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Afrique du Sud : Ralph Mupita, nommé nouveau PDG de MTN Group, en remplacement de Rob Shuter

[Digital Business Africa] – MTN Group a un nouveau PDG. Le groupe de télécommunications sud-africain a annoncé ce 19 août 2020 la nomination de Ralph Mupita en qualité de nouveau PDG du groupe. Cette nomination prendra effet à compter du 1er septembre 2020. Il remplacera  Rob Shuter, l’actuel PDG. Ralph Mupita qui est un ancien de la maison, occupe actuellement le poste de directeur financier.  

Selon le Groupe MTN, Ralph Mupita, directeur financier du groupe MTN depuis avril 2017, a joué un rôle essentiel dans le développement et l’exécution de la stratégie du groupe, les processus d’allocation du capital, la performance financière ainsi que dans la résolution d’un certain nombre de questions complexes de régulation. A cela, MTN ajoute son expérience réussie dans les services financiers, les fusions et acquisitions et les marchés émergents. Des arguments qui ont motivé son choix et l’ont placé dans une bonne position pour diriger la croissance et la durabilité de l’entreprise.

Pour Jonas Mcebisi, président du conseil d’administration du groupe MTN,la nomination de Ralph Mupita intervient après un processus rigoureux de recherche approfondie. « Nous sommes heureux d’avoir nommé une personne du calibre, de l’expérience et de la capacité de Ralph pour occuper le poste de président directeur général du groupe. L’expérience de Ralph en tant que directeur financier du groupe, sa solide connaissance de nos activités et nos marchés, ainsi que son expérience réussie dans les services financiers, les fusions et acquisitions dans les marchés émergents, le placent dans une excellente position pour diriger, dans la continuité, la croissance constante de l’entreprise », explique Jonas Mcebisi.

Ralph Mupita est diplômé de l’Université du Cap avec un diplôme en Ingénierie et un MBA. Avant de rejoindre le Groupe MTN, il a été, pendant cinq ans, PDG d’Old Mutual Emerging Markets, une entreprise des services financiers aux particuliers et aux entreprises dans 19 pays d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie, gérant, à l’époque, un portefeuille de plus de mille milliards de rands d’actifs de clients.

Commentant sa nomination, Ralph Mupita a déclaré: «Diriger une entreprise qui a une histoire à l’échelle et impact socio-économique du Groupe MTN est un privilège et un honneur pour moi. J’ai hâte de travailler avec le conseil d’administration et le comité exécutif du Groupe afin de stimuler la croissance et créer de la valeur pour les actionnaires et les parties prenantes en général. »

Pour le nouveau PDG, le Groupe MTN est en pole position pour tirer parti des changements d’accélération numérique et des opportunités sur les marchés où le groupe est présent. « Nous sommes bien placés pour jouer un rôle important et de premier plan dans l’inclusion numérique et financière du continent africain, en collaboration avec nos parties prenantes et partenaires », expose-t-il.

Rob Shuter à BT Entreprise

L’actuel président directeur général du Groupe, Rob Shuter, quittera ses fonctions le 31 août 2020 et soutiendra Ralph, selon les besoins, jusqu’à la fin de son contrat à durée déterminée en début d’année prochaine.

Rob Shuter, le PDG du groupe MTN, gagne près de cinq millions de francs Cfa par jour
Rob Shuter, PDG de MTN Group. Crédit photo, TechFinancials

Rob Shuter sera désormais CEO de BT Enterprise. Il y a été nommé le 31 juillet 2020 et prendra fonction dès le début de l’année 2021. BT Enterprise est le principal fournisseur de communications d’entreprise au Royaume-Uni, connectant plus d’un million de clients commerciaux et d’organisations du secteur public à un vaste portefeuille de solutions de communication et informatiques. Elle fournit également des produits et services de réseau aux fournisseurs de communication opérant au Royaume-Uni et en République d’Irlande. BT Enterprise a généré un chiffre d’affaires de 6,1 milliards de livres sterling et un bénéfice d’exploitation de 1,2 milliard de livres sterling au cours du premier trimestre l’exercice financier de 2020.

Le recrutement du nouveau directeur financier du groupe MTN se fera au plus tard le 1er septembre 2020.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Lire aussi : Télécoms : En démentant leur départ, MTN Cameroon et MTN Bénin contredisent Ralph Mupita, le directeur financier du groupe

Quand Ralph Mupita, nouveau PDG de MTN, menaçait de quitter le Bénin et le Cameroun

Rob Shuter quittera ses fonctions en mars 2021

Rob Shuter, le PDG de MTN Group, gagne près de cinq millions de francs Cfa par jour

Quand Ralph Mupita, nouveau PDG de MTN, menaçait de quitter le Bénin et le Cameroun

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications sud-africain MTN a annoncé ce 19 août 2020 la nomination de Ralph Mupita en qualité de nouveau PDG du groupe. Cette nomination prendra effet à compter du 1er septembre 2020, date à laquelle Rob Shuter, l’actuel PDG, quittera ses fonctions. Ralph Mupita qui est un ancien de la maison, occupe actuellement le poste de directeur financier.

Ralph Mupita est un peu connu au Cameroun, notamment quand il avait menacé de quitter ce pays qui représente le pilier du groupe en zone Cémac. En effet, commentant les résultats financiers du groupe publié le 8 mars 2018, Ralph Mupita, le Chief Financial Officer de MTN Group était revenu sur le contexte africain dans lequel évolue l’opérateur, en rappelant que le groupe avait connu une année 2017 particulièrement difficile. Il évoquait à titre d’exemple des marchés minuscules, déchirés par la guerre, tandis que d’autres seraient encadrés par une réglementation qui ne favoriserait plus son expansion, ou qui la freinerait tout simplement.

Ralph Mupita n’exclut pas la possibilité de quitter les marchés camerounais et béninois. A l’époque au Bénin, MTN était en conflit avec les autorités de régulation sur les frais de fréquences, qui selon lui, étaient trop élevés. Le groupe affirme avoir engagé des négociations avec les autorités.

La situation à la même époque n’était pas meilleure au Cameroun. Le groupe avait été frappé d’une amende de 6,6 millions de dollars de la part de l’Agence de régulation des télécommunications ainsi que d’une réduction d’un an de sa période de licence pour n’avoir pas respecté la réglementation sur l’enregistrement du spectre et des abonnés.

Devant ces contraintes, le Chief Financial Officer de MTN Group, Ralph Mupita, avait menacé de plier bagage du Cameroun et du Bénin.  Dans une interview à Bloomberg, il avait indiqué que MTN avait lancé une étude pour voir, de ses 22 opérations en Afrique et au Moyen Orient, quels sont les marchés où il pourrait se retirer à cause des faibles revenus, des guerres civiles ou encore des malentendus avec les régulateurs télécoms.

Parlant des problèmes avec les régulateurs, il y avait deux principalement : « C’est une grande priorité pour nous de résoudre ce problème à court terme. Si ce n’est pas solutionné, alors ce ne sera pas solutionné. Nous voulons trouver une solution à l’amiable pour rester au Cameroun », affirmait-il concernant la filiale camerounaise, avant d’ajouter « Nous nous battons dur pour rester dans ce marché, le sens économique doit prévaloir », parlant de la filiale béninoise.

