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RD Congo : Le gouvernement dément toute attaque des systèmes informatiques de certaines institutions

[DIGITAL Business Africa] – Aucune cyberattaque  des institutions étatiques détectée.  C’est l’assurance que donne le ministère de l’Économie numérique via un communiqué publié ce 18 octobre 2025.  Joseph Kazadi Mamba, conseiller en charge de la Communication au ministère de l’Économie numérique, a démenti une prétendue « attaque informatique » des institutions républicaines.

D’après les rumeurs en circulation sur les réseaux sociaux, la présidence de la République et la Banque centrale du Congo auraient été prises pour cibles. « Une campagne de désinformation et de déstabilisation est actuellement en cours sur les réseaux sociaux, véhiculant de fausses allégations faisant état d’une attaque des systèmes informatiques de certaines institutions de la République ».

Le communiqué garantit cependant la mobilisation des structures nationales de cybersécurité et des partenaires techniques, qui assurent une veille permanente.

Le communiqué appelle les internautes à plus de vigilance face aux nouvelles en ligne. Car c’est la confiance en les infrastructures numériques publiques qui est écornée.

« La propagation intentionnelle de fausses informations susceptibles de semer la panique ou de porter atteinte à la stabilité des institutions constitue une infraction sanctionnée par les lois en vigueur », rappelle Joseph K. Mamba.

En RDC, les contenus mensongers sont prohibés par la loi. L’article 360 du Code du numérique prévoit des peines de prison de 1 à 6 mois et/ou une amende de 500 000 à 1 000 000 de francs congolais pour toute personne qui initie ou relaie une fausse information contre une autre personne.

Par Jean Materne Zambo

Présidentielle/Cameroun : Issa Tchiroma Bakary recourt à la technologie pour compiler les suffrages 

[DIGITAL Business Africa] – L’élection présidentielle de 2025 tire vers sa fin. Un constat se dégage : la technologie s’ y est frayé un chemin. Pendant le processus électoral, les acteurs ont établi leurs états-majors en ligne, à l’instar du candidat du FSNC, Issa Tchiroma Bakary, qui s’est autoproclamé vainqueur l’élection au soir du vote le 12 octobre 2025.

Un aveu jugé « illégal » par certains. Car selon l’article 137 du Code électoral, les résultats doivent être proclamés par le Conseil constitutionnel au plus tard 15 jours après le vote. Mais pour d’autres, cette attente laisse cours à la fraude. Même s’il faut rappeler que le Code électoral camerounais est en vigueur depuis 2012.

D’après des experts en droit, l’autoproclamation d’Issa Tchiroma Bakary a un fondement juridique. Le candidat du FSNC a surfé sur l’article 113 pour agréger les résultats issus des bureaux de vote au soir du scrutin. Sur sa page Facebook et celles de certains lanceurs d’alerte, des chiffres sont postés en sa faveur.

Des chiffres contestés par certains membres du gouvernement qui révélaient que le candidat du RDPC Paul Biya part favori sur la base des chiffres en leur possession.

Selon le comité de compilation du candidat Issa Tchiroma Bakary, les données relatives au vote sont mises en ligne. Le comité évoque une méthode de calcul simple et transparente.

” Pour chaque département, nous avons procédé comme suit :

– Récupération des scans/photos des PV remis aux représentants le soir du 12/10/2025.

– Transcription mot à mot des nombres inscrits (votants, bulletins nuls, suffrages valablement exprimés, voix par candidat).

– Addition des voix candidates telles qu’inscrites sur les PV de tous les bureaux du département.

– Publication du total par département avec lien vers le dossier Drive contenant tous les PV”

Le comité  explique sa méthode :

« Nous invitons chaque citoyen, chaque blogueur, chaque observateur : consultez les PV dans nos dossiers Google Drive, téléchargez-les, faites vos propres compilations et comparez vos résultats aux nôtres. Si vous obtenez une différence, publiez le détail et le PV justificatif. La transparence est le seul correctif efficace contre la désinformation », annonce le comité.

 

Accédez par exemple aux présumés procès-verbaux du département du Mougo  proposés par le candidat pour vérification. Cliquez sur le lien : https://drive.google.com/drive/folders/1CvxjHM_72Un0_M_HzYk4ppDnea611kW2

Dans le cadre de ce scrutin, 31 006 bureaux de vote ont été déployés sur l’ensemble du territoire national. Environ 8 millions d’électeurs étaient attendus dans l’isoloir.

Au Nigéria, 90 millions de votants répartis sur quelque 176 000 bureaux de vote ont voté en 2023. Et les résultats étaient connus quelques heures après. Cela grâce à la technologie BVAS. Celle-ci utilise la biométrie pour authentifier l’identité des électeurs, et ainsi éviter le « survote » de citoyens fantômes. Sa mise en œuvre, selon le journal Punch, aurait coûté 117 milliards de nairas – environ 240 millions d’euros.

Par Jean Materne Zambo

L’Ambassade de France et l’ESJ Lille lancent une formation sur l’intelligence artificielle pour les journalistes camerounais

[Smart Click Africa] – Dans un contexte de prolifération de fake news et de deepfakes, l’Ambassade de France au Cameroun, en partenariat avec l’École Supérieure de Journalisme (ESJ) de Lille, annonce le lancement d’une formation inédite intitulée « Compréhension et usage de l’IA dans le journalisme ». Cette initiative s’inscrit dans une volonté affirmée de renforcer les compétences des journalistes camerounais face aux enjeux éthiques, professionnels et technologiques liés à l’intelligence artificielle.

Une formation de haut niveau pour 10 journalistes sélectionnés

Prévue du 17 au 21 novembre 2025 dans les locaux de l’Institut Français de Yaoundé, cette formation intensive accueillera 10 journalistes professionnels en activité au Cameroun. Elle sera suivie de trois ateliers en ligne pour consolider les acquis et accompagner les participants dans l’intégration durable de l’IA dans leurs pratiques rédactionnelles.

Les objectifs pédagogiques sont ambitieux :

  • Comprendre les fondements de l’intelligence artificielle
  • Identifier les enjeux éthiques et sociaux liés à son usage dans les médias
  • Appliquer les principes de déontologie journalistique à l’ère numérique
  • Utiliser l’IA pour améliorer la productivité au quotidien
  • Élaborer une stratégie d’appropriation durable de l’IA dans les rédactions
À l’issue du programme, chaque participant recevra une attestation de formation délivrée par l’ESJ Lille.

Un appel à candidatures ouvert jusqu’au 24 octobre 2025

Les journalistes intéressés doivent soumettre leur dossier de candidature complet avant le vendredi 24 octobre 2025 à 17h. Celui-ci doit inclure :
  • Un CV
  • Une lettre de motivation précisant les attentes vis-à-vis de la formation
  • Une lettre d’autorisation du supérieur hiérarchique
  • Une copie de la carte d’identité
  • Une copie de la carte de presse

Les candidatures doivent être envoyées à :

– Mme Anaëlle Roucou – Attachée de coopération à l’Ambassade de France : anaelle.roucou@diplomatie.gouv.fr
– M. Martin Sanseau – Chargé de développement international à l’ESJ Lille : [email protected]
Objet du mail : « Formation IA & Journalisme – Candidature NOM Prénom »

Des critères de sélection axés sur l’innovation et le partage

Les candidats seront évalués selon plusieurs critères :
  • Maîtrise du français
  • Agilité numérique
  • Goût pour les nouvelles technologies
  • Volonté de partager les connaissances acquises
Les candidatures féminines sont vivement encouragées, dans une démarche inclusive et équitable.
À noter : deux participants seront sélectionnés pour effectuer une visite d’immersion à Lille, incluant des rencontres avec des médias locaux et une visite de l’ESJ Lille. Cette opportunité sera attribuée à l’issue d’un entretien oral durant la semaine de formation.
Ce programme marque une étape importante dans la professionnalisation des journalistes africains face aux défis de l’IA. Il illustre l’engagement de la France et de ses partenaires à soutenir une presse éthique, innovante et résiliente.
Par Smart Click Africa 

Cameroun : Des chauffeurs de taxi créent une plateforme pour signaler tout danger et dénoncer les abus [liste des quartiers à risque]

 [DIGITAL Business Africa] – Face aux abus et à la montée de l’insécurité dans les villes de Yaoundé et de Douala, les chauffeurs de taxi prennent les choses en main. Une plateforme numérique de signalement a été créée par un collectif de chauffeurs (numériques) en vue de suivre les membres à distance. La plateforme permet à chaque chauffeur de signaler anonymement ou directement tout incident, agression, injustice ou abus subi dans le cadre de son activité.

Du point de vue sécuritaire, entre septembre et novembre 2024, plus d’une trentaine de chauffeurs de taxi ont été assassinés à Yaoundé, avait communiqué le syndicats des conducteurs de taxi.

En dehors de la connexion des membres du collectif, il a été recensé plusieurs zones à haut risque d’agression ou de malveillance. En voici quelques-unes :

Ville de Yaoundé

• Émana (lieu-dit derrière Tradex)

• Ngousso (lieu-dit Hôtel Le Paradis)

• Tsinga (village après les « railles »)

• Omnisports / Fougerolles / Éleveur (quartiers où des gangs ont été identifiés).

• Nkomkana et Mokolo elobi

Ville de Douala

• Cité des Palmiers (5ᵉ arrondissement) : gangs « microbes » actifs.

• Bépanda (nouvelle route / 7ᵉ arrondissement) : braquages signalés.

• PK8 (quartier universitaire) : justice populaire après agressions répétées.

Le collectif tient à préciser que « cette alerte ne vise pas à stigmatiser les quartiers ou leurs habitants, mais à prévenir et à inciter à la prudence accrue.

 

Recommandations du collectif

 

Il est vrai que la plateforme permettra un suivi à distance des utilisateurs. Mais avant, le chauffeur de taxi doit s’armer de prudence et surtout compter sur son intuition. Le collectif propose à ce propos, la conduite à tenir :

• Avant d’accepter une course dans ces zones, vérifiez l’identité du passager autant que possible (photo, badge, précédent historique).

• Informez un collègue ou le groupe avant que vous vous rendiez dans ces secteurs.

• En cas d’incident : remplissez immédiatement un signalement sur notre formulaire, puis postez-le dans le groupe selon le format standard.

• Ne restez jamais seul dans un lieu désert après 22 h sans prévenir.

• Si la course semble risquée : déclinez poliment et retournez dans une zone plus sûre.

En cas de signalement, le collectif se réserve le droit d’intervenir promptement ou de médiatiser tout incident grave.

Cliquez sur le lien ci-après pour intégrer la plateforme numérique https://chat.whatsapp.com/C4To6Vun7obI9xNS2SjJVe

Par Jean Materne Zambo

 

Cameroun : La Fondation Orange inaugure trois forages solaires et un système d’éclairage public à Mbalmayo

[DIGITAL Business Africa] – La Fondation Orange Cameroun, en partenariat avec l’association SOS Village, a procédé le 18 septembre 2025 à la mise en service de trois forages solaires et à l’installation de quatre lampadaires solaires dans la ville de Mbalmayo, chef-lieu du département du Nyong-et-So’o. Une initiative à fort impact social, qui vise à améliorer l’accès à l’eau potable et à renforcer la sécurité publique dans les quartiers Nkong Si, Obeck et Nseng Nlong.

De l’eau potable grâce à l’énergie solaire

Ce projet, évalué à plus de 33 millions de FCFA, s’inscrit dans le cadre des engagements de la Fondation Orange en faveur de la santé, de l’éducation et de l’amélioration du cadre de vie des populations camerounaises.
Les forages sont alimentés par des kits photovoltaïques permettant un approvisionnement durable en eau potable dans les écoles publiques et les zones riveraines.
Jusqu’ici confrontées à une pénurie chronique d’eau, ces communautés peuvent désormais disposer du précieux liquide sans parcourir de longues distances, un changement salutaire notamment pour les élèves, enseignants, femmes enceintes et enfants.

« Nous avons promis de revenir offrir des forages aux quartiers les plus touchés. Aujourd’hui, nous tenons cet engagement. Ces infrastructures contribuent à améliorer le quotidien de milliers de familles », a déclaré Mme Elizabeth Asuyele Mabom, Secrétaire générale de la Fondation Orange Cameroun.

Sécurité renforcée grâce à l’éclairage public

Outre l’eau potable, la Fondation a également installé quatre lampadaires solaires dans le quartier Nkong Si, un secteur autrefois touché par la délinquance juvénile.
Ces équipements d’éclairage public participent à la sécurisation des espaces communautaires et à la promotion d’un cadre de vie plus sûr et plus dynamique pour les habitants.

« Les actions de la Fondation Orange sont concrètes et citoyennes. Elles participent pleinement au développement socio-économique de notre département », a salué M. Mamane Mabaya, représentant du préfet du Nyong-et-So’o lors de la cérémonie.

Plus de 7 000 bénéficiaires directs et indirects

Les trois forages et les lampadaires solaires profiteront à plus de 7 000 habitants, parmi lesquels les communautés éducatives et les ménages riverains.
Les files d’attente observées devant les points d’eau dès leur ouverture témoignent de l’importance de cette initiative pour les populations locales.
La cérémonie, organisée dans la cour de l’école publique de Nseng Nlong, a réuni autorités administratives, traditionnelles et religieuses, et s’est achevée dans une ambiance festive.

Orange, un acteur engagé du développement durable

À travers cette action, la Fondation Orange Cameroun confirme son rôle de partenaire social de proximité, œuvrant pour l’inclusion et le développement durable.
En alliant énergies renouvelables, santé publique et éducation, elle démontre qu’une technologie bien utilisée peut transformer la vie des communautés rurales.

Par Digital Business Africa

Sénégal : La maîtrise des données au cœur de la 8ᵉ édition du SIPEN

[DIGITAL Business Africa] – Maîtriser les données pour un futur numérique souverain et compétitif. C’est l’ambition affichée par le Salon international des Professionnels de l’Économie numérique (SIPEN). L’événement coorganisé par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique et l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC) s’est tenu du 16 au 17 octobre 2025. Le thème du SIPEN 2025 était « Maîtriser nos données pour construire un futur numérique souverain et compétitif ». 

Cette maîtrise des données, selon le MCTN, est au cœur de la souveraineté numérique du Sénégal et repose sur quatre axes majeurs. Notamment le déploiement d’infrastructures souveraines et résilientes (data centers, connectivité, cybersécurité), la mise en place d’une gouvernance éthique et responsable de la donnée, la valorisation économique de la data à travers l’innovation, l’IA et la recherche ; un État stratège et facilitateur, garant d’un environnement favorable à la compétitivité et à l’inclusion.

Boubacar Roger Thiam, directeur de la promotion de l’économie numérique et des partenariats au ministère de la Communication, représentant le ministre Alioune Sall, a transmis la stratégie gouvernementale concernant la maîtrise des données, des infrastructures et des talents comme fondements de la souveraineté numérique.

Celle-ci porte sur la concertation entre acteurs publics et privés, la modernisation des procédures, l’accès facilité des PME et start-up aux marchés publics numériques, ainsi que la mise en place d’un cadre contractuel protégeant la portabilité des données, les infrastructures et la propriété intellectuelle. Il a également annoncé l’ouverture prochaine de mécanismes de financement adaptés aux prestataires numériques.

Antoine Ngom, président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (OPTIC), a aussi insisté sur la maîtrise des données, des infrastructures et des talents comme fondements de la souveraineté numérique. Il a rappelé la nécessité pour le secteur privé de disposer d’informations complètes sur les projets afin de participer

Le SIPEN est une plateforme stratégique qui rassemble les décideurs publics, les leaders du secteur privé, les startups, et les institutions financières pour discuter des défis et opportunités du financement du numérique.

Par Jean Materne Zambo, sources : MCTN, apanews

Gabon : Le président Oligui Nguema lance officiellement le programme « Un étudiant, un ordinateur » pour accélérer l’inclusion numérique

[Digital Business Africa] – Le Gabon a franchi un pas décisif dans sa marche vers l’inclusion numérique. Le 18 octobre 2025, au Palais des Sports de Libreville, le président de la République, Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, a présidé la cérémonie de lancement du programme présidentiel “Un étudiant, un ordinateur”, une initiative majeure visant à réduire la fracture numérique et à favoriser l’accès équitable à l’éducation digitale.

Un programme pour une jeunesse connectée et entreprenante

Destiné aux étudiants des universités publiques et privées, aux jeunes entrepreneurs et aux influenceurs, ce programme s’inscrit dans une politique ambitieuse de transformation numérique inclusive.
Il a pour objectif de soutenir l’innovation, l’entrepreneuriat et la création de solutions numériques locales, tout en préparant le Gabon à une transition technologique durable.

Au-delà de la dotation en ordinateurs, des sessions de panels et d’échanges constructifs ont réuni les jeunes bénéficiaires, les acteurs du numérique, les influenceurs et les étudiants à mobilité réduite. Ces échanges ont permis d’aborder les enjeux du numérique, de l’emploi et de la formation, tout en inspirant une nouvelle génération de talents digitaux gabonais.

Le président Oligui Nguema : « Le numérique est une chance pour chacun de vous »

Dans son discours, le chef de l’État a réaffirmé sa détermination à faire du numérique un pilier du développement national :

« L’avenir du Gabon repose sur une jeunesse éduquée, équipée et déterminée à relever les défis du monde moderne. Le numérique est une chance pour chacun de vous, une opportunité d’apprendre, de créer et d’innover pour bâtir un Gabon plus fort et plus prospère. »

Le président a également encouragé les étudiants à faire preuve d’ingéniosité, tout en instruisant le gouvernement de poursuivre la digitalisation de l’administration publique et le développement du paiement en ligne, afin d’améliorer la transparence et l’efficacité des services publics.

Une mobilisation institutionnelle pour un Gabon numérique

Porté par le ministère de l’Économie numérique, de la Digitalisation et de l’Innovation, en partenariat avec plusieurs institutions et agences – dont le ministère de l’Enseignement supérieur, l’ANINF, la SPIN, l’ARCEP, le SING SA, le Centre Gabonais de l’Innovation, Inptic Gabon et l’Institut Africain d’Informatique (IAI) – ce programme illustre une coopération multisectorielle réussie au service de la jeunesse et de la souveraineté numérique du pays.

Le Gabon trace la voie de la formation numérique inclusive en Afrique

En dotant chaque étudiant d’un ordinateur et en favorisant la culture numérique dès l’université, le Gabon s’aligne sur les modèles les plus avancés du continent en matière d’éducation numérique.
Cette initiative présidentielle marque une étape clé vers la construction d’un écosystème digital national, capable de générer emplois, innovation et compétitivité.

Pour Digital Business Africa, le programme « Un étudiant, un ordinateur » positionne le Gabon comme un modèle d’action publique concrète dans la promotion du numérique éducatif en Afrique francophone.

Par Digital Business Africa

Télécoms : Lyca Mobile débarque au Burundi et poursuit sa prospection de l’ Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Lyca Mobile met le Cap sur le Burundi. Le Burundi a octroié une licence d’exploitation à l’opérateur de services de communication mobile Lyca Mobile, le 10 octobre 2025. Et devient le troisième pays africain à accueillir Lyca Mobile après la Tunisie, l’ Ouganda, l’ Afrique du Sud (où les activités ont été arrêtées en janvier 2024).

« Avec son engagement envers l’innovation, la fiabilité et l’accessibilité, Lyca Mobile Burundi s’efforce de connecter les communautés, d’autonomiser les individus et de contribuer à la transformation numérique du pays. À travers ses opérations, l’entreprise soutient la vision de Lyca Mobile de rassembler les gens au-delà des frontières grâce à une communication abordable et fluide », indique l’opérateur.

Lyca Mobile débarque sur un marché qui comptait, au 31 décembre 2024, trois opérateurs de réseaux mobiles. Notamment: Viettel, Econet Leo et Onatel. On y trouve aussi sept fournisseurs d’accès à Internet (FAI), dont CBINET, Spidernet, Usan, LamiWireless, NT Global, BBS et Starlink.

Tous ces opérateurs se battent pour séduire et conquérir les 8,5 millions d’abonnés à la téléphonie mobile que disposait le Burundi fin 2024. À cette période-là, le taux de pénétration de la téléphonie mobile était de 64,69 % et le nombre d’abonnés Internet était de 3,4 millions, soit 26 % de la population

Aucune date de llancement de ses services n’a filtré. Mais selon le décret présidentiel, « les conditions techniques et financières seront fixées dans le contrat de concession à signer entre son titulaire et l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) ».

Pour l’heure, l’opérateur doit signer un accord avec un opérateur de réseau mobile, dont il utilisera le réseau physique pour fournir ses services télécoms.

À propos de Lyca Mobile

Créé à Londres en 2006, le groupe mondial Lyca Mobile est une entreprise de télécommunications de premier plan opérant dans plus de 30 pays à travers l’Europe, l’Afrique, l’Asie et les Amériques. Établi au Burundi dans le cadre de la stratégie d’expansion mondiale de la marque, Lyca Mobile Burundi fournit des services de communication mobile y compris des appels internationaux et locaux, des données Internet et des forfaits mobiles abordables.

Par Jean Materne Zambo, source : Lyca Mobile

Cyberharcèlement : Le rappeur français Booba placé en garde à vue après la plainte de Gims et DemDem

[Digital Business Africa] – Le cyberharcèlement, fléau numérique aux conséquences bien réelles, vient une nouvelle fois d’atteindre les sphères médiatiques. Le rappeur français Booba, de son vrai nom Élie Yaffa, a été placé en garde à vue mercredi 15 octobre dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), à Paris. Cette mesure intervient dans le cadre d’une enquête ouverte pour harcèlement et cyberharcèlement, à la suite d’une plainte déposée par le chanteur Gims et sa compagne DemDem.
Selon des informations confirmées par BFMTV, les plaignants dénoncent des attaques répétées sur les réseaux sociaux depuis près de six ans. Les propos attribués à Booba, souvent virulents et dégradants, incluent des insultes ciblées telles que “croquette pour chat” à l’encontre de Gims, et des qualificatifs comme “pondeuse” ou “catin” visant DemDem. Des paroles de la chanson “Dolce Camara”, dans laquelle Booba évoque explicitement la compagne de Gims, sont également citées dans l’enquête.
Ce n’est pas la première fois que le “Duc de Boulogne” est confronté à la justice pour des faits similaires. Il a déjà été mis en examen pour le harcèlement de Magali Berdah, figure controversée du monde des influenceurs, et doit comparaître en décembre 2025 pour des faits de cyberharcèlement visant une journaliste de France Info et l’expert Tristan Mendès-France.
L’affaire relance le débat sur les dérives du numérique et la responsabilité des personnalités publiques dans leurs usages des plateformes sociales. Elle souligne aussi l’urgence d’une régulation plus stricte du cyberharcèlement, phénomène en constante progression en Afrique comme ailleurs.
Cette affaire illustre une fois de plus les tensions croissantes entre liberté d’expression, responsabilité numérique et protection de la dignité humaine dans l’espace digital. Elle rappelle avec force que les réseaux sociaux ne sont pas des zones de non-droit. Que l’on soit en Afrique ou en Europe, nul ne devrait se croire à l’abri lorsqu’il utilise le web pour calomnier, harceler ou porter atteinte à l’honneur d’autrui. Ce n’est pas parce que l’on agit depuis l’étranger que la justice ne peut intervenir. L’affaire Booba-Gims en est une démonstration éclatante.
Il est temps que chacun, influenceur ou citoyen lambda, comprenne que la liberté d’expression ne protège pas l’insulte, et que la responsabilité numérique est désormais une exigence universelle.
Par Digital Business Africa 

Heurts/Cameroun : Alerte ! L’alarme aux ressortissants Canadiens, un site web d’info sur la sécurité créé

[DIGITAL Business Africa] – L’ombre de la grogne plane au dessus de certaines villes du Cameroun. Au lendemain des vives tensions, le Haut Commissariat du Canada au Cameroun sonne le tocsin (l’alarme) à l’attention de ses ressortissants. Sur sa page Facebook, ce 16 octobre 2025, la représentation diplomatique a exhorté les Canadiens résidents au Cameroun à restez informés et en sécurité. « Dans ce contexte dynamique, il est essentiel que les Canadiens qui vivent au Cameroun ou qui y sont en visite restent informés et connectés », a publié le Commissariat du Canada au Cameroun.

Une plateforme a été mise en ligne pour recevoir gratuitement des mises à jour régulières et des informations importantes sur la sécurité. Visitez après un clic sur ce lien : https://voyage.gc.ca/voyager/inscription?_ga=2.200697326.1306215506.1760540950-20899451.1750332146

Dans la journée du 15 octobre 2025, plusieurs manifestants ont pris d’assaut les rues de plusieurs villes  dont Douala, Bafoussam et Dschang. L’on revendiquait clarté et transparence dans la compilation des suffrages, qui selon eux reviennent au candidat Issa Tchiroma Bakary du FSNC. La grogne a été sanctionnée par l’interpellation de plusieurs manifestants par les Forces de maintien de l’ Ordre.

Bilan : pas de mort ni de blessés. Dans la ville de Dschang, un bâtiment du Rassemblement démocratique du peuple camerounais ( RDPC) a été incendié ainsi que le Parquet, selon plusieurs sources.

A la suite de ces événements qui ont été condamnés par une partie de la population, le ministre  de la Communication, porte- parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi a, dans un communiqué, invité les populations à faire preuve de responsabilité.

La confiance n’empêchant pas la méfiance, le Haut Commissariat du Canada au Cameroun craint que d’autres rassemblements publics aient lieu. Alors le pays attend les résultats officiels de l’élection présidentielle, prévus pour le 26 octobre 2025.

Par Jean Materne Zambo, source : HCC

 

Zimbabwe : 100 000 jeunes bientôt formés en cybersécurité par des Russes

[DIGITAL Business Africa] – Octobre, le mois de la cybersécurité et honoré au Zimbabwe. Le ministère des TIC, des services postaux et de messagerie a signé un protocole d’accord avec Cyberus, un consortium russe d’entreprises technologiques spécialisées en cybersécurité ce 15 octobre 2025. La cérémonie de signature a eu lieu à Harare en présence de l’ambassadeur de Russie au Zimbabwe, S.E Nikolai Vladimirovich Krasilnikov.

Ce partenariat prévoit la formation de 100 000 jeunes aux métiers de la cyberdéfense grâce à des partenariats avec des acteurs technologiques. Cela, afin de développer les compétences locales en cybersécurité et d’accélérer l’adoption des technologies numériques à l’échelle nationale. Selon le ministère des TIC, des services postaux et de messagerie, le consortium Cyberus Technology est déjà actif dans ce programme de formation.

« Cyberus Technology a été un partenaire actif dans le programme de formation en cybersécurité du ministère, qui a jusqu’à présent équipé plus de 3 000 jeunes hommes et femmes de compétences vitales en sécurité numérique. Les dix meilleurs stagiaires ont reçu des certificats en reconnaissance de leur travail acharné et de leur résilience” indique le ministère.

L’accord est aligné sur la Stratégie nationale d’intelligence artificielle 2026-2030 qui couvre plusieurs projets de modernisation des services publics et des infrastructures des technologies de l’information et de la communication (TIC).

Ainsi, à l’horizon 2030, la société russe Cyberus devrait aider le Zimbabwe à renforcer ses capacités nationales en cybersécurité, à sécuriser ses infrastructures numériques et à développer une main-d’œuvre hautement qualifiée dans les métiers du numérique.

Selon le rapport Global Cybersecurity Outlook 2025, publié par le Forum économique mondial (WEF), 36 % des entreprises africaines doutent de la capacité de leur pays à gérer une cyberattaque majeure sur les infrastructures critiques, 27 % adoptent une position neutre, et seulement 9 % se déclarent confiantes.

Par Jean Materne Zambo, source : ministère

Présidentielles 2025/ Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo veut adapter les langues locales au numérique et à l’IA

[DIGITAL Business Africa] – Simone Gbagbo, veut intégrer les langues locales dans les modèles Open source de l’IA. La candidate du Mouvement des Générations capables (MGC) aux élections présidentielles (2 tours) du 25 octobre 2025 (1ᵉʳ tour) pense à la codification des langues ivoiriennes. Cela pour améliorer la représentation des langues locales dans les systèmes d’intelligence artificielleintelligence artificielle.

Un projet similaire à celui d’Orange. L’entreprise a signé en novembre 2024 un partenariat avec OpenAI et Meta pour améliorer la représentation des langues africaines dans les systèmes d’intelligence artificielle (IA).

Son lancement était annoncé pour le premier semestre 2025. Le projet vise à développer des intelligences artificielles capables de reconnaître et d’interagir avec les langues africaines.

Le wolof, le pulaar et d’autres langues de l’Afrique de l’Ouest devraient être les premières à être intégrées dans le projet. Ces langues seraient incorporées dans les technologies Whisper d’OpenAI et Llama de Meta, deux modèles d’IA spécialisés dans la reconnaissance et la traduction linguistique.

Avec le projet de la candidate Simone Gbagbo, il est fort probable que le dioula (70 % de la population), le baoulé, le sénoufo et le bété soient ajoutés à ces technologies.

Dans l’ensemble, l’offre numérique de Simone Gbagbo est adossée à six autres engagements :

Open data, portail budgétaire, digitalisation de l’administration (pages 3 à 6)

Simone Ehivet Gbagbo veut « moderniser et digitaliser l’administration », en s’appuyant sur plusieurs projets structurants :

– Recrutement par concours modernisés, garantissant anonymat, digitalisation et automatisation ;

– Open Data et plateformes de suivi des projets publics, avec cartographie en temps réel ;

– Portail budgétaire en ligne, systèmes de dénonciation numérique et protection des lanceurs d’alerte ;

– Digitalisation de l’administration et de l’économie avec un cadre réglementaire renforcé (protection des données, cybersécurité) ;

– Simplification administrative par l’allègement des procédures et la digitalisation des formalités.

Des infrastructures numériques pour soutenir la digitalisation (pages 7 à 11)

La candidate Simone Ehivet Gbagbo propose de soutenir la digitalisation de l’économie à travers des infrastructures numériques.

Création d’usines de montage informatique, de centres technologiques (pages 12 à 15) :

– Création d’usines de montage informatique, électroménager et véhicules ;

– Octroi de stages internationaux en technologies et innovation pour les jeunes et les formateurs ;

– Création de centres technologiques régionaux et Fonds d’innovation industrielle pour les PME ;

– Création d’un Observatoire national des Sciences Technologiques et de l’Innovation pour piloter la recherche appliquée.

Télémédecine et IA dans le secteur de la santé (pages 16 à 20)

– Télémédecine et intelligence artificielle pour améliorer le diagnostic médical et faire de la Côte d’Ivoire un hub régional ;

– Plateforme numérique de suivi des financements pour la protection de l’enfance.

Infrastructures multimédias dans les établissements scolaires, accès numérique aux manuels scolaires (pages 27 à 28)

– Créer des infrastructures multimédias dans les établissements scolaires ;

– Donner un accès numérique aux manuels scolaires et introduire de nouvelles méthodes pédagogiques ;

– Réformer l’alphabétisation avec 2 555 centres bilingues (langues locales + français) et l’usage du numérique (radios, applis, smartphones).

Une Côte d’Ivoire souveraine, influente et solidaire dans le monde (page 29)

Le MGC évoque  la volonté de « maîtriser les leviers d’information socioéconomiques et politiques » et de garantir une communication souveraine.

Par Jean Materne Zambo, sources : digitalmag.ci, Orange.com

Présidentielle 2025/Cameroun : Internet intermittent avant, pendant et après le vote

[DIGITAL Business Africa] – Les internautes Camerounais échangent des données sur les plateformes numériques. Internet reste donc relativement stable.  Les autorités n’ont pas coupé le réseau sur toute l’étendue du territoire comme le le prophétisaient certaines langues. Mais quelques désagréments sont observés par moment.

Murielle Nomo, opératrice de saisie CAMCIS dans une entreprise basée à Yaoundé, raconte son calvaire depuis quelques jours :

« Nous avons plusieurs dossiers en suspens à cause de la mauvaise connexion. La procédure de dédouanement ne suit pas son cours. La déclaration en douane est un document indispensable dans la procédure de dédouanement. Cela dit nous nous retrouvons à passer dés journées à ne rien faire pourtant nous avons plusieurs dossiers sur la table.

Et d’ajouter :

« Et quand même la connexion devient un peu stable, on fait face à une accumulation de dossiers donc à un travail sans relâche jusqu’à des heures tardives. Nous avons aussi la pression qui nous vient de plusieurs clients en même temps », s’indigne-t-elle.

L’opérateur de téléphonie MTN Cameroon à travers des SMS envoyés à ses abonnés, de son côté donne le causes de ce désagrément.

Malgré ces interruptions, les différentes plateformes des administrations continuent d’être animées ; les internautes échangent des données. Les autorités ont donc déjoué les pronostics.

Des acteurs de la société, des lanceurs d’alerte, des ONG et des hommes de médias prédisaient une violation de la liberté d’expression. « Bitchat », une application mobile visant à connecter les utilisateurs sans internet a été promue dans les plateformes numériques. Il s’agit d’une application de messagerie hors ligne appelée Bitchat, basée sur la technologie Bluetooth Mesh.

L’application aurait été expérimenté au Népal lors de la fronde qui a conduit à la démission le 9 septembre 2025 du Premier ministre, Khadga Prasad Oli, 73 ans,

La colère populaire a été déclenchée par la décision du gouvernement de bloquer, le 4 septembre 2025 , pas moins de 26 plateformes et réseaux sociaux, dont WhatsApp, Facebook, Instagram, Snapchat, YouTube, LinkedIn, X, Reddit et Signal. Les autorités souhaitent lutter contre les discours de haine ainsi que des fausses nouvelles en ligne.

Par Jean Materne Zambo

Kenya : Le président William Ruto s’inscrit à un Master en intelligence artificielle à l’Open University of Kenya

[Digital Business Africa] – Le président kényan William Ruto vient de franchir une étape symbolique dans la promotion de l’éducation numérique. Ce 14 octobre 2025, il s’est officiellement inscrit à un Master en Intelligence Artificielle (IA) à l’Open University of Kenya (OUK), première université 100 % digitale du pays.

Lors de sa visite à Konza Technopolis, la future « smart city » du Kenya, le chef de l’État a souligné que cette inscription personnelle traduit sa volonté d’accompagner la révolution numérique et de comprendre en profondeur les transformations provoquées par l’intelligence artificielle.

« Je me suis inscrit comme étudiant en IA parce que je veux comprendre. L’IA est disruptive. Elle va transformer notre manière de faire des affaires, de gouverner, d’éduquer et de soigner. En tant que dirigeants, nous ne devons pas rester à la traîne », a déclaré le président Ruto, non sans humour : « J’espère que vous me traiterez bien comme étudiant ».

Une université modèle pour l’Afrique numérique

Créée en 2023, l’Open University of Kenya est une institution virtuelle qui offre des formations flexibles et accessibles à tous, à travers un environnement 100 % en ligne. Elle ambitionne d’accueillir plus de 100 000 étudiants d’ici 2026, devenant ainsi la plus grande université du Kenya.

Le président Ruto a indiqué que son gouvernement a investi dans des ressources numériques de pointe pour démocratiser l’accès à l’enseignement supérieur.

« Le coût des cours en ligne sera une fraction de celui des universités traditionnelles. »

Selon le vice-chancelier de l’université, le Professeur Elijah Omwenga, l’inscription du président est un geste fort en faveur de la formation continue et de l’apprentissage tout au long de la vie.

« C’est un encouragement immense pour des milliers d’apprenants kenyans et internationaux », a-t-il affirmé.

L’Open University of Kenya en chiffres

  • 15 000 étudiants inscrits, dont 590 internationaux issus de 70 pays ;
  • 23 nouveaux programmes allant du premier cycle au doctorat ;
  • 24 formations professionnelles courtes, de 2 à 8 semaines, pour accompagner la requalification des professionnels ;
  • 22 partenariats internationaux ;
  • 20 millions de ressources numériques accessibles en ligne.

Le président du conseil d’administration, le Professeur Ezra Martim, a remis à Ruto une publication recensant les 95 principales universités ouvertes du monde, soulignant que l’OUK figure désormais parmi elles.

Un signal fort pour l’Afrique

L’inscription du président Ruto illustre la montée en puissance de la formation numérique en Afrique et l’importance de l’IA dans les politiques publiques. Ce geste devrait inspirer d’autres dirigeants africains à s’approprier l’intelligence artificielle, non seulement comme outil de développement économique, mais aussi comme levier pour moderniser la gouvernance et les services publics.

Par Digital Business Africa

Présidentielle 2025: Le Barreau du Cameroun condamne la violence et le discours de haine sur les plateformes numériques après le vote

[DIGITAL Business Africa] – Au lendemain du scrutin du 12 octobre 2025, l’Ordre des avocats du Cameroun, à travers le Bâtonnier, recadre les acteurs du processus électoral. Comment pouvait-il en être autrement ? Quand on sait que la mission fondamentale du Barreau est de défendre l’État de droit et les libertés civiques.

Le bâtonnier Maître Mbah Éric Mbah a signé un communiqué ce 13 octobre 2025 dans lequel il condamne « fermement les actes de violence postélectorale signalés dans certaines régions du pays ».

Sur plusieurs vidéos en circulation sur les réseaux sociaux, l’on peut voir un homme vêtu d’une chasuble verte (uniforme pour les superviseurs du vote) se faire gifler par un individu furieux l’accusant de falsifier les empreintes digitales.

De la violence aux discours de haine, un seul pas les sépare. Depuis la fin du vote, les réseaux sociaux sont inondés de propos haineux, déshumanisants. À l’instar d’un certain Patrick Mballa (identifiant sur Facebook), qui propage de fausses informations aux fins de semer le chaos.

La posture de l’abonné Raoul Christophe Bia, reconnu comme journaliste, ne s’éloigne pas de celle de ce Patrick Mballa. Très actif sur les réseaux sociaux depuis le début du processus électoral, l’ancien employé de la chaîne de télévision Vision 4 a posté sur son compte une vidéo dans laquelle il menace tous les influenceurs web qui n’ont pas soutenu l’un des candidats en lice à cette élection.

Leur faisant comprendre qu’un traitement particulier sera réservé aux influenceurs web en cas de victoire de ce candidat. Une sortie qui a suscité une avalanche d’indignation.

Par Jean Materne Zambo

Tech : La fin de Windows 10 et la solution de Google pour garder en vie les ordinateurs incompatibles à Windows 11 [procédure]

[DIGITAL Business Africa] – L’obsolescence de Windows 10 était programmée. Ce 14 octobre 2025 marque la fin de l’existence du système d’exploitation graphique développé par Microsoft. Ce qui signifie que les mises à jour des fonctionnalités et les mises à jour de sécurité ne seront plus fournies. Il est donc recommandé de mettre à niveau vers Windows 11, c’est-à-dire une expérience informatique plus moderne, sécurisée et hautement efficace.

Problème. Tous les appareils ne répondent pas aux exigences techniques pour s’exécuter sur Windows 11. Car pour être éligible, l’appareil doit disposer des composants de base qu’on retrouve aisément dans les ordinateurs sortis depuis 2010. Notamment un processeur Intel ou AMD x86 64 bits, 4 Go de mémoire vive (RAM), 16 Go de stockage.

Mais tout n’est pas perdu. Grâce à Google, vous pouvez donner une seconde vie à votre ordinateur incompatible à Windows 11. Il vous faut simplement installer ChromeOS Flex. Ce système d’exploitation de Google est compatible avec plus de 400 ordinateurs PC ou Mac d’Apple pour les transformer en Chromebook.

ChromeOS Flex permet de transformer un PC ou un Mac en ordinateur de type Chromebook. C’est-à-dire conçus pour être simples, rapides et sécurisés. Leur particularité est qu’ils reposent principalement, comme le nom l’indique, sur le navigateur Chrome et des applications web. Ici, tout est pratiquement stocké sur le nuage.

 

Comment télécharger et installer Chrome OS

 

L’utilisateur requiert une clé USB avec 8 Go de stockage sur laquelle il va installer le fichier exécutable pour installer le système d’exploitation.

Prochaine étape, il se rend sur la page web de ChromeOS Flex,( en anglais pour le moment) https://chromeos.google/intl/fr_fr/products/chromeos-flex/

Il clique sur: Try ChromeOS Flex. Il ne lui reste qu’à suivre les instructions fournies par Google pour installer ChromeOS Flex sur son ordinateur.

Autre technique : le recours au Programme ESU (Extended Security Mises à jour). Si vous avez besoin de plus de temps avant de passer à un Copilot+ PC ou à un autre nouvel appareil Windows 11, le programme Mises à jour de sécurité étendu (ESU) grand public peut protéger votre appareil Windows 10 jusqu’à un an après le 14 octobre 2025.

Pour profiter de ce programme, Il faut « se rendre dans «Paramètres», puis «Mise à jour & Sécurité» puis «Windows Update». Un lien doit alors apparaître pour s’inscrire à l’ESU. Et une fois qu’on a sélectionné «S’inscrire maintenant», le processus démarre. Mais attention, l’ordinateur devra toujours être connecté à ce compte Microsoft », rapporte la source letemps.ch

 

La survie sur Windows

 

Pour rester pris en charge sur un système d’exploitation Windows, quelques étapes doivent être remplies par l’utilisateur :

– Installation de Windows 11 sur votre PC actuel : si votre PC répond à la configuration système minimale requise pour Windows 11 et qu’il peut effectuer une mise à niveau directement vers Windows 11, vous avez peut-être déjà reçu une notification de mise à niveau. Pour case activée si votre PC est éligible à la mise à niveau gratuite, accédez à Démarrer les paramètres > > Mise à jour & > Windows Update sécurité, puis sélectionnez Rechercher les mises à jour.

– Nouveau PC avec Windows 11 : si votre PC n’est pas éligible, ou si vous souhaitez un nouveau PC avec Windows 11 préinstallé, vous pouvez commencer par explorer les dernières Windows 11 PC. Cet outil vous aidera à trouver le PC approprié en fonction de vos besoins uniques.

Par Jean Materne Zambo, source : support.microsoft.com

Alerte deepfake : une fausse vidéo utilise le ministre Louis-Paul MOTAZE et le logo de Digital Business Africa pour arnaquer les internautes

[Digital Business Africa] – Une publicité trompeuse circule actuellement sur Facebook. Elle détourne une vidéo du ministre camerounais des Finances, Louis-Paul MOTAZE, et usurpe l’identité visuelle de Digital Business Africa pour inciter les internautes à « investir » environ 155 000 F CFA en promettant des gains quotidiens équivalents, voire jusqu’à plus de 4 millions de F CFA de gains par mois. Le lien renvoie vers un site suspect (summergjkh.com). Il s’agit d’un montage frauduleux de type deepfake visant à piéger les utilisateurs.

Le deepfake publié ce jour affichait déjà de l’engagement (plus de 90 mentions J’aime et une vingtaine de partages), signe que la publicité a touché des internautes au Cameroun.

Ce que montre la vidéo frauduleuse

Le ministre y apparaît derrière un pupitre lors d’une intervention officielle, tandis qu’un bandeau surimprimé promet des rendements irréalistes tels que « Investissez aujourd’hui 155 000 XAF et recevez plus de 4 650 000 XAF ». Le logo de Digital Business Africa est illégalement apposé sur la vidéo pour crédibiliser le message et faire croire à une caution éditoriale de notre média. Digital Business Africa n’a aucun lien avec cette publication, qui relève d’une tentative manifeste d’escroquerie. Le cybercriminel a donc utilisé une vidéo réelle du ministre, clonée la voix du ministre Motaze et lui a fait dire des paroles de publicité mensongère qu’il n’aurait jamais dites en temps normal.

Qui publie cette vidéo

La vidéo est diffusée par la page Facebook « Kydordor ». D’après les éléments visibles sur Facebook :
– La page a été créée le 26 juillet 2025 et se présente comme « Agence média ».
– L’onglet « À propos » indique une localisation en Ukraine (Dnipro) et affiche des coordonnées douteuses (numéro international +1 203-850-2481 et email seanmiller1939@psychophyudp.com), ainsi qu’un site externe non pertinent (theplanetd.com).
– La page totalise une douzaine d’abonnés seulement au moment de la capture.
– La bibliothèque publicitaire de Meta sur cette page montre 37 publicités lancées depuis la création de cette page en septembre 2025 (ID 1500909997576841). Plusieurs pubs sont marquées « inactive » après quatre heures de diffusion, et d’autres signalées ou encore supprimées pour non-respect des Standards publicitaires de Meta.

Pourquoi c’est un deepfake

Le procédé consiste à récupérer une séquence réelle d’une personnalité publique, à y apposer des textes et bandeaux trompeurs, puis à associer le tout à un site tiers qui capte des dépôts d’argent. L’utilisation non autorisée du logo de Digital Business Africa et la promesse de rendements fixes, rapides et élevés sont deux marqueurs classiques d’arnaques financières amplifiées par des techniques de manipulation (montage, faux habillage télévisuel, sponsorisation ciblée).

Ce que Digital Business Africa demande

Digital Business Africa condamne fermement cette usurpation et demande à ses lecteurs, ainsi qu’aux internautes, d’exercer une vigilance maximale. Nous invitons chacun à signaler la page « Kydordor » et la vidéo incriminée sur Facebook afin d’en accélérer le retrait.

Comment signaler sur Facebook en quelques secondes

  1. Ouvrez la publication. https://m.facebook.com/61578940703439/posts/32364424073156173/?sfnsn=wa&mibextid=6aamW6 

2.Appuyez sur les trois points en haut à droite.

3.Sélectionnez Signaler la publication.

4.Choisissez Arnaque ou fausse information, puis validez.

5.Sur la page « Kydordor », répétez l’opération via Signaler la Page.

 

Conseils pour ne pas tomber dans le piège des deepfakes financiers

  1. Vérifiez toujours la source. Un média sérieux renvoie vers son site officiel et ses comptes certifiés. Le compte Facebook de Digital Business Africa est certifié. https://www.facebook.com/DigitalBusinessAFRIC
  2. Méfiez-vous des promesses de gains garantis, quotidiens et élevés. En finance, un rendement « sûr, automatique et rapide » est un signal d’alerte.
  3. Contrôlez l’URL avant de cliquer. Les sites suspects, récents ou sans mentions légales sont à éviter.
  4. Recherchez la vidéo d’origine. Consultez les canaux officiels du ministère, les comptes institutionnels ou les médias reconnus pour vérifier le contexte de l’extrait.
  5. Analysez les incohérences. Sous-titres approximatifs, bandeaux sensationnalistes, logos mal détourés et appels urgents à payer sont typiques des escroqueries.
  6. Ne partagez pas et ne payez jamais depuis une publicité douteuse. Si vous avez un doute, abstenez-vous et demandez conseil à une source fiable.
  7. Signalez systématiquement. Plus les signalements sont nombreux, plus la plateforme agit vite.

Digital Business Africa poursuit sa veille et déposera, le cas échéant, les signalements et notifications nécessaires auprès des plateformes concernées. Merci de rester vigilants et de relayer cette alerte autour de vous.

Par Digital Business Africa 

Vote, Prési. 2025/Cameroun : La bataille des chiffres sur les réseaux sociaux, Cabral Libii du PCRN invite à la prudence

[DIGITAL Business Africa] – À peine le vote s’est-t-il achevé ce 12 octobre 2025 que les premiers « résultats » ont commencé à fuser. Rien d’anormal. L’Art. 113 du code électoral le permet. « Immédiatement après le dépouillement, le résultat acquis dans chaque bureau de vote est rendu public ».

A la lettre, la consigne a été suivie par des lanceurs d’alerte et des journalistes. Deux camps s’affrontent. D’un côté, « N’zui Manto », « Paul Chouta » et d’autres activistes. De l’autre côté, Bruno Bidjang, le journaliste qui a publié la liste des candidats retenus par le Conseil électoral avant la sortie officielle de l’instance en charge des élections au Cameroun ELECAM.

Il est rejoint par ses anciens collègues de Vison 4, Raoul Christophe Bia et Ernest Obama. Et comme à l’accoutumée, tout ce spectacle a cours sous le regard impuissant des autorités.

Le premier camp, celui des lanceurs d’alerte et des activistes, publie « les résultats » bureau de vote par bureau de vote. Ceux-ci montrent pour la plus part des cas l’ascendance du candidat Issa Tchiroma Bakary du FSNC (bulletin jaune) sur ses concurrents. Dans certains cas aussi, le président sortant Paul Biya du RDPC vient en tête.

Le camp d’en face, celui des journalistes Raoul Christophe Mbia et Ernest Obama et Bruno Bidjang, affiche des chiffres pour lesquels certains internautes émettent des réserves. Où on peut voir que le candidat du RDPC, Paul Biya (bulletin blanc) domine largement dans certains bureaux de vote.

Ce qui a fait dire à l’un d’eux, Bruno Bidjang, sur son mur que Paul Biya « vient en tête des dépouillements ». En citant comme source le média français RFI.

Une sortie qui n’a pas laissé le spécialiste du FactCheking Paul Joël Kamtchang. Le journaliste et formateur dans la vérification des faits a directement fait ce qu’il maîtrise le mieux: vérifier à la source.

Informé de cette manipulation volontaire de ce journaliste qui plus est est DG d’une chaîne de télévision, RFI a mis en garde ses abonnés. Surtout qu’un faux compte à son nom a publié que Issa Tchiroma Bakary a remporté le scrutin avec 73 %.

Cabral Libii, candidat du PCRN, lui aussi a commis un communiqué ce 13 octobre 2025 où il exhorte le peuple à plus de prudence vis-à-vis de ces résultats qui circulent sur les réseaux.

 

 

Conformément au code électoral, le Conseil constitutionnel arrête et proclame les résultats de l’élection présidentielle dans un délai de 15 jours à compter de la date de clôture du scrutin. Entre le 26 et  27 octobre 2025, le nom du président élu sera donc officiellement révélé.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Le projet Goin’ Digital tient son 2e Comité de pilotage

[DIGITAL Business Africa] – Pour la deuxième fois depuis son lancement, le Comité de pilotage du projet Goin’ Digital se réunit. Avec pour horizon, la transformation numérique du Sénégal. Les travaux présidés par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, cette fin de semaine du 6 octobre 2025, avaient un but:

Faire le point sur l’état d’avancement des activités, de renforcer la coordination et de définir les priorités pour un impact plus fort et mieux aligné sur la Vision Sénégal 2050. Un stratégie portée par S.E Bassirou Diomaye Diakhar Faye, chef de l’ Etat du Sénégal.

Ont pris part à ces travaux, des Partenaires Techniques et Financiers, des acteurs institutionnels et privés de l’écosystème numérique. Le projet Goin’ Digital s’inscrit au cœur du New Deal Technologique, avec pour mission :

-D’affermir la souveraineté numérique, en maîtrisant les infrastructures et la donnée ;

-De stimuler l’innovation citoyenne, au service des politiques publiques et de la modernisation de l’État ;

-De promouvoir l’inclusion numérique, en particulier des femmes et des jeunes, pour que personne ne soit laissé de côté.

Le Directeur de Cabinet, représentant du ministre Alioune Sall a rappelé que « Goin’ Digital doit être l’un des artisans majeurs de cette transformation, un accélérateur tangible de la souveraineté et de la prospérité numériques du Sénégal. »

Le lancement du Goin’ Digital a eu lieu ce 11 avril 2025, lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN), Alioune Sall au Building administratif président Mamadou Dia.

Chaque activité du projet Goin’ Digital a été réajustée pour s’articuler avec les priorités du New Deal Technologique, conformément à la nouvelle gouvernance des projets numériques au Sénégal.

Goin’ Digital vise  à appuyer la mise en œuvre du New Deal Technologique (NDT) du Sénégal en renforçant les capacités institutionnelles et en libérant le potentiel économique du numérique.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Le CASES 2025 met 6 millions de FCFA en jeu au profit des startups africaines dédiées à l’e-santé [Postulez !]

[DIGITAL Business Africa] – Opportunité d’appui pour les startups africaines dont le domaine d’activité est la santé numérique. Le gouvernement ivoirien a lancé, ce 8 octobre 2025, le CASES 2025 (Concours des Awards des startup en e-Santé), autour du thème : « Développement des innovations technologiques et des applications numériques pour la sécurité sanitaire ».

Une cagnotte de 6 millions de FCFA est mise en jeu. Répartis ainsi qu’il suit : 3 000 000 FCFA pour le premier prix, 2 000 000 FCFA pour le deuxième, et 1 000 000 FCFA pour le troisième prix.

Pour empocher le pactole, les candidats doivent rivaliser d’ingéniosité, a prévenu le directeur de l’informatique et de la santé digitale, Franck Bléhiri.

« Les start-up doivent pouvoir donner des solutions innovantes, adaptées à l’intelligence artificielle, dématérialiser la documentation dans les centres de santé, mais surtout accessibles aux besoins des populations. Ainsi, les critères d’évaluation des projets seront basés sur le profil du porteur du projet, l’efficacité, l’originalité, l’innovation, la cohérence et la crédibilité locale, l’impact technologique local et potentiel de développement », a-t-il expliqué.

Les domaines qui seront suivis de près sont le mobil-Health, les systèmes de gestion informatisée intégrée, la télémédecine, les systèmes d’information hospitaliers et sanitaires, etc. Pour ce qui est des applications, les solutions proposées devront s’aligner sur les stratégies et priorités du pays, avoir un impact social, être conviviales et faciles à utiliser, pouvoir régler un problème global, être économiques. La directrice de la transition numérique et de la digitalisation, Karen Diallo, donne plus de détails.

« Avec 75 % du taux de pénétration du mobile sur le territoire ivoirien, le numérique est une puissance et une opportunité d’emplois. Ce concours concerne donc les développeurs d’applications digitales ou mobiles, les utilisateurs ou soutien au développement de l’implémentation des solutions TIC en santé, les étudiants en informatique et les instituts de formation des sciences de la santé », a-t-elle affirmé.

Les participants devront soumettre leurs projets à l’adresse www.awards-esante.com, du 08 octobre 2025 au 15 janvier 2026.

Ce concours est organisé par le CIMSA 2025, avec le soutien du ministère de la Santé et du ministère de la Transition numérique. Le concours est également placé sous la tutelle de la Fédération ivoirienne des petites et moyennes entreprises (FIPME).

Par Jean Materne Zambo