau produit, Camtel a opté pour  un vocabulaire familier, propre aux jeunes.«  Aujourd’hui, vous êtes chez les autres. Mais ce n’est plus l’amour des premiers jours, ça se voit… Nous savons que vous nous réservez la seconde place, nous serons votre deuxième SIM, votre « second bureau », votre « djomba »… Mais nous ne désespérons pas, et bientôt, nous serons la première… et l’unique », a promis la direction de Camtel. Comme pour dire que « Blue » sera un(e) deuxième partenaire de l’abonné(e).

Camtel indique sur sa page Facebook que pour éviter des mauvaises surprises,  les soucis techniques qui ont gêné les premiers « Blue Pals » (clients), les empêchant de profiter pleinement de l’illimité, ont été résolus.

« Ensuite, nous avons multiplié votre quota 4G pour que le plaisir dure plus longtemps sur votre Smartphone… ou même dans votre modem. A la fin de votre quota 4G, en fonction de votre taille, vous basculez en vitesse 3G réduite, pour continuer à avoir accès à vos applis illimitées. Plus votre taille est grande, plus votre quota est grand », explique l’opérateur.

Son lancement avait été sursis. Le réseau mobile devait être sur le marché des télécommunications depuis le 13 janvier 2021. Un retard que madame le ministre des Postes et Télécommunications,Minette Libom Li Likeng, n’a guère apprécié. Puisque le 11 janvier 2021, elle avait déjà attiré l’attention du Dg. de Camtel, Judith Yah Sunday, quant au non-respect des prescriptions à lui adressées par le gouvernement le 04 mars 2020.

 En effet le gouvernement avait prescrit, à l’époque, la mise en place d’un continuum organisationnel ouvert, avec la création en son sein des « business Units » (trois au total, NDLR), en fonction de chacun des titres d’exploitation attribués. 

La marque « Blue » est d’autant plus entendue que l’entreprise Camtel indique que le réseau mobile en question sera le plus digitaliser, smart et simple, avec des forfaits à moindre cout et innovants du marché.

Ecrit par Jean Materne Zambo (stg)

Digitalisation au Cameroun: la CNPS se fixe pour objectif zéro papier à l’horizon 2022 et la Douane mise sur l’application COSMOS

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Digitalisation au Cameroun: la CNPS se fixe pour objectif zéro papier à l’horizon 2022 et la Douane mise sur l’application COSMOS
Le DG de la CNPS, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, au Cammob 20-20.

[DIGITAL Business Africa]  –  La douane camerounaise a partagé son expérience dans la digitalisation lors du « Cammob 20-20 » qui s’est tenu du 17 au 19 mai 2021 à Yaoundé. Guy Innocent Diffo, le représentant de la douane camerounaise, a indiqué que depuis 1988 la DGD (Direction générale de la Douane) avait déjà  mis sur pied le système Pagode (Procédures Automatisées de Gestion des Opérations Douanières et de Commerce Extérieur). Le système permettait d’automatiser les procédures de dédouanement.

En 2019, est née « Cosmos », une application qui limite le contact entre usagers et agents de douane. « Sous l’angle de facilitation des contrôles, …pour ceux qui ont des grosses voitures, vous avez déjà été confrontés à ces agents de contrôle. Ils ont juste besoin de relever le numéro de châssis de votre véhicule et lorsqu’ils l’introduisent dans l’application Cosmos, toute suite ils sont au courant si votre véhicule a respecté les procédures de douanes ou non ».

En plus, en dépit de la pandémie de la Covid-19,  les opérations de recouvrement des recettes n’ont pas connu une incidence négative. Pour preuve, la douane a engrangé 705 milliards en 2020 contre 650 milliards pendant la période pré-Covid.

A la CNPS, la digitalisation n’a pas attendu la Covid-19

Le même panel a connu la présence du directeur général de la Caisse nationale de Prévoyance sociale(CNPS), Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame.

 « Nous avons opté pour la digitalisation pour faciliter la vie de nos clients. Actuellement le processus de digitalisation de la CNPS est rendu à 90%. L’objectif est d’atteindre les 100% dès 2022, soit zéro papier. D’ici là tout se fera de façon numérique avec l’aide de l’intelligence artificielle. Pour les personnes du 3ème âge, nous privilégions le numérique. Toutefois, pour tous ceux qui ne seront pas capable d’utiliser nos terminaux digitaux, nos guichets resterons ouverts ». Le propos est du Dg de la CNPS, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame.

Intervenant au Panel 7 intitulé: « Téléphonie mobile, support du Digital, développement du E- services et lutte contre le Covid 19 », il a affirmé que la CNPS a amorcé un programme de digitalisation entre 2008 et 2012, en vue de faciliter l’accès à ses services. « C’est vrai que le Covid-19 a été le signe déclencheur des projets de digitalisation des services dans des nombreux pays, mais la CNPS du Cameroun n’a pas attendu la survenance de cette pandémie pour se mettre à la digitalisation », a-t-il indiqué.

