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Gabon : Airtel facture désormais la consultation du solde mobile money

[Digital Business Africa] – Au Gabon, c’est une annonce qui ne passe visiblement pas auprès des abonnés télécoms. L’opérateur Airtel a décidé de facturer désormais la consultation du solde du compte mobile money de ses abonnés : « Elle est payante au bout de trois consultations successives sans faire d’autres opérations. Seules les trois premières consultations seront désormais gratuites ».

 De manière plus explicite, l’opérateur explique que la consultation reste donc gratuite jusqu’à la troisième consultation quotidienne. A partir de la quatrième consultation, elle est facturée à un tarif de 10F Cfa. Comme argument justificatif, Airtel Gabon explique qu’un abonné de devrait pas avoir de raison de consulter son compte mobile money plus de trois fois par jour, s’il n’a fait aucune opération.

Une explication qui ne passe pas auprès des associations de consommateurs, qui y voient ni plus ni moins qu’une ‘‘escroquerie’’. Cela d’autant plus que l’opérateur n’aurait pas, selon eux communiqué sur ce changement. Du coup, certains abonnés se sont vu prélever des frais de manière purement inconsciente.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Proparco et Digital Africa créent un fonds de soutien aux startups africaines

[Digital Business Africa] – C’est une bonne nouvelle pour les startups africaines en quête de soutien financier. Les géants Proparco et Digital Africa ont annoncé le lancement d’un fonds de co-investissement en direction des startups africains. Ce Fonds baptisé ‘‘Bridge Fund’’ est initialement doté d’une enveloppe de 5 millions d’euros et devrait venir en soutien aux startups déjà existantes, dont la survie est menacée par les défis actuels, aggravés par la pandémie de la Covid 19.

On apprend des deux partenaires que le fonds sera une sorte de relais qui ne soutiendra que les investissements déjà consentis. Pour en bénéficier, les startups africaines devront solliciter le soutien du Fonds, qui se prononcera sous deux mois à partir de la date de demande, à l’issue d’un processus de sélection.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique : Airtel annonce la vente de 4 500 tours télécoms dans cinq pays

[Digital Business Africa] – La filiale africaine du groupe télécoms indien Airtel a annoncé la vente prochaine d’environ 4 500 tours télécommunications à cinq pays africains. Il s’agit de la Tanzanie, Madagascar, le Gabon, le Malawi et du Tchad. Cette annonce rentre dans le plan de désendettement de l’entreprise. Celle-ci trainait derrière elle une dette initiale de 7,7 milliards de dollars, qui a ensuite été réduite actuellement à environ 3,5 milliards de dollars, à la faveur de la double introduction en bourse d’Airtel Africa et de sa société mère Bharti Airtel.

D’après l’opérateur, cette cession de tours ne devrait pas affecter les capacités opérationnelles de l’entreprise. En effet, même si les droits de propriété sont cédés à des acheteurs, Airtel pourra tout de même signer avec ces derniers des accords de location qui sera à priori avantageux, tout au moins sur le court terme. Ce qui lui permettra de dégager de l’argent pour honorer les échéances de remboursement à venir.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

A Paris, la Cémac recherche des financements pour 11 projets intégrateurs

[Digital Business Africa] – Alors que le délai de réalisation du Programme économique régional (PER) 2017-2020 adopté par la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale arrive déjà à terme, l’institution annonce des rencontres prévues à Paris pour obtenir des financements.

Selon l’institution, il s’agira prioritairement de financer 11 projets présentés comme étant ‘’intégrateurs’’, et qui comprendront entre autres la construction de 12 postes frontières, disposant, entre autres, d’équipements informatiques, la mise en place d’un satellite géostationnaire, l’établissement d’une dorsale régionale de télécommunications en fibre optique, ainsi qu’un projet d’interconnexion des douanes en zone CEMAC.

Ces projets devraient en principe donner un coup de pouce à l’intégration entre les six pays de la zone Cémac, alors que celle-ci apparaît comme étant la sous-région la moins intégrée du continent.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire: Bientôt une application pour découvrir les maladies de la plante de manioc

[Digital Business Africa] – Aujourd’hui, grâce aux différentes avancées technologiques, le monde est capable de faire face à différentes contraintes dans de nombreux domaines. Avec l’accroissement de la population mondiale, les terres cultivables sont de moins en moins nombreuses. Ce qui constitue un défi pour l’humanité. En effet, il est primordial de trouver des stratégies innovantes pour nourrir le monde en utilisant avec justesse les terres arables dont nous disposons. Aux quatre coins du monde, les agriculteurs font face à d’immenses défis parmi lesquels les maladies ravageuses qui déciment de nombreuses cultures. En Côte d’Ivoire, le manioc est une légumineuse très prisée par les populations.

Le tubercule est notamment utilisé pour l’élaboration de certains mets locaux comme le fameux atiéké. Cependant, les planteurs de manioc ivoiriens sont confrontés à des maladies qui ont un impact direct sur leur rendement. Au nombre de ces maladies qui attaquent fréquemment les plantes de manioc, on peut évoquer la striure brune.

Cette maladie virale des racines est un véritable cauchemar pour les acteurs intervenant dans la culture du manioc. Pour remédier à cette problématique une initiative technologique a vu le jour dans le but de permettre aux agriculteurs ivoiriens de repérer rapidement et de traiter les maladies liées à la plante de manioc. Ce projet est piloté par le Fonds compétitif pour l’innovation agricole durable (FCIAD). Le nom du programme est: « utilisation d’une application intelligente pour le diagnostic et la surveillance participative des maladies du manioc en Côte d’Ivoire »

Les responsables de ce projet ont bénéficié de l’accompagnement de l’Université de Pennsylvanie aux États-Unis pour développer l’outil technologique. L’application est dotée d’un programme qui permet aux producteurs de reconnaître les maladies qui attaquent leurs cultures. Pour atteindre des résultats satisfaisants, les producteurs de manioc ivoiriens furent associés au développement de l’application, cela a permis d’avoir une base de données optimale qui servira à l’optimisation de l’outil. Quelques villes ivoiriennes, telles que Bouaké et Jacqueville, ont servi de zones tests et les résultats sont encourageantes.

Le producteur pourra télécharger l’application sur le Playstore. Par la suite, il suffit de prendre en photo les plantes de manioc et l’application se chargera d’identifier de potentielles maladies. Ainsi le producteur aura à sa disposition une quantité précieuse d’informations pour une bonne productivité.

Il serait donc intéressant de garantir l’accessibilité des Smartphones à un grand nombre de producteurs de manioc qui, pour la plupart, ne peuvent pas s’offrir ce genre d’appareils. Si les agriculteurs ivoiriens s’approprient cet outil technologique, cela constituera une plus-value considérable pour ces acteurs. Ils feront alors une pierre deux coups en augmentant leurs revenus et ils n’auront plus à utiliser des boutures de mauvaise qualité dans leurs champs.

Par Amos Joel Yohane Traore

Mandatée par la NASA, la firme Nokia va déployer le réseau 4G sur la lune

[Digital Business Africa] – L’exploration spatiale est devenue un enjeu majeur pour l’humanité. Depuis l’alunissage du premier équipage terrien sur la Lune, le monde s’est passionné pour la conquête spatiale. La curiosité de l’espèce humaine pour ce vaste cosmos est sans équivoque. Avec les différentes avancées technologiques majeures, nous sommes aujourd’hui capables d’envoyer des sondes spatiales sur des planètes lointaines. Ce qui paraissait impossible il y a quelques années, ne l’est plus aujourd’hui. Tout récemment, la firme technologique Nokia fut mandatée par la NASA dans le but de déployer le réseau 4G sur la Lune, qui est le satellite le plus proche de la Terre.

Ce projet ambitieux verra le jour grâce au financement de l’agence spatiale américaine (NASA). C’est Nokia of North American, filiale américaine du géant finlandais, qui sera chargée de mener à bien ce projet dont le coût global s’élève à 14.1 million de dollars. Pour ses futures missions sur la Lune, la NASA souhaite se doter d’un système performant qui va lui octroyer une meilleure fluidité dans les communications.

Au cours d’une conférence de presse, Jim Reuter, administrateur associé de la direction des missions de technologie spatiale de la NASA a indiqué ceci : « Avec le financement de la NASA, Nokia examinera comment la technologie terrestre pourrait être modifiée pour l’environnement lunaire afin de prendre en charge des communications fiables et à haut débit ».

Pour le dirigeant de la NASA, le déploiement du réseau 4G sur la lune va permettre de « prendre en charge les communications de surface lunaire à de plus grandes distances, des vitesses accrues et offrir plus de fiabilité que les normes actuelles ». En 2024, la NASA effectuera une mission sur la Lune, une première depuis la fin des missions Apollon et selon plusieurs sources émanant de la NASA, l’équipement nécessaire pour l’implantation de la 4G sera embarqué sur ladite mission. Nokia met actuellement les bouchées doubles pour être dans les temps, nul doute que ce projet contribuera à renforcer l’offre de communication au niveau de la Terre. Rendez-vous est donc pris pour 2024.

Par Amos Joel Yohane Traore

Malgré les 10 milliards de dollars versés à Apple par Google en 2020, Apple développe son propre moteur de recherche

[Digital Business Africa] – Actuellement, un concurrent de taille s’attaque à Google sur son terrain de prédilection qu’est la recherche sur Internet. C’est Apple. La marque à la pomme dispose de moyens techniques, financiers et humains, pour mettre au point un moteur de recherche capable de concurrencer valablement celui de Google.

En effet, l’iOS 14, la dernière version du système d’exploitation d’Apple installé sur les iPhone lancé en octobre 2020 peut désormais réaliser des recherches sans avoir à passer par Google qui était le moteur de recherche par défaut d’Apple. Cette évolution montre qu’Apple est décidé à développer une alternative au moteur de recherche de Google.

Les dirigeants d’Apple ont recruté il y a quelques années des spécialistes en intelligence artificielle pour développer un outil  qui va se positionner sur le marché et concurrencer Google sur son terminal iPhone.

En avril 2018, Apple avait débauché John Giannandrea, le responsable de la recherche chez Google. Il était question à travers cette embauche de booster les recherches d’Apple dans le domaine de l’intelligence artificielle et de l’aider à améliorer son assistant vocal Siri. Aujourd’hui, ce recrutement dévoile l’intention et la stratégie d’Apple.

Google et Apple sont concurrents sur de nombreux marchés, parmi lesquels des systèmes d’exploitation pour téléphones (Android et iOS). Mais pour les services de recherche, depuis 2014, Apple verse à Google un montant considérable pour assurer être le moteur de recherche par défaut des terminaux Apple. Ce montant qui était d’un milliard de dollars par an en 2014 se situerait en 2020 autour des 10 milliards de dollars Us.

Iphone, Ipad, Mac  sont des technologies d’Apple et grâce aux milliards déboursés, Google s’octroie la primauté d’être l’unique moteur de recherche par défaut sur les produits Apple.

Selon le DOJ, le département américain de la Justice, près de la moitié du trafic de recherche de Google provient désormais d’appareils Apple, et la perspective de perdre l’accord avec Apple aurait été décrite en interne comme un scénario de “code rouge” au sein de l’entreprise, rapporte des médias spécialisés comme developpez.com. Car lorsque les utilisateurs de l’iPhone effectuent des recherches sur Google, ils voient les annonces de recherche qui font tourner l’activité de Google.

Il faut noter qu’en octobre 2020, le département américain de la Justice, avait déposé une plainte contre Google, l’accusant d’utiliser des pratiques illégales pour protéger son monopole sur le marché de la recherche. Google le ferait en concluant des accords avec de grandes enseignes, des contrats exclusifs lui permettant d’étouffer la concurrence. Notamment en étant le moteur de recherche par défaut sur les terminaux mobiles. Ce qui lui permet, d’après les experts, de contrôler Internet depuis plus de 15 ans. C’est également pour cela qu’Apple pourrait justifier le lancement de son moteur de recherche.  

Depuis plusieurs années, Google est le leader incontesté des moteurs de recherche. Selon les statistiques du géant américain, chaque seconde, ce sont 65.000 recherches  qui sont faites sur Google par des internautes du monde entier. En matière de ratio, cela fait 2000 milliards de requêtes annuelles soit 5.5 milliards de recherches Google par jour. Les chiffres sont tout simplement astronomiques et montrent à quel point Google règne sans partage sur l’industrie des moteurs à recherche.

Les concurrents sont pourtant là, mais techniquement il est très difficile pour eux de s’aligner sur les moyens colossaux de la firme américaine.

Par Digital Business Africa et Amos Joel Yohane Traore

Cloud : MTN Business et Huawei Cloud s’associent avec les multinationales dans le viseur

[Digital Business Africa] – Le géant sud-africain des télécommunications MTN a annoncé avoir signé un partenariat avec Huawei Cloud, qui a débouché sur la construction d’un centre de données en Afrique du Sud. Si pour le géant chinois Huawei, cette opération lui permettra de se positionner davantage sur le marché du Cloud en Afrique, il revêt pour MTN une toute autre plus-value.

« Beaucoup de gens considèrent MTN seulement comme une entreprise de télécommunications, mais nous nous sommes appuyés sur cet héritage pour former une base sans précédent de services TIC à travers l’Afrique. Le partenariat avec Huawei Cloud illustre notre engagement à fournir une solution de bout en bout pour les clients, et nos capacités à faire progresser la pile en étant simplement un fournisseur de connectivité », explique Sudipto Moitra, le directeur général TIC à MTN Business qui y voit le début du changement de la perception de MTN ainsi que de son cœur d’activité auprès de ses clients.

Dans le cadre de ce projet, les deux partenaires entendent attirer les multinationales présentes sur le continent africain. La nouvelle infrastructure permettra à Huawei de fournir des services cloud sur tout le continent. Ceci, en se basant sur la connectivité de MTN, premier opérateur du continent africain.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Retrait du capital de Jumia : MTN empoche 142 millions de dollars

[Digital Business Africa] – « Nous sommes fiers d’avoir été un partenaire dans l’évolution de l’une des entreprises pionnières du marché en ligne en Afrique et nous poursuivrons notre relation avec Jumia grâce à des partenariats opérationnels en cours sur certains marchés. ». Par ces mots, le géant sud-africain des télécommunications MTN a annoncé le 30 octobre 2020 avoir officiellement vendu ses parts dans le capital du e-commerçant Jumia.

De cette opération, on apprend de MTN qu’il a réalisé une rentrée financière de 142,31 millions de dollars. Cette annonce vient mettre un terme à un retrait engagé depuis août 2020, période à laquelle l’opérateur avait annoncé son désengagement au sein du tour de table Jumia. MTN détenait alors 18,9 % du capital de Jumia Group.

De manière évidente, les fonds récoltés devraient permettre à MTN d’alléger un peu sa dette, mais également d’assainir son portefeuille. Précisément en cette période marquée par des tensions autour des impacts financiers catastrophiques de la crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid 19.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Après la mise en service du Camix, vers l’installation de 5 000 km de fibre optique supplémentaire

[Digital Business Africa] – Le backbone camerounais pourrait s’étendre au cours des prochaines semaines. D’après le gouvernement camerounais, cette extension pourrait aller jusqu’à 5 000 km de fibre optique : « Au cours des prochaines années, le gouvernement a pour ambition de généraliser l’accès large bande pour les citoyens, les entreprises et les ménages, notamment en poursuivant l’extension du backbone national pour accroître les 20 000 km à 25 000 km de linéaire », explique la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Alors qu’elle s’exprimait en marge de la mise en service du Camix, le point d’échange IXP d’accès Internet de Yaoundé et de Douala, Minette Libom Li Likeng a annoncé dans la foulée le projet du gouvernement d’installer prochainement des boucles optiques urbaines dans tous les chefs-lieux de départements du pays, de manière à davantage démocratiser l’accès à Internet.

Ces annonces interviennent dans un contexte marqué par des plaintes de plus en plus récurrentes des utilisateurs d’Internet sur la qualité du service. Alors que les opérateurs évoquent régulièrement le manque de ressource, la mise à disposition de ces infrastructures devraient théoriquement contribuer à améliorer la situation. Le rôle de l’ANTIC dans la mise en service de ce Camix a été déterminant.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique: 12 millions d’abonnés supplémentaires pour MTN au 3e trimestre

[Digital Business Africa] – Le géant des télécommunications MTN vante ses belles performances. Dans son rapport financier pour le compte du 3e trimestre 2020 récemment rendu public, l’opérateur revendique une augmentation du nombre d’abonnés de l’ordre de 12 millions à l’échelle du continent. Un résultat que le groupe attribue à la robustesse de ses marchés en Afrique du Sud, au Nigeria et au Ghana, les trois pays qui réalisent de bonnes performances.

De manière plus spécifique, on apprend de MTN que les revenus des services ont augmenté de 11,4 % pour atteindre plus de 43 milliards de rands. Les bénéfices avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) ont augmenté de 13,9 % et la marge EBITDA du groupe s’est accrue de 1,4% pour atteindre 43,3 %, conformément aux objectifs à moyen terme.

« Comme la pandémie de COVID-19 a continué à avoir un impact sur les vies et les moyens de subsistance sur nos marchés, le groupe a fait preuve d’une forte exécution opérationnelle et d’une grande résilience. Nous avons enregistré une solide croissance des revenus de la téléphonie vocale de 3,9 %, ce qui reflète une reprise encourageante soutenue par l’assouplissement des restrictions de blocage. Les revenus des données ont augmenté de 31,9 %, soutenus par une demande accrue de services de travail à domicile, de divertissements numériques ainsi que d’offres éducatives en ligne« , explique le président et directeur général du groupe MTN, Ralph Mupita qui justifiait ces résultats.

On apprend également du PDG de MTN que durant la pandémie de la Covid 19, le groupe a opté pour la concentration de ses investissements sur la capacité et la résilience du réseau et sur la modernisation de ses systèmes informatiques, dépensant 16 milliards de rands dans l’année jusqu’à la fin du troisième trimestre.

« Malgré l’assouplissement des restrictions de confinement, l’environnement opérationnel reste difficile et incertain. Nous continuerons à renforcer notre résilience opérationnelle et financière. Nous avons maintenant augmenté nos prévisions de dépenses d’investissement pour l’ensemble de l’année à 26 milliards de rands, afin de garantir que nos réseaux fournissent une connectivité et des services numériques fiables à l’ensemble de notre base d’abonnés, qui compte 273 millions d’abonnés et qui ne cesse de croître« , annonce le PDG de MTN.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Douala Fintech Tour : La troisième édition prévue du 5 au 6 novembre 2020

[Digital Business Africa] – « Construire ensemble l’économie de la finance inclusive ». Tel est le thème de la troisième édition du Douala Fintech Tour prévue du 5 au 6 novembre 2020. Le rendez-vous calé au cercle municipal de Douala-Bonanjo va réunir les acteurs de la finance afin d’échanger sur les solutions visant à optimiser et à promouvoir l’émergence des Fintech locales.

Au programme de cette rencontre qui va durer deux jours : des séances plénières, exposition et  présentation des start-up, coaching,  réseautage,  rencontres B to B et Fintech challenge inédit.

L’idée de l’organisation de cette rencontre, d’après  Kmr Startup Hub, organisateur de Douala Fintech Tour,  est de mettre en avant une jeunesse camerounaise qui innove. 

« Avec seulement 34% d’adultes formellement bancarisés en Afrique, le potentiel de développement de services financiers permettant de répondre aux besoins des personnes non bancarisées est énorme. Et, cette lacune est comblée dans une mesure croissante par les Fintech et les opérateurs télécoms, principalement grâce aux moyens de services financiers mobiles », relève Christian Essame,  président de Kmr Startup Hub.  

Douala Fintech Tour est la déclinaison de l’Africa Fintech Forum, organisé en Côte d’ivoire.

Par Ghislaine DEUDJUI

Pour la Béac, le crédit téléphonique n’est pas de la monnaie et ne doit pas être utilisé par les opérateurs télécoms pour d’autres paiements

[Digital Business Africa] – A la suite de la correspondance de Frédéric Debord, DG d’Orange et président de l’Association des opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile du Cameroun, à la Béac au sujet du mécanisme de collecte des taxes douanières sur les téléphones portables par voie de crédit téléphonique, la Béac a donné sa position.

Pour la Banque des Etats de l’Afrique centrale, « les crédits de communication sont une marchandise, un produit ou un service qui ne servent que pour les services de téléphonie et qui, même s’ils ont une valeur marchande, ne sont pas des moyens de paiement ou de la monnaie ». C’est la réponse d’Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Béac (photo), à Frédéric Debord, dans une correspondance datée du 29 octobre 2020.

Abbas Mahamat Tolli précise que les crédits de communication sont créés par des entreprises qui ne sont pas des Prestataires de Services de Paiement habilités à émettre et gérer des moyens de paiement. « Les unités de crédit téléphonique ne sont donc pas, en l’état de la réglementation communautaire applicable, ni de la monnaie fiduciaire, ni de la monnaie électronique, ni un instrument ou moyen de paiement », martèle-t-il tout en rappelant à l’ordre les opérateurs téléphoniques de la Zone CEMAC qui utilisent parfois ce crédit de communication comme moyen de paiement. Car, de nombreux opérateurs mobiles utilisent le crédit téléphonique pour commercialiser certains services à valeur ajoutée à leurs abonnés.

« La BEAC met à profit cette occasion pour recommander, à travers vous, aux membres de votre association et à tous les opérateurs concessionnaires de téléphonie mobile opérant au Cameroun et plus largement dans la CEMAC, d’éviter à l’avenir toute présentation, usage ou exploitation des unités de crédit téléphonique en Francs CFA, ce qui est de nature à susciter une confusion avec la monnaie légale en vigueur dans les Etats membres », met en garde le gouverneur de la Béac.

Genèse

Les opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun avaient contacté la Béac afin d’avoir l’avis de la banque centrale sur l’interprétation et la mise en œuvre des dispositions de l’article 7 de la Loi de Finances 2019 du Cameroun, portant sur la collecte des droits et taxes de douane par voie numérique sur les téléphones et terminaux numériques.

Les opérateurs mobiles soutenaient qu’avec le nouveau mécanisme de dédouanement des terminaux mobiles, le paiement des droits de douane qui consisterait à décrémenter les unités de crédit de communication figurant sur les comptes téléphoniques des clients transformait de ce fait le crédit de communication en moyen de paiement, donc en monnaie. Ce que confirme la banque en rappelant que la monnaie électronique est émise par des prestataires de Services de Paiement habilités à émettre et gérer des moyens de paiement. Et par conséquent déconseille l’usage de ce mécanisme de collecte des taxes douanières via débit du crédit de communication.

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Cameroun : A Ekié [Yaoundé], Stephen Blewett de MTN Cameroon lance une agence offrant les services MTN Mobile Money 7j/7 et 24h/24

[Digital Business Africa] – Stephen Blewett, le nouveau directeur général de MTN Cameroon, l’a dit avec emphase le 26 octobre 2020 : « Au MTN Store d’Ekié, vous aurez accès aux opérations Mobile Money sans interruption. De jour comme de nuit, ici, vous pourrez déposer, retirer, transférer de l’argent ou payer une facture. Oui, je dis bien tous les jours de la semaine et à n’importe quelle heure ». Il inaugurait ainsi, en compagnie du gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, la nouvelle agence de MTN Cameroon à Ekié dans la ville de Yaoundé. Un nouveau store ou Service-Centre de MTN situé non loin du supermarché Carrefour Market au quartier Ekié.

La nouvelle agence sera donc ouverte tous les jours de la semaine, de 9h à 20h. Mais aura la particularité d’offrir les services de MTN Mobile Money 24h / 24. C’est l’innovation majeure de cette agence. « Ce nouveau MTN Store est pour vous : particuliers, entrepreneurs, entreprises ou associations… Et vous pouvez avoir l’assurance que vous trouverez toujours ici tous les services classiques fournis par MTN : Abonnement, Identification, Reconduction de cartes SIM, Opérations Mobile Money, Achat de téléphones, de modems et d’autres terminaux connectés, Assistance dans l’usage de nos produits… », ajoute Stephen Blewett.

MTN Store Yaounde-Ekie Inauguration

10 millions de personnes connectées

Aux populations présentes, le DG se veut rassurant et laisse entendre que l’entreprise est toujours à l’écoute de ses clients : « La relation que nous voulons avec vous n’est pas qu’une affaire de business. C’est une communauté de destins à construire et entretenir. Une vie familiale où il faut se connaitre, s’écouter, se comprendre et avancer ensemble. C’est pour cela que nous prenons le temps de vous écouter, de comprendre vos besoins et les satisfaire, parce que vous êtes au centre de notre attention et de notre action. Chers clients, vous n’êtes pas que des numéros, des clients ou abonnés. Non, vous êtes bien plus que tout cela pour MTN Cameroon. Vous êtes notre famille et notre vie. Et c’est grâce à cette réalité qu’ensemble, nous formons la plus grande communauté au Cameroun avec plus de 10 millions de personnes connectées à nos services », déclare-t-il.

D’après MTN Cameroon, cette nouvelle agence est un chef-d’œuvre de modernité. « Intérieur spacieux et convivial, design épuré, écrans tactiles… et une équipe de professionnels motivés, qui plongent chaque client au cœur de la meilleure expérience personnalisée qu’offre le nouveau monde digital. Un espace VIP y est également prévu », s’en vante l’entreprise.

MTN Store Yaoundé-Ekié

Avec le nouvel « MTN Store » d’Ekié, MTN dispose désormais d’un réseau de six agences à Yaoundé et 23 à travers le pays. Des milliers de points d’accès des partenaires de la distribution à travers les dix régions assurent la satisfaction de plus de 10 millions de personnes, qui au-delà des numéros, font désormais partie de la famille MTN, la plus grande communauté des abonnés GSM au Cameroun.

Filiale du Groupe MTN représenté dans 21 pays et leader des télécommunications en Afrique, MTN Cameroon est un fournisseur de solutions de communication et de paiement présent au Cameroun depuis février 2000. L’entreprise se vante  également d’être le premier et l’unique opérateur certifié GSMA Mobile Money en zone CEMAC. Avec ses plus de plus de 10 millions d’abonnés, MTN Cameroon est le leader du secteur des télécommunications au Cameroun et l’une des cinq entreprises les plus importantes du pays.

Par Digital Business Africa

Gabon : Le gouvernement, l’Aninf et ses partenaires font le point sur le projet de mise en place d’une plateforme nationale d’e-gouvernement

[Digital Business Africa] – La deuxième rencontre du Comité de pilotage du Plan national stratégique Gabon Digital 2025 s’est tenue en ligne en visio-conférence ce 30 octobre 2020.

Les cadres du ministère de l’Economie numérique, de  l’Agence nationale des infrastructures numériques et des Fréquences (ANINF), de la BAD et du cabinet Evolving Consulting ont fait le point sur le plan directeur et la vision stratégique qu’adoptera le futur Plan national stratégique Gabon Digital 2025, dont l’objectif premier est la mise en place d’une plateforme e-gouvernement (ensemble des services administratifs, échanges de données inter administration et dématérialisation des démarches administratives).

Les participants à cette rencontre ont discuté de l’amendement du volet technique et de l’interopérabilité des services proposés par le consultant  Evolving Consulting dirigé par la camerounaise Reine Essobmadje qui prendra en compte tous les amendements et transmettra une version mise à jour des études de faisabilité des projets prioritaires du PNS – GD 2025.

« Le PNS-GD 2025, permettra d’accélérer la transformation numérique de notre administration et partant de notre pays. A l’instar des pays développés, l’avènement d’une telle administration offrira des services de qualité, la rendant par la même occasion plus sûre et plus proche des citoyens. Nous assisterons ainsi à l’éclosion de systèmes de paiement digitaux et d’identification digitale, à la mise en œuvre de plateformes d’interopérabilité et d’échange de données, pour ne citer que ceux-là. Tout ceci permettra à notre administration d’acquérir des systèmes d’informations modernes, performants, efficaces et de rang mondial », expliquait il y a quelques mois sur Digital Business Africa Michel Alain Igowa, directeur général adjoint de l’ANINF.

Avec l’appui de la BAD

En effet, la BAD a accordé un don additionnel de financement à l’ANINF à travers le Fonds fiduciaire de Coopération Afrique-Corée. Ce don permettra de couvrir les études de faisabilité des aspects applicatifs de la dorsale à fibre optique d’Afrique Centrale (CAB-GABON) par l’élaboration d’un Plan National Stratégique Gabon Digital 2025 (PNS GD2025).

Cette assistance financière a pour objectif de permettre la mise en place du Programme e-Gouvernement. De ce fait, la mise en œuvre du PNS GD2025 reposera sur le développement de plusieurs axes prioritaires.

Copil Gabon

D’après les termes de référence de l’ANINF et conformément aux expressions des besoins des différents secteurs, ces études de faisabilité du PNS GD2025 concernant la mise en place de Systèmes d’Information des administrations publiques tiendront compte des projets prioritaires du gouvernement.

Les projets identifiés le gouvernement gabonais étant la mise en place d’un système de gestion électronique des documents et des courriers entrants et sortants ; le renforcement des capacités en gestion des projets, en développement des logiciels et en gouvernance de SI ; la mise en œuvre des grands Registres de l’Etat ; la mise en place du référentiel des personnes morales ; la mise en place du Système d’information d’échange des données des personnes physiques entre les administrations (API ouverte) ; l’optimisation et l’extension du Réseau de l’administration gabonaise (dorsale filaire fibre optique et développement dorsale sans fil haut débit) ; le câblage et l’interconnexion des bâtiments administratifs sur toute l’étendue du territoire national et dans les représentations à l’Étranger ; la mise en place d’une plateforme de production des applications à travers une infrastructure de développement collaborative, souple et efficace (« usine logicielle », audit et optimisation) et enfin une étude sur l’implémentation d’un Centre de contrôle des fréquences.

Les projets prioritaires

En effet, le gouvernement gabonais a identifié les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) comme l’un des moteurs du développement économique. Cela est inscrit dans le Plan sectoriel Gabon numérique découlant lui-même du Plan Stratégique Gabon Émergent (PSGE) du président Ali Bongo Ondimba. La vision étant axée sur la conviction selon laquelle le numérique constitue un vecteur accélérateur des autres secteurs du Gabon Émergent.

Le Copil mis en place s’assure du bon déroulé des opérations en fonction des objectifs généraux et entretien une dynamique au sein des différents acteurs impliqués. Il a pour mission de décider des orientations stratégiques du projet, de faire un point de l’avancement général des projets, d’arbitrer les conflits et de valider les livrables du projet.

Par Digital Business Africa

Malgré la guerre économique avec les Etat-Unis, Huawei avance à grands pas en Afrique [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Alors que la guerre économique entre les Etats-Unis et le chinois Huawei bat son plein, le géant chinois reste imperturbable et avance à grands pas en Afrique. Le groupe Huawei, qui a réalisé un Chiffre d’affaires de 3 207 milliards de F.Cfa en Afrique en 2018, va assister la côte d’Ivoire dans la définition et l’élaboration de sa stratégie nationale de développement numérique, dénommée Côte d’Ivoire Numérique 2030. Annonce faite quelques jours après la grand-messe du groupe Huawei Connect 2020, où ses objectifs, sa vision et ses innovations ont été largement exposées.

Le décryptage et l’analyse de Beaugas Orain Djoyum, directeur général du cabinet ICT Media STRATEGIES et directeur de publication de Digital Business Africa, dans sa chronique Africa Top Strategies.

Africa Top Strategies analyse et décrypte les stratégies des acteurs clés du numérique et de l’économie, mais également propose des clés pour tirer bénéfice des infos stratégiques qui circulent au sein des administrations, des organisations, et dans les entreprises du monde et principalement de celles de notre continent. Cette chronique permet aux décideurs d’avoir des outils et des clés pour une meilleure prise de décision dans l’ambition globale de croissance, de conservation des acquis et d’exploration de nouvelles opportunités.

Plus d’infos sur Digital Business Africa. Côte d’Ivoire : Le gouvernement sollicite Huawei pour l’accompagner dans le développement des TIC https://www.digitalbusiness.africa/cote-divoire-le-gouvernement-sollicite-huawei-pour-laccompagner-dans-le-developpement-des-tic/

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Facebook vient en soutien aux élections en Afrique [Avis d’expert]

Nos actions pour soutenir les élections en Afrique sont toujours une priorité. Nous y avons dédié des ressources sans précédent à l’échelle locale comme internationale, en gardant au cœur de cette mission la volonté de protéger l’intégrité des élections. Cette mise à jour propose une vue d’ensemble de notre travail continu pour réduire la désinformation, lutter contre la dissuasion d’aller voter, prévenir les interférences électorales, soutenir l’engagement civique et accroître la transparence des publicités politiques.

Voici ce qu’il faut retenir des actions mises en place : 
 Lutter contre la désinformation et la diffusion de fausses informations

Nous travaillons d’arrache-pied pour lutter contre la désinformation sur nos plateformes car nous savons que les utilisateurs, tout comme nous, souhaitent voir des informations pertinentes sur Facebook et Instagram. Nos politiques mises à jour nous permettent de procéder au retrait de contenus de désinformation pouvant conduire à de la violence ou des dommages physiques imminents. Nous procédons également au retrait de contenus de désinformation susceptibles d’empêcher les citoyens d’aller voter, comme de fausses informations portant sur les dates, lieux, horaires et modes de scrutin.Nous avons étendu notre coopération au fil des années avec des organisations indépendantes pour la vérification de faits en Afrique, pour analyser et évaluer la pertinence des contenus partagés sur Facebook et Instagram. Nous travaillons avec des organisations telles que Dubawa, Africa Check, Pesa Check, AFP, Congo Check et Les Observateurs de France 24, qui sont toutes certifiées par l’IFCN (International Fact Checking Network). Ce programme couvre actuellement 18 pays de l’Afrique subsaharienne et des langues locales comme le swahili, le wolof, l’igbo, le yoruba, le zoulou et le tswana. 
Promouvoir l’alphabétisation numérique et aider les utilisateurs à identifier les fausses informations

Nous voulons nous assurer que les utilisateurs sont en mesure d’identifier les fausses informations et savent comment nous alerter à ce propos. C’est pourquoi nous continuons à promouvoir des campagnes telle que « Trois questions pour vous aider à repérer les fausses informations » qui partage des conseils pour apprendre à repérer les fausses informations. Ces campagnes sont diffusées dans des langues locales sur Facebook et sur les radios locales. Nous continuons également à diffuser des annonces éducatives portant sur l’incitation à la haine, sa définition et les actions qui peuvent être entreprises. 

Accroître la transparence des publicités politiques

Nous sommes convaincus que les discussions et débats politiques doivent être transparents pour chaque votant, c’est pourquoi nous avons introduit ces dernières années un certain nombre d’outils qui apportent plus d’informations sur des publicités politiques diffusées sur Facebook et Instagram.

Depuis le lancement de notre outil pour la transparence des publicités politiques en 2019, nous l’avons étendu à plusieurs pays en Afrique subsaharienne. Nous encourageons toute personne qui souhaite diffuser des publicités politiques à s’inscrire dans un processus de vérification pour prouver son identité et sa résidence dans le pays ciblé. Dans un nombre croissant de pays de l’Afrique subsaharienne, ce processus est obligatoire.

Nous procédons à des vérifications complémentaires pour nous assurer de la conformité avec nos politiques et vérifier que chaque publicité politique est accompagnée d’une mention « financée par », afin d’identifier qui est à l’origine de son financement. Nous recensons tous les publicités politiques dans notre Bibliothèque de publicités afin que les publicités diffusées, le type de personnes qui les ont visionnées et le montant dépensé pour leur diffusion soient accessibles à tous. Ces changements sont la preuve que la publicité politique sur Facebook et Instagram est désormais plus transparente que d’autres formes de campagne électorale, qu’il s’agisse de panneaux d’affichage, de publicités dans la presse, de courriels directs, brochures ou courriels ciblés. 

Promouvoir l’engagement civique
Contribuer à constituer des communautés informées et engagées sur le plan civique est au cœur de nos actions en matière électorale. Par exemple, dans des pays comme le Ghana, la Côte d’Ivoire et la Guinée, nous échangeons avec des acteurs de la société civile comme les commissions électorales et des organisations civiques pour faire en sorte que Facebook soit un outil positif pour l’engagement civique et définir avec eux les mesures qu’elles peuvent mettre en œuvre pour utiliser nos plateformes en toute sécurité.

Nous avons conduit des formations pratiques à distance sur les publicités et l’engagement civique avec des partis politiques dans ces pays. Nous continuons à déployer différents outils et fonctionnalités sur Facebook et Instagram, comme des rappels le jour des élections, figurant en haut du fil d’information Facebook, pour encourager nos utilisateurs à aller voter, ou des mégaphones de sécurité pour rappeler aux administrateurs de groupes politiques qu’ils doivent sécuriser leurs comptes via l’authentification à deux facteurs. Nous avons également formé des partis politiques et des candidats sur les bonnes pratiques en matière de sécurité, pour les aider à éviter les principales menaces en ligne. 
     
 
Garantir la sécurité des utilisateurs

Garantir la sécurité des utilisateurs sur Facebook et Instagram reste notre première priorité, encore plus en période électorale. Depuis 2016, nous avons triplé les effectifs de nos équipes dédiées à la sécurité pour atteindre plus de 35 000 collaborateurs, nous avons recruté de nouveaux ingénieurs système, des experts en sécurité et des modérateurs de contenus, y compris des locuteurs natifs en swahili, amharique, zoulou, somali, oromo et haoussa, entre autres.

Nous sommes également pionniers dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier et retirer au plus vite des contenus nuisibles. Entre avril et juin 2020, nous avons procédé au retrait de plus de 15 millions de contenus à caractère haineux à l’échelle mondiale, dont 99 % détectés de façon proactive, avant leur signalement.

Nos efforts pour garantir la sécurité des utilisateurs portent également sur différents outils pour modérer les contenus nuisibles de certains comptes selon les évolutions en matière d’incitation à la haine. Pour limiter davantage la diffusion de contenus potentiellement incendiaires, nous continuons à rétrograder temporairement des contenus du fil d’actualités d’utilisateurs en Éthiopie et dans d’autres pays africains, s’ils proviennent d’utilisateurs qui portent gravement atteinte et de façon répétée à nos politiques, que ces utilisateurs soient basés ou non dans ces pays.

Comme nous le faisons pour d’autres langues, nous avons également commencé à utiliser notre technologie pour anticiper de nouvelles tendances en matière d’appels à la haine en amharique et en oromo. Nous identifions les nouvelles formes de contenus susceptibles de porter atteinte à autrui qui n’ont pas encore été examinés pour un retrait potentiel de notre plateforme et nous les rétrogradons pour réduire le risque qu’ils deviennent viraux, incitent à la haine ou à la violence; tout en prenant en compte le contexte local. 
Nos partenariats avec des ONGs et acteurs de la société civile
Aux côtés de nos experts locaux sur le continent, nous continuons à œuvrer sur le terrain avec les ONGs et acteurs de la société civile dans de nombreux pays africains pour mieux comprendre les défis et les résoudre plus efficacement. Nous intégrons les retours de nos partenaires locaux dans nos politiques et programmes, ce qui rend ces actions primordiales.

Nous sommes engagés à faire de Facebook et d’Instagram des plateformes où nos utilisateurs se sentent en sécurité, disposent d’un accès à des informations fiables et transparentes, et plus encore, puissent faire entendre leur voix.

*Par Akua Gyekye, Responsable affaires publiques, Elections africaines

Au Gabon, ST Digital poursuit sa croissance avec l’ouverture d’une nouvelle filiale

[Digital Business Africa] – Depuis le 1er octobre 2020, le groupe ST Digital a une nouvelle filiale au Gabon. Cette dernière a officiellement lancé ses activités dans le pays le 23 octobre 2020, avec une offre purement digitale : offrir un service de proximité aux entreprises gabonaises aux standards internationaux.

Pour la nouvelle aventure, ST Digital a annoncé la nomination de Laika Mba aux commandes des opérations commerciales de ST Digital Gabon qui devient le 6e bureau du groupe en trois années d’existence. A ce poste, elle devra « mettre son expérience au service des entreprises gabonaises afin de contribuer activement à la mise en place des solutions innovantes pour améliorer l’efficacité et la différenciation des entreprises gabonaises ainsi que leur compétitivité commerciale », selon une annonce du Groupe.

L’ouverture de  ST Digital Gabon est la dernière étape en date de l’expansion sous régionale en Afrique Centrale de ST DIGITAL entreprise, spécialisée dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation numérique. Avec le Gabon, le groupe signe désormais sa présence dans trois pays en Afrique centrale, en plus du Cameroun, et du Congo où elle bénéficie d’une forte implantation.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Guinée : Internet fortement perturbé dans un contexte de crise électorale

[Digital Business Africa] – En Guinée, les télécommunications connaissent de fortes perturbations depuis le 24 octobre 2020. Alors que le pays est en proie à des violences électorales Netblocks, qui surveillent les coupures d’Internet en lien avec la politique, dit soupçonner l’action de l’Etat guinéen derrière ces perturbations du réseau.

« L’observatoire internet de NetBlocks confirme des perturbations au niveau national dans le service internet en Guinée depuis 07h30 (GMT) ce matin (23 octobre 2020 ndlr), y compris sur Orange, premier réseau de téléphonie mobile du pays. Cet incident semble cohérent avec les restrictions imposées par le passé et attribuées aux organes de contrôle étatiques pendant les élections », explique Alp Toker, le directeur exécutif de NetBlocks.

Cette explication semble être confortée ce 24 octobre 2020 par l’opérateur Orange qui a adressé le message suivant à ses abonnés : « Bonjour. Un incident a été constaté sur nos sorties à l’international impactant plusieurs de nos services. Des investigations sont en cours. Orange s’en excuse. » Dans la foulée, un porte-parole d’Orange cité par africaradio fournit plus d’explications en affirmant que « Orange Guinée a observé que son accès à internet par le câble ACE était coupé à son point d’accès. C’est GUILAB (Guinéenne de large bande) qui gère l’accès du pays à ce câble. Orange a signalé le défaut à GUILAB et attend des informations pour savoir quand les services vont reprendre« .

Selon Netblocks, les perturbations mentionnées concernent Internet, mais également les appels internationaux.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : 4 ans après, le Collectif des anciens employés de Comium CI accusent le liquidateur 4,7 milliards de F Cfa réclamés à Comium par ses anciens employés

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, quatre ans après, le collectif qui rassemble les 317 anciens employés de l’opérateur télécoms Comium fait à nouveau parler de lui dans le dossier de la liquidation de l’entreprise. Il accuse en effet le liquidateur nommé dans cette affaire d’essayer de privilégier une entreprise immobilière qui détient les droits sur l’immeuble siège de l’ex-opérateur, et dont la vente aurait permis de solder les droits de ces anciens employeurs qui s’élève au total à 4,7 milliards de F Cfa.

Pour mieux comprendre ce dossier, il faut remonter à 2016, lorsque le gouvernement ivoirien engage des réformes qui permettront d’optimiser le spectre des fréquences disponibles dans le pays. Il en ressort que seuls quatre opérateurs au maximum peuvent exercer sur ce marché, pourtant disputé par six opérateurs. Une première sélection est menée sur la base du portefeuille client, mais également sur le statut fiscal des opérateurs. C’est ainsi que Orange, MTN et Moov sont retenus, contrairement à Comium CI, GreenN et Café mobile dont les fréquences sont immédiatement suspendues par le régulateur. Il faut alors trouver une solution pour l’ensemble des employés qui se retrouvent de fait au chômage. L’équation s’avère particulièrement complexe pour les 317 employés de Comium CI.

C’est alors que le gouvernement ivoirien engage des négociations fructueuses avec l’entreprise libyenne Lap GreenN qui se voit promettre la quatrième licence, à condition de reprendre une partie des employés de Comium CI et d’éponger la dette fiscale de l’ex entreprise. Seulement, entre temps, la situation sécuritaire en Libye se détériore, et Lap GreenN se voit dans l’incapacité d’honorer ses engagements. Ce qui implique naturellement le non-paiement des droits des anciens employés de Comium CI.

Devant cette impasse, le collectif saisit la Justice et demande la mise en vente du bâtiment abritant l’ex siège de Comium CI et l’utilisation des fonds issus pour solder les créances salariales. Seulement, cette requête se heurtera à l’opposition de Comium Real Estate, une société immobilière qui revendique les droits sur le bâtiment en question. Par deux fois, en première instance et en appel, la justice autorisera la vente du bâtiment. Sollicité en recours par Comium Real Estate, la Cour de Cassation annulera ces décisions, renvoyant l’affaire en appel.

Las d’attendre, le Collectif s’en prend désormais au liquidateur qu’il accuse de favoriser l’entreprise immobilière. Ceci, en étant moins diligent, de manière à laisser le temps à la société immobilière de faire appel et de voir sa procédure aboutir sur la suspension du jugement qui leur été favorable. Pour le collectif, une plus grande diligence du liquidateur aurait permis la vente de l’immeuble, bien avant qu’une autre décision de justice ne soit prononcée pour suspendre le jugement. Devant la lenteur de la procédure, le Collectif fait savoir que 11 ex-agents sont déjà décédés sans dédommagement. Et les autres restants sont dans une situation précaire.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE