Accueil Blog Page 11

Jappcare Autotech : une solution locale pour la sécurité routière au Cameroun par Sinet Akih

[Digital Business Africa] – Les routes camerounaises font chaque année d’innombrables victimes en raison du mauvais entretien des véhicules. Déterminé à changer cette situation, Sinet Akih, chef de produit devenu entrepreneur, a lancé Jappcare Autotech, une plateforme technologique qui propose un suivi en temps réel, des calendriers d’entretien et des pièces de rechange afin de rétablir la sécurité au volant.

Les véhicules mal entretenus sont une cause silencieuse mais mortelle d’accidents de la route au Cameroun. Pour Sinet Akih, chef de produit devenu entrepreneur, ce défi représentait à la fois une mission personnelle et une opportunité commerciale. Sa réponse : Jappcare Autotech, une start-up conçue pour rendre l’entretien des véhicules plus intelligent, plus accessible et plus fiable.

S’attaquer à un problème national


Jappcare Autotech n’est pas une plateforme numérique comme les autres. Elle offre une surveillance en temps réel de l’état des véhicules, des calendriers d’entretien personnalisés et une place de marché intégrée pour les pièces de rechange. L’objectif est simple mais révolutionnaire : réduire le nombre d’accidents de la route liés à un mauvais entretien en fournissant aux conducteurs des données en temps réel et un accès plus facile aux pièces de rechange.

« Trop de vies sont perdues sur nos routes parce que les véhicules ne sont pas entretenus correctement. Jappcare veut changer cela en mettant la technologie au service de la sécurité », explique Sinet.

Grâce à sa solide expérience en marketing et gestion de produits, il a fait de Jappcare une entreprise évolutive et adaptée au contexte local, avec un potentiel d’expansion au-delà du Cameroun vers d’autres marchés africains confrontés à des problèmes similaires en matière de sécurité routière.

Au-delà des affaires : construire des écosystèmes


Si Jappcare est son projet phare, la vision plus large de Sinet en matière de technologie concerne également la création d’écosystèmes. En 2022, il a lancé le Bamenda Community Challenge (BCC) afin de doter les jeunes de la région du Nord-Ouest, touchée par les conflits, de compétences technologiques et entrepreneuriales. En deux éditions, le BCC a formé des dizaines de jeunes innovateurs, soutenu des idées commerciales par des prix en espèces et du mentorat, et attiré des centaines de participants et de dignitaires.

De Bamenda à la scène nationale


Sinet est également l’un des principaux organisateurs du Cameroon International Tech Summit (CITS), le plus grand événement technologique du pays. Le CITS rassemble des innovateurs, des investisseurs et des décideurs politiques afin d’accélérer la croissance numérique du Cameroun.

Une vision ancrée dans la pertinence locale


Grâce à Jappcare, Sinet Akih démontre que les start-ups africaines peuvent résoudre les problèmes africains tout en conservant une évolutivité mondiale. Sa mission est claire : sauver des vies, renforcer la sécurité routière et construire un modèle d’innovation qui commence au Cameroun mais s’adresse à tout le continent.

Par Digital Business Africa

Rwanda : Yves Iradukunda nommé ministre des TIC et de l’Innovation

[DIGITAL Business Africa] – Yves Iradukunda est aux commandes du ministère des TIC et de l’Innovation. Sa nomination est survenue le 18 septembre 2025. Il remplace Paula Ingabire, qui occupait jusque-là le poste de ministre de plein exercice dans ce portefeuille stratégique. Ce changement à la tête du département en charge des TIC advient au moment où le Rwanda entend accélérer sa transition numérique et affirmer son statut de hub technologique régional. Une mission que le nouveau promu ne redoute pas. Tant il s’était illustré dans le secteur du développement et de la philanthropie avant sa nomination.

Yves Iradukunda a notamment occupé les postes de directeur pays de l’Allan & Gill Gray Philanthropy au Rwanda et de directeur des opérations mondiales chez MASS Design Group, une organisation internationale de design et d’ingénierie sociale. Il s’est d’ailleurs dit « pleinement déterminé à tout donner pour façonner un avenir meilleur pour les Rwandais grâce aux technologies transformatrices ».

Le nouveau ministre des TIC et de l’Innovation devra jouer un rôle clé dans l’accélération des projets déjà en cours, visant à réduire la fracture entre zones urbaines et rurales, stimuler l’innovation locale et le développement de start-up, renforcer la cybersécurité et la souveraineté numérique, tout en accompagnant le développement des compétences de la jeunesse pour répondre à la demande croissante en talents dans le secteur.

Titulaire d’une licence en mathématiques et informatique de l’Oklahoma Christian University aux États-Unis, Yves Iradukunda a ensuite obtenu un MBA à l’African Leadership University School of Business, ainsi qu’un diplôme en innovation des services publics délivré par la Cambridge Judge Business School.

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : Selon GSMA, le numérique pourrait générer 9,8 milliards de FC de croissance d’ici 2029, le plaidoyer des autorités

[DIGITAL Business Africa] – L’apport du numérique dans la croissance économique n’est plus à démontrer. C’est le cas en RD Congo. Le secteur pourrait générer 9,8 milliards de FC de croissance d’ici 2029. Chiffre révélé par le tout premier rapport sur l’économie numérique en République démocratique du Congo, publié ce 18 septembre 2025 par la GSMA dans le cadre du Sommet africain du numérique. Autre prévision du rapport, près de 9,7 millions de nouveaux citoyens pourraient accéder à l’internet mobile d’ici 2029.

Le rapport est intitulé « Stimuler la croissance économique par la transformation numérique », et est issu de l’étude sur la numérisation du marché de la République démocratique du Congo. Le secteur de la téléphonie mobile représente déjà 8 % du PIB congolais, et près de 70 millions d’abonnements ont été enregistrés à mi-2025. Selon le rapport, seuls 17 % des Congolais utilisent l’internet mobile, un taux bien en deçà de la moyenne africaine.

Les raisons à ces barrières sont connues. Le rapport de la GSMA évoque le coût élevé des services, la faible couverture réseau, la fiscalité désincitative, le manque d’infrastructures énergétiques et l’insuffisance de compétences numériques au sein de la population. Le rapport de la GSMA recommande cinq axes stratégiques pour redresser la barre.

D’abord, moderniser la fiscalité du secteur des télécoms pour alléger la pression sur les opérateurs et les consommateurs. Ensuite, améliorer la planification numérique et énergétique, notamment dans les zones rurales. Troisième priorité : développer les compétences numériques, en ciblant particulièrement les jeunes et les femmes, encore trop peu représentés dans l’économie numérique. Il est aussi crucial d’optimiser l’accès au spectre et de revoir les conditions de délivrance des licences. Enfin, l’intégration des services mobiles dans l’administration publique permettrait de démocratiser l’accès à des services essentiels comme la santé, l’éducation ou la finance.

Présent à l’évènement, le ministre de l’Économie numérique, Augustin Kibassa Maliba, a insisté sur la nécessité d’une coopération solide avec les partenaires africains et internationaux, invitant investisseurs, entreprises technologiques et bailleurs à unir leurs forces avec le Gouvernement à travers :

• des partenariats public-privé dans les infrastructures ;

• le financement de projets numériques inclusifs ;

• le renforcement des capacités locales, afin de permettre à la jeunesse congolaise de devenir l’avant-garde de cette révolution digitale.

Le DG de l’ARPTC Christian Katendé, a quant à lui rappelé à l’assistance que pour la République démocratique du Congo, il ne s’agit pas seulement de rattraper un retard, mais bien de saisir l’opportunité de transformer notre économie, de diversifier nos sources de croissance et de mieux valoriser nos ressources humaines et naturelles grâce au numérique.

Pour le gouverneur de la Banque centrale du Congo, André Wameso, seule la digitalisation peut permettre au Congo-Kinshasa de faire un bond substantiel pour lever ces défis structurels.

Par Jean Materne Zambo

Le Camerounais Thierry Hot nommé Conseiller exécutif du président de la Banque africaine de développement

[Digital Business Africa] – Deux semaines après la prise de fonction du Mauritanien Sidi Ould Tah à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD) le 1er septembre 2025, le Camerounais Thierry Hot a rejoint la BAD en qualité de Conseiller exécutif du président. 

Ancien journaliste, entrepreneur et stratège reconnu dans le domaine des médias et de la communication en Afrique, il apporte à l’institution son expertise accumulée à travers des parcours diversifiés allant du journalisme (BBC, Africa24) à la direction d’organisations panafricaines (Rebranding Africa Forum, Samori Media Connection).

Dans une déclaration publiée sur son profil LinkedIn ce 19 septembre 2025, celui qui a activement contribué à l’élection de Sidi Ould Tah à la présidence de la BAD exprime son enthousiasme et son engagement :

« Servir l’Afrique, bâtir l’avenir. Rejoindre cette prestigieuse institution qu’est la Banque Africaine de Développement est pour moi bien plus qu’une responsabilité : c’est l’expression d’un engagement renouvelé à contribuer, avec conviction et détermination, à l’édification d’une Afrique plus résiliente, inclusive et tournée vers l’avenir. Je me réjouis d’unir mes efforts à ceux de femmes et d’hommes d’exception, dont le dévouement et l’expertise façonnent chaque jour les opportunités et la prospérité de notre continent. »

Le parcours de Thierry Hot : de la plume journalistique à la stratégie panafricaine

Thierry Hot, aujourd’hui Conseiller exécutif du Président de la Banque africaine de développement (BAD), est un acteur reconnu de l’écosystème médiatique et stratégique africain. Camerounais d’origine, il a construit un parcours riche et diversifié, au carrefour du journalisme, de la communication et du conseil stratégique.

Il débute sa carrière au BBC World Service en 2001, où il se forge une solide expérience dans le traitement de l’information internationale. En 2009, il rejoint Africa 24 au poste de Directeur d’édition, consolidant sa réputation de journaliste rigoureux et d’analyste averti des dynamiques africaines. Il occupera également la fonction de directeur de l’information à Africa 24

En 2010, Thierry Hot franchit un cap entrepreneurial en créant Samori Media Connection, basé à Bruxelles. Par cette structure, il lance le magazine panafricain Notre Afrik, qui s’impose rapidement comme une plateforme de réflexion sur les enjeux politiques et économiques du continent. 

Son sens de l’initiative et sa vision stratégique le conduisent, en 2014, à fonder le Rebranding Africa Forum, rendez-vous annuel devenu incontournable pour les décideurs, entrepreneurs et chercheurs autour de la transformation économique et sociale de l’Afrique.

Son engagement dépasse le journalisme : il a accompagné des institutions et gouvernements en tant que conseiller stratégique, notamment auprès de la Présidence du Burkina Faso sous l’ère Roch Marc Christian Kaboré de 2015 à 2021, et piloté le Pivotal Africa Network, réseau destiné à mobiliser les ressources et expertises au service de l’Afrique.

Sur le plan académique, Thierry Hot est titulaire d’un MBA en Management stratégique et intelligence économique de l’École de Guerre Économique (EGE) à Paris. Cette formation lui confère une double compétence : une capacité d’analyse fine des enjeux de gouvernance et une expertise en stratégie opérationnelle, qu’il met désormais au service du développement continental.

Reconnu pour son approche « afro-pragmatique », Thierry Hot a récemment été distingué en Mauritanie (juillet 2025), une reconnaissance qui s’ajoute à une carrière marquée par la volonté de « servir l’Afrique et bâtir l’avenir ». Le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, l’a décoré le 18 juillet 2025 au rang de Chevalier de l’Ordre du Mérite national de Mauritanie, rendant ainsi hommage à son implication active à l’élection de Sidi Ould Tah à la présidence de la BAD.

« Cette distinction, reçue avec humilité et émotion, récompense la formidable campagne qui a contribué à l’élection du Dr Sidi Ould Tah à la présidence de la Banque Africaine de Développement. C’est une victoire pour l’Afrique, pour une certaine idée du leadership africain fondé sur la compétence, la rigueur et la vision », avait déclaré Thierry Hot.

Sa nomination aujourd’hui à la BAD traduit la volonté de l’institution d’intégrer des profils capables de renforcer son rôle moteur dans la construction d’une Afrique compétitive, résiliente et prospère.

Par Digital Business Africa

Bénin : la DGI dématérialise les timbres fiscaux et l’enregistrement des actes pour moderniser ses services

[Digital Business Africa] – Dans le cadre de sa politique de modernisation, la DGI a mis en place la dématérialisation du paiement et de l’apposition des timbres fiscaux, ainsi que de la formalité d’enregistrement des actes. Ces services sont désormais accessibles via la plateforme en ligne e-services.impots.bj. C’est ce qu’a annoncé ce 16 septembre 2025 à Cotonou, la Direction générale des Impôts (DGI) du Bénin engagée dans la digitalisation de ses procédures.

Comment ça marche ?

Fini le timbre physique et le cachet à la signature ! 

Un timbre électronique de 40 mm sur 30 mm est maintenant apposé sur le coin supérieur droit de chaque page des actes. Ce timbre électronique remplace non seulement le timbre physique, mais aussi le cachet du service qui incluait la date, le folio, la case, les droits payés, la signature physique et le cachet.

Vérifier l’authenticité d’un document

Pour assurer la fiabilité de cette nouvelle procédure, la DGI a mis en place un système de vérification simple et efficace. N’importe quel usager peut vérifier l’authenticité d’un document en utilisant le code QR qui y est apposé. Cette vérification se fait directement sur la page d’accueil du portail e-services.impots.bj, dans le module “authentifier un document”.

En cas de questions ou de besoin d’informations supplémentaires, le centre d’appels est disponible au 133.

Cette initiative, signée par le Directeur général des Impôts, Nicolas YENOUSSI, s’inscrit pleinement dans la volonté du gouvernement béninois de simplifier l’accès aux services publics et de réduire les procédures administratives traditionnelles grâce à la technologie. Elle marque un pas de plus vers une administration plus efficace et résolument tournée vers le numérique

Une administration à l’écoute de la démocratie

Parallèlement à cette initiative, la DGI a démontré sa capacité d’adaptation en modifiant sa plateforme de demande de quitus fiscal (quitus.impots.bj). Cette décision, prise le 17 septembre 2025 à la suite d’une rencontre avec la Commission nationale électorale (CENA), répondait à une requête du parti d’opposition “Les Démocrates”, dirigé par l’honorable Nourénou Atchadé. Le parti avait demandé à ce que le type d’élection pour lequel le quitus est demandé soit précisé sur la plateforme.

La DGI a justifié ce changement par la nécessité de traiter les demandes par ordre de priorité, car les dates de dépôt des dossiers à la CENA varient selon les élections. Cette flexibilité illustre la volonté du Bénin de simplifier son administration tout en restant à l’écoute des revendications de la société civile.

Ces réformes s’inscrivent dans une stratégie plus large, entamée en 2016, visant à simplifier le système fiscal, moderniser la collecte des impôts et élargir l’assiette fiscale. Le nombre de taxes a ainsi été réduit de 48 à 32 en 2025. Le gouvernement mise avant tout sur la digitalisation, avec des outils comme la facturation électronique, l’immatriculation en ligne et les déclarations dématérialisées.

Par Digital Business Africa

Lire aussi:

Cameroun : CAMTEL sollicitée pour stimuler le tourisme grâce au numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le ministère du Tourisme et des Loisirs s’allie à un partenaire stratégique dans la transformation numérique. L’opérateur national des télécommunications, CAMTEL, a été sollicité par le département ministériel pour stimuler le tourisme grâce au numérique. Les deux parties ont signé un accord ce 18 septembre 2025 à l’issue d’une cérémonie présidée par le ministre par intérim Gabriel Mbairobé.

Ce partenariat permettra de renforcer la promotion numérique de la destination Cameroun, de moderniser les services touristiques, de former les guides à la communication et de mobiliser les partenaires. Il vise aussi à renforcer la visibilité du Cameroun au niveau local et international, en positionnant le pays comme une destination touristique compétitive en Afrique et au-delà.

L’entreprise CAMTEL est habituée de ce genre de missions. Elle accompagne en tout temps les administrations publiques vers leur transformation digitale. Pour preuve sa convention avec le ministère de la Fonction publique en 2022.

InterconnexionLe MINFOPRA Joseph Le avait déclaré à l’époque que Camtel, à travers ses connexions sécurisées et redondantes à l’Internet, l’interconnexion haut débit par liaison spécialisée en fibre optique ou radio, facilitera, entre autres, aux fonctionnaires la consultation des dossiers en ligne, l’inscription en ligne du public aux concours administratifs, le fonctionnement optimal du système informatique de gestion intégrée des personnels de l’État et de la solde (SIGIPES) en région, la certification des actes de carrière en région.

CAMTEL est également un acteur clé du déploiement de l’e-gouvernement (en promouvant le .gov.cm), à l’interconnexion des universités, à la vidéosurveillance des villes, entre autres. L’opérateur se démarque aussi dans le secteur de la santé.

Le 6 mai 2025, une convention-cadre d’envergure a été signée entre le ministère de la Santé publique (MINSANTE) et Cameroun Télécommunications (CAMTEL), marquant une avancée majeure dans l’intégration des technologies numériques au sein du système de santé camerounais. CAMTEL s’était engagée à mobiliser son expertise ainsi que des équipements de dernière génération afin d’accompagner les institutions sanitaires dans le domaine des télécommunications.

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : Que vaut Trident Digital Tech, la société qui a levé 2,6 M $ pour accélérer le lancement du « DRC pass » ?

[DIGITAL Business Africa] – Le projet du « DRC Pass », le système national d’identité numérique, franchit un cap. La société singapourienne Trident Digital Tech Holdings Ltd (TDTH) a annoncé, mardi 16 septembre 2025, avoir mobilisé 2,6 millions de dollars pour accélérer le lancement du système national d’identité numérique. Un montant issu d’un financement de type PIPE (Private Investment in Public Equity).

C’est une méthode de levée de fonds qui permet à des investisseurs privés d’investir dans une société cotée en bourse. La société singapourienne Trident Digital Tech Holdings Ltd revendique une capitalisation boursière d’environ 73,25 millions de dollars. Faisant d’elle un acteur « modeste » dans le secteur technologique.

D’après des experts en finances, la société doit surmonter ces défis pour maintenir sa position sur le marché. Trident Digital Tech Holdings Ltd est principalement spécialisée dans le conseil aux entreprises et la personnalisation informatique à Singapour. Son produit phare est la solution d’identité basée sur la blockchain conçue pour fournir des fonctionnalités d’authentification unique sécurisées aux systèmes tiers intégrés dans divers secteurs.

Tridentity offre des fonctionnalités de sécurité inégalées, garantissant la protection des informations sensibles et prévenant les menaces potentielles. Ses solutions et services incluent le conseil aux entreprises et la personnalisation informatique. Elle fournit des solutions et services personnalisés qui répondent aux besoins spécifiques de ses clients sur ses marchés verticaux, principalement le e-commerce, l’agroalimentaire, le commerce de gros et de détail.

Une expérience avérée qui de l’entreprise le prestataire qui détient l’exclusivité des services électroniques d’identification en République démocratique du Congo, connus sous le nom de e-KYC (connaissance de votre client).Selon les autorités locales, « DRCPass » utilise les dernières avancées de la technologie Web 3.0.

Le système national d’identité numérique est conçu pour être un identifiant numérique centralisé et hautement sécurisé. Avec cette pièce, les citoyens pourront accéder facilement à une multitude de services, que ce soit dans le secteur public ou privé, par le biais d’une authentification unique qui simplifie les démarches administratives.

« DRCPass » offre également la possibilité de réaliser des paiements sécurisés et confère des droits numériques équivalents à ceux d’une pièce d’identité physique traditionnelle. En plus d’être un outil de lutte contre la fraude et de bancarisation d’une part significative d’une population encore largement exclue du système financier formel.

Par Jean Materne Zambo

Désinformation numérique : Au Mincom, ce que recommande Smart Click Africa aux journalistes camerounais

[Digital Business Africa] – À l’occasion d’une rencontre organisée à Yaoundé ce 18 septembre 2025 par le Ministère de la Communication en partenariat avec Elecam à l’intention des journalistes camerounais, Beaugas Orain DJOYUM, Président de Smart Click Africa, a alerté sur les menaces croissantes que représentent les deepfakes et les fake news, particulièrement à l’approche de l’élection présidentielle d’octobre 2025. C’était en présence du Pr Félix Zogo, SG du Mincom, représentant du ministre, du DGA d’Elections Cameroon, AbdoulKarimou, des cadres du MINCOM et de nombreux journalistes camerounais.

Dans son exposé sur le thème « Comment lutter contre les fake news et les deepfakes en période électorale », le président de l’association Smart Click Africa a mis l’accent sur des conseils pratiques et des outils concrets pour mieux se prémunir contre la manipulation de l’information.

Deepfakes : une menace réelle pour les médias

Les deepfakes, qu’ils soient visuels ou vocaux, peuvent faire dire ou faire à une personne ce qu’elle n’a jamais dit ou fait. Pour les médias, le risque est double : perdre leur crédibilité s’ils relaient une fausse information, et devenir des vecteurs involontaires de désinformation politique. D’où les recommandations et conseils du président de l’association Smart Click Africa. 

Les 8 bonnes pratiques recommandées par Smart Click Africa

  1. Ne jamais se fier à une seule source : toujours croiser les informations et vérifier l’authenticité auprès des sources autorisées.
  2. Recouper avec rigueur : méfiez-vous des messages WhatsApp ou des contenus non vérifiés. Favorisez les échanges directs et utilisez des questions pièges pour détecter les usurpations vocales.
  3. Soyez vigilants face à l’arnaque par permutation de carte SIM : cette fraude permet aux cybercriminels de prendre le contrôle de vos comptes via votre numéro de téléphone. Privilégiez l’authentification via applications (comme Google Authenticator) plutôt que par SMS.
  4. Analysez les incohérences visuelles : expressions figées, décalage audio/vidéo, intonations robotiques sont souvent révélateurs de contenus truqués.
  5. Provoquez des émotions : les IA peinent encore à simuler des réactions spontanées comme les pleurs, les cris ou le rire.
  6. Vérifiez les métadonnées : des outils existent pour remonter à la source d’un fichier et identifier d’éventuelles modifications.
  7. Utilisez des outils spécialisés de détection IA :
    • WhiSpeak (voix)
    • Deepware (vidéos)
    • InVid WeVerify (vérification d’images et vidéos)
    • Resemble AIAttestivSensity AI et Reality Defender pour une analyse plus poussée.
  8. Sensibilisez votre entourage : informer ses proches peut éviter qu’ils tombent dans le piège. « Si vous êtes conscient des dangers, ce n’est pas certain que vos amis ou collègues le soient aussi », a insisté Beaugas DJOYUM.

Un plaidoyer pour un journalisme éthique et humain

S’appuyant sur la Charte de Paris sur l’IA et le journalisme, l’intervenant a souligné la nécessité pour les journalistes de rester maîtres des outils technologiques qu’ils utilisent. La transparence, la responsabilité éditoriale et la traçabilité des contenus doivent demeurer des piliers du travail journalistique, même à l’ère de l’intelligence artificielle.

Dans un contexte où la manipulation numérique devient de plus en plus sophistiquée, la vigilance, l’éthique et l’éducation des journalistes apparaissent comme les meilleures armes. L’appel de Beaugas Orain DJOYUM est clair : former, vérifier, anticiper et sensibiliser pour garantir l’intégrité de l’information en période électorale.

Par Digital Business Africa

Quelques images de la rencontre

E-gov/Côte d’Ivoire : Le Projet d’appui au Renforcement de l’Administration électronique présenté

[DIGITAL Business Africa] – Une initiative pour rapprocher le service public des citoyens en Côte d’Ivoire. Le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation a présenté le Projet d’Appui au Renforcement de l’Administration électronique, ce 18 septembre 2025.

Le PARAE vise à améliorer la gouvernance, la qualité et la couverture des services publics offerts aux citoyens à travers la digitalisation des procédures administratives. Le directeur général de la Transformation numérique et de la Digitalisation, Olivier Avoa, a rappelé l’importance stratégique de ce chantier.

« Il s’agit d’une opportunité historique de transformer notre manière de servir le citoyen, de renforcer la confiance entre l’État et les usagers, et de positionner la Côte d’Ivoire comme une référence en matière de gouvernance numérique en Afrique », a-t-il souligné.

La séance de travail organisée par le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation avait pour but de mobiliser l’ensemble des parties prenantes autour de cette initiative visant à moderniser le système administratif ivoirien. Y ont pris part, Olivier Avoa, directeur général de la transition numérique, Bassoumarifou Sanogo, coordonnateur du PARAE, l’expert technique Mahamoudy Boundy et plus de 70 parties prenantes.

Le Projet d’Appui au Renforcement de l’Administration électronique, a été lancé en janvier 2025. Le PARAE est doté d’un financement d’environ 60 milliards de FCFA. Le projet structurant mobilise toutes les parties prenantes, institutions publiques, secteur privé, société civile et partenaires techniques et financiers.

Par Jean Materne Zambo

Maroc : « Yalla », l’application qui veut faire de la CAN 2025 la plus connectée de l’histoire du tournoi

[DIGITAL Business Africa] – En quelques clics, votre démarche de voyage et d’accès aux stades est effectuée. Les innovations technologiques dans le monde du football sont réalisées dans et en dehors des terrains. Le comité d’organisation local de la Coupe d’Afrique des Nations, Maroc 2025, et la CAF annoncent le lancement dès le 25 septembre 2025 de l’application « Yalla », une application qui combine Fan-ID et e-Visa intégrés.

Cette plateforme unique va permettre de centraliser la billetterie électronique, le Fan ID obligatoire pour accéder aux stades et aux fan zones, ainsi qu’un module dédié à l’e-visa pour les visiteurs étrangers. Le Fan-ID que proposera « Yara » est une carte d’identité numérique du supporter. Sans lui, impossible d’accéder aux stades ou aux fan zones. La Confédération africaine de Football (CAF) ne semble pas transiger dessus.

« L’application Yalla, qui sera lancée le 25 septembre 2025, deviendra la plateforme d’accès pour tous les supporters. Chaque détenteur de billet devra s’y enregistrer pour obtenir un Fan ID, indispensable pour accéder aux stades et aux fan zones », indique l’association.

L’application offrira également un guichet unique pour l’obtention d’un e-Visa spécial CAN 2025. Là c’est pour les supporters internationaux qui doivent obtenir un visa pour se rendre au Maroc. Cela permettra ainsi une simplification des formalités administratives et la fluidité de leur voyage. «L’application proposera aussi un e-Visa spécialement conçu pour la CAN, permettant aux supporters du monde entier de faire leur demande en ligne.

« Elle offrira en temps réel des mises à jour, des contenus exclusifs et des informations personnalisées, faisant de Maroc 2025 l’édition la plus connectée de l’histoire de la CAN », ajoute la CAF.

Le dispositif e-Visa du Maroc, quant à lui, s’adresse à trois catégories de voyageurs :

• les citoyens d’Azerbaïdjan, du Bénin, du Guatemala, d’Inde, d’Israël, de Jordanie et de Thaïlande, détenteurs d’un passeport ordinaire valide ;

• les ressortissants étrangers soumis à l’obligation de visa et résidant légalement dans l’Union européenne, aux États-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, en Australie, au Japon, en Norvège, en Suisse ou en Nouvelle-Zélande, avec un titre de séjour valide ;

• les étrangers soumis à l’obligation de visa et titulaires d’un visa non électronique délivré par l’espace Schengen, les États-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie, l’Irlande ou la Nouvelle-Zélande, à condition qu’il soit à entrées multiples et encore valide.

Les phases de vente des billets – CAN Maroc 2025

– 12 au 24 septembre : préinscription en ligne pour être alerté dès l’ouverture.

