Accueil Blog Page 3

IA en Afrique : L’heure n’est plus à l’absence, mais à l’action !

[Digital Business AFRICA] – Le Palais des Congrès de Yaoundé a accueilli les 7 et 8 juillet 2025 la deuxième édition des Concertations Nationales sur l’Intelligence Artificielle (CONIA 2025), un événement placé sous le haut patronage du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, et présidé par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette LIBOM LI LIKENG.

Au cours des discussions de la journée du 7 juillet, une question cruciale a été soulevée par Beaugas Orain DJOYUM, directeur de publication de Digital Business Africa. S’adressant à M. Alain NKOYOCK, il a mis en lumière une préoccupation majeure : « Que pensez-vous de l’absence parfois remarquée des pays africains dans les instances mondiales où sont discutés les problèmes de régulation de l’IA ? » il a illustré son propos avec le récent sommet mondial sur l’IA à Paris, où très peu de pays africains étaient réunis. Il a également interrogé sur la manière dont les pays africains pourraient s’organiser pour mieux être présents dans ces instances internationales et particulièrement à l’ONU où sont discutées les problématiques de régulation.

Serge BANYIMBE éclaire le débat sur la présence africaine

En réponse à cette perception d’absence, Serge BANYIMBE, Chef Secteur Communication et Information par intérim à l’UNESCO Afrique centrale, remplaçant M. NKOYOCK, a apporté une clarification essentielle. Il a invité à faire la distinction entre les différents types de rencontres. Le sommet de Paris, a-t-il précisé, était une initiative nationale.

M. BANYIMBE a souligné la présence africaine dans les plateformes d’échange globales, évoquant notamment les recommandations mondiales sur l’éthique de l’intelligence artificielle, adoptées par plus de 190 pays. Dans ce cadre, a-t-il expliqué : « Ce sont des plateformes d’échange qui sont globales, dans lesquelles les pays africains ont leur place, avec des mécanismes qui leur permettent de préparer même les participations au niveau national, régional, et là-bas, leur voie compte. »

Les rencontres telles que celle de Paris, a-t-il poursuivi, « sont effectivement des initiatives qui font partie des politiques nationales et de la coopération, de la stratégie de coopération de ces différents États qui veulent se positionner ». Il a interprété ces sommets comme des plateformes où « des pays qui veulent se positionner par rapport à d’autres géants qui, eux, sont déjà positionnés par rapport à l’intelligence artificielle » se réunissent.

Le Véritable Défi : Développer des Initiatives Africaines d’Envergure

Pour Serge BANYIMBE, la question n’est donc pas celle d’une absence systématique des institutions africaines dans les instances mondiales. Le vrai problème est plutôt « un manque d’initiatives africaines d’envergure. »

La question cruciale pour le continent, selon lui, est la suivante : « Comment l’Afrique pense cela ? Qu’est-ce que le Cameroun fait ? »

Pour lui donc, l’Afrique participe aux discussions sur l’IA, mais le défi majeur est désormais de développer ses propres initiatives et stratégies de financement pour influencer activement la gouvernance mondiale de l’IA et tirer pleinement parti de son potentiel.

D’amples informations dans cet extrait vidéo de monsieur BANYIMBE sur la chaîne YouTube de Digital Business Africa :



Par Digital Business Africa

Pour Minette Libom Li Likeng, l’économie numérique représente une opportunité divine de développement offerte aux pays africains

[Digital Business AFRICA] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette LIBOM LI LIKENG, a présidé la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition des Concertations nationales sur l’intelligence artificielle (CONIA 2025) le 7 juillet 2025 au palais des congrès de YAOUNDÉ.

Dans son discours de circonstance, Minette LIBOM LI LIKENG a évoqué une intelligence artificielle (IA) qui n’est plus une technologie du futur, mais une force économique majeure qui redéfinit le paysage mondial. Avec des chiffres clairs : « En 2025, les investissements mondiaux dans l’intelligence artificielle devraient atteindre plus de 250 milliards de dollars. Et d’ici 2032, le marché global pourrait dépasser les 1 700 milliards », a affirmé la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Cette croissance fulgurante, loin d’être anecdotique, est un appel pressant à l’action pour toutes les nations. Comme le souligne la ministre, « chaque gouvernement doit se positionner de manière stratégique, sous peine de subir les décisions et innovations venues d’ailleurs. »

Dans cette course à l’innovation, le Cameroun ne peut se permettre d’être un simple spectateur. L’IA, bien loin d’être un privilège des puissances technologiques, représente pour le pays une formidable opportunité de transformation culturelle. Minette Libom Li Likeng insiste sur cette conviction profonde : « J’ai souvent aimé à le rappeler, parlant de l’économie numérique, et je pense sincèrement que c’est une opportunité que Dieu a donnée à ces pays qui croyaient qu’ils étaient laissés pour compte, qui admiraient les pays soi-disant développés. » Pour elle, l’IA est « la passerelle qui nous est offerte pour qu’on puisse les tutoyer parce que nous avons la même intelligence, on a les capacités et on peut avoir les moyens pour le faire. »

Les atouts stratégiques du Cameroun pour une plongée dans l’IA

La ministre Minette Libom Li Likeng est catégorique : le Cameroun dispose d’avantages significatifs pour s’insérer activement dans l’ère de l’IA.

Des infrastructures numériques solides

Le Cameroun bénéficie d’une infrastructure numérique respectable, comme le met en avant la ministre. Avec « plus de 12 000 km de fibre optique terrestre et 4 câbles sous-marins, des points d’échange Internet, un maillage territorial », le pays possède une base technique enviable. Bien que cette connectivité soit encore sous-exploitéeelle constitue néanmoins « une base technique solide pour porter les usages de demain ».

Un réservoir de talents prometteurs

Au-delà des infrastructures, le Cameroun peut compter sur son capital humain. La ministre a souligné l’existence d’un vivier de talents en pleine émergence, une réalité confirmée par le « classement Talent Index AI de 2024 qui positionne le Cameroun 14ᵉ en Afrique et 1ᵉʳ en Afrique centrale en matière de préparation des compétences à l’intelligence artificielle ». Minette Libom Li Likeng affiche sa confiance dans la capacité des jeunes Camerounais : « Nos jeunes, nos chercheurs, nos start-up démontrent chaque jour qu’ils sont capables de concevoir des solutions pertinentes, parfois même révolutionnaires, lorsqu’ils bénéficient d’un encadrement adéquat. »

Pour la ministre, ces éléments sont la preuve que le Cameroun a toutes les cartes en main pour saisir cette opportunité sans précédent. L’enjeu est désormais de transformer ces atouts en une stratégie nationale cohérente et financée, capable de propulser le pays vers l’avant dans la course mondiale à l’innovation technologique.

Plus de détails dans cet extrait de discours de la ministre Minette Libom Li Likeng sur la chaîne YouTube de Digital Business Africa :


Par Digital Business Africa

Pour Fargani Tambeayuk (Meta), une Afrique numérique réussie passe par une alliance stratégique entre États et grandes entreprises

[Digital Business Africa]“La révolution numérique de l’Afrique s’accélère, portée par l’innovation africaine.” C’est avec ces mots que Fargani Tambeayuk, Director of Public Policy, Francophone Africa & Director of Connectivity and Innovation Policy for Sub-Saharan Africa chez Meta, a ouvert son keynote ce 16 juillet 2025 à Douala, lors de l’Africa Digital Expo (ADEX 2025). Une prise de parole attendue sur le thème : « Big Tech et la transformation numérique de l’Afrique : Opportunités et partenariats ».

Selon lui, l’Afrique entre dans une ère où ses développeurs, startups et innovateurs produisent des solutions non seulement pertinentes pour le continent, mais également exportables à l’échelle mondiale. Il en veut pour preuve le succès d’Ilama 3, un modèle d’intelligence artificielle qui a permis à des jeunes Africains de résoudre des problèmes locaux tout en concevant des outils adoptables à l’international.

« Des jeunes start-uppeurs ont résolu des problèmes locaux africains tout en créant des solutions si efficaces qu’elles peuvent être adoptées par le reste du monde », a-t-il souligné.

Meta, qui vient de lancer Llama 4 – une nouvelle famille de modèles IA (Scout, Maverick et Behemoth) – affiche clairement sa volonté de stimuler l’innovation en Afrique à travers des investissements massifs dans les infrastructures, l’accès, la formation et l’intelligence artificielle.

Une jeunesse connectée à un marché continental

Avec la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), l’Afrique représente un marché de plus d’un milliard de personnes, pesant plus de 3 014 milliards de dollars. Une dynamique d’autant plus prometteuse que le continent abrite la plus grande population de jeunes nés à l’ère numérique de toute l’histoire. Avec ces atouts, constate Fargani Tambeayuk, « l’Afrique est prête à devenir un moteur de l’économie numérique mondiale ».

Mais aussi, il a insisté sur la nécessité de créer un cadre politique et réglementaire propice à l’innovation. « Pour que cette transformation atteigne tout son potentiel, il faut un cadre politique favorable, un environnement qui permet à tous les acteurs, aux grandes entreprises, aux PME locales, aux innovateurs, au secteur privé et aux décideurs publics de contribuer », a-t-il déclaré.

Un appel au partenariat public-privé

Le dirigeant de Meta l’a rappelé : « aucun acteur ne peut réussir seul ». Pour lui, la réussite de la transformation numérique africaine repose sur une coopération étroite entre gouvernements, grandes entreprises, PME locales, startups, institutions et citoyens.