Pour ainsi parler des allocations familiales payées via mobile money. De plus, il est à noter une réduction de 7 étapes à 3 dans le règlement des dossiers. Toutes ces opérations limitent le contact entre le client et le personnel (50% affecté au télétravail, depuis le début de la Covid), et par voie de conséquence la corruption, a-t-il dit.

«Aujourd’hui, les employeurs font la télédéclaration de leurs personnels et des salaires en ligne, sans se déplacer. Tout le monde a désormais la possibilité de s’immatriculer en ligne, sans se présenter à la CNPS. En matière de recouvrement des cotisations sociales, les employeurs peuvent payer, par mobile money, en plus du virement classique bancaire. En effet, tout peut se payer en ligne et à tout moment, même pendant les longs weekends. Les allocations familiales sont aussi payées mensuellement par mobile money », a expliqué le DG.

Et d’ajouter : « Ces innovations ont permis à la CNPS d’être labellisée à l’international. Nous sommes la seule caisse d’Afrique francophone, anglophone, arabophone à être reconnu par l’AISS d’un label qualité de services depuis 2017 et « bonne gouvernance » en 2019. Le label « Qualité des services » vient d’ailleurs d’être renouvelé pour 3 ans ».

Le ministère de la Santé publique, quant à lui, a annoncé avoir mis sur pied une stratégie de santé numérique depuis 2019. C’est à juste titre qu’on a  pu avoir des applications comme « Mobile Heath », qui intervient dans la prise en charge des patients par terminaux mobiles. Par ailleurs pour lutter contre la désinformation, le Minsanté a certifié toutes les pages officielles de son département.

Le Ministère des Postes et Télécommunications, par l’entremise de son représentant, a rassuré l’assistance quant au coût de la connexion internet au Cameroun, estimant qu’il est l’un des plus bas en Afrique.

Ecrit par Jean Materne Zambo (Stg)

20 ans de téléphonie mobile : L’excellente contribution de MTN Cameroon récompensée

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MTN, leader des télécommunications au Cameroun a reçu le prix de l’excellence à l’occasion de la célébration des 20 ans de la téléphonie mobile (Cammob 20-20) qui s’est tenue à Yaoundé du 17 au 19 mai 2021. Les travaux présidés par la ministre des Postes et Télécommunications ont vu MTN Cameroon participé aux diverses activités et surtout la conférence inaugurale sous le thème « les enjeux de la téléphonie mobile au Cameroun, 20 après : que retenir ? ».

La distinction reçue par MTN au terme de cette célébration est une reconnaissance par les pouvoir publics de l’importante contribution de l’opérateur au développement du pays, depuis le lancement de ses opérations en février 2000. Cette contribution de MTN Cameroon, qui se poursuit, peut être résumée en principaux points.

Premièrement, MTN Cameroon rapproche des millions de Camerounais au quotidien. De n’importe quelle région, département, arrondissement et ville, il est possible d’entrer en contact avec ses proches. Plus de 95% de la population est couverte par son réseau.

MTN Cameroon récompense

Deuxièmement, déjà plus de 1000 milliards de FCFA que l’entreprise a déjà mobilisé pour le développement et l’entretien de ses infrastructures de classe mondiale dans les 10 régions du pays. Un montant similaire a été versé dans les caisses de l’Etat sur la même période. Soit plus de 1000 milliards de contribution aux recettes de l’Etat à travers les impôts, les droits de douanes, les droits de licences et autres redevances.

Troisièmement, depuis l’année 2000, MTN Cameroon participe activement à l’épanouissement des individus et au développement des entreprises de toutes tailles. En 20 ans, MTN a créé plus de 1000 emplois directs et plus de 200.000 emplois indirects au Cameroun. L’entreprise a reçu la certification d’employeur de choix par l’organisation internationale Investor in People. Derrière ces emplois directs, il y a le développement des talents locaux, la promotion de la main d’œuvre locale, la confiance en la jeunesse et le respect de la diversité.

Ensuite, MTN accélère la transformation digitale du pays pour contribuer à l’avènement d‘une économie numérique viable et surtout durable, grâce aux infrastructures et aux services. A propos des infrastructures, l’accès du pays à Internet haut-débit passe par le câble sous-marin de fibre optique WACS ; un investissement initial de MTN Cameroon dont le point d’atterrissement a été rétrocédé à l’Etat du Cameroun. MTN s’appuie sur ces infrastructures pour proposer des services simples, innovants, accessibles et fiables. L’accès par exemple à l’internet mobile haut-débit ou au portefeuille électronique MTN Mobile Money a complètement transformé le quotidien des personnes et des entreprises en leur facilitant la vie.

Enfin, il faut noter que MTN mène ses activités au-delà du business pour venir en aide aux communautés grâce à la première fondation d’entreprise au Cameroun : la Fondation MTN. Ses actions dans les domaines de la Santé, l’Education et l’accès à l’eau potable impactent plus de 3 millions de personnes au quotidien dans les 10 régions du pays. Depuis la crise sanitaire en cours, MTN est aux côtés de l’Etat et des communautés avec une multitude d’initiatives à fort impact visant à réduire la propagation du Coronavirus. En tant qu’entreprise africaine née en Afrique, le devoir de solidarité est dans notre ADN.

Par MTN Cameroon