Des déclarations qui avaient été relayées par Digital Business Africa. Après ces déclarations, MTN Cameroon et MTN Bénin avait chacun vivement démenti les informations laissant entendre un possible retrait du groupe MTN de ces pays.

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Le règlement de cette amende de 6,6 millions de dollars au Cameroun reste encore en suspens, car MTN, qui avait été sanctionné avec les autres opérateurs dont Orange, avait fait appel à cette sanction devant les juridictions compétentes.

Par B-0.D.

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Rob Shuter quittera ses fonctions en mars 2021

Rob Shuter, le PDG de MTN Group, gagne près de cinq millions de francs Cfa par jour

Airtel Africa s’associe à Standard Chartered pour booster son service de mobile money en Afrique

[Digital Business Africa] – Alors que le mobile money prend de plus en plus de l’ampleur sur le continent africain, l’opérateur télécoms Airtel Africa a annoncé l’établissement d’une collaboration avec le groupe bancaire Standard Chartered Bank en vue de mieux s’implanter sur le marché africain.

De manière concrète, ce partenariat permettra aux clients des deux groupes d’effectuer des transactions depuis leurs comptes bancaires vers leurs comptes mobile money, et réciproquement. Cela concernera les dépôts, les retraits, les virements, ou les paiements de services et de factures. Les clients de type ‘‘Corporate’’ auront même la possibilité de réaliser des décaissements groupés, rapides et sécurisés, tels que les paiements de salaire, directement dans le portefeuille des employés utilisant Airtel Money.

Pour un début, la solution est expérimentée dans quatre pays, notamment le Kenya, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie, avant de s’étendre à d’autres pays.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Sénégal : Helios Towers rachète les infrastructures de Free à 105 milliards de F.Cfa

[Digital Business Africa] – Au Sénégal, les ambitions de Helios Towers qui entend devenir le plus grand fournisseur indépendant d’infrastructures de tours du pays se concrétisent. L’opérateur a annoncé avoir racheté le portefeuille d’infrastructures de l’opérateur télécoms Free Sénégal. Une opération qui se chiffre à 105 milliards de F Cfa au total.

Il s’agit d’un ensemble de 1 200 tours qui deviendront ainsi la propriété du Britannique Helios Tower, qui devra en assurer la gestion pour une période de 15 ans. Toutefois, pour entrer en vigueur, l’accord de cession devra encore être validé par les autorités sénégalaises.

Si les deux partenaires obtiennent le feu vert des autorités, Helios Towers utilisera l’infrastructure de Free pour assoir son leadership au Sénagal, et dans le même temps, Free Sénégal se servira de l’argent obtenue de cette transaction pour étendre la couverture de son réseau mobile, un préalable pour tenir tête à la forte concurrence.

Ecrit par Jephté Tchemedie

Avec First Distribution, Kaspersky se lance à la conquête de l’Afrique de l’Ouest

[Digital Business Africa] – Le groupe Kaspersky, spécialisé sans la cybersécurité a annoncé s’être associé à la société de distribution panafricaine First Distribution pour étendre son portefeuille de logiciels de sécurité en Afrique de l’Ouest. First Distribution distribue actuellement Kaspersky en Afrique australe et en Afrique de l’Est. L’ajout du nouveau territoire signifie qu’il couvre désormais toute la région de l’Afrique subsaharienne non francophone.

 «Nous sommes heureux de confirmer la nomination de First Distribution en tant que distributeur en Afrique de l’Ouest. First Distribution a une solide expérience dans la distribution des produits Kaspersky en Afrique australe et en Afrique de l’Est, étendre l’accord pour couvrir le nouveau territoire est donc une décision logique », explique Amir Kanaan, MD pour le Moyen-Orient, la Turquie et l’Afrique chez Kaspersky.

Le portefeuille complet de sécurité de Kaspersky comprend une protection des terminaux de pointe et un certain nombre de solutions et de services de sécurité spécialisés pour lutter contre les menaces numériques évoluées et évolutives. Selon les données de Kaspersky, c’est plus de 400 millions d’utilisateurs qui sont protégés par ses technologies Kaspersky, et 250 000 entreprises clientes utilisent ses solutions pour protéger ce qui compte le plus pour eux.

Ecrit par Jephté Tchemedie

ANGOLA : Isabel dos Santos se retire du Conseil d’administration de Unitel

[Digital Business Africa] – La milliardaire angolaise Isabel dos Santos, visée par une vaste enquête pour corruption, a démissionné du conseil d’administration du principal opérateur mobile d’Angola, Unitel. « Après 20 années dédiées à la création, au développement et au succès d’Unitel, je décide de démissionner de mon poste de membre du conseil d’administration de la société » déclare-t-elle dans un communiqué publié le 11 août 2020. Sur les raisons de son départ, elle explique qu’il est  « contre-productif et irresponsable d’admettre un climat de conflit permanent et de politisation systématique des administrateurs ».

Décrite par Forbes Magazine comme la femme la plus riche d’Afrique, Isabel Dos Santos est accusée d’avoir volé quelque cinq milliards de dollars aux entreprises publiques de l’Etat angolais durant les presque 40 ans au pouvoir de son père Jose Eduardo dos Santos. Elle détient 25% du capital d’Unitel, qui domine largement le marché en Angola, avec près de 80% des parts de marché.

Ses avoirs – comptes bancaires et actifs dans une pléiade de sociétés angolaises – ont été gelés par la justice angolaise en décembre dernier dans le cadre d’une vaste opération anticorruption lancée par le pouvoir angolais et « plusieurs procédures civiles et criminelles » ouvertes contre elle, selon le parquet.

Un mois plus tard, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a publié une enquête, les « Luanda Leaks », qui l’accuse sur la foi de documents piratés d’avoir « siphonné les caisses du pays ». Le Portugal, ancien occupant colonial, a lui aussi gelé ses avoirs sur son territoire, où elle avait investi dans la banque et les télécoms.

Depuis toujours, Isabel Dos Santos a nié ces accusations, mais sa procédure demandant le déblocage de ses avoirs a été rejetée en juin.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Chenosis, la grande marketplace d’API que le groupe MTN met à la disposition des développeurs africains

[Digital Business Africa] – Le groupe de télécommunications sud-africain MTN a annoncé le lancement ce 10 août 2020 de sa plateforme Chenosis (www.Chenosis.io), une API Marketplace. Entendez, un marché d’Interface de Programmation d’Application (IPA) ouvert aux développeurs, entrepreneurs et entreprises, afin qu’ils puissent créer, distribuer et monétiser leur propriété intellectuelle.

Selon le groupe MTN, la marketplace Chenosis permet aux entreprises et aux développeurs de publier leurs API afin que d’autres développeurs puissent les découvrir et les consommer. Elle fournit également aux éditeurs les outils nécessaires pour monétiser et promouvoir leurs API, en créant des plans d’abonnement et des offres groupées de produits que les développeurs et les entreprises puissent acheter. La Marketplace Chenosis dispose de tableaux de bord permettant aux éditeurs et aux consommateurs de suivre les revenus et les soldes créditeurs, d’afficher les analyses de consommation et les performances des API et bien plus encore.

‘‘De par sa conception, Chenosis a une identité de marque distincte et maintiendra une relation indépendante avec MTN, afin qu’elle reste ouverte à tous les opérateurs de réseaux mobiles, start-up fintech, fournisseurs de services de paiement, opérateurs de portefeuilles mobiles, fournisseurs de services financiers, etc…’’, explique l’opérateur dans son communiqué.

Dans la foulée, MTN explique que Chenosis API Marketplace donne accès à un vaste marché de produits et des API dans les domaines des télécommunications, de la santé en ligne, de la gouvernance électronique, des services financiers, de la technologie, et autres.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Après la demande du passeport en ligne, le Bénin délivre à présent le casier judiciaire via une demande en ligne

[Digital Business Africa] – Au Bénin, c’est une étape supplémentaire qui a été franchie dans le cadre de l’implémentation de l’e-administration. Le gouvernement a, depuis le 29 juillet 2020, procédé à la dématérialisation de la délivrance du casier judiciaire, s’ajoutant ainsi à la demande de passeport qui était déjà dématérialisée.

Dorénavant, les usagers qui souhaiteront obtenir ces documents pourront se rendre sur le site du portail national des services publics, accessible à https://service-public.bj/. Lancé depuis le 26 mars 2020, ce portail comporte environ 372 services d’informations dont 72 e-services consommés.

D’après le ministère du Numérique et de la Digitalisation, au 05 août 2020, plus de 250 demandes de casiers judiciaires avaient déjà été effectuées sur ce portail national des services publics.

Tout citoyen béninois, tout étranger résidant ou ayant résidé au Bénin peut en faire la demande et le le Centre national du casier judiciaire, sous la supervision du ministère de la Justice et de la Législation, se chargera de délivrer cet extrait B3 du casier judiciaire en 72h maximum. Le tout pour un coût de 1900 francs Cfa.

Aurélie Adam Soulé Zoumarou
Aurélie Adam Soulé Zoumarou

D’après Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre du Numérique et de la Digitalisation, les 180 000 demandeurs de casiers judiciaires habituels n’auront plus à parcourir des dizaines de kilomètres  pour se rendre dans la juridiction de leur lieu de naissance et effectuer leurs démarches administratives. Ils pourront le faire désormais en quelques clics.

Dans la même veine, les demandeurs de passeports devaient également faire de longue queue dans les services de polices pour obtenir le précieux document. Désormais, ils pourront le faire en ligne, depuis le confort de leurs maisons.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cémac : Pour le seul mois de juillet 2020, le Gimac encaisse des commissions de 05 millions de francs Cfa sur les transactions mobiles

[Digital Business Africa] – Pour la première fois, la valeur totale des transactions carte et mobile en zone Cémac est passée de 6, 8 milliards de F.CFA en janvier 2020 à 10,8 milliards F.CFA au mois de  juillet 2020 pour un total de 56, 4 milliards de francs Cfa. Ces chiffres consultés par Digital Business Africa sont ceux du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) qui indique que  le nombre total des transactions carte et mobile est passé de 115 630 au mois de janvier 2020 à 255 094 au mois de juillet 2020 pour un total de 1 114 151 transactions au 31 juillet 2020.

Cette performance, apprend-on, est la résultante des actions du Gimac. La dernière action étant le lancement le 09 juillet 2020 de GIMACPAY. Un écosystème convergent carte, mobile et transfert d’argent. Il y a des jours où ce GIMAC PAY a enregistré des transactions de monétique intégrale pour un montant cumulé de 85  millions de francs Cfa par jour.

Ce qui a également participé à l’augmentation des profits du Gimac via les commissions retenues sur la carte et via le mobile. Ainsi, pour le mois de juillet 2020 par exemple, le Gimac a encaissé les commissions de 05 millions de francs Cfa sur les transactions mobiles. Dépassant largement le montant des commissions générées par les cartes Gimac qui se situent simplement à 2,2 millions de francs Cfa pour la même période. Pourtant, un mois plus tôt, au mois de juin 2020, les commissions perçues par le Gimac sur les transactions mobiles étaient de 1,9 million de francs Cfa. Et d’après les informations sûres recueillies auprès du Gimac, avec l’engouement observée dans les paiements mobiles, « Cette tendance est appelée à se poursuivre de manière exponentielle ».

Pour la première fois, le Gimac a enregistré pour le seul mois de juillet 2020 des commissions (mobile + carte) de l’ordre de 7 295 037. (Voir tableau). Soit un total de 24,5 millions de francs Cfa depuis de début de l’année 2020.

Commissions Gimac

Gimac PAY

Le GIMAC a donc entamé le 09 juillet 2020 la commercialisation des services de la monétique intégrale à l’issue d’une phase pilote à laquelle participaient la CBC, la BGFIBank Gabon, la BICEC, UBA, Airtel Gabon, MTN Cameroon, ORANGE Cameroun, la CCEI Bank, la NFC Bank, la BSCA Bank, le CCA BANK, Express Union, TERRAPAY, MAVIANCE,  et durant laquelle plus d’une centaine de milliers de transactions mobiles ont été traitées avec succès pour un montant cumulé de plus de 1,7 milliards de francs Cfa.

Les populations de la CEMAC peuvent donc utiliser les services financiers des institutions suscitées, en vue de transférer de l’argent du compte mobile d’un opérateur X au compte mobile d’un autre opérateur Y ; ou encore d’un compte mobile vers un compte bancaire et vice-versa (wallet to wallet).

Plus encore, les populations de la sous-région peuvent effectuer des achats de biens et de services chez des commerçants affiliés, retirer de l’argent sur les distributeurs automatiques de banques à l’aide d’un code (voucher) et aussi recevoir des transferts internationaux dans leurs comptes mobiles ou bancaires (rémittence).

A ce jour, le réseau monétique intégrale GIMAC compte 54 participants, 800 000 cartes GIMAC et internationales VISA, Mastercard, UPI, 18 millions de comptes mobiles et plus de 1300 GAB et de 1000 TPE.

« GIMACPAY est l’écosystème qui fédère les acteurs de la chaine de paiement. Concrètement, le client d’un opérateur mobile va utiliser les services GIMACPAY via l’outil dont il dispose à travers les menus USSD dudit opérateur. Pour les clients bancaires, cela se fera grâce à une application Mobile Banking de la banque. Ainsi, grâce à la plateforme GIMAC PAY un client Orange Money pourra  transférer de l’argent directement dans le compte mobile d’un client MTN Mobile Money, disponible dans le menu dudit opérateur et après avoir saisie le numéro du bénéficiaire, le montant et son code secret », expliquait il y a quelques semaines à Digital Business Africa Valentin Mbozo’o, le DG du Gimac.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Le Gimac forme les agents de la direction générale du Trésor à la digitalisation des paiements

[Digital Business Africa] – Les responsables de la Direction générale du Trésor, de la coopération financière et monétaire (DGTCFM) sont à l’école de la digitalisation des paiements. Et c’est le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (Gimac) qui est à la manœuvre. Du 12 au 14 août 2020, ces responsables de la DGTCFM seront outillés aux différents moyens de paiements électroniques.

Selon  Achille Nestor Basahag, le directeur de la Comptabilité publique, « il s’agit pour le Trésor public de moderniser ses moyens de paiements afin de permettre à ses usagers de bénéficier de nouveaux outils de paiement tout en profitant de leur interopérabilité garantie par le Gimac. Ce projet représente aussi pour le Trésor public un moyen d’améliorer le recouvrement et la sécurisation des recettes publiques par l’acceptation des paiements électroniques ».

Pour Valentin Mbozo’o, le directeur général du Gimac, c’est une formation qui consistera à montrer les possibilités de numérisation des transactions financières des administrations. « Notamment, les encaissements et les décaissements de l’Etat à travers les instruments de paiement électroniques que procurera sur un ‘one shot’ la carte bancaire, le mobile et le transfert d’argent. C’est un changement de paradigme qui nécessite que les personnels de l’Etat, et en particulier ceux de la direction générale du Trésor qui est l’orchestre étatique de cet aspect-là, puissent être outillés à la monétique. La monétique vient de monnaie et automatique. C’est la numérisation des paiements pour entrer dans la ‘cashless society’ qui peut générer d’importants gains. Par exemple, les populations ne vont plus se déplacer pour aller vers les guichets du Minfi et vice-versa. L’intérêt c’est que ces personnels qui étaient habitués à faire les paiements en cash puissent migrer convenablement vers les paiements électroniques », explique le DG du Gimac.

L’adhésion de la DGTCFM aux formations du GIMAC, en tant que participant direct, vise deux volets à savoir la sécurisation des recettes de l’Etat à travers le projet de modernisation du système de paiement des impôts et taxes de la Direction Générale des Impôts (DGI), mais également les dépenses à travers la digitalisation du paiement de salaires des agents de l’état, apprend-on. Selon le Gimac, ce projet pourrait être étendu aux autres services de l’état (Douanes et autres).

Sécurisation des recettes et des dépenses

La phase de sécurisation des recettes enseignée vise à réduire substantiellement l’utilisation de cash par les contribuables lors des règlements de leurs impôts et taxes ; mettre à la disposition du GIMAC, le référentiel des avis d’imposition et taxes, afin que les clients des membres du GIMAC (Banques, EMF, Opérateurs Télécoms) puissent accéder aux services de l’état avec l’instrument de paiement à leur disposition (carte, mobile banking, mobile money) ; multiplier les canaux de paiement des taxes et impôts via le téléphone mobile (mobile banking, mobile money), la carte bancaire (GIMAC, VISA, Mastercard, UPI) à travers les terminaux de paiement (TPE), les Guichets de banques (GAB) et les kiosks et sur Internet ; accepter le paiement avec les cartes interbancaires émises dans la CEMAC, quel que soit le réseau (GIMAC, VISA, Mastercard, UPI, etc.) ou encore collecter le montant net des montants à payer et les reverser àJ+1 dans le compte du Trésor Public du Cameroun à la BEAC.

Plus encore, il s’agira de mettre à la disposition du Trésor, les fichiers des opérations de paiement (carte et mobile) ainsi qu’un outil de supervision des transactions monétiques en temps réel.

La phase de sécurisation des dépenses quant à elle vise à réduire la manipulation des espèces dans les règlements de diverses prestations des caisses, à créer sur la plateforme GIMAC, des comptes virtuels pour les agents actifs de l’Etat, stagiaires ou retraités dont les salaires sont actuellement payés par Bon.

Avoir une vue à 360° de tout ce qui se passe au Minfi

Déjà, le Gimac travaille sur une autre solution numérique pour centraliser l’ensemble des encaissements et décaissements de ses différentes directions générales. «  Nous avons un autre grand projet que le ministre des Finances nous a confié à savoir la sécurisation des encaissements, des dépenses et des quittances au ministère des Finances. Le ministre des Finances voudrait avoir une vue à 360° de tout ce qui se passe au Minfi. Cette vue, il ne l’a pas encore, parce que tout est éparse. Les Douanes d’un côté, les Impôts de l’autre et le Trésor de son côté. Nous sommes en train de développer des API afin d’interconnecter les instruments du Gimac et pouvoir donner des infos au ministre des Finances sur tout ce qui se passe dans les trois directions : la direction générale des Impôts, la direction générale des Douanes et la direction générale du Trésor. Ceci pour une meilleure maitrise de la masse monétaire du pays, des flux financiers, de leur traçabilité, de l’évasion fiscale, de la lutte contre le terrorisme », confie à Digital Business Africa Valentin Mbozo’o, le DG du Gimac .

Par Digital Business Africa

Cameroun : Minette Libom Li Likeng lance la première campagne d’envergure sur la promotion de la cybersécurité

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a officiellement lancé la toute première campagne d’envergure sur la promotion de la cybersécurité et la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux.  Placée sous le thème : « Tous mobilisés pour la cybersécurité au Cameroun », la campagne se déroulera du 12 août jusqu’au 31 décembre 2020, dans sa première phase.

Elle rentre dans le cadre de la stratégie mise en place par le Gouvernement pour lutter contre la cyber-criminalité et toutes formes de délinquances dans le cyberespace, en vue d’une véritable gouvernance numérique au Cameroun.

« La cybercriminalité est un phénomène qui n’épargne aucun Etat, aucune institution, aucun individu. Le Cameroun n’en est pas épargné et subit les conséquences désastreuses de ce fléau, tant sur les biens que sur les individus », a déclaré Mme la ministre au cours du point de presse qu’elle a donné ce mercredi 12 août 2020 dans la salle de conférence de son département ministériel.

Elle ajoute que « le contexte qui prévaut actuellement au Cameroun est en effet marqué par la montée en puissance de la cybercriminalité : incitation à la révolte contre les institutions de l’Etat, informations erronées et images montées de toutes pièces, pour désinformer, choquer, semer la psychose au sein de l’opinion, et jeter du discrédit sur le pays, sont diffusées en boucle à travers les réseaux sociaux, piratage des sites web et comptes Facebook de hautes personnalités et institutions »

Face à cette situation critique, le Chef de l’Etat a ainsi prescrit au Ministre des Postes et Télécommunications de mettre en œuvre, dans les meilleurs délais, une campagne d’information et de sensibilisation citoyenne à l’usage responsable des réseaux sociaux. « Cette Campagne devient de plus en plus nécessaire aujourd’hui que, la pandémie du coronavirus, en semant la désolation et le désarroi à l’échelle de notre planète, a imposé une reconfiguration radicale des usages, des relations aux autres et des rapports au travail, avec une dépendance de plus en plus grande des outils numériques. Et par conséquent, une plus grande exposition à des cybermenaces », a-t-elle précisé.

 La campagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité et sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux a à cet effet pour objectif, de mobiliser toutes les couches sociétales dans la lutte contre la cybercriminalité. Et de manière spécifique, elle vise à :

  • éveiller l’attention des citoyens camerounais sur les menaces en provenance du cyberespace mondial et  susciter leur adhésion dans la mise en place de mesures de cybersécurité
  • attirer l’attention des décideurs et responsables des structures de l’Etat ainsi que des entreprises, en vue d’une prise de conscience et de l’implémentation des protocoles de sécurité des réseaux
  • sensibiliser toutes les couches sociétales sur l’usage responsable des réseaux sociaux qui sont utilisés de plus en plus à des fins malveillantes
  • mettre en place une COALITION NATIONALE pour la promotion de l’utilisation citoyenne des réseaux sociaux.

Quelles seront les activités menées lors de la campagne ?

Après le point de presse qui consacre le démarrage officiel de la campagne, dès le jeudi 13 aout 2020, débute un cycle de rencontres qui permettront d’atteindre les différentes composantes sociétales de la nation dans le cadre de la mise en place de la COALITION, à savoir :

  • Un atelier national sur la cybersécurité, regroupant les différents intervenants du secteur public, prévu les 13 et 14 août 2020 ;
  • Une rencontre de sensibilisation des entreprises qui se tiendra par visioconférence le 17 août 2020.
  • Un forum de la société civile regroupant les associations et organisations de la société civile, prévu le 19 août 2020.

Puis suivront :

  • Des formations de formateurs et influenceurs, des formations grand public ;
  • Des Ateliers de sensibilisation des autorités locales sur la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux ;
  • Des Causeries éducatives sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux et sur le cadre légal et réglementaire relative à la cybersécurité.

 Au-delà des rencontres et autres réunions,  certains médias spécifiques seront mis à contribution, des stations radio locales et communautaires pour des émissions en langues nationales, une campagne de distribution de flyers et d’affichage dans les établissements scolaires, une campagne d’affichage dans les institutions publiques et privées ainsi que dans les lieux de grande fréquentation.

Ces différentes actions seront évidemment accompagnées d’insertions de messages de sensibilisation dans la presse écrite, parlée et TV, cybernétique ainsi que dans les sites web et par SMS.  Une évaluation des actions menées est prévue pour la fin d’année, en vue d’une meilleure programmation de la campagne 2021.

Par Gaëlle Massang

Les travaux d’interconnexion par fibre optique entre le Congo Brazza et le Cameroun lancés à hauteur de 6,6 milliards de Francs Cfa pour 347 km de réseau

[Digital Business Africa] – Les travaux de construction du réseau d’interconnexion en fibre optique entre la République du Congo Brazza et le Cameroun long de 347km ont été lancés ce 08 août 2020 à Ntam, dans le département de la Sangha, au Congo Brazza.

Le lancement officiellement a été effectué en présence du ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo, et du secrétaire général du ministère camerounais des Postes et des Télécommunications, Mohamadou Saoudi.  

Ce projet du Cab Congo qui entre dans sa deuxième phase est financé par des partenaires internationaux, principalement la Banque africaine de développement (BAD).

347 km de réseau en fibre optique seront donc construits dans le cadre de ce projet Cab II Congo qui va relier le Cameroun. S’ajoutant ainsi à la première phase du projet Cab inauguré le 06 avril 2018, reliant la République du Congo et la République du Gabon et à celle qui va relier la République du Congo et la République centrafricaine.

Pour Michel Ngakala, le coordonnateur par intérim du projet du Central African Backbone au Congo, ce réseau en fibre optique qui sera construit bénéficie, pour sa mise en œuvre, de l’implication technique de la société Huawei, pour la fourniture et l’installation des équipements de transmission et d’énergie, de la société China Communications Services International (CCSI) pour le génie civil et enfin du groupement Globotech – MG Telecom pour le suivi et le contrôle des travaux.

« Le coût global des travaux est de 6 676 791 141 francs CFA, réparti comme suit : Génie civil 4 845 761 240 francs CFA et Équipements 1 831 029 901 F.CFA… Une fois achevé, le projet CAB II, permettra une interconnexion en réseau fibre optique entre le Congo et le Cameroun, mais aussi et surtout entre le Congo et les pays de la sous-région. Cette interconnexion va ainsi renforcer l’intégration sous régionale, créer un climat favorable au développement de l’économie numérique et booster la productivité des entreprises », précise Michel Ngakala.

Pour Léon Juste Ibombo, « ces travaux sont l’accomplissement de la feuille de route du chef de l’Etat, M. Denis Sassou N’Guesso, dans son projet de société qui consiste à arrimer le Congo au développement de l’économie numérique ». Il ne manque pas de préciser que c’est un grand privilège pour lui de matérialiser l’ambition du Président de la République  et des gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Cééac).

 Mohamadou Saoudi pour sa part salue l’engagement de la partie congolaise pour la réalisation de ce projet. « Sans nous tromper, nous pouvons affirmer que l’évolution est certaine et que très bientôt le Congo sera relié au Cameroun », indique –t-il.

Le projet CAB II selon la CCSSI et selon l’unité de coordination

D’après Leo Zhao, DG de la société chinoise China Communications Services International Limited (CCSI) retenue pour la réalisation de ces travaux, le projet CAB est un projet visant à améliorer la sécurité du réseau et la capacité du Congo, à fournir une boucle sécurisée pour se connecter avec son voisin le Cameroun. « Il comprend au total environ 347 km de dorsale fibre optique en gaine et six sites techniques pour la transmission, deux voies de PEHD et un câble fibre optique de 72 brins seront installés d’ici (Ntam, ndlr) à Ouesso », détaille Léo Zhao.

« En collaboration avec nos partenaires HUAWEI, Globotech / MG TELECOM, notre équipe travaille sous l’administration du ministère et de l’Unité de Coordination du Projet (UCP) CAB. Jusqu’à présent, nous avons offert environ 400 opportunités de travail à la population et avec l’avancement du projet, il devrait passer à environ 1000 opportunités », affirme le DG de CCSI, une société spécialisée dans la fourniture de services techniques et de solutions pour des projets de télécommunications depuis des décennies et qui revendique à ce jour de milliers de clients dans plus de 50 pays.

Le reportage de Télé Congo à ce sujet

Le projet Cab II en détails selon Michel Ngakala, son coordonnateur

Les spécificités techniques du réseau à fibre optique Congo-Cameroun impliquent :

– La construction de six sites techniques situés, dans les localités de Ouesso – Paris – Biéssi – Sémbé – Souanké et Ntam, il est à noter, que les sites précédemment cités sont à l’heure où je lis ces mots construits et équipés à plus 95%.

– Le site d’Ouesso, servira de nœud de jonction entre les réseaux Congo- Cameroun et Congo – RCA. La construction de ce réseau, implique également :

– La pose de 347km de fibre optique de 72 brins

– La pose de 705KM de Tube PEHD

– La pose de 347KM de grillage avertisseur

– La pose de plus de 350 chambres L3TV

– La Fourniture, l’installation et la configuration des équipements actifs de transmission de type OSN 9800 ;

– La Fourniture, l’installation et la configuration d’un système de télésurveillance avec cameras IP, pour la surveillance centralisée des sites techniques ;

– La Fourniture, l’installation et la configuration des équipements d’énergie ;

– La mise en place d’un système d’alimentation électrique hybride pour l’ensemble des six sites ;

– La mise en place d’un système de gestion et de monitoring de l’ensemble du réseau.