« Pour que cette révolution bénéficie à tous, nous travaillons avec les décideurs politiques et les entreprises tech locales pour créer l’environnement réglementaire qui maximisera ce succès », a-t-il indiqué en insistant sur ceci :

« La solution est claire. Cela doit être un partenariat. Il faut travailler main dans la main pour construire un environnement numérique inclusif, sécurisé et productif, au service de chaque citoyen africain. »

Un message fort, dans une Afrique qui veut plus que jamais écrire elle-même sa destinée technologique.

Par Digital Business Africa

Pour Minette Libom Li Likeng, l’IA est un Cadeau du Ciel pour l’Économie Numérique Africaine.

0

[Digital Business Africa] – [Digital Business AFRICA] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette LIBOM LI LIKENG, a présidé la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition des Concertations nationales sur l’intelligence artificielle (CONIA 2025) le 7 juillet 2025 au palais des congrès de YAOUNDÉ.

Dans son discours de circonstance, Minette LIBOM LI LIKENG a évoqué une intelligence artificielle (IA) qui n’est plus une technologie du futur, mais une force économique majeure qui redéfinit le paysage mondial. Avec des chiffres clairs : « En 2025, les investissements mondiaux dans l’intelligence artificielle devraient atteindre plus de 250 milliards de dollars. Et d’ici 2032, le marché global pourrait dépasser les 1 700 milliards », a affirmé la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Cette croissance fulgurante, loin d’être anecdotique, est un appel pressant à l’action pour toutes les nations. Comme le souligne la ministre, « chaque gouvernement doit se positionner de manière stratégique, sous peine de subir les décisions et innovations venues d’ailleurs. »

Dans cette course à l’innovation, le Cameroun ne peut se permettre d’être un simple spectateur. L’IA, bien loin d’être un privilège des puissances technologiques, représente pour le pays une formidable opportunité de transformation culturelle. Minette Libom Li Likeng insiste sur cette conviction profonde : « J’ai souvent aimé à le rappeler, parlant de l’économie numérique, et je pense sincèrement que c’est une opportunité que Dieu a donnée à ces pays qui croyaient qu’ils étaient laissés pour compte, qui admiraient les pays soi-disant développés. » Pour elle, l’IA est « la passerelle qui nous est offerte pour qu’on puisse les tutoyer parce que nous avons la même intelligence, on a les capacités et on peut avoir les moyens pour le faire. »

Les atouts stratégiques du Cameroun pour une plongée dans l’IA

La ministre Minette Libom Li Likeng est catégorique : le Cameroun dispose d’avantages significatifs pour s’insérer activement dans l’ère de l’IA.
Des infrastructures numériques solides
Le Cameroun bénéficie d’une infrastructure numérique respectable, comme le met en avant la ministre. Avec « plus de 12 000 km de fibre optique terrestre et 4 câbles sous-marins, des points d’échange Internet, un maillage territorial », le pays possède une base technique enviable. Bien que cette connectivité soit encore sous-exploitée, elle constitue néanmoins « une base technique solide pour porter les usages de demain ».

Un réservoir de talents prometteurs

Au-delà des infrastructures, le Cameroun peut compter sur son capital humain. La ministre a souligné l’existence d’un vivier de talents en pleine émergence, une réalité confirmée par le « classement Talent Index AI de 2024 qui positionne le Cameroun 14ᵉ en Afrique et 1ᵉʳ en Afrique centrale en matière de préparation des compétences à l’intelligence artificielle ». Minette Libom Li Likeng affiche sa confiance dans la capacité des jeunes Camerounais : « Nos jeunes, nos chercheurs, nos start-up démontrent chaque jour qu’ils sont capables de concevoir des solutions pertinentes, parfois même révolutionnaires, lorsqu’ils bénéficient d’un encadrement adéquat. »

Pour la ministre, ces éléments sont la preuve que le Cameroun a toutes les cartes en main pour saisir cette opportunité sans précédent. L’enjeu est désormais de transformer ces atouts en une stratégie nationale cohérente et financée, capable de propulser le pays vers l’avant dans la course mondiale à l’innovation technologique.

Plus de détails dans cet extrait de discours de la ministre Minette Libom Li Likeng sur la chaîne YouTube de Digital Business Africa : www.digitalbusiness.africa.

Par Digital Business Africa

Cette vidéo est également disponible sur la chaîne YouTube de la plateforme d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique Digital Business Africa

Cameroun : L’Africa Digital Expo 2025 mise sur la coopération et l’innovation pour développer le numérique africain

[DIGITAL Business Africa] – L’ Africa Digital Expo 2025 est à Douala, au Cameroun. La 14ᵉ édition de la plateforme d’échanges s’est tient du 14 au 16 juillet 2025 sous le thème « Dynamique numérique – Un nouveau pacte pour l’avenir ». L’événement est parrainé par le ministère des Postes et Télécommunications et organisé par One Africa Forums. L’ADEX réunit plus de 1000 participants en provenance d’une quarantaine de pays.

Cette édition 2025 mise sur la coopération et l’innovation comme leviers du développement numérique africain. Au programme : panels de haut niveau, expositions, partages d’expériences et rencontres B2B. Lors de la cérémonie d’ouverture de la 14e édition de l’ ADEX, le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a reçu un prix d’excellence décerné par le « One Africa Forum ». En raison de sa « contribution à la transformation numérique du Cameroun ». Selon One Africa Forum, cette distinction salue la vision stratégique du président pour faire du numérique un levier de croissance, de modernisation de l’administration et d’inclusion socio-économique.

L’Africa Digital Expo 2025, vitrine panafricaine de l’innovation numérique réunit les acteurs publics, privés et institutionnels pour faire avancer ensemble la transformation digitale du continent. Au nombre des acteurs publics partenaires de l’ ADEX 2025, l’ Agence de Régulation des Télécommunications (ART), le Projet d’ Accélération de la Transformation numérique du Cameroun (PATNUC).

L’ ART, à travers sa participation, dit réaffirmer son engagement pour un numérique accessible, sécurisé et durable, et partager son expérience en matière de régulation, de promotion de la qualité de service et de protection des consommateurs dans l’écosystème numérique. Cela, dans la suite logique des efforts continus de l’Agence pour renforcer la coopération avec d’autres entités et accompagner les mutations technologiques en Afrique francophone, apprend-on.

Le PATNUC, de son côté, présente ses projets, partage ses priorités et engage le dialogue autour d’une économie numérique inclusive, efficace et connectée aux réalités des territoires.

Par Jean Materne Zambo, sources : art.cm, Minpostel, actucameroun.com

Début des Journées d’Excellence de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Cameroun (JERSIC)

[DIGITAL Business Africa] – Les Journées d’Excellence de la Recherche Scientifique et de l’Innovation sont de retour. La 9ᵉ édition de cette foire de la Recherche scientifique de l’Innovation du Cameroun se tient du 14 au 18 juillet 2025 à Yaoundé. La rencontre biennale entend repositionner la recherche comme moteur du développement économique.

La cérémonie de lancement des travaux a été présidée ce 15 juillet 2025 par le Dr Madeleine Tchuente, ministre de la Recherche scientifique et de l’Innovation L’événement est placé sous le thème : « De la recherche scientifique à l’industrialisation endogène pour une transformation structurelle de l’économie du Cameroun ».

Parmi les thématiques retenues pour les travaux en ateliers dans le cadre des JERSIC 2025, il y a « l’ IA pour une industrie 4.0 : conception, développement et intégration des systèmes intelligents pour l’optimisation des processus industriels ». La question a été abordée par Jean Marie Kuate Fotso, CNDT. La valorisation des résultats de recherche à fort potentiel économique et le renforcement des partenariats publics-privés sont les grandes lignes de cette édition des JERSIC.

Au programme : des communications en session plénière, des ateliers thématiques sur les leviers scientifiques de l’industrialisation, et une foire-exposition « Made in Cameroon » à l’Hôtel de Ville de Yaoundé. Place où Chercheurs, startups, universités, centres technologiques et inventeurs indépendants exposeront leurs innovations concrètes, directement exploitables dans les secteurs clés tels que l’agro-industrie, la fabrication locale et le financement de l’innovation.

Lancées en 2007, les JERSIC visent aussi à sensibiliser le public à la place centrale de la science dans la Stratégie nationale de Développement (SND30), à travers des échanges entre chercheurs, entrepreneurs, institutions et société civile.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : Le Mali accueille 2 événements pour un numérique de paix au Sahel

[DIGITAL Business Africa] – Des pays de l’Afrique de l’Ouest et le Tchad militent pour un usage citoyen des réseaux sociaux au Sahel. Il s’agit de la Côte d’Ivoire, du Niger, du Burkina Faso, du Tchad, et du Mali réunis. Leurs représentants ont pris part à la conférence régionale de Haut Niveau sur le Numérique et la Cohésion Sociale couplée aux Consultations des parties prenantes pour la Conférence sur l’intégrité de l’information au Sahel.

La cérémonie d’ouverture de ces deux événements a été présidée par le représentant du ministère de la Communication, de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Mohamed Ag Albachar, le 10 juillet 2025. Cet événement est organisé par Search for Common Ground et vise à éradiquer les fléaux de désinformation, des discours de haine et surtout à réguler des espaces numériques. Le Mali ne manque pas de rappeler sa détermination à assainir l’espace numérique de la région du Sahel.

« Le Mali, en accueillant ces travaux, affirme une nouvelle fois sa volonté de jouer un rôle moteur dans la co-construction d’un environnement numérique porteur de paix, de cohésion sociale et de développement durable », indique la cellule de communication du MCENMA.

Dans son allocution, le Chef de Cabinet, représentant du ministre Alhamdou Ag Ilyène, a salué l’engagement des partenaires techniques et financiers, tout en mettant en lumière la volonté politique claire des plus hautes autorités maliennes qui ont fait du numérique un pilier stratégique de la refondation de l’État.

Aussi a-t-il rappelé les avancées dans la mise en place d’un cadre juridique moderne, intégrant la cybersécurité, la protection des données, et la gouvernance numérique. Mohamed Ag Albachar rappelle par ailleurs la nécessité de construire un espace numérique sahélien souverain, sécurisé et inclusif, soulignant que cette conférence et les consultations en cours doivent aboutir à des recommandations concrètes, capables de nourrir les politiques nationales et les initiatives régionales de l’Alliance des États du Sahel (AES).

Par Jean Materne Zambo, source : MCENMA

Cameroun : Voici le nouveau bureau exécutif du REPTIC, conduit par le Dr Ing. Pierre-François KAMANOU

[DIGITAL Business Africa] – Le Réseau des Professionnels des TIC, des Télécoms et du Numérique du Cameroun (REPTIC.CM) a tenu son Assemblée Générale Extraordinaire ce 12 juillet 2025 à Yaoundé, dans les locaux d’Ennovation Factory, ainsi qu’en visioconférence via Zoom. Au programme figuraient principalement la révision des Statuts et du Règlement intérieur, ainsi que l’élection du nouveau bureau exécutif.

À l’issue de la révision statutaire, l’Assemblée Générale a procédé au vote à l’unanimité (100%) de l’unique liste candidate, conduite par le Dr Ing. Pierre-François KAMANOU. Fraîchement reconduit dans ses fonctions, ce dernier a indiqué qu’au cours du mandat 2025–2028, son bureau s’engagera activement dans la mise en œuvre de cinq axes d’actions prioritaires :

  1. Le développement de partenariats stratégiques locaux et internationaux pour mieux réaliser ses missions.
  2. Un plaidoyer actif pour faire de CAMTEL un hub national d’interconnectivité multicanale, favorisant l’émergence d’opérateurs locaux d’accès Internet et de téléphonie fixe virtuelle.
  3. La promotion d’un cadre réglementaire incitatif dans les marchés publics au bénéfice des PME TECH locales.
  4. La valorisation des compétences des membres du REPTIC comme leviers prioritaires de la transformation numérique des administrations et des entreprises.
  5. Une contribution proactive à la régulation et à la réglementation du secteur, en étroite concertation avec les institutions nationales.

« Ces priorités s’alignent parfaitement avec les recommandations des Rencontres économiques du Cameroun (REC 2025) organisées par le GECAM, notamment en ce qui concerne la mise en place d’une stratégie nationale de développement du numérique (SNDN) alignée sur la SND30, l’établissement d’un cadre légal clair pour une régulation efficace, l’urgence d’une offre d’interconnexion dédiée de CAMTEL aux opérateurs locaux et l’intégration des PME numériques dans la commande publique, hors mercuriale. Nous continuerons à porter ces recommandations avec détermination, aux côtés du GECAM et de nos partenaires institutionnels », a déclaré le Dr Ing. Pierre-François KAMANOU qui appelle par ailleurs à l’engagement de tous les acteurs du secteur.

Dr Ing. Pierre-François KAMANOU

Président de cette assemblée générale extraorginaire, Beaugas Orain DJOYUM, Directeur général du cabinet ICT Media STRATEGIES, s’est félicité du déroulement convivial et constructif de l’AG.

« Avec la révision validée ce jour, le REPTIC s’adapte aux évolutions du numérique et se dote des outils nécessaires pour mieux relever les défis actuels. Notamment avec la création de commissions professionnelles (E-Government, Fintech, ComTech, Régulation, Startup, etc) pilotées par des experts reconnus. De plus, le REPTIC dispose désormais de trois organes majeurs : l’Assemblée générale, le bureau exécutif, ainsi que le Comité d’éthique et de bonne gouvernance présidé par M. Anatole Nkolo. Une organisation qui permettra au REPTIC d’être encore plus efficace dans l’exécution de ses missions », a-t-il expliqué à la presse.

Présentation du REPTIC.CM

Le Réseau des Professionnels du secteur des Télécommunications, des TIC et du Numérique au Cameroun (REPTIC.CM) est une association régie par la loi n°90/053 du 19 décembre 1990, créée le 11 mai 2017 lors d’une assemblée constitutive tenue à l’hôtel Hilton de Yaoundé.

Le REPTIC.CM regroupe les entreprises, associations et organisations actives dans les télécommunications, les TIC et le numérique au Cameroun. Ses principales missions sont :

  • Offrir un cadre de réflexion, d’échanges, de collaboration, de coopération et de solidarité entre ses membres.
  • Être l’interlocuteur privilégié du secteur privé auprès des pouvoirs publics, organisations patronales et institutions nationales ou internationales dans le domaine des TIC et du numérique.
  • Défendre les intérêts collectifs de ses membres.
  • Encourager les investissements dans les entreprises et startups du numérique.
  • Militer pour la professionnalisation des acteurs du numérique dans les secteurs privé et public.
  • Promouvoir les initiatives portées par les startups et la diaspora camerounaise.
  • Organiser des événements (salons, dîners-débats, rencontres thématiques).
  • Assurer une veille technologique à travers des publications et des formations.
  • Contribuer à la définition et à l’application des normes et règles régissant le secteur des communications électroniques et du numérique.

Le nouveau bureau exécutif du REPTIC à l’issue de l’AG du 12 juillet 2025

Président

Vice-Présidents

1er Vice-Président en charge de la « PME Tech & Labellisation »

  •  Anthony SAME | PDG ST DIGITAL

2ème Vice-Président en charge des « Partenariats internationaux »

  • Mme Horore BELL BEBGA | Présidente AFRICA WITS

3ème Vice-Président en charge des « Réglementation et Régulation»

  • Jordan TCHOKONTE | DG ICCSOFT

Commissions spécialisées

  1. PME Tech & Labellisation
    1. Vice-Président : Dr Mbang SAMA | PDG Digit-Tech-Innov Solutions
    1. Rapporteur : Serge Armel DJIJOU | CEO AUI TECH
  2. Partenariats internationaux
    1. Vice-Président :
    1. Rapporteur :
  3. Réglementation et Régulation 
    1. Vice-Président : Epanty MBANDA | CEO 4M LEGAL&TAX
    1. Rapporteur :
  4. E-Government
    1. Président : Nelly CHATUE-DIOP | CEO EJARA
    1. Vice-Président : Joseph NANA
    1. Rapporteur :
  5. Partenariats institutionnels
    1. Président : Mme Rosine EKAMBI / CEO SUITCH
    1. Vice-Président :
    1. Rapporteur :
  6. Partenariats avec les Organisations professionnelles
  7. Président : Dr. Gérard EYOUM | PDG CYBERIX
    1. Vice-Président :
    1. Rapporteur :
  8. Financements structurés & FinTech
    1. Président : Jéhu NDOUMI | PDG YUNUS GROUP
    1. Vice-Président :
    1. Rapporteur : Olivier DJABA
  9. Communication numérique (ComTech)
    1. Président : Abdou MFOPA | CEO CAM-ONE
    1. Vice-Président : Fidel MOLE / CEO KIAMA
    1. Rapporteur :
  10. Développement des Startups
    1. Président : Ayuk ETTA | President Mountain Hub
    1. Vice-Président : Philippe NKOUAYA | CEO PhilJohn Tech
    1. Rapporteur : Epanty MBANDA | CEO 4M LEGAL&TAX

Trésorier : Ernest Aimé DJATCHEU NZALI

Secrétariat Général:

  • Le Secrétaire général  : Dr Soka Armelle PEYOU
    • Le Secrétaire général Adjoint : Beaugas-ORAIN DJOYUM
    • Personnel recruté
    •  

Représentant Antenne de Douala : Olivier DJABA

Commissariat aux Comptes : Pierre SONKENG

Le nouveau Comité d’Ethique et bonne gouvernance du REPTIC

Président du Comité d’Ethique et bonne gouvernance : Antoine Anatole NKOLO BIYIDI

Membres du Comité d’Ethique

  • Jean Gallo JIOTSA | PDG ADSNET
    • Jean-Guy WANDJI | PDG ORAFRIC

Par Digital Business Africa

Cameroun : Le CNTS va créer une base de données centralisée pour l’analyse et l’archivage du sang à la faveur du PADOC

[DIGITAL Business Africa] – Le Centre national de transfusion sanguine prend toutes les dispositions pour bien gérer l’ « or rouge » ( le sang). Le CNTS projette de mettre en place une base de données centralisée pour l’analyse et l’archivage du sang. L’annonce a été faite par la DG du CNTS, la Pr Dora Mbanya, ce 11 juillet 2025 au cours de la cérémonie de lancement officiel du Projet d’ Appui au Développement opérationnel du CNTS.

Il s’agit d’une initiative ( le PADOC) dont l’objectif principal est de contribuer à la réduction du risque d’infections transmissibles par le sang en renforçant le système transfusionnel national. La mise en place d’une base de données comme celle-ci devrait en principe permettre de gérer efficacement les informations relatives aux dons de sang. Michel Oum, coordonnateur du PADOC en donne l’importance.

« Les données collectées sont assez sécurisées. Déjà, il y a une base de données qui va être créée, qui est spécifique au centre national de transfusion sanguine. Nous avons une disparité des données dans les banques de sang aujourd’hui. Et il est question pour nous de centraliser les données qui viennent de ces banques de sang. Donc, on va former les ressources des banques de sang sur comment ranger les données dans un logiciel qui sera mis en place et déployé dans toutes les banques de sang.

Il sera question pour ces ressources-là de pouvoir renseigner systématiquement les données dans les banques de sang. Et au niveau central du CNTS, nous serons systématiquement au courant de tout ce qui est collecté dans les différentes banques de sang ” .

Tout est fait pour empêcher la moindre cyberattaque. Sinon les données pourraient être subtilisées et être inutilisables, comme c’est souvent le cas avec des rançongiciels.

« La sécurité voudrait aussi qu’au niveau du CNTS, le logiciel et sa base soient au centre. Les accès ne seront attribués qu’au CNTS et au ministère de la Santé publique. Il n’y a pas moyen que les données soient disparates. Et ces données ne seront pas communiquées de façon hasardeuse, parce qu’il faut une autorisation spéciale pour pouvoir y accéder concernant le don en question », a conclu le coordonateur du PADOC.

Le projet est financé par la coopération française à travers Expertise France par le Guichet « Accélérateur » d’une valeur de 1 073 381 euros, soit 704 091 780 617 FCFA.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Au concert de Vanister, Orange offre des bourses de 50 000 FCFA à plusieurs élèves

[DIGITAL Business Africa] – Le 12 juillet 2025 restera une date mémorable pour Vanister à plusieurs titres. Premièrement, l’artiste musicien camerounais s’est produit pour la première fois de sa carrière devant le public chaud bouillant du Palais polyvalent des Sports de Yaoundé. Ensuite, parce que l’artiste a honoré « Mama Ntsama », la femme du troisième âge qu’il a fait monter sur scène pendant sa prestation. Celle-ci s’en est tirée avec des billets de banque sous les vivats des quelque 5000 spectateurs. Pour certains, le sold-out de Vanister est à mettre à l’actif d’ Orange Cameroun qui en a fait son ambassadeur.

Sur Facebook, la page culturelle Star zone 237 salue l’initiative d’ Orange Cameroun dans ce secteur artistique.

« Le soutien d’Orange Cameroun à la scène musicale camerounaise est un exemple concret de son engagement envers la culture et les arts. En parrainant des événements de cette envergure, l’entreprise démontre sa volonté de contribuer au développement du secteur culturel et de promouvoir les talents locaux. Je suis convaincu que cette collaboration continuera à porter ses fruits et à enrichir la scène musicale camerounaise ».

Et d’ajouter : « Je remercie donc Orange Cameroun pour son soutien précieux et son implication dans la réussite de cet événement. J’espère que cette collaboration sera renouvelée à l’avenir et qu’elle continuera à inspirer et à émerveiller le public camerounais ».

Vanister s’en voit honoré d’avoir « balayé » la concurrence et d’être retenu par l’entreprise.

« Je suis chanceux de représenter la marque Orange Cameroun et de prendre part à toutes ses activités de partage parce qu’actuellement, nous sommes dans une nouvelle dynamique. Avec Orange Cameroun, on partage des dynamiques. On partage des bourses aux élèves ».

L’autre moment fort qui a précédé la montée sur scène de Vanister est la remise des bourses d’une valeur de 50 000 FCFA à plusieurs élèves venus assister au concert. Munis de son chèque, Sonkeng Zeufack a manifesté toute sa joie d’avoir bénéficié de la somme de 50 000 FCFA sans souffrir. Pour autant, l’argent ne sera pas destiné aux futilités. L’étudiant en informatique sait déjà qu’elle trajectoire pourra prendre cet argent. Surtout pas une tangente.

« Cette bourse va vraiment m’aider. Avec cet argent, je pourrais payer (une tranche) de ma pension à l’université, aider mes sœurs élèves. Je conseille vraiment à tous les jeunes de faire confiance à Orange. Car grâce à son service Max it, vous pouvez payer des billets en ligne, avoir vos résultats aux examens sans vous déplacer. Vraiment, c’est un plus ».

Ces boursiers ne sont pas les seuls heureux de la soirée. La vie de certains jeunes talents musicaux africains s’annonce « top ». Il faut rappeler que l’artiste Vanister avait organisé une compétition de chant à l’effet de primer les meilleurs talents. Les finalistes ont été départagés lors du concert. Et parmi les trois gagnants, l’Ivoirien Grand Yanick, comme son confrère Petit Sacko, a enflammé les cœurs et la scène avec sa guitare faite à la main mais bien accordée. Il est reparti avec la somme de 15 000 FCFA.

Par Jean Materne Zambo

Comment l’IA change le business model des agences de communication et marketing?

L’intelligence artificielle n’est pas une simple révolution technologique. Elle rebat les cartes d’un secteur déjà en mutation : celui des agences de communication et de marketing. Longtemps basées sur la facturation au temps et à l’exécution, ces structures doivent aujourd’hui réinventer leur valeur ajoutée. Décryptage d’un bouleversement en cours.

Un modèle historique à bout de souffle

Avant même l’arrivée de l’IA, les agences faisaient déjà face à plusieurs fragilités :

  • Facturation au temps passé : calquée sur les cabinets de conseil, ne correspond plus aux attentes clients qui privilégient la rapidité et l’efficacité. Cette approche chronophage devient un frein dans un environnement où la réactivité prime
  • Explosion des spécialités : SEO, social ads, automation, contenu, influence…les agences multiplient les expertises sans toujours parvenir à créer une cohérence d’ensemble. Cette fragmentation dilue leur message et complique leur positionnement.
  • Pression sur les prix : la concurrence accrue pousse à rogner les marges. Selon un article de l’ADN Data, certaines agences tournent aujourd’hui à 5 % d’EBITDA, contre 30 % dans les années 90.

Résultat : des agences souvent perçues comme exécutantes, facilement remplaçables.

L’IA, un accélérateur de rupture

Aujourd’hui l’intelligence artificielle ne remplace pas encore la créativité humaine, mais elle ne se contente pas d’automatiser quelques tâches isolées. Elle révolutionne l’ensemble de la chaîne de production créative et marketing.

  • Rédaction de contenus SEO ou social media
  • Génération de visuels ou de vidéos
  • Création de slogans, accroches, scripts
  • Optimisation de campagnes média
  • Analyse de données marketing

Ce que les clients constataient déjà (“ça ne prend que 30 minutes à faire”) devient réalité. L’IA réduit considérablement le temps de production… et donc rend obsolète le modèle basé sur le temps facturé.

Cette transformation technologique contraint les agences à repenser fondamentalement leur approche commerciale. Plusieurs axes stratégiques émergent pour s’adapter à cette nouvelle donne.

  • Passer de la facturation au temps… à la facturation à la valeur

Les agences doivent délaisser la facturation au temps passé au profit de modèles axés sur la valeur créée. Les forfaits mensuels, les abonnements et les commissions sur résultats (success fees) permettent de rémunérer l’expertise plutôt que la durée d’exécution.

Cette évolution implique de valoriser la stratégie, la créativité et le pilotage global plutôt que la simple réalisation. Les agences deviennent ainsi partenaires de la croissance de leurs clients plutôt que prestataires de services.

  • Se repositionner comme partenaire, pas prestataire

Les entreprises ont besoin d’accompagnement pour naviguer dans l’univers complexe de l’intelligence artificielle. Les agences peuvent jouer un rôle de conseil stratégique en aidant leurs clients à choisir les bons outils, à respecter les enjeux éthiques et à intégrer efficacement l’IA dans leurs processus.

Cette position de guide nécessite une vision long terme de la marque et une compréhension fine des enjeux business, au-delà des simples considérations techniques.

  • Capitaliser sur l’humain + IA

L’avenir appartient aux agences qui sauront combiner intelligemment l’humain et l’artificiel. Cela passe par la formation de profils hybrides : prompt engineers, curateurs créatifs, consultants IA spécialisés en marketing.

La création de cellules IA internes ou le développement d’offres dédiées (audits IA, automatisation marketing, contenus générés) permet de capitaliser sur cette expertise émergente tout en conservant la dimension humaine indispensable.

Ce que l’IA ne remplace pas

Dans ce paysage transformé, certaines compétences deviennent encore plus stratégiques car elles résistent à l’automatisation.

La pensée stratégique, qui permet d’analyser les enjeux business et de définir une vision long terme, reste l’apanage des experts humains. La créativité émotionnelle, qui donne vie aux marques à travers le storytelling et l’identification des insights consommateurs, nécessite une sensibilité que l’IA ne peut reproduire.

La relation client et le pilotage de projets complexes demeurent des compétences humaines essentielles. L’orchestration multicanale et la capacité à créer du sens dans un écosystème marketing fragmenté constituent également des avantages concurrentiels durables.

Les agences de demain : plus éditoriales, plus tech, plus agiles

On voit émerger un nouveau type d’agence :

  • Ultra-spécialisée sur un segment ou une cible
  • Capable d’intégrer et d’orchestrer des IA génératives
  • Flexible dans sa tarification et sa gouvernance
  • Orientée produit : certaines développent leurs propres outils, modèles de contenus ou plateformes

Certaines vont jusqu’à intégrer leur IA comme une offre à part entière (assistant rédactionnel, copilote stratégique, moteur d’analyse client, etc.).

So what’s next ?

L’IA ne signe pas la fin des agences. Elle marque la fin d’un ancien modèle, fondé sur la production, le volume et la facturation horaire. Elle ouvre la voie à une agence augmentée, plus stratégique, plus humaine, plus créative. Une agence qui ne vend plus ce qu’elle fait, mais ce qu’elle rend possible pour ses clients.

  • Des agences hybrides : des équipes IA + des esprits stratèges/créatifs.
  • Des modèles de tarification varient : abonnement pour les tâches récurrentes, success fees pour les performances, frais fixes pour l’accompagnement stratégique.
  • Des services packagés de type SaaS “Agent IA” émergent, où l’agence devient intégrateur et opérateur d’IA au service du client. Cette transition commence déjà à transformer le paysage du marketing digital.

 Les agences qui réussiront leur transformation sont celles qui sauront se recentrer sur ces domaines d’excellence humaine, tout en exploitant intelligemment les capacités de l’IA pour décupler leur efficacité. Cette synthèse entre expertise humaine et puissance technologique dessine les contours d’un nouveau modèle d’agence, plus stratégique et plus créatif.

Sarah Ben Hamadi

Marketing & Communications Director : Advertising, Media, PR, Corporate Communication & CSR

La Chine sans SWIFT : une aubaine pour l’Afrique ?

L’annonce de la Chine de supprimer SWIFT représente une évolution majeure dans le système financier mondial, avec des implications significatives pour l’Afrique. En éliminant un système de paiement occidental dominant, la Chine ouvre la voie à la création de réseaux de paiement alternatifs, tels que le système de paiement transfrontalier en yuan (CIPS), qui pourrait favoriser les échanges commerciaux avec les pays africains.

Implications sur les Investissements et le Commerce en Afrique

Facilitation des Transactions : La suppression de SWIFT pourrait réduire les frais de transaction et les délais de traitement, rendant le commerce entre la Chine et l’Afrique plus attrayant. Cela pourrait encourager les investissements étrangers directs (IED) dans des secteurs clés comme les infrastructures, l’agriculture et les technologies.

Accès aux Marchés : Les pays africains pourraient bénéficier d’un meilleur accès aux marchés asiatiques. Cela pourrait engendrer une augmentation des exportations africaines, notamment dans les ressources naturelles et les produits agricoles, stimulant ainsi la croissance économique.

Diversification des Partenariats : L’absence de SWIFT pourrait encourager les pays africains à diversifier leurs partenariats commerciaux au-delà des pays occidentaux, renforçant ainsi les relations sud-sud et réduisant la dépendance économique.

Recommandations pour les Politiques Publiques

Renforcement des Capacités Locales : Les gouvernements africains doivent investir dans des infrastructures financières, telles que des systèmes de paiement numérique, pour faciliter les transactions. Cela inclut la formation des entreprises sur l’utilisation de ces nouveaux systèmes.

Promotion des Accords Bilatéraux : Les pays africains devraient établir des accords bilatéraux avec la Chine et d’autres nations afin de garantir des conditions favorables aux investissements et au commerce.

Encouragement des Startups FinTech : Les gouvernements devraient soutenir les startups FinTech qui développent des solutions de paiement innovantes, afin de moderniser le secteur financier et d’améliorer l’inclusion financière.

Régulations Adaptées : Il est crucial de mettre en place des régulations appropriées pour encadrer les nouveaux systèmes de paiement, garantissant ainsi la sécurité des transactions et la protection des consommateurs.

La suppression de SWIFT par la Chine pourrait être une opportunité sans précédent pour l’Afrique, favorisant la croissance économique et l’innovation. En adoptant des politiques proactives, les pays africains peuvent tirer parti de cette évolution pour accélérer leur prospérité. Les hashtags viraux comme hashtag#FinanceAfrique et hashtag#InvestissementChine pourraient jouer un rôle clé dans la sensibilisation et l’engagement autour de ces opportunités.

Pr Kelly M Kingsly

2e2eDesignated National Authority @ UNDP-GEF Global ABS Project

Et si l’intelligence artificielle sauvait notre alimentation traditionnelle ? Un café scientifique explore la question à Yaoundé

[Digital Business Africa] – C’est autour du thème « Technologie et intelligence artificielle : catalyseur de la revalorisation des vertus de l’alimentation indigène au Cameroun ? » qu’un café scientifique s’est tenu ce 11 juillet 2025 dans la salle de conférence de l’Institut de recherches médicales et d’études des plantes médicinales (IMPM) à Yaoundé. L’événement, initié par le Dr Alex Dimitri TCHUENCHIEU KAMGAIN, chargé de recherche à l’IMPM, a réuni chercheurs, experts en nutrition et passionnés de technologies.

Objectif : montrer comment les innovations technologiques, et en particulier l’intelligence artificielle (IA), peuvent contribuer à redonner leurs lettres de noblesse aux aliments traditionnels camerounais.

Parmi les intervenants de marque figurait le professeur Julius OBEN, expert en nutrition et fondateur de la J&A OBEN Foundation. Il a captivé l’audience avec une présentation sur « La transition nutritionnelle au Cameroun : nos aliments, nos rêves, notre futur ». Le Pr OBEN a retracé l’évolution des habitudes alimentaires dans le pays, soulignant la nécessité d’un retour aux sources.


« Avec le temps, nos habitudes alimentaires ont changé. La civilisation nous a orientés vers des produits transformés. Mais il est temps de revenir à l’essentiel : nos aliments traditionnels. L’intelligence artificielle peut nous y aider », a-t-il déclaré.

À cette occasion, il a présenté “Iceman”, une intelligence artificielle développée localement, capable de jouer le rôle de nutritionniste personnel. Contrairement aux outils étrangers, Iceman est spécifiquement conçu pour intégrer les réalités alimentaires camerounaises.


« C’est une IA avec laquelle vous pouvez interagir. Elle répond à vos questions, vous guide vers une alimentation saine, basée sur nos produits locaux. Les autres intelligences artificielles n’intègrent pas cette dimension culturelle et nutritionnelle locale », a-t-il expliqué.

Dr Julius Oben

Ce café scientifique tombe à point nommé, à une époque où l’IA s’impose progressivement dans tous les domaines. Il rappelle qu’elle peut être un levier puissant pour préserver notre patrimoine culinaire, tout en favorisant une alimentation saine et durable.

Par Loïc Souop

Tchad : Une formation gratuite à l’IA au profit de 2000 jeunes tous niveaux scolaires confondus [inscrivez-vous !]

[DIGITAL Business Africa] – 2000 jeunes Tchadiens pourront acquérir des compétences en intelligence artificielle. Point n’est besoin d’avoir des prérequis dans cette technologie émergente ou d’être bardé de diplômes. Il vous faut juste être âgés de 15 à 35 ans et jouir de la nationalité tchadienne. Cette formation découle de la vision du président de la République, chef de l’État, le maréchal Mahamat Idriss Déby Itno. Elle s’inscrit dans le cadre des vacances numériques 2025 et vise à vulgariser les technologies de l’heure au sein de la jeunesse et aussi à développer les startups tchadiennes.

Le ministre des Postes et de l’Économie numérique, Dr Michel Boukar, l’a annoncé au cours d’un point de presse ce 10 juillet 2025. De l’avis du ministre Michel Boukar, l’humanité vit une transformation et entre à l’ère de l’intelligence artificielle. Pour lui, l’IA n’est pas une technologie du futur, elle est la réalité d’aujourd’hui et présente dans le quotidien de l’Homme. Face à cette révolution, dit-il, la jeunesse tchadienne doit être préparée. « C’est une porte ouverte vers l’emploi, l’innovation et l’entrepreneuriat numérique », a dit le ministre en charge des Télécommunications et du Numérique.

La formation est organisée par le ministère des Postes et de l’économie numérique en collaboration avec la Chaire UNESCO pour l’Afrique centrale, la Banque mondiale, Adetic, Enastic TCHAD, Safitel Chad et tant d’autres partenaires. Les inscriptions se font en ligne à travers trois sites dont les liens d’accès sont les suivants : www.unescochaire-tic.org/inscrire, www.enastic.td, www.adetic.td

Les informations à fournir sur les plateformes ou à ces contacts sont : le nom, le prénom, la date de naissance ou l’âge, le diplôme ou le niveau d’études, la ville de résidence, le numéro WhatsApp valide, l’adresse email (facultatif). Les apprenants seront formés à N’Djamena en informatique de base, en IA appliquée, aux mini-projets et prendront part à des ateliers pratiques. Seulement en 10 jours (du 4 au 14 août 2025).

Par Jean Materne Zambo, source : MPEN

Présidentielle 2025/Cameroun : Le corps électoral convoqué, le fichier électoral disponible sur www.elecam.cm [consultez !]

[DIGITAL Business Africa] – Candidats déclarés, approchez ! Les choses sérieuses commencent. Le processus électoral est activé. Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a signé ce 11 juillet 2025, le décret portant convocation du corps électoral en vue de l’élection présidentielle. Un acte qui vient sonner le glas des inscriptions sur les listes électorales. Le vote pour désigner le président de la République aura lieu le 12 octobre 2025 entre 08 heures et 18 heures.

L’autre annonce est la disponibilité en ligne du fichier électoral depuis ce 10 juillet 2025. Via la plateforme numérique www.elecam.cm et à partir de leurs téléphones ou leurs ordinateurs, les citoyens inscrits sur les listes électorales entre 2012 et 2024 peuvent vérifier leurs données personnelles et y faire des revendications.

Lors de la conférence de presse informant le public de la disponibilité en ligne du fichier électoral, Elections Cameroon a présenté la procédure conduisant à la consultation des données sur le site. En voici la démarche à suivre:

Une fois sur la page d’accueil de la plateforme www.elecam.cm, le visiteur peut choisir de visiter le site ou de consulter ses données, qui sont le nom, le prénoms, la date et le lieu de naissance, le nom de la mère. Il peut donc soit insérer le numéro d’inscription ou en insérer les données personnelles.Le numéro d’inscription se trouve sur la pièce reçue à l’issue de l’enrôlement.

Ce portail numérique donne également accès à d’importantes informations sur l’institution électorale. Notamment l’organisation et les missions d’Elecam, les activités d’Elections Cameroon, l’éducation et la sensibilisation électorales. Selon ELECAM, l’objectif de ce site est de permettre aux électeurs de se sentir plus impliqués et plus confiants dans le processus électoral.

Le directeur général d’ ELECAM, Erik Essousse a précisé que la consultation de son inscription sur les listes électorales porte essentiellement sur le fichier électoral toiletté et publié en décembre 2024. Il a rappelé que ce fichier électoral compte 7.845.622 électeurs soit 7.818.822 sur le plan national et 26.800 à l’étranger.

Le DG d’ ELECAM a également précisé que les informations relatives à la révision des listes électorales pour l’année 2025 ne seront disponibles sur le site qu’au terme des opérations de toilettage qui débuteront dès la clôture de cette révision à la suite de la convocation du corps électoral pour l’élection présidentielle de 2025.

Cette liste a été élaborée conformément à la loi, c’est-à-dire par commune, par bureau de vote et par ordre alphabétique, a indiqué Erik Essousse.Pour ceux qui souhaitaient avoir une liste en seul bloc, c’est peine perdue. Le DG d’ ELECAM, Erik Essousse a des arguments.

« C’est une fiction de chercher 8 millions de noms qui s’alignent et que tu peux voir en un seul clic. Et puis aussi, c’est pour éviter le piratage et tout le sabotage. Malheureusement, nous ne pouvions que les publier comme ça. Je ne suis pas sûr que dans le monde qu’il y ait un fichier qu’il s’affiche en bloc comme ça ».

Par Jean Materne Zambo, source : elecam.cm

Samsung dévoile les Galaxy Z Fold7 et Z Flip7 à Douala : l’innovation pliable dopée à l’IA

[DIGITAL Business Africa] – Samsung a choisi Douala, la capitale économique camerounaise, pour lever le voile sur ses nouveaux fleurons pliables, démontrant ainsi l’importance de cette ville camerounaise dans le marché régional. Les nouveaux Samsung Galaxy Z Fold7 et Galaxy Z Flip7 qui marquent une nouvelle étape dans la stratégie du constructeur en Afrique centrale ont donc été présentés ce 9 juillet 2025 lors d’une soirée de lancement au Sora Lounge de Douala. Les invités à cette soirée ont pu découvrir en détail les caractéristiques majeures de ces deux modèles à travers des présentations techniques dédiées.

Design épuré et écrans innovants

Les Galaxy Z Fold7 et Z Flip7 séduisent d’emblée par leur design ultra-fin, léger et repliable. Le Galaxy Z Fold7, une fois plié, n’affiche que 8,9 mm d’épaisseur pour un poids plume de 215 g, le rendant plus léger même qu’un Galaxy S25 Ultra. Déplié, il révèle un immense écran principal de 8 pouces qui transforme le smartphone en une mini-tablette idéale pour le multitâche et la productivité. De son côté, le Galaxy Z Flip7 adopte un format compact à clapet tenant dans la paume de la main, tout en offrant un écran externe bord à bord de 4,1 pouces. Cet écran de couverture (baptisé FlexWindow) est le plus grand et le plus lumineux jamais vu sur un Flip, affichant du contenu sur toute sa surface avec une luminosité de pointe de 2 600 nits et un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Cela permet de consulter notifications, messages ou de prendre des selfies de haute qualité sans même ouvrir le téléphone, y compris en plein soleil, avec une fluidité irréprochable.

Malgré leur finesse, Samsung assure avoir renforcé la durabilité de ces appareils pliables. Châssis en aluminium ultra-résistant, charnière repensée (Armor Flex Hinge) et verre Gorilla Glass Victus 2 protègent le Z Flip7, tandis que le Fold7 bénéficie d’une conception robuste avec un nouveau mécanisme de charnière plus fin et un écran pliable au revêtement renforcé. Ces améliorations garantissent une meilleure résistance aux usages du quotidien (pliures répétées, chocs, etc.), sans compromettre l’élégance du design.

Autonomie et performances en hausse

Samsung a également mis l’accent sur l’autonomie et la puissance. Le Galaxy Z Flip7 embarque ainsi la plus grosse batterie jamais intégrée à la gamme Flip, avec 4 300 mAh de capacité – de quoi regarder un film supplémentaire sans recharge – offrant jusqu’à 31 heures de lecture vidéo sur une charge. Le Z Fold7 dispose pour sa part d’une double batterie totalisant 4 400 mAh, optimisée par la gestion intelligente de l’énergie pour tenir toute la journée. Malgré ces batteries plus généreuses, les deux modèles conservent un profil affiné, preuve des avancées d’ingénierie de Samsung en 2025.

Côté puissance, les Galaxy Z Fold7/Flip7 profitent d’une nouvelle puce mobile gravée en 3 nm, personnalisée pour Samsung. Cette plateforme apporte un gain significatif de performance tout en améliorant l’efficacité énergétique. Le Galaxy Z Fold7 intègre par exemple le processeur Snapdragon 8 Elite for Galaxy, qui délivre des améliorations de l’ordre de +41 % sur le traitement neuronal (NPU), +38 % en calcul CPU et +26 % en rendu graphique par rapport à la génération précédente. En pratique, ces chiffres se traduisent par une expérience plus fluide, le support du multitâche intensif et une capacité à gérer davantage de fonctions d’IA directement sur l’appareil sans ralentissements.

À noter que Samsung n’a pas oublié la photographie : le Galaxy Z Fold7 est le premier smartphone pliable doté d’un capteur photo principal de 200 MP, une résolution record qui quadruple le niveau de détail et améliore sensiblement la luminosité des clichés. Le Galaxy Z Flip7 propose de son côté un appareil photo principal de 50 MP et exploite son format pliable pour offrir le mode FlexCam, permettant de capturer des selfies et vidéos de haute qualité à mi-ouverture, sans les mains. Des fonctionnalités de retouche assistée par IA (Portrait Studio, Photo Assist, filtres en temps réel, etc.) viennent compléter l’arsenal créatif pour sublimer photos et vidéos au quotidien.

Galaxy AI : l’intelligence artificielle au service de l’utilisateur

Les deux nouveaux Galaxy capitalisent sur Galaxy AI, l’intelligence artificielle intégrée de Samsung, pour enrichir l’expérience d’usage. « Grâce à l’IA embarquée, ces smartphones s’adaptent à chaque utilisateur et anticipent ses besoins pour lui offrir une expérience plus intelligente et intuitive », explique Ibrahim Mbomboo, directeur régional de Samsung pour l’Afrique centrale. Cette approche se traduit par des usages personnalisés et prédictifs au quotidien. Par exemple, le Galaxy Z Flip7 peut désormais accomplir de nombreuses tâches sans même être déplié : son assistant virtuel vocal, baptisé Gemini Live, permet de rechercher des informations ou d’agir à la voix directement depuis l’écran externe. Il peut, lors de la préparation d’un voyage, extraire automatiquement les détails d’un vol depuis Samsung Wallet, régler un rappel pour l’heure de départ à l’aéroport et même suggérer les restaurants les mieux notés à destination – le tout stocké dans Samsung Notes pour référence ultérieure. C’est comme avoir un assistant personnel proactif sur le coin de l’écran.

« Avec l’Advance I, explique Ibrahim Mbomboo, l’intelligence artificielle avancée est intégrée de façon intuitive dans les deux smartphones que nous avons présentés aujourd’hui. Ces appareils rendent le quotidien plus agréable et permettent une connexion plus fluide et personnalisée à chaque utilisateur. L’intelligence artificielle est vaste, et nos téléphones offrent une infinité de possibilités adaptées aux habitudes individuelles. »

Le directeur régional de Samsung pour l’Afrique centrale prend un cas concret :

« Par exemple, si vous avez l’habitude de vous réveiller chaque jour à 7 heures, votre téléphone se met automatiquement en mode réveil à cette heure précise. Aujourd’hui, le téléphone est souvent la dernière chose que nous touchons avant de dormir et la première au réveil. Grâce à cela, il enregistre nos habitudes quotidiennes et commence à anticiper nos besoins. Ainsi, lorsqu’il est 17 heures et qu’il est temps de rentrer chez vous, votre téléphone identifie automatiquement votre itinéraire habituel, vous informe de la présence d’embouteillages et vous suggère éventuellement un autre chemin. C’est cette facilité, cette fluidité de vie quotidienne que nous apporte aujourd’hui l’intelligence artificielle intégrée aux nouveaux Samsung Galaxy Z Fold7 et Z Flip7. »

L’expérience utilisateur se personnalise également en continu. Le système propose des contenus adaptés au profil de chacun : fonds d’écran dynamiques, thèmes, widgets et émojis évoluent selon les préférences et la routine de l’usager, faisant de la FlexWindow un véritable reflet de sa personnalité. Par exemple, l’interface peut suggérer un fond d’écran voyage avant un départ ou adapter le style visuel à l’humeur du moment, sans intervention manuelle. Grâce à l’IA, le smartphone apprend des habitudes de son propriétaire et anticipe ses actions, offrant des suggestions contextuelles (rappel de réunion, mode conduite activé, recommandation de mode photo, etc.) pour un usage plus fluide et prédictif. En outre, des fonctionnalités comme Now Bar et Now Brief fournissent en un coup d’œil des informations pertinentes (score d’un match, statut d’un trajet, météo, agenda du jour…) directement sur l’écran externe, témoignant de la volonté de Samsung de rendre l’interaction plus proactive et instantanée.

Des éditions FE pour un public élargi

Afin de rendre l’innovation pliable accessible au plus grand nombre, Samsung a également annoncé des variantes Fan Edition (FE) de ses appareils. Le Galaxy Z Flip7 FE, par exemple, reprend l’essentiel de l’expérience du Z Flip7 dans une version plus abordable destinée à séduire un public plus large. Compact lorsqu’il est plié et immersif une fois ouvert, le Flip7 FE propose un écran principal de 6,7 pouces et un appareil photo 50 MP capable de réaliser des selfies et vidéos de haute qualité en mode Flex (à demi-ouvert). La fonction Now Brief y est bien présente pour afficher des infos utiles (météo, agenda, notifications) sur l’écran externe, dans un format optimisé pour sa taille réduite. Disponible en deux coloris sobres (Noir et Blanc), cette édition FE apporte l’expérience Galaxy pliable à un prix plus doux, sans sacrifier les fonctionnalités clés ni la qualité de fabrication. Samsung démocratise ainsi sa gamme pliable, convaincu que ces innovations peuvent bénéficier à un plus grand nombre d’utilisateurs. (À noter : une version Galaxy Z Fold7 FE a également été évoquée par certaines sources, ce qui pourrait à terme étendre l’offre pliable accessible, bien que Samsung n’ait pas confirmé ce modèle lors de l’événement.)

Sécurité et confidentialité renforcées avec One UI 8

Conscient que l’essor de l’IA et des terminaux connectés doit s’accompagner de garanties accrues, Samsung a fait de la sécurité mobile un pilier de ces nouveaux Galaxy. Ils inaugurent la surcouche One UI 8, qui apporte de multiples améliorations en matière de protection des données et de confidentialité. En particulier, Samsung introduit la fonction Knox Enhanced Encrypted Protection (KEEP), une architecture de sécurité isolant les données sensibles de chaque application dans un stockage chiffré dédié. Concrètement, chaque appli ne peut accéder qu’à ses propres informations protégées, et pas à celles des autres, ce qui renforce la confidentialité des fonctionnalités personnalisées exploitant les données utilisateur (historique, préférences, routines, etc.). KEEP forme ainsi une coque cryptée autour des nouvelles expériences d’IA, assurant que les insights personnels (par exemple les suggestions intelligentes de Now Brief ou la recherche photo intelligente) restent strictement localisés sur l’appareil. Cette protection logicielle s’appuie sur la puce de sécurité matérielle Samsung Knox Vault, qui stocke les informations critiques (mots de passe, données biométriques, clés de chiffrement) dans un environnement isolé et inviolable, les maintenant à l’abri même si le système d’exploitation principal venait à être compromis.

Samsung fait également progresser son concept de sécurité multi-appareil avec Knox Matrix, un système qui coordonne la défense de l’ensemble de l’écosystème Galaxy. Via One UI 8, Knox Matrix offre une protection proactive et transparente : si un appareil Galaxy connecté venait à être identifié comme compromis (par ex. tentative de falsification système), il sera automatiquement déconnecté du compte Samsung et des services cloud, évitant la propagation de la menace aux autres terminaux liés. L’utilisateur est simultanément alerté sur ses différents appareils et invité à prendre les mesures appropriées, renforçant la confiance dans ce réseau d’appareils interconnectés.

Enfin, Samsung anticipe les menaces de demain en adoptant la cryptographie post-quantique. Les Galaxy Z Fold7/Flip7 intègrent un chiffrement résistant aux attaques quantiques pour les connexions Wi-Fi sécurisées (Secure Wi-Fi), une première introduite avec la série Galaxy S25. En intégrant ces algorithmes de nouvelle génération, Samsung protège d’ores et déjà les échanges de données contre le risque futur que représenteront les ordinateurs quantiques, qui pourraient casser les méthodes de chiffrement actuelles. Ce chiffrement post-quantique sécurise l’échange de clés au cœur des connexions chiffrées et garantit la confidentialité des données de l’utilisateur même sur les réseaux publics non sécurisés. En un mot, avec One UI 8 et l’écosystème Knox (Vault, Matrix, KEEP), la sécurité et la vie privée sont élevées au rang de principes fondamentaux, intégrés par conception dans ces nouveaux Galaxy.

Disponibilité en Afrique centrale et offres exclusives

Les Galaxy Z Fold7 et Z Flip7 sont disponibles dès à présent en Afrique centrale, notamment chez les distributeurs agréés au Cameroun. Samsung renforce ainsi son implantation régionale en proposant immédiatement ces nouveautés au public local, tout en adressant les besoins spécifiques des consommateurs africains en matière de connectivité et d’innovation mobile. Les premiers acheteurs bénéficieront d’avantages exclusifs : Samsung Care+ est offert pendant une période limitée, apportant une couverture complète contre les dommages accidentels, les réparations et les remplacements si nécessaire. De plus, afin de promouvoir l’adoption de ses services d’intelligence artificielle, Samsung offre 6 mois d’accès gratuit à Google AI Pro – l’assistant intelligent de nouvelle génération de Google – ainsi que 6 mois de stockage cloud (2 To) sans frais supplémentaires pour tout acquéreur d’un Galaxy Z Fold7, Z Flip7 ou Z Flip7 FE. Ces offres viennent s’ajouter à l’expérience premium des appareils, garantissant une tranquillité d’esprit aux utilisateurs et la possibilité de tirer le meilleur parti des capacités IA et du stockage en ligne dès la sortie de la boîte.

Avec les Galaxy Z Fold7 et Z Flip7, Samsung propose en Afrique centrale une combinaison inédite de design pliable raffiné, de performances dopées à l’IA et de fonctionnalités de sécurité de pointe. Ces nouveaux modèles, accompagnés de leurs éditions FE plus accessibles, illustrent l’engagement du géant sud-coréen à démocratiser les technologies les plus avancées sur le continent africain. Entre innovation technologique, offres de service attractives et adaptation aux usages locaux, Samsung entend conforter sa position de leader du numérique en Afrique en offrant aux utilisateurs de la région le meilleur du smartphone Galaxy, taillé pour le présent et prêt pour l’avenir.

Par Digital Business Africa

Ivoire Tech Forum : connecter, booster et impacter l’ écosystème digital de la Côte d’Ivoire

[DIGITAL Business Africa] – Pari tenu pour le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation. Pour un coup d’essai, Ibrahim Kalil Konaté réussit à rassembler les institutions, les entreprises, les startups, les chercheurs et les acteurs du numérique africains à la faveur de l’ Ivoire Tech forum. L’ événement vise à catalyser la transformation numérique en Côte d’Ivoire et à positionner le pays comme un hub technologique en Afrique. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce 09 juillet 2025 en présence des personnalités venues d’autres pays comme Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique.

Les travaux se tiennent jusqu’au 11 juillet et leur thème principal est « le numérique au service de tous : comment les nouvelles technologies transforment notre quotidien ? » Le panel liminaire du Forum était intitulé « Opportunités offertes par la 5G et les satellites en orbite basse ». Au cours de ce panel, les intervenants ont vanté les opportunités qu’offrent la 5G et les satellites en orbite basse. Ces deux solutions, selon les experts, peuvent entraîner le développement des services numériques, à condition d’anticiper et d’adapter ces solutions aux réalités africaines en misant surtout sur la formation de la jeunesse, sur la recherche et l’innovation locale.

Jean-Marie Aképo, ingénieur des télécommunications et directeur général de la société Raka, fait partie des soutiens de la technologie 5G.

« Nous vivons une période où la connectivité est un levier essentiel de transformation économique, sociale et culturelle. La 5G avec ses débits ultra rapides, son faible taux de latence pour accéder à des applications beaucoup plus avancées et sa capacité à connecter des millions d’objets ouvre la voie à de nouveaux usages tels que les villes intelligentes, la télémédecine, l’agriculture de précision, l’industrie 4.0, l’éducation à distance, etc. »

Il n’est pas seulement admiratif de la 5G. Jean-Marie Aképo croit aussi que l’émergence des satellites en orbite basse appelés constellation LEO révolutionne l’accès à Internet.

« Les satellites LEO peuvent donc permettre de fournir une connexion Internet haut débit même dans les zones rurales et isolées là où les infrastructures terrestres comme la fibre optique, la 4G ou la 5G sont absentes ou peut-être économiquement non viables ».

Le coordonnateur du Programme national de Connectivité rurale (PNCR) au ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, Zacharie Ouattara, lui a réaffirmé l’engagement du gouvernement ivoirien à développer les infrastructures numériques.

« Pour garantir le succès du PNCR sur l’année 2025, un partenariat public-privé a été mis en place avec les opérateurs de téléphonie. Il s’agit d’un partenariat de type investissement dans les infrastructures où l’État de Côte d’Ivoire apporte une subvention aux opérateurs pour qu’ils puissent aller dans les zones rurales, déployer le réseau mobile et le haut débit afin d’apporter la connectivité à nos populations ».

Le directeur général de l’ l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), Colonel-Major Guelpétchin Ouattara, a rappelé l’importance stratégique de la cybersécurité pour la Côte d’Ivoire et réaffirme l’engagement de l’ANSSI à accompagner l’écosystème numérique à travers des actions concrètes. Plus de 1 000 jeunes sont attendus et participent à des activités édifiantes telles que des panels, des ateliers, le village d’innovations, entre autres.

Par Jean Materne Zambo

Avec Y’ello Kiosk, MTN Cameroon met à portée de pouce la presse camerounaise


[DIGITAL Business Africa] – Marre de courir après vos journaux chaque matin ? Avec Y’ello Kiosk, la presse camerounaise se met à portée de pouce. MTN Cameroon a mis sur pied cette application mobile qui révolutionne l’accès à l’information en rapprochant les titres de journaux favoris directement sur smartphone ou tablette. Son lancement officiel s’est tenu ce 1er juillet 2025 à l’hôtel Hilton de Yaoundé en présence de plusieurs ministres et hommes de média. Particulièrement ceux de la Fédération des éditeurs de presse (Fedipresse).

Un kiosque numérique au creux de votre main

Y’ello Kiosk regroupe de nombreux journaux dans une seule appli mobile. Téléchargeable gratuitement sur Play Store et App Store, elle permet d’acheter chaque numéro pour 150 FCFA (contre 400 FCFA en version papier), ou de souscrire à un abonnement mensuel ou annuel pour un accès illimité.

Comment ça marche ?

  1. Téléchargez Y’ello Kiosk.
  2. Sélectionnez votre publication.
  3. Réglez via mobile money.
  4. Lisez immédiatement, où que vous soyez.

Un coup de pouce pour la presse écrite

« Cette initiative répond à un défi majeur : garantir la viabilité de notre presse, notamment sa distribution », a souligné le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, lors de la cérémonie de lancement. Face à la hausse des coûts d’impression et aux contraintes logistiques, Y’ello Kiosk offre aux éditeurs :

  • Une visibilité démultipliée : plus besoin d’imprimer des milliers d’exemplaires, l’application permet d’atteindre tous les abonnés, y compris à l’étranger.
  • Un archivage facilité : chaque numéro est conservé numériquement et consultable à tout moment.
  • Des revenus diversifiés : abonnement, achat à l’unité, et même publicité ciblée, pour mieux monétiser le contenu.

Traduction automatique et accessibilité

Pour toucher les non-francophones, Y’ello Kiosk intègre un module de traduction automatique en plusieurs langues. Une nouveauté saluée par les éditeurs, qui voient ainsi leur lectorat s’élargir au-delà des frontières linguistiques.

MTN : catalyseur de la transformation numérique

Selon Wanda Mandela, Directeur général de MTN Cameroon :

« Y’ello Kiosk représente une avancée majeure pour les médias. Le numérique transforme en profondeur la presse, et notre rôle est d’accompagner ces mutations pour en faire un vecteur de développement. »

Vers une nouvelle ère pour la presse camerounaise

Avec Y’ello Kiosk, le Cameroun entre dans une phase inédite. Quelques jours plus tôt, c’est Orange Cameroun qui lançait Orange Mobile News accessible via son application Max It (350 f.Cfa par jour pour l’ensemble des titres disponibles sur la plateforme). Toutes ces applis de lecture et d’achat de journaux permettent :

  • Une lecture moderne sur smartphone et tablette.
  • Des contenus instantanément disponibles, y compris dans des zones mal desservies.
  • Une expérience utilisateur enrichie, grâce à la publicité ciblée et aux archives numériques.

La révolution numérique de la presse s’accélère : en quelques clics, l’information vous parvient partout, tout le temps. Avec Y’ello Kiosk et Orange Mobile News, la presse camerounaise entre enfin dans une ère connectée, innovante et résolument tournée vers ses lecteurs.

Pour en savoir plus, téléchargez Y’ello Kiosk sur [Play Store] et [App Store]

Par Digital Business Africa

ST Digital et RHOPEN Labs lancent SOC4AFRICA, une offre intégrée de Centre des opérations de sécurité pour une cybersécurité adaptée à l’Afrique

[DIGITAL Business Africa] – ST Digital et RHOPEN Labs ont officiellement lancé ce 1er juillet 2025 à Douala SOC4AFRICA, la première offre intégrée de Centre des Opérations de Sécurité (SOC) « pensée par et pour l’Afrique ». Cette initiative, présentée lors d’une conférence de presse organisée dans un SOC déjà opérationnel, a pour ambition de renforcer la souveraineté numérique du continent en proposant une cyberdéfense de haut niveau, contextualisée et maîtrisée localement.

Une réponse forte aux enjeux cyber du continent

L’Afrique fait face à une explosion des cyberattaques : ransomwares, phishing, intrusions dans les réseaux publics ou privés se multiplient, tandis que de nombreuses organisations restent dépendantes de solutions importées, coûteuses et souvent inadaptées aux réalités locales. SOC4AFRICA entend rompre ce modèle :

  • Infrastructure locale – hébergée dans des datacenters africains exploités par ST Digital, pour garantir performance, disponibilité et souveraineté des données,
  • Technologie open source avancée – fournie par RHOPEN Labs via sa plateforme SOC Labs, pour la détection, la surveillance et la remédiation en temps réel,
  • Expertise terrain – une équipe d’analystes et d’ingénieurs cybersécurité basés en Afrique, capables d’intervenir dans la langue, le contexte réglementaire et les usages propres à chaque pays.

« Avec SOC4AFRICA, nous voulons faire passer l’Afrique de la dépendance cyber à la souveraineté active », déclare Anthony SAME, CEO de ST Digital.

Un partenariat 100 % africain

SOC4AFRICA repose sur l’alliance de deux spécialistes du continent :

  • ST Digital, expert en infrastructures numériques et exploitant de datacenters en Afrique centrale et de l’Ouest, assure l’hébergement sécurisé et la proximité opérationnelle des services SOC.
  • RHOPEN Labs, pionnier du cyberscoring et de la sécurité opérationnelle, apporte sa plateforme SOC Labs, ses outils d’analyse et son support expert pour mettre en place une gouvernance cyber robuste.

« Cette alliance technique et commerciale montre que l’Afrique peut produire des solutions souveraines, robustes et compétitives », souligne François-Xavier DJIMGOU, président de RHOPEN Labs.

Deux formules pour tous les usages

Pour répondre aux besoins variés des entreprises et administrations africaines, SOC4AFRICA propose deux formules :

  1. SOC as a Service : abonnement mensuel scalable — supervision 24/7, détection d’incidents, gestion des alertes et réponse guidée par des experts.
  2. Build Your Own SOC : accompagnement complet — de la conception de l’architecture à l’intégration des outils, en passant par la formation des équipes internes.

Vers une cyberdéfense souveraine

En lançant SOC4AFRICA, ST Digital et RHOPEN Labs placent la barre très haut : construire un écosystème de cyberdéfense réellement africain, capable de protéger les infrastructures critiques, de soutenir la transition numérique des PME et de sécuriser les services publics.

Digital Business Africa suivra de près le déploiement de SOC4AFRICA et ses premiers retours d’expérience sur le terrain, tant auprès des grandes entreprises que des administrations désireuses de maîtriser intégralement leur cybersécurité.

Par Digital Business Africa

Orange Music Talents débarque au Cameroun : Locko, Sandrine Nnanga, Ben Decca et Elvis Kemayo vont coacher 30 talents émergents

[DIGITAL Business Africa] – Pour sa première édition au Cameroun, Orange Music Talents entend dénicher et valoriser les futures stars de la musique locale. Ce 2 juillet 2025 à Douala, Orange Cameroun a présenté ses quatre coachs pour l’étape nationale : les légendes Ben Decca et Elvis Kemayo, ainsi que les stars Locko et Sandrine Nnanga.

Plus de 2 000 candidatures, 30 présélectionnés

Lors de la conférence de presse, on a appris que plus de 2 000 artistes avaient postulé ; 30 ont été retenus pour les auditions ; la liste officielle sera bientôt publiée par Orange Cameroun.

Le format de la compétition

Résidence artistique : 10 talents vivent et travaillent ensemble à la Villa des Talents.

Tournée nationale : quatre résidents partent en tournée pour présenter leurs créations.

Finale live : deux artistes s’affrontent lors d’un grand concert.

Diffusion : 24 épisodes, d’une durée hebdomadaire sur Canal 2 International (dimanche 17h), CRTV (samedi 21h) et Trace Mboa (dimanche 18h), et simultanément sur les plateformes digitales d’Orange Cameroun.
Le public votera en ligne pour désigner le lauréat.

Trois générations réunies

Chaque duo de coachs marie une légende (Ben Decca ou Elvis Kemayo) à une vedette (Locko ou Sandrine Nnanga), pour guider et transmettre leur savoir aux talents émergents.

« NOTRE OBJECTIF EST DE METTRE EN COMPÉTITION CES DUOS POUR RÉVÉLER, DÉTECTER ET PROMOUVOIR DE NOUVEAUX TALENTS », EXPLIQUE ROBERT EKOTTO, CHEF DU DÉPARTEMENT EXPÉRIENCE, EVENTS ET SPONSORING CHEZ ORANGE CAMEROUN.

Des récompenses et un accompagnement complet

Prime en numéraire : 3 millions de FCFA pour le grand vainqueur.

Production d’album dans des conditions professionnelles.

Promotion d’un an via les médias partenaires (Canal 2, CRTV, Trace) et les outils digitaux d’Orange.

« Sans oublier tout ce que Orange a comme solutions de nouvelles technologies pour pousser la promotion. Quand vous fermez les yeux, vous pouvez imaginer ce que nous allons dérouler », promet Robert Ekotto. Ecoutez d’ailleurs ses explications en vidéo.

Les coachs partagent leurs attentes

Ben Decca : « Je veux découvrir de belles voix et les aider à accomplir leurs rêves. »

Sandrine Nnanga : « Venez tels que vous êtes : votre talent brut est la seule chose qui compte. »

Elvis Kemayo : « Les jeunes n’ont plus à galérer comme nous l’avons fait ; ils ont désormais un tremplin avec Orange. »

Un engagement de longue date

Depuis 25 ans, Orange Cameroun soutient les talents locaux, des musiques urbaines aux traditions. Après le succès d’Orange Music Legends (deux éditions), la marque confirme avec Orange Music Talents sa volonté d’unir générations et styles pour mettre en lumière la richesse du vivier musical camerounais.

Par Digital Business Africa