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Congo Brazza : Le Fratel et l’ARPCE vont examiner les solutions pour réguler les produits de gros imposés par les telcos, les 02 et 03 avril 2020

[Digital Business Africa] – Le 17ème séminaire du réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) se tiendra à Brazzaville, à l’hôtel Radisson Blu M’Bamou Palace, les 2 et 3 avril 2020  sur le thème « Quelle régulation tarifaire des produits de gros ? ». Cette rencontre est organisée par le comité de coordination 2020 du Fratel et l’Autorité de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo.

Conformément au plan d’action 2020 approuvé lors de la réunion annuelle 2019 du réseau qui s’est tenue à Bucarest les 23 et 24 octobre, ce séminaire abordera les différentes obligations tarifaires imposées par les autorités de régulation pour remédier à la puissance de certains opérateurs (régulation asymétrique) ou à l’ensemble des opérateurs (régulation symétrique) sur les marchés de l’accès aux réseaux de communications électroniques et de l’interconnexion.

D’après le Fratel, lors de ce séminaire, les participants reviendront, en premier lieu, sur la mise en place des types de remèdes tarifaires qu’ils considèrent comme adéquats selon les produits de gros régulés et les objectifs réglementaires poursuivis, notamment dans un contexte de transition technologique. En deuxième lieu, ils évoqueront les périmètres des coûts pertinents à prendre en compte. Enfin, les méthodes comptables de valorisation des actifs et les méthodes de modélisations (top-down, bottom-up, etc.) des capitaux immobilisés et des coûts d’exploitation et les sources d’alimentation des modèles, notamment la comptabilité réglementaire des opérateurs seront examinés. 

Par Digital Business Africa

Comment Google va réduire les revenus de ses 50 millions de Youtubeurs actifs à partir de ce 07 janvier 2020

[Digital Business Africa] – Youtube, le service de vidéo en ligne de Google, a annoncé ce 07 janvier 2020 qu’à partir de ce jour, il ne diffusera plus d’annonces personnalisées et ne proposera plus certaines fonctionnalités comme les commentaires, les stories, le chat en direct, la cloche de notification et d’autres encore sur les vidéos désignées comme étant conçues pour les enfants.

Toutes les vidéos postées sur Youtube doivent définir si oui ou non elles sont adaptées aux enfants. Si ce n’est pas fait, Youtube, à l’aide de ses robots, va automatiquement considérer toutes vidéos comme adaptée aux enfants et ne diffusera plus d’annonces personnalisées sur le contenu destiné aux enfants conformément à la loi COPPA (Children’s Online Privacy Protection Act) et / ou aux autres lois en vigueur. Explications de Youtube : « Plus spécifiquement, nous avons indiqué que tous les créateurs seraient tenus de désigner leurs contenus comme étant conçus pour les enfants ou non dans YouTube Studio et que nous traiterions les informations personnelles de toute personne regardant une vidéo conçue pour les enfants comme celles d’un enfant, quel que soit l’âge de l’utilisateur ».

Invitation est donc faite à tous les Youtubeurs de classer leurs contenus : « Les créateurs connaissent leurs contenus mieux que quiconque. C’est pourquoi nous pensons qu’ils sont les mieux placés pour désigner leur audience cible. Nous avons également recours à des systèmes d’apprentissage automatique pour identifier les contenus qui s’adressent aux enfants, et les créateurs peuvent changer la désignation s’ils pensent que nos systèmes ont fait une erreur ». Ce ne sera pas facile de changer. Car l’entreprise précise : « Nous n’ignorerons ce changement que si nous détectons un abus ou une erreur ». « Nous faisons confiance aux créateurs pour qu’ils définissent correctement leur contenu, mais nous pouvons modifier le paramètre d’audience en cas d’erreur ou d’abus. Cependant, ne comptez pas sur nos systèmes pour définir votre contenu. Nos systèmes peuvent ne pas identifier le contenu que la FTC ou d’autres autorités considèrent comme étant destiné aux enfants. Si vous ne définissez pas le contenu correctement pour les enfants, vous pouvez être soumis à des conséquences juridiques ou des conséquences sur YouTube », prévient YouTube

Ce qui aura une incidence sur les revenus de ses 50 millions de créateurs de vidéos actifs de la plateforme qui verront leur gain chuter. Youtube reconnaît que « cela ne sera pas facile pour certains créateurs, mais ce sont des mesures importantes pour assurer le respect des dispositions de la COPPA et des autres lois en vigueur ».  La plateforme de vidéo en ligne s’engage à aider les Youtubeurs à s’adapter à cette nouvelle situation.

En septembre dernier, Youtube avait  annoncé un certain nombre de modifications visant à mieux protéger les enfants et leur vie privée sur YouTube, et à répondre aux préoccupations soulevées par la FTC (Federal Trade Commission) aux États-Unis. Youtube c’est deux milliards d’utilisateurs qui regardent 250 million d’heures par jour sur les écrans TV. Et les 50 millions de Youtubeurs actifs uploadent 500 heures de vidéos par minute sur la plateforme.

Par Digital Business Africa




Quelques indications pratiques de YouTube

Téléchargez une vidéo pour les enfants :

1) Téléchargez une vidéo comme d’habitude;
2) Dans l’onglet Détails , faites défiler jusqu’à Public;
3) sélectionner:
– “Oui, c’est pour les enfants.”;
– “Non, ce n’est pas destiné aux enfants .  “;
4) Cliquez sur Suivant pour continuer le téléchargement de votre contenu.  Une fois que vous avez téléchargé la vidéo, elle sera intitulée “Pour les enfants (définie par vous)” dans la liste des vidéos . 

Définit les vidéos existantes comme destinées aux enfants :

Vous avez peut-être remarqué que YouTube a déjà défini certaines vidéos comme étant «adaptées aux enfants». Parce que vous n’avez pas été en mesure de définir votre chaîne ou vos vidéos jusqu’à présent ou non, vous pouvez maintenant:

1) Connectez-vous à studio.youtube.com ;
2) Dans le menu de gauche, sélectionnez Vidéos;
3) Cochez les cases à côté des vidéos que vous souhaitez modifier. Remarque : Vous pouvez;
4) sélectionner toutes les vidéos en cochant la case à côté de “Vidéo” en haut de la liste de téléchargement.  Sélectionnez Edition > Public > ” Oui, c’est pour les enfants”;
5) Sélectionnez METTRE À JOUR LES VIDÉOS .

Velvot Nigeria Limited consolide sa position sur le marché du cloud computing grâce à un partenariat avec Microsoft

[Digital Business Africa] – Velvot Nigeria Limited a conclut un partenariat avec Microsoft en tant que partenaire CSP de niveau 1 en Afrique. L’entreprise, qui a atteint 47 pays en Afrique, est actuellement le seul partenaire Microsoft CSP de niveau 1 spécialisé dans Microsoft Azure Cloud, Office 365, Microsoft 365 et Dynamics ERP, nous informe Techinafrica.

Selon le président-directeur général de Velvot, Aliyu Garba, la société est plus que disposée à offrir une entreprise intégrée, flexible et rentable qui propose des solutions d’intensité technologique à la suite du partenariat. Aliyu a également noté que de nombreuses entreprises sont toujours dans l’ignorance du cloud, qui est plus qu’un mot à la mode depuis un certain temps.

« Vous pouvez déjà utiliser des solutions cloud dans votre entreprise et ne même pas vous en rendre compte, comme Microsoft Office 365, Microsoft Dynamics 365 ou Azure. C’est là qu’intervient le partenaire Velvot Nigeria Limited Microsoft CSP Tier 1. Lorsque vous travaillez avec un fournisseur de services cloud comme Velvot Nigeria Limited, vous avez non seulement accès à la puissance et à l’évolutivité du cloud, vous bénéficiez également d’un service personnalisé et d’une assistance en temps réel pour aider votre entreprise à continuer de réussir. »

Une équipe dédiée aidera les clients avec des licences associées à un support proactif, des conseils et des conseils pour garantir l’efficacité et la sécurité de leurs entreprises. La licence, au lieu d’une tâche intimidante, sera pratique avec le bouton en un clic qui permet aux clients d’ajouter et de supprimer de nouvelles licences ou de nouveaux produits dans le portail de gestion de la facturation.

Il utilise le modèle d’abonnement au fur et à mesure pour engager les clients dans une facturation initiale ou sans frais de résiliation. «Vous aurez la tranquillité d’esprit d’un partenaire, d’une plate-forme et d’une facture mensuelle, trimestrielle et annuelle prévisible selon votre choix», a déclaré Aliyu. L’entreprise offre également la possibilité d’une solution de Cloud public, privé ou hybride sur une seule plateforme pour éliminer les chevauchements de services et de dépenses.

Gaëlle Massang

Kenya : Safaricom déclasse le service de fibre de Zuku de Wananchi et devient leader du marché

[Digital Business Africa] – Safaricom a lancé une campagne agressive pour conquérir de nouveaux abonnements dans le pays d’Afrique de l’Est et a aujourd’hui réussi à devenir le leader mondial de la FTTH, nous informe Itwebafrica.

Selon le nouveau rapport trimestriel (juillet – septembre 2019) de l’Autorité des communications du Kenya (CA), Safaricom a récolté 154603 abonnements pour une part de marché de 34%, tandis que le groupe Wananchi a obtenu une part de marché de 33,3% avec 151548 abonnements. Au trimestre précédent (avril – juin 2019), Safaricom avait 137.824 abonnements tandis que Wananchi Group avait 146.349 abonnements.

L’AC a cité les smartphones abordables, les plans de données et la croissance des services 4G comme contributeurs à la croissance. Dans ses résultats semestriels (six mois se terminant en septembre 2019) publiés en novembre 2019, Safaricom a indiqué que son câble à fibre couvrait 300 000 de foyers.

Gaëlle Massang

Les deepfakes et les vidéos truquées désormais interdits sur Facebook

[Digital Business Africa] – Facebook a annoncé ce lundi 6 janvier 2020 des mesures fortes pour combattre les deepfakes. L’entreprise a déclaré dans un communiqué qu’elle allait enquêter sur les comportements trompeurs dans les contenus générés artificiellement et en s’associant avec le milieu universitaire, politique et l’industrie du secteur pour mieux identifier le contenu truqué, nous informe BusinessInsider.

