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Réseaux sociaux : Telegram a dépassé les 500 millions d’utilisateurs actifs

[Digital Business Africa] – La saignée des utilisateurs de Whatsapp depuis l’annonce de ses nouvelles conditions d’utilisation se poursuit, et fait des heureux. Parmi les bénéficiaires, l’application Telegram qui a revendiqué dans un article de blog avoir dépassé désormais le cap des 500 millions d’utilisateurs actifs. Pour les trois premières semaines de janvier 2021, le réseau social annonce l’arrivée de plus de 90 millions de nouveaux utilisateurs dans le monde.

Dans le même sillage, l’application Signal, considérée comme l’une des alternatives les plus sécurisées à WhatsApp a également vu son parc d’utilisateurs augmenter de 7,5 millions nouveaux utilisateurs. Développée par Signal Foundation, une organisation à but non lucratif, la progression de Signal a reçu le soutien des géants comme Elon Musk et Edward Snowden, qui ont publiquement recommandé son utilisation.

Ces belles performances de Telegram et Signal sont attribuables à son concurrent Whatsapp, qui enregistre depuis l’introduction de nouvelles conditions générales controversées un départ massif de ses abonnés vers des plateformes concurrentes aux conditions de confidentialités présentées à tort ou à raison comme plus respectueuses de la vie privée. Particulièrement déploré, le fait que WhatsApp suggère de partager des données confidentielles avec sa maison mère Facebook ; ce que son équipe s’était justement engagée à ne jamais faire.

Bien que les données partagées avec Facebook ne concernent pas les messages envoyés ou les appels passés depuis WhatsApp, ni la localisation de l’utilisateur, elles comprennent des détails privés liés à la création du compte. Notamment le nom et le numéro de téléphone, ainsi que des informations propres à l’appareil mobile utilisé, ainsi qu’à l’adresse IP.

Depuis, Whatsapp qui a reporté (mais pas annulé) l’entrée en vigueur de ses nouvelles conditions s’attèle à rassurer ses utilisateurs : « Nous voulons être clairs sur le fait que la mise à jour de notre politique de confidentialité n’affecte en rien celle de vos messages et interactions avec vos amis ou votre familleAu contraire, nous tenons à apporter une plus grande transparence sur la manière dont nous collectons et utilisons ces données », précise le réseau social dans un article de blog. Mais visiblement, les utilisateurs ne semblent pas convaincus.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

533 millions de numéros de téléphones piratés sur Facebook en vente sur Telegram

[Digital Business Africa] – C’est un nouveau scandale dont se serait volontiers passé le géant Facebook. En pleine tourmente par la saignée des utilisateurs de sa filiale WhatsApp qui craignent une utilisation indécente de leurs données personnelles, la société de cyber sécurité Hudson Rock a annoncé qu’une faille de sécurité avait permis à un pirate informatique de s’introduire dans les systèmes de Facebook et d’y prélever plus de 500 numéros de téléphones. Ces numéros ont été mis en vente sur Telegram au prix de 20 dollars le contact.

D’après Facebook qui tente de minimiser l’impact de cette fuite, il s’agit des données qui datent de plusieurs années. Dans une déclaration, Facebook affirme que les données concernaient une vulnérabilité que l’entreprise avait déjà corrigée en août 2019.

En effet, en septembre 2019, Facebook avait confirmé la fuite de 419 millions de numéros. Trois mois plus tard, en décembre 2019, un autre incident avait été confirmé par Facebook et portait sur la fuite de 267 millions de numéros de téléphone liés à des comptes. De ce fait, il n’est pas exclu que les contacts mis en vente proviennent de ces piratages.

Même si les données datent de plusieurs années, elles présentent toujours un risque de cyber sécurité et de confidentialité pour ceux dont les numéros de téléphone peuvent être exposés au plus offrant des cybercriminels. En effet, ceux-ci peuvent être à tout moment victimes de smisching, de campagnes de phishing de Sms orchestrée par des escrocs. Bien pire, ces numéros de téléphones peuvent même permettre le vol des coordonnées bancaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

États-Unis : Après Twitter et Facebook, Donald Trump bannie de YouTube « pour une durée indéterminée’’

[Digital Business Africa] – Après Twitter et Facebook, le bannissement de l’ancien président américain Donald Trump des réseaux sociaux se poursuit avec YouTube, propriété de Google. La plateforme de contenus vidéos a annoncé le 26 janvier 2020 la suspension ‘‘pour une durée indéterminée’’ de la chaine de Donald Trump, qui compte 2,77 millions d’abonnés.

Dans les faits, il ne s’agit pas d’une nouvelle suspension, mais du prolongement de la suspension initiale d’une semaine décidée depuis le 13 janvier 2021 par YouTube, puis, prolongée de sept jours le 19 janvier. Finalement, le 26 janvier, YouTube a décidé d’une suspension pour une durée indéterminée. Cette suspension faisait suite à l’envahissement violent du Capitol le 6 janvier par les partisans de celui qui était encore à l’époque président des États-Unis. Comme Google, les géants de la Tech ont tenu personnellement Donald Trump pour responsable de ces évènements, et ont décidés de le bannir des réseaux sociaux qu’ils contrôlent.

Dans ce sillage, YouTube justifie sa décision par un souci préserver le pays des violences : « Compte tenu des préoccupations concernant des actes de violence toujours potentiels, la chaîne de Donald J Trump restera suspendue », explique une porte-parole de YouTube citée par Politico.

Dans la foulée, YouTube annonce également la suspension de son programme de monétisation des vidéos de Rudy Giuliani, l’avocat de l’ex-président. Cela implique que ce dernier, dont la page YouTube compte 600 000 abonnés n’aura plus accès à certaines fonctionnalités, et ne pourra plus percevoir les revenus des ventes de publicités diffusées avant qu’une vidéo ne commence à jouer. YouTube accuse Rudy Giuliani d’avoir enfreint de façon répétée ses règles sur la désinformation autour des élections américaines.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nigeria : Un système de surveillance numérique de la construction des autoroutes en cours de développement

[Digital Business Africa] – Au Nigeria, le gouvernement a opté pour le numérique afin de surveiller la construction de ses autoroutes. Le ministre des Travaux publics et du Logement, Babatunde Fashola a annoncé avoir débloqué une enveloppe de 204 millions de nairas pour la conception et le déploiement d’un système de gestion basé sur le Web qui sera utilisé pour surveiller la construction d’autoroutes et pour assurer l’efficacité des projets et améliorer la prestation de services.

D’après le ministre, il s’agit d’un dispositif d’information et de communication qui, une fois déployé, permet aux citoyens de présenter un rapport d’évaluation de l’exécution des contrats de divers projets. L’idée est de pouvoir obtenir un rapport de l’exécution des contrats de constructions et d’entretien des routes par les populations qui sont les principaux usagers, et non plus seulement des entreprises ou des commissions qui se sont avérées plusieurs fois corrompues.

«Nous avons différents contrats à gérer, nous déployons donc des TIC. Lors du déploiement complet, l’une des choses que vous constaterez est que les citoyens seront censés devenir une armée de journalistes nous fournissant des informations afin que nous puissions réagir plus rapidement, car il s’agira d’un système de rapports et de surveillance basé sur le Web», explique le ministre Babatunde Fashola.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Covid 19 : MTN injecte 25 millions de dollars pour soutenir le programme de vaccination de l’UA

[Digital Business Africa] – Le groupe sud-africain de télécommunications MTN a annoncé le 27 janvier 2021 avoir fait un don de 25 millions de dollars américains pour soutenir le programme de vaccination COVID-19 de l’Union africaine. Ces fonds devraient aider à obtenir jusqu’à sept millions de doses du vaccin COVID-19 pour les agents de santé à travers le continent, ce qui contribuera à l’initiative de vaccination des Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies.

«L’impact dévastateur de la COVID-19 a été sans précédent et profond. Des partenariats publics et privés sont nécessaires si nous voulons réussir dans la lutte contre la pandémie et rétablir les normes sociales et économiques pour notre continent et nos communautés », explique dans un communiqué Ralph Mupita, le PDG de MTN Group.

« Notre objectif est de faire en sorte que tous ceux qui ont besoin du vaccin contre la COVID-19 y aient accès très rapidement. Toutefois, le plus grand obstacle en Afrique a été le financement des vaccins et la logistique de la vaccination à grande échelle. Nous nous félicitons de ces bons partenariats comme celui avec MTN, qui contribue à l’atteinte de notre objectif minimum de 60% de vaccination », déclare le Dr John Nkengasong, Directeur du CDC Afrique.

Depuis le début de la pandémie, MTN contribue à limiter la propagation du virus et à sauver des vies et les sources de revenus sur son marché africain. Ce don est un autre exemple des efforts consentis par MTN pour aider à trouver des solutions durables afin de relever les défis auxquels le continent est confronté et garantir une Afrique saine pour tous les Africains.

« Nous avons la conviction que la collaboration avec les principales parties-prenantes dans tous les secteurs est essentielle car les vaccins sont déployés sur tous nos marchés ; et les outils de communication, la technologie et les services numériques sont une infrastructure de soutien vitale pour un programme de vaccination de masse réussi », explique Ralph Mupita. Et de conclure que « dans les mois à venir, le Groupe MTN évaluera des engagements de soutien similaires pour les marchés sur lesquels nous opérons au Moyen-Orient. »

Cette annonce intervient alors que le 14 janvier 2021, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, également président de l’Union africaine, avait annoncé que l’Union africaine avait obtenu 270 millions de doses provisoires de vaccin COVID-19 au nom de ses États membres, grâce à des garanties d’engagement d’achat anticipé pouvant atteindre 2 milliards de dollars auprès des fabricants par la Banque Africaine d’Export-Import, Afreximbank.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : A Yaoundé, ST Digital fait la promo de son datacenter, présenté comme 100% africain

[Digital Business Africa] – Le groupe panafricain ST Digital spécialiste de la transformation digitale vient de franchir un cap significatif de son développement. Le 27 janvier 2021, il a officiellement lancé à Yaoundé son offre Cloud & Datacenter services en partenariat avec Microsoft Cloud Solution Provider (Tier-1). Ceci, avec la particularité assumée d’être un opérateur 100% africain : « Nous sommes un Datacenter 100% africain parce que notre défi est de résoudre les problèmes et les enjeux des entreprises africaines. 100% africains parce que nous sommes opérés par des africains. Aussi, même si nous utilisons des composants importés, ils ont été assemblés par des entreprises et des PME africaines. Nous avons cette vision que la création de valeurs du numérique ne doit pas seulement être de payer les géants GAFA, mais aussi créer de la valeur locale avec des entreprises locales », explique Anthony Same, CEO fondateur de ST Digital.

ST Digital

Avec ce lancement, le groupe revendique la position d’unique acteur indépendant à posséder au Cameroun un Datacenter Tier-3 aux normes et standards internationaux.  Ce qui lui permet de se mettre en embuscade sur le marché africain du cloud, vers lequel migre actuellement particuliers et entreprises : « Nous Avons opté pour une approche endogène, avec des solutions, des services et d’intégration. Nous apportons de la flexibilité, de l’agilité. Et mieux, nous comprenons les entreprises africaines et nous nous adaptons à leurs réalités. Le fait est que nous offrons les services de qualité supérieure aux géants de la Tech, avec plus de proximité et d’adaptabilité, y compris dans les moyens de paiements », fait savoir Joël Nlepe, Directeur commercial et de la Transformation digital de ST Digital.

Jean Francis Ahanda
Jean Francis Ahanda, le directeur Cloud and Datacenter de ST Digital.

Dans un contexte marqué sur un débat passionné sur la protection des données, Jean Francis Ahanda, le directeur Cloud and Datacenter services se veut rassurant : « dans l’environnement mondial actuel, il est impossible à quiconque de garantir à 100% un système sans faille possible. L’actualité nous enseigne largement à ce sujet. Seulement, à ST Digital, il y a un travail journalier qui est fait pour s’assurer que l’intégrité des données de nos clients reste préservée. Contrairement aux opérateurs étrangers qui ont principalement à cœur la disponibilité des données, nous nous préoccupons en plus de leur sécurité. Nous mettons en place toutes les mesures et les protections possibles pour garantir les données de nos clients. C’est notre obsession».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le Nigéria dope ses capacités 3 et 4G avec une augmentation conséquente des tours de télécommunications

[Digital Business Africa] – Au cours des cinq dernières années, Le Nigeria a considérablement dopé ses capacités en terme de couverture et de distribution des services 3 et 4G. D’après le Pr Umar Danbatta, vice-président exécutif de la Commission des communications du Nigeria (NCC), le déploiement des stations de base émettrices-réceptrices (BTS) de troisième (3G) et de quatrième génération (4G) au Nigeria est passé de 30 000 à 53 460, tandis que les câbles de transmission par fibre optique sont passés de 47 000 km à 54 725 km au cours des cinq dernières années.

D’après lui, cette progression qui est à mettre sur le compte du régime réglementaire du régulateur a permis d’améliorer la fourniture de services à large bande/télécoms aux Nigérians : « La BTS, les câbles de fibre optique et les autres infrastructures connexes sont essentiels à l’amélioration des services offerts aux Nigérians par leurs fournisseurs de services de télécommunications respectifs… Les sociétés d’infrastructure agréées devraient également ajouter 38 296 km aux câbles de fibre optique lorsqu’elles commenceront à fonctionner pleinement… La Commission continuera à faire de son mieux dans l’accomplissement de ses mandats, en particulier pour faciliter le déploiement du haut débit, qui est essentiel à la diversification de l’économie nigériane et au développement national », ajoute le vice-président Danbatta.

Preuve de ses bonnes performances, le nombre d’abonnés actifs à la téléphonie s’élève au Nigeria à 208 millions, avec une télédensité de 108,92 %, tandis que les abonnements actifs à l’Internet étaient de 154,9 millions, avec une pénétration du haut débit de 45,07 %, entre autres.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Kenya : Le projet pilote de distribution d’Internet par ballon volant sera abandonné

[Digital Business Africa] – « Loon n’aurait pas vu le jour sans une communauté d’innovateurs et de preneurs de risques prêts à tenter leur chance et à construire quelque chose que le monde n’a jamais vu auparavant. Bien que nous soyons tristes de partager le fait que le voyage de Loon touche à sa fin, nous sommes reconnaissants à l’équipe de Telkom pour sa vision et son partenariat ». Loon continuera à fournir des services avec Telkom au Kenya jusqu’au 1er mars de cette année (2021)’’. Ce message est de Alastair Westgarth, le PDG de Loon LLC.

Il annonce ainsi l’abandon de son projet pilote de technologie qui était de contribuer à réduire la fracture numérique en fournissant une couverture 4G/LTE à l’aide de tours de téléphonie cellulaire flottantes, dans des zones difficiles d’accès et de connexion par des solutions terrestres, ainsi que dans des zones qui ne sont pas commercialement viables pour les fournisseurs de services.

A l’origine de cette décision, l’annonce de la liquidation de la société Loon LLC, au niveau mondial, ce qui a quasiment asséché les fonds pour le développement de ce projet. Pour la suite, on apprend de Alastair Westgarth que ‘‘l’équipe du Loon travaillera en étroite collaboration avec Telkom pour s’assurer que les opérations du service pilote de la technologie sont menées à bien en toute sécurité et sans heurts’’.

Dans ce sillage, Mugo KIBATI, le PDG de Telkom assure la continuité du service pour les zones déjà impactées par le projet Loon : « Telkom reste conscient du rôle essentiel que joue notre réseau terrestre de base pour maintenir nos clients connectés. Nous poursuivons notre plan d’expansion à long terme du réseau terrestre, qui s’inspire de notre stratégie d’entreprise globale, qui nous permettra de faire passer jusqu’à 80 % de notre réseau à la 4G, d’accroître la couverture de notre réseau dans tout le pays et de mettre plus de Kenyans en ligne« .

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Kenya : Safaricom lance Bill Manager, un service de gestion de factures M-PESA

[Digital Business Africa] – Au Kenya, le géant Safaricom a annoncé le lancement de Bill Manager, un service de gestion de factures M-PESA, destiné aux écoles, aux propriétaires, aux services publics et aux entreprises. Sur la nouvelle plateforme, les utilisateurs peuvent envoyer ou recevoir des paiements, tout en ayant la possibilité d’émettre des reçus électroniques.

Pour les clients de M-PESA, le service offre un point unique où ils peuvent consulter toutes leurs factures, recevoir des rappels et automatiser le paiement des factures. Pour les écoles, la plateforme Bill Manager permettra à la direction de personnaliser différents types de frais tels que les frais de scolarité, le déjeuner, le transport, les voyages scolaires, entre autres, et aussi d’envoyer des rappels de frais aux parents et aux tuteurs.

La plateforme est également ouverte aux propriétaires et agents immobiliers qui peuvent envoyer des rappels de paiement de loyer et rapprocher les paiements reçus. Pour les fournisseurs de services publics tels que les fournisseurs d’eau et d’internet, le service leur permettra de facturer automatiquement leurs clients qui auront un moyen de consulter et de gérer facilement les factures en suspens.

« M-PESA Bill Manager » permet à des milliers d’entreprises kenyanes, en particulier des écoles et des propriétaires, de numériser leurs activités au-delà du simple recouvrement des paiements, sans frais supplémentaires. Le service permettra également à des millions de clients de M-PESA PayBill de mieux tenir leurs registres en fournissant des reçus numériques pour chaque paiement. Notre ambition est de permettre aux entreprises et à nos clients de gérer et de suivre facilement les paiements« , explique dans un communiqué Peter Ndegwa, le PDG de Safaricom.

On apprend de M-PESA que la plateforme sera offerte gratuitement à toutes les entreprises disposant d’une facture Lipa Na M-PESA Pay qui peuvent se connecter sur le site web PESA for Business. Les demandes de factures par SMS et les factures seront automatiquement générées et envoyées par le système sans frais pour l’entreprise. Outre la réception automatique des factures et des reçus, les clients peuvent également interroger les factures en attente à tout moment.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Ebenezer Asante, le Vice-Président du Groupe MTN pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, en tournée au Cameroun

[Digital Business Africa] – Le tout nouveau Vice-Président du Groupe MTN pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale, le Ghanéen Ebenezer Asante, sera en visite au Cameroun ce 29 janvier 2021, a appris Digital Business Africa.

Au cours de cette tournée marathon, il est prévu qu’il rencontre des officiels du gouvernement camerounais et particulièrement ceux en charge de l’économie numérique. Il sera accompagné d’une délégation comprenant Karl Toriola, DG de MTN Nigeria ; Stephen Blewett, DG de MTN Cameroon ; Themba Zotwane, General Manager Commercial & Operations WECA ; Thando Gabela, General Manager Corporate Performance Management – Group et Jean Melvin Akam, General Manager Regulatory & Corporate Affairs de MTN Cameroon.

Après la rencontre avec les officiels camerounais, il est prévu qu’il tienne des séances de travail avec l’équipe dirigeante de MTN Cameroon.

De nationalité ghanéenne, Ebenezer Asante, 52 ans, a rejoint le Groupe MTN en 2008.  Il est un cadre expérimenté qui a occupé des responsabilités exécutives au sein du Groupe MTN, notamment : CEO de MTN Ghana, CEO de MTN Rwanda, puis Vice-Président de la Région SEA.  Il est également administrateur de plusieurs sociétés du Groupe.

Au poste de Vice-Président WECA, Ebenezer ASANTE remplace Karl Toriola, désormais Directeur général de MTN Nigeria, la plus grosse filiale du Groupe MTN. Il est à noté que Karl Toriola a occupé la fonction de DG de MTN Cameroon entre 2012 et 2015.

Créé en 1994, le Groupe MTN, est une multinationale opérant dans le secteur des télécommunications et coté à la Bourse JSE en Afrique du Sud sous le secteur Industrie — Télécommunications… Il est présent dans 22 pays en Afrique et au Moyen Orient, où il compte environ 300 millions d’abonnés. Ses différentes filiales sont regroupées en trois régions principales : 

  • La Région Afrique de l’Ouest et du Centre (WECA),
  • La Région Afrique du Sud et de l’Est (SEA),
  • La Région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).

La Région Afrique de l’Ouest et Afrique Centrale (WECA)

La Région WECA, dirigée par Ebenezer Asante, regroupe les filiales de huit pays : MTN Cameroun, MTN Congo Brazzaville, MTN Côte d’Ivoire, MTN Bénin, MTN Ghana, MTN Guinée-Bissau, MTN Guinée-Conakry et MTN Liberia. Une région essentielle aux ambitions de croissance de MTN. Les perspectives de croissance des services financiers mobiles dans cette région sont importantes et le groupe ambitionne d’y tirer son épingle du jeu.

MTN Cameroon

MTN Store Yaounde-Ekie Inauguration

Le Cameroun est un pays essentiel pour le développement du Groupe MTN. Digital Business Africa vous présente les raisons en huit points :

  1. C’est au Cameroun que l’expansion internationale de MTN a commencé. Le Cameroun est le premier pays dans lequel le Groupe MTN a investi en dehors de sa zone de création qu’est l’Afrique méridionale.
  • Depuis son installation en février 2000, MTN se présente comme un partenaire essentiel pour le développement des Télécommunications au Cameroun.
  • MTN a fait aboutir au Cameroun le câble sous-marin WACS qui est aujourd’hui une infrastructure stratégique pour le développement de l’Economie numérique du pays.
  • MTN Cameroon est le leader des télécommunications au Cameroun avec près de 10 millions d’abonnés et près de 51% de parts de marché.
  • MTN Cameroon fait partie des cinq plus gros contributeurs de l’Etat en termes de taxes et impôts payés.
  • En 21 ans d’activité au Cameroun, MTN a investi massivement pour développer un réseau de communication moderne qui donne accès aux communications électroniques aux populations dans les 10 régions du Cameroun.
  • MTN Cameroon assure un emploi direct à un millier de jeunes Camerounais et son écosystème de sous-traitants et de partenaires de la distribution emploie indirectement près de 200 000 Camerounais
  • MTN Cameroon s’investit également pour le bien-être des Communautés à travers les œuvres de la Fondation MTN.

Par Digital Business Africa

Togo : Vers le lancement prochain d’une banque digitale

[Digital Business Africa] – Au Togo, le gouvernement souhaite lancer prochaine une banque entièrement digitale dans le cadre de son projet de migration vers une économie numérique. L’annonce est du ministre chargée de l’Inclusion Financière et de l’Organisation du Secteur Informel, Mazamesso Assih.

« Notre ambition au Togo, c’est de mettre en place une banque digitale. Ce n’est pas que de digitaliser les services financiers, mais c’est de mettre en place une structure bancaire 100 % digitale pour soutenir notre économie et nous permettre de couvrir l’ensemble de notre territoire géographique parce qu’on a des fractures numériques malgré les progrès en terme d’inclusion financière », explique le ministre Mazamesso.

Si pour l’instant peu de détails ont filtré sur le planning de mise en place de la nouvelle institution bancaire, on sait tout de même qu’elle viendra conforter les efforts du Togo en matière de bancarisation. Actuellement, le pays revendique un taux de bancarisation de 78,5%, ce qui est l’un des meilleurs taux de la zone UEMOA.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Arnaque sur les réseaux sociaux : Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Béac, prévient qu’il ne dispose d’aucun compte sur Facebook, Twitter et LinkedIn

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[Digital Business Africa] – Le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BÉAC), ABBAS MAHAMAT TOLLI, dispose de faux comptes sur les réseaux sociaux. Pour l’instant, il ne dispose d’aucun compte officiel sur Facebook, Twitter, Badoo, Google+ et Instagram. C’est du moins le message qu’il a tenu à faire passer aux populations de la Zone Cémac hier, 25 janvier 2021. Ces faux comptes créés se livrent à des activités d’arnaque des citoyens. Et la Béac attire l’attention du public sur l’existence de tentatives de fraude, avec usurpation de l’identité de son Gouverneur. 

En effet, des individus mal intentionnés contactent, actuellement, des particuliers ou des entreprises via des comptes frauduleux sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, Whatsapp et Linkedln, à des fins d’escroquerie. Ces personnes présentent sur ces services de messagerie des documents falsifiés et un faux profil au nom du Gouverneur (pièces d’identité, badges, etc.). La Banque des États de l’Afrique Centrale précise que Monsieur ABBAS MAHAMAT TOLLI ne détient aucun compte sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Badoo, Google+ et Instagram)”, precise un communiqué du Chargé de Mission Responsable du Pôle Communication de la Béac, Philippe AZEUFACK KEMTIO, publié dans Cameroon Tribune.

La BEAC apporte, en conséquence, un démenti formel aux informations véhiculées via ces comptes et autres services de messagerie et invite le public à la plus grande vigilance face à toute sollicitation, tout propos ou tout acte, faisant usage de l’identité du gouverneur de la BEAC. “La BEAC se réserve le droit de prendre toutes les mesures, y compris d’ordre judiciaire, contre les auteurs de ces agissements”, prévient la banque centrale. 

“Il est encore mieux de publier ce genre de communiqué sur Facebook et Twitter où les potentielles victimes sont nombreuses. Ceci à travers des comptes officiels du gouverneur sur Facebook et Twitter. Ce serait plus efficace! Le publier dans Cameroon Tribune c’est bien, mais ils sont peu nombreux les internautes qui seront au courant de cette mise en garde. Plus encore, disposer des comptes officiels sur les réseaux sociaux permet également de donner de la visibilité sur ses actions et projets”, conseille Beaugas Orain Djoyum, le DG du cabinet d’e-Réputation et de veille stratégique ICT Media STRATEGIES.

Par Digital Business Africa 

Togo : Le crédit sur une carte SIM ne peut plus être considéré comme expiré, tant que la carte SIM est active

(ARCEP Togo – LOMÉ, le 22 janvier 2021) – L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) a édicté les nouveaux principes tarifaires applicables aux services des communications électroniques. L’ARCEP, se fondant sur les prérogatives que lui confère le cadre réglementaire, a énoncé les principes de tarification juste et raisonnable qui doivent dorénavant régir les offres, prestations et services des communications électroniques, pour une meilleure transparence et comparabilité.

C’est l’objet de la décision n°011/ARCEP/DG/21 du 19 janvier 2021, notifiée le même jour à Togo Télécom, Togo Cellulaire, Moov Africa Togo, GVA Togo, Téolis SA et Café Informatique & Télécommunications, entrant en vigueur dès la présente publication et s’articulant autour des principes ci-après : 

i) La transparence et la comparabilité des offres disponibles sur le marché dont l’objectif visé est de permettre aux consommateurs d’orienter leurs choix. Pour ce faire, l’Autorité de régulation oblige les opérateurs à communiquer aux utilisateurs, de façon claire et sans équivoque, les tarifs de base applicables en dehors de tout forfait ou promotion (quelles que soient les unités de tarification utilisées), par unité de valeur en F CFA, pour une minute de communication voix, par SMS et par mégaoctet. Il en est de même pour les tarifs des forfaits et des promotions qui doivent également mettre en évidence les tarifs réels appliqués par unité de valeur en F CFA. 

Par ailleurs, ceux-ci doivent également communiquer les tarifs de toutes les options permanentes relatives à chaque offre de base ainsi que tous les avantages y liés, sous quelque forme que ce soit. 

ii) La durée de validité des recharges de crédit de communication au tarif de base sur une carte SIM, est liée au cycle de vie de cette carte SIM, ce qui signifie que les recharges de crédit de communication au tarif de base ne doivent pas comporter de durée de validité au-delà de laquelle l’usager perd le solde restant de son crédit. 

Autrement dit, le crédit sur une carte SIM ne peut plus être considéré comme expiré, tant que la carte SIM est active. 

iii) La durée de validité accordée aux offres forfaits et promotionnelles doit être raisonnable au regard du montant de souscription et clairement portée à la connaissance des consommateurs. 

iv) Les frais appliqués pour les transferts de crédit de communication de compte à compte entre consommateurs, ne doivent pas dépasser 3% du montant transféré. 

y) L’accès du public aux services d’assistance clientèle des opérateurs ne peut être facturé à plus de 20 F CFA par appel, et ce, quelle que soit la durée de l’appel. 

Le non-respect de cette décision expose chaque contrevenant aux sanctions prévues à l’article 31 de la loi sur les communications électroniques ainsi que dans son cahier des charges. 

Pour rappel, cette initiative s’inscrit dans une démarche cohérente de l’Autorité de régulation qui ambitionne d’œuvrer, dans le cadre d’un processus global, pour une amélioration de la qualité de service et une diminution des coûts au bénéfice des utilisateurs finaux. 

Par l’Arcep TOGO

La décision de l’ARCEP TOGO

L’Afrique centrale en quête d’ indépendance numérique : Cas des investissements dans les services d’hébergement

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – De manière générale, les entreprises et organisations d’Afrique Centrale sont confrontées au défi de la résilience de leurs systèmes d’information. En effet, quand bien même leurs processus métiers reposent sur des systèmes d’information, les dispositions ne sont pas toujours prises pour leur permettre de se prémunir des situations d’indisponibilité majeure desdits systèmes. 

Après observation de certaines compagnies, le système d’information qui supporte les processus est très souvent hébergé dans les mêmes locaux que les employés. Ceci s’explique par des raisons évidentes d’efficacité opérationnelle, ou encore d’accélération des délais des traitements automatisés par exemple. Néanmoins, face au risque d’indisponibilité majeure de leurs systèmes d’information, nombreuses sont les entreprises qui ne sont pas équipées d’une réplique afin d’assurer la continuité de leurs activités même de manière dégradée. 

Face à cet état de chose, plusieurs explications sont données telles que l’acceptation du risque par certains Dirigeants (se traduisant par un sous-investissement informatique), la méfiance face à l’externalisation de son infrastructure informatique, l’absence d’alternatives locales crédibles en matière d’hébergement informatique (Data Center).

Face à ce dernier point, certains acteurs ont saisi l’opportunité et ont décidé d’apporter des alternatives crédibles. C’est ainsi que l’on observe une densification progressive de l’offre de Data Center commerciaux en Afrique : le dernier en date est celui mis en place par la société ST Digital en Janvier 2021.

Tour d’horizon de quelques offres d’hébergement de ces nouveaux acteurs du numérique 

J’ai eu l’exclusivité d’une visite de l’un des tous premiers Data center promu par une entreprise de droit privée en Afrique Centrale : ST Digital.

Presque 12 mois auparavant, une visite similaire avait été effectuée dans le Data center construit par l’opérateur de droit public camerounais : CAMTEL. 

Voici présentés sommairement quelques éléments de la proposition de valeur de ces deux acteurs du Numérique. 

Enjeux pour les acteurs du numérique à la suite d’investissements jugés massifs

La stabilité du système d’information est un élément fondamental pour les entreprises et les usagers des services publics. Face à des services numériques tels que Amazon Web Services (AWS) d’Amazon, Azure de Microsoft, Alibaba Cloud d’Alibaba, les acteurs africains du Numérique ont un challenge massif à relever en matière de qualité de leurs services d’hébergement. La notion de qualité ici renvoyant à la disponibilité quasi permanente des infrastructures d’hébergement, mais aussi la qualité du service support. 

Tout aussi important, la sécurité des infrastructures informatiques au regard du risque de cyber criminalité. A cet effet, vu l’importance stratégique de tels investissements (Data centers) et la visibilité que cela confère au pays (en l’occurrence le Cameroun), ces derniers pourraient bénéficier du statut d’actifs nationaux stratégiques et à ce titre, être intégrés dans la stratégie nationale de protection des actifs stratégiques face aux risques de cyber sécurité. Cela constituerait un appui substantiel aux coûts de maintenance à supporter par ces opérateurs du Numérique.

Au-delà des aspects techniques et opérationnels, en cette période où la trésorerie des entreprises reste impactée par la Covid-19, le prix du service d’hébergement est tout aussi déterminant que la qualité du service. Cela dit, le marché devra prendre en compte les facteurs impactant ce prix, à savoir le coût de l’énergie électrique (électricité, essence pour les groupes électrogènes), le coût de la connectivité internet des Data center. Pour rappel, ces facteurs de coûts constituent un handicap pour le décollage d’une économie numérique soutenable. Néanmoins, il faut avoir le courage de faire le choix du « Made-in-Africa ». La bonne nouvelle pour les acteurs du numérique est que ces inducteurs de coûts (qui affectent les prix de leurs services) ont été identifiés par le Gouvernement du Cameroun.

Quelques conseils pour les futurs clients des hébergeurs numériques africains

Toute entreprise optant pour l’externalisation partielle ou totale de son système d’information chez un hébergeur numérique, ou alors optant pour le déploiement d’une application métier dans le Cloud, reste responsable du bon fonctionnement de ces système et application du point de vue de ses utilisateurs (employés, clients, partenaires).

Imaginons un prestataire de service qui met à la disposition de ses clients un logiciel leur permettant de passer les commandes de ses produits et services (www.commandes.com). Supposons que ledit logiciel soit installé chez un hébergeur (c’est-à-dire dans le Cloud). En cas d’indisponibilité du logiciel, les utilisateurs jugeront uniquement la qualité de service fournie par le prestataire en question et ne tiendront pas compte de la relation qui lie ledit prestataire à son hébergeur.

Par conséquent, afin de garantir une bonne qualité de son service (la stabilité et la disponibilité de son logiciel par exemple), le prestataire de service devra signer un contrat avec l’hébergeur de son logiciel. Dans ce contrat, une disposition essentielle devra figurer : les engagements de qualité de service ou Service Level Agreement (SLA).

Ces SLA devront indiquer avec précision quels engagements l’hébergeur numérique prendra pour assurer la disponibilité de vos infrastructures ou services logiciels qui y seront hébergés, la confidentialité et la sécurité de vos données. Tout SLA mentionné au contrat devra être mesurable. Autrement dit, il s’agit d’indicateurs objectifs, pouvant être comparés d’une période à l’autre en vue d’apprécier l’évolution de la qualité de service de l’hébergeur. 

A titre d’exemple, vous pourriez opter pour un SLA spécifiant que la disponibilité du logiciel ou de votre infrastructure hébergée dans le Datacenter de l’hébergeur sera de 99% de temps, avec des précisions sur les modalités de calcul de cette métrique.

Les contrats d’hébergement informatiques étant des contrats spécifiques, n’hésitez pas à vous entourer d’experts capables de vous accompagner dans leur élaboration ou leur révision pour éviter des écueils préjudiciables a posteriori.

Regards croisés entre décollage de l’économie numérique et facteurs de ralentissement

Au regard des chantiers réalisés à date, l’on ne peut que se réjouir de voir les fondations d’une économie numérique se mettre en place en Afrique Centrale : le foisonnement des liaisons en fibre optique qui s’arriment au continent, le développement des liaisons radio 3G et 4G, la sensibilisation à la cyber sécurité, la naissance de Datacenter locaux, le développement des compétences technologiques.

Il serait cependant urgent pour tous les pays d’Afrique, tout au moins ceux qui n’y sont pas encore, de s’atteler à mettre en place un cadre juridique qui protège la gestion des données à caractère personnelle des citoyens. Aussi, il faudrait jouer sur les facteurs de compétitivité prix des acteurs du numérique : par exemple, mener des réflexions et des actions pour compresser les coûts de l’énergie électrique et les coûts de la bande passante internet dans certains pays d’Afrique. Enfin, mener des actions d’incitation pour orienter les entreprises et Start-up africaines vers les hébergeurs africains.

Ce papier devrait ouvrir la porte à de nombreux débats et écrits permettant d’approfondir les diverses artères du développement de l’économie numérique en Afrique.

Par Frank William NZOUETOM, Consultant Economie Numérique

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Joseph Kamgue : « Avec Perfect Pay, nous visons 20 millions d’utilisateurs, parce que c’est un système ouvert »

[Digital Business Africa] – Le PDG Kakotel Cameroon SA donne les avantages de la solution de paiement mobile Perfect-Pay et rassure les utilisateurs.

Digital Business Africa : C’est quoi la solution Perfect-Pay ?

Joseph Kamgue : Perfect Pay est un intégrateur de paiement. C’est  aussi un paiement marchand. Perfect-Pay c’est trois outils en un qui vient répondre à un besoin clair : permettre aux gens qui vivent pendant cette période marquée par la pandémie à coronavirus (Covid-19) de faire leur opération à distance.

Nous leur donnons la possibilité de pouvoir continuer à faire les opérations comme par le passé avec un seul outil  qui va leur permettre d’adresser tout type de problématique.

Donc,  la problématique de la monnaie, la problématique sécurité ou confort. Avec cet outil, vous pouvez faire tout ce qu’il y a à faire sans avoir à vous inquiéter d’être volé… 

Perfect Pay

Digital Business Africa : En quoi est-ce que la solution Perfect-Pay est différente des solutions existantes ?

Joseph Kamgue : Les solutions qui existent déjà évoluent en mode isolé, alors que Perfect-Pay les agrègent toutes  et donc donne plus de flexibilité aux utilisateurs mobile money. À l’avenir, ce qu’on prévoit également c’est d’intégrer toutes les banques et permettre à un client de choisir, d’offrir même une certaine visibilité  à l’offre de la banque. 

Spot de Perfect Pay

Digital Business Africa : Combien d’utilisateurs visez-vous à court terme ? 

Joseph Kamgue : A court terme, nous visons 20 millions d’utilisateurs, parce que c’est un système ouvert on peut l’interfacer  avec toutes les applications multiples du marché. Il peut permettre de régler beaucoup de choses dont la possibilité de transférer de l’argent sur son compte bancaire et sur tous les autres supports. 

Digital Business Africa : Parlant de sécurité, quelles sont les dispositions prises par Kakotel pour une utilisation sereine de cette plateforme ? 

Joseph Kamgue : Nous sommes bel et bien conscient de l’intérêt que cette question revêt pour les financiers. Des dispositions ont été prises que  ce soit au niveau de la solution en elle même et même au niveau des transactions financières. Nous avons mis en place des niveaux de sécurité qui garantissent une sécurité effective.

Propos recueillis par Ghislaine Deudjui

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Cameroun / Paiement mobile : Kakotel présente sa solution Perfect-Pay

Kakotel Cameroon SA

Cameroun / Paiement mobile : Kakotel présente sa solution Perfect-Pay

[Digital Business Africa] – La société de télécommunications Kakotel a lancé une nouvelle solution mobile money dénommée Perfect-Pay. Il s’agit  d’une plateforme de paiement qui agrège les autres applications mobile money ou mobile banking du pays. Elle permet à l’utilisateur d’effectuer des opérations de retrait ou d’envoi d’argent à travers toutes les plateformes existantes.

« Elle s’adresse à tout le monde. Elle permet d’effectuer une opération à partir de tous les réseaux mobiles money existants. Tu peux transférer l’argent de ton Perfect Pay et payer avec une carte bancaire, tu peux transférer l’argent de ton mobile money MTN à Perfect-Pay et payer un utilisateur d’Orange money… », explique Joseph Kamgue, PDG Kakotel. Il s’exprimait ainsi lors d’un séminaire de formation  sur la solution de paiement Perfect-Pay  organisé du 16 au 17 janvier 2021 à l’hôtel Best western à Douala.

Joseph Kamgue, PDG Kakotel
Joseph KAMGUE, PDG de KAKOTEL CAMEROON SA.

Ladite formation avait pour objectifs de communiquer sur les offres de la société Kakotel Cameroun, sensibiliser les invités sur la solution innovante de paiement Perfect-Pay et ses avantages et former les potentiels distributeurs et partenaires sur l’utilisation de la solution Perfect-Pay.

Pour accéder à la  plateforme, les spécialistes Fintech de Kakotel ont développé deux canaux d’accès.  « La première est celle  qui est la plus admise, elle est liée à l’utilisation des téléphones modestes  qu’on appelle souvent les Tchoronkos. Pour ce faire, nous avons  donc engagé un partenariat avec Campost qui nous a ouvert un portail USSD, à travers lequel  les gens peuvent facilement taper le # 237*100 # qui va leur donner accès au  portail à l’ouverture d’un compte Perfect Pay. La deuxième voie c’est d’aller sur Playstore et de télécharger  l’application Perfect-Pay après  quoi la personne peut s’inscrire et être désormais client de Perfect pay », explique Amour Dimalet, Head Payment et Fintech Spécialist à Kakotel Cameroun.

La solution Perfect-Pay est gratuite. Et pour commencer à faire les transactions, il faut approvisionner son compte. 

Par Ghislaine Deudjui

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Joseph Kamgue Takougang, PDG de Kakotel Cameroon SA.

Congo Brazza : Yves Castanou présente TRANSFORM, son plan stratégique pour faire de Congo Telecom un opérateur de classe mondiale [Vidéo]

[Digital Business Africa] – L’opérateur national des télécommunications du Congo Brazza fait peau neuve et se dote d’un plan stratégique de cinq ans baptisé TRANSFORM. A la manoeuvre, le nouveau DG, Yves Castanou, qui a remplacé Akouala. « Notre vision c’est d’être présent dans chaque foyer, dans chaque entreprise afin de fournir des services de classe mondiale à des prix accessibles. Dans les cinq prochaines années, notre priorité c’est de travailler sur notre réseau. Il nous faut avoir le réseau le plus large possible et parfaitement géré. Nous comptons également mettre des offres pour les abonnés, les entreprises et pour les particuliers« , explique le DG.

Yves Castanou a également engagé une lutte contre le gaspillage. Avec son programme Gaga (la guerre au gaspillage), il mène une lutte contre le gaspillage des fonds. « Nous négocions avec nos fournisseurs pour réduire nos coûts et nos charges qui sont très élevés« , explique le DG de Congo Telecom.

Pour le nouveau DG, le but est de bâtir une société forte à partir de rien. Car dans un contexte de crise sanitaire l’Etat n’a rien donné à Congo Telecom. Et grâce à l’image de confiance dont il jouissait avant, il a pu avoir la confiance des partenaires privés et des « crédits-fournisseurs » pour changer l’image de marque de Congo Telecom. Un nouveau logo et une nouvelle signature ( « le numérique, c’est nous« ) ont été mis sur pied.

Congo Telecom

Yves Castanou est aujourd’hui convaincu que si le plan stratégique est respecté, dans trois ans, « Congo Telecom sera non sera rentable, mais sera dans un cashflow positif« . Cela passe par le numérique et notamment par la démocratisation de l’Internet et de la fibre optique. « D’ici cinq ans, nous voulons raccorder 300 000 clients à la fibre optique. Soit 60 000 de nouveaux abonnés par an« , explique le DG.

Les détails de ce plan stratégique de Congo Télécom dans cette interview vidéo d’Yves Castanou.

Par Digital Business Africa

Afrique de l’Ouest : La Cdéao adopte une stratégie commune contre la cybercriminalité

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[Digital Business Africa] – Alors que le phénomène de cybercriminalité ne cesse de prendre de l’ampleur sur le continent, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CDEAO) organisent une riposte commune.

En effet, le parlement de la CDEAO a adopté une Stratégie régionale de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité dans l’espace communautaire, qui comprend également une politique régionale de protection des infrastructures critiques.

Ceci, avec pour objectif d’accroitre « la cyber-résilience dans la région et à aider les États membres à renforcer leurs capacités de cybersécurité, à protéger leur cyberespace et leurs infrastructures d’information critiques, ainsi qu’à renforcer la confiance et la sécurité dans l’utilisation des TIC et à lutter efficacement contre la cybercriminalité », selon le document.

Le document devra encore être adopté par les différents États, qui devront au passage apporter des amendements, en fonctions de leurs réalités et de leurs contextes spécifiques. 

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Après sa réapparition publique, Jack Ma fait rebondir le titre d’Alibaba

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[Digital Business Africa] – Entrée depuis plusieurs mois dans un quasi silence médiatique, l’absence de Jack Ma, le fondateur d’Alibaba avait entrainé des rumeurs, qui avaient finalement eu un impact sur le titre en bourse du géant du e-commerce. Après trois mois, Jack Ma est finalement sorti de sa réserve en prenant part à une rencontre vidéo avec 100 enseignants ruraux.

Toutes choses qui a rassuré les investisseurs et les marchés, mais également le public sur la bonne santé du milliardaire chinois. Autre impact de cette sortie, la réaction des marchés. Les actions de Alibaba à la bourse de Hong Kong ont enregistré une envolé, avec une hausse de 8%.

Si les raisons de sa ‘‘disparition’’ au lendemain d’un discours très critique des autorités de régulation financières chinoises restent encore attendues, le patron d’Alibaba a tout de même coupé cours à la rumeur, dont les plus folles avaient évoqué sa disparition, mettant en accusation le gouvernement chinois.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Bénin : les producteurs de noix de cajou bénéficieront des solutions d’IA de TechnoServe et Alteia

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[Digital Business Africa] – Au Bénin, les producteurs de noix de cajou bénéficieront des solutions de haute technologie en matière de drones, de satellites et d’IA. L’association TechnoServe et la plateforme technologique Alteia ont annoncé la signature d’un accord de partenariat visant à améliorer les pratiques de culture de la noix de cajou grâce à l’utilisation de l’imagerie aérienne par drone et de l’intelligence artificielle. Ceci, dans le cadre du projet CajùLab de TechnoServe, financé par le programme Wehubit de l’Agence belge de développement Enable et soutenu par le ministère américain de l’agriculture (USDA).

De manière pratique, Alteia fournira à Technoserve une solution numérique clé en main pour visualiser les images de bourdons des vergers de cajous et extraire les indicateurs agronomiques clés au niveau de l’arbre : ‘‘Les composants existants de la plateforme Alteia Cloud seront mis à profit, notamment la gestion des données et la structure de collaboration, ainsi que des analyses standard telles que le comptage des arbres, la fraction du couvert végétal ou la hauteur des plantes. En outre, des modules complémentaires seront spécifiquement développés par les scientifiques d’Alteia et adaptés aux caractéristiques de la noix de cajou. Ces modules comprendront l’identification des espèces de noix de cajou, l’évaluation de la densité et de la santé ainsi que des indicateurs de cultures intercalaires« , explique Lenaic Grignard, responsable de l’agriculture et de la sylviculture à Alteia.

D’ici la mi-2021, TechnoServe et Alteia prévoient de traiter et d’analyser plus de 1 500 petites plantations de noix de cajou à travers le pays, ce qui représente des dizaines de téraoctets de données. Ce qui représentera une avancée dans ce pays où la culture de la noix de cajou a décuplé au cours des deux dernières décennies, représentant aujourd’hui environ 17 % des exportations du pays (437 millions de dollars) – la deuxième denrée d’exportation après le coton – et fournissant des revenus à 200 000 familles d’agriculteurs.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE