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MTN Cameroon explique la répartition des revenus entre l’Etat, les ’’call-boxeurs’’ et lui-même

(TIC Mag) – A l’occasion du mouvement de grève lancé le 7 mars 2016 par les distributeurs de crédits de communications, l’opérateur de téléphonie mobile MTN a publié une note d’information qui apporte quelques détails sur le fonctionnement de la distribution des crédits de communication. D’après cette note d’information rapportée par Le quotidien de l’Economie dans sa livraison du 11 mars 2016, on apprend par exemple qu’ « aucun contrat ne lie les call-boxeurs aux opérateurs de téléphonie mobile. Ils n’en sont pas non plus les sous-traitants… Un call-boxeur est un intermédiaire indépendant entre le grossiste et le détaillant. Il est une espèce de Bayam sellam (revendeurs) de la téléphonie mobile. Il achète du crédit de communication à des prix préférentiels chez les opérateurs et les revend aux usagers en y incluant sa marge bénéficiaire».

En ce qui concerne la répartition de l’argent issu des ventes des crédits de communication, on apprend également de MTN que les revendeurs de crédits (Call box) bénéficient de 5% de discount à chaque nouvel achat de crédit. Un bénéfice qui peut varier en fonction des opérations effectués, qu’il s’agisse des appels, des transferts de crédit ou autres : « Pour chaque carte de 10 000 FCFA vendu, le call boxeur perçoit d’office 500 FCFA. 4 500 FCFA sont reversés dans les caisses de l’Etat sous forme d’impôts, taxes et autres redevances payées». Tout calcul fait, si on s’en tient à ces données publiées par MTN on se rend compte qu’après-vente de crédit, l’opérateur bénéficie 50%, l’Etat 45%, et le revendeur de crédit s’en sort avec 5%.

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