Maroc : 20,7 millions de tentatives d’attaques détectées au Maroc au SEM1 2025 [Kaspersky]

[DIGITAL Business Africa] – Les systèmes marocains n’ont pas été épargnés par les cybermenaces ces derniers temps. Selon une étude de Kaspersky Security Network, partagée le mardi 7 octobre 2025, le Maroc a enregistré 41 % de ces menaces d’attaques informatiques en Afrique. En effet, près de 15 millions de menaces locales et près de 6 millions d’attaques liées à l’usage d’internet ont été enregistrées entre janvier et juin 2025.

De plus, les systèmes marocains ont en outre subi 800 000 attaques exploitant des failles logicielles (exploits), 390 000 tentatives de vol d’identifiants par des « stealers », 2,1 millions d’attaques RDP visant les accès à distance, 230 000 détections de logiciels espions (spyware) et 8 000 backdoors implantées à distance. Par rapport au premier semestre 2024, le vol d’identifiants et les spywares progressent chacun de 22 %, signe d’une pression accrue sur les secteurs bancaire, industriel et des télécommunications.

Le rapport précise qu’au Maroc, « les attaques numériques au Maroc prennent de multiples formes, notamment la formule de not-a-virus (55 %), suivie des fichiers suspects ou exploits rangés sous l’étiquette Dangerous Object (14 %), puis des chevaux de Troie (13 %) ».

Des chiffres qui classent le Maroc parmi les pays les plus touchés par la cybercriminalité en Afrique. Il est suivi de la Tunisie (24 %), de l’Algérie (16 %), du Sénégal et du Cameroun (7 %) quand la Côte d’Ivoire ne représente que 5 % ».

Ces données ont été partagées lors du KNext Rabat 2025, qui a rassemblé experts et entreprises autour des enjeux majeurs de la cybersécurité. Placé sous l’égide du ministère de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, l’événement a mis en lumière les dernières avancées technologiques, les stratégies innovantes et les solutions concrètes pour renforcer la résilience des entreprises marocaines face aux cybermenaces.

Plusieurs recommandations ont été émises pour avoir une approche proactive. Celle-ci mêlant technologies spécialisées, gestion rigoureuse des accès, sauvegardes régulières et distribuées, formation continue et surveillance/réponse aux incidents avec des partenaires de confiance.

Par Jean Materne Zambo

Avez-vous aimé ce texte? Vous aimerez sans doute bien d'autres. Rejoignez notre canal Telegram et notre chaîne WhatsApp pour ne rien manquer de nos infos stratégiques et de nos exclusivités. Aussi, merci de nous laisser un petit commentaire au bas de cet article.

Par ailleurs, ne manquez pas la première édition du Salon de l’e-Gouvernance et de l’innovation digitale en Afrique (E-Gov’A), qui se tiendra du 14 au 16 mai 2026 à Yaoundé, sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunications.

Organisé par l’association Smart Click Africa et Digital Business Africa, cet événement réunira décideurs publics, organismes de développement, institutions publiques, entreprises, experts et acteurs privés de l’Afrique autour du thème : « Intelligence artificielle et e-gouvernance : bâtir des services publics efficaces dans une Afrique cashless et paperless ».

Plus d’infos sur www.e-gov.africa et via mail [email protected].

Bonne navigation !

spot_img

LAISSER UNE RÉPONSE

SVP, entrez votre commentaire!
Veuillez saisir votre nom ici

A la Une cette semaine

Régulation

PUB

spot_img
spot_img

Articles similaires

Catégories populaires

spot_imgspot_img