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Gabon : Daniel Christian ROGOMBE, nouveau DG de l’ANINF et Alex Bernard Bongo Ondimba, nouveau SG du ministère de l’Economie numérique

[Digital Business Africa] – Le nouveau directeur général de l’Agence  nationale des infrastructures numériques (ANINF) s’appelle désormais Daniel Christian ROGOMBE. Nommé au terme du conseil des ministres du 20 novembre 2020 qui s’est tenue par visioconférence sous la présidence d’Ali BONGO ONDIMBA, président de la République, le nouveau DG remplace Alex Bernard Bongo Ondimba (photo), le demi-frère du président de la République.  Celui-ci a passé près de 10 ans passés à la tête de l’Aninf et est nommé lors du même conseil des ministres secrétaire général du ministère de la Communication et de l’Économie numérique. Poste vacant depuis septembre 2020 après la promotion de Liliane Massala au poste d’ambassadeur du Gabon en France.

Après l’ANINF, Alex Bernard Bongo Ondimba va donc continuer sa carrière au sein de l’administration centrale, notamment aux côtés du ministre d’État Edgard Anicet Mboumbou Miyakou.

Le nouveau DG Daniel Christian ROGOMBE arrive à l’ANINF avec un nouveau directeur administratif et financier, car le même conseil a acté la nomination d’Arsène Wilfrid ONZAGHE comme nouveau directeur administratif et financier de l’Aninf.

Par Digital Business Africa

COVID-19 : La Fondation MTN offre une centrale à oxygène à l’hôpital Laquintinie à Douala

Peu de dire que c’est une bouffée d’oxygène qu’a reçu l’hôpital Laquintinie dans la ville de Douala le 13 novembre dernier. Une centrale à oxygène lui a été offerte par la Fondation MTN, pour permettre à cette formation hospitalière de mieux prendre en charge ses patients et plus particulièrement les cas de Covid-19. C’était au cours d’une brève cérémonie à laquelle prenaient plusieurs personnalités dont le maire de Douala 1er, le Directeur de l’hôpîtal Laquintinie, le Secrétaire exécutif de la Fondation MTN et la Directrice des Ressources humaines de MTN Cameroon.

Pour le Directeur de cet hôpital, Pr Noël Emmanuel Essomba, c’est un don qui arrive à point nommé. Car « l’hôpital Laquintinie a enregistré près de 40% des personnes en détresse respiratoire dans les cas de coronavirus reçus », a-t-il révélé lors de la cérémonie d’inauguration de la centrale à oxygène. Une infrastructure composée de quatre bonbonnes de gaz capables d’alimenter en continue douze chambres au niveau du pavillon Samuel Kondo. C’est dans ce pavillon que les cas de Covid-19 sont suivis.

« Je voudrais dire combien nous sommes heureux de recevoir ce don, qui comme vous le savez est d’un apport précieux dans notre disposition de traitement de cette maladie dont la détresse respiratoire est la principale cause de complication et ce qui fait de l’oxygène un élément essentiel dans le protocole de traitement et de soulagement des malades », a déclaré le Directeur de l’hôpital Laquintinie. Et d’ajouter que mis à part les cas de Coronavirus, « ce don vient faciliter la prise en charge des diverses pathologies nécessitant une assistance respiratoire, élargir l’offre en soins et renforcer le plateau technique de la nouvelle polyclinique publique ».

« Cette mini centrale à oxygène que nous venons d’offrir à l’hôpital Laquintinie de Douala s’inscrit dans le cadre de la contribution de Mtn Cameroon et de sa Fondation au plan national de riposte contre la pandémie du Covid-19 dont nous connaissons tous les dégâts que cela cause, et il est question pour nous de voler au secours des malades en situation de détresse respiratoire du fait cette maladie », a précisé le Secrétaire Exécutif de la Fondation MTN, Melvin Akam,.

La Fondation MTN a saisi l’occasion pour remettre également des kits de protection anti-Covid19 à l’hôpital Laquintinie. Un geste qui s’ajoute à une longue liste d’initiatives déployées par le leader des télécommunications au Cameroun pour aider le pays à faire face à la crise sanitaire mondiale déclenchée par la propagation du Coronavirus.

En rappel, depuis que la pandémie est en cours, plus de 350 millions de SMS de sensibilisation contre la Covid-19 ont été envoyés par MTN Cameroon à sa base d’abonnés. Dans le même temps, les personnels hospitaliers ont pu bénéficier de près de 4 millions de minutes d’appels gratuits sur le réseau MTN. Les abonnés MTN ont pu envoyer près de 4 milliards de SMS gratuits à leurs proches pour prendre leurs nouvelles en ce temps de Covid-19. Plus d’un million d’élèves et étudiants ont pu accéder gratuitement aux contenus éducatifs en ligne via le réseau MTN, après le confinement des écoles et des universités. Des équipements de protection contre la Covid-19 ont été distribués à plus de dix formations hospitalières ; 21 municipalités, 4.000 enseignants, 1.000 tenanciers de callbox, dix écoles primaires et aux personnels des médias.

Par MTN

Togo : Jean Amela Komlan, 23 ans, remporte le concours de création du nouveau logo de l’ARCEP

[Arcep –  Lomé, Togo, le 20 novembre 2020] – A l’issue du concours de création de logo de l’ARCEP, M. AMELA Komlan Jean Cleber, étudiant en Licence ‘Publicité & Arts graphiques’ à l’ISICA-UL, remporte le premier prix et empoche trois millions de francs CFA.

Afin de se doter d’une identité visuelle, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) a organisé, du 29 octobre au 13 novembre 2020, un concours pour la création de son logo. A l’issue du processus d’évaluation clos le mardi 17 novembre 2020, M. AMELA Komlan Jean Cleber, 23 ans, étudiant en Licence de « Publicité et Arts graphiques » à l’Institut des Sciences de l’Information, de la Communication et des Arts (ISICA-UL) et résidant à Lomé, a été primé et
s’adjuge ainsi la cagnotte de trois millions (3 000 000 F) de francs CFA.

Logo Arcep TOGO
Le nouveau logo de l’ARCEP Togo

Les deux autres candidats primés sont : M. ADJATA Kwassi Aggrey Jérôme, 26 ans, étudiant en Data science Master I (Mathématiques appliquées à l’étude des données), résidant à Avrillé (France) arrivé 2ème qui empoche 1 500 000 F CFA, et M. EKLOU Kossi Honoré, 27 ans, Informaticien/graphiste résidant à Lomé, qui remporte le 3ème prix doté de 500 000 F CFA.

Les récompenses leur ont été remises, le vendredi 20 novembre 2020 au siège de l’ARCEP, lors d’une cérémonie au cours de laquelle fut révélé le logo. Le Ministère des postes de l’économie numérique et de la transformation digitale était représenté par son Secrétaire Général, M. Tidjani KASSIME.

Etaient également conviés à cette rencontre, outre les journalistes et professionnels des médias, les opérateurs du secteur des communications électroniques et des postes ainsi que les représentants des associations de consommateurs.

L’Autorité régulatrice dispose désormais d’un logo qui servira à la définition de son identité visuelle et de sa charte graphique. Il est issu d’un processus participatif ; c’est donc en toute logique que tous les membres du personnel de l’ARCEP s’y reconnaissent et s’y identifient. Ils ont, en effet, été associés au processus d’évaluation en votant lors de l’ultime phase déterminante pour le choix des trois lauréats. M. Michel Yaovi GALLEY, Directeur Général de l’ARCEP se réjouit de l’enthousiasme et de la ferveur suscitée par cette initiative auprès d’un large public qui va bien au-delà des professionnels de la communication ; les récompenses ayant été incontestablement une source majeure de motivation.

« Notre mission, c’est aussi de promouvoir l’excellence en suscitant surtout auprès des jeunes, l’éclosion de talents, par l’esprit de créativité, d’audace et d’originalité, à l’instar des actions qu’entreprend le gouvernement en faveur de la jeunesse togolaise», a-t-il déclaré.

 Six-cent soixante-dix-huit (678) de nos compatriotes étaient au départ de cette compétition qui a suscité beaucoup d’intérêt au-delà des frontières nationales avec des offres en provenance de Madagascar, Chine, Mali, Côte d’Ivoire, France, Niger, Etats-Unis, Belgique, Sénégal, Burkina Faso etc.

Le jury était composé de sept (07) membres qui sont des personnalités reconnues pour leur expertise dans les métiers de la communication et de l’architecture. La procédure d’évaluation était décomposée en deux phases : les logos ont d’abord été notés selon des critères aussi pertinents que l’originalité, le reflet des missions et valeurs de l’institution, la créativité ainsi que les qualités techniques et esthétiques ; dans une deuxième phase mettant en compétition les cinq (05) meilleurs candidats, ils ont été ensuite soumis à l’appréciation du jury sur la base des descriptifs inhérents à leur symbolique et fournis par leurs auteurs.


Pour rappel, l’ARCEP a été créée dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration de politique sectorielle du ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale. Elle est chargée de mettre en place les conditions d’une concurrence saine et équitable sur le marché des communications électroniques tout en favorisant l’accès au plus grand nombre à un service de qualité et à des prix accessibles. Pour cela, l’ARCEP fixe aux opérateurs des obligations de couverture et se donne les moyens d’en contrôler le respect tout en informant les utilisateurs en vue de mieux orienter leurs choix.

En tant qu’autorité régulatrice, elle entend accompagner le gouvernement en faisant du digital un levier stratégique de développement du Togo en adéquation avec la nouvelle feuille de route présidentielle 2020-2025.

Par l’ARCEP Togo

La RDC et la République du Congo mettent en œuvre une stratégie commune de gestion des fréquences aux frontières

[ARPCE – Brazzaville, le 19 novembre 2020]  La mise en œuvre de l’Accord de coopération entre l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques, en sigle ARPCE (Rép. du Congo) et l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo, en sigle ARPTC (RDC), fera l’objet d’une double concertation à Brazzaville, du 19 au 20 novembre 2020, entre les experts des deux institutions, portant, d’une part, sur la gestion commune des fréquences aux frontières et, d’autre part, sur certains aspects des secteurs régulés.

Deux réunions vont donc se tenir en simultanée, pendant deux jours au Radisson blu de Brazzaville, pour mettre en œuvre les engagements pris par les régulateurs des deux pays, à Kinshasa, le 16 septembre 2020, représentés par Louis Marc SAKALA, Directeur Général de l’ARPCE et Christian KATENDE, Président du Collège de l’ARPTC. Il s’agit de la réunion de Coordination des fréquences aux frontières entre le Congo et la RDC et celle du comité de pilotage de l’accord de coopération ARPCE-ARPTC.

Malgré les contraintes sécuritaires qu’impose la crise sanitaire du coronavirus, les deux régulateurs sont déterminés à réaliser les engagements pris ensemble, parmi lesquels : (i) la tenue de la première réunion technique, afin d’apporter des solutions urgentes et harmonieuses aux problèmes liés à la gestion et à la coordination des fréquences aux frontières entre Kinshasa et Brazzaville, notamment dans les secteurs de l’aéronautique et de la téléphonie mobile ainsi que (ii) l’élaboration de la feuille  de route 2021 ARPCE-ARPTC, conformément au protocole de coopération qui lie les deux institutions.

A cette occasion, l’ARPTC et l’ARPCE examineront tous les aspects des secteurs régulés, notamment : la gestion et la coordination des fréquences ; les aspects juridiques, économiques et techniques de la régulation ; la régulation postale ; et d’autres points sur lesquels les deux parties jugeront utiles d’échanger.

L’objectif visé par ces travaux de Brazzaville est la signature de deux documents, à savoir:

  •  D’une part, un accord de coordination des fréquences aux frontières entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo;
  • Et d’autre part, une feuille de route du plan stratégique de l’accord de coopération ARPCE – ARPTC pour 2021.

Précisons que la réunion de coordination des fréquences aux frontières entre les deux pays regroupera les experts des deux institutions de régulation et ceux des opérateurs de téléphonie mobile des deux rives. Elle devra permettre aux administrations de ces deux pays, dont les capitales sont les plus proches au monde, un accès équitable au spectre de fréquences dans les zones frontalières. Cette réunion veut également apaiser les interférences mutuelles qui dégradent la qualité de service des réseaux de téléphonie mobile.

Ce cadre de concertation se tient en application des dispositions pertinentes du Règlement des Radiocommunications (RR) notamment de la Recommandation UIT-R SM.1049-1 portant sur la méthode de gestion du spectre à utiliser pour faciliter le processus d’assignation de fréquence aux services de terre dans les zones frontalières.

A propos de l’ARPCE. Bras institutionnel du Gouvernement en matière de régulation des Postes et Communications Electroniques, l’ARPCE a la délicate mission de protéger à la fois les intérêts de l’Etat, des consommateurs et des prestataires dans les secteurs régulés.

Par l’ARPCE

Le Sommet des bloggeurs 2020 organisé par l’Association des Blogueurs du Cameroun se tient à Yaoundé du 26 au 28 novembre

[Digital Business Africa] – Yaoundé accueille la seconde édition du sommet des bloggeurs (Bloggers Summit 2020) du 26 au 28 novembre.  D’après l’Association des Blogueurs du Cameroun, organisatrice de l’événement, il sera question de mettre autour d’une table, pendant trois jours, les femmes et les hommes de divers horizons et de compétences affirmées pour échanger de vive voix avec les blogueurs sur les outils, les challenges et les opportunités de l’économie numérique liée au blogging de manière spécifique et au développement économique du Cameroun en général. D’où le thème choisi : « Blogging et économie numérique ».

Pour l’ABC, il s’agira de donner aux blogueurs les outils de performances et des compétences améliorées pour la maîtrise d’un environnement de plus en plus compétitif. « L’économie numérique fait partie de l’un de ces domaines où la maîtrise de la technologie est le gage d’un succès susceptible de sortir une communauté de la pauvreté. Il sera donc question de mettre autour d’une table, pendant trois jours, de façon intense, les femmes et les hommes de divers horizons africains, de diverses expériences et de compétences affirmées pour échanger de vive voix avec les blogueurs sur les outils, les challenges et les opportunités de l’économie numérique liée au blogging, de manière spécifique, et au développement économique du Cameroun en général », explique l’ABC présidée par Dania Ebongue.

Les thématiques à aborder cette année sont nombreuses.  Les défis du commerce en ligne ; comment l’industrie culturelle camerounaise peut-elle décoller grâce à l’e-commerce ? ; le rôle de la technologie numérique pour le développement du tourisme au Cameroun ; les appréhensions du public pour le développement du numérique dans le domaine sanitaire ; les apports du télétravail sur le rendement et l’employabilité au Cameroun ;  les atouts du numérique dans le domaine de l’éducation ; la technologie dans le domaine du sport et les opportunités de développement de l’économie des sports au Cameroun.

Il est déjà annoncé en marge de ce sommet un Hackhathon sur les défis des industries culturelles au Cameroun, le partage d’expérience des blogueurs du Kenya, du Gabon, de la RDC ou encore les interventions des agences onusiennes présentes au Cameroun (PNUD, UNESCO, UNECA).

https://www.facebook.com/martine.ndo/posts/3434514013323401

L’ABC

L’ABC est née en 13 août 2017de la volonté des blogueurs camerounais de se réunir en une seule et même communauté. Le premier bureau exécutif de l’ABC était conduit par René Jackson Nkowa. L’ABC ambitionne de fédérer les acteurs du blogging et contribuer à la promotion de l’image du Cameroun (éducation, sensibilisation, développement). Les missions de l’ABC sont les suivantes : sensibiliser, informer, former et développer autour de l’activité du blogging au Cameroun.

L’ABC a pour objectifs de créer et faire appliquer un code d’éthique et de conduite des blogueurs dans le cadre du respect des lois et règlements du Cameroun ; de servir de cadre de dialogue et d’échanges entre les blogueurs et les partenaires publics et privés ou encore d’organiser des formations et séminaires sur les techniques du blogging, les droits et les devoirs des blogueurs.

Par Digital Business Africa

RD Congo : Après la résiliation du contrat avec le belge Semlex, le prix du passeport biométrique divisé par deux

[Digital Business Africa] –  « Désormais, le passeport biométrique congolais est à 99 $. Le chef de l’Etat s’était engagé à rendre plus accessible ce document essentiel, qui était vendu à un prix scandaleusement excessif… Promesse tenue ». L’annonce est de Dominique Migisha, le Conseiller spécial en charge du numérique du président Congolais Félix Tshisékédi qui s’exprimait sur Twitter pour annoncer la baisse du coût des passeports biométriques en République démocratique du Congo.

 Cette annonce intervient au lendemain de la rupture du contrat entre l’Etat congolais et la société belge Semlex qui était jusqu’ici chargée de fournir ces passeports. Jusqu’ici, avec un coût de 185 dollars, le passeport congolais était considéré comme étant l’un des plus chers au monde. Une situation qu’avait promis de changer Félix Tshisékédi, alors candidat pour la présidentielle.

Cependant, si le prix officiel du passeport biométrique est désormais à 99 dollars, on apprend des médias congolais qu’un vaste réseau de corruption mis en place par les agents du service public raquettes les utilisateurs, qui se retrouvent au final à dépenser pas moins de 169 dollars.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique et Moyen-Orient : Microsoft revendique la formation de près d’un million de personnes au digital

[Digital Business Africa] – C’est un bilan plutôt positif que vient de rendre public le géant américain Microsoft, qui s’est engagé avec LinkedIn à former 25 millions de personnes à travers le monde à l’utilisation des outils du digital. D’après une première évaluation dressée par les deux partenaires, plus de 10 millions d’apprenants ont déjà été formés dans le cadre de cette initiative. Et parmi ces personnes, environ 900 000, soit 10% sont situées au Moyen-Orient et en Afrique.

Suivant les informations de Microsoft et LinkedIn qui sont appuyés dans ce projet par GitHub, les bénéficiaires de cette formation sont entrainés aux métiers de développeur de logiciels, commercial, chef de projet, administrateur informatique, spécialiste du service client, spécialiste du marketing digital, support informatique, analyste de données, analyste financier et graphiste. D’après Microsoft et LinkedIn, l’objectif de former 25 millions de personnes devrait être atteint d’ici la fin du mois de mars 2021.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Bénin : Le gouvernement forme ses agents à l’e-administration

[Digital Business Africa] – Au Bénin, le gouvernement qui a entamé depuis une migration progressive vers le numérique a engagé une série de formation à grande échelle de son personnel. Ainsi, environ 400 agents de l’Etat préposés aux Marchés publics ont débuté depuis le 9 novembre 2020 des formations accélérées portant sur la maitrise du Système Intégré de Gestion des Marchés Publics (SIGMaP), le logiciel de gestion des marchés publics au Bénin.

D’après l’Agence des services et systèmes d’information (ASSI) et la Direction nationale du contrôle des marchés publics (DNCMP) qui sont à l’origine de ces formations, des agents mieux formés faciliteraient un accès équitable à tous les usagers aux informations concernant les marchés publics dans le pays.

De ce fait, tous les usagers pourront avoir un aperçu des marchés en cours de programmation, ceux déjà attribués et en cours d’attribution, tout comme ils auront la possibilité de suivre l’évolution de la réalisation de ces marchés.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sénégal : La Poste choisit Spacecom pour la fourniture d’Internet en Zone rurale

[Digital Business Africa] – Au Sénégal, c’est l’Israélien Spacecom qui a été choisi par le gouvernement pour fournir Internet aux populations évoluant en zone rurale. C’est en tous cas ce qui ressort d’un accord de partenariat conclut entre La Poste Sénégal et Spacecom, qui prévoit l’arrimage de la Poste sénégalaise au satellite amos-17 de Spacecom. Ce qui aboutira à la connexion de 200 bureaux de poste à travers le pays.

«La Poste sénégalaise cherche toujours à améliorer les services qu’elle fournit à ses clients et a envisagé un plan pour réduire la fracture numérique à travers le Sénégal. Pour ce faire, nous devions augmenter notre capacité et trouver un fournisseur de satellites et de solutions pour l’entreprendre. Spacecom s’est avérée être l’entreprise idéale avec laquelle s’associer », explique Abdoulaye Bibi Balde, le PDG de la Poste Sénégal.

De manière pratique, la Poste sénégalaise sera fournie par Spacecom via un faisceau en bande Ku. Par la suite, les sites VSAT sélectionnés seront connectés au Hub de Spacecom situé à Dakar. Un moyen pour la Poste, de réduire la fracture numérique au Sénégal.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Atos étend sa collaboration avec Amazon Web Services, un partenaire Atos OneCloud

[ATOS – Paris, le 16 novembre 2020] – Atos, leader international de la transformation digitale, annonce l’extension de sa collaboration avec Amazon Web Services (AWS). AWS devient l’un des partenaires stratégiques d’Atos OneCloud, une initiative qui rassemble l’ensemble des capacités d’Atos en matière de Cloud au sein d’un guichet unique d’offres. Le développement de cette collaboration constitue une nouvelle étape dans l’alliance stratégique entre Atos et AWS, débutée en 2012.

Atos fait partie du programme de partenariat AWS Well-Architected et a, au fil des ans, investi dans l’acquisition de plusieurs compétences AWS, obtenant notamment le statut de Migration Delivery Partner. En début d’année, Atos a entamé des négociations exclusives avec les actionnaires d’Edifixio, une entreprise française de conseil et d’intégration Cloud, en vue de son acquisition. Celle-ci renforcerait encore la position privilégiée d’Atos en vue de devenir un partenaire Premier Tier Consulting d’AWS.

« Nous sommes extrêmement fiers d’annoncer qu’AWS est l’un des partenaires stratégiques de l’initiative Atos OneCloud », déclare Elie Girard, Directeur Général d’Atos. Pour lui, « AWS s’associe à Atos pour aider nos clients à évoluer d’une infrastructure informatique traditionnelle vers des plateformes Cloud modernes. Notre partenariat avec AWS est un formidable atout, particulièrement dans le domaine du mainframe, pour migrer, moderniser et gérer le paysage applicatif de nos clients, facilitant ainsi leur transition vers un modèle digital. »

Pour sa part, Matt Garman, Vice-Président, Ventes & Marketing, d’AWS, indique qu’« Atos est un partenaire de premier plan et un intégrateur de systèmes mondial unique en son genre, qui propose de nombreuses technologies brevetées et des outils permettant aux clients de transférer leurs environnements existants vers le Cloud. L’initiative Atos OneCloud illustre parfaitement les capacités uniques d’Atos en matière de transformation du Cloud. Nous sommes ravis de pouvoir contribuer à Atos OneCloud en tant que partenaire technologique stratégique. »

Atos travaille depuis longtemps en collaboration avec AWS pour plus de cinquante grands environnements clients dans le monde. Les deux entreprises ont travaillé main dans la main pour construire une solution SaaS native sur AWS Cloud pour Miller Heiman, le premier fournisseur mondial de services de formation, conseil, technologie et recherche dans le domaine de la vente.

« Atos est un partenaire de confiance depuis plusieurs années et continue de démontrer sa capacité à nous accompagner grâce à son équipe d’experts motivés et hautement qualifiés. Nous avons travaillé étroitement pour imaginer, développer et soutenir l’une de nos plateformes d’offres les plus stratégiques, tirant profit de la flexibilité et des technologies fournies par les services Cloud d’AWS, » explique Byron Matthews, Miller Heiman Group.

Atos et AWS collaborent également sur d’autres projets :

  • Un leader mondial dans le domaine des composants électroniques – l’une des plus larges migrations SAP HANA d’AWS en dehors de l’Amérique du Nord. Atos et AWS ont travaillé en étroite collaboration pour réussir cette mise à niveau et migration à grande échelle vers AWS Cloud avec, pour résultat, une mise à niveau SAP, la migration d’Oracle vers HANA, la migration des services sur-site vers AWS, ainsi que des services de gestion AWS – le tout avec un court temps d’arrêt.
  • Une grande banque américaine – l’une des premières à transférer 100 % de ses données vers le Cloud. Atos et AWS ont travaillé en étroite collaboration pour moderniser les systèmes existants et définir une stratégie de transformation des données afin de transférer les données du client en toute sécurité, en renforçant les normes de confidentialité.
  • Un fournisseur mondial de technologies de santé – Atos a consolidé et fait migrer les données de cette grande entreprise vers AWS et vers un Cloud privé à partir de 139 datacenters dispersés dans 50 pays, avec plus de 4 000 serveurs.

Atos a une grande expérience dans la fourniture de services de conseil, de services professionnels et de services gérés à grande échelle pour un grand nombre de clients d’AWS. Atos dispose de plus de 3 700 accréditations AWS, détenues par près de 3 000 spécialistes. Ses 600 experts certifiés dans le domaine du Cloud détiennent au total 1 200 certifications AWS officielles. Atos participera en tant que sponsor à l’événement AWS re:Invent, qui se déroulera du 30 novembre au 18 décembre 2020.

De plus amples informations sur la collaboration entre Atos AWS autour d’Atos OneCloud sont disponibles sur atos.net.

A propos d’Atos

Atos est un leader international de la transformation digitale avec 110 000 collaborateurs dans 73 pays et un chiffre d’affaires annuel de 12 milliards d’euros. Numéro un européen du Cloud, de la cybersécurité et des supercalculateurs, le Groupe fournit des solutions intégrées de Cloud Hybride Orchestré, Big Data, Applications Métiers et Environnement de Travail Connecté. Partenaire informatique mondial des Jeux Olympiques et Paralympiques, le Groupe exerce ses activités sous les marques Atos, Atos|Syntel, et Unify. Atos est une SE (Société Européenne) cotée sur Euronext Paris et fait partie de l’indice CAC 40.

La raison d’être d’Atos est de contribuer à façonner l’espace informationnel. Avec ses compétences et ses services, le Groupe supporte le développement de la connaissance, de l’éducation et de la recherche dans une approche pluriculturelle et contribue au développement de l’excellence scientifique et technologique. Partout dans le monde, Atos permet à ses clients et à ses collaborateurs, et plus généralement au plus grand nombre, de vivre, travailler et progresser durablement et en toute confiance dans l’espace informationnel.

Par ATOS

Paiement mobile : WapiCash pousse plus loin l’innovation dans le secteur du transfert d’argent

[Digital Business Africa] – La Start up congolaise spécialisée dans le paiement mobile, WapiCash, a présenté au public congolais, son application mobile et sa gamme de services, le vendredi 13 novembre 2020 à Brazzaville. Cette Start up propose une solution innovante par le biais de sa plateforme de paiement universel qui permet aux entreprises et aux particuliers d’accepter les paiements via n’importe quelle source.

Durant la présentation de WapiCash par son concepteur Max Bonbhel, l’on a découvert une solution innovante qui brise les barrières du transfert d’argent par le mobile money. Cette application permet aux usagers de transférer de l’argent de leurs comptes mobile money vers un compte bancaire, de recevoir de l’argent provenant de l’étranger directement sur un compte mobile et d’envoyer de l’argent à plusieurs vers un bénéficiaire via son option Pay by link. Elle apporte aussi une donnée nouvelle en République du Congo en ce qui concerne le transfert d’argent par mobile money d’un opérateur de téléphonie mobile vers un autre. Ce qui n’était pas possible il y a peu !

Bien ancrée dans son temps et dans un marché toujours plus global, la start up congolaise qui a vu le jour en 2018 dans les locaux de l’incubateur Yecolab et qui a obtenu le titre prometteur de « projet innovant » par le label français French tech, WapiCash est présente sur deux continents et dans trois pays : en République du Congo précisément à Brazzaville, en République démocratique du Congo à Kinshasa et en France à Paris.

Cette start up congolaise a mis sur pied un nouvel outil qui va positionner l’Afrique au cœur des prochaines innovations financières. Déjà que le continent est un acteur majeur des échanges financiers malgré ses 30% de personnes non bancarisées. Mais, le continent compte 250 millions d’utilisateurs de portefeuilles mobiles. De surcroit, il existe près 260 services proposant l’utilisation de portefeuille mobile dans le monde et la plupart d’entre eux sont en Afrique.

« Ce n’est pas une solution pour le futur, mais du présent », a souligné Max Bonbhel. Une solution déjà disponible sur google Play store :

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.wapicash

En effet, cette innovation apporte des solutions dans le domaine du mobile money face aux limites que ce secteur de transfert d’argent a connu jusqu’à la mise disponibilité de cette nouvelle application sur le marché le 02 novembre 2020.

Destinée à plusieurs fonctionnalités, l’application WapiCash selon son concepteur se veut être un outil de travail au-delà d’être un outil de transfert. Elle repose sur un partenariat avec les opérateurs de téléphonies mobile MTN, Airtel et Orange money.

En plus de permettre aux utilisateurs de la téléphonie mobile de désormais envoyer et recevoir de l’argent, payer les factures ou même de faire les achats, elle permet désormais d’envoyer ou de recevoir l’argent avec son mobile money, interagit avec un compte bancaire et permet aux entreprises et talents que regorge l’Afrique à l’instar des artistes, artisans, développeurs et autres de pouvoir compter sur le paiement électronique pour la commercialisation de leurs produits et services.

Par Berdy PAMBOU et Eric Mouimat

L’ARCEP met en demeure les sociétés Togo Cellulaire et Atlantique Télécom Togo (Moov) pour pratiques de différenciation tarifaire

[ARCEP TOGO  – LOME, Togo, le 16 novembre 2020] – Par deux décisions n°2020-001/ARCEP/CD et n°2020-002/ARCEP/CD en date du 9 novembre 2020, le Comité de direction de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP), a mis en demeure les sociétés Atlantique Télécom Togo (Moov) et Togo Cellulaire pour pratiques de différenciation des tarifs des communications on-net (intra-réseau) et off-net (inter-réseau), en violation des clauses de leurs cahiers de charges.

Ces décisions leur ont été notifiées le 12 novembre 2020 et rendues publiques ce jour. L’article 23, traitant de la différenciation des tarifs on-net et off-net, dispose que : « Le titulaire n’est pas autorisé à appliquer des tarifs différents pour les appels ou SMS envoyés par ses utilisateurs en fonction du destinataire de ces appels et/ou SMS, même si ceux-ci sont clients d’un autre opérateur mobile togolais, à l’exception des appels SMS envoyés aux clients d’opérateurs étrangers ».

Cette pratique discriminante nuit gravement à une concurrence loyale et saine dans le secteur, car elle tend à encourager et à favoriser – parce que moins chères – les communications au sein d’un même réseau (intra-réseau), au détriment d’autres réseaux (inter-réseaux).

Le Comité de direction de l’ARCEP, soucieux de protéger et de défendre les droits des consommateurs et agissant conformément au cadre réglementaire et juridique, a sommé les deux opérateurs de téléphonie mobile, afin de remédier à ces manquements dans un délai de huit (08) jours. A défaut, une procédure formelle de sanction pourrait être engagée à leur encontre comme le prévoit les cahiers de charges.

Pour rappel, l’ARCEP a été créée dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration de la politique sectorielle du ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale. Elle est chargée de mettre en place les conditions d’une concurrence saine et équitable sur le marché des communications électroniques tout en favorisant l’accès au plus grand nombre à un service de qualité et à des prix accessibles.

Pour cela, l’ARCEP fixe aux opérateurs des obligations de couverture et se donne les moyens d’en contrôler le respect tout en informant les utilisateurs en vue de mieux orienter leurs choix. En tant qu’autorité régulatrice, elle entend accompagner le gouvernement en faisant du digital un levier stratégique de développement du Togo en adéquation avec la nouvelle feuille de route présidentielle 2020-2025.

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA – Immeuble ARCEP – BP 358 Lomé, Togo Tél : +228 22 23 63 80 – Fax : + 228 22 23 63 94 – www.arcep.tg – E-mail : [email protected]

Par l’ARCEP Togo

Smart Click Africa : Comment vérifier l’authenticité des photos avant de les partager [Vidéo]

[Smart Click Africa] – Vous avez déjà sans doute vu des posts sur le web utilisant des photos hors de leur contexte ou utilisant les photos retouchées et modifiées avec photoshop et d’autres applications de retouches d’images. Les outils technologiques sont également et malheureusement utilisés pour créer des Fake news dans le but de manipuler les populations.

Smart Click Africa vous montre une astuce pour vérifier l’authenticité d’une photo et vérifier si la photo n’est pas utilisée hors de son contexte. Ceci à travers son ordinateur portable.

L’Association Smart Click Africa s’est engagée à œuvrer pour l’émergence d’un savoir-faire africain dans le secteur des TIC, des télécoms & du Numérique. Ce qui passe par une formation des populations à un meilleur usage du web, des réseaux sociaux, mais également par la sensibilisation pour l’usage des nombreuses solutions numériques qui existent pour changer ou améliorer la vie des citoyens.

C’est d’ailleurs là toute l’essence du programme 10 millions Smart Citizens lancé en avril 2020 qui a pour but de former ou sensibiliser 10 millions de Smart Citizens citoyens avisés et intelligents vivant dans les smart cities africaines qui se créent progressivement. Smart Click Africa va régulièrement produire de petites capsules vidéos pour expliquer simplement à tout le monde les trucs et astuces pour tirer profit des nombreux avantages qu’offrent le web, les réseaux sociaux et les solutions numériques.

Par Smart Click Africa

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www.smartclikafrica.org #SmartClickAfrica#FakeNews#10SMartCitizens

Smart Click Africa : Comment vérifier l’authenticité des photos via son smartphone [Vidéo]

[Smart Click Africa] – Vous avez déjà sans doute vu sur le web des posts utilisant des photos hors de leur contexte ou des photos retouchées et modifiées avec photoshop et d’autres applications de retouches d’images. Les outils technologiques sont également et malheureusement utilisés pour créer des Fake news dans le but de manipuler les internautes moins avertis.

@Beaugas Orain Djoyum de l’association Smart Click Africa nous montre une astuce pour vérifier l’authenticité d’une photo et vérifier si la photo n’est pas utilisée hors de son contexte.

L’Association Smart Click Africa s’est engagée à œuvrer pour l’émergence d’un savoir-faire africain dans le secteur des TIC, des télécoms & du Numérique. Ce qui passe par une formation des internautes à un meilleur usage du web, des réseaux sociaux, mais également par la sensibilisation pour l’usage des nombreuses solutions numériques qui existent pour changer ou améliorer la vie des citoyens.

C’est d’ailleurs là toute l’essence du programme 10 millions Smart Citizens lancé en avril 2020 qui a pour but de former ou sensibiliser 10 millions de Smart Citizens citoyens avisés et intelligents vivant dans les smart cities africaines qui se créent progressivement.

Smart Click Africa produit régulièrement de petites capsules vidéos pour expliquer simplement à tout le monde les trucs et astuces pour tirer profit des nombreux avantages qu’offrent le web, les réseaux sociaux et les solutions numériques.

Par Smart Click Africa

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RD Congo : Recruté par la BAD, Ernst & Young va réaliser l’étude de faisabilité de la mise en place d’un Système national d’identité digitale

[Digital Business Africa] –  Le lancement de l’étude de faisabilité du projet de Système national d’identification digitale (SNID) de la RD Congo a été effectué ce 11 novembre 2020 à l’Hôtel Kin Plaza Arjaan by Rotana à Kinshasa.

Le cabinet Ernst and Young, retenu il y a quelques mois par la Banque africaine de développement au terme du processus de l’appel d’offres international qui a connu plus de 40 manifestations d’intérêt, dispose de trois mois pour délivrer cette étude.

D’après la BAD, les services prévus au titre de cette mission concernent l’analyse
de l’existant en matière d’identification des personnes ; l’étude de faisabilité complète
(technique, économique, financière, sociale, juridique, règlementaire, institutionnelle et organisationnelle) sur la mise en place d’un SNID ; et les actions d’accompagnement (gouvernance, régulation des données, normalisation, etc.) à mettre en œuvre.

Déjà, le cabinet du Président de la République, le cabinet du Premier ministre, près de neuf départements ministériels, l’Office national d’identification de la population (ONIP), le Bureau central de recensement, la Banque africaine de développement et le cabinet Ernst & Young sont appelés à travailler ensemble pour la réussite de cette étude. Un Comité national de suivi de la mise en œuvre du SNID en RDC est d’ores et déjà en place.

Après cette étude suivra le lancement des appels d’offres pour la deuxième phase du projet consistant à la mise en œuvre proprement dite de ce Système national d’identification digitale. Objectif, doter à chaque Congolaise et à chaque Congolais un numéro d’identifiant unique et une carte d’identité biométrique.

Selon Dominique Migisha, le Conseiller spécial en charge du Numérique du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisékedi, « le lancement de ce projet est la parfaite démonstration que la mise en œuvre du Plan national du numérique horizon 2025, avec vingtaine de projets lancés ou amorcés à ce jour, est désormais une réalité irréversible ».

Pour lui, « l’identification digitale de la population et le registre numérique national de la population constitueront l’épicentre des projets tels ceux de l’inclusion financière, de la tenue des registres clairs de sécurité sociale, de suivi de l’évolution scolaire et académique des personnes, de la mise en place du registre foncier pour ne citer que ceux-là, sans oublier le projet titanesque et structurant de 16.000 km de fibre optique mené de mains de maître par le ministre des PTNTIC, Augustin Kibassa Maliba, dont la contribution dans la mise en place du SNID est aussi très significative ».

Par B-O.D, Digital Business Africa

L’identification, socle des nations numériques

[Digital Business Africa – Avis d’experts] – Sur les 7,7 milliards de personnes que compte la planète, 3,4 milliards sont dotées d’une forme d’identité biométrique et numérique et 3,3 milliards disposent d’une identité non biométrique. Sur lemilliard de personnes restant dépourvues de toute forme d’existence officielle, la moitié réside en Afrique, où quelque 500 millions de citoyens sont ainsi exclus de l’économie réelle. Ces données du Forum Économique Mondial mettent en lumière le frein majeur à la transition numérique du continent que constitue l’insuffisante maîtrise de l’identité numérique des populations. De fait, le préalable indispensable à la numérisation des nations consiste à donner à chaque citoyen, institution, entreprise et gouvernement la possibilité de contribuer activement à l’économie numérique et à favoriser les interactions sociales axées sur le numérique.

La Banque mondiale ne s’y est pas trompée en érigeant dans son programme de développement post-2015 l’identité numérique en levier de croissance visant à « promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour un développement durable, à fournir un accès à la justice pour tous et à mettre en place des institutions efficaces, responsables et inclusives à tous les niveaux ». L’occasion de fixer comme objectif de « fournir une identité légale à tous […] d’ici 2030 », le meilleur moyen d’y parvenir étant de recourir à des systèmes d’identité numérique, des registres centraux stockant les données personnelles sous forme numérique et des justificatifs d’identité reposant sur des mécanismes numériques plutôt que physiques.

Didier Nkurikiyimfura
Didier Nkurikiyimfura, directeur de la Technologie et de l’Innovation à l’Alliance Smart Africa.

Convaincue qu’il s’agit d’un enjeu crucial pour le succès de la transformation numérique du continent, l’Alliance Smart Africa en a fait l’une de ses priorités. Le développement d’un cadre d’interopérabilité entre les systèmes d’identité en Afrique a été confié au Bénin, à la Tunisie et au Rwanda – trois pays qui disposent de systèmes d’identification complètement différents. L’objectif ? Favoriser à terme la libre circulation des personnes et des biens au sein de cet espace conformément au traité de la Zone de libre échange continentale africaine (ZLECA), ce qui implique de disposer d’un cadre commun en matière d’identité, à faire adopter in fine par tous les États membres. Smart Africa a mobilisé pour cela de nombreux partenaires clés de l’identité en Afrique dans son groupe de travail : l’Union Africaine (UA), l’agence de développement allemande (GIZ), la GSM Association, Inmarsat, l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), l’Agence norvégienne de coopération au développement (NORAD), le réseau Omidyar, Orange, la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies, VIPPS, la Banque Mondiale, mais aussi le Forum Économique Mondial.

Le groupe de travail a établi une stratégie continentale pour compléter les initiatives existantes en matière de renforcement des systèmes d’identité publiques, afin de développer des stratégies d’identification souples et innovantes – et ainsi atteindre une plus grande partie de la population. Sous la supervision du Bénin, le groupe de travail de Smart Africa a proposé de mettre en place un cadre fédéré pour la reconnaissance des informations d’identification entre différents fournisseurs d’identité et de services. Ce cadre, qui doit prendre la forme d’une Smart Africa Trust Alliance (SATA), simplifiera l’accès aux services et l’expérience des utilisateurs. Il devrait par exemple permettre à un jeune Africain vivant dans un milieu rural d’accéder à un nouveau service en ligne en s’authentifiant à travers son compte Mobile Money sans avoir à passer par une nouvelle procédure d’identification.

A son échelle, GVG a placé l’identification numérique, garante de la fiabilité des échanges, au cœur de ses solutions d’audit numérique destinées aux gouvernements, aux autorités de régulation et aux banques centrales. L’approche de GVG consiste à assister ces autorités dans la consolidation et le nettoyage des bases de données d’enregistrement des cartes SIM des différents opérateurs téléphoniques afin de constituer un registre national d’identification des abonnés, qui relie chaque carte SIM enregistrée à un utilisateur unique. Ceci constitue une étape essentielle vers l’identification numérique de la population africaine. Vu le taux de pénétration de la téléphonie mobile en Afrique, ce canal garantit une base solide d’identification de la population.

En plus de simplifier et d’accélérer les procédures administratives, l’identification numérique permettra aux États d’élargir la base de la population imposable, contribuant à la formalisation de l’économie et à faire revenir dans le giron de l’État une part importante des recettes qui échappent à l’économie des pays africains et ce, de façon plus équitable. Une étude réalisée par McKinsey Global Institute portant sur sept pays (dont le Nigeria et l’Éthiopie) a ainsi démontré que les programmes d’identité numérique pourront permettre d’y débloquer des montants compris entre 3 et 13% du PIB en 2030.

Laurent Sarr

 Au niveau des politiques publiques, la mise en place et la généralisation des identités numériques permettra par ailleurs de s’assurer que les personnes éligibles à des prestations les reçoivent et de limiter les pertes pour les programmes d’aides sociales dues aux doublons, aux bénéficiaires « fantômes » et à la corruption. En témoignent les 25% d’économies réalisées au Botswana grâce à l’enregistrement biométrique des pensions et des allocations sociales ou encore la suppression de 62 000 travailleurs fantômes au Nigeria grâce à la mise en place d’un système d’identification numérique des fonctionnaires. Notons aussi que sur le plan politique, la généralisation des identités numériques serait le meilleur moyen de compléter et de rendre plus transparents les fichiers électoraux des pays africains, et ainsi de lutter contre les litiges qui défraient régulièrement la chronique en période électorale.

Par Didier Nkurikiyimfura, Directeur Technologie et Innovation de l’Alliance Smart Africa & Laurent Sarr, Directeur technique de Global Voice Group

Africa Top STRATEGIES : Facebook recrute 8 300 personnes en six mois et prévoit de recruter plus en 2021, y compris pour le travail à distance [Vidéo]

[Digital Business Africa] – L’entreprise américaine Facebook a présenté ses résultats du troisième trimestre 2020 le 29 octobre dernier.  L’on apprend ainsi que les revenus du réseau social pour ce trimestre ont atteint 21,47 milliards de dollars. Facebook s’en tire avec un bénéfice net de 7,85 milliards de dollars.

Lors de la présentation de ces résultats, l’on a appris de Susan Li, la vice-présidente des finances de Facebook, que le réseau social a recruté un peu plus de 4 100 personnes ce trimestre, contre 4 200 au trimestre précédent. Soit plus de 8 300 nouveaux employés recrutés en six mois. Facebook termine ainsi ce troisième trimestre 2020 avec plus de 56 600 employés à temps plein, en hausse de 32% par rapport à l’an dernier. Et l’entreprise ne compte pas s’y arrêter. Car ses prévisions pour 2021 sont à la hausse.

Beaugas Orain DJOYUM s’y intéresse dans sa chronique Africa Top STRATEGIES.

Pour les récentes offres de recrutements à Facebook, cliquez sur le lien URL suivant https://www.facebook.com/careers/jobs

Africa Top STRATEGIES est la chronique de Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, la plateforme web francophone de référence sur l’actualité des TIC, des Télécoms et du Numérique en Afrique.

Africa Top STRATEGIES analyse et décrypte régulièrement les stratégies des principaux acteurs du numérique, de l’économie, parfois de la politique. La chronique propose également aux décideurs des clés pour tirer bénéfice ou ressortir la valeur des infos stratégiques qui circulent au sein des administrations, des organisations, des entreprises du monde et principalement de celles de notre continent.

Par Digital Business Africa

Ghana : Mastercard et Catalyst Fund lancent un programme d’accélération du commerce numérique inclusif de 4,3 millions de dollars

[Digital Business Africa] – Au Ghana, Catalyst Fund, la Fondation Mastercard et la Meltwater Entrepreneurial School of Technology (MEST), ont annoncé la création du Catalyst Fund Inclusive Digital Commerce Accelerator, un programme visant à mettre à l’échelle les entreprises de commerce numérique au Ghana pour soutenir la numérisation des micros et petites entreprises du pays. Selon les partenaires, ce programme de deux ans améliorera les moyens de subsistance et la résilience financière des TPE du Ghana, qui ont subi l’impact de la COVID-19, en leur permettant d’accéder à des plateformes de commerce numérique et d’accéder au marché. 

De manière pratique, l’accélérateur sélectionnera et mettra à niveau six entreprises de commerce numérique et innovantes qui peuvent permettre aux TPE informelles de récolter les bénéfices du commerce numérique, en s’appuyant sur le modèle éprouvé existant du Fonds Catalyseur pour les combiner. Le soutien pourra comprendre notamment : « un capital de subvention flexible pouvant aller jusqu’à 120 000 dollars US par entreprise ;  un soutien approfondi, sur mesure et dirigé par des experts pour accélérer le développement des entreprises ; des réunions de portefeuille et des ateliers de travail organisés par cohortes avec l’expertise locale et le soutien opérationnel du MEST.

Toutes les entreprises participant au pitch seront sélectionnées par un comité consultatif d’experts en matière d’investissement. La sélection s’appuie sur une étude de marché menée pour identifier les obstacles et les opportunités de développement du commerce numérique inclusif au Ghana.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

WapiCash Transfert : La solution de transfert d’argent qui ne transfère pas l’argent

[Wapicash] – Créée en 2018, la Start up congolaise qui a obtenu le titre prometteur de « projet innovant » par le label français FRENCH TECH, annonce la mise sur le marché de sa solution de transfert dès ce 02 novembre 2020. La solution sera disponible sur la plateforme de téléchargement Google Play store sur le lien suivant :

https://play.google.com/store/apps/details?id=com.wapicash

La Start up made in Congo a pourtant des ambitions qui dépassent les frontières de son pays d’origine : le Congo Brazzaville. Bien ancrée dans leur temps et dans un marché toujours plus global, WapiCash et son équipe ont rapidement déployé leurs ailes sur deux continents et trois pays : Brazzaville (R. du Congo), Kinshasa (R.D du Congo) et Paris (France). Être au plus près de ses clients du continent et de la diaspora, telle est sa devise.

La solution WapiCash Transfert est une application mobile basée sur le mobile money, un outil de paiement en pleine évolution et qui, avec l’actualité mondiale du Covid-19, devient une réponse de choix dans la dématérialisation des échanges d’argent. Malgré ses 30% de personnes non bancarisées, l’Afrique demeure un acteur majeur des échanges financiers, grâce à ses 250 millions d’utilisateurs de portefeuilles mobiles.

Il existe près de 260 services proposant l’utilisation de portefeuille mobile dans le monde. La plupart d’entre eux sont localisés en Afrique. Le mobile money comme, on l’appelle la plupart du temps, est la tendance en termes d’inclusion des populations des pays africains qui auraient pu se sentir exclues des évolutions technologiques et économiques.

WapiCash Transfert repose sur un partenariat avec les opérateurs de téléphonie mobile MTN, AIRTEL et ORANGE MONEY. Nos téléphones mobiles nous permettent désormais d’envoyer ou de recevoir de l’argent, payer nos factures ou même faire nos achats.

WapiCash Transfert met à disposition tous ces services et bien plus encore. En effet, on peut déjà envoyer ou recevoir de l’argent avec son mobile money. WapiCash Transfert permet d’envoyer ou de recevoir de l’argent avec son mobile money mais en interagissant avec un compte bancaire.

Peut-on déjà transférer de l’argent de manière individuelle? 

WapiCash Transfert offre aux familles, associations, mutuelles, communautés religieuses, la possibilité de faire face collectivement aux besoins de leurs proches ou de leurs membres. Avec le service « Pay By Link », on peut générer des liens de paiements pour tout un groupe de personnes et collecter l’argent nécessaire aux activités et aux besoins : contributions, dons, dîmes, campagnes de financement …

Les entreprises peuvent-elles déjà compter sur le paiement électronique de leurs produits et services ?

WapiCash Transfert permet aux entreprises de proposer un nouveau type de paiement aux clients en intégrant le paiement par groupe d’une seule facture, abonnement ou article, grâce à « Pay By Link », l’outil phare de l’application. Avec cet outil, les entreprises pourront aussi lancer de larges campagnes de recouvrement auprès de leurs fournisseurs et clients via tous les moyens de paiements existants : du mobile money à la carte bancaire.

WapiCash Transfert n’oublie pas que l’Afrique regorge de talents : artistes, artisans, développeurs … et même tous les débrouillards de tous bords, experts et connaisseurs dans leurs métiers. A tous ceux-là, WapiCash Transfert offre le moyen de vivre de leur passion et de leur savoir-faire en proposant des outils d’assistance et de paiement des factures. Les débrouillards deviendront ainsi, des professionnels de ce qu’ils savent faire depuis si longtemps.

Les différents services proposés par la solution WapiCash Transfert ont été développés pour reconnaitre l’apport de tous ceux qui se trouvent au début et à la fin de la chaine de transfert d’argent : les hommes. Qu’ils soient de la diaspora ou sur le continent africain, Il y a une force et une énergie derrière tous les transferts, c’est pour cela que WapiCash s’est spécialisé dans le transfert de ces énergies. L’aventure de WapiCash Transfert commence et elle racontera à travers chaque opération, les énergies qui changent positivement le quotidien des gens.

La Start up WapiCash s’appuie sur des synergies qui l’ont portée jusqu’aujourd’hui. Elle fait partie du réseau des incubateurs YEKOLAB (Congo Brazzaville) et CREATIVE VALLEY (France) qui ont contribué grandement au développement du projet. WapiCash continuera de s’appuyer à l’avenir sur une autre devise : la force est dans le groupe.

Par WapiCash

La CEA met en service au Congo Brazza l’ACIP, la plateforme d’information sur la santé et l’action économique

[Digital Business Africa] – La plateforme africaine de communication et d’information pour la santé et l’action économique (Acip) a été officiellement mise en service pour la première fois au Congo Brazza. Cette mise en service a été actée et confirmée le 06 novembre 2020 au cours d’une vidéo conférence qu’animaient la secrétaire générale adjointe des Nations Unies et Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, la Camerounaise Vera SONGWE, et le  ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Léon Juste Ibombo.

Cette plateforme a été mise en place avec le concours des opérateurs de téléphonie mobile MTN et Airtel Congo. « Pays pilote en Afrique et doté d’un outil digital considérable, le Congo peut offrir les conditions nécessaires qui contribueront à briser la chaîne de contamination et à produire des indicateurs sociaux et économiques pour servir d’aide à la décision  et soutiendront les chaînes de valeurs locales dans un cadre propice interactif, d’auto-évaluation, de sondage et de conseil. Cette solution vient, à n’en point douter, renforcer le dispositif existant de riposte contre la covid-19. Dans le domaine de la santé, l’ACIP donnera des réponses appropriées dans l’analyse des problèmes liés à la pandémie de covid-19 par le déploiement entre autres des ressources sanitaires et économiques afin d’atténuer l’impact de la pandémie au plan national », a expliqué le ministre congolais des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

Selon Léon Juste Ibombo, le choix du Congo a été rendu possible grâce « au
leadership toujours affirmé » du Président de la République du Congo, Denis SASSOU
NGUESSO, qui avait officiellement lancé les travaux de l’ACIP le 23 juin 2020 via visio-conférence. « Ayant compris les enjeux socio-économiques qui se jouent au travers du numérique en tant que catalyseur touchant tous les secteurs de la vie, le Congo comme les autres pays du continent africain y trouveront d’heureuses opportunités de progrès de la santé et de l’économie réelle », affirme Léon Juste Ibombo.

Selon la CEA, la plate-forme ACIP est robuste et facile à utiliser. Elle utilise un mélange de menus à commande vocale et textuelle… « La plate-forme exploite les canaux mobiles à bande étroite en utilisant une combinaison de texte de Données de services supplémentaires non structurées (USSD) et d’interactions vocales, de Réponse vocale interactive (VRI). Du côté du haut débit, la plate-forme utilise les données publiques des canaux numériques, y compris les médias en ligne et réseaux sociaux. En utilisant la bande étroite et le haut débit mobiles, la plate-forme peut atteindre les utilisateurs 3G / smartphones et les abonnés mobiles avec des portables 2G de génération antérieure, également appelés téléphones de fonction », explique dans un communiqué la CEA, à l’initiative du projet.

Il est prévu que le déploiement de la phase 1 couvre les utilisateurs mobiles dans plus de 23 pays, représentant plus de 80% du total des abonnés mobiles en Afrique. Les utilisateurs pourront accéder aux avis de santé et aux conseils médicaux locaux, y compris à un détecteur de symptômes. « Au cours de la Phase II, dans quelques mois, le service englobera 20% d’utilisateurs mobiles africains supplémentaires – et s’élargira pour inclure la communication économique et humanitaire », ajoute la CEA qui rappelle que c’est la première fois qu’une plate-forme mobile USSD est associée de manière interactive à une IA de méga données pour fournir des informations que ni l’une ni l’autre ne pourrait atteindre.

Par Digital Business Africa