[DIGITAL Business Africa] – À Dschang dans la région de l’Ouest, le père Noël est passé avec ses rennes. Sous le sapin, la numérisation des actes de l’état civil Le Premier Magistrat municipal, Jacquis Kemleu, a procédé le 17 décembre 2025 à la délivrance des premiers actes de naissance informatisés aux parents en présence de quelques conseillers municipaux, des responsables du Bureau national de l’Etat-civil (BUNEC).
Comme les usages le prévoient, les données sont intégrées dans la plateforme du Système intégré de Gestion de l’Etat-civil (SIGEC). C’est une plateforme pilotée par le BUNEC (Bureau national de l’État-civil) et le MINDDEVEL, avec des projets comme GENESYS.
Elle vise à moderniser l’enregistrement des naissances, mariages et décès, à remplacer les registres manuels par une base de données centralisée et sécurisée, et à permettre l’accès aux actes en ligne via des codes QR.
Ce qui améliore l’efficacité, la transparence et l’accès aux droits, tout en s’alignant sur les objectifs de développement nationaux et mondiaux.
La commune de Dschang rejoint donc plusieurs de ses sœurs. Notamment Garoua II. Le 28 mars 2025, la commune de Garoua II a produit son tout premier acte d’état civil informatisé.
La commune de Bikok dans la région du Centre figure parmi les premières communes à avoir remis un acte d’état civil informatisé.
La commune de Nitoukou est aussi passée par là le 14 mars 2025. Au cours d’une cérémonie symbolique, l’exécutif communal a remis 650 actes de naissance informatisés à certains parents.
La nouvelle approche propose un processus intégré dès la naissance :
• Le médecin accoucheur délivre une attestation de naissance numérisée
• Ce document devient accessible dans tout le pays via le système informatique
• L’état civil établit ensuite l’acte de naissance numérique
Au-delà de ces avancées, plusieurs défis subsistent. Entre autres, l’accessibilité internet dans les zones rurales, la formation du personnel administratif aux outils numériques, l’interconnexion entre les différents services (hôpitaux, mairies, etc.) et la migration des archives papier vers le format numérique.
Par Jean Materne Zambo








