Bénin : La vidéo-surveillance capte 32,17 milliards de FCFA en 2024, les réactions hilarantes des internautes

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement béninois affirme avoir investi plus de 32,17 milliards de FCFA dans la vidéo-surveillance en 2024. Cet investissement concerne cinq villes. Il s’agit de Cotonou, Porto-Novo, Ouidah, Abomey-Calavi et Parakou. Six autres villes frontalières auraient également été inclues dans le programme pour sa phase d’extension. Notamment, les frontières terrestres de Hillacondji, de Sèmè Kraké, de Malanville, de Porga, de Ouaké, d’Igolo ; et les grands axes routiers du pays.

C’est ce qui ressort de l’exposé du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Alassane Seidou, face aux parlementaires cette fin du mois de novembre 2024.

Pour le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Alassane Seidou, « La sécurité demeure donc un défi quotidien qu’il faut relever en s’appuyant sur l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC), car les réformes structurelles opérées ne sauraient à elles seules suffire ».

Sur la toile, ce montant consacré à la vidéo-surveillance pour assurer la sécurité des personnes et des biens semble exorbitant. Certains n’y croient même pas.

 

D’autres laissent parler leur talent d’humoristes.

Au-delà de ces réactions drôles, il y a que la disponibilité de caméras de surveillance permet déjà à la Police républicaine d’identifier des personnes impliquées dans les infractions, à travers la reconnaissance faciale automatique, la lecture des plaques d’immatriculation et d’autres fonctions.

Un collaborateur du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Alassane Seidou, indique que l’absence de vidéoprotection empêche les forces de l’Ordre de mener avec précision et diligence des enquêtes après un incident.

Selon le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Alassane Seidou, l’usage des TIC dans la surveillance a permis en 2024 aux éléments de la police de gérer automatiquement les appels de nécessités. Cet usage aurait permis, selon le ministre, de mieux gérer le phénomène lié à la cybercriminalité en 2024.

Par Jean Materne Zambo

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