– 25 au 27 septembre : prévente exclusive pour les détenteurs de cartes Visa.

– Dès le 27 septembre à 14 h : ouverture au grand public.

Billets disponibles ici : tickets.cafonline.com

Par Jean Matern Zambo, source : visages.com, cafonline.com

Présidentielle/Bénin : La DGI reparamètre le site de demande de quitus fiscal après une requête de l’opposition

[DIGITAL Business Africa] – Se montrer flexible face à une revendication du camp d’en face, surtout lorsqu’on est aux affaires. Cela n’arrive pas toujours en Afrique. Le directeur général des Impôts du Bénin, Nicolas Yenoussi, prouve que le Bénin est un havre de la démocratie.

La Direction générale des Impôts a modifié les paramètres de la plateforme de demande de quitus fiscal. Le fameux sésame qui va prouver que le citoyen est en règle avec l’administration fiscale au 31 décembre 2025. Décision prise ce mercredi 17 septembre 2025 à l’issue d’une rencontre avec la Commission nationale électorale (CENA).

Une résolution qui accède à une doléance formulée par le parti d’opposition Les Démocrates, conduite par l’honorable Nourénou Atchadé. Le parti avait demandé à l’administration fiscale de préciser le type d’élection auquel ils participent avant de soumettre leur demande de quitus fiscal. Dans une circulaire datée du 12 septembre 2025, la Direction Général des Impôts ( DGI) a notifié que tous les candidats doivent dorénavant obtenir leur quitus fiscal.

Avant la requête du parti d’opposition Les Démocrates, il était mentionné que la demande eststrictement personnelle et exige quelques informations simples : nom, prénoms, profession, numéro de téléphone, adresse e-mail et une situation fiscale soldée à zéro franc… Pas de précision sur le type d’élection auquel on participe.

La DGI a expliqué les raisons de ce choix dans son communiqué. « En effet, il sied de traiter par ordre de priorité les demandes étant donné que les dates de dépôt de dossiers à la Commission nationale électorale (CENA) ne sont pas les mêmes pour différentes élections », explique le communiqué. La nouvelle version a été déployée dès ce mercredi 17 septembre 2025. Visitez le site quitus.impots.bj.

La décision sage de la DGI de revoir sa plateforme de demande de quitus fiscal est à l’image même du paysage fiscal du Bénin. D’après le site spécialisé Financial Afrik, le Code général des impôts qui comptait autrefois 48 taxes n’en compte que 32 en 2025. Dans le détail : 11 taxes obsolètes ont été supprimées, 5 regroupées, et une seule nouvelle taxe a vu le jour – celle sur les plus-values immobilières.

La même source précise que depuis 2016, les réformes fiscales visent avant tout à simplifier le système, moderniser la collecte et élargir l’assiette. Au lieu de créer de nouveaux prélèvements, le gouvernement a misé sur la digitalisation : facturation électronique normalisée, immatriculation en ligne, dépôt dématérialisé des états financiers, déclarations et paiements via Internet, enregistrement électronique des actes…

Par Jean Materne Zambo

E-gov/Sénégal : Le point sur le projet de la plateforme d’interopérabilité d’échange de données

[DIGITAL Business Africa] – Le projet de la mise en œuvre d’une plateforme d’interopérabilité d’échange de données a été passé au crible. Le Comité de Coordination dudit projet était réuni ce debut de semaine du 15 septembre 2025, annonce le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Objectif global : permettre aux ministères, agences publiques et structures privées d’échanger des données de façon fluide et sécurisée, afin d’offrir aux citoyens et aux entreprises des services plus rapides, plus fiables et plus accessibles.

« L’interopérabilité, c’est plus qu’une innovation technique : c’est un pas concret vers une gouvernance plus efficace, des services publics inclusifs et une économie numérique compétitive », indique le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

Les parties prenantes de ce projet ont pu faire le point sur l’état d’avancement du projet et valider la feuille de route pour les prochaines étapes. A l’issue de cette étape du projet, l’on en sait un peu plus sur les prochaines phases. Le MCTN rassure que la première partie de ce projet sera livrée en fin décembre 2025.

Elle permettra aux familles vulnérables de recevoir plus vite les aides sociales, à l’État de renforcer la transparence et de mieux mobiliser les recettes publiques, aux citoyens et entreprises de gagner du temps avec des démarches simplifiées et à l’écosystème numérique d’innover grâce à l’ouverture sécurisée des données.

Le projet de la plateforme d’interopérabilité d’échange de données a été officiellement lancé le 22 avril 2025. Il est aligné sur le programme d’infrastructure publique numérique du New Deal Technologique. Initié par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, en partenariat avec la JICA, le projet vise à faciliter le partage sécurisé de données entre les ministères et institutions de l’État.

Comme résultats escomptés, l’accélération du traitement des procédures administratives, la réduction des saisies multiples grâce à l’automatisation, la fiabilité et disponibilité des données pour un meilleur pilotage des politiques publiques et l’⁠interconnexion sécurisée de l’ensemble des structures de l’État.

Les composantes clés du projet sont : le cadre institutionnel et gouvernance, l’architecture technique, la sécurité et l’adoption, la formation et pérennisation.La phase pilote du projet se tient entre ⁠2024-2025. Le déploiement à grande échelle lui est prévu entre ⁠2025-2027.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTN

Table ronde sur l’IA : Au Luxembourg, Louis-Marc Sakala (DG de l’ARPCE) apporte la voix du Congo au débat francophone

[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général de l’ARPCE Congo, Louis Marc Sakala, participera à une importante table ronde, le 9 octobre 2025, consacrée aux enjeux du développement de l’intelligence artificielle (IA) au bénéfice de tous, dans le cadre du réseau Fratel.

Du 8 au 10 octobre 2025, le Luxembourg accueille en effet la réunion annuelle du réseau Fratel, un cadre de coopération entre les régulateurs des télécommunications de l’espace francophone.

L’édition 2025, organisée à l’initiative conjointe de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) et de l’Arcep France, met en lumière un thème d’actualité brûlante : « Grands acteurs internationaux du numérique : quels impacts au niveau local ? »

Une occasion stratégique pour le régulateur congolais de porter la voix du continent sur un sujet qui bouleverse les équilibres numériques mondiaux.

Des IA génératives aux enjeux globaux

Avec l’essor fulgurant des intelligences artificielles génératives (ChatGPT, Gemini, Copilot, etc.), les grands acteurs technologiques disposent d’un avantage compétitif considérable : accès massif aux données, infrastructures de cloud computing, puissance de calcul, compétences humaines, ressources énergétiques.

Face à cela, de nombreuses autorités de régulation – en Afrique et ailleurs – s’interrogent :

  • Comment assurer une concurrence loyale dans un écosystème déjà déséquilibré ?
  • Quels mécanismes de coopération supranationale mettre en place pour éviter une concentration excessive du pouvoir numérique ?
  • Comment préserver l’ouverture d’Internet, alors que les IA génératives tendent à remplacer les moteurs de recherche classiques comme principale porte d’accès à l’information ?

La régulation à l’épreuve de l’IA

L’ARPCE Congo, à travers son DG, Louis-Marc Sakala, ancien président du Fratel, s’inscrit dans cette dynamique de réflexion mondiale, conscient que la régulation des services d’IA ne peut plus être strictement nationale. À l’image de l’Union européenne avec son AI Act, plusieurs pistes sont aujourd’hui explorées :

  • Partenariats régionaux pour le développement de capacités locales ;
  • Normes techniques communes pour encadrer les usages ;
  • Création d’environnements favorables à l’innovation tout en garantissant l’éthique, la transparence et la souveraineté numérique.

Vers une IA inclusive et éthique

La participation de l’ARPCE à cette table ronde s’inscrit dans une vision inclusive du numérique, où l’IA doit être un levier de progrès pour les citoyens comme pour les entreprises, et non un facteur d’exclusion ou de domination.

En intégrant ces réflexions dans le cadre du réseau Fratel, le Congo marque sa volonté de peser dans les décisions structurantes pour l’avenir numérique de la Francophonie… et de l’Afrique.

Le Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) regroupe les régulateurs de l’espace francophone autour des enjeux numériques stratégiques. Il constitue un cadre de concertation, de partage d’expertise et d’harmonisation des positions sur les problématiques émergentes, comme l’intelligence artificielle.

Par Digital Business Africa

Régulation numérique : Fratel 2025 au Luxembourg interroge le pouvoir des géants du numérique et l’avenir de l’IA

[DIGITAL Business Africa] – Le Luxembourg accueille la réunion annuelle du réseau Fratel, un cadre de coopération entre les régulateurs des télécommunications de l’espace francophone, du 8 au 10 octobre 2025. L’édition 2025, organisée à l’initiative conjointe de l’Institut Luxembourgeois de Régulation (ILR) et de l’Arcep France, met en lumière un thème d’actualité brûlante : « Grands acteurs internationaux du numérique : quels impacts au niveau local ? ».

Une session stratégique avec Google, Meta, Amazon…

Dès le 8 octobre, les dirigeants des autorités membres de Fratel échangeront avec des représentants des grandes plateformes numériques : Google, Meta, Amazon (sous réserve de confirmation) ; sur leurs pratiques, leurs modèles économiques et leur influence sur les écosystèmes numériques nationaux.

Cette première session est suivie d’une réunion stratégique interne, puis d’un dîner officiel réunissant les responsables des agences de régulation membres.

La souveraineté numérique au cœur des échanges

La journée du 9 octobre s’ouvre avec une cérémonie inaugurale, suivie d’une première table ronde dédiée à la coopération internationale face à la puissance des géants du Net. Le constat est clair : les acteurs mondiaux, souvent sans implantation locale, échappent à l’influence des régulateurs nationaux. Cela crée une dépendance structurelle et complique la mise en œuvre de régulations efficaces, tout en limitant les choix du consommateur.

Un accent sera mis sur la nécessité de solutions concertées à l’échelle internationale, afin de restaurer un équilibre dans les rapports entre États, citoyens et plateformes globales.

IA générative : entre promesses et menaces

La deuxième table ronde, prévue dans l’après-midi, porte sur l’essor fulgurant des services basés sur l’intelligence artificielle générative. Alors que les GAFAM et autres grands acteurs disposent d’un avantage compétitif majeur (accès au cloud, à la donnée, à la puissance de calcul…), les régulateurs veulent s’assurer que les citoyens et les entreprises locales puissent bénéficier équitablement des apports de l’IA.

Sujets abordés :

  • Ouverture de l’Internet face à la concentration technologique,
  • Risques de captation de l’accès à l’information par les IA,
  • Nécessité de régulations supranationales (ex. l’approche européenne avec l’AI Act).

Numérique durable : quel avenir pour l’Afrique ?

Le 10 octobre, la troisième table ronde s’intéressera à la durabilité environnementale du numérique. Si le digital peut contribuer à la transition verte, son empreinte écologique ne cesse de croître : consommation d’énergie, d’eau, épuisement des ressources, production de déchets électroniques.

Pour les pays africains, où les arbitrages énergétiques sont critiques, cette réflexion est essentielle. Il sera question d’identifier des leviers d’action pour les régulateurs africains, dans le but de concilier développement numérique et objectifs climatiques.

Une réunion stratégique pour les régulateurs africains

Les régulateurs francophones africains, membres actifs de Fratel (ART Cameroun, ARPCE Congo, ARCEP Bénin, etc.), sont invités à participer activement à ces discussions, tant les enjeux de souveraineté, d’équité d’accès à l’IA, de lutte contre la concentration des données et d’impact environnemental touchent directement le continent. Le DG de l’ARPCE Congo, Louis-Marc Sakala, ancien président du Fratel, est d’ailleurs annoncé à cette rencontre/

La réunion sera aussi l’occasion d’adopter le rapport d’activité 2025, de renouveler le Comité de coordination 2026, et de lancer le plan d’action 2026, incluant des programmes techniques comme Regnum, iPRIS ou encore des travaux sur les constellations satellitaires.

Par Digital Business Africa

Congo : L’ARPCE ouvre ses portes aux étudiants de l’institut C-TECH pour une immersion professionnelle

[DIGITAL Business Africa] – Plus de 80 étudiants de l’Institut Congo Technologie (C-TECH) ont été accueillis au siège de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) à Brazzaville, dans le cadre d’une visite guidée pédagogique.

Une immersion au cœur de la régulation numérique

Cette initiative qui s’est tenue du 6 au 7 août 2025 s’inscrit dans la politique d’ouverture et de partage de l’ARPCE avec les jeunes générations. L’objectif était clair : permettre aux futurs ingénieurs, techniciens et professionnels du numérique de découvrir de près les missions et les installations techniques de l’autorité de régulation.

Encadrés par des responsables techniques et des experts de l’agence, les étudiants ont été immergés dans le fonctionnement des infrastructures critiques, les mécanismes de contrôle qualité des services télécoms, la gestion du spectre, mais aussi les enjeux stratégiques liés à la cybersécurité, à l’Internet des objets et à l’évolution du marché postal.

Des échanges riches et inspirants

Les étudiants, visiblement enthousiastes, ont pu poser de nombreuses questions sur les défis actuels du secteur, les opportunités de carrière dans la régulation et les transitions numériques en cours en Afrique centrale.

Pour eux, cette visite constitue une expérience concrète, souvent absente des programmes purement académiques. Du côté de l’ARPCE, l’on estime que ces échanges permettent non seulement de promouvoir les métiers régulés, mais aussi de sensibiliser la jeunesse aux enjeux stratégiques du numérique du pays.

Un outil de diplomatie institutionnelle

Au-delà de l’aspect éducatif, cette initiative s’inscrit pleinement dans les missions de communication institutionnelle de l’ARPCE. Elle vise à renforcer la visibilité de ses actions et à forger un lien direct avec la société civile, notamment les jeunes talents du numérique congolais.

l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques est l’autorité indépendante chargée de veiller à l’organisation, à la régulation et au bon fonctionnement du secteur des communications électroniques et postales au Congo.

Par Digital Business Africa

Algérie : Le FNI et 4 entreprises unis pour digitaliser le secteur financier et moderniser les institutions de l’État

[DIGITAL Business Africa] – L’ Algérie se dotera bientôt d’un pole technologique. Le Fonds national d’investissement (FNI) et quatre entreprises dédiées au digital s’en donnent les moyens. Le FNI, à travers un communiqué publié mardi 16 septembre 2025, a annoncé la signature d’une convention avec Optimum Télécom Algérie, IT-DEV Spa, Inet Spa, et Smart Test Spa.

Le partenariat prévoit la création d’un pôle technologique, dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de transition numérique. Ce technopole a pour ambition de devenir un acteur majeur de la numérisation, principalement dans le secteur des finances, en fédérant les compétences, les infrastructures et les filiales technologiques et participations détenues par le FNI.

« Une étape structurante qui s’inscrit pleinement dans la volonté des pouvoirs publics de moderniser les institutions de l’État et des entreprises et de se positionner comme un acteur technologique de référence au niveau national et régional », rapporte le communiqué du FNI.

Selon le Fonds national d’investissement FNI, le pôle technologique permettra d’optimiser les investissements à travers la mutualisation des infrastructures technologiques. L’institution rassure que la structure annoncée va contribuer à la création d’un écosystème favorable au développement de l’investissement dans le domaine technologique, conformément aux décisions du Conseil des participations de l’État.

Le texte mandate le FNI d’accompagner LES PME/PMI qui exercent dans le domaine des télécommunications et de l’innovation technologique, indique la même source. Ce partenariat entre le FNI et les quatre entreprises s’inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de la transformation numérique 2030.

La SNTN vise à moderniser le pays d’ici 2030. Cela en se concentrant sur cinq axes. Notamment le développement des infrastructures TIC, l’e-gouvernance (numérisation des services publics) et la société numérique (formation et inclusion des citoyens), le capital humain (formation et développement des compétences numériques), et le développement de l’économie numérique.

Par Jean Materne Zambo

Tech : Microsoft va cesser les mises à jour gratuites de Windows 10, hold-up numérique pour les consommateurs

[DIGITAL Business Africa] – Les choses risquent de changer chez Microsoft. À partir du 14 octobre 2025, Microsoft va cesser les mises à jour gratuites de Windows 10. Une mesure qui, selon des organisations, va obliger les propriétaires d’anciens PC à passer à Windows 11. En clair, 400 millions d’ordinateurs dans le monde ne bénéficieront plus de correctifs sur les fonctionnalités et la sécurité, ce qui les rendra vulnérables aux virus et logiciels malveillants.

Rappelons s’il en est besoin que Windows est une famille de systèmes d’exploitation graphiques développés par l’américain Microsoft, conçus pour gérer les ordinateurs personnels, les tablettes et les serveurs. Et c’est le système d’exploitation d’un terminal ( ordinateur, tablette, smartphone…) qui permet de lancer des applications, de gérer des fichiers, d’accéder au web et de réaliser de nombreuses autres tâches.

Au sein des associations de défense des consommateurs et de l’environnement, la décision de rendre payantes les mises à jour de Windows 10 est perçue comme un hold-up numérique, en témoigne. Flavie Vonderscher, responsable plaidoyer pour l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP).

« On a enquêté et certains services publics et collectivités doivent dépenser parfois des millions d’euros pour continuer à travailler. On parle d’argent public. À l’heure où l’État pousse aux économies, c’est un vrai hold-up numérique”, dénonce la représentante de l’association HOP.

Flavie Vonderscher et ses pairs espèrent la volte-face de Microsoft. Une pétition a même été publiée mardi 16 septembre 2025. « On conseille de signer la pétition parce qu’ensemble, on peut avoir un mouvement collectif pour essayer de faire plier Microsoft. Il y a vraiment une possibilité », assure Flavie Vonderscher.

Flavie Vonderscher, responsable plaidoyer pour l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) plaide pour une loi qui oblige un maintien des mises à jour logicielles pendant au moins quinze ans.

Jean Materne Zambo, Source : francebleu.fr

Dégradation QoS/Tchad : Les opérateurs de téléphonie mobile menacés de sanctions

[DIGITAL Business Africa] – AIRTEL Tchad, MOOV Africa et SAFITEL. Tous les trois opérateurs sont pointés du doigt ces derniers temps pour la mauvaise qualité des services offerts. Sur les plateformes digitales, chacun y va de sa dénonciation. Ali Brahim Badé sur son compte Facebook ne dissimule pas son mécontentement. « La situation actuelle est totalement inacceptable, il est strictement impossible d’établir la moindre communication basique sur ce réseau (Airtel/Tigo). J’estime que l’ARCEP se doit impérativement d’intervenir de toute urgence pour forcer au respect des obligations de service et enfin remédier à ce problème particulièrement persistant », dit-il.

Le compte Tchad Tomorow estime qu’ “au Tchad c’est toujours comme ça, trop de paroles sans sanctions, c’est pourquoi les opérateurs font cela aux Tchadiens”. Le ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, le Dr Michel Boukar, est bien conscient de la dégradation du réseau.

« La qualité du réseau cause vraiment des problèmes. Notre rôle en tant qu’État, c’est de vous accompagner, vous les partenaires. Mais pas à n’importe quel prix. On a construit notre fibre optique, on vous demande de vous connecter mais vous n’exécutez pas. Mais qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? » S’enquit-il.

Haliki Choua Mahamat, DG de l’ARCEP, fustige l’attitude des opérateurs qui ne semblent pas écouter les pleurs des consommateurs et respecter leurs cahiers des charges. « Ils annoncent des investissements faramineux, ils disent qu’ils contribuent à l’économie, qu’ils emploient les Tchadiens. Ce sont les arguments qu’ils avancent. On ne voit rien ! »

À la suite de ces multiples revendications, l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes a lancé ce 15 septembre 2025, le 15ᵉ audit de la qualité de service des réseaux mobiles. Objectif : redonner confiance aux consommateurs et assurer un réseau plus fiable, accessible et digne pour tous. Cet audit est conduit par les équipes du régulateur des télécommunications du Tchad avec l’appui d’un cabinet international indépendant.

L’audit couvre l’ensemble des 23 chefs-lieux de province tout comme plusieurs localités le long des grands axes routiers. Durant l’audit national, les équipes techniques du cabinet retenu pour l’occasion vont vérifier le respect des engagements contenus dans les cahiers de charges des opérateurs ; évaluer la prise en compte des recommandations des audits précédents et mesurer l’évolution réelle de la qualité de service offerte aux abonnés.

L’audit national tient jusqu’en octobre 2025. Au terme de celui-ci, des résultats seront publiés sur les différentes plateformes digitales de l’ARCEP et autres canaux officiels.

