[DIGITAL Business Africa] – Le Japon et la République centrafricaine réchauffent leurs relations de la plus belle des manières. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, peut le confirmer. « On a eu des difficultés en 2003 où nos relations ont été écorchées à cause des événements malheureux qu’on a connus. Mais la République centrafricaine à travaillé patiemment avec le partenaire japonais pour faire table rase de ce passé douloureux, et nous avons repris confiance“, dixit Maxime Balalou ce 3 septembre 2025 sur Radio Guir.
Comme marque de confiance entre les deux partenaires, le pays du Soleil levant inclut la RCA parmi les pays qui bénéficient de son programme de formation des milliers de jeunes aux technologies de pointe. Annonce faite lors de l’ouverture de la neuvième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), le 20 août 2025 à Yokohama.
L’objectif de cette formation est de doter les jeunes Africains des compétences numériques avancées pour améliorer leur employabilité et encourager la création d’entreprises technologiques locales. Les participants bénéficieront de mentorat, de plateformes de networking et de projets collaboratifs, augmentant leurs chances d’intégrer des start-up, PME ou multinationales du secteur technologique.
Pour le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Maxime Balalou, la RCA ne peut que se réjouir de ces 30 000 jeunes qui seront formés au numérique sur les 300 000 annoncés.
« Le numérique de nos jours représente un enjeu considérable. Dans le cadre de la 3ᵉ révolution industrielle, la digitalisation permet véritablement à tous les pays qui en font la demande de se développer. Et le Japon a accepté de financer la formation de 30 000 jeunes dans le domaine du numérique. Ce qui est extraordinaire pour notre pays.
Et comme vous savez, les enjeux du numérique dans tous les domaines ( agricole, scientifique et autres). De nos jours, la digitalisation de l’administration est un atout important. Ça, ce sont des éléments phares de la mission du chef de l’État que nous tenons à saluer, surtout pour notre j’en en phase avec l’évolution du monde ».
Après les annonces, il faudra bien des actes sur le terrain. « Dans les jours à venir, Bangui va recevoir un parterre d’hommes d’affaires qui viendront identifier les opportunités dans tous les domaines. On est un pays où tout est à refaire ». Surtout en matière de sécurité.
La RCA n’est pas toujours la destination rêvée des investisseurs. Conscient de ce climat relativement hostile aux créateurs de richesses, le porte-parole du gouvernement a indiqué que le gouvernement centrafricain travaille de concert avec le secteur privé pour essayer de casser les obstacles qui ne favorisent pas les investissements.
Par Jean Materne Zambo