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Le projet Santéphone porté-disparu

Sécurité sociale. Annoncé pour janvier 2011, le programme de 50 milliards de Fcfa accuse un grand retard dans sa mise en place.

Un an après la signature de l’accord de partenariat entre l’Etat du Cameroun et la Société d’assurances maladies, risques divers et sociaux (Samiris), le programme Santéphone n’est toujours pas effectif Annoncé par Robert Nkili, le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale (Mintss) pour le 1er janvier 2011, le dossier en question serait bloqué au niveau de la présidence de la République. Malgré une réunion d’une commission interministérielle le 4 juillet 2011 pour résoudre ce problème, rien ne semble avoir fait bouger les choses.

D’après le Mintss, au Cameroun, 10% à peine de la population active a accès à une couverture sociale. Cela veut dire que leurs frais médicaux et sociaux sont payés non plus par eux, mais par la Caisse Nationale de Prévoyance Sociale (Cnps) où ils cotisent. Les autres 90% de la population active sont laissés pour compte. Dans le souci d’offrir la sécurité sociale à tous les Camerounais, du moins la prise en charge des frais issus de l’hospitalisation, la Société d’assurances maladies, risques divers et sociaux (Samiris) avait signé un accord de partenariat avec le gouvernement du Cameroun le 30 septembre 2010 pour la mise sur pied du projet Santéphone. Un prêt de 50 milliards de Fcfa avaient  alors été accordés à l’Etat du Cameroun par la banque d’affaires crédit Suisse, cautionnant l’entreprise Samiris.

Cette assurance maladie, mise à la portée des populations à revenus modestes du secteur formel et informel, est basée sur le principe de cotisations payables via un système de carte de santé prépayée. Selon Léopold Nguiffo, directeur général adjoint de Samiris, chaque usager devra acheter une carte d’adhésion qui coute 2500 Fcfa. Celle-ci a un code à envoyer par sms au numéro préétabli par la Cnps. La réception d’un message de confirmation certifiera  l’adhésion de l’usager au réseau Santéphone. Par la suite, chaque camerounais devra se procurer une carte de cotisation chaque mois. Il enverra le code de celle-ci par sms pour confirmer sa cotisation mensuelle.

A travers cet accord, l’Etat du Cameroun s’engageait à mettre en œuvre le projet à travers la Cnps qui en devenait l’agent d’exécution. L’Etat devait également veiller à la sécurisation des cotisations, au service et au paiement effectif des prestations de soins. Samiris devait être gestionnaire technique auprès de la Cnps.

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