Hervé Guèdégbé : « Nous voulons aller à la 4G, nous voulons aller à la 5G, nous aspirons à la technologie des objets »

(TIC Mag) –  Le Bénin aspire à des technologies appropriées. Or, « quand on est dans cette ambition, il faut qu’a priori on identifie les moyens pour que l’investissement dans l’infrastructure télécom puisse être gardé », explique Hervé Guèdégbé, Secrétaire Exécutif de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep-Bénin), dans une interview qu’il a accordée à nos confrères de la Radio « Océan Fm ».

Dans cet entretien, Hervé Guèdégbé donne les clarifications sur les nouvelles taxes des services des Gsm, à la suite du décret N°2018-341 du 25 juillet 2018, qui a institué une contribution qui devrait être appliquée sur la consommation des services de communication, et qui, comme le souligne ledit décret, la mise en application court à partir la date de signature, le 25 juillet 2018.

Selon lui, il s’agit dans le décret, d’une nouvelle réglementation du secteur des communications électroniques et dans laquelle l’autorité de régulation a un rôle technique à jouer en tant que régulateur, travaillant avec les consommateurs. Il indique que ce décret n’est pas nouveau. En effet, en 2015, le gouvernement s’était déjà vu obligé de mettre en place une fiscalité sur les communications GSM. Hervé Guèdégbé mentionne que sur les appels internationaux il y avait 53 F.cfa et sur les appels nationaux, c’était 5 F.Cfa, la minute.

La nouveauté est qu’à l’avènement du gouvernement de la rupture, et dans la mise en place d’une nouvelle dynamique dans le secteur, il a été décidé de suspendre cette imposition, en vue de réfléchir à l’écosystème et de voir comment améliorer cette fiscalité. Et c’est ce qui vient d’être fait; parce que précise-t-il, l’Arcep fait partie des structures qui ont conseillé à l’époque le gouvernement de revoir ce niveau de taxation. Aujourd’hui, la contribution est de 5%. Ces leviers d’actions, ce sont les politiques tarifaires et les politiques d’offres des opérateurs.

Dans les offres qui ont été approuvées, on va désormais être dans les tarifs moyens de 27 à 30f CFA la minute. Ce que le régulateur a donc fait, c’est utiliser sa politique d’approbation des offres, demander beaucoup plus de transparence dans les offres parce qu’avant, il y avait beaucoup d’offres qui n’étaient pas nécessairement utiles pour le consommateur mais qui étaient juste proposées par l’opérateur pour obliger le consommateur dans son choix. Ce sont ces éléments qui ont donc été extirpés des nouvelles offres.

Par TIC Mag

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