Leçons de l’Africa Web Summit

L’usage de l’Internet tel que nous l’avons connu ces dernières années n’estplus. Il a fortement évolué. De la simple consommation de contenu et services via un navigateur Web, nous sommes passés à une multitude de points d’entrée digitaux : ordinateurs,smartphones, tablettes, télévision connectée, consoles de jeux.

On ne parle plus de Web mais de l’Internet des objets qui ouvre de nouvelles opportunités en termes de services. Dans les prochaines années, l’Internet se trouvera au cœur de la stratégie des entreprises pour la conquête des parts de marché.

En effet, les entreprises seront contraintes d’investir dans ces nouveaux médias et feront ainsi face à de nombreuses problématiques.Quels sont les supports, les écrans,à privilégier ? Quelles sont les technologies à utiliser ? Quels sont les services pertinentsà proposer ? Quels sont les leviers marketing les plus efficaces pour en assurer la promotion ? Et enfin, quels sont les modèles économiques associés ? Quelle place pour l’éthique dans cet environnement qui bouge rapidement ?

Ces problématiques ont été abordées lors de l’Africa Web Summit qui a s’est tenu à Brazzaville les 17 et 18 Septembre 2011. Les organisateurs ont reuni un panel international d’intervenants qui a traité des nombreux sujets autour des idées, des services, du Web et des infrastructures. L’objectif était de donner les clés de compréhension de ces mutations aux acteurs et usagers de la vie numérique congolaise. La maîtrise de ces nouveaux médias passe par une compréhension fine et permanente de la chaîne de valeur et des nombreux acteurs y contribuant. Quel est l’élémentclé générant le plus de valeur au sein de cette chaîne ? Pour l’instant, ce sont les opérateurs de télécommunications qui semblent tirer le plus de valeur de cette chaine. Les constructeurs et les éditeurs de systèmes d’exploitation ne sont pas en reste. C’est d’ailleurs dans ce creneau que lala société VMK a officiellement présenté sa tablette au grand public. Elle a aussi annoncé la disponibilité prochaine d’un smartphone, l’ensemble porté par des services innovants notamment des applications locales.

De l’ambiance générale de cette conférence nous pouvons dire que nous vivons et allons vivre une période extrêmement riche avec une création de valeur toujours plus grande sur le continent. La compétition ne se sera pas simple et dans cette compétition acharnée qui se dessine, seules les entreprises audacieuses et visionnaires sauront en tirer profit. Alors, entreprises africaines, osez !

Joël NLEPE est le Chief Executive Officer de 24labs.net

Vous pouvez le suivre sur Twitter : @etumnamboa

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