Les vidéos signalées seront soumises à un examen par des modérateurs tiers pour déterminer si le contenu est faux. À ce moment-là, Facebook « réduira considérablement sa diffusion » sur le fil ou rejettera la vidéo, si le compte tente de la diffuser sous forme de publicité. De plus, les personnes qui tentent de partager le contenu avant qu’il ne soit retiré du site recevront un avertissement pour les avertir que le contenu est faux.

La société a ajouté qu’elle avait établi un partenariat avec Reuters pour « aider les journalistes du monde entier à identifier les deepfakes et contenus truqués grâce à un cours de formation en ligne gratuit ». « Les entreprises de presse s’appuient de plus en plus sur des tierces parties pour de grands volumes d’images et de vidéos, et l’identification des visuels truqués est un défi important », a affirmé Facebook. « Ce programme vise à soutenir les rédactions qui essaient de faire ce travail. »

La société a défini le type de contenus qui serait retiré du site par le biais de deux critères :

  • Le contenu a été édité ou condensé — au-delà des ajustements nécessaires pour plus de clarté ou de qualité — d’une manière qui n’est pas apparente pour une personne lambda et qui pourrait probablement induire en erreur en faisant croire qu’un sujet de la vidéo a dit des mots qu’il n’a pas vraiment prononcés.
  • Il est un produit de l’intelligence artificielle ou du “machine learning” qui fusionne, remplace ou superpose du contenu sur une vidéo, lui donnant ainsi l’apparence d’être authentique.

Cette nouvelle politique de Facebook n’affectera toutefois pas les contenus qui sont truqués à des fins humoristiques ou parodiques, a déclaré la société.

Gaëlle Massang

Les ballons stratosphériques disposent désormais de suffisamment de bande passante pour assurer leur commercialisation

[Digital Business Africa] – La conférence mondiale des radiocommunications, qui s’est terminée fin novembre à Charm el-Cheikh a accordé des bandes de fréquences supplémentaires aux ballons ou drones stratosphériques, ces dispositifs des plates-formes de haute altitude ou plus brièvement des HAPS (High Altitude Pseudo-Satellites). Ils vont désormais disposer de suffisamment de bande passante pour assurer leur commercialisation, nous informe 01net.

Les HAPS seront reliés à Internet via des stations de base du réseau mobile ou des satellites. Ils pourront évoluer seul ou à plusieurs. Les utilisateurs ne s’y connecteront pas directement et passeront par des opérateurs pour en bénéficier. Car ces dispositifs viendront alimenter les réseaux télécom déjà existants de manière transparente pour le client final ou offriront un service ponctuel à louer, en se servant d’une antenne de réception terrestre.

Pour ce qui est des performances techniques, tout dépendra de la distance entre les HAPS et les personnes connectées. « La latence sera bien plus faible qu’avec un satellite, les HAPS se situant à seulement 20 km au-dessus de la Terre. Cette altitude-là leur permet aussi de se situer au-dessus du couloir aérien et de subir très peu de vent », nous explique Yves Piriou, l’expert en radiocommunications qui gère le dossier à l’Agence nationale des Fréquences (ANFR).

 « Pour ce qui est du débit, dans un rayon de 50 km au sol, il sera possible d’obtenir du Haut ou Très Haut Débit. Mais à 500 km, ce sera plutôt de l’ordre du Mbit/s », ajoute-t-il. Les GAFA s’échinent depuis plusieurs années à prouver l’utilité des plates-formes de haute altitude avec plus ou moins de bonheur. On se souvient, par exemple, des difficultés techniques rencontrées par Facebook qui l’ont amené à abandonner son projet de drone Aquila.


Pour les industriels du monde entier, ils représentent une opportunité de créer un nouveau segment de marché. Car ces engins vont jouer un rôle complémentaire des offres terrestres et surtout satellitaires. Ils coûteront moins chers qu’un satellite, seront plus souples à déployer, plus propres, tout en pouvant assurer une fonction de relai de télécommunications. C’est la raison pour laquelle on les appelle aussi des « pseudolites » ou « pseudosatellites », selon 01net.

Gaëlle Massang

Jimmy Wales, le co-fondateur de Wikipedia annonce la création de WT:Social sa version de Facebook, sans publicité

[Digital Business Africa] – Jimmy Wales, le co-fondateur de Wikipedia a lancé son propre réseau social dénommé WT:Social, une sorte de version de Facebook mais sans aucune publicité, ni infox. Le réseau social présente donc une interface plutôt sobre, qui se compose d’un simple flux dont le contenu est, pour le moment, uniquement composé d’actualités et des commentaires laissés par les utilisateurs.

Ainsi, il y a peu de chance de découvrir de la publicité de politique sur WT:Social, à l’inverse de ce que l’on peut lire sur Facebook. Ce projet émane d’un précédent envisagé par le co-fondateur de Wikipédia. En effet, Wales est aussi le fondateur de WikiTribune. L’objectif de ce site était de devenir une source d’information mondiale réalisée par des journalistes professionnels et des contributeurs lambda, nous informe le site Siècle digital.

Globalement, ce nouveau réseau social va donc lutter contre la publication massive de fausses informations. Dès qu’un article sera posté sur le réseau, la provenance de l’article, des sources ainsi que des références seront postées sur le réseau également.

Un projet de vote pour promouvoir les articles de qualité est aussi à l’étude : il permettrait alors aux utilisateurs d’accorder un vote positif à un contenu jugé pertinent, intéressant, de qualité et celui-ci pourrait ensuite être mis plus en avant.

Concernant le modèle économique, en effet, même si le réseau n’a pas de lien financier avec Wikipédia, il vit du même modèle économique : les dons. Mis en ligne le mois dernier, il ne compte déjà pas moins de 50 000 utilisateurs comme l’indique The Next Web.. Mais il y’a n effet une très longue liste d’attente pour s’inscrire, et donc, pour éviter de patienter pendant le filtrage et passer devant 28 000 personnes, il n’y a qu’une solution : payer 13 dollars par mois ou alors 100 dollars par an.

Wales est persuadé que, comme pour le « succès de Netflix, les gens sont prêts à payer pour un contenu significatif ». Reste donc maintenant à travailler la communication, afin de faire connaître le réseau à plus de personnes encore, et surtout : travailler sur le filtrage imposé à la liste d’attente, car pour attendre que 28 000 personnes soient acceptées, il faut s’armer de beaucoup de patience

Gaëlle Massang

TerraPay et UBA Group s’associent pour faciliter les services de transfert d’argent dans 20 pays d’Afrique

[Digital Business Africa] – TerraPay, un réseau de paiement international basé sur la téléphonie mobile, et UBA Group, un groupe panafricain de services financiers dont le siège est au Nigéria ont annoncé un partenariat pour faciliter les services de transfert d’argent en temps réel à ses clients dans 20 pays à travers l’Afrique.

Selon un communiqué publié par les partenaires, le service est actuellement en ligne dans cinq pays du réseau UBA, notamment le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Sierra Leone et le Cameroun. Il devrait être prochainement déployé dans les autres filiales de la Banque au Tchad, au Libéria, au Sénégal, en Ouganda, au Congo Brazzaville, en Guinée Conakry, au Kenya, au Mali, en Zambie, au Congo RDC, au Gabon, au Mozambique, en Tanzanie et en République du Bénin, nous informe Itwebafrica.

Sampson Aneke, chef de groupe, Transaction et services bancaires électroniques, UBA Group, a déclaré que l’Afrique est l’un des plus grands destinataires de transferts de fonds au monde, et que la technologie continue de permettre le commerce et l’investissement transfrontaliers, la disponibilité des services de transfert d’argent en temps réel est devenue très important.

« En tant que banque mondiale de l’Afrique, nous sommes ravis d’ouvrir une nouvelle opportunité de transfert d’argent en temps réel en partenariat avec TerraPay. C’est une autre étape importante dans l’amélioration de l’accès aux services financiers pour nos clients à travers le monde », a ajouté Aneke.

Ambar Sur, fondateur et PDG de TerraPay, a déclaré: « Ce partenariat avec le groupe UBA jouera un rôle central dans les envois de fonds transfrontaliers en Afrique, en Amérique et en Europe. Nous sommes ravis d’apporter la commodité du transfert d’argent transfrontalier instantané, directement vers n’importe quel compte UBA dans vingt pays. »

Les entreprises ajoutent que l’Afrique est l’un des plus grands destinataires de transferts de fonds – et les transferts vers l’Afrique subsaharienne ont augmenté de près de 10% pour atteindre 46 milliards de dollars en 2018, soutenus par la bonne conjoncture économique dans les économies à revenu élevé. Il devrait également augmenter en 2019, toujours selon Itwebafrica.

Gaëlle Massang

Sénégal : Pour Abdoul ly, la baisse des tarifs télécoms est «en grande partie le résultat de l’action de l’ARTP»

[Digital Business Africa] – Suite à l’arrivée de Free au Sénégal, les opérateurs de téléphonie ont effectué une baisse de 40% dans les tarifs d’accès à la voix et à Internet. Abdoul Ly, le DG de l’ARTP revient sur cette question dans une interview accordée au quotidien national Le Soleil et déclare que ces baisses effectuées par les opérateurs sont «en grande partie les résultats de l’action de l’ARTP».

L’ex directeur général d’ABM Technologies est revenu sur le texte qui régit depuis quelques mois les promos effectuées par les opérateurs « Les promotions ont été encadrées dans le but d’améliorer la lisibilité tarifaire, de réduire l’asymétrie d’information et ainsi permettre au consommateur de faire son choix,  en fonction de son budget et en parfaite connaissance du marché. »

Rappelons que le but de cette décision était de renforcer la concurrence dans le secteur des télécommunications et de promouvoir l’innovation. Une façon de permettre aux FSVA « d’avoir accès de manière gratuite, à ces codes en proposant des services aux abonnés de la téléphonie mobile par ce canal », précise le communiqué de l’ARTP relatif à l’annonce de la baisse.  

Une première expérience cependant pas reluisante notait l’ARTP, puisque « au bilan de la première année de mise en œuvre de ladite décision, il apparait clairement que les prix des offres commerciales des opérateurs ne favorisent pas une implémentation diligente des codes attribués et une rentabilité des services déployés».

Gaëlle Massang

Cameroun : Après MTN et Glencoe, Serge Esso nommé Conseiller spécial du DG d’ENEO

[Digital Business Africa] – Retour chez ENEO, pourrait-on dire. L’opérateur du secteur de l’électricité au Cameroun a annoncé dans un communiqué publié ce 06 janvier 2020 que Serge Esso est nommé Conseiller spécial auprès du DG d’ENEO Cameroon S.A.

D’après ENEO, Serge Esso est appelé à représenter l’entreprise auprès du gouvernement et auprès d’autres parties prenantes clés, dans le cadre des relations institutionnelles et des affaires stratégiques. « Cette approche participe des efforts de l’entreprise pour renforcer la proximité avec le Gouvernement et ses Parties Prenantes clés ; et du souci de jouer pleinement son rôle de force motrice du secteur de l’électricité, aux côtés des autres acteurs de la chaine d’énergie, afin de relever les nombreux défis auxquels l’entreprise et le secteur font face », précise le communiqué de l’entreprise.

En 2018, après cinq ans et deux mois chez l’opérateur de télécommunications MTN Cameroon comme General Manager – Corporate Services (directeur central des Affaires publiques), il quitte la filiale locale du géant télécoms sud-africain qui s’était engagé dans une politique de réduction de ses effectifs pour lancer son cabinet de lobbying baptisé Glencoe Advisory. Une firme spécialisée dans l’appui aux investisseurs étrangers dans toute l’Afrique subsaharienne francophone et servant de pont entre les investisseurs internationaux et les pays à fort potentiel d’investissement.

Serge ESSO, MTN
Serge Esso, alors General Manager – Corporate Services (directeur central des Affaires publiques) chez MTN Cameroon.

En rejoignant  MTN en 2013, il est débauché d’AES Sonel, alors  opérateur du secteur public de l’électricité au Cameroun. Il y avait déjà passé  plus de six ans. De janvier 2007 à juin 2013 comme sous-directeur chargé du pôle « droit des Affaires » à la direction juridique.

Remarqué et recruté par Vincent Bolloré

Titulaire d’une Maitrise en Droit des Affaires internationales et d’un DESS en Droit du Commerce international/Droit de l’Exportation obtenus à Paris-1 Panthéon-Sorbonne et Paris-5 René Descartes,  Serge Esso est remarqué et recruté par Vincent Bolloré après ses études en Droit des Affaires. Après son passage à la direction juridique du groupe Bolloré à Puteaux, il rentre en Afrique en 1999. Il est recruté au sein du cabinet PricewaterhouseCoopers comme que juriste fiscaliste. Il sera alors chargé entre autres de développer le marché équato-guinéen.

En septembre 2003, il rejoint, en tant que DRH, une autre filiale de Bolloré au Cameroun : Camrail. Il y passera juste neuf mois. Puis, incursion dans le secteur pétrolier. Durant deux ans, de septembre 2004 à août 2006, il s’occupe des activités juridiques et fiscales du groupe pétrolier Shell Oil Products Africa pour 16 pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’ouest.

C’est donc plus de 20 années d’expérience à des postes stratégiques de plusieurs multinationales de premier plan qu’il apporte à ENEO. Parmi ses spécialités, on retrouve notamment la négociation de haut niveau, le conseil et l’accompagnement des entreprises et investisseurs internationaux, la conformité et la bonne gouvernance d’entreprise.

Par B-O.D.

Tunisie : le gouvernement renforce les garanties aux investisseurs dans le capital des startups

[Digital Business Africa] – Ce lundi 30 décembre 2019, une convention portant sur la gestion du Fonds de garantie pour les startups a été signée  par le ministre des Finances et du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale par intérim, Mohamed Ridha Chalghoum, le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar Maarouf, et le PDG de la Société Tunisienne de Garantie (Sotugar), Taher Htira.

Cette convention vise à renforcer le rôle des sociétés d’investissement dans l’accompagnement du capital des startups. Leur modèle économique reposant sur l’innovation, notamment technologique. En vertu de cet accord, la Sotugar se chargera de la gestion du fonds précité. Et ce, afin de protéger les participations dans le capital des startups, nous informe le site l’économiste maghrebin.

D’ailleurs, la convention intervient en application de l’article 18 du Startup Act. Cet article prévoit le lancement d’un fonds pour garantir la participation des fonds communs de placement en capital de développement. Ainsi que celle des sociétés d’investissement à capital de développement. Ou des fonds d’amorçage, dans le capital des startup. Et ce, conformément à la législation en vigueur.

En outre, le ministère des Technologies de la communication et de l’Economie numérique et l’Instance Tunisienne de l’Investissement ont signé une convention pour définir des mécanismes de coopération bilatérale dans le cadre du Startup Act. L’objectif est d’assurer un encadrement adéquat des promoteurs dans le domaine de la messagerie électronique et d’échange d’expériences.

Gaëlle Massang

2020 pourrait être l’année de décollage de la 5G avec 200 millions de smartphones 5G qui pourraient être vendus

[Digital Business Africa] – D’après les analystes de Goldman Sachs, il devrait se vendre cette année plus de 200 millions de smartphones compatibles avec la 5G à travers le monde. C’est environ 20 fois plus que ce qu’il s’est écoulé en 2019. Une large partie devrait être destinée à la Chine, l’un des pays en pointe sur cette technologie. En décembre 2019, l’un des fournisseurs japonais de Huawei estimait même que 100 millions d’entre eux pourraient être uniquement vendus par le constructeur chinois, selon le site 01net.

C’est environ un million d’antennes-relais 5G qui seront déployées cette année dans le pays, un chiffre en hausse par rapport à la prévision initiale de 600 000 auparavant faite par Goldman Sachs.  Les marques chinoises ne s’y trompent d’ailleurs pas puisque Xiaomi a prévu d’investir 7 millions de dollars durant les cinq prochaines années, en grande partie dans la 5G

Pour l’instant, c’est toutefois Samsung qui reste à la pointe de cette technologie côté mobiles. Le constructeur coréen a annoncé ce 2 janvier 2020 avoir écoulé plus de 6,7 millions de smartphones 5G en 2019, soit plus que les 4 millions prévus initialement.  Si cela représente près de 54 % du marché de l’année dernière, cette proportion pourrait donc rapidement changer avec l’explosion de la 5G en Chine. 

Gaëlle Massang

Le groupe MTN réagit aux accusations américaines de soutenir le terrorisme

[Digital Business Africa] – Une plainte a été déposée ce vendredi 27 décembre 2019 contre Le géant sud-africain des télécommunications, MTN devant un tribunal fédéral américain pour violation des lois antiterroristes américaines. Dans un communiqué ce lundi 30 décembre 2019,, le géant sud-africain, tout en réaffirmant « toujours mener ses activités avec éthique et responsabilité », aurait néanmoins signifié « examiner actuellement avec ses conseillers, la plainte, dans ses détails ».

MTN, serait selon des observateurs entrain de payer le choix « audacieux » que le groupe africain aurait fait depuis 2005 de chercher à pénétrer les parties du monde considérées comme trop risquées, par de nombreuses autres sociétés de télécommunications. Ces pays comme la Syrie, l’Iran ou encore le Soudan du Sud, offriraient un climat des affaires délétère parce qu’étant vulnérables à de brusques changements de politiques économiques, nous rapporte le site La nouvelle tribune.

Selon la plainte, MTN aurait violé la loi antiterroriste américaine en versant des subsides à Al-Qaïda et aux Talibans, apportant ainsi un soutien matériel à des organisations terroristes connues. Une plainte, qui serait la conséquence d’une enquête menée par un cabinet juridique de Washington qui aurait mis en évidence que MTN aurait versé de substantiels pots-de-vin aux combattants talibans en Afghanistan pour empêcher que ceux-ci ne détruisent leurs pylônes de téléphonie cellulaire. Des pots-de-vin qui auraient, toujours selon la plainte, aidé à la résilience des talibans dans la région.

En outre, révélait l’agence américaine Bloomberg, un collectif des familles de 150 américains, soldats et civils tués ou blessés, lors de la guerre en Afghanistan entre 2009 et 2017 se serait également porté partie civile dans la plainte et demanderait au géant sud-africain des dédommagements pour les « pertes subies ».

Gaëlle Massang

Togo : les consommateurs interpellent Moov Telecom au sujet des dysfonctionnements sur son réseau

[Digital Business Africa] – L’Association Togolaise des Consommateurs (ATC)  interpelle les dirigeants d’Atlantique Télécom et les invite à prendre rapidement les mesures idoines pour situer sans délai l’opinion nationale et les consommateurs des zones concernées sur les raisons de ses dysfonctionnements constatées. Elle souhaite également
le rétablissement sans délai du service normal d’alimentation des points de vente dans les zones affectées.

Dans un communiqué publié sur le site Icilomé, , l’Association déclare avoir  été saisie depuis quelque jours de plaintes des abonnés de la téléphonie MOOV qui éprouvent des difficultés à s’approvisionner dans certains quartiers de la capitale Lomé en crédits de communication et d’user des services de transaction monétaire électronique via Flooz.

Pour en savoir un peu plus, l’ATC a initié une enquête sur le terrain qui a révélé que c’est depuis le 23 Décembre 2019, que ces services MOOV ont été interrompus dans une zone allant du périmètre de l’université de Lomé jusqu’au quartier de Nyékonakpoè en passant par le centre d’affaires Déckon. Au cours de cette investigation, il est régulièrement indiqué à l’ATC que les commerciaux de MOOV qui doivent alimenter les milliers points de vente situés dans cette zone ne répondent plus aux appels, privant ainsi les dizaines de milliers consommateurs des activités de communications et d’opération de mobile-money.

L’association espère donc  un rapide retour à la normale et affirme sa solidarité avec les tenants des points de vente des produits MOOV et FLOOZ de même que les consommateurs qui subissent les désagréments dû à cette rupture de services.


Gaëlle Massang

Togo, l’Enseignement technique entame son processus de digitalisation

[Digital Business Africa] – Que ce soit dans le secteur industriel ou tertiaire, l’enseignement technique va subir une mutation au Togo. L’objectif c’est de voir les enseignants faire recourt aux ressources pédagogiques numérique, afin d’adapter l’enseignement technique à l’évolution des besoins. Une manière de faciliter la mise à jour des enseignements, ainsi que de régler durablement le défi de l’adéquation formation-emploi.

C’est ainsi que Du 26 au 31 décembre 2019, puis du 2 janvier au 7 janvier, tous les enseignants du secteur de l’Enseignement technique et professionnel sont initiés et formés à l’informatique. Ils sont au total 1257 enseignants concernés. Au terme de cette formation et une fois le processus lancé, les cours devront être préparés par ordinateur et dispensés par projection, selon ciomag.

 Ce projet initié par le ministère de l’Enseignement technique, de la formation et de l’insertion professionnelle vise à remplacer progressivement les tableaux et craies par des écrans interactifs. Le projet prend en compte l’équipement des centres de formation et des enseignants. De ce fait, le gouvernement togolais s’est engagé à doter chaque enseignant d’un ordinateur portable.

Pour cette phase du projet, « la formation portera sur la maitrise de Windows 10, Excel, Microsoft Word, Microsoft Edge, Outlook avec un accent particulier sur PowerPoint », a précisé Pawou Batana, Président Directeur Général d’Ipenet Expert, le cabinet en charge de la formation des enseignants. Pour cet acteur avisé de l’écosystème numérique du Togo, « c’est une excellente démarche. Parce qu’au 21è siècle, l’ordinateur est devenu public et cela va faciliter énormément le travail des enseignants », s’est-il réjoui.

Pour faire du projet une réussite, une maison d’édition a mis au point, au profit du secteur, un manuel de cours numérique. L’outil dispose d’une option d’auto-évaluation en vue d’assurer un suivi régulier des enseignants et de leur apporter les appuis nécessaires, nous informe ciomag.

Gaëlle Massang

Sénégal : les travaux du Parc des Technologies Numériques d’une valeur de 46 milliards de FCFA sont lancés

[Digital Business Africa] – Le gouvernement sénégalais va débuter Ce lundi 30 décembre 2019  les travaux de construction du Parc des Technologies Numériques du Sénégal, au cœur du pôle urbain de Diamniadio.

Après l’incubateur de la DER, le Parc des Technologies Numériques du Sénégal vise à contribuer au développement fulgurant du secteur numérique. Financé à hauteur de  46 milliards de francs CFA, l’infrastructure fait en effet partie des projets phares de la stratégie Sénégal Numérique 2025, et en attendant la livraison, des multinationales et des entreprises ont entamé les démarches pour occuper le PTN, nous informe ciomag.

Dans le cadre du respect des délais de la réalisation de la structure, le coordonnateur Bassirou Abdoul BA, rassure que “les entreprises mobilisées sont dans l’obligation de respecter les délais afin d’honorer leur engagement vis-à-vis de l’Etat du Sénégal au delà des travaux annexes du parc”.

En terme de service pour l’innovation, des locaux pour le service cloud, un data center tiers 3, un centre d’incubations et un centre BPO/ ITO pour capter les opportunités d’outsourcing seront mis en place afin de favoriser le développement de l’innovation technologique.

Gaëlle Massang

Zimbabwe : les transactions d’argent mobile sont en forte augmentation

[Digital Business Africa] – Les transactions d’argent mobile au Zimbabwe ont augmenté de 91% pour atteindre 11888760224 $ US au troisième trimestre 2019, grâce au coût des biens et services. Dans son rapport du troisième trimestre, l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (Potraz) a confirmé que les transactions d’argent mobile étaient passées de 6 223 561 138 $ US enregistrés au deuxième trimestre, nous informe Itwebafrica.

Un extrait du rapport se lit comme suit: « La croissance de la valeur des transactions peut être attribuée à un certain nombre de facteurs tels que l’augmentation générale du coût des biens et services ainsi que la croissance du nombre d’utilisateurs et de cas d’utilisation. Mobile l’argent est devenu un canal important pour effectuer des transactions de personne à entreprise (P2B), comme le montre la croissance de la valeur du temps d’antenne, des factures et des transactions d’argent mobile des commerçants. » L’adoption de l’argent mobile a continué d’augmenter, en particulier dans un contexte de pénurie de liquidités.

Le rapport indique que les abonnements d’argent mobile actifs ont bondi à 7 190 153 abonnés, contre 7 032 330 au trimestre précédent. Le nombre d’abonnés actifs du gouvernement à One Money a augmenté de 27,8%, EcoCash en comptait 6 707 225 et Telecash 54 399. La base d’abonnés actifs EcoCash a connu une croissance de 1% par rapport au trimestre précédent, One Money a augmenté de 27,8%. Le régulateur a également augmenté les tarifs voix et données de plus de 50% au début du troisième trimestre.

Cela a entraîné une augmentation de 99,2% du temps d’antenne, des factures et des paiements aux commerçants. Les entrées et sorties de fonds ont augmenté de 106,1% pour atteindre 5,03 milliards de dollars et 46,9% pour atteindre 1,9 milliard de dollars, respectivement, ce qui a également alimenté la croissance.

EcoCash a traité 99,7% de la valeur totale des transactions au troisième trimestre contre 99,6% enregistré au trimestre précédent tandis que NetOne est resté inchangé à 0,3%. Telecel a vu une énorme baisse des transactions d’argent mobile à 0,03% au cours de la période sous revue par rapport au 0,1% du trimestre précédent, toujours selon Itwebafrica.

Gaëlle Massang

Airtel a confirmé son intention de s’inscrire à la Bourse du Malawi

[Digital Business Africa] – L’opérateur Airtel Malawi confirme son intention de s’inscrire à la Bourse du Malawi (MSE), mais n’a pas fixé de date limite, nous renseigne Itwebafrica.

Charles Kamoto, directeur général d’Airtel Malawi, a déclaré que la décision de cotation marquait une étape importante dans l’évolution de l’entreprise, ajoutant que l’opérateur avait investi massivement dans son réseau. « Cotée à la bourse du Malawi, Airtel Malawi permet désormais aux Malawiens de toute l’étendue et de la longueur du pays de faire partie d’un voyage partagé et d’une histoire de succès », a t-il déclaré.

Cette annonce intervient après que la société et le régulateur ont résolu un problème en suspens. En octobre de cette année en effet, la Malawi Communications Regulatory Authority (MACRA) a infligé à Airtel Malawi une amende de 820 millions de KK (environ 1,1 million de dollars) pour avoir omis de se conformer à l’exigence de participation minimale locale de 20% conformément à la loi de 2016 sur les communications du Malawi. La localisation de l’actionnariat devait se faire dans un délai de deux ans à compter de la date à laquelle la nouvelle licence d’Airtel est devenue opérationnelle en février 2014.

Le directeur général de la MACRA, Godfrey Itaye, a déclaré que cela était contraire à la loi sur les communications du pays. Le régulateur a en outre ordonné à l’opérateur de payer 20 millions de KK tous les 14 jours pendant lesquels la société n’avait toujours pas respecté l’obligation d’actionnariat. Cependant, Airtel Malawi a depuis payé l’amende et le régulateur a décidé d’annuler l’ordonnance supplémentaire, selon Itwebafrica.

Gaëlle Massang

ICT Media STRATEGIES vous souhaite bonne et heureuse année 2020!

Toute l’équipe d’ICT Media STRATEGIES, votre cabinet d’e-Réputation et de veille stratégique dans le secteur des TIC, des Télécoms, et du Numérique en Afrique, vous souhaite bonne et heureuse année 2020! Que cette nouvelle année soit celle de l’accomplissement de vos ambitions! Merci de continuer à nous suivre, à nous faire confiance et à nous soutenir!

Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES

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Paul Biya : « Les réseaux sociaux et organes de presse ne peuvent changer les résultats d’une élection… »

[Digital Business Africa] – Depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle d’octobre 2018 au Cameroun ayant consacré la réélection du président Paul Biya, les débats sur les réseaux sociaux sont virulents entre les partisans du président Paul Biya et ceux du Pr Maurice Kamto, arrivé en seconde position. Dans son adresse à la nation ce 31 décembre 2019, le président Paul Biya revient sur ce sujet en quelques mots. « Ce ne sont ni les réseaux sociaux, ni tel ou tel organe de presse qui peuvent changer les résultats d’une élection, encore moins les manifestations illégales, les violences et les attaques personnelles ou haineuses. Qu’on se rappelle que j’avais dit en son temps : « Débattons, ne nous battons pas. » Ainsi se comportent les citoyens d’un pays démocratique », a proposé le président de la République.

Le président camerounais affirme qu’une minorité, au Cameroun comme dans la diaspora, paraît avoir oublié les règles qui gouvernent la vie démocratique. « Est-il nécessaire de rappeler qu’une démocratie a pour seul arbitre le peuple souverain ? Lorsque celui-ci s’est prononcé à travers des élections libres et transparentes, et que les résultats sont proclamés après l’examen d’éventuels recours, ces résultats doivent être respectés et acceptés par tous », rappelle le président.

« Si l’on veut participer à la vie démocratique de son pays, il faut en respecter les règles et militer dans les partis politiques dont l’activité s’exerce dans le cadre du respect de la loi. Il sera loisible de le vérifier lors des prochaines élections municipales et législatives du 09 février 2020 », conclût Paul Biya à ce sujet.

Appel à une utilisation responsable des réseaux sociaux

Le 10 septembre 2019 déjà, le président camerounais, dans un discours spécial à la nation, s’offusquait déjà de ce que « les nouvelles technologies de l’information et de la communication et notamment les réseaux sociaux ont malheureusement favorisé l’apparition de leaders autoproclamés, d’extrémistes de tout bord essayant d’asseoir leur notoriété par le biais d’injures, de menaces, d’appels à la haine, à la violence et au meurtre».

De manière générale, le président camerounais prône une fois de plus l’utilisation responsable des réseaux sociaux. Lors de ses précédents discours, notamment ceux adressés à la Jeunesse, il a régulièrement insisté sur les opportunités que les jeunes pouvaient exploiter de la percée du numérique. Dans le même temps, il les a aussi régulièrement appelés à la vigilance, à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure ».

Aux Camerounais qui sont dans la diaspora, « qu’ils soient ou qu’ils ne soient plus Camerounais, je pense qu’ils devraient, par patriotisme, s’abstenir de propos négatifs à l’égard de leur pays d’origine. On doit toujours respecter sa patrie, ses institutions et ceux qui les incarnent », a conseillé ce 31 décembre 2019 le président camerounais.

Par Digital Business Africa