Par Digital Business Africa

TCHAD : Internet Sans Frontières exige la levée des nouvelles restrictions sur l’accès à Internet

[Digital Business Africa] – Internet Sans Frontières au Tchad menace de traîner l’Etat à la Cour africaine des droits de l’Homme entrave à la liberté d’expression à la suite des nouvelles restrictions imposées sur Internet depuis quelques jours. Noubarassem Blaise, le représentant d’Internet Sans Frontières au Tchad, a tenu une conférence de presse ce 11 août 2020 à à la Maison des médias à N’Djamena pour dénoncer ce qu’il considère comme une violation gravissime.  

« Si cette mesure n’est pas levée dans les jours qui suivent, un dossier sur cette violation gravissime et répétée de la liberté d’expression, un des droits fondamentaux, sera constitué en vue d’une plainte devant la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples, car trop c’est trop ! Si les armes et les forces de défense et de sécurité sont les instruments du pouvoir exécutif, les moyens de communication le sont tout autant pour le quatrième pouvoir et nous ne saurions davantage en être privés », menace-t-il.

Noubarassem Blaise indique que les précédentes dénonciations couplées à une action judiciaire avaient contribué à la levée de la mesure du gouvernement qui avait restreint l’usage de l’Internet durant une année. « Nous sommes réjouis et croyions que de telles choses ne sauraient se répéter, malheureusement, cette réjouissance ne fut que de courte durée », se désole-t-il.

Il y a quelques jours, Mahamat Zene Cherif, le ministre de la Communication, avait  annoncé de nouvelles restrictions du service Internet. Il a indiqué que le débit des internautes tchadiens a été réduit pour éviter la propagation de « messages haineux » sur les réseaux sociaux. Il justifie sa décision par une recrudescence de la diffusion de messages d’incitation de haine et de division.

Dans la foulée, le ministre Mahamat Zene Cherif qui est par ailleurs porte-parole du gouvernement fait savoir que la restriction est en vigueur depuis le 22 juillet 2020. Ce qui explique les plaintes de plusieurs utilisateurs. Sur la durée de la restriction, le ministre se veut très évasif, en affirmant qu’il s’agit d’une « mesure temporaire » qui sera « levée d’un moment à l’autre« .

Seulement, selon des responsables des télécoms tchadiens cités par l’AFP affirment sous couvert d’anonymat que cette décision est liée à la diffusion d’une vidéo où un officier tchadien, lors d’une altercation avec des mécaniciens le 14 juillet, tire à bout portant sur deux d’entre eux avant d’être lui-même attaqué à l’arme blanche. Selon un communiqué du procureur de la République, « un des jeunes succomba des suites de ses blessures » tandis que l’officier, hospitalisé, « sera traduit en justice une fois guéri ».

Alors que les commentaires sont des plus critiques sur les réseaux sociaux, comme Facebook ou WhatsApp, où la vidéo continue de circuler, certains internautes critiquent le militaire, mais soulignent également qu’il est originaire de la même ethnie que le président Idriss Déby Itno, arrivé au pouvoir par les armes en 1990. En réponse, le président Deby a affirmé le 31 juillet à l’occasion des célébrations de l’Aïd al-Adha que « WhatsApp et VPN ne sont pas créés pour s’insulter, pour cultiver la déchirure du tissu national ou pour critiquer des ethnies« .

Noubarassem Blaise, lui pense qu’on ne devrait pas restreindre l’Internet pour tout le monde à cause de quelques personnes. « Si aujourd’hui,  le gouvernement a constaté l’usage malveillant des réseaux sociaux par certaines personnes qui seraient à l’origine de cette mesure comme on nous le laisse entendre, nous pensons que ce sont des personnes facilement identifiables et traçables. Par conséquent, pourquoi ne pas ficher et bloquer ces personnes puisqu’elles ont des identifiants établis ? », suggère-t-il.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Censure : Dieudonné M’Bala M’Bala définitivement banni de Facebook et Instagram

[Digital Business Africa] – Après YouTube, c’est au tour du groupe Facebook de censurer l’humoriste-polémiste Dieudonné M’Bala M’Bala. Le géant américain a annoncé l’avoir définitivement banni de ses réseaux sociaux, en l’occurrence Facebook et Instagram. Pour justifier cette décision, le réseau social affirme que Dieudonné M’Bala M’Bala « a violé de manière répétée nos règles en matière de discours de haine, en publiant des contenus se moquant des victimes de la Shoah ou en employant des termes déshumanisants à l’encontre des Juifs« . Dans la foulée de cette suppression, Dieudonné M’Bala M’Bala a réagi, dénonçant des « lobbies » qui « savourent la chute de la liberté d’expression, la fin de la liberté sur internet« .

Mais visiblement, très peu de personnes ont pris la défense de l’artiste, la plupart se réjouissant de la décision de Facebook. C’est le cas notamment de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) qui a publié un communiqué de satisfaction, dans lequel elle affirme qu’il était temps que le trouble cesse. Elle évoque notamment les ‘‘dégâts considérables et irréparables » causés par les publications de l’humoriste, qui ont contribué « à banaliser l’obsession des juifs et à redonner une seconde jeunesse au négationnisme de Robert Faurisson. ». Dans le même sillage, Francis Kalifat, président du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) estime que « Cette décision va dans le bon sens: celui d’un Internet plus sûr où la haine n’a pas sa place« .

Un mois plus tôt, c’était au tour de YouTube, propriété de Google d’annoncer la suppression de la chaine de l’humoriste, pour des raisons similaires. Toutes choses qui contribuent à réduire considérablement l’audience en ligne du polémiste. En effet, Dieudonné était suivi par près de 1,3 million d’abonnés sur les plateformes de Facebook et en comptait 400.000 sur YouTube. 

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Liberia : MTN opérationnalise les transferts de fonds internationaux par mobile money

[Digital Business Africa] – Au Liberia, les utilisateurs du service Mobile money de MTN peuvent désormais envoyer et recevoir des fonds à l’international depuis leurs comptes mobile. L’opérateur a en effet annoncé l’ouverture à l’international de son service, en faveur de ses clients du Libéria.

«De nombreux Libériens comptent sur les envois de fonds internationaux de l’étranger. La plupart des gens endurent de longues files d’attente dans des salles bancaires bondées pour recevoir l’argent que leurs proches leur envoient. Désormais, avec MTN MoMo Remittances, ils peuvent éviter le stress et les risques en recevant leurs transferts directement sur leurs comptes Mobile Money », explique Christopher Ssali, de MTN Liberia.

Concernant la tarification du service, MTN Liberia affirme que les frais standard de Mobile Money s’appliqueront si les clients encaissent le versement ou effectuent d’autres transactions MoMo.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique du Sud : Une étude prédit l’augmentation des abonnements cloud jusqu’à 1,7 milliards de dollars d’ici à 2024

[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, les abonnements annuels au cloud computing devraient enregistrer une forte croissance de 29% par an, passant de 370 millions de dollars en 2018 à 1,7 milliard de dollars en 2024. C’est ce que révèle une étude publiée par la société de renseignements commerciaux IDC. Selon l’étude, les dépenses en logiciels non-cloud devraient diminuer de 4% par an au cours de la même période.

«L’impact économique en croissance rapide de Salesforce en Afrique du Sud – avec 2,1 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 12 140 emplois d’ici 2024 – montre que les organisations et les partenaires de distribution proposent des modèles commerciaux numériques innovants pour favoriser de nouveaux niveaux d’expérience des employés et des clients et la compétitivité des entreprises. Avec cette urgence sanitaire, nous avons réalisé que le numérique est de plus en plus important. En fait, selon les prévisions mondiales d’IDC concernant le marché actuel des technologies liées à la transformation numérique, d’ici 2024, près de 50% des dépenses en logiciels cloud seront liées à la transformation numérique », explique Petra Jenner, directrice générale et vice-présidente principale pour l’Europe, le Moyen-Orient et Africa Emerging Markets chez Salesforce.

Pour justifier cette forte progression, l’étude de IDC met en avant les avantages économiques du Cloud computing pour les entreprises, via une réduction des investissements dans la maintenance et les améliorations informatiques, qui représentent actuellement 70% des dépenses informatiques. Ainsi, les prévisions d’IDC montrent un retour sur investissement significatif des investissements dans le cloud computing jusqu’en 2024. Mais même d’ici là, les dépenses en cloud public en Afrique du Sud représenteront moins de 11% des dépenses informatiques totales.

Aussi, suivant les prévisions d’IDC, étant donné que les organisations qui dépensent en abonnements au cloud computing dépensent également en produits et services auxiliaires, en 2019, pour chaque dollar fabriqué en Afrique du Sud, l’écosystème gagnait 4,75 USD. Et ce chiffre passera à 7,03 USD d’ici 2024.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le groupe MTN cherche à vendre sa participation au sein de Jumia

[Digital Business Africa] – L’information qui circule depuis 2018 et est une nouvelle fois remise sur le devant par Bloomberg. Le géant des télécommunications sud-africain MTN souhaite se retirer de l’actionnariat de Jumia. A cet effet, il envisage de vendre sa participation dans celui qui se présentait comme «Africa’s Amazon».

Une décision que le groupe télécoms justifie par le fait que le détaillant en ligne ne faisait pas partie de son cœur de métier. A en croire Bloomberg qui cite de sources au sein de l’opérateur, aucune décision concernant la vente n’a encore été prise.

Jumia, le plus grand détaillant en ligne d’Afrique, est opérationnel dans 14 pays africains, dont le Nigéria. Les actions de Jumia ont bondi de 142% cette année, se remettant d’une baisse en 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RD Congo : Facebook supprime 66 comptes, 63 pages, cinq groupes et 25 comptes Instagram, avec Honoré Mvula, soutien de FATSHI, comme principal sanctionné

[Digital Business Africa] – Au cours du mois de Juillet 2020, Facebook a supprimé 798 comptes Facebook, 259 comptes Instagram, 669 pages et 69 groupes. Plus de la moitié de ces réseaux se sont concentrés sur des audiences nationales dans leur propre pays, dont notamment les États-Unis, le Brésil, l’Ukraine, le Yémen ou la République démocratique du Congo.

Pour Facebook, une grande partie des activités des comptes et groupes supprimés étaient liées à des entités commerciales et à des individus associés à des campagnes et à des fonctions politiques. C’est ce qui ressort en effet du rapport mensuel (juillet 2020) sur les comportements inauthentiques coordonnés publiés par Facebook ce 06 août 2020.

En RD Congo, Facebook affirme avoir supprimé 66 comptes Facebook, 63 pages, cinq groupes et 25 comptes Instagram.

Bien que les gestionnaires et administrateurs de ces comptes et pages aient tenté de dissimuler leur identité et leur coordination, après investigation, Facebook a indiqué que la plupart des comptes, pages et groupes Facebook et Instaram supprimés appartenaient aux sympathisants de Force des patriotes. Un parti politique créé en 2019 par Honoré Mvula et dont l’objectif affiché est de soutenir et d’accompagner l’action du président de la République, Félix Antoine Tshisékedi (FATSHI).

Sur les 63 administrateurs des pages supprimées par Facebook, six jeunes hommes ont été identifiés comme opérateurs d’au moins 26 pages et cinq groupes dans le réseau, proches d’Honoré Mvula.

« Nous avons identifié la portée complète de cette activité après avoir étudié les informations partagées avec nous par les chercheurs du laboratoire de Recherche en criminalistique numérique du Conseil de l’Atlantique (Atlantic Council’s Digital Forensics Research Lab). Notre évaluation a également bénéficié de rapports publics par des vérificateurs indépendants de l’AFP et de France 24. Notre enquête a lié cette activité à Force des Patriotes, un parti politique en RDC« , indique Facebook.

D’après le décompte du réseau social, environ 1,18 million d’abonnés aimaient ou suivaient une ou plusieurs de ces pages supprimées. 4 000 abonnés suivaient un ou plusieurs de ces groupes et environ 23 000 personnes suivaient un ou plusieurs de ces comptes Instagram. Plus encore, l’ensemble de ces comptes et pages supprimés ont dépensé 29 000 dollars pour des publicités sur Facebook et Instagram. Montant payés principalement en euros et en dollars américains.

Mode opératoire

D’après les explications de Facebook, les personnes à l’origine de cet état des choses ont utilisé des comptes en double et de faux comptes pour créer des personnages fictifs, publier dans des groupes, diriger les gens vers des sites web hors plateforme et gérer des pages se présentant comme des entités indépendantes d’information, de fact-Checking et de vérification des faits.

Fake account
Un exemple

Aussi, ceux qui sont allés à l’encontre des règles de Facebook, se sont fait passer pour des acteurs politiques et de l’opposition et ont publié des contenus susceptibles de manipuler le public. Certaines de ces pages semblent avoir été achetées et semblent avoir subi d’importants changements de nom au fil du temps.

Le Digital Forensics Research Lab illustre cette situation par la propre page Facebook vérifiée de Mvula. Cette page avait été créée le 25 novembre 2016 sous le nom d’un autre homme politique congolais, Samy Badibanga Ntita. Elle a subi plusieurs changements de nom jusqu’à ce qu’elle s’appelle “Honore Mvula” le 20 mars 2019.

La page ne contenait aucune référence à ses publications antérieures avant qu’elle ne prenne le nom de Mvula. Aussi, aucune explication n’a été donné pour expliquer pourquoi elle a changé d’identité. Le contenu le plus ancien de la page était une photo de profil téléversée le 20 mars 2019, ce qui suggère que son contenu précédent avait été supprimé.

Sur sa page Facebook, Honoré Mvula, essaye de se justifier et de donner sa version des faits sur la suppression de sa page : « A l’époque, avant de changer le nom, la page n’avaient que plus de 5000 abonnées. La page a été ensuite confiée à mes deux community managers qui l’ont liée à d’autres pages dont les activités et publications n’engagent en rien ma personne. Bien qu’ayant confié cette page à deux administrateurs (Community managers), elle est restée pourtant liée aux comptes de l’administrateur principal sans le savoir« , explique-t-il.

Par ailleurs, Tessa Knight, assistante de recherche en Afrique australe au sein du Digital Forensic Research Lab, fait observer que de la même manière, une page à l’origine appelée « Politique.cd » a changé son nom en « Force des patriotes » — le nom du parti politique de Mvula — le 17 mai 2020. Pour elle, il est possible que la page a été créée à l’origine comme une fausse version du site d’actualités réelles, Politico.cd, comme un moyen rapide de gagner des fans et abonnés.

Entre le 02 mars et le 19 mai 2020, analyse le DFRLab, la page a recueilli 6.178 abonnés et le compte a même publié un lien vers Politico.cd le 20 mars et partagé des publications provenant d’autres pages incluses dans l’analyse du DFRLab.

Après avoir changé de nom, la page “Force des patriotes” partageait presque exclusivement des messages de la page Facebook de Mvula, avec des publications originales occasionnelles ou partagés en provenance d’autres ressources du réseau. Le changement de nom n’a pas entraîné un afflux d’adeptes ; 

Les administrateurs de ces pages et les propriétaires de ces comptes supprimés publiaient principalement en français des informations sur l’actualité et la politique, avec en vedette les infos sur l’Union pour la démocratie et le progrès social, sur les responsables gouvernementaux, sur les candidats politiques, sur les critiques de l’opposition et sur le Parti populaire pour la reconstruction et la démocratie.

D’autres pages illégales dans la même stratégie

Toujours selon le DFRLab, d’autres pages Facebook se sont également engagées dans cette tactique. « V É R I T É », une page Facebook avec plus de 67 000 adeptes, a été créée à l’origine sous le nom de « Mireille mukeni » le 25 janvier 2020, en référence apparente à Mireille Mokeni, une personne réelle qui aurait drogué une femme nommée Eliane Bafeno et l’aurait forcée à avorter son enfant au nom d’un pasteur au début de 2020.

« Le 03 avril 2020, la page a mis à jour son nom afin de refléter l’orthographe exacte du nom de famille de Mokeni avant de le changer encore une fois en « V É R I T É » et de supprimer toute trace de Mokeni, à l’exception de quelques références errantes faites par les postes communautaires« , détaille le DFRLab.

À partir du 03 avril 2020, observent ces chercheurs, la page s’est consacrée à la désinformation politique et sanitaire. Un certain nombre de postes ont recueilli des dizaines de milliers d’actions, tandis que d’autres ont été vérifiés par des organismes indépendants de vérification des faits et étiquetés comme de fausses informations.

Fake Vérité facebook

Plus récemment, ils ont publié des articles sur la pandémie du coronavirus 2019, en les utilisant pour attirer les faveurs des internautes, se constituer une base de fans avant de passer à des thèmes politiques.

Des comportements inauthentiques coordonnés 

Dans un communiqué, Facebook fait par ailleurs état de la suppression de neuf réseaux de comptes, de pages et de groupes actifs dans plusieurs pays. La suppression de quatre de ces réseaux avait déjà été annoncée au début du mois de juillet et s’est poursuivie hier avec les cinq restants.

En effet, Facebook considère comme Comportement inauthentique coordonné un effort coordonné visant à manipuler le débat public dans un but stratégique et qui intègre des faux comptes au cœur de l’opération. « Nous nous efforçons de mettre fin à deux types d’activités : les comportements inauthentiques coordonnés dans le cadre de campagnes nationales non gouvernementales; les comportements inauthentiques coordonnés au nom d’un acteur étranger ou gouvernemental« , précise le réseau social de Mark Zuckerberg.

 « Lorsque nous découvrons des campagnes nationales et non gouvernementales comprenant des groupes de comptes et des pages qui cherchent à induire les gens en erreur sur leur identité et leurs activités tout en s’appuyant sur de faux comptes, nous retirons les comptes, pages et groupes non authentiques et authentiques directement impliqués dans cette activité« , ajoute Facebook.

Depuis plus de trois ans, Facebook s’est engagé à rendre publiques ses conclusions sur les comportements inauthentiques coordonnés détectés et retirés sur ses plateformes web. Le groupe partage avec les abonnés et internautes des informations sur tous les comptes, pages et groupes supprimés dans le but de permettre à tous de voir plus facilement ses progrès en matière de sécurité et d’authenticité de ses réseaux sociaux.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Le rapport mensuel (juillet 2020) de Facebook sur les comportements inauthentiques coordonnés

Le groupe sud-africain MTN annonce son retrait du Moyen-Orient au profit du marché africain

[Digital Business Africa] – «Dans le cadre de notre examen continu du portefeuille, nous pensons que le groupe est le mieux servi pour se concentrer à l’avenir sur notre stratégie panafricaine. Nous sortirons donc du Moyen-Orient de manière ordonnée à moyen terme. Dans un premier temps, nous sommes en discussions avancées pour vendre notre participation de 75% dans MTN Syria». Ces propos sont du PDG de MTN Group, Rob Shuter (photo). Il annonce ainsi le retrait du groupe du Moyen-Orient et sa décision de se recentrer davantage sur le marché africain.

Une nouvelle qui intervient après les bons chiffres du premier semestre publiés par l’opérateur, et qui font état de ce que la compagnie leader africaine a vu son parc d’abonné croître de 11 millions d’abonnés au cours des six premiers mois de l’année 2020 pour atteindre une base totale de 262 millions. À la fin du mois de juin 2020, MTN comptait 102 millions d’utilisateurs de données actifs et 38 millions d’utilisateurs actifs de Mobile Money.

«Alors que nous prévoyons que le reste de l’année sera façonné par les défis continus présentés par la pandémie, nous pensons que MTN restera relativement résilient et est sur le point de maintenir sa croissance à moyen terme», ajoute Rob Shuter. Le groupe a progressé sur le programme de réalisation des actifs, concluant la cession des investissements de la société de tours au Ghana et en Ouganda pour 8,8 milliards de rands.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Bboxx et CANAL + vont proposer en Afrique des systèmes de télévision à énergie solaire

[Digital Business Africa] – Bboxx, un service public de nouvelle génération, a annoncé avoir noué un partenariat majeur avec CANAL +, fournisseur international de la télévision payante. La nouvelle offre groupée qui en découlera permettra aux clients d’acheter un système solaire domestique Bboxx avec une télévision et d’accéder à plus de 100 chaînes et radios, à un prix ‘‘abordable’’.

‘‘A travers ce partenariat, Bboxx et CANAL + ont une ambition commune de fournir largement aux ménages africains mal desservis un accès à l’électricité et à des contenus TV de qualité grâce à l’offre groupée’’, expliquent les deux partenaires dans un communiqué.

On apprend de la même source que le partenariat cible les communautés rurales, périurbaines et urbaines qui vivent hors réseau ou sans connexion au réseau électrique fiable. Le déploiement en Afrique commencera en République démocratique du Congo et au Togo, avant de s’étendre aux autres pays.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE