[DIGITAL Business Africa] – Le Mali fait un pas significatif vers la digitalisation de l’administration. Le Premier ministre, ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le général de division Abdoulaye Maïga, a présidé la réunion du comité de pilotage chargé de la digitalisation de l’Administration. C’était mardi 10 juin 2025 à la Primature. Au cours de la concertation, deux projets novateurs ont été présentés. Le premier, le logiciel de gestion de l’état civil.
Le logiciel a été développé pour révolutionner l’authentification et l’identification des documents essentiels comme les actes de naissance, de mariage et de décès. Cette application novatrice facilitera l’accès aux données pour les structures de santé et les bureaux d’état civil, garantissant une sécurité accrue des informations et, par extension, une amélioration significative de la qualité des services offerts aux citoyens.
Le deuxième projet est le SIGRH. Le système intégré de gestion des ressources humaines, lui, vise à optimiser la gestion du personnel au sein de la fonction publique et des collectivités territoriales, avec un accent mis sur l’interconnexion, le déploiement de la fibre optique et l’établissement de réseaux locaux performants dans les institutions concernées.
Ces deux initiatives s’inscrivent dans le cadre de la mission d’identification des moyens électroniques, de la conception, de la production et de l’authentification des actes d’état civil, à savoir naissance, mariage et décès.
Rappelons qu’en 2024, le gouvernement avait lancé « Mali kura biométrie », le nouveau système informatique souverain de gestion des données du recensement administratif à vocation d’état civil (Ravec).
La plateforme « Mali kura biométrie » a été conçue pour assurer la sécurité des données, la fiabilité des identités et la simplification des procédures administratives. Une innovation qui a permis à l’administration de gagner en temps. Puisque le temps de démarrage du Mali Kura Biométrie est de 10 minutes contre 45 minutes pour l’ancien système. Le temps d’arrêt est de 30 minutes contre quatre heures pour l’ancien système. Mieux, la plateforme a permis à l’ Etat malien d’économiser environ 6 milliards de FCFA.
Par Jean Materne Zambo, source : CCRP