Par Jean Materne Zambo

Dégradation des services télécoms au Cameroun : l’ART sonne l’alerte et convoque MTN et Orange

[DIGITAL Business Africa] – Face à la dégradation persistante de la qualité des services de télécommunications au Cameroun, l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a initié une réunion stratégique avec les opérateurs leaders du marché. Le directeur général de l’ART, Pr Philémon Zoo Zame, a reçu en audience ce mardi 16 septembre 2025 à Yaoundé Wanda Matandela, DG de MTN Cameroon, et Patrick Benon, DG de Orange Cameroun.

Consommateurs en colère, services en recul

Depuis plusieurs semaines, les plaintes d’usagers se multiplient sur l’ensemble du territoire : interruptions fréquentes, appels difficilement acheminés, navigation internet instable, débits en chute libre… Une situation préoccupante qui mine la confiance des consommateurs et alimente une exaspération croissante. Pour l’ART, il est temps d’agir vite.

« La qualité de service n’est plus acceptable et le citoyen camerounais mérite mieux », souffle-t-on du côté de l’ART.

Les opérateurs pointent des causes exogènes

Reconnaissant les perturbations, MTN et Orange ont mis en avant des facteurs techniques et environnementaux, mais ont assuré que des actions correctives sont en cours

Toutefois, le Pr Philémon Zoo Zame a exigé des résultats mesurables dans les plus brefs délais, pour enrayer une crise qui s’installe durablement.

La fibre brute, toujours sous-exploitée

La rencontre a aussi permis d’évoquer des sujets structurants comme l’utilisation de la fibre optique brute. Bien que des investissements de 25 à 30 milliards de FCFA aient été annoncés, leur impact sur la qualité des services reste quasi invisible sur le terrain. Le DG de l’ART a appelé à une meilleure coordination entre les acteurs, en prônant la mutualisation des infrastructures et une rationalisation économique.

Fréquences et pression réglementaire au menu

Autre point d’achoppement : la gestion des fréquences hertziennes. Le régulateur a rappelé que leur usage doit obéir à des critères de transparence et de performance. De leur côté, les opérateurs se sont dits préoccupés par la multiplication des contrôles techniques : 14 inspections depuis janvier 2025, jugées chronophages et contraignantes pour leurs équipes techniques.

Redevances et textes réglementaires flous

Le flou réglementaire autour du mode de calcul des redevances liées à l’exploitation des fréquences a également été soulevé par les opérateurs. Ils dénoncent une modification unilatérale des paramètres de calcul prévue par l’arrêté conjoint n°000769/MINPOSTEL/MINFI du 28 décembre 2023. Ils appellent à une clarification officielle pour apaiser les tensions.

Vers une concertation permanente et élargie

À l’issue des échanges, les parties ont convenu de renforcer la concertation à travers la mise en place d’une plateforme de suivi continue, dotée d’un appui technique renforcé. L’objectif : coordonner les efforts pour garantir une meilleure expérience utilisateur, éviter la répétition des crises et restaurer la confiance du public.

Cette initiative de l’ART marque une volonté forte de recentrer la régulation autour de l’intérêt du consommateur, tout en responsabilisant les opérateurs sur leurs engagements en matière de qualité de service.

Digital Business Africa suivra de près l’évolution de cette plateforme de concertation, qui, si elle est bien menée, pourrait servir de modèle dans d’autres pays africains confrontés aux mêmes défis.

Les réactions de Patrick Benon et de Wanda Matandela au terme des échanges

Par Digital Business Africa

Albanie : Le premier ministre virtuel au monde est Diella, une femme… créée par intelligence artificielle

[DIGITAL Business Africa] – Une première mondiale vient d’être réalisée en Albanie. Le Premier ministre Edi Rama a officiellement nommé une intelligence artificielle, baptisée Diella, comme ministre délégué aux marchés publics. Une révolution dans la gouvernance publique qui suscite un intérêt croissant à l’échelle mondiale -notamment en Afrique, où la digitalisation des services publics est en pleine expansion.

Diella, un ministre virtuel pour des marchés publics sans corruption

Présentée le 11 septembre 2025, Diella n’est ni une fonctionnaire classique, ni une figure symbolique. Elle est une ministre virtuelle générée par IA, chargée de superviser toutes les décisions liées aux appels d’offres des marchés publics albanais.

Pour le Premier ministre Edi Rama, cette innovation technologique permettra de garantir des procédures « 100 % exemptes de corruption », tout en assurant la transparence totale dans l’utilisation des deniers publics. Un enjeu stratégique pour l’Albanie, qui ambitionne d’adhérer à l’Union européenne d’ici 2030 – l’un des critères majeurs étant la lutte efficace contre la corruption.

« Diella est le premier membre du gouvernement qui n’est pas présent physiquement, mais créé virtuellement par intelligence artificielle », a affirmé Edi Rama.

Une IA déjà active dans les services publics

Avant sa nomination au gouvernement, Diella était déjà intégrée à la plateforme officielle e-Albania, en tant qu’assistante virtuelle au service des citoyens. Elle a été conçue en partenariat avec Microsoft et déployée en janvier 2025, avec pour mission d’aider les usagers à naviguer dans l’administration numérique albanaise et à obtenir des documents publics. Elle fournit une assistance via des commandes vocales et délivre des documents portant des cachets électroniques, ce qui permet de réduire les délais bureaucratiques.

Représentée sous les traits d’une femme vêtue d’un costume traditionnel albanais, Diella n’est pas qu’une interface vocale : elle incarne un nouveau modèle de service public. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • Plus de 1 million de documents et requêtes numériques traités via la plateforme.
  • Près de 1 000 services administratifs déjà rendus accessibles grâce à elle.

Selon le site de l’Agence nationale pour la société de l’information en Albanie, Diella « utilise les modèles d’IA les plus récents pour garantir la précision dans les fonctions qui lui sont confiées ».

Seulement, tout le monde en Albanie ne semble pas convaincu de la réussite de Diella. Reuters rapporte qu’un utilisateur de Facebook a déclaré : « Même Diella sera corrompue en Albanie. » Un autre a commenté : « Le vol continuera et ce sera Diella qui sera blâmée. »

Un modèle inspirant pour les pays africains ?

Cette nomination audacieuse remet en lumière les opportunités offertes par l’IA dans la modernisation des États, notamment en Afrique, où de nombreux pays amorcent ou accélèrent leur transition numérique. 

De l’e-gouvernance à la lutte contre la corruption, en passant par la fluidification des procédures administratives, les ministres virtuels pourraient constituer une nouvelle frontière de l’innovation publique.

Des plateformes comme Irembo au Rwanda, service-public.bj au Bénin ou encore service-public.gouv.tg au Togo montrent que le continent a déjà pris le virage de la dématérialisation. L’exemple albanais pourrait désormais inspirer un nouveau saut technologique : celui de l’automatisation éthique des décisions sensibles, encadrée par des politiques d’IA responsables.

Et si demain, un ministre virtuel gérait les bourses scolaires, les subventions agricoles ou les marchés publics au Cameroun, au Sénégal ou en Côte d’Ivoire ? L’idée peut sembler futuriste, mais l’Albanie vient d’en prouver la faisabilité. L’expérience albanaise sera suivie de près par Digital Business Africa, votre boussole sur la transformation numérique du continent.

Par Digital Business Africa