[Digital Business Africa] – La marque chinoise de téléphones portables, TECNO Mobile a annoncé le lancement de la campagne mondiale de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld Best Photography, qui vise à créer une occasion pour tous les amateurs de la photographie. Le meilleur travail photographique vaudra à son auteur de figurer dans le magazine National Geographic, la référence en termes d’influence et d’autorité dans le monde de la photographie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement de la nouvelle série de smartphones CAMON 12.
« La campagne de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld est un
concours international de haut niveau qui dépasse les frontières et les ethnies
nationales, et vise à encourager les photographes et les particuliers à
explorer les possibilités offertes par la photographie à partir d’un téléphone
mobile et à profiter pleinement des joies que procure ce type de photographie »,
explique Tecno dans un communiqué.
Les participants peuvent soumettre leurs meilleures photos sur le site Web de TECNO Mobile – bbs.TECNO-Mobile.com/index_new – du 10 septembre au 29 octobre (Minuit heure de Chine) 2019. Tous les passionnés de photographie, qu’ils utilisent ou non des smartphones TECNO Mobiles, sont invités à soumettre leurs photos réalisées à l’aide d’un téléphone portable, sans restriction de date de prise ou de modèle de téléphone utilisé. Chaque participant se limitera à un maximum de 30 œuvres – une photo, un storyboard 3×3 ou un fichier vidéo étant considéré comme une œuvre unique.
A partir de toutes les photos téléchargées sur le mur Facebook de TECNO Mobile, la liste des lauréats sera publiée le 1er novembre sur le site Web de TECNO Mobile et les 3 photos qui auront obtenu le plus grand nombre de likes seront présélectionnées. Les 3 photographes correspondants bénéficieront d’une formation auprès d’un photographe professionnel et auront l’occasion de prendre une nouvelle série de photos avec le CAMON 12 Series. Le photographe professionnel sélectionnera le meilleur instantané qu’il recommandera en vue de sa publication dans National Geographic.
[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations
stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec
la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22
février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de
Promote 2019, le salon international de l’investissement.
Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».
Etaient également présents à ce panel, Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV ; Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar et Valentin Mbozo’o, le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).
Alain Nono a expliqué au cours de
cette conférence que la réglementation en matière de paiement mobile en Afrique
centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. Notamment en
matière d’identification des abonnés. Aussi, il a expliqué comment retirer l’argent
d’un mort retenu dans son compte MTn Mobile Money. Digital Business Africa vous
présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.
La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale.Alain Nono
Alain Nono : « Lorsqu’une personne décède, même si cette
personne n’a pas écrit son testament qui justifie ce qu’il faut faire de cet
argent, les ayants-droits viennent à Mtn avec un document de justice confirmant
et prouvant leur qualité d’ayants-droits et sont identifiés. Ils ont le choix
de récupérer cet argent ou de transférer cela sur leur compte à eux.
Après un certain temps, si
l’argent n’est pas réclamé, il est reversé à la banque. Nous avons un compte de
compensation dans une banque où ces fonds sont reversés jusqu’à réclamation ».
Alain Nono : « (…) La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale. Chez nous, nous avons une réglementation très rigoureuse quel que soit le montant que vous avez dans votre compte de paiement mobile. Ce qui permet de sécuriser le client (…) ».
Innovation 4 Human
D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019
consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les
Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à
l’accélération du développement numérique au Cameroun.
Le thème général d’Innovation 4
Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ».
L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre
entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du
numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de
proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation
numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux
entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
Par Digital Business Africa
Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human
Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human.Lire également et voir les interventions des autres panélistes.
[DIGITAL Business Africa] – Ils sont au nombre de 20. Ces experts qui constituent le Conseil national du Numérique; une instance de l’administration qui va se charger d’accentuer le développement de l’économie numérique et la souveraineté numérique du Sénégal. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a procédé à l’installation du CNN ce 2 octobre 2025.
Ces experts issus du secteur public, privé et de la société civile vont :
-Éclairer les décisions de l’État sur les grandes orientations technologiques.
-Proposer des recommandations stratégiques pour les politiques publiques numériques.
-Accompagner la mise en œuvre des projets structurants du secteur.
-Encourager l’innovation, la création d’entreprises et une économie numérique forte et créatrice d’emplois.
-Promouvoir l’inclusion numérique, la cybersécurité et la protection des données personnelles.
Le Conseil national du numérique est aligné sur la stratégie « New Deal technologique », lancée en février 2025 par le chef de l’État, S. E. Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Ce plan, dont la mise en œuvre est estimée à 1105 milliards de francs CFA (environ 2 milliards de dollars), vise à établir le pays en tant que hub numérique régional et international d’ici 2034.
Le New Deal technologique vient récemment de bénéficier d’un appui de la fondation Gates à hauteur de 10 milliards de dollars. Les axes du New Deal technologique sont : l’accès universel à Internet et la réduction de la fracture numérique, l’identité numérique biométrique et la modernisation des services publics, le cloud souverain pour la sécurisation des données de l’État et des citoyens, la digitalisation de l’administration avec e-ID, e-signature et e-paiement, les partenariats stratégiques pour une connectivité haut débit sur tout le territoire.
C’est au cours du Conseil des ministres du 2 juin 2024 que le président de la République a instruit le Premier ministre de réhabiliter le Conseil national du numérique.
[DIGITAL Business Africa] – Dans sa profession de foi pour l’élection présidentielle, le président sortant et candidat à sa propre succession, Paul Biya, 92 ans, a mis en avant un engagement majeur : accélérer l’innovation numérique au Cameroun tout en renforçant la protection de l’environnement et de la cybersécurité nationale.
Sous le titre « L’accélération de l’innovation numérique et la préservation de notre écologie », cette priorité constitue le septième grand axe de son programme.
Faire du numérique un moteur de solutions locales
Paul Biya reconnaît la nécessité d’une véritable révolution numérique pour stimuler la compétitivité et améliorer la qualité de vie des citoyens.
« Je faciliterai davantage et mieux encore la création de solutions numériques locales répondant aux besoins des populations et des territoires », déclare-t-il.
Cet engagement vise à encourager le développement d’innovations conçues au Cameroun, capables de répondre aux besoins spécifiques des communautés et des régions, en s’appuyant sur les talents locaux et les jeunes entrepreneurs.
Des régions transformées en hubs numériques
Le président sortant et candidat à sa propre succession promet de rapprocher innovation numérique et décentralisation pour renforcer l’attractivité et le dynamisme économique des territoires.
« Je veillerai à associer innovation numérique et décentralisation, afin de transformer chacune de nos régions en hub et incubateur pour nos TPE/PME. »
Cette approche traduit la volonté de développer des pôles régionaux d’innovation qui soutiendront les petites entreprises et favoriseront l’émergence d’un écosystème technologique inclusif, mieux réparti sur le territoire national.
Une grande loi sur l’économie durable
Paul Biya annonce également son intention de faire voter une loi majeure sur l’économie durable, intégrant la préservation de la biodiversité, des forêts, de la faune, de l’eau et des sols.
Cette réforme vise à positionner le Cameroun comme leader dans la lutte contre les changements climatiques dans le bassin du Congo et à mieux articuler l’innovation numérique avec les objectifs de durabilité et de résilience écologique.
Économie circulaire et gestion des déchets
Conscient des enjeux environnementaux croissants, le candidat promet un renforcement des mesures liées à l’économie circulaire, notamment pour relever le défi de la gestion des déchets.
Il souhaite également faire de l’écologie une grande cause nationale, en impulsant des changements de comportements conformes aux exigences de la préservation de l’environnement.
Une nouvelle unité pour contrer les menaces informatiques
Le 1er octobre 2025, Paul Biya a annoncé sur ses réseaux sociaux une mesure complémentaire à son programme numérique :
« Pour la préservation de la paix, de l’unité, de la sécurité et de la stabilité de notre pays, je veillerai à la mise en place d’une législation renforcée afin de mieux combattre la cybercriminalité et je créerai une unité spécialisée pour contrer les menaces informatiques sur nos institutions. »
Cette initiative marque la reconnaissance des enjeux critiques liés à la cybersécurité et vise à doter le Cameroun d’une réponse institutionnelle plus efficace face aux cyberattaques.
Une stratégie qui lie numérique, durabilité et cybersécurité
En plaçant le numérique au service du développement durable et de la sécurité nationale, Paul Biya propose un cadre où la technologie ne se limite plus à l’inclusion économique mais devient également un outil pour la transition écologique et la protection des infrastructures critiques.
Cette approche peut être un pas vers un modèle de croissance plus responsable et plus sûr, à condition que les promesses soient accompagnées de réformes structurelles et d’investissements conséquents pour moderniser les infrastructures numériques, former les talents et renforcer la gouvernance.
Les six engagements phares de Paul Biya sur le numérique, l’écologie et la cybersécurité
Faciliter la création de solutions numériques locales pour répondre aux besoins des citoyens et des territoires.
Associer innovation numérique et décentralisation pour transformer chaque région en hub technologique.
Faire voter une loi sur l’économie durable pour protéger la biodiversité et renforcer le rôle du Cameroun dans la lutte contre le changement climatique.
Renforcer l’économie circulaire pour une meilleure gestion des déchets.
Faire de l’écologie une grande cause nationale, en encourageant des comportements responsables.
Créer une unité spécialisée et renforcer la législation pour contrer la cybercriminalité et protéger les institutions publiques.
Analyse de Digital Business Africa
L’engagement de Paul Biya à associer innovation numérique, décentralisation et cybersécurité marque un tournant stratégique. Cette approche pourrait dynamiser l’émergence d’écosystèmes régionaux de startups, soutenir les TPE/PME et améliorer la résilience des institutions face aux menaces numériques.
Cependant, Digital Business Africa souligne que la mise en œuvre de cette vision exigera :
une amélioration substantielle de l’accès à l’Internet haut débit, encore limité et coûteux dans plusieurs régions ;
un accompagnement technique et financier des startups, afin que les hubs régionaux deviennent de véritables pôles d’innovation compétitifs ;
des réformes rapides de la gouvernance numérique pour améliorer la transparence et l’efficacité de l’administration publique. Notamment à travers la coordination plus renforcée des actions des différents départements ministériels dans la transformation digitale, la création d’un conseil national du numérique inclusif (public, privé et société civile) et la création d’une agence nationale en charge de la réalisation des projets de transformation numérique des services publics et la création des autres agences et institutions en charge du numérique prévues par la loi;
et désormais, comme récemment promis par le président Paul Biya, la mise en place d’une unité de cybersécurité nationale crédible, disposant de moyens humains, techniques et financiers suffisants pour répondre aux cybermenaces croissantes.
L’intégration du numérique à la transition écologique et à la sécurité nationale est une orientation ambitieuse et multidimensionnelle. Mais elle nécessitera un cadre réglementaire clair et incitatif, ainsi qu’une meilleure coordination entre gouvernement, secteur privé et partenaires internationaux.
En résumé, le programme de Paul Biya sur le numérique est prometteur. Son plus grand défi réside dans la capacité à transformer ces annonces en actions concrètes et mesurables, capables d’améliorer la connectivité, de stimuler l’innovation régionale et de protéger efficacement le pays contre les cybermenaces.
Par Beaugas Orain DJOYUM
Digital Business Africa reviendra bientôt avec une interview exclusive du candidat pour lui permettre d’expliquer plus en détail sa vision numérique et de clarifier les zones d’ombre que nous avons relevées dans son programme.
Cet article fait partie du Dossier spécial Présidentielle 2025 au Cameroun de Digital Business Africa. Notre rédaction suit de près la campagne électorale et analyse les programmes des différents candidats, notamment leurs propositions en matière de numérique, d’économie digitale, de cybersécurité et d’inclusion technologique. Ce dossier vise à offrir aux citoyens, aux entrepreneurs et aux acteurs du numérique des informations fiables et comparatives pour comprendre les visions qui pourraient transformer le Cameroun.
Suivez-nous et ne manquez pas la première édition du Salon de l’e-Gouvernance et de l’Innovation Digitale en Afrique (E-Gov’A), qui se tiendra du 14 au 16 mai 2026 à Yaoundé, sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunications. Organisé par l’association Smart Click Africa et Digital Business Africa (qui va célébrer par la même occasion ses 15 ans d’existence), cet événement réunira décideurs publics, organismes de développement, institutions publiques, entreprises, experts et acteurs privés de l’Afrique autour du thème : « Intelligence artificielle et e-gouvernance : bâtir des services publics efficaces dans une Afrique cashless et paperless ». Plus d’infos sur www.e-gov.africa et sur [email protected]
[DIGITAL Business Africa] – L’engagement de Paul Biya à faire du numérique un catalyseur d’innovation locale et un outil de transition écologique représente une évolution significative par rapport à ses précédents programmes. Dans sa profession de foi pour l’élection d’octobre 2025, en insistant sur l’association entre innovation numérique et décentralisation, le candidat président sortant propose une approche qui, si elle est mise en œuvre, pourrait transformer durablement l’économie des régions et stimuler l’inclusion des TPE/PME.
Cette orientation montre une prise de conscience du rôle du numérique non seulement dans la croissance économique mais aussi dans la gestion durable des ressources naturelles. En intégrant la protection de la biodiversité et l’économie circulaire à sa stratégie numérique, le programme esquisse un modèle de croissance verte et responsable, capable de répondre aux enjeux contemporains.
Cependant, Digital Business Africa constate que ce programme repose sur des fondations fragiles si les obstacles structurels ne sont pas levés. Le Cameroun souffre toujours de faiblesses persistantes dans l’accès au haut débit, notamment en zones rurales et dans certaines capitales régionales. Le coût élevé de l’Internet, la lenteur de la modernisation de CAMTEL et le manque de partenariats structurants avec le secteur privé risquent de limiter la portée de ces engagements.
En outre, le pays accuse un retard en matière de gouvernance numérique, caractérisé par une faible coordination institutionnelle et par l’absence d’un cadre réglementaire cohérent pour l’économie circulaire et les startups. Ces faiblesses pourraient freiner la mise en place effective des hubs régionaux annoncés et compromettre l’impact de l’intégration entre numérique et durabilité.
Le défi majeur
Le principal défi du programme numérique de Paul Biya réside dans sa capacité à concrétiser la décentralisation numérique en renforçant simultanément les infrastructures et les compétences locales.
Transformer chaque région en hub numérique et incubateur d’innovation suppose :
de fournir un accès universel et abordable à l’Internet haut débit,
de créer des écosystèmes locaux d’entrepreneurs soutenus par des financements adaptés,
d’offrir une formation qualifiante aux jeunes et aux porteurs de projets,
et de bâtir une gouvernance plus agile et transparente qui rompe avec les lenteurs administratives.
Sans ces prérequis, le risque est grand de voir le programme se limiter à des déclarations d’intention, sans véritable impact sur l’amélioration du quotidien des citoyens ni sur la compétitivité des régions.
Plus encore, Digital Business Africa souligne que la mise en œuvre de la vision du président Paul Biya exigera :
une amélioration substantielle de l’accès à l’Internet haut débit, encore limité et coûteux dans plusieurs régions ;
un accompagnement technique et financier des startups, afin que les hubs régionaux deviennent de véritables pôles d’innovation compétitifs ;
des réformes rapides de la gouvernance numérique pour améliorer la transparence et l’efficacité de l’administration publique. Notamment à travers la coordination plus renforcée des actions des différents départements ministériels dans la transformation digitale, la création d’un conseil national du numérique inclusif (public, privé et société civile) et la création d’une agence nationale en charge de la réalisation des projets de transformation numérique des services publics et la création des autres agences et institutions en charge du numérique prévues par la loi comme l’agence nationale de protection des données personnelles ;
et désormais, comme récemment promis par le président Paul Biya, la mise en place d’une unité de cybersécurité nationale crédible, disposant de moyens humains, techniques et financiers suffisants pour répondre aux cybermenaces croissantes.
L’intégration du numérique à la transition écologique et à la sécurité nationale est une orientation ambitieuse et multidimensionnelle. Mais elle nécessitera un cadre réglementaire clair et incitatif, ainsi qu’une meilleure coordination entre gouvernement, secteur privé et partenaires internationaux.
Digital Business Africa conclut que la réussite de cette vision dépendra moins de la rhétorique politique que de la volonté de mettre en œuvre des réformes structurelles rapides, soutenues par des investissements conséquents et une meilleure coopération avec le secteur privé, la société civile et les collectivités territoriales.
Par Beaugas-Orain DJOYUM
Digital Business Africa reviendra bientôt avec une interview exclusive du candidat pour lui permettre d’expliquer plus en détail sa vision numérique et de clarifier les zones d’ombre que nous avons relevées dans son programme.
Cet article fait partie du Dossier spécial Présidentielle 2025 au Cameroun de Digital Business Africa. Notre rédaction suit de près la campagne électorale et analyse les programmes des différents candidats, notamment leurs propositions en matière de numérique, d’économie digitale, de cybersécurité et d’inclusion technologique. Ce dossier vise à offrir aux citoyens, aux entrepreneurs et aux acteurs du numérique des informations fiables et comparatives pour comprendre les visions qui pourraient transformer le Cameroun.
Suivez-nous et ne manquez pas la première édition du Salon de l’e-Gouvernance et de l’Innovation Digitale en Afrique (E-Gov’A), qui se tiendra du 14 au 16 mai 2026 à Yaoundé, sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunications. Organisé par l’association Smart Click Africa et Digital Business Africa (qui va célébrer par la même occasion ses 15 ans d’existence), cet événement réunira décideurs publics, organismes de développement, institutions publiques, entreprises, experts et acteurs privés de l’Afrique autour du thème : « Intelligence artificielle et e-gouvernance : bâtir des services publics efficaces dans une Afrique cashless et paperless ». Plus d’infos sur www.e-gov.africa et sur event
[DIGITAL Business Africa] – Le programme du candidat Cabral Libii à l’élection présidentielle d’octobre 2025 au Cameroun place le numérique et la souveraineté scientifique au centre de la transformation nationale. C’est un projet audacieux qui répond à la nécessité de faire du Cameroun un pays compétitif dans l’économie mondiale, tout en réduisant sa dépendance technologique vis-à-vis de l’étranger.
Digital Business Africa salue cette approche visionnaire, mais note qu’elle devra surmonter des défis structurels majeurs pour être crédible et efficace.
Les points forts du programme
Une vision stratégique de la souveraineté numérique
Cabral Libii ne considère pas le numérique comme un simple outil mais comme un levier de puissance nationale. En intégrant le développement des solutions locales, l’open-source et la recherche scientifique, il met l’accent sur l’appropriation et la maîtrise technologique.
Une inclusion numérique et financière ambitieuse La proposition de transformer CAMTEL, d’étendre la fibre optique à toutes les communes, de faciliter l’accès à Internet via le satellite et de rendre les équipements numériques plus abordables reflète une approche pragmatique pour réduire la fracture numérique. La création d’une Banque postale et la modernisation des services postaux montrent la volonté de renforcer l’inclusion financière, un enjeu clé pour les populations rurales et les PME.
Un lien fort entre éducation, recherche et développement économique
L’accent mis sur la digitalisation de l’éducation, la formation des enseignants, le développement de contenus éducatifs locaux et le financement de la recherche en IA, cybersécurité et data positionne l’éducation comme une base solide pour préparer le Cameroun à l’économie numérique.
Une approche transversale du numérique
Le programme démontre que le numérique n’est pas cantonné aux infrastructures, mais qu’il doit irriguer l’ensemble des secteurs : commerce, santé, poste, éducation, universités et industries culturelles. Cette vision intégrée est essentielle pour une transformation durable.
Les faiblesses identifiées
Manque de clarté sur le financement
Les objectifs sont ambitieux (fibre optique nationale, hubs technologiques, laboratoires de recherche, subventions pour l’accès aux équipements) mais le programme ne détaille ni le coût ni les sources de financement.
Absence d’un cadre institutionnel précis
Cabral Libii n’explique pas comment il compte coordonner les multiples institutions du secteur (MINPOSTEL, MINRESI, MINIMIDT, ART, ANTIC, CAMTEL, CAMPOST, régulateurs financiers) ni comment il éviterait les chevauchements de compétences et les lenteurs administratives.
Le défi majeur : L’exécution et la gouvernance
Le plus grand défi pour Cabral Libii sera de transformer une vision ambitieuse en résultats concrets dans un contexte marqué par des contraintes financières, des lenteurs administratives et un déficit de confiance entre les acteurs publics et privés.
Trois conditions seront déterminantes :
Hiérarchiser les priorités pour concentrer les efforts sur quelques chantiers structurants dès les premières années : par exemple la fibre optique communale, l’inclusion financière et l’éducation digitale.
Mettre en place un leadership institutionnel fort et indépendant, capable de coordonner tous les acteurs publics et privés impliqués dans la transformation numérique.
Garantir la transparence et la bonne gouvernance dans la mise en œuvre des grands projets numériques, afin d’attirer les investisseurs et restaurer la confiance des citoyens.
Conclusion de Digital Business Africa
Le programme de Cabral Libii constitue une vision de rupture, plaçant le numérique et la science au cœur de la souveraineté et du développement inclusif. Cependant, pour qu’il ne reste pas un catalogue de bonnes intentions, le candidat devra prouver sa capacité à exécuter rapidement et efficacement, en surmontant les défis financiers, institutionnels et humains.
En clair, le succès de ce programme dépendra moins des idées que de la capacité à bâtir un écosystème d’exécution robuste, mobilisant l’État, le secteur privé, les universités et les partenaires internationaux autour d’objectifs clairs et mesurables.
Par Beaugas Orain DJOYUM
Digital Business Africa reviendra bientôt avec une interview exclusive du candidat pour lui permettre d’expliquer plus en détail sa vision numérique et de clarifier les zones d’ombre que nous avons relevées dans son programme.
Cet article fait partie du Dossier spécial Présidentielle 2025 au Cameroun de Digital Business Africa. Notre rédaction suit de près la campagne électorale et analyse les programmes des différents candidats, notamment leurs propositions en matière de numérique, d’économie digitale, de cybersécurité et d’inclusion technologique. Ce dossier vise à offrir aux citoyens, aux entrepreneurs et aux acteurs du numérique des informations fiables et comparatives pour comprendre les visions qui pourraient transformer le Cameroun.
Suivez-nous et ne manquez pas la première édition du Salon de l’e-Gouvernance et de l’Innovation Digitale en Afrique (E-Gov’A), qui se tiendra du 14 au 16 mai 2026 à Yaoundé, sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunications. Organisé par l’association Smart Click Africa et Digital Business Africa (qui va célébrer par la même occasion ses 15 ans d’existence), cet événement réunira décideurs publics, organismes de développement, institutions publiques, entreprises, experts et acteurs privés de l’Afrique autour du thème : « Intelligence artificielle et e-gouvernance : bâtir des services publics efficaces dans une Afrique cashless et paperless ». Plus d’infos sur www.e-gov.africa et sur [email protected]
[DIGITAL Business Africa] – À travers son programme pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, le candidat du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Cabral Libii, 45 ans, propose une vision qui se veut audacieuse et tournée vers l’avenir. Son projet politique repose sur un objectif fondamental : réhabiliter les institutions de la République, restaurer l’État de droit et refonder les bases de l’État pour garantir le développement durable et l’unité nationale.
« Notre ambition est de réduire les fractures sociales croissantes, de redynamiser les services publics essentiels, de corriger les inégalités criantes et de promouvoir une véritable égalité des chances. » — Cabral Libii
Dans cette vision, le numérique et la science occupent une place stratégique, considérés comme des leviers de souveraineté nationale et d’émancipation économique.
Le numérique comme moteur de croissance et d’inclusion
Pour Cabral Libii, le Cameroun ne pourra atteindre l’émergence sans transformer son secteur tertiaire en moteur de croissance basé sur le numérique. Il défend l’idée que les services – commerce, financement, transport, communication – doivent devenir agiles, accessibles, compétitifs et inclusifs.
« L’économie numérique est le levier qui permettra à nos citoyens, PME et institutions de s’insérer dans la nouvelle économie mondiale. » – Cabral Libii
Le candidat promet de structurer des services modernes et numérisés, capables de stimuler l’innovation, de renforcer l’inclusion financière et sociale, et de faire du Cameroun un acteur compétitif dans l’économie digitale mondiale.
Des infrastructures numériques pour un accès universel
Le programme prévoit un plan national de maillage en fibre optique, afin de garantir l’accès à Internet très haut débit sur l’ensemble du territoire et d’atteindre une couverture communale. Le projet comprend également l’ouverture du capital de CAMTEL à hauteur de 30 à 40 % au secteur privé, pour transformer l’opérateur historique en une entreprise compétitive.
Pour connecter les zones rurales et enclavées, le plan prévoit le développement de l’accès Internet par satellite, via des solutions abordables comme Starlink. La réduction des coûts des équipements électroniques (smartphones, tablettes, ordinateurs) fait aussi partie des priorités pour démocratiser l’accès au numérique.
Une économie numérique dynamique et inclusive
La modernisation du commerce et le développement du e-commerce sont au cœur de la stratégie.
Son programme propose de moderniser les marchés vivriers et spécialisés pour les transformer en hubs commerciaux modernes, propres, sécurisés et connectés. Il prévoit également de promouvoir les marques collectives “Made in Cameroon”, de mettre en place un cadre légal sécurisé, une logistique efficace et une fiscalité adaptée pour stimuler le e-commerce.
Cabral Libii mise sur une Banque postale pour favoriser l’inclusion financière, en particulier pour les jeunes, les populations rurales et les exclus du système bancaire traditionnel. Il souhaite transformer le service postal en bras opérationnel du e-commerce, grâce à un système d’adressage fiable et un maillage logistique performant.
Soutenir l’innovation, la recherche et l’industrie du numérique
Dans sa vision, le numérique ne doit pas être seulement un outil de consommation mais aussi un secteur productif et créatif. Cabral Libii propose un vaste programme de digitalisation de l’éducation, incluant l’équipement des écoles en ordinateurs et en connexion Internet, la formation des enseignants aux outils pédagogiques numériques, et le développement de contenus éducatifs camerounais.
Il prévoit également d’investir dans la recherche numérique (intelligence artificielle, data, cybersécurité) en finançant des laboratoires dans les universités et en développant des partenariats avec les géants technologiques mondiaux.
« L’avenir se construira avec les outils du XXIe siècle : il est vital de préparer nos enfants à l’économie numérique et de développer nos propres capacités technologiques pour ne pas dépendre de l’étranger. » – Cabral Libii
Le programme promet aussi d’encourager l’adoption de solutions locales ou open-source pour les systèmes critiques de l’État et de renforcer la protection des infrastructures numériques nationales.
Universités et recherche : faire émerger les talents et l’autonomie scientifique
Le candidat insiste sur la transformation des universités en pôles dynamiques de formation et de création de valeur. Il veut distinguer clairement les universités générales (diplômes LMD) et les universités spécialisées (sciences appliquées, technologie, santé, agriculture, numérique).
L’objectif est de rapprocher la formation des besoins réels du marché en développant des partenariats avec les entreprises, les collectivités et les filières industrielles. Il entend également investir dans la recherche scientifique et l’innovation technologique pour en faire un levier central de la souveraineté nationale et de la compétitivité économique.
Citations à retenir du programme du candidat
Internet pour tous :
« Généraliser l’accès à Internet très haut débit sur tout le territoire grâce à la fibre optique et aux satellites, avec un objectif de couverture communale. »
Inclusion numérique et financière :
« Transformer la Poste en bras opérationnel du e-commerce et créer une Banque Postale accessible aux exclus du système bancaire. »
Éducation digitale :
« Déployer un vaste programme de digitalisation des écoles et développer des contenus éducatifs camerounais. »
Innovation et souveraineté technologique :
« Investir dans la recherche numérique (IA, data, cybersécurité) et adopter des solutions open-source pour les systèmes critiques de l’État. »
Universités tournées vers l’emploi :
« Recentrer les universités sur l’efficacité, la professionnalisation et l’innovation, au service du marché productif. »
Une vision ancrée dans la souveraineté et l’inclusion
L’ensemble du projet reflète la volonté de réduire la dépendance extérieure en matière technologique et de donner aux Camerounais les moyens d’être acteurs de leur propre transformation. En plaçant le numérique, l’éducation et la recherche scientifique au cœur de son programme, Cabral Libii ambitionne de faire du Cameroun un pays émergent fondé sur le savoir, l’innovation et l’inclusion.
« Conscients que l’indépendance réelle ne peut exister sans maîtrise de notre économie, nous faisons de la souveraineté alimentaire, numérique, fiscale, énergétique et scientifique des piliers essentiels de notre vision pour un Cameroun fort, libre et tourné vers l’avenir. », soutient Cabral Libii
Par Beaugas Orain DJOYUM
Digital Business Africa reviendra bientôt avec une interview exclusive du candidat pour lui permettre d’expliquer plus en détail sa vision numérique et de clarifier les zones d’ombre que nous avons relevées dans son programme.
Cet article fait partie du Dossier spécial Présidentielle 2025 au Cameroun de Digital Business Africa. Notre rédaction suit de près la campagne électorale et analyse les programmes des différents candidats, notamment leurs propositions en matière de numérique, d’économie digitale, de cybersécurité et d’inclusion technologique. Ce dossier vise à offrir aux citoyens, aux entrepreneurs et aux acteurs du numérique des informations fiables et comparatives pour comprendre les visions qui pourraient transformer le Cameroun.
Suivez-nous et ne manquez pas la première édition du Salon de l’e-Gouvernance et de l’Innovation Digitale en Afrique (E-Gov’A), qui se tiendra du 14 au 16 mai 2026 à Yaoundé, sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunications. Organisé par l’association Smart Click Africa et Digital Business Africa (qui va célébrer par la même occasion ses 15 ans d’existence), cet événement réunira décideurs publics, organismes de développement, institutions publiques, entreprises, experts et acteurs privés de l’Afrique autour du thème : « Intelligence artificielle et e-gouvernance : bâtir des services publics efficaces dans une Afrique cashless et paperless ». Plus d’infos sur www.e-gov.africa et sur [email protected]
[DIGITAL Business Africa] – Le programme politique de Joshua Osih, 56 ans, pour l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun se présente comme une véritable feuille de route pour arrimer le Cameroun à l’économie mondiale du futur. En misant sur la révolution numérique comme moteur de croissance, d’inclusion et de gouvernance efficace, le candidat du Social Democratic Front (SDF) ambitionne de transformer en profondeur l’État, l’éducation et le secteur productif.
Son approche, résolument tournée vers l’innovation, promet un Cameroun connecté, compétitif et inclusif, où le numérique ne serait plus seulement un outil de consommation, mais un levier de production et de transformation économique.
Un plan structuré et ambitieux
Joshua Osih fait de l’ancrage du Cameroun dans la révolution numérique et les industries du futur le cœur de son projet politique. Son plan s’appuie sur deux axes majeurs : la numérisation de la société, pour moderniser les services publics et l’administration, et le développement de l’économie numérique, comme secteur créateur de richesses et d’emplois.
Cette stratégie repose sur quatre objectifs stratégiques : bâtir des infrastructures solides, transformer l’action publique et l’éducation, stimuler l’entrepreneuriat et la création de contenus, et garantir la sécurité et la confiance dans l’espace numérique.
Le programme décline ces ambitions en huit initiatives clés, allant de la création d’un Datacenter national capable d’attirer les géants mondiaux du numérique (GAFAM, BATX), à la mise en place d’une administration 100 % digitale d’ici 2030, en passant par la gratuité de l’accès à Internet et la monétisation des services numériques.
Les points saillants d’une vision de rupture
Le plan de Joshua Osih se distingue par plusieurs propositions audacieuses.
Il promet une administration totalement dématérialisée, avec un objectif « zéro liquidité », où les déclarations fiscales et sociales, les actes de naissance et les certificats seraient réalisés et payés en ligne ou via des kiosques numériques dans chaque mairie. L’open data des budgets et contrats publics est présenté comme un outil clé de lutte contre la corruption.
Il défend également une approche innovante du modèle économique numérique, en prônant un basculement de la taxation de l’accès à Internet vers la monétisation des services, afin de rendre la connectivité gratuite et universelle.
Enfin, il insiste sur le rôle du secteur numérique comme moteur de création de richesses, en appuyant l’écosystème entrepreneurial local à travers un fonds à capital-risque, des incitations fiscales et douanières, et le développement d’une « Silicon Mountain » camerounaise.
Un projet inclusif mais confronté à la réalité budgétaire et institutionnelle
Digital Business Africa reconnaît dans le programme de Joshua Osih une vision cohérente et inclusive, qui relie infrastructures, gouvernance, éducation et entrepreneuriat dans une même dynamique.
Cependant, l’un des défis majeurs réside dans la faisabilité financière et institutionnelle. La mise en place d’une couverture Internet haut débit nationale, la généralisation de l’administration numérique et l’appui massif à l’innovation exigent des investissements colossaux, dans un contexte budgétaire contraint.
De plus, le projet d’Osih est conçu dans la perspective d’un Cameroun fédéral, ce qui soulève la question de la coordination entre le gouvernement fédéral et les futurs États fédérés, ainsi qu’avec le secteur privé et les partenaires techniques.
Le défi majeur : le financement et la coordination
Le succès de la vision numérique de Joshua Osih dépendra de sa capacité à mobiliser les ressources financières nécessaires et à mettre en place une gouvernance collaborative efficace.
Il faudra notamment :
sécuriser le financement durable des infrastructures numériques (fibre optique, satellites, datacenters) ;
assurer la cohérence et l’harmonisation des politiques numériques entre les différentes entités de l’État fédéral et les collectivités ;
garantir un environnement fiscal et réglementaire attractif pour stimuler les investissements privés et soutenir l’écosystème des startups ;
et veiller à ce que les réformes annoncées soient mises en œuvre avec rigueur et continuité, pour éviter qu’elles ne restent lettre morte.
Le plan numérique de Joshua Osih traduit une volonté de rupture avec l’existant, en proposant des solutions innovantes pour moderniser l’administration, démocratiser l’accès à Internet et faire du numérique un moteur de croissance et d’inclusion.
Mais Digital Business Africa souligne que le véritable test de cette ambition sera sa mise en œuvre. Sans un financement massif, une coordination institutionnelle efficace et une volonté politique constante, ce programme risque de rester un idéal séduisant mais difficile à concrétiser.
À travers ce défi, c’est la capacité du Cameroun à s’engager résolument sur la voie d’une transformation numérique inclusive et compétitive qui sera mise à l’épreuve. Bien entendu, s’il est élu président de la République au soir du 12 octobre 2025.
Par Beaugas Orain DJOYUM
Digital Business Africa reviendra bientôt avec une interview exclusive du candidat pour lui permettre d’expliquer plus en détail sa vision numérique et de clarifier les zones d’ombre que nous avons relevées dans son programme.
Cet article fait partie du Dossier spécial Présidentielle 2025 au Cameroun de Digital Business Africa. Notre rédaction suit de près la campagne électorale et analyse les programmes des différents candidats, notamment leurs propositions en matière de numérique, d’économie digitale, de cybersécurité et d’inclusion technologique. Ce dossier vise à offrir aux citoyens, aux entrepreneurs et aux acteurs du numérique des informations fiables et comparatives pour comprendre les visions qui pourraient transformer le Cameroun.
Suivez-nous et ne manquez pas la première édition du Salon de l’e-Gouvernance et de l’Innovation Digitale en Afrique (E-Gov’A), qui se tiendra du 14 au 16 mai 2026 à Yaoundé, sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunications. Organisé par l’association Smart Click Africa et Digital Business Africa (qui va célébrer par la même occasion ses 15 ans d’existence), cet événement réunira décideurs publics, organismes de développement, institutions publiques, entreprises, experts et acteurs privés de l’Afrique autour du thème : « Intelligence artificielle et e-gouvernance : bâtir des services publics efficaces dans une Afrique cashless et paperless ». Plus d’infos sur www.e-gov.africa et sur [email protected]
[DIGITAL Business Africa] – Le programme politique du candidat Joshua Osih à l’élection présidentielle d’octobre 2025, centré sur la modernisation et l’entrée du Cameroun dans l’économie mondiale du futur, accorde une place centrale à la révolution numérique.
Pour le Social Democratic Front (SDF), l’objectif principal est d’« ancrer le Cameroun dans la révolution numérique et les industries du futur », faisant du numérique non seulement un outil de modernisation de la société, mais aussi un secteur créateur de richesse et d’emplois. Ce plan, structuré autour de huit grandes initiatives, vise une transformation profonde de l’État, de l’éducation et de l’économie.
Un plan national en huit initiatives clés
La stratégie numérique d’Osih s’articule autour de deux perspectives majeures : la numérisation de la société (modernisation des fonctionnements) et l’économie numérique (secteur créateur de valeur).
Les quatre grands objectifs poursuivis sont :
Bâtir les infrastructures.
Transformer l’action publique et l’éducation.
Impulser l’entreprenariat local et la création de contenus.
Garantir la sécurité des usagers et des usages.
Ces objectifs se déclinent en huit initiatives concrètes (voir l’encadré ci-dessous).
Encadré : Les 8 Initiatives phares du Plan numérique national de Joshua OSIH
Initiatives
Description succincte
1. Infrastructures et Capacité
Déploiement d’un programme spatial (satellites), construction de points d’atterrissement de câbles sous-marins, connexion haut débit des services publics.
2. Modernisation de l’action publique
Généralisation de l’e-gouvernance avec une plateforme unique (Cameroon.e-gov.cm), traçabilité numérique des dossiers, 100% de services dématérialisés d’ici 2030, télémédecine nationale.
3. Transformation de l’Éducation
Mise en place d’un Environnement pédagogique numérique de travail, bibliothèques numériques, MOOCs, enseignement à distance.
4. Impulsion de contenus locaux
Création d’une bibliothèque numérique nationale, numérisation des archives et des contenus touristiques/culturels, plateformes de téléenseignement et d’agropastoral.
5. Création de richesse et d’emplois
Création d’une Silicon Mountain, mise en place d’un fonds à capital-risque, subvention à l’industrie locale (made in Cameroon), suppression des taxes douanières sur le matériel informatique.
6. Cadre légal et juridique
Élaboration d’une loi sur les paiements en ligne et la protection des données personnelles, adaptation de la législation à la cybersécurité, régime fiscalo-douanier incitatif.
7. Sécurité et confiance numérique
Création d’une Cyber Incidence Response Team (CIRT) nationale, renforcement des capacités des magistrats, audits des infrastructures critiques.
8. Restructuration de la gouvernance
Réforme du secteur des Télécommunications et création d’une Autorité nationale des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication.
Zoom sur ses propositions phares
Le candidat Osih insiste sur le rôle du secteur numérique comme « fortement créateur de richesses et d’emplois ». Pour cela, le plan propose de :
Bâtir un écosystème numérique capable de drainer les acteurs mondiaux avec la construction d’un Datacenter de dernière génération. Il fait notamment allusion aux GAFAM et aux BATX. Entendez, B comme Baidu : le moteur de recherche dominant en Chine (équivalent de Google), A comme Alibaba : le géant du commerce électronique et des services cloud (équivalent d’Amazon), T comme Tencent : leader des réseaux sociaux (WeChat), des paiements mobiles et des jeux vidéo (équivalent de Meta + PayPal) et X comme Xiaomi : fabricant majeur de smartphones et d’objets connectés (équivalent partiel d’Apple). Ces entreprises constituent le cœur de l’écosystème numérique chinois, en concurrence ou en complémentarité avec les GAFAM (Google, Apple, Facebook – désormais Meta –, Amazon, Microsoft). En intégrant les Gafam et les BATX dans son programme, Joshua Osih montre qu’il souhaite attirer non seulement les géants américains mais aussi asiatiques, pour diversifier les partenariats technologiques et renforcer l’écosystème numérique camerounais.
Financer l’innovation en mettant en place un fonds à capital risque et en subventionnant l’industrie locale.
Lancer le programme « one famille, one computer » pour équiper chaque foyer.
Mettre en place un modèle de cluster regroupant Universités, incubateurs, entreprises et État, avec l’établissement de zones franches industrielles pour la production d’équipements numériques.
Points Saillants pour Digital Business Africa
1. L’administration 100% digitale contre la corruption
Le plan promet une « administration transparente 100% digitale » d’ici 2030. C’est la pierre angulaire de la lutte contre la corruption et l’inertie administrative.
Objectif zéro liquidité : toutes les déclarations (fiscales, sociales) et pièces officielles (actes de naissances, certificats) pourront être faites et payées en ligne ou par monnaie mobile, ou retirées via des kiosques numériques dans chaque mairie.
Transparence : publication des budgets, contrats et décisions administratives en open data.
2. Gratuité de l’accès vs. Monétisation des services
Une proposition audacieuse est d’« Œuvrer pour rendre l’accès à l’internet gratuit pour monnayer les services au lieu de taxer la connectivité ». Ceci marque un pivot économique majeur : passer d’une taxation de l’accès à une valorisation des services numériques.
3. Protection et Innovation
Le programme souligne la nécessité de sécuriser les usages tout en stimulant l’innovation :
Création d’un cadre légal pour les paiements en ligne et la protection des données personnelles.
Mise en place d’un statut spécifique pour les entreprises innovantes de l’économie numérique.
Un régime fiscalo-douanier incitatif pour le développement de l’économie numérique.
Citations à retenir du programme de Joshua OSIH
Le défi du numérique
« Si le Cameroun n’a pas pu participer à la révolution industrielle, il ne devra pas rater le train de la révolution numérique et des industries du futur. »
Inclusion numérique
« Un ordinateur par famille d’ici cinq ans pour réduire la fracture numérique et faciliter l’accès à l’éducation et aux services publics. »
Gouvernance et transparence
« La traçabilité numérique des dossiers et l’open data des budgets mettront fin aux “dossiers perdus” et à l’opacité de l’administration publique. »
Une Silicon Mountain camerounaise
« Le SDF veut faire de la Silicon Mountain un véritable hub technologique pour attirer les talents et les investisseurs. »
Citoyenneté numérique
« Un portail en ligne pour suivre les engagements du gouvernement et évaluer la gestion publique. »
Le plan numérique de Joshua Osih propose une approche holistique, ciblant à la fois les infrastructures de base, la gouvernance électronique, l’éducation numérique et le soutien à l’entrepreneuriat, avec une feuille de route chiffrée (2030) et des mesures radicales pour simplifier la vie des entreprises et des citoyens.
Analyse de Digital Business Africa
Le programme de Joshua Osih s’inscrit dans une vision d’un Cameroun “connecté, inclusif et compétitif”. Toutefois, il pose la question de la faisabilité budgétaire et institutionnelle : la mise en œuvre de réformes numériques ambitieuses dans un cadre fédéral exigera un leadership fort, des ressources financières importantes et une coopération étroite avec les régions et le secteur privé.
Défi majeur Son défi majeur sera le financement durable des infrastructures et la coordination entre le gouvernement fédéral et les États fédérés. À travers son programme, Joshua Osih fait du numérique une pierre angulaire de la modernisation du Cameroun, misant sur l’infrastructure, l’éducation et la gouvernance digitale pour impulser un nouveau dynamisme économique et social.
Par Beaugas Orain DJOYUM
Digital Business Africa reviendra bientôt avec une interview exclusive du candidat pour lui permettre d’expliquer plus en détail sa vision numérique et de clarifier les zones d’ombre que nous avons relevées dans son programme.
Cet article fait partie du Dossier spécial Présidentielle 2025 au Cameroun de Digital Business Africa. Notre rédaction suit de près la campagne électorale et analyse les programmes des différents candidats, notamment leurs propositions en matière de numérique, d’économie digitale, de cybersécurité et d’inclusion technologique. Ce dossier vise à offrir aux citoyens, aux entrepreneurs et aux acteurs du numérique des informations fiables et comparatives pour comprendre les visions qui pourraient transformer le Cameroun.
Suivez-nous et ne manquez pas la première édition du Salon de l’e-Gouvernance et de l’Innovation Digitale en Afrique (E-Gov’A), qui se tiendra du 14 au 16 mai 2026 à Yaoundé, sous le haut patronage du Ministère des Postes et Télécommunications. Organisé par l’association Smart Click Africa et Digital Business Africa (qui va célébrer par la même occasion ses 15 ans d’existence), cet événement réunira décideurs publics, organismes de développement, institutions publiques, entreprises, experts et acteurs privés de l’Afrique autour du thème : « Intelligence artificielle et e-gouvernance : bâtir des services publics efficaces dans une Afrique cashless et paperless ». Plus d’infos sur www.e-gov.africa et sur [email protected]
[DIGITAL Business Africa] – Le cadre juridique de l’entreprise Blue Money, service de transfert d’argent mobile de CAMTEL, est établi. Le projet avait été annoncé en 2023 par l’entreprise pour « répondre aux sollicitations des consommateurs camerounais, qui déplorent la cherté des coûts du transfert d’argent des appels téléphoniques et du forfait internet chez les autres opérateurs”. Le téléchargement durera finalement deux ans.
L’entreprise Blue Mobile Money SA, annoncent plusieurs sources, a été formellement créée par acte notarié les 18 août et 15 septembre 2025. Pour financer l’activité de l’entreprise, un capital social de 500 millions de francs CFA a été fixé. L’objet social de Blue Mobile Money SA couvre « l’émission, la mise à disposition ou la gestion d’instruments ou moyens de paiement », conformément à la réglementation de la CEMAC.
Ottou Jean Marie Aimé occupe le fauteuil de président du Conseil d’administration. Il est accompagné par deux commissaires aux Comptes. La société, elle est immatriculée au Registre du Commerce de Doual. Pour l’instant, pas d’annonce concrète sur le calendrier de déploiement des points de service ou le démarrage effectif des opérations.
Pourtant le premier mai 2025, la directrice générale de CAMTEL, Judith Yah Sunday, avait promis que le service Blue Money serait effectif sous peu. Selon les données de la GSMA, le mobile money contribue à hauteur de 5 % au PIB camerounais. Faisant du pays un leader important du secteur en Afrique.
Le marché du Mobile Money au Cameroun est en situation duopole. Orange Money et MTN Mobile Money se partagent la production. Ils seront bientôt rejoints par l’Américain Wave. La Cobac, le régulateur bancaire de l’Afrique centrale, a autorisé le mercredi 11 juin 2025 la Commercial Bank Cameroun (CBC) à lancer un service de paiement mobile, en partenariat avec Wave Transfer S.A.
Pour assurer la disponibilité maximale de son offre, CAMTEL devra compter sur un vaste réseau de distribution constitué de partenaires, d’applications mobiles.
[DIGITAL Business Africa] – Le marché de la téléphonie mobile au Congo connaît une baisse de 3,4 %. D’après le rapport de de l’Observatoire dudit marché, publié par l’ARPCE sur sa page Facebook ce premier octobre 2025, la téléphonie mobile a généré 30,371 milliards de FCFA, comparé à la même période en 2024. Soit une baisse de 3,4 %.
Le parc d’abonnés, connaît aussi une baisse de 1,7 % par rapport à la même période de 2024. Il s’établit à environ 5,87 millions. Selon l’ARPCE, « cette contraction, certes modérée, met en évidence un ralentissement de la dynamique de croissance observée ces dernières années. Elle pourrait traduire l’entrée progressive du secteur dans une phase de maturité, après une longue période d’expansion soutenue ».
MTN garde la pole en termes de revenus, avec plus de 64,8 % de parts. Et donc une croissance de 7 % du nombre total des abonnés, tandis qu’Airtel accuse un recul « significatif » de 14,6 %.
Internet
Contrairement au marché de la téléphonie mobile, celui de l’internet mobile se porte comme un charme. Au deuxième trimestre 2025 (T2-25), MTN et Airtel cumulent plus de 3,5 millions d’abonnés à l’internet mobile. Cette croissance est soutenue par la connectivité numérique sur le territoire national. Grâce à ce parc d’abonnés, 17,041 milliards de F CFA ont été générés.
Le rapport révèle une domination de la technologie 4G, qui contribue à hauteur de 13,222 milliards de F CFA, soit 78 % des revenus du segment data. La 3G génère pour sa part 3,755 milliards de F CFA, traduisant une utilisation encore “significative”, notamment dans les zones moins couvertes par la 4G, précise le rapport.
Maintenant, pour ce qui est de la consommation, le trafic total d’Internet mobile enregistré au T2-25 atteint 31,2 milliards de mégaoctets (Mo). Une évolution, jugée ” notable”, caractérisée par une transition vers les technologies haut débit. Le rapport révèle que le GPRS/EDGE/2G, historiquement utilisé pour les connexions mobiles, ne représente plus que 0,3 % du trafic, illustrant son obsolescence progressive.
En revanche, la 3G représente 20,8 % du trafic total, tandis que la 4G domine largement avec 79,0 %. Lien du rapport : https://shorturl.at/VvN9K
[DIGITAL Business Africa] – S’il faut compter les offres des partis qui font la part belle au numérique, celle du Social Democratic Front (SDF) en fera assurément partie. Bien amené par le candidat Osih Joshua Nambangi, 56 ans, le SDF propose des réformes inhérentes à l’écosystème du numérique.
Le plan pour la transformation digitale
• Mettre en place un véritable programme spatial avec l’ambition de placer des satellites de communication dans 5 ans.
• Construire des points d’atterrissement des câbles sous-marins supplémentaires.
• Connecter au haut débit l’ensemble des services déconcentrés des administrations publiques (incluant éducation nationale et la santé).
• Mettre en place des Points d’Echange Internet (IXP).
• Construire un Datacenter de dernière génération capable d’attirer les leaders mondiaux du numériques (GAFAM, BATX) au Cameroun
• Mettre en place d’un programme «one family, one computer » qui permettrait à chaque famille d’avoir au moins un ordinateur à domicile. Cadre légal de l’économie numérique Le Social Democratic Front veut :
•Créer des bureaux de gestion de la propriété intellectuelle et du transfert de technologie au sein des structures d’innovation.
• Elaborer une loi régissant les paiements en ligne.
• Elaborer un texte de loi sur la protection des données à caractère personnel.
• Adapter la législation sur la cybersécurité et la cybercriminalité, le cyberterrorisme, le commerce électronique, la propriété intellectuelle, afin de prendre en compte les exigences de l’économie numérique.
• Relire les lois sur les communications électroniques, la cybersécurité et la cybercriminalité, le terrorisme, et le commerce électronique.
• Elaborer un régime fiscalo-douanier incitatif au développement de l’économie numérique.
• Adapter la loi sur les partenariats publics-privés dans le domaine de l’économie numérique. • Renforcer la protection de la propriété intellectuelle du logiciel.
• Créer un statut spécifique aux entreprises innovantes de l’économie numérique.
• Elaborer un cadre juridique national du financement par capital-risque
Accompagnement des startups
La startup semble au coeur du plan d’action de la politique de Joshua Osih pour stimuler l’économie numérique et donc accélérer la croissance économique.
Le SDF veut:
– Investir dans les startups technologiques pour créer des emplois, – Transformer la Silicon Mountain ( Silicon Vallée Camerounaise) en un véritable hub technologique et digital.
– Valoriser les talents et l’innovation en mettant en avant les startups… et en soutenant des initiatives telles que « Cameroun qui innove » , « Tech Made in Cameroun », «Jeunes Héros Camerounais ». La relance économique inclura la création d’une Agence nationale de Protection des Consommateurs capable de traiter rapidement les plaintes via une plateforme digitale et des antennes locales.
Éradiquer la corruption
Lorsqu’il y a donc de l’argent, il faut s’assurer qu’il soit gérer de manière transparente. Plusieurs mesures sont annoncées, par exemple :
• Généraliser l’e-gouvernance, avec une plateforme unique (Cameroon.e-gov.cm) regroupant tous les services publics (état civil, impôts, permis, marchés publics…).
• Obliger la publication en open data des budgets, contrats et décisions administratives.
• Instituer la traçabilité numérique des dossiers (plus de « dossiers perdus »).
• 100 % de services devraient être dématérialisés d’ici 2030, avec des kiosques numériques dans chaque mairie pour les citoyens non connectés.
• Signature électronique légalisée pour les entreprises et particuliers.
• Dématérialisation totale des procédures de passation des marchés publics, avec tous les appels d’offres publics publiés et traités en ligne.
• Mise en place d’une plateforme nationale de télémédecine dans les hôpitaux publics.
Sécurité et confiance numérique
Là, le SDF touche à un point névralgique : la cybersécurité. Pour le parti, tout le monde doit être mis à contribution. C’est pourquoi il faut :
• Organiser des campagnes de sensibilisation, de promotion et de vulgarisation de la cybersécurité.
• Créer une Cyber Incidence Response Team (CIRT) national (équipements logiciels, ressources humaines).
• Renforcer les capacités des magistrats et officiers de police judiciaire en matière de cybersécurité.
• Identifier, localiser et auditer les infrastructures critiques d’information de l’État.
• Sécuriser les infrastructures critiques d’information de l’État.
• Mettre en place des centres / laboratoires de veille sécuritaire et de lutte contre les cybermenaces.
• Réaliser des audits de sécurité.
• Mettre en place une plateforme commune d’identification des abonnés des réseaux de communications électroniques.
Restructuration de la gouvernance numérique
Tout n’est peut-être pas a refaire dans le secteur des télécommunications. Le SDF pense qu’il faut :
• Réformer et restructurer en profondeur le secteur des Télécommunications.
• Créer une Autorité nationale des Télécommunication et des Technologies de l’Information et de la Communication.
• Redéfinir les rôles et responsabilités des agences existantes sur le périmètre des activités électroniques et numériques.
Sur la question de l’identification des personnes, le SDF promet de ramener la délivrance de la CNI à 24 heures et gratuitement. Entre la CNI, les forces de défense et de sécurité, il y a un lien. Le SDF compte bien moderniser les outils et équipements des forces de défense et de maintien de l’ordre pour permettre une intervention plus rationnelle et efficace. Avec l’acquisition des drones, radars, hélicoptères de surveillance (pour éradiquer Boko Haram).
Aussi Joshua Osih et son équipe proposent-ils de créer une base de données commune pour suivre les activités des terroristes. Pour assurer la sécurité des populations dans les villes et villages, le SDF envisage de mettre sur pied un système de dénonciation sécurisé. Il implique un numéro vert et une application mobile pour signaler anonymement les menaces. L’augmentation de l’utilisation des technologies de surveillance, l’utilisation des systèmes d’alerte précoce avec caméras thermiques, des capteurs de mouvement et des drones pour détecter les infiltrations terroristes s’ajoutent au kit de solutions qu’offre le SDF.
Juste à côté, des populations traumatisées par les conflits. Pour leur redonner le gout de la vie et favoriser leur insertion sociale, le SDF veut créer des centres d’écoute (trauma centres) et de réhabilitation des victimes de conflits, certainement avec un numéro vert et des plateformes numériques pour être proche des populations.
Pour valoriser la ruralité, le SDF veut mettre en place un fichier national des agriculteurs et éleveurs ainsi qu’un observatoire de l’agriculture. Ainsi que promouvoir l’image du Cameroun par le biais des réseaux sociaux.
Sur la question foncière, le candidat veut apporter des facilités au citoyen lambda. Le SDF est déterminé à :
• Mettre en place un guichet unique du foncier, logé dans les mairies.
• Introduire le contrôle technique des bornages tous les 10 ans pour réduire les fraudes au bornage.
• Rendre le dossier technique d’immatriculation valable 3 mois renouvelable une fois.
Pour fournir de l’eau aux populations, le gouvernement du SDF joue la carte des systèmes intégrés de management de l’eau et du traitement des eaux usées. Autre ressource naturelle, la mine. Le SDF entend :
• Établir un système digital de transparence sur l’exploitation et la gestion des ressources naturelles, consultable en ligne à chaque instant par chaque citoyen.
• Réformer la SNH pour la rendre plus performante.
• Mettre en place un nouveau plan de monétisation du gaz en vue d’accroître la consommation locale. • Faire un inventaire et une carte minière complète du pays.
• Mettre en place un plan national du développement minier pour faire du Cameroun, une destination minière.
• Mettre en place des mesures pour la transformation locale des minerais.
• Mettre en place une loi spécifique pour le contenu local dans le secteur des mines et du pétrole. Suit l’énergie.
Le SDF promeut le développement de la micro et de la mini-hydroélectricité, de l’éolienne locale et du solaire dans les communes pour démocratiser la production locale de l’énergie. Dans la santé, il est annoncé le renforcement et la systématisation des contrôles médicaux, la modernisation des équipements hospitaliers, le renforcement des chaînes d’approvisionnement, la création d’un centre national de veille sanitaire pour mieux répondre aux épidémies et crises sanitaires. ainsi qu’une base de données nationales de santé. Cela pour suivre les dépenses et l’allocation équitable des ressources.
Dans l’éducation, le SDF souhaite faire entrer l’éducation dans l’ère du numérique, en dématérialisant le manuel scolaire et en impulsant la dématérialisation des contenus scolaires. Il propose aussi de créer des Hubs de Science, de Technologie, de Design et d’Innovation dans chaque région du pays – du type FabLabs. En plus d’assurer la mise en place d’un Programme Education 2.0 (Développement des infrastructures et de la capacité numérique pour transformer l’enseignement et l’éducation).
Le SDF veut aussi assurer la mise en place du manuel scolaire digital – des tablettes connectées avec les manuels téléchargeables et la possibilité de recevoir des cours en ligne – et un accès internet haut débit gratuit dans tous nos lycées et universités. Pour un système de transport moderne et interconnecté, le SDF intensifiera les infrastructures de communication et de télécommunications à travers des partenariats public-privé et des contrats en BOT.
Le PURS, le parti du peuple…
Le Peuple Uni pour la Rénovation sociale (PURS), représenté par Matomba Serge Espoir, 45 ans, met un point d’honneur sur la souveraineté. Bien que le plan de société que nous vous dévoilons (dans le domaine du numérique) soit encore un projet. Pour une souveraineté sanitaire, le PURS promet de systématiser la disponibilité des statistiques médicales et épidémiologiques.
Le parti indique que toute une direction y afférente sera créée au ministère en charge de la Statistique (qui lui aussi verra le jour). Dans la souveraineté énergétique et écologique, il est annoncé la réalisation du projet de modernisation de la SONARA afin de lui permettre de disposer de la technologie pour fournir le pétrole produit au Cameroun.
Le PURS propose une offre énergétique à partir des énergies renouvelables : thermique, solaire, photovoltaïque, énergie éolienne, énergie géothermique, énergie biomasse, énergie d’origine maritime et eau (énergie hydraulique transformée en énergie mécanique puis en énergie électrique). Sans oublier de développer des petites centrales pour la consommation domestique et la petite activité industrielle au niveau local.
[DIGITAL Business Africa] – Sur WhatsApp, l’application de messagerie de Meta, le temps vaut désormais l’argent. L’entreprise vient d’annoncer que la publicité débarque sur la plateforme. Un cadeau pour les startups, TPME, voire PME, qui pourront booster leurs activités. Deux types de monétisation sont possibles sur WhatsApp : la publicité dans les statuts (équivalents des stories d’Instagram ou Snapchat) et la publicité via les chaînes (canaux d’information à sens unique animés par des marques, médias ou personnalités publiques).
En résumé, les followers peuvent diffuser des publicités en statut pour faire connaître leurs produits et faciliter la prise de contact.
Selon l’entreprise, plus d’1,5 milliard de personnes utilisent l’onglet Actus chaque jour pour consulter les statuts ou les chaînes des personnes et organisations qui les intéressent. Les followers peuvent aussi recevoir des messages à sens unique sous la forme de texte, de photos, de vidéos, de stickers ou de sondages de la part des personnalités, marques ou organisations qui les intéressent.
« Les chaînes permettent à leurs followers de recevoir des messages à sens unique sous la forme de texte, de photos, de vidéos, de stickers ou de sondages de la part des personnalités, marques ou organisations qui les intéressent. Elles vous aident à faire connaître votre chaîne en la faisant remonter en haut de la liste, et en permettant aux personnes sur WhatsApp de trouver du contenu pertinent plus facilement. »
Les conversations privées, les groupes et les appels resteront préservés de toute intrusion publicitaire. Par ailleurs, certaines chaînes peuvent proposer des abonnements payants pour accéder à du contenu exclusif.
Historique
WhatsApp a été développée en 2009 par Jan Koum, un ancien ingénieur de Yahoo. L’application permettait aux utilisateurs d’échanger textuellement, et, surtout, de mettre à jour facilement leur statut pour informer leurs contacts de leur disponibilité. L’application va devenir, dans la foulée, une messagerie instantanée. Objectif : offrir un service simple, sans publicité et respectueux de la vie privée.
Fin 2013, WhatsApp vaut 400 millions d’utilisateurs actifs par mois. Google et Facebook nourrissent l’ambition d’acquérir l’entreprise. Google a proposé 10 milliards de dollars début 2014. Facebook en proposera 14 milliards de dollars comme 2014, l’année de son rachat. Mark Zuckerberg devenait ainsi le propriétaire de WhatsApp le 19 février de cette année-là.
Par Jean Materne Zambo, source : jai-un-pote-dans-la.com, whatsapp.com
[DIGITAL Business Africa] – La zone UEMOA adopte la Plateforme interopérable du système de paiement instantané. Le lancement de la PI-PS s’est tenu ce 30 septembre 2025 à Dakar au Sénégal. Conçu et opéré par la BCEAO, le PI-PSI dispose d’un système de paiement instantané, irrévocable, valide et définitif. La plateforme possède également un système de sécurité conforme aux standards les plus efficaces pour tous les mécanismes de paiement, réduisant ainsi les risques de fraude.
Cette infrastructure régionale de paiement permet d’envoyer et de recevoir des fonds instantanément entre différentes structures financières que sont les banques, les émetteurs de monnaie électronique, les institutions de microfinance et les établissements de paiement. Grâce au PI-PSI, chaque citoyen de l’UEMOA peut effectuer des paiements en quelques secondes et à tout moment de manière plus simple, sécurisée et interopérable.
Fini donc les méthodes traditionnelles et fastidieuses, qui plombaient parfois le travail des acteurs, explique Jean Claude Kassi Brou, gouverneur de la BCEAO.
« Il y avait une situation de lenteur dans les délais de paiement. Cela prenait beaucoup de temps. Il y avait des difficultés liées à des fragmentations. C’est-à-dire que chaque acteur (banques, établissements de monnaie électronique, microfinance) travaillait dans son domaine en vase cloisonné.
Quand vous voulez effectuer une opération, un transfert de paiement, si vous n’avez pas le même compte, il faut passer par la caisse, décaisser de l’argent, et puis recharger un compte avant d’effectuer votre opération. C’était compliqué », a-t-il rappelé.
Un outil pour fluidifier les opérations, et qui s’inscrit surtout dans le cadre de la politique de modernisation des systèmes de paiement de l’UEMOA. Avec pour ambition de renforcer l’inclusion financière, faciliter les échanges économiques et soutenir l’intégration régionale à travers des services de paiement interopérables.
Pour le ministre des Finances et du Budget du Sénégal, Cheikh Diba, le lancement de la plateforme interopérable du système de paiement instantané, PI-PSP, traduit l’aboutissement d’une vision commune, celle de l’écosystème financier plus inclusif, plus dynamique, et répondant aux besoins des populations de l’union.
Le PI-PSI bénéficie de l’accompagnement de la fondation Gates et de la BAD, ainsi que de celui de la Fédération des associations professionnelles de banques et établissements financiers de l’UEMOA. Jean Claude Kassi Brou, gouverneur de la BCEAO, a souligné que le lancement de cette plateforme est un aboutissement heureux qui répond aux défis de l’évolution.
Un cap franchi par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, selon le président de la Fédération des associations professionnelles des banques et établissements financiers de l’UEMOA. Guy Martial Awona, directeur général d’Orabank Togo, a indiqué que grâce à l’engagement de la BCEAO, c’est un pas vers un écosystème où les banques, institutions de microfinance, établissements de paiement et émetteurs de monnaies électroniques vont se loger sur une même plateforme numérique.
[DIGITAL Business Africa] – Deux projets de société servis aux public électeur pour redynamiser l’écosystème du numérique camerounais. Le premier est celui du candidat du Parti camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN), Libii Li Ngue Ngue Cabral, âgé de 45 ans. Il touche tous les domaines de gouvernance. En commençant par les télécommunications et l’économie numérique.
Vigilance orange ! Le PCRN veut faire mouche en résolvant le problème de la connectivité au Cameroun. Son candidat Libii Li Ngue Ngue Cabral, veut généraliser l’accès à internet « très » haut débit. Cela à travers un plan de maillage en fibre optique sur tout le territoire avec un plan de couverture communale.
Le candidat Libii Li Ngue Ngue Cabral entend restructurer l’opérateur national des télécommunications CAMTEL pour en faire une entreprise « compétitive », en limitant son monopole et en ouvrant son capital Le coût des équipements électroniques et des services téléphoniques fixes et mobiles devrait baissé.
Le domaine de la Poste juste à côté des télécommunications devrait aussi connaître une mise à jour. Cabral Libii promet de transformer le systèm postal en bras opérationnel du e-commerce avec un système d’adressage national fiable.L’on retrouve aussi l’e-commerce dans le segment Liberation de l’ economie et création d’emploi.
Le PCRN annonce la création du e-commerce industriel, et le renforcement du partenariats public-privé et de la diplomatie économique pour le transfert de technologies. Sans oublier la création d’un guichet unique effectif pour la création des entreprises en 72 heures et l’instauration d’une fiscalité allegée pour l’éclosion des startups et des PME.
Pour lutter contre la corruption, le thème phare de cette campagne électorale, le candidat du PCRN mise sur une collaboration avec les lanceurs d’alerte. Ceux-ci bénéficieraient d’un statut et de protection physique. Toujours sur la lutte contre la corruption, le PCRN indique que la DGI pilotera un système intégré de gestion de l’Impôt pour sécuriser les recettes fiscales.
En matière de réforme de la justice et les garanties de libertés, le PCRN prévoit l’institution d’un processus de mutation transparent grâce à un intranet judiciaire et accessible à chaque magistrat avec un identifiant personnel. Cela garantira l’accès aux postes vacants, les candidatures, les auditions, les affectations ainsi que d’éventuelles contestations.
Le PCRN veillera à l’accélération de la numérisation de la justice. L’ informatisation des procédures, la création d’un casiers judiciaire numérique, la publication en ligne des résultats seront donc implémentée afin d’assurer la transparence et l’accessibilité du système judiciaire. Ajouter à cela la formation des magistrats et des greffiers.
Dans le domaine de la de défense, les soldats seront formés pour faire face aux cybermenaces. Il y aura la création d’une unité d’élite spécialisée dans la cyberguerre.Cette modernisation sera perceptible aussi sur le plan de recherche scientifique et de l’éducation. Ici le candidat du PCRN entend créer un conseil national de la Recherche et de l’Innovation .
Dans la santé, il prévoit la création d’un numérique d’identification social unique dès la naissance. Dans le secteur de l’administration sociale (CNPS) une digitalisation des procédures croisées est annoncée.
Iyodi Hiram Samuel, 37 ans et candidat du Mouvement Patriotique pour la Prospérité du Peuple (MP3) vient avec son kit de propositions sur le numérique.
Tout d’abord, la reforme de l’administration et de la Fonction publique. Le MP3 veut numériser des services publics pour en faciliter l’accès. Sur la politique foncière, la modernisation du cadastre par la transparence des procédures et la réduction des délais de délivrance des titres de propriété seront effectives.
S’agissant de la promotion de l’entrepreneuriat et de la politique de développement des technologies et du numérique le MP3 promet la création d’incubateurs régionaux dans le cadre de partenariats entre l’administration des régions et le secteur privé. Une mesure qui vise à accélérer l’innovation et le développement de l’expertise locale dans les secteurs porteurs .
Iyodi Hiram Samuel tient à défiscaliser les start-ups et PME promues par des citoyens âgés de moins de 30 ans, au cours de leurs trois (3) premières années d’activité ; déployer des hubs technologiques et numériques dans les principales cités universitaires (Buea, Douala, Dschang, Ngaoundéré et Yaoundé), en collaboration avec les groupes industriels et financiers.
[DIGITAL Business Africa] – Jared Kushner suit les traces de son beau-père dans le monde des affaires. Le genre de Donald Trump, président des États-Unis d’Amérique, fait partie de l’équipe d’investisseurs qui a racheté Electronic Arts, géant mondial des jeux vidéo, à 55 milliards de dollars.
Avec cette transaction, Affinity Partners, société de Jared Kushner, PIF et Silver Lake réalisent, d’après plusieurs sources, le plus important LBO (Leveraged by out, rachat avec effet de levier) de l’histoire. Puisqu’au-delà de l’ensemble des jeux vidéo FIFA, puis FC 24, 25 et 26, « EA » est également à l’origine de plusieurs « best-sellers », dont « Les Sims », « Battlefield » et « Apex Legends ».
« Selon les termes de l’accord, rapporte le communiqué, le Consortium acquerra 100 % d’EA, PIF renouvelant sa participation actuelle de 9,9 % dans la société. Les actionnaires d’EA recevront 210 $ par action en numéraire. Le prix d’achat par action représente une prime de 25 % par rapport au cours de clôture de l’action EA (hors impact du marché) de 168,32 $ le 25 septembre 2025, dernier jour de bourse sans impact du marché, et une prime par rapport au plus haut historique d’EA (hors impact du marché) de 179,01 $ le 14 août 2025 ».
Le consortium souhaite miser sur des réductions de coûts liées à l’intelligence artificielle.
« Le PIF, Silver Lake et Affinity Partners apportent leur grande expérience du secteur, des capitaux engagés et des portefeuilles mondiaux avec des réseaux dans les domaines des jeux, du divertissement et du sport qui offrent à EA des possibilités uniques de combiner expériences physiques et numériques, de renforcer l’engagement des fans et de créer de nouvelles opportunités de croissance », a commenté le conseil d’administration d’EA. PIF, propriété saoudienne, réaffirme ainsi son engagement dans le jeu vidéo.
La société a réalisé une opération similaire en acquérant l’éditeur de jeux mobiles Scopely en 2023 à des fins de diversification mais aussi et surtout de soft power. C’est le deuxième investissement réalisé par Silver Lake dans le secteur du jeu vidéo, depuis une prise de participation dans le fabricant du moteur de jeu Unity en 2017.
La société est aussi en lice pour le rachat des activités américaines du réseau social chinois TikTok. Une fois la transaction finalisée par le conseil d’administration d’EA, au premier trimestre de l’exercice 2027, les actions ordinaires d’EA ne seront plus cotées en bourse, rapporte le communiqué. EA conservera tout de même son siège social à Redwood City, en Californie, et continuera d’être dirigée par Andrew Wilson en tant que PDG.
Par Jean Materne Zambo, sources : usine-digitale.fr, lequipe.fr, communiqué EA
[DIGITAL Business Africa] – Amazone, Google et Meta. Trois géants du numérique qui raflent la mise du marché publicitaire mondial. Selon la dernière mise à jour trimestrielle du World Advertising Research Center (WARC) datée du 30 septembre 2025, les trois plateformes numériques capteront 55,8 % du marché publicitaire mondial hors Chine dès 2025, soit plus de 524 milliards de dollars, une part appelée à dépasser les 60 % à l’horizon 2030.
Ces plateformes numériques, selon des experts en publicité, sont devenues des infrastructures incontournables pour les annonceurs et un passage obligé pour les consommateurs. Ici, on retrouve un volume colossal de données comportementales. Les plateformes en question savent ce que les utilisateurs regardent, achètent, commentent et partagent.
Et c’est tout bénef pour les annonceurs contrairement aux médias traditionne comme le démontre Isabelle Deromas Lebocq, directrice de publication et d’édition pour le site freenews.fr.
« Les chiffres confirment une réalité simple : neuf dollars publicitaires sur dix investis en 2025 le sont sur des plateformes numériques. Cette concentration s’accélère, et les perspectives pour la fin de la décennie indiquent que ces géants pourraient capter plus de 60 % du marché mondial. Une redistribution massive des budgets qui affaiblit mécaniquement les médias traditionnels et redessine les équilibres du secteur ».
Le site comarketing.com ajoute que neuf dollars sur dix investis dans la publicité le sont sur des plateformes digitales. D’après le World Advertising Research Center, les réseaux sociaux absorberaient plus d’un quart du marché en 2025 (306 milliards de dollars), le search représenterait environ 21 % des dépenses (253 milliards), et le retail media près de 15 % (175 milliards).
Et d’ajouter que Meta domine toujours le social avec 60 % de parts de marché, mais TikTok monte en puissance avec une croissance moyenne de plus de 20 % par an. Google reste ultra-dominant dans la recherche (86 % de parts), tandis qu’Amazon s’impose comme le pilier du retail media (62 milliards de revenus attendus en 2025).
Mais tout n’est pas fini. La journaliste Isabelle Deromas Lebocq croit à une survie des médias traditionnels. Selon elle deux préalables subsistent. Que les États et les régulateurs imposent des garde-fous efficaces, et que les médias eux-mêmes puissent réinventer des modèles économiques viables dans un paysage dominé par quelques plateformes mondiales.
Par Jean Materne Zambo, source : comarketing.com, freenews.com
[DIGITAL Business Africa] – Le sablier du compte à rebours est retourné depuis le 27 septembre 2025. Date d’ouverture de la campagne présidentielle. Certains candidats sont en mode séduction auprès des potentiels électeurs. Chacun voulant glaner chaque voix où q’uelle se trouve. D’autres se retirent de la course à la présidence.
C’est le cas d’Ateki Seka Caxton 39 ans, et ex-candidat du parti de l’Alliance libéral (PAL), qui s’est désisté le 25 septembre 2025 au profit du candidat Bello Bouba Maïgari de l’ Union nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP).
Ce dernier va-t-il copier ou alors s’inspirer des engagements d’Ateki Seka Caxton, qui semblaient relativement accrocheurs?
Ateki Seka Caxton avait pour mesure d’urgence la création d’un Fonds d’Innovation jeunesse, la modernisation des voies de communication, la sécurisation des zones sensibles, la simplification des visas et campagne mondiale de promotion du Cameroun et la création d’un Numéro d’Identification social unique (NISU) pour chaque citoyen , garantissant une traçabilité sociale et administrative.
Comme engagements pour un « nouveau model économique », le candidat Ateki Seka Caxton s’était engagé à :
-Poursuivre la numérisation du système de perception des impôts : Pour lutter contre la corruption, il veut instituer une transparence dans la gestion publique, la numérisation généralisée des services publiques s’inspirant du modèle X-ROAD DE L’Estonie
-Numériser les marchés publics et le suivi budgétaire afin de lutter contre le vol( estimé à 10% du PIB, soit 2 milliards de FCFA par an). Réaffecter les fonds récupérés à des infrastructures créatrices d’emplois (routes, centrales électriques)
La jeunesse, très sollicitée pour les suffrages dans cette élection n’est pas oubliée dans cette offre d’ Ateki Seka Caxton. Il voulait Booster l’emploi et entrepreneuriat jeune. Cela en :
a) Organisant une formation professionnelle ciblée par secteur et métiers dont le numérique b)Organisant des programmes massifs pour l’emploi jeune : subvention aux PME, incitations fiscales , coopératives locales.
c) Créant des « Goldens job hubs » ( centres d’emploi d’excellence)
d) Proposant des formations techniques (codage, IA, marketing numérique), des subventions pour les startups (3000 000 à 5000 000 de FCFA) et des partenariats avec des entreprises internationales ( Google, MTN) afin de créer 100 000 emplois pour les jeunes d’ici 2030c).
Ateki Seka Caxton nourrissait l’ambition de créer une banque de l’entrepreneuriat digital) établissant les incubateurs et des pépinières dans chaque commune). Il voulait simplifier les processus d’enregistrement d’entreprises et de fiscalité, mettre en place des portails en ligne uniques pour l’enregistrement des entreprises et la déclaration fiscale, afin de réduire les couts et les obstacles bureaucratique.
Dans le domaine de la santé, Ateki Seka Caxton entendait créer des pôles d’innovation dans le domaine des technologies de la santé ( exemple, diagnostics basés sur l’IA, appareils portables de surveillance de la santé , technologies de stockage des vaccins).
L’ex – candidat du PAL comptait aussi octroyer des subventions de 2 à 10 millions de FCFA à 500 startups et établir des partenariats avec des universités et des entreprises mondiales dans le secteur de la santé.
Ateki Seka Caxton a annoncé la création de 10 pôles d’enseignement professionnel et technique (EPT) dans les villes et les zones rurales, proposant des formations en TIC, entre autres secteurs. La création d’une plateforme de mobilisation de financements pour la société civile était prévue. Concernant l’identité sociale, chaque citoyen à la naissance aurait eu un Numéro d’Identification unique ( NISU).
Engagement avec le diaspora
Les Camerounais de l’extérieur devaient être un pilier important dans la croissance économie du pays. Le candidat du PAL a fait le choix de créer un Fonds d’investissement de la diaspora pour canaliser 100 millions de dollars d’investissements de la diaspora vers les technologies et l’agriculture. Créant ainsi 10.000 emplois (lien avec la réforme économique).
Pour endiguer la corruption, Ateki Seka Caxton promettait de mettre en place les plateformes numériques pour les marchés publics et les transactions financières afin de réduire la corruption. En plus de renforcer la protection des lanceurs d’alerte et mettre en place un mécanisme public de signalement des allégations de corruption.
La corruption. Une gangrène que le Dr Jacques Bougha-Hagbe, du Mouvement citoyen national camerounais du MCNC voudra extirper de la jambe du Cameroun pour que le pays marche précipitamment vers l’émergence. A 50 ans, le candidat du MCNC ne doute pas de l’apport du numérique dans la gouvernance administrative.
Jacques Bougha-Hagbe prévoit de numériser toute la chaine de travail de l’administration publique. En introduisant une plateforme électronique qui permettra à tous de dénoncer les malversations et de communiquer de manière anonyme avec l’unité anti-corruption de la Présidence de la République.
Le MCNC résout aussi de numériser les titres. S’agissant des politiques sur la croissance économique, le candidat Jacques Bougha-Hagbe du MCNC veut mettre sur pied une plateforme électronique ( pour l’actionnariat populaire ) pour faciliter l’actionnariat populaire et le financement des entreprises par les épargnants et mieux partager des fruits de la croissance.
De plus, Jacques Bougha-Hagbe souhaite mettre sur pieds un système innovant de financement des infrastructures publiques basées sur des entreprises publiques à travers la plateforme pour l’actionnariat populaire.En plus de simplifier les procédures pour faciliter le financement et les activités des entreprises , en particulier les PME, y compris à travers une numérisation rapide du secteur public et de toute l’économie.
Pour les politiques pour l’emploi, les petites et moyennes entreprises et l’informatisation de la société, le MCMC compte bien mettre sur une plateforme électronique pour gérer le marché du travail et partager les informations sur les besoins de ce marché et les compétences disponibles ou en formation ; mettre sur pied une agence d’information du Secteur public qui devra superviser la numérisation rapide du secteur public et encourager la numérisation du reste de l’économie ; mettre sur pied une application téléphonique ( fichier unique) pour faciliter les transactions avec l’État et encourager la numérisation des procédure et pratiques dans toute la société.
Sur le plan éducatif, le Dr Jacques Bougha-Hagbe est enclin à l’évolution du monde. Il préfère l’écran. Le candidat opte pour un système éducatif qui reposera en grande partie sur le télé-enseignement. Notamment avec la fourniture des ordinateurs aux élèves, tous les cours mis en ligne pour tous les niveaux et un programme d’assistance scolaire à distance aux élèves à travers leurs «fichiers uniques ».
[DIGITAL Business Africa] – Face au députés, ce 23 septembre 2025, le ministre des Postes et de l’Economie numérique du Tchad a fait une annonce forte. Boukar Michel a évoqué une possible mutation de Starlink. Le fournisseur d’accès à internet pourrait devenir opérateur des télécommunications, sans doute pour concurrencer Airtel et Moov Africa.
Jusqu’ici, les deux opérateurs de téléphonie mobile ne semblent pas trouver la formule magique pour offrir aux Tchadiens une bonne qualité du réseau internet. Pourtant, avec l’arrivée de ses services internet par satellite au Tchad en 2025, on s’attendait à une amélioration de l’accès à internet pour les entreprises et les utilisateurs dans les zones rurales.Malheureusement, indique Michel Boukar, lorsque le Tchad octroie la licence d’exploitation à Starlink au même moment que le Niger, les satellites sont saturés.
Mais il n’y a pas que la qualité du service internet qui préoccupe le peuple représenté par les députés. L’un d’eux déplore le fait que le marché de la téléphonie mobile au Tchad soit en situation de monopole. Et curieusement, observe-t-il, les tarifs des deux opérateurs sont identiques. Les prix pour le député, sont élevés.
Selon lui, ces entreprises tirent des bénéfices, qui seraient au-delà des amendes, si jamais l’ ARCEP venait a frapper les opérateurs Airtel et Moov Africa. Sur ses coûts élevés, le ministre Michel Boukar explique que « le Tchad est l’un des pays où le taux de taxes est tr élevé. On en a 16. Et puis, on est un pays enclavé. Et, quand on est un pays enclavé, on a beaucoup de choses à supporter ».
Et d’ajouter : « La qualité du réseau vers les années 2000 était du réseau hertzien. On n’avait que 2millions ou 3 militaires d’abonnés. Aujourd’hui, nous sommes au-delà de 13 millions d’abonnés. Tout le monde utilise WhatsApp. Mais vous n’êtes pas facturés. Mais dans d’autres pays, ils sont facturés ».
Le ministre indique aussi que les deux opérateurs ont signé un accord de partage d’infrastructures d’où ces similitudes dans la grille des prix. Le ministre indique que si le coût d’internet au Cameroun est moins onéreux par rapport au Tchad, c’est parce que le Cameroun tire la fibre optique directement sur la côte, sans ajouter de charge. Pour améliorer la qualité du réseau, le ministre Boukar Michel a rappelé que le gouvernement a imposé un plan d’investissements à Airtel.
« Ils nous ont promis un investissement de 16 milliards de FCFA à court terme. Ils ont engagé certaines actions sous le contrôle de l’ Arcep. A moyen terme, ils vont investir 10 milliards de FCFA. Chose qui n’a jamais été faite ».
Aux deputés qui ont cité Cameroun en exemple, le Dr Michel Boukar a estimé que la qualité de réseau n’est pas aussi très bon au Cameroun. Selon lui, au Cameroun, ils (opérateurs) ont beaucoup de difficultés. Raison pour laquelle ils n’ont jamais eu la chance de construire leurs fibres optiques, justifie-t-il.
L’honorable s’est interrogé sur la destination de l’argent alloué à l’infrastructures technologique. Selon le député, il serait mieux de confier la gestion de la fibre optique aux opérateurs.
[DIGITAL Business Africa] – Vers le « zéro papier à l’horizon 2030 », la Côte d’Ivoire tend. Pour atteindre cet objectif, il faut franchir un cap. Celui de connecter les administrations publiques. Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, a présidé la cérémonie de lancement de la plateforme d’interopérabilité de l’administration publique à l’Auditorium de l’Immeuble Postel 2001, ce jeudi 25 septembre 2025.
La plateforme d’interopérabilité que vient de mettre en ligne le gouvernement ivoirien constitue, selon le MTND, un levier essentiel pour briser les silos entre les systèmes d’information et accélérer la dématérialisation des services publics. Elle repose sur la solution Unified eXchange Platform (UXP) de Cybernetica. La technologie permet l’échange de données entre institutions ou organisations via des canaux chiffrés et mutuellement authentifiés.
Chaque institution dispose d’un système d’information connecté aux systèmes des autres institutions. Ce qui permet d’établir une communication fluide et sécurisée entre les institutions sans intermédiaire. Prenant en charge les messages SOAP et REST. Ainsi tous les messages (requêtes et réponses) sont-ils signés, horodatés et transmis via un canal chiffré et mutuellement authentifié.
UXP a été créé par les concepteurs du système d’administration en ligne estonien de renommée mondiale, X-Road, qui, selon le Rapport sur le développement de la Banque mondiale, a permis à l’Estonie de devenir une société véritablement numérique. Grâce à la gouvernance électronique, l’Estonie économise plus de 1 400 années de temps de travail par an.
Les piliers de la gouvernance électronique estonienne sont:
• Identité numérique Chaque résident dispose d’une identité numérique sécurisée, lui permettant d’accéder à tous les services de l’État en quelques clics.
• Échange de données sécurisé (X-Road) Les institutions gouvernementales partagent des données en toute sécurité via un système décentralisé, éliminant les silos et les doublons.
• Bases de données de haute qualité
L’approche de l’Estonie en matière de gouvernance électronique combine l’ e-Administration, les opérations internes efficaces du gouvernement, les services électroniques, les services numériques accessibles et conviviaux, l’ e-Participation, les outils pour la participation citoyenne à l’élaboration des politiques.
La Côte d’Ivoire n’est pas le seul pays africain qui soit tombé sous le charme de l’Estonien. La solution UXP de Cybernetica est utilisée par la Namibie, la Tunisie, le Bénin. Hors de l’Afrique, les Bahamas, le Groenland, Haïti, l’Ukraine ont opté pour la solution UXP. Le secteur financier au Japon, le secteur de la santé aux États-Unis ne sont pas en reste.
Par Jean Materne Zambo, sources : e-estonia.com, MTND
[DIGITAL Business Africa] – 100 millions de dollars. La cagnotte devra faire du bien à l’État zambien qui entend bien stimuler la transformation numérique du pays. Cet appui vient de la Banque mondiale, et a été approuvé par mon groupe le mardi 23 septembre 2025. Elle va à l’adresse du Projet d’accélération numérique en Zambie (DZAP).
Lequel projet vise à soutenir le gouvernement zambien dans l’amélioration de l’accès à Internet et aux services numériques, tout en favorisant une utilisation inclusive. Il mettra un point d’honneur à promouvoir l’inclusion numérique et permettra d’autonomiser les femmes, les filles, les personnes handicapées et d’autres communautés vulnérables grâce à l’utilisation des services publics numériques. Achim Fock, responsable pays de la Banque mondiale pour la Zambie, témoigne toute sa confiance pour ce projet prometteur.
« Je suis convaincu que le DZAP améliorera l’accès numérique, notamment l’accès aux services gouvernementaux en ligne pour une prestation de services publics plus rapide et plus transparente », a déclaré Achim Fock, responsable pays de la Banque mondiale pour la Zambie.
Pour Mehnaz Safavian, responsable du pôle Développement numérique pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe, ce projet tombe à point nommé pour la jeunesse zambienne.
« Les jeunes Zambiens sont bien placés pour bénéficier de ce projet, car il contribue au développement de compétences numériques utiles à l’emploi chez les jeunes et les populations défavorisées », a-t-il dit.
En mettant sur pied le projet DZAP, la Zambie rejoint ainsi l’Angola, le Malawi, la République démocratique du Congo et le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA). L’ effort régional vise à promouvoir des économies numériques inclusives dans toute la région, souligne la Banque mondiale.
Il faut souligner que le projet DZAP ’inscrit dans la deuxième phase du programme régional IDEA (Inclusive Digitalization in Eastern and Southern Africa). L’initiative est déjà en place en Angola, au Malawi, en République démocratique du Congo et au sein du Marché commun de l’Afrique orientale et australe COMESA. L’ambition est de bâtir un marché numérique interconnecté en Afrique australe, moteur d’innovation et de croissance.
[DIGITAL Business Africa] – L’ UNESCO a organisé un colloque national sur l’éthique de l’intelligence artificielle. Les travaux se sont tenus le mercredi 24 septembre 2025 à Tunis, et étaient placés sous le thème : « L’utilisation et le développement éthiques de l’intelligence artificielle en Tunisie : Fédérer autour d’une vision commune et inclusive ». Y étaient conviés, les experts venus d’horizons divers.
Par cette initiative, l’ UNESCO entend accélérer la mise en œuvre, en Tunisie, de la Recommandation de l’UNESCO sur l’éthique de l’intelligence artificielle et par la même, mettre en place des groupes de travail nationaux, chargés d’évaluer le degré de préparation du pays dans ce domaine vital et éminemment stratégique.
Le pays pourra désormais s’appuyer sur des atouts qu’offre la technologie. Néji Bghouri, Coordinateur de la communication, de l’information et des sciences sociales et humaines à l’UNESCO, antenne de Tunis, a cité une position de premier rang au Governement AI Readiness Index 2024 d’Oxford Insights. La Tunisie occupe la 2e place en Afrique, portée par un capital humain fort, et une politique claire en matière de données. Sans oublier un enseignement supérieur marqué par une forte productivité académique et une jeunesse technophile, a précisé le représentant de l’UNESCO.
Bien qu’en matière d’adaptation stratégique, de régulation, de partenariats publics privés, beaucoup de travail reste à faire.« Pour la Tunisie, adopter une véritable politique nationale en matière d’IA est désormais une nécessité. Cela est d’autant plus nécessaire que la fracture numérique ne cesse de se creuser de jour en jour », a souligné le représentant de l’UNESCO.
L’évaluation sera menée à travers la méthodologie RAM (Readiness Assessment Methodology), un cadre élaboré par l’UNESCO permettant aux États membres de mesurer leurs capacités à appliquer les principes relatifs à l’IA.
Cette méthode a été conçue pour mettre en œuvre la recommandation de l’UNESCO, afin d’ offrira à la Tunisie un état des lieux de l’IA avec des indicateurs qualitatifs et quantitatifs, dans cinq dimensions clés, dont législative, socio-culturelle, infrastructurelle, économique et éducative.
Par Jean Materne Zambo, source : webmanagercenter.com