Accueil Blog Page 5

Togo : 3 services dédiés à la cybersécurité ajoutés à la plateforme étatique https://service-public.gouv.tg

0

[DIGITAL Business Africa] – La plateforme des services publics  se dote de trois nouveaux services. Lesquels services sont destinés aux acteurs du domaine de la cybersécurité. L’Agence nationale de la cybersécurité (Ancy) l’a annoncé sur son compte X ce 04 février 2025. Selon l’agence, les acteurs du secteur pourront soumettre leurs demandes de qualification des prestataires de services, de qualification des produits de sécurité, ainsi que leurs demandes d’agrément des centres d’évaluation directement via le portail numérique. L’objectif recherché de cette innovation est de suivre en temps réel l’évolution des requêtes et d’interagir avec l’Ancy grâce à un outil de discussion intégré.

Un outil de discussion en ligne est disponible sur le guichet national des services publics digitalisés pour assister les utilisateurs en temps réel. Les citoyens peuvent également soumettre leurs préoccupations:

• par e-mail à [email protected] ou [email protected] ;

• via le numéro court 8988 ;

• par téléphone aux numéros +228 97 52 58 58 et +228 70 60 60 83

Ces trois services dématérialisés concernent :

1. La demande de qualification des prestataires de services de cybersécurité : cette qualification garantit que les prestataires opérant dans le domaine de la cybersécurité répondent aux normes et standards requis pour garantir la sécurité des systèmes d’information critiques du pays ;

2. La demande de qualification des produits de sécurité : cette démarche vise à certifier que les produits de sécurité utilisés dans les systèmes d’information sont robustes, fiables et conformes aux exigences techniques et réglementaires en vigueur ;

3. La demande d’agrément des centres d’évaluation : cet agrément reconnait les centres compétents pour évaluer et certifier les produits et services de cybersécurité.

Cette initiative du gouvernement s’inscrit dans la feuille de route gouvernementale visant à moderniser l’administration publique. L’intégration de ces trois services à la plateforme des services publics de l’État togolais répond aux exigences croissantes de sécurisation des opérations en ligne, dans un contexte marqué par une dépendance accrue aux technologies numériques.

Pour rappel, l’Agence nationale de la cybersécurité (Ancy) a été opérationnalisée en 2021, avec pour mission de réguler et sécuriser les activités numériques sur le territoire togolais.

Par Jean Materne Zambo, source : Ancy

 

Coopération : La Guinée Bissau veut s’inspirer de la Côte d’Ivoire au sujet de la TNT

0

[DIGITAL Business Africa] – La Côte d’Ivoire et la Guinée Bissau renforcent leurs liens de coopération dans les domaines du numérique et des médias. Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Kalil Konaté, a reçu en audience le ministre de la Communication sociale de Guinée-Bissau, Florentino Fernando Dias, ce mardi 04 mars 2025. Engagée dans le processus de transition de sa télévision nationale dans la TNT, la Guinée-Bissau s’est intéressée tout particulièrement à l’expérience ivoirienne dans le domaine de la Télévision Numérique Terrestre (TNT).

D’après le site sidt.ci, la TNT permet d’optimiser, grâce au codage numérique, l’usage des fréquences qui servent à la transmission des ondes par lesquelles l’on reçoit les images. La source explique que la TNT permet une meilleure qualité d’image en réduisant les couts de transmission et de diffusion. Mieux, les foyers équipés d’une simple antenne râteau recevront une offre de plus d’une trentaine de chaines publiques et privées nationales et locales en qualité numérique.

Le ministre Florentino Fernando Dias a exprimé sa volonté de s’inspirer de l’expérience ivoirienne, des défis rencontrés et des stratégies développées dans la mise en œuvre des projets de digitalisation, afin d’adapter ces bonnes pratiques au contexte de la Guinée-Bissau.

Selon l’entourage du ministre Kalil Konaté, la Côte d’Ivoire a montré toute sa disponibilité à travailler dans un cadre global et concerté. Il est d’ailleurs prévu la signature d’une convention qui devrait profiter aux deux États frères, la Guinée-Bissau et la Côte d’Ivoire.

Le gouvernement ivoirien, sur son site gouv.ci, rapporte que le projet de construction du réseau TNT sur l’ensemble du territoire ivoirien est achevé depuis le mois d’octobre 2022. Cela s’était traduit par l’extinction totale du signal analogique. Et en 2023, le taux de couverture du territoire par la TNT était de 94,6%.

Sur le plan national, la phase active du déploiement de la TNT avait commencé par l’élaboration de la stratégie nationale de migration vers la TNT en septembre 2012 avant le lancement officiel des travaux de construction du réseau de TNT en février 2019. La mise en œuvre de cette stratégie a conduit à la réorganisation de l’espace audiovisuel de Côte d’Ivoire, à travers la séparation de l’exercice des fonctions d’éditeur de service de télévision et d’opérateur de diffusion et à la facilité de l’acquisition des kits TNT pour les ménages par une subvention permettant le plafonnement du prix de l’antenne et du décodeur TNT.

Comment bénéficier de la TNT en Côte d’Ivoire ?

La réception de la télévision numérique est possible avec :

– Un téléviseur analogique et un décodeur numérique

-Des téléviseurs conformes aux normes de compression MPEG 4 et de diffusion DVB-T2

-Un téléviseur numérique avec décodeur intégré

-Un ordinateur équipé d’une carte PC-TV tuner ou d’une clé USB TNT

-Des équipements intelligents (smart GSM) capables de réceptionner la vidéo TV mobile.

La réception des programmes numériques est possible en mode :

Fixe : avec une antenne extérieure fixe ou via un accès à un réseau spécifique (câble, Internet,satellite)

Portable : avec une antenne intérieure posée sur le téléviseur ou intégrée

Mobile : avec des équipements intelligents (smart devices: GSM, PDA, etc.).

Par Jean Materne Zambo, sources : sidt.ci, gouv.ci, DCRP

 

 

Le président de la FCC critique les règles numériques de l’UE et plaide pour les politiques de l’ère Trump au MWC25

0

[Digital Business Africa] – Pour sa première fois en Europe en tant que président de la Federal Communications Commission (FCC) nommé par Donald Trump, Brendan Carr n’a pas mâché ses mots pour mettre en garde l’Europe. Tout comme l’a fait quelques semaines plus tôt JD Vance au Sommet pour l’action sur l’IA à Paris.

Lors de son intervention au Mobile World Congress 2025 à Barcelone, Brendan Carr, a vivement critiqué le Digital Services Act (DSA) de la Commission européenne, affirmant qu’il représente une menace pour la liberté d’expression.

C’était lors de la Keynote 3, dont le thème était : « Équilibrer l’innovation et la réglementation : perspectives mondiales sur la politique des télécommunications », avec des intervenants tels que Henna Virkkunen, vice-présidente exécutive de la Commission européenne pour la souveraineté technologique, la sécurité et la démocratie, et Jyotiraditya M. Scindia, ministre des Communications de l’Inde.

Brendan Carr a donc clairement exprimé ses craintes que le cadre réglementaire du DSA ne conduise à une censure excessive, incompatible à la fois avec les traditions de liberté d’expression aux États-Unis et les engagements des entreprises technologiques américaines opérant en Europe.

« C’est une préoccupation, je le pense, pour les citoyens européens, mais aussi pour les entreprises technologiques américaines qui font des affaires ici. La censure potentielle découlant du DSA est incompatible avec notre tradition de liberté d’expression en Amérique et les engagements que ces entreprises technologiques ont pris en faveur de la diversité des opinions », a-t-il déclaré.

Carr a révélé avoir contacté des entreprises technologiques américaines soumises au DSA, cherchant une stratégie pour éviter des amendes tout en respectant les principes de liberté d’expression américains.

Il a réaffirmé la position de l’administration Trump contre les réglementations protectionnistes visant les entreprises américaines, promettant de garantir un terrain de jeu équitable. Cet engagement s’étend également au développement de l’IA, comme l’a récemment souligné le vice-président JD Vance.

« En ce qui concerne les entreprises technologiques américaines, s’il y a une volonté en Europe d’adopter des réglementations protectionnistes pour traiter de manière inégale ces entreprises, l’administration Trump a été claire : nous allons nous exprimer et défendre les intérêts des entreprises américaines », a déclaré le président de la FCC.

Sur le plan national, Carr a détaillé les priorités de la FCC, notamment la dérégulation du secteur des télécommunications et l’augmentation de la disponibilité du spectre. Il a souligné la nécessité de simplifier les régulations étatiques et locales qui entravent l’expansion des réseaux, plaidant pour des politiques qui encouragent les investissements dans de nouvelles infrastructures plutôt que le maintien de réseaux obsolètes.

Aussi, apprend-on, la FCC prévoit de mettre aux enchères le spectre AWS-3, précédemment détenu par Huawei et ZTE, désormais considérées comme des menaces pour la sécurité nationale.

À propos de Brendan Carr

Le président Brendan Carr est le principal républicain à la Federal Communications Commission (FCC), ayant précédemment occupé le poste de conseiller général de la FCC. Nommé à la fois par le président Trump et le président Biden, Carr a été confirmé à l’unanimité par le Sénat à trois reprises.

Décrit par Axios comme « le croisé de la 5G à la FCC », Carr a dirigé les efforts de la FCC pour moderniser ses règles d’infrastructure et accélérer le déploiement des réseaux haut débit. Ses réformes ont permis de réduire les formalités administratives coûteuses, d’encourager le secteur privé à construire des réseaux haut débit dans les communautés à travers le pays et de renforcer le leadership mondial des États-Unis en matière de 5G.

Le président Carr se concentre également sur l’expansion de la main-d’œuvre qualifiée américaine – les grimpeurs de tours et les équipes de construction nécessaires pour bâtir les réseaux de nouvelle génération. Son initiative pour l’emploi promeut les collèges communautaires et les apprentissages comme voie d’accès à des emplois bien rémunérés dans la 5G. Il reconnaît le talent des équipes américaines de construction de tours grâce à une série de présentations « 5G Ready » avec des casques de sécurité.

Le président Carr dirige également une initiative pionnière en télésanté à la FCC. Le Connected Care Pilot Program soutient la prestation de soins de haute qualité aux Américains à faible revenu et aux vétérans.

Le temps que le président Carr passe en dehors de Washington l’aide à affiner son approche du travail. Il se rend régulièrement sur le terrain pour écouter directement les membres des communautés et comprendre comment les changements de politiques fédérales pourraient améliorer leur vie.

Le président Carr apporte près de 20 ans d’expérience dans les secteurs public et privé en matière de politiques de communication et de technologie. Avant de rejoindre la FCC en tant que membre du personnel en 2012, il a travaillé comme avocat chez Wiley Rein LLP, dans les pratiques d’appel, de litige et de télécommunications.

Auparavant, il a été clerc à la Cour d’appel des États-Unis pour le quatrième circuit auprès du juge Dennis Shedd. Après avoir obtenu son diplôme de premier cycle à l’Université de Georgetown, le président Carr a obtenu son doctorat en droit « magna cum laude » de la Columbus School of Law de l’Université catholique d’Amérique, où il a été rédacteur en chef de la Catholic University Law Review.

Par Beaugas-ORAIN DJOYUM, avec Mobile World Live 

Cameroun : CNI en 48 heures, la fin du chemin de croix [votre préenrôlement en ligne sur https://www.idcam.cm]

0

[DIGITAL Business Africa] – Ce pourrait être la fin du chemin de croix pour les Camerounais. Les premières cartes nationales d’identité établies en 48 heures sont disponibles depuis le 03 mars 2025. L’information est relayée par la chaîne nationale CRTV ainsi que d’autres concurrents comme Canal 2 internationale. Après plusieurs mois d’attente, les citoyens camerounais voient donc leur calvaire prendre fin. C’est ce qu’on peut subodorer sous réserve de quelques désagréments.

Il faut rappeler que la phase d’enrôlement physique est lancée, avec deux centres de traitement qui servent de pilotes (commissariat de Bastos et celui d’Odza). Les usagers peuvent se présenter pour leur enrôlement physique.

Le Camerounais devrait débourser au minimum 15 500 F CFA pour obtenir sa CNI. Soit 10 000 F CFA pour le timbre, 3 500 F CFA pour le certificat de nationalité et 2 000 F CFA pour la copie certifiée de l’acte de naissance avec une validité étendue à 15 ans.

 

Comment effectuer son préenrôlement en ligne ?

 

1. Accéder au site officiel

Rendez-vous sur le site web dédié : https://www.idcam.cm. Ce portail est la plateforme officielle pour initier votre demande de carte nationale d’identité.

2. Choisir la langue et commencer la procédure

Sélectionnez votre langue de préférence (Français ou Anglais) et cliquez sur le bouton « Débutez votre pré-enrôlement ». Vous serez ensuite invité à renseigner votre adresse e-mail ou votre numéro de téléphone. Une fois ces informations validées, un code de confirmation vous sera envoyé par SMS ou par e-mail.

3. Valider le code reçu

Après avoir reçu le code, saisissez-le dans l’emplacement prévu sur le site et validez. Cliquez ensuite sur le bouton “Commencez” pour accéder à la fiche d’information.

4. Remplir la fiche d’information

Une fiche contenant des champs obligatoires et non obligatoires s’affichera. Remplissez soigneusement tous les champs requis avec les informations demandées. Assurez-vous de fournir des données exactes et à jour.

5. Procéder au paiement

Une fois la fiche complétée, vous serez redirigé vers la procédure de paiement. Plusieurs options de paiement électronique sont disponibles, notamment Yoomee, Express Union, MTN Mobile Money et Orange Money. Choisissez celle qui vous convient le mieux et finalisez la transaction. Le montant à payer est de 10 000 francs CFA. Vous devez supporter les frais de retrait.

6. Choisir un rendez-vous d’enrôlement physique

Après le paiement, une fenêtre s’ouvrira pour vous permettre de sélectionner un lieu et une date pour votre enrôlement physique. Validez votre choix, et le système générera une fiche d’information au format PDF.

7. Imprimer la fiche et se rendre au rendez-vous

Imprimez la fiche PDF générée et apportez-la avec vous le jour de votre rendez-vous, accompagnée des pièces justificatives certifiées et de leurs originaux. D’après la DGSN, les rendez-vous pour enrôlement se feront à partir du 24 février 2025 dans les centres de production des dix régions du pays.

Informations importantes à retenir

• Modification de la date de rendez-vous : Vous avez la possibilité de changer votre date d’enrôlement physique une seule fois. Assurez-vous donc de bien choisir une date qui vous convient.

• Reprise de la procédure : Si vous interrompez votre pré-enrôlement, vous pouvez reprendre la procédure plus tard à partir de l’étape où vous l’avez laissée, en utilisant le code reçu par e-mail ou SMS.

Par Jean Materne Zambo

 

Technologie : Microsoft annonce la fermeture de Skype au profit de cette application

0

[DIGITAL Business Africa] – Après le 05 mai 2025, Skype ne sera plus qu’un lointain souvenir. L’entreprise technologique américaine Microsoft a annoncé sur son compte X, ce vendredi 28 février 2025, la fermeture de Skype, sa plateforme de communications en ligne. On peut déjà se faire une idée du remplaçant de Skype.

« Dans les prochains jours, vous pouvez vous inscrire sur la version gratuite de Microsoft Teams avec votre compte Skype pour rester connecté à vos conversations et vos contacts », précise le groupe.

Teams est une application portée par Microsoft et dédiée à la communication collaborative. Microsoft Teams est propriétaire en mode Software as a Service (SaaS). C’est-à-dire « une solution logicielle applicative hébergée dans le cloud et exploitée en dehors de l’organisation ou de l’entreprise par un tiers, aussi appelé fournisseur de service », explique le site cegid.com.

Teams a été lancée officiellement en novembre 2016. Tandis que Skype a été fondée en 2003 par des entrepreneurs scandinaves puis rachetée en 2011 par le géant américain des logiciels pour 8,5 milliards de dollars.

Le service Skype est reconnu pour la démocratisation de la téléphonie dite IP (internet Protocol). L’application, selon plusieurs experts, a permis de numériser la voix, offrant ainsi notamment la possibilité de passer un appel via un ordinateur. Autre avantage, appeler un autre titulaire d’un compte Skype était gratuit. La téléphonie IP a en effet fait chuter le coût d’un appel par rapport à la téléphonie classique.

En 2005, Skype a introduit les appels vidéo, ouvrant une nouvelle ère. La même année, le groupe a été racheté, pour 2,6 milliards de dollars, par la plateforme de vente en ligne eBay, qui le cèdera quatre ans plus tard à un consortium emmené par la société de capital-investissement Silver Lake Partners. Ce dernier le revendra ensuite à Microsoft.

En 2016, Skype comptait environ 300 millions d’utilisateurs, mais la montée en puissance de nombreux concurrents a stoppé sa croissance. Dès 2010, Apple avait mis sur le marché FaceTime, une application permettant d’effectuer gratuitement des appels audio et vidéo. Intégrée à l’écosystème Apple, elle a rapidement connu le succès.

En 2015, quelques mois après son acquisition par Facebook (aujourd’hui devenu Meta), l’application de messageries WhatsApp ajoute les appels téléphoniques à son application.

Début 2017, le propriétaire de Skype, Microsoft, a lancé Teams, version plus riche qui offrait aux professionnels un espace de discussions écrites, de partage de documents et de visioconférences. Au même moment, Google mettait en ligne le service de communication vidéo Google Meet. La pandémie de covid-19 a ensuite catapulté sur le devant de la scène, au printemps 2020, la start-up Zoom.

Par Jean Materne Zambo, sources : Skype, cegid.com

 

 

Côte d’Ivoire : Réception de la stratégie nationale Industrie 4.0 

0

[DIGITAL Business Africa] – Une grande réflexion entre les acteurs de l’économie ivoirienne et ses partenaires a abouti à la stratégie nationale Industrie 4.0. Le document a été validé et réceptionné par le ministre du Commerce et de l’Industrie, le Dr Souleymane Diarrassouba, mercredi 26 février 2025, à la Maison de l’Entreprise au Plateau. C’était en présence de l’ambassadeur de l’Allemagne en Côte d’Ivoire, Matthias Veltin.

L’objectif de cette stratégie est de favoriser l’intégration des technologies avancées dans les entreprises, de développer un cadre de formation solide et de renforcer les compétences locales. Cette stratégie ambitionne de positionner la Côte d’Ivoire comme un hub industriel compétitif en Afrique de l’Ouest en misant sur l’innovation et la digitalisation.

Cet événement a été précédé par le troisième Comité de Pilotage (COPIL) du projet Employment4Youth (E4Y), tenu le 25 février 2025. La réflexion a permis d’évaluer les avancées du projet en formation, accompagnement des entreprises et renforcement de l’écosystème. Lors de cette réunion, les suggestions d’axes d’orientation de la phase 2 du projet ont été présentées, visant à pérenniser les acquis, renforcer l’adoption des solutions technologiques, développer un cadre de formation et d’innovation structurant pour l’Industrie 4.0 en Côte d’Ivoire et démarrer la mise en œuvre de la stratégie nationale industrie 4.0 (SNI4.0).

La cérémonie de restitution et de validation du document de la stratégie nationale Industrie 4.0 intervient aussi après le lancement des travaux pour élaboration en juin 2024.

Selon le ministre du Commerce et de l’Industrie, le Dr Souleymane Diarrassouba, cette stratégie se concentre entre autres sur le développement des compétences, l’appui à l’investissement et au financement, et le soutien aux écosystèmes d’innovation et de start-up pour apporter des solutions technologiques 4.0 adaptées aux besoins des entreprises.

Le ministre précise que la stratégie repose également sur des partenariats, des alliances au sein de l’écosystème et la coopération internationale avec les partenaires techniques et financiers, ainsi que sur la sensibilisation.

L’initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Employment4Youth : L’industrie 4.0 pour favoriser l’emploi des jeunes en Côte d’Ivoire », mené par le gouvernement ivoirien et mis en œuvre par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI).

Le projet Industrie 4.0 bénéficie du financement du gouvernement allemand. Grâce à cette stratégie, la Côte d’Ivoire pourra accroître l’emploi des jeunes et améliorer les conditions de travail en structurant et en consolidant l’écosystème numérique.

Par Jean Materne Zambo, source : abidjan.net

 

Tunisie : Il sera possible de vérifier l’authenticité des diplômes universitaires grâce à la technologie blockchain

0

[DIGITAL Business Africa] – Une avancée majeure dans l’enseignement supérieur tunisien. L’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) a présenté le système arabe unifié de vérification de l’authenticité des diplômes universitaires, ce vendredi 28 février 2025 à Tunis. C’est un système qui repose sur une plateforme numérique utilisant la technologie de la blockchain (chaînes de blocs interconnectées sans intermédiaire), avec un dispositif destiné à lutter contre la falsification des certificats académiques.

En clair, les établissements d’enseignement supérieur pourront enregistrer les diplômes de leurs étudiants et diplômés, consulter les certificats délivrés par d’autres institutions académiques au sein du même pays ou dans d’autres pays arabes, tout en s’assurant de leur authenticité.

L’expert en technologies de l’information et de la communication, Farouk Kamoun, s’est appesanti sur l’un des avantages de la technologie blockchain, notamment son haut niveau de sécurité.

« Grâce à ce système, toute modification des données stockées est impossible, étant donné que toutes les institutions universitaires impliquées détiennent une copie identique du « grand registre » original. Basée sur un principe de stockage et de partage décentralisé, cette technologie permet un accès rapide et fiable aux documents sans intermédiaire » .

Le directeur général de l’ALECSO, Mohamed Ould Amar, a estimé qu’en renforçant la fiabilité des diplômes et en facilitant la mobilité des étudiants entre universités, l’application de ce système unifié devrait accroître la confiance des employeurs dans les compétences des diplômés et améliorer la transparence des processus académiques et administratifs, a-t-il ajouté.

Ce système est présenté à la suite de la 19ᵉ conférence des ministres arabes de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, tenue en 2004 à Abou Dhabi. Au terme de la conférence, il avait été recommandé justement la généralisation du système arabe unifié de vérification des diplômes à l’ensemble des universités arabes.

Par Jean Materne Zambo, source : mapexpress.ma

Africa Gate to Growth Forum : Les startups sélectionnées visitent l’écosystème de Meta à la Silicon Valley

0

[DIGITAL Business Africa] – La première édition de l’Africa Gate to Growth Forum a jeté les jalons de la connexion entre les startups africaines et les centres mondiaux d’innovation. L’événement était organisé à l’Université de Berkeley à la Silicon Valley du 21 au 28 Février 2025  par CLK Avocats, AfriNovaTech et Africa FinTech Forum, avec le soutien du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire. L’Africa Gate to Growth Forum met en lumière le potentiel des start-ups ivoiriennes et favorise leur accès aux financements et aux partenariats internationaux.

Dans le cadre de cet événement, des startups ont effectué une visite à la Silicon Valley pour découvrir l’écosystème Meta. Parmi les startups qui ont participé à ladite immersion exclusive ce 27 fevrier 2025, il y avait  La Ruche Health, Leya, Sell Arts Africa, Trenderz, Digitech Group, Africharger, My Opinion et Blok.

Cette visite immersive, selon, AfriNovaTech et Africa FinTech Forum, a permis aux entrepreneurs d’échanger avec des experts du secteur et de mieux comprendre les dynamiques d’innovation qui façonnent l’avenir de la technologie. De la transformation digitale aux nouvelles opportunités pour les startups, cette immersion a été une véritable source d’inspiration pour ces acteurs du changement.

Au-delà de la découverte de l’écosystème Meta, cette expérience a renforcé leur vision stratégique et leur ambition d’accélérer leur développement en s’appuyant sur des technologies de pointe.

L’Africa Gate to Growth Forum (AGGF) est une initiative conjointe de CLK Avocats (dirigé par maître Lassiney Kathann Camara), AfriNovaTech (piloté par Esaie Diei) et Africa FinTech Forum (fondé par Alex Sea), avec le soutien du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire et du Service de Promotion économique de la Côte d’Ivoire en Amérique du Nord (SPECI). Son ambition est de connecter l’écosystème start-up africain aux centres mondiaux d’innovation, notamment la Silicon Valley, et de positionner la Côte d’Ivoire comme un hub technologique majeur.

L’AGGF 2025 s’articule autour de moments clés, notamment :

• Le « Pitch & Greet » : une session où les start-ups sélectionnées ont présenté leurs solutions innovantes devant un panel d’investisseurs et d’acteurs de la Tech.

• Une table ronde sur la scalabilité des start-ups africaines, qui a mis en lumière les leviers à activer pour favoriser leur expansion à l’international.

• Un atelier interactif sur l’intelligence artificielle, explorant ses applications dans la transformation des secteurs traditionnels.

• Une session dédiée aux stratégies de levée de fonds, adaptée aux spécificités du marché africain.

• Créer une passerelle durable entre l’Afrique et la Silicon Valley

Par Jean Materne Zambo, source : AGGF

 

 

 

Nouvelle licence de cinq ans pour Yango au Cameroun : « Ce trimestre, nous prévoyons d’étendre nos services à Bafoussam », promet Clovis Pilla

0

Dans un contexte où la mobilité urbaine et la digitalisation des services sont au cœur des préoccupations, Yango, l’entreprise technologique internationale, continue de se démarquer au Cameroun. Après avoir obtenu une nouvelle licence de cinq ans, Yango affiche de grandes ambitions pour renforcer son impact sur l’économie locale et étendre ses services à de nouvelles villes. Dans cette interview exclusive, Dr Clovis Pilla, Country Manager de Yango Cameroun, revient sur les réalisations de l’entreprise, ses collaborations avec le gouvernement, ses projets d’expansion et sa vision pour l’avenir. Découvrez comment Yango transforme la mobilité urbaine et contribue à la croissance numérique du Cameroun

Bonjour Dr Pilla. Pour commencer, pourriez-vous présenter brièvement Yango à ceux qui ne connaissent pas encore l’entreprise ?

Clovis Pilla: Bonjour et merci de m’accueillir. Yango est une entreprise technologique internationale qui s’appuie sur des innovations de pointe pour proposer des services du quotidien adaptés aux marchés locaux. Nous sommes présents dans plus de 30 pays et offrons divers services numériques, notamment la mise en relation avec des partenaires de transport pour du VTC, la livraison de nourriture et de colis, et des solutions fintech. Au Cameroun, nous avons lancé nos activités en 2021 et, depuis, nous avons transformé la mobilité urbaine à Douala et Yaoundé en proposant une solution de transport technologique transparente, sécurisée et efficace.

Quel est l’impact de Yango sur l’économie locale jusqu’à présent ?

Clovis Pilla: Notre présence a eu un impact non négligeable sur l’économie locale. Nous avons contribué à la création de plus de 6 000 emplois directs et indirects. De plus, plus de 150 entreprises de transport camerounaises collaborent avec nous, générant encore plus d’opportunités d’emploi. Yango n’est pas seulement une plateforme de mise en relation pour le transport ; nous sommes un acteur clé du développement numérique et économique du pays.

Vous avez évoqué le rôle de Yango dans l’économie locale. Comment l’entreprise travaille-t-elle avec le gouvernement camerounais et en quoi cette collaboration influence-t-elle vos activités ?

Clovis Pilla: Nous collaborons étroitement et de manière continue avec le gouvernement camerounais, car nous sommes pleinement engagés à contribuer à un environnement de transport sûr et réglementé dans un secteur en pleine digitalisation. Récemment, en partenariat avec l’un de nos collaborateurs locaux, nous avons renouvelé notre licence et autorisation de cinq ans auprès du Ministère des Transports. Nous apprécions le soutien des autorités dans la création d’un climat d’affaires stable et continuerons à aligner nos services sur les politiques nationales en matière de transport et de numérique.

Quels sont les projets de Yango en termes d’investissements au Cameroun sur le long terme ?

Clovis Pilla: Nous sommes déterminés à renforcer l’écosystème de la mobilité au Cameroun grâce à la technologie et à des investissements stratégiques. Nos priorités incluent l’amélioration continue de notre plateforme, l’expansion et le renouvellement des flottes, ainsi que la formation des chauffeurs partenaires. Nous mettons également un accent particulier sur le développement des talents locaux afin de soutenir la croissance de l’économie numérique camerounaise.

Ce trimestre, nous prévoyons d’étendre nos services à Bafoussam, offrant ainsi un accès élargi à des solutions de mobilité modernes et sécurisées. De plus, nos investissements dans le renouvellement des véhicules et les initiatives en matière de sécurité contribueront à améliorer la mobilité urbaine et à générer de nouvelles opportunités d’emploi.

Comment se porte Yango au Cameroun en termes de croissance ?

Clovis Pilla: Nous sommes fiers de notre progression depuis notre lancement au Cameroun. Avec plus de 150 000 utilisateurs actifs par mois, notre plateforme connaît une croissance soutenue. Nos services sont largement adoptés par les Camerounais, et nous travaillons en permanence pour enrichir notre offre afin de mieux répondre aux attentes de nos clients et partenaires. De manière générale, nous avons contribué à transformer l’usage des transports, à digitaliser le secteur et à offrir un service sûr, fiable et confortable.

La sécurité reste une préoccupation majeure dans votre secteur. Quelles mesures Yango a-t-elle mises en place pour assurer la sécurité des chauffeurs et des utilisateurs ?

Clovis Pilla: La sécurité est une priorité absolue. Nous avons mis en place plusieurs fonctionnalités essentielles, comme un bouton SOS avec accès direct aux autorités, un chat d’urgence avec notre support client et une option de partage d’itinéraire permettant aux utilisateurs d’envoyer les détails de leur trajet à des proches. Les chauffeurs partenaires sont soumis à une vérification rigoureuse de leurs documents et les passagers ont accès aux informations du conducteur, y compris son évaluation et les détails du véhicule, avant chaque trajet. Par ailleurs, nous avons introduit des alertes de sécurité permettant aux chauffeurs d’identifier les zones à risque et de choisir d’accepter ou de refuser un trajet en fonction des conditions de sécurité.

Enfin, en tant que Country Manager de Yango au Cameroun, quelle est votre vision pour l’entreprise dans les années à venir ?

Clovis Pilla: Mon ambition est que Yango devienne une référence incontournable au Cameroun en apportant une réelle valeur ajoutée à travers nos services qui améliorent la vie des citadins. Nous sommes aujourd’hui la principale plateforme numérique de mobilité dans le pays et nous nous attachons à fixer les standards en matière de sécurité, d’efficacité et d’innovation.

Au cours des cinq prochaines années, nous comptons étendre nos services à d’autres villes, introduire de nouvelles offres et renforcer notre intégration dans l’écosystème des solutions financières numériques. En investissant continuellement dans notre plateforme et dans le développement des talents locaux, nous espérons contribuer activement à la transformation digitale et à la croissance économique du Cameroun.

Propos recueillis par CP

À propos de Yango Group

Yango Group est une entreprise technologique internationale qui transforme les technologies mondiales en services quotidiens adaptés aux communautés locales. Avec un engagement indéfectible envers l’innovation, nous remodelons et améliorons les technologies de pointe du monde entier en services intégrés au quotidien pour des régions diverses. Yango propose ses services via sa Super App dans plus de 30 pays en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique et en Amérique latine. L’application multilingue de Yango est disponible gratuitement sur Android et iOS.

L’interconnectivité locale est le pilier manquant de la transformation numérique au Cameroun, selon le président du REPTIC

0
Comment rattraper le retard dans la transformation numérique au Cameroun : les six suggestions du REPTIC

[Digital Business Africa. Yaoundé, 27 février 2025] – Lors des Rencontres Économiques du Cameroun (REC2025), le Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, président du Réseau des Entreprises et Professionnels du Secteur des TIC et du Numérique (REPTIC), a mis en lumière un obstacle majeur à la transformation numérique du Cameroun : le déficit d’interconnectivité locale.

Dans son intervention, M. KAMANOU a souligné que l’interconnectivité locale, définie comme la mise en place d’un réseau national unique de télécommunications, est essentielle pour permettre un accès équitable et abordable aux services numériques pour tous les utilisateurs, qu’ils soient particuliers ou entreprises.

Un retard alarmant

Le président du REPTIC a pointé du doigt la performance médiocre du Cameroun dans l’indice d’e-participation des Nations Unies, où le pays se classe 133e sur 193 États membres. Il a également cité un rapport de la Banque mondiale de 2017 qui critiquait le manque d’utilisation des plateformes numériques pour améliorer l’accès aux services publics.

Selon M. KAMANOU, ce retard s’explique principalement par une faible interconnectivité Internet et l’absence d’interconnectivité téléphonique sur les canaux Voix, SMS et USSD. Il a déploré la dépendance du pays à l’interconnectivité internationale via les câbles sous-marins, ainsi que la disparition progressive des numéros de téléphonie fixe filaire.

Des recommandations pour l’avenir

Pour remédier à cette situation, le président du REPTIC a formulé six recommandations clés :

* Renforcer la gouvernance de la régulation pour assurer une application transparente et équitable des textes réglementaires.

* Mettre en place une offre d’interconnexion de CAMTEL pour les opérateurs de services d’accès Internet et de téléphonie sur numéros fixes virtuels.

* Rendre opérationnels les deux points d’échange Internet (IXP) pour maintenir le trafic localement et améliorer la qualité des services.

* Faciliter l’accès des TPE/PME du numérique à la commande publique.

* Soutenir les startups locales avec des subventions et des partenariats public-privé.

* Créer des zones franches numériques pour financer et développer des projets structurants.

Un appel à l’action

M. KAMANOU a insisté sur le fait que l’interconnectivité locale est un levier stratégique pour le développement inclusif de l’économie numérique du Cameroun. Il a appelé à une action collective pour créer un écosystème numérique inclusif, innovant et compétitif.

Par Digital Business Africa

Comment rattraper le retard dans la transformation numérique au Cameroun : les six suggestions du REPTIC

0
Comment rattraper le retard dans la transformation numérique au Cameroun : les six suggestions du REPTIC

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – Pour le Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, président du Réseau des Entreprises et Professionnels du Secteur des TIC et du Numérique (REPTIC), l’obstacle majeur à la transformation numérique au Cameroun est le déficit d’interconnectivité locale. Il propose des solutions pour adresser ce challenge.

Ses recommandations ont été faites ce 27 février 2025 au Hilton Hôtel de Yaoundé lors des Rencontres Economiques du Cameroun (REC2025). Il intervenait lors de l’atelier Numérique et Innovation qui s’est tenu sur le thème : « Comment rattraper le retard dans la transformation des entreprises et administrations »

Digital Business Africa vous propose l’intégralité de la communication du Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, PDG de GTS Africa et Président du REPTIC.CM.

« C’est un honneur pour moi d’intervenir, en ma qualité de Président du REPTIC (Réseau des Entreprises et Professionnels du Secteur des TIC et du Numérique), dans ce panel dédié à la transformation numérique, un enjeu majeur pour le développement économique et social du pays.

Permettez-moi tout d’abord de rappeler que le REPTIC, créé en 1997, poursuit 3 objectifs principaux :

* Contribuer à la promotion des TIC et au développement inclusif de l’économie numérique.

* Constituer une force de propositions pour être l’interlocuteur privilégié du secteur privé auprès des pouvoirs publics, des organisations patronales et des autres acteurs de l’écosystème numérique.

* Participer à la régulation du secteur des communications électroniques et du numérique.

Le REPTIC est membre du GECAM depuis 2018, et je profite de cette occasion pour inviter tous les professionnels du secteur TIC et numérique à nous rejoindre via notre site web : reptic.cm.

Mon intervention sera axée sur l’interconnectivité locale, qui se révèle être un pilier essentiel de la transformation numérique des administrations publiques et des entreprises.

Dans le contexte de la transformation numérique, l’interconnectivité locale consiste à mettre en place, d’abord à l’échelle nationale puis régionale, un réseau unique de télécommunications. Ce réseau permettra à tout utilisateur – personne physique ou morale – où qu’il se trouve dans les zones de vie, d’accéder à des tarifs non discriminatoires à toute plateforme de services TIC ou numériques offerts par les personnes morales, via les différents canaux de communication électronique : Internet, Voix, SMS et USSD, exploités par les opérateurs télécoms.

Selon le dernier rapport E-Participation Index 2022 des Nations Unies, le Cameroun est classé 133ᵉ sur 193 États membres, derrière des pays comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Congo. Cet indicateur mesure l’utilisation par le grand public des services en ligne des administrations publiques.

Il est important de noter que, dans son rapport daté de mars 2017, la Banque Mondiale avait souligné, et je cite : « Les services de l’administration publique ne bénéficient pas suffisamment des plateformes qui pourraient améliorer l’accès aux services publics et à l’information à moindre coût. »

Cette performance médiocre du Cameroun s’explique en grande partie par une faible interconnectivité Internet et une inexistence d’interconnectivité téléphonique sur les canaux Voix, SMS et USSD.

Aujourd’hui, l’offre globale d’accès Internet des opérateurs repose essentiellement sur une interconnectivité internationale via les câbles sous-marins, avec une faible résilience. Le pourcentage de consommation de données pour l’accès aux services TIC et numériques des entreprises et administrations locales est très faible, comparé à l’usage des applications OTT de communication, telles que WhatsApp et les réseaux sociaux.

Par ailleurs, il n’existe pas d’offre d’interconnectivité locale pour l’accès téléphonique aux plateformes d’application des entreprises, qui devraient pourtant être identifiées par des numéros fixes virtuels. Cela se traduit notamment par la disparition progressive de l’usage des numéros de téléphonie fixe filaire par les entreprises et administrations.

Le niveau actuel de gouvernance de l’interconnectivité locale ne permet pas de faciliter l’émergence, dans notre écosystème numérique, de startups locales indépendantes des opérateurs mobiles internationaux. Pourtant, comme dans les pays occidentaux et en Afrique du Sud, ces startups sont les moteurs du développement inclusif de l’économie numérique, en introduisant des services innovants dans des secteurs technologiques émergents tels que : Datacenter et Cloud, IoT (Internet des Objets), FinTech, Blockchain, Signature électronique, Big Data, IA, …

De même, l’absence d’opérateurs locaux de plateformes de communication unifiée (CPaaS) sur des numéros fixes virtuels entrave la modernisation de la téléphonie fixe d’entreprise, en voie de disparition. Ces plateformes permettent de centraliser et sécuriser l’ensemble des communications professionnelles (Voix, SMS, USSD, WhatsApp) sur un unique numéro fixe virtuel, améliorant ainsi l’expérience des clients, la productivité des employés.

En outre, elles jouent un rôle crucial dans le renforcement de l’identité numérique des personnes morales, un enjeu majeur dans un contexte galopant d’usurpation d’identité téléphonique et d’actes de cybercriminalité. En offrant une solution sécurisée et fiable, ces plateformes contribuent à restaurer la confiance dans les interactions numériques incluant le paiement mobile.

Pour rattraper ce retard et accélérer la transformation numérique, nous proposons les 6 recommandations suivantes, visant à favoriser l’entrée de nouveaux opérateurs privés nationaux de télécoms et à promouvoir l’émergence et le soutien des champions nationaux dans le secteur du numérique :

* Renforcer la gouvernance de la régulation en mettant en place un cadre légal et technique pour la mise en œuvre effective des textes réglementaires, en veillant à leur application transparente et équitable.

* Mise en place par CAMTEL d’une offre d’interconnexion destinée aux opérateurs licenciés de services d’accès Internet par FTTH et de services d’accès téléphonique sur des numéros fixes virtuels, afin de renforcer l’écosystème numérique local.

* Rendre opérationnels les 2 points d’échange Internet (IXP) pour maintenir localement le trafic Internet, réduire les coûts et améliorer la qualité des services.

* Mettre en place un cadre réglementaire pour faciliter l’accès des TPE/PME du numérique à la commande publique, notamment pour les services innovants non inclus dans la Mercuriale, avec exonération des droits d’enregistrement et simplification des conditions de paiement.

* Soutenir les startups locales porteuses de projets structurants grâce à des subventions et des partenariats public-privé, afin de stimuler l’innovation et la compétitivité.

* Mettre en place un cadre réglementaire incitatif pour la création de zones franches numériques, inspiré des modèles réussis dans les pays africains tels que Côte d’Ivoire, Gabon et Rwanda. Ces zones auront pour mission de financer et développer des startups porteuses de grands projets structurants, tels que : Data Centers, Centres de R&D, Usines de fabrication d’équipements, Développement de logiciels.

En conclusion, l’interconnectivité locale n’est pas seulement une question technique ; c’est un levier stratégique du développement inclusif de l’économie numérique du Cameroun et des pays africains en général. En améliorant cette interconnectivité, nous pouvons créer un écosystème numérique inclusif, innovant et compétitif, capable de répondre aux besoins des entreprises, des administrations et des citoyens. »

Côte d’Ivoire :  45 000 jeunes bientôt formés aux compétences numériques et à l’entrepreneuriat vert grâce au projet Génie 

0

[DIGITAL Business Africa] – Pour devenir des acteurs clés du changement et du développement durable, les élèves et les étudiants ont besoin d’un accompagnement. Et le projet Génie est là pour rendre cela possible. Il a été lancé par le Premier ministre, Robert Beugré Mambe, le 26 février 2025, en présence du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté.

Le projet Génie est le fruit d’un partenariat entre la Coopération Coréenne (KOICA), l’Institut mondial pour la Croissance Verte (GGGI) et plusieurs ministères techniques. Il promeut l’innovation, la responsabilité environnementale et l’entrepreneuriat vert. Cela, en stimulant la croissance durable, l’autonomisation des jeunes et la création d’emplois. De quoi faire rêver la jeunesse.

« Le projet Génie s’inscrit pleinement dans les priorités stratégiques de la Côte d’Ivoire. Il ambitionne de transformer le paysage numérique tout en promouvant l’innovation, la responsabilité environnementale et l’entrepreneuriat vert, des leviers essentiels pour une croissance inclusive et durable », a souligné le chef du gouvernement ivoirien.

Le ministre Kalil Konaté a souligné l’importance de l’économie verte, citant l’Organisation internationale du Travail (OIT), qui estime qu’elle pourrait générer jusqu’à 24 millions d’emplois dans le monde d’ici 2030.

Il a ajouté :

« L’avenir se construit aujourd’hui, et grâce à ce projet, nous posons une pierre fondamentale dans l’édification d’une Côte d’Ivoire prospère, inclusive et résolument tournée vers l’avenir ».

Le projet Génie tient sur axes majeurs :

– La création de 35 centres numériques dans les établissements éducatifs et des mairies, qui serviront de véritables hubs d’apprentissage et d’innovation.

– La formation de plus de 45000 jeunes aux compétences numériques et a l’entrepreneuriat  vert, leur ouvrant ainsi ee nouvelles perspectives professionnelles.

– La mise en place d’un fonds et d’une académie de leadership vert pour soutenir et accompagner les jeunes entrepreneurs dans la concrétisation  de leurs projets.

Le projet Génie est doté d’un financement conjoint de 5,5 milliards de FCFA. Le projet Génie vise à former 45 000 jeunes d’ici 2027 dans les domaines du numérique et de l’entrepreneuriat vert, leur offrant ainsi les compétences nécessaires pour devenir des acteurs clés du changement et du développement durable. Pour atteindre cet objectif, 35 centres digitaux modernes seront installés dans les établissements scolaires, universitaires et mairies du district autonome d’Abidjan et de Grand-Bassam. Ces infrastructures serviront de pôles d’apprentissage, d’innovation et d’incubation pour les jeunes entrepreneurs.

Le projet obtient aussi de créer un fonds dédié et une académie de leadership vert afin de renforcer l’écosystème numérique et entrepreneurial en Côte d’Ivoire de manière durable.

Par Jean Materne Zambo, source : abidjan.net

 

Vous êtes au Mobile World Congress 2025 à Barcelone ? Communiquez sur Digital Business Africa !

0
Préparez-vous pour le Mobile World Congress 2025 à Barcelone et communiquez sur Digital Business Africa!

[DIGITAL Business Africa] – Le Mobile World Congress 2025 est bien plus qu’un simple événement : c’est un rassemblement mondial qui façonne l’avenir de la technologie et de la connectivité. Que vous soyez décideur politique, leader de l’industrie ou innovateur, le MWC 2025 offre une plateforme pour collaborer, apprendre et impulser des changements significatifs. Si vous y participez, communiquez efficacement sur vos produits, services, ambitions et projets.

Digital Business Africa sera présent au MWC25 pour offrir une visibilité exceptionnelle aux acteurs africains des secteurs des TIC, des Télécoms et du Numérique, ainsi qu’aux investisseurs, organisations et entreprises intéressés par l’Afrique. Beaugas Orain DJOYUM, directeur de la publication et PDG d’ICT Media STRATEGIES, dirigera l’équipe de Digital Business Africa au MWC.

En tant que plateforme leader en communication stratégique sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, Digital Business Africa propose une opportunité unique aux entreprises et organisations de mettre en avant leurs innovations, leur expertise et leurs déploiements au MWC25, ainsi que leurs actions sur la scène internationale.

Pourquoi communiquer avec Digital Business Africa au MWC 2025 ?

✅ Visibilité Maximale : Mettez en lumière vos innovations, vos expositions et vos interventions auprès d’un public mondial, en particulier les décideurs africains.

Réseau de Qualité : Connectez-vous avec des acteurs clés du secteur numérique en Afrique, y compris des décideurs, des professionnels et des experts.

Communication Ciblée : Profitez de notre plateforme web, qui attire en moyenne 100 000 visiteurs professionnels par mois, ainsi que de notre newsletter quotidienne, reçue par 15 000 décideurs et professionnels.

Comment Digital Business Africa peut vous aider ?

  • Couverture médiatique : Bénéficiez d’une couverture stratégique de vos activités au MWC 2025.
  • Interviews et reportages : Faites entendre votre voix à travers des interviews et des reportages exclusifs.
  • Réseautage : Accédez à un réseau influent d’acteurs du numérique en Afrique et au-delà.

✨ Ne manquez pas cette opportunité unique de renforcer votre présence au MWC 2025 et d’élargir votre réseau en Afrique et à l’international.

Consultez notre Media Kit

Contactez-nous dès maintenant !

Que vous soyez une entreprise, une organisation ou un investisseur, Digital Business Africa est votre partenaire pour une communication efficace et ciblée auprès des acteurs et décideurs des TIC, des Télécoms et du Numérique en Afrique.

✉️ [email protected]
+237 674 61 01 68 (WhatsApp) / +237 690 80 77 81

Faites partie de la conversation qui façonne l’avenir du numérique. Faites entendre votre voix et maximisez votre impact au MWC 2025 !

À bientôt à Barcelone !

Par Digital Business Africa

Mobile World Congress 2025 : La gouvernance technologique mondiale à l’honneur du programme ministériel de la GSMA

0
Mobile World Congress 2025 : La gouvernance technologique mondiale à l'honneur du programme ministériel de la GSMA

[DIGITAL Business Africa] – Alors que l’économie numérique continue de se développer, le besoin de cadres de gouvernance harmonisés dans des domaines critiques tels que la cybersécurité, la gouvernance de l’internet et la protection des données n’a jamais été aussi urgent. Ces cadres sont essentiels pour stimuler les investissements, protéger et autonomiser les citoyens à travers le monde. Cependant, malgré les défis mondiaux pressants, la coopération et l’alignement internationaux restent un processus complexe et long.

Le programme ministériel de la GSMA, un pilier du Mobile World Congress (MWC25), qui va débuter le lundi 3 mars au CC5 Ministerial Stage, Hall Upper Walkway, à Barcelone, en Espagne, va se pencher sur la question. Les portes ouvriront à 09h30 CET et la première session se déroulera de 10h00 à 11h30 CET avec le thème central : « La gouvernance technologique mondiale : relever le défi »

La session du programme ministériel de la GSMA explorera les succès, les défis et les opportunités dans l’élaboration des politiques numériques mondiales. Elle mettra également en lumière l’importance croissante des partenariats public-privé pour résoudre des problèmes mondiaux complexes. En réunissant des décideurs politiques, des leaders de l’industrie et des experts, cette session vise à favoriser le dialogue et la collaboration pour faire progresser la gouvernance technologique.

Intervenants et participants de renom 

La session réunira une impressionnante liste de leaders et d’experts mondiaux, notamment :

– John Giusti, directeur des Affaires réglementaires, GSMA

– Doreen Bogdan-Martin, secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT)

– M. Krzysztof Gawkowski, plénipotentiaire du gouvernement pour la cybersécurité en Pologne ; vice-premier ministre et ministre des Affaires numériques

– Mónica Aspe, PDG, AT&T Mexique

– Max Cuvellier Giacomelli, Responsable du programme Mobile for Development (M4D), GSMA

– Dr. Jakob Granit, directeur général de l’Agence suédoise de la coopération internationale pour le développement (Sida)

– Jyotiraditya M. Scindia, ministre des Communications de l’Inde

– Teresa Ribera, vice-présidente exécutive (2024-2029) pour une transition propre, juste et compétitive à la Commission européenne.

– Mike Fries, co-fondateur et PDG de Liberty Global

– S.E.M. Sherzod Shermatov, ministre des Technologies numériques de la République d’Ouzbékistan

– Hon. Solly Malatsi, Ministre des Communications et des Technologies Numériques, République d’Afrique du Sud

Ces intervenants de choix partageront leurs expériences et leurs perspectives sur les défis et les opportunités de la gouvernance technologique mondiale.

Célébrer l’excellence en leadership numérique 

Un moment fort de l’événement sera la remise du prestigieux prix Government Leadership GLOMO. Ce prix récompense un gouvernement ayant démontré un engagement exceptionnel en faveur de la numérisation dans son agenda national. Le gagnant sera annoncé et honoré à la fin de la session, célébrant ses efforts pour faire progresser l’économie numérique et améliorer la vie de ses citoyens. e

Le programme ministériel de la GSMA 2025 promet d’être une plateforme de réflexion, d’innovation et de collaboration, réunissant des acteurs du monde entier pour relever les défis les plus pressants en matière de gouvernance technologique. Si vous êtes au MWC25, ne manquez pas cette opportunité de participer à la conversation qui entend participer à la définition de l’avenir de la gouvernance du monde numérique.

Digital Business Africa : Connecter l’Afrique au monde 

En parallèle de ce programme ministériel, Digital Business Africa sera présent au MWC25 pour offrir une visibilité exceptionnelle aux acteurs africains des secteurs des TIC, des télécoms et du numérique et à tous les investisseurs, organisations et entreprises qui s’intéressent à l’Afrique. Et dans l’équipe de Digital Business Africa présente au MWC, Beaugas Orain DJOYUM, directeur de la publication et par ailleurs DG d’ICT Media STRATEGIES.

En tant que plateforme leader en communication stratégique sur les TIC, Télécoms et sur le Numérique en Afrique, Digital Business Africa propose une opportunité unique aux entreprises et organisations de mettre en avant leurs innovations, leur expertise et leur déploiement au MWC25 ainsi que leurs actions sur la scène internationale.Préparez-vous pour le Mobile World Congress 2025 à Barcelone et communiquez sur Digital Business Africa!

Pourquoi collaborer et communiquer sur Digital Business Africa ? 

Visibilité maximale : Mettez en lumière vos innovations, expositions et présentations auprès d’un public mondial et particulièrement aux décideurs africains.

✅ Réseau de qualité : connectez-vous avec des décideurs clés, des professionnels et des experts du secteur numérique africain.

Communication ciblée : profitez de la plateforme web de Digital Business Africa, qui attire en moyenne 100 000 visiteurs professionnels par mois, y compris des décideurs, des professionnels, des experts et des passionnés du numérique. De plus, 15 000 professionnels reçoivent notre newsletter quotidienne, garantissant que votre message atteint le public cible.

✨ Ne manquez pas cette opportunité unique de renforcer votre présence au MWC 2025, sur la scène internationale, et d’élargir votre réseau en Afrique et au-delà.  Retrouvez nos différents forfaits ici.

Faites entendre votre voix, faites savoir vos solutions et produits !

Le Mobile World Congress 2025 est bien plus qu’un événement : c’est un mouvement mondial qui façonne l’avenir de la technologie et de la connectivité. Que vous soyez décideur politique, leader de l’industrie ou innovateur, le MWC 2025 offre une plateforme pour collaborer, apprendre et impulser des changements significatifs.  Si vous y êtes, ne manquez surtout pas de le faire savoir et de mieux communiquer sur vos produits, services, ambitions et projets.

N’attendez plus, contactez-nous :

✉️ [email protected] 

+237 674 61 01 68 (WhatsApp) / +237 690 80 77 81 

Soyez de la partie pour l’avenir du monde numérique. Et surtout, faites entendre votre voix. Rendez-vous à Barcelone !

Par Digital Business Africa

Interconnectivité: Les 6 propositions du Reptic pour accélérer la transformation numérique lors des Rencontres économiques du Cameroun

0

[Digital Business Africa] – Le Réseau des Professionnels du Secteur des Télécoms, des TIC et du Numérique au Cameroun était représenté aux Rencontres économiques du Cameroun. Et valablement. Son président Dr.-ing. Pierre-François Kamanou a pris part à l’atelier numérique et innovation, sous le thème : Comment rattraper le retard dans la transformation des entreprises et des administrations. Dans son exposé, l’expert va d’emblée reconnaitre que le Cameroun est classé 133e sur 193 Etats-membrs de la Banque mondial, selon un rapport E-participation Index 2022. Le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou pense que cette performance médiocre est le fait d’une faible interconnectivité internet et une inexistence d’une interconnectivité téléphonique sur les canaux voix, sms et USDD.

Et c’est justement sur la problématique de l’interconnectivité locale que son intervention a porté. Selon lui, l’interconnectivité locale se révèle être un pilier essentiel de la transformation numérique des administrations publiques et des entreprises.

Le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou a donné une explication relativement claire de la notion.

« L’interconnectivité consiste à mettre place, d’abord à l’échelle nationale puis régionale, un réseau unique de télécommunications . Ce réseau permettra à tout utilisateur -personne physique ou morale-où qu’il se trouve dans les zones de vie, d’accéder à des tarifs non discriminatoires à toute plateforme de services TIC ou numériques offerts par les personnes morales, via les différents canaux de communication électronique : internet, voix, SMS et USSD ».

 

l’interconnectivité et les câbles sous-marins

 

Pierre-François Kamanou explique qu’aujourd’hui, l’offre globale d’accès internet des opérateurs repose essentiellement sur une interconnectivité internationale via les câbles sous-marins, avec une faible résilience. Le pourcentage de consommation de données pour l’accès aux services TIC et numériques des entreprises et administrations locales est très faible, comparé à l’usage des applications OTT de communication, telles que WhatsApp et les réseaux sociaux.

Toutefois, il n’existe pas, d’après le Dr.-ing. Pierre-François Kamanou, d’offre d’interconnectivité locale pour l’accès téléphonique aux plateformes d’applications des entreprises, qui devraient pourtant être identifiées par des numéros fixes virtuels. Cela se traduit notamment par la disparition progressive de l’usage des numéros de téléphone fixe filaire par les entreprises et les administrations.

Le niveau actuel de gouvernance de l’interconnectivité locale ne facilite pas l’émergence, dans notre écosystème numérique, de startups locales indépendantes des opérateurs mobiles internationaux. Pourtant, comme dans les pays occidentaux et en Afrique du Sud, ces startups sont les moteurs du développement inclusif de l’économie numérique, en traduisant des services innovants dans des secteurs technologiques émergents tels que : Datacenter et cloud, IOT, Finteh, blockchain, signature électronique, Big data, IA…

L’autre défi soulevé par le président du Reptic est l’absence d’opérateurs locaux de plateformes de communication unifiée (Cpaas) sur des numéros fixes virtuels. L’expert explique que cela entrave la modernisation de la téléphonie fixe d’entreprise, en voie de disparition. Selon lui, ces plateformes permettent de centraliser et de sécuriser l’ensemble des communications professionnelles ( voix, SMS, USSD, WhatsApp) sur un unique numéro fixe virtuel, améliorant ainsi l’expérience des clients, la productivité des employés.

Il rappelle néanmoins que ces plateformes jouent un rôle crucial dans le renforcement de l’identité numérique des personnes morales, un enjeu majeur dans un contexte galopant d’usurpation d’identité téléphonique et d’actes de cybercriminalité. En offrant une solution sécurisée et fiable, ces plateformes contribuent à restaurer la confiance dans les interactions numériques incluant le paiement mobile.

 

Les six propositions stratégiques du Reptic 

 

Pour rattraper ce retard et accélérer la transformation numérique, le Reptic propose les six recommandations suivantes, qui visent à favoriser l’entrée de nouveaux opérateurs privés nationaux de télécom et à promouvoir l’émergence et le soutien des champions nationaux dans le secteur du numérique :

– Renforcer la gouvernance de la régulation en mettant en place un cadre légal et technique pour la mise en œuvre effective des textes réglementaires , en veillant à leur application transparente et équitable

– Mise en place par Camtel d’une offre d’interconnexion destinée aux opérateurs licenciés de de services d’accès internet par FTTH et de services d’accès téléphonique sur des numéros fixes virtuels , afin de renforcer l’écosystème numérique local

– Rendre opérationnels les deux points d’échange internet (IXP) pour maintenir localement le trafic internet, réduire les coûts et améliorer la qualité de services.

– Mettre en place un cadre réglementaire pour faciliter l’accès des TPE/PME du numérique à la commande publique, notamment pour des services innovants non inclus dans la mercuriale, avec exonération des droits d’enregistrement et simplification des conditions de paiement.

-Soutenir les startups locales porteuses de projets structurants grâce à des subventions et des partenariats public-privé, afin de stimuler l’innovation et la compétitivité.

– Mettre en place un cadre réglementaire incitatif pour la création de zones franches numériques.

Les Rencontres économiques du Cameroun ont été organisées par le Groupement des Entreprises du Cameroun ( Gecam). Les travaux se tenus du 26 au 27 février 2025 à Yaoundé.

Par Jean Materne Zambo, source : présentation du président du Reptic

Cameroun : Les pistes du Gecam pour rattraper le retard dans la transformation numérique

0

[DIGITAL Business Africa] – Le gratin de l’économie locale était réuni à Yaoundé à la faveur des Rencontres économiques du Cameroun. Du 26 au 27 février 2025, le Gécam a rassemblé les leaders économiques et institutionnels à l’effet d’identifier les solutions concrètes de relance économique. Lors des travaux en ateliers, la transformation numérique était mise en débat.

Il était question pour les experts et les participants d’adresser des pistes pour que le Cameroun puisse rattraper son retard dans la transformation numérique. C’est à cela que résumait l’atelier 2 présidé par le Dr Gérard Eyoum Eyoum, président de la Commission Économie numérique et Innovation du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam).

Dans l’ensemble, il est ressorti que les administrations et les entreprises font face aux défis qui reviennent tout le temps. Tima Blaise, patron d’entreprise, en parle.

« Au niveau de la digitalisation des entreprises, c’est une urgence déjà pour l’État camerounais et beaucoup d’autres États africains. Il y a des infrastructures qu’il faut mettre en place, capables de recevoir ou bien d’apporter des innovations sur ce marché qui est devenu très compétitif.

C’est-à-dire le marché du numérique. Donc, il y a la fourniture de l’internet, qui aujourd’hui cause un réel problème, également d’électricité. Éventuellement, le problème de la bonne gouvernance.

Parce que la bonne gouvernance, naturellement, contribue aussi efficacement à promouvoir les entreprises au niveau national afin d’avoir des positions stratégiques au niveau international. Surtout que l’enjeu est très grand. Dans la mesure où les autres continents vont un peu plus vite, en dehors de l’Asie et de l’Europe.

Mais le Cameroun accuse encore un retard considérable. Je pense qu’il doit avoir une prise de conscience du gouvernement à prendre toutes les mesures pour pouvoir booster l’économie numérique au niveau du Cameroun ».

Le Dr Gérard Eyoum Eyoum, expert en cybersécurité des systèmes et moyens de paiements, dans son exposé a donné quelques pistes pour sortir de l’auberge. Il prescrit : l’amélioration de l’infrastructure numérique, le développement des compétences numériques, l’encouragement de l’innovation et de l’entreprenariat numérique, le soutien aux startups, un cadre réglementaire et juridique adapté, la collaboration et les partenariats.

1- Amélioration de l’infrastructure numérique :

Pour que les populations aient accès à internet, le Dr Gérard Eyoum Eyoum pense qu’il faut développer et étendre les réseaux à haut débit (fibre optique, 4G, 5G) sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les zones rurales, et réduire les coûts d’accès à internet pour le rendre plus abordable pour tous.

Concernant l’infrastructure électrique, l’expert indique qu’il est important d’assurer une fourniture d’électricité stable et fiable, indispensable au fonctionnement des technologies numériques.

2- Développement des compétences numériques

Dans le domaine de l’éducation et de la formation, l’expert recommande d’intégrer l’éducation au numérique dès le plus jeune âge dans les cursus scolaires et universitaires. D’après lui, il faut mettre en place des programmes de formation professionnels pour développer les compétences numériques de la population active.

Pour ce qui est de la sensibilisation et de l’accompagnement, le Dr Gérard Eyoum Eyoum mise sur l’organisation des campagnes de sensibilisation pour familiariser les citoyens et les entreprises avec les outils numériques.

3- Encouragement de l’innovation et de l’entrepreneuriat numérique

Ici, le soutien aux startups passe par la création de laboratoires et d’accélérateurs pour accompagner les jeunes entreprises innovantes dans le secteur du numérique. Sans oublier l’accès au financement pour les startups.

Le développement de l’E-gouvernement, quant à lui, impose qu’on numérise les services publics pour les rendre plus accessibles et efficaces. En plus de promouvoir l’utilisation des technologies numériques dans l’administration pour améliorer la transparence et la gouvernance.

4- Cadre réglementaire et juridique adapté

La mise en place d’une législation claire et adaptée pourra, selon l’expert, permettre d’encadrer le développement du numérique, notamment en matière de protection des données personnelles et de cybersécurité. Par ailleurs, le gouvernement, pense le Dr Gérard Eyoum Eyoum devrait encourager des investissements. Cela en créant un environnement favorable aux investissements dans le secteur numérique tant nationaux qu’étrangers.

5- Collaboration et partenariats :

Au sujet de la coopération internationale, l’expert propose de renforcer la coopération avec les pays et les organisations internationales qui ont une expertise dans le domaine du numérique.

Tout comme il faut promouvoir les partenariats entre le secteur public et le secteur privé pour mutualiser les ressources et les compétences.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Le comité de pilotage du projet DigiGreen&Agri valide un financement de 7,6 millions d’euros

0

[DIGITAL Business Africa] – 7,6 millions d’euros. C’est le montant du financement validé par le comité de pilotage du projet DigiGreen&Agri lors de sa première réunion stratégique, tenue le 25 février 2025. Cet appui devrait permettre de renforcer l’employabilité des jeunes et promouvoir l’entrepreneuriat numérique, précisément dans de l’Union européenne, Orange Côte d’Ivoire, le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (GIZ) qui portent le projet.

DigiGreen&Agri est un programme de soutien à la création et au renforcement des startups et des petites et moyennes entreprises (PME) agricoles. Il offre un soutien technique et permet d’accéder à des financements grâce à des partenariats. Le projet vise à moderniser les pratiques agricoles grâce à l’innovation numérique.

Le DigiGreen&Agri avait été mis en œuvre dans le cadre de l’initiative spéciale pour l’emploi du Centre pour une transition juste le 15 avril 2024. Le DigiGreen&Agri ambitionne de former environ 2 000 jeunes, femmes et personnes en situation de handicap aux outils numériques et à leur application dans l’agriculture. Une véritable aubaine pour les bénéficiaires, selon la responsable du programme, Roseline Fischer.

« Ce projet est une opportunité unique pour les jeunes de se doter de compétences numériques et de contribuer à la transformation de secteurs stratégiques comme l’agriculture. Nous voulons créer des emplois décents et favoriser une transition verte inclusive ».

100 startups devront en principe bénéficier d’un accompagnement à différents stades de développement (création, incubation, accélération), dont 60 recevront un appui pour la commercialisation de leurs solutions numériques. Vingt startups sélectionnées bénéficieront d’un financement d’amorçage de 10 000 euros.

Les candidats avaient jsuqu’au 21 février 2025 pour s’inscrire à la formation sur les technologies pour une agriculture intelligente. Cette formation se tiendra du 24 au 28 février 2025 à Orange Digital Center.

Par Jean Materne Zambo, source : AIP

Gabon : L’ expertise camerounaise requise pour accompagner l’approche E-learning

0

[DIGITAL Business Africa] – L’Université des Sciences de la santé (USS) a abrité un atelier de formation techno-pédagogie. L’initiative est destinée aux Enseignants des Institutions d’Enseignements Supérieurs et de Recherche (IESR). L’ objectif est d’améliorer la qualité des enseignements grâce à l’automatisation, la personnalisation des parcours et la production de contenus innovants.

La cérémonie d’ouverture des travaux s’est déroulée le 24 février 2025. Fait marquant : la participation de plusieurs intervenants de renom, notamment le Pr Arouna Ndam Njoya, travailleur indépendant du secteur des télécommunications et Enseignant à l’ University Institute of Technology (UIT), le Dr Janvier Ngnoulaye, Ingénieur en réseau et sécurité informatique et enseignant-chercheur en technologie éducative à l’Université de Yaoundé I et le Dr Janvier Fotsing, trainer and educational referent in the design and implementation of e-Learning device, University of Yaounde I. Ces dignes fils du Cameroun ont animé des sessions sur la création et l’élaboration de cours en ligne.

Il convient de rappeler que cet atelier est le tout premier du genre organisé par l’Université numérique du Gabon (UNG).

Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale d’inclusion du numérique dans l’enseignement supérieur, avec à la clé un programme adapté aux besoins des enseignants.

 

Intégrer les outils numériques 

 

Selon le  Dr Dyana Ndiadé Bourobou, de la Direction des études, de la recherche et de l’innovation (DERI-UNG), ce programme marque le début d’une série de formations destinées à répondre au problème de surcharge des effectifs universitaires.

« Si vous avez quarante mille étudiants, vous ne pouvez pas tous les mettre dans une salle, mais quarante mille étudiants peuvent suivre des cours en ligne », explique Gabriel Nsie, formateur à l’UNG.

La ministre de l’Enseignement supérieur et de l’Innovation technologique, Pr. Marcelle Ibinga, a salué l’engagement des formateurs et des enseignants-chercheurs dans le cadre du projet Université numérique du Gabon.

« L’université de demain se construit aujourd’hui et elle ne pourra se faire sans une intégration massive des outils numériques et de l’intelligence artificielle dans nos pratiques pédagogiques ».

La ministre Marcelle Ibinga déplore aussi les problèmes auxquels est confronté l’enseignement supérieur. Notamment la massification des effectifs et l’exigence d’une spécialisation accrue des compétences.

Face à ces difficultés, l’UNG exhorte les institutions, les opérateurs télécom et les ministères concernés à œuvrer pour un accès aux plateformes de cours en ligne. L’UNG envisage notamment de déployer des « bandes blanches », c’est-à-dire des URL permettant aux enseignants et étudiants d’accéder gratuitement aux ressources numériques, sans consommation de forfait internet.

Par Jean Materne Zambo, source : gabonreview.com

Cameroun : L’Antic élabore une feuille de route pour un paysage numérique « plus sûr »

0

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication tient sa conférence annuelle des services centraux et déconcentrés autour de la cyber-résilience. Les travaux sont soutenus par le thème : « La cyber-résilience : un facteur clé pour le développement de l’économie numérique nationale ». 

La conférence qui a débuté ce 24 février 2025 va durer trois jours. Il sera question pour l’équipe de direction de l’Agence d’élaborer une feuille de route complète pour l’année 2025 dans le but d’ assurer au Cameroun un paysage numérique « plus sûr, plus efficace et beaucoup plus tourné vers l’avenir ».

Dans une déclaration de circonstance au début de la conférence, le directeur général de l’Antic, le professeur Ebot Ebot Enaw, a décrit les principales activités qui guideront le travail de l’Agence en 2025 :

Le lancement des travaux de construction d’un nouveau siège social : il s’agit d’une étape majeure vers la création d’un environnement de travail moderne et propice au personnel dévoué. Cette nouvelle installation renforcera la capacité à fournir des services exceptionnels et garantira de meilleures ressources pour relever les défis numériques en constante évolution.

La résilience en cybersécurité : il s’agit du renforcement de la sécurité de l’infrastructure numérique nationale afin de garantir la sécurité en ligne de tous les utilisateurs. À mesure que le monde numérique se développe, la responsabilité de l’Antic de protéger les données, les systèmes et les infrastructures critiques contre les menaces émergentes augmente également.

La lutte contre les fausses nouvelles en ligne : en 2025, l’Antic intensifiera ses efforts pour lutter contre la désinformation et garantir une liberté d’expression responsable en ligne. Notre objectif est de doter les citoyens de connaissances et de compétences qui favorisent la création de contenu éthique et vérifié, favorisant ainsi un espace numérique digne de confiance pour tous.

Cette conférence annuelle des services centraux et déconcentrés est consécutive au Forum des Institutions de Régulation du Cameroun (FIRC) tenu du 21 au 22 janvier 2025. L’Antic prenait part à ces travaux tout comme l’Autorité de l’Aviation Civile du Cameroun, l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR), l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), le Conseil National de la Communication (CNC), l’Agence de Régulation des Marchés Publics (ARMP), la Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures (CSPH), l’ART, le CNSC, l’ASRAN et l’APN.

L’atelier sur l’IA avait pour but de donner aux régulateurs du secteur public les moyens d’innover, de prédire et de mieux servir les citoyens. Le thème des échanges était : « L’intelligence artificielle au service des régulateurs du service public ».

Par Jean Materne Zambo, source : Antic

 

Cameroun : Un recrutement à la Camtel indigne des internautes, l’entreprise s’explique

0

[DIGITAL Business Africa] – Un recrutement annoncé par Camtel fait les choux gras sur la toile. L’opérateur historique des télécommunications a lancé un avis d’appel à candidature pour le recrutement au poste d’assistant de direction. Dans cet avis, l’entreprise fixe les frais d’étude de dossiers à 10.000 FCFA. Actif qui devra être versé exclusivement au compte Camtel Nᵒ 06860 95427660038 96 logé à la Bicec…

Et c’est là que le bât blesse. Plusieurs internautes se sont indignés suite à cette modalité édictée par la Camtel. Voici quelques-unes de ces réactions.

Annie Payep, journaliste, s’interroge avec un brin d’humour sur sa page Facebook :

« Il faut payer 10 000 FCFA pour déposer son dossier? Hein #Camtel? Hein?! Wow! Wandafout! S’il y a 100 postulants, faites les comptes ! Euille! »

Sur un autre poste, Annie Payep dit :

« Dans notre pays en 2025, une entreprise parapublique exige de payer 10 000 FCFA pour déposer son dossier pour un recrutement. Donc tu prends ton argent, tu t’alignes à la banque et après tu pars déposer tout ça PHYSIQUEMENT. Une entreprise Télécom… »

Sur le réseau social X, Mbom Likeng Hervé (@H_likeng), fondateur de Haltechs Engineering S.A.R.L, voit là une perche tendue aux cybercriminels.

« Le pire, c’est qu’ils vont encourager les scammers. On a l’habitude de dire aux jeunes qu’une demande d’emploi où on te demande de payer est une arnaque. Aujourd’hui, on va dire quoi ? Sur quel critère ils vont éviter ce type de duperie si CAMTEL valide cette pratique ? »

Rebecca Enonchong, tech entrepreneur, founder CEO d’AppsTech, se penche sur l’aspect digitalisation.

« Je n’aborderai même pas le fait que vous vouliez que les gens fassent la quête pour déposer de l’argent sur votre compte bancaire, puis viennent déposer leur demande papier en personne à votre siège social ».

Face à cette vague de posts, Camtel a commencé à livrer quelques explications inhérentes à ce recrutement sur les réseaux sociaux.

On peut lire sur cette image :

« Les frais de 10 000 FCFA servent uniquement à couvrir les coûts administratifs du recrutement et ne garantissent pas la sélection, qui reste basée sur le mérite ».

« Camtel est une entreprise engagée dans la rigueur et l’excellence professionnelle. L’ introduction des frais de dossiers vise à garantir une gestion efficace des candidatures et à assurer une égalité de traitement ».

 

Moderniser et renforcer son réseau

 

Rappelons que Camtel a intégré 75 jeunes ingénieurs, regroupés sous la promotion Silicon Valley, en ce mois de février 2025. Le but de ce renforcement de son effectif est de moderniser et renforcer son réseau, souvent critiqué pour ses dysfonctionnements.

Ces recrues ont achevé une formation intensive de quatre mois au Centre national du Réseau de Télécommunications d’Urgence à Ekounou, Yaoundé. Et rejoignent les 180 techniciens répartis à travers tout le pays.

La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, n’a pas manqué d’exprimer son satisfecit .

« Camtel a pour mission de digitaliser l’économie camerounaise et, pour y parvenir, nous avons besoin de ressources humaines qualifiées. C’est exactement ce que nous avons réussi à faire avec l’intégration de ces jeunes ingénieurs », a-t-elle déclaré.

Elle a ajouté : « Nous sommes convaincus que nous avons recruté les meilleurs talents. Au cours des quatre derniers mois d’interactions avec eux, nous avons pu constater leur potentiel et leur engagement, et nous sommes très confiants qu’ils joueront un rôle essentiel dans notre transformation numérique ».

Cette campagne de recrutements intervient au moment où Camtel fait face à des défis techniques récurrents, notamment en ce qui concerne la fiabilité de son réseau. Ces pannes fréquentes nuisent à la qualité du service et à la satisfaction des clients.

Par Jean Materne Zambo