[DIGITAL Business Africa] – Suivre cette femme, modèle du digital, c’est accepter de faire un voyage dans un univers où tous les stéréotypes sexistes sont brisés avec autant d’atouts et d’opportunités. Voici en trois dates inoubliables, quelques faits de la bulle Rebecca Enonchong. Faits qui ont su donné de la visibilité à son pays et à tout un continent autodidacte des révolutions industrielles.
En 1999, elle fonde la société AppsTech dans le but de fournir des solutions d’applications aux entreprises. La structure est basée à Bethesda dans le Maryland au pays de l’oncle Sam.
En 2002, elle est promue leader mondial de l’avenir (GLT) au Forum économique mondial de Davos en Suisse, toujours dans les domaines des nouvelles technologies.
En 2009, Rebecca Enonchong pose les bases de la Tech Hub en Afrique, plus précisément au Cameroun. Elle cofondait alors ActivSpaces, un incubateur tech basée à Buea, capitale de la région du Sud-Ouest. C’était avec Tse Fua, Zimmermann et Colong Valery Nyiwung.
Dans son pays d’origine, Rebecca Enonchong est connue comme une entrepreneure technologique camerounaise qui fait la fierté nationale. Elle est une grande voix du numérique en Afrique et est connue pour son engagement dans la promotion de la technologie du continent. C’est une véritable étoile qui a poussé ses premières dents de lait de l’influence numérique conjointement aux Etats Unis et à la Silicon Mountain au Cameroun.
Aujourd’hui, elle trône sur le toit des influenceurs tech du Cameroun et d’Afrique tout en préservant sa formule fétiche qui est : « Let’s put our money where our mouth is », une expression anglaise pour dire -littéralement- qu’il faut mettre l’argent là où il y a la bouche. Au cours d’une interview, la Tech Woman a déclaré que le principal frein à la révolution digitale en Afrique est la frilosité des dirigeants politiques.
Dans la sphère Tech africaine, Rebecca Enonchong multiplie les casquettes. Elle est fondatrice d’AppsTech, présidente d’Afrilabs, un réseau panafricain composé de plus de 150 centres d’innovation dans 40 pays et membre du Conseil consultatif de l’identité numérique des Nations unies pour l’Afrique.
Rebecca Enonchong a récemment été honorée par la ville de Londres qui l’a classé parmi des plus grandes ingénieures du monde. Depuis le mois de novembre 2023, son nom figure sur la nouvelle carte du métro en Angleterre. Car, elle fait partie des nominées de la « The London tube map in honor of Engineers».
Une initiative qui vise à célébrer l’innovation et l’ingénierie au Royaume-Uni et dans le monde menée par la Transport for London (TfL), la Royal Academy of Engineering et le London Transport Museum.
Née le 11 juillet 1967 au Cameroun, elle plaide pour plus de libération de l’inventivité et moins de bureaucratie pour accélérer la révolution digitale en Afrique. Cette leader du numérique a été formée à l’Université catholique d’Amérique.
En 2023, en plus d’être membre du conseil d’administration de plusieurs entreprises telles qu’AfriLabs Foundation, Eneza Education, Suguba, Djibouti Telecom, US Exim SAAC et UNECA Center for Digital Excellencere, Rebecca Enonchong est l’unique Camerounaise à avoir remporté le Fellow of the Royal Academy.
Par Albert